Shoot en pleine tête : Thérapie Musclée [no mj] Ker Ys vs Éléonore Mac-Agosse

La deuxième meilleure chose après la baise, c'était l'entraînement. Enfin dans mes souvenirs, car niveau Baise, à l'académie ce n'était pas cela. Il semble que mon visage d'américaine moyenne décevait beaucoup de jeunes. Mais bon, il fallait que je m'y fasse, je n'avais plus la fraîcheur de miss Seviers. Je m'habillais chaudement. Ys étais revenue du camp et je lui avait demandé une séance spéciale ce Dimanche. On frappait à la fenêtre. Qui était-ce ? Ys. Je lui ouvre, il entra. Bises et je retourne m'habiller pendant qu'il déjeune. On part de chez moi, il est un peu plus de huit heures. Il est échauffé, moi, faut que je le fasse. On part donc sur un petit footing. Il me raconte sa matinée d'hier au bar. Faudrait vraiment que j’arrête d'être sa mère. Peut-être devrais je le forcer à avoir un rapport avec moi. Non, cela ne ferait que rouvrir une autre blessure. Cet entretien allait mal se passer, j'en étais sûre, mais j'avais prise ma décision. Il lui fallait un troisième électrochoc. J'avais laissé les arabes faire le premier. Sydney avait eut la mal chance de devoir faire le second. Je me devais de faire le dernier, sinon dans dix ans on y serait encore.
Nous arrivâmes à la zone du fight. Les restes d'une vieille demeure dans la foret. On s'étire mutuellement.

-l'exercice est simple. Je dois t'attraper. Si c'est trop facile, je fais de toi un homme et on recommence.

Bon le ton était à la rigolade. Mais en tapant sur une de ses blessures, j’espère qu'il allait se défonce.
Bien que physiquement il m'attirait, il était plus jeune que mon fils. Et j'aie toujours aimé les hommes consentants.

-Les règles sont simples. Tu as le droit de tout faire sauf me tuer. Mais dès que je t'ai immobilisé l'exercice s’arrête.

L’échauffement se termina à ses mots. Dès qu'il partirait, je le suivrais 5 secondes plus tard. Il était temps de lui montrer ce qu'était une vraie course poursuite.

Ce matin, j'ai salis mon caleçon. J'ai fais un rêve érotique en pensant à eleonore. Putain, cela devient grave. C'est vrai que j'ai envie d'essayer, mais pas comme cela, pas sans sentiments. Je veux au moins avoir l'envie de le faire avec quelqu'un qui compte. Bon d'accord, elle compte pour moi. Mais pas comme cela.

Le réveil me rappelle qu'il est l'heure. Je suis tout seul comme chaque dimanche matin. Footing, échauffement, leçon de chinois et de littérature classique. Arrivé devant les Diamants, je ne peux entrer par l'entrée deux profs discutent dans le couloir. Je passe donc par la fenêtre du salon. Elle m'ouvre celle-ci torse nue. Ouais, en y repensant, je me souvient pas de l'époque où je tétais ma mère. Il semble que cela soit à cause de cela que nous ayons une attirance pour les seins. Mon petit dej est sur la table. Donc Bonjour, petit déjeuner et on repart. Je lui avait dit d'éviter. Mais je la connaissait trop bien pour savoir qu'elle aurait encore préparer quelque chose.
Sur le chemin, je m'ennuie. Je lui raconte donc une histoire sur Ilda arrivé hier au café. Elle veut en savoir plus, alors je finit par lui raconter l'entière matinée. Rien de bien folichon depuis la reprise.

On arrive sur site. On finit l’échauffement en binôme. C'est un bon truc, je n'ai pas trop l'habitude de travailler à deux en dehors des cours. Ok, on joue au chat et la souris, enfin au gendarme et au voleur. Le thème de l’exercice/ test était donc la poursuite d'un suspect, du point de vue du suspect. Pas de limite de temps, mais elle semble en vouloir à mon sexe. Ok.. Jamais elle avait dit cela aussi ouvertement.
La course se lance, enfin je lance la course. Aucune chance qu'elle m’attrape les trois premières minutes. Je monte les escaliers, la sentant sur mes traces. Elle s'est amélioré énormément en parKour et me fait des raccourcis de fou, si bien, que je dois faire attention à ne pas trop mettre de fioritures dans mes mouvements. On arrive à l'étage. La gouttière me permettra de redescendre. Q

Quoi, elle ne me suis pas ? Je m’arrête et écoute. Elle est en parallèle à moi ? Il n'y a pas de chemin par là. Elle s'est trompée, trop facile. Je m'approche de la gouttière tranquillement, pendant qu'elle doit rager dans la pièce d'à côté. Rentrant par la fenêtre, elle me plaque au sol. Bordel, pour me faire croire à une erreur, elle ouvre un autre chemin. Bordel, je me suis fait avoir comme un bleu.

La voila à califourchon sur moi. Elle me tiens les bras en hauteur. Elle a caler son bassin correctement, je ne peut bouger les jambes et le haut du corps est maîtrisé par ses bras.
Elle porte ses mains à ma ceinture, disant quelque chose. Je tourne la tête et la laisse faire. Elle s’arrête me demandant pourquoi.

-Je te dois bien cela après tout ce que tu m'a donné. Si tu veux ma virginité, je te l'offre.

Je regardais les débris à côté de moi en le disant. Je n'avais pas envie de croiser son regard dans ce moment qui allait être pourtant si intime. J’espérais juste ne pas être trop nul.

La course commença. Voyons voir comment, maintenant, il se débrouille contre quelqu'un qui veut sa peau.
Allez un salto avec le mur. Va falloir que je sévisse. Si j'avais choisit cette ruine, c'est que j'avais repéré comment le battre et m'y était entraîné. Je fonce, en utilisant des raccourcis un peu dangereux en théorie. Mais je les avait solidifié pour être sûr. On arrive au deuxième étage. Il va me faire le coup de la gouttière. Pff change Ys, tu es quelqu'un qui est capable de beaucoup mais tu restes dans ton confort. Je prend donc le deuxième couloir. Cela finit par un mur porteur, je ne pourrais pas le rattraper. Mais le connaissant, il va ralentir et y aller tranquillement.  A moi sa virginité.

Éléonore sourit en pensant cela. Elle en avait cure. Elle n avait pas prit d'armes pour ne pas réveiller le trauma du meurtre. Elle n'allait donc pas le violer non plus. Cela aurait été pire. Double traumatisme on. Celui d'Élisabeth et celui de l'inconnue.
Dans la dernière salle, Éléonore passa par la fenêtre. Huit secondes sur une petite corniche et me voila à la fenêtre à côté de l'ouverture pour la gouttière. Elle sauta par la fenêtre, plaquant Ys au sol. Le jour précédent, elle avait enlevé les gravats pour pas qu'il se blesse. L'immobilisation était parfaite mais pas réglementaire. En service cela passerait pour du harcèlement sexuel. Il était vaincu et à sa merci.
En souriant, elle dit :

-Tu as perdu, donc je vais te violer. Tu as encore une chance dans ce cas. Si je voulais te tuer tu en aurais plus.

Elle porta la main à sa ceinture. Le salaud bandait dur, elle le ressentait.
Il détourne la tête et lui répondit : »-Je te dois bien cela après tout ce que tu m'a donné. Si tu veux ma virginité, je te l'offre. »
Mais putain qu'il était con ce gamin.

Avant qu'elle ne s'en rende compte, Éléonore venait de gifler Ys. Elle se releva les larmes aux yeux. Putain, si c'était pour faire du sexe pour faire du sexe, elle avait des jouets pour cela. Pas besoin d'une viande morte.
S'essuyant le visage, elle explosa de colère.

-Je me sacrifie pour toi. Je t'apprend tout ce que je sais en temps que flic, profiler, psy et autre. Et toi, tu continus à te croire redevable et décide comme cela d'accepter le viol ? Mais pauvre con, tu ne t'ai jamais demandé ce qu'il te manquait pour avancer dans la vie et la voie de la guérison ?
Tu es fort, je n'en doute pas. Même tête brûlée. Mais ta thérapie ne t'a pas apprit que tu manquait de quelque chose ? Le vide laissez par Leika, disparut comme cela ? L'aimais tu vraiment, comme tu le disais, ou bien le croyais tu ?
Je vais te dire ce qu'il te manque pour avancer. En tant que Psychiatre, je te déclare faible d'esprit et cherchant l'amour des autres. Chez toi, ce n'est pas physique. Tu ne vas pas baiser n'importe qui a tout va. Chez toi, c'est aider les gens, même s'ils ne le veulent pas. Toi vouloir devenir un Super Héros ? Un RLSH ? Fait moi rire. Tu veux qu'ils te reconnaisses et qu'ils t'admire pour espère vivre.
Tu cherches juste à attirer l'attention sur toi. Cédric a plusieurs fois essayé de parler avec toi. Mais vu que c'est un ami, tu n'as plus trop le temps à lui accorder. Depuis que Jahia a dit être ton amie, l'a tu invité quelque part, ou même prit le temps de lui parler plus de cinq minutes ?  Cela fait de toi un égoïste en plus. Au lieu de prendre sur toi, acceptes que tu as besoin d'aide, que tu n'es pas aussi parfait que tu veux le croire.

Elle s'appuya sur la fenêtre, les bras pendant sur le côté. Elle espérait que cela suffirait.
Merde se mettre dans un tel état pour un patient… Elle était descendue bien bas. Mais elle aussi avait ses problèmes. Et si Ys n'évoluait pas très vite, il deviendrait un autre gros problème pour Tsuki, parce qu'elle l'avait formée. Tel lui avait prédit la voyante.

V'la qu'elle me gifle maintenant. Je n'aurais pas dû accepter cette Milf pour ma première fois. Elle cachait bien son coté Sadique.
Elle se relève. Elle ne veux plus en fin de compte ou compte elle être encore plus violente.
La deuxième gifle que je prend est mentale. Elle vient d'exploser devant moi sans ménagement. Pourquoi me déballe t'elle ces insanités. Moi un faible d'esprit ? J'affronte des hommes en armes et veux me hisser au dessus des plus forts. Oui, je voulais être un Rlsh. Mais je ne peut atteindre mon rêve. Je ne suis pas assez fort.
Tiens, c'est moi qui pense cela ? Cela à l'air, je ne ressent pas ce parasitage. Je suis donc un faible d'esprit qui a besoin des autres. C'est vrai que j'ai délaissé Jahia, Cedric, Sam', Noa, Venda voir Aiky et Kaname. Taïchi et Liam, je ne m'en fais pas. Liam se fait nommer MasterCard et Taïchi est plutôt solitaire comme moi.
Putain, j'ai vrai une vie de merde. Pourquoi j'écoute encore cette chienne déblatérer ? Enfin, traite Éléonore de chienne reviendrait à insulter ma mère. Désolé M'dme Mac Agosse, je retire.
Le silence. Cool, j'aime bien le silence. Que fait elle ?
Ys ouvre les yeux et regarda dans la pièce. Elle était là, en contre jour. Elle semblait attendre, mais pas en mode fermé. Elle voulait une réponse et comptait bien me l'arracher. Que devais je lui répondre.
Je me relève et de ma position assise, j'essaye de lui répondre.

-Que dois je dire ? Je suis un raté. Quelqu'un que sa meilleure amie d'avant a lâchée par peur, quelqu'un dont ses parents préfèrent leur boulot. Je suis un monstre qui ne devrait pas vivre.

Putain la question qu'elle me pose « Pourquoi, explique ? »

Mais merde, elle fait chier qu'est ce que j'en sais. Bon, j'ai besoin de me libérer l'esprit. On est au deuxième. Avec un peu de chance j'aurais la branche du chêne dans la cours.

Ys se leva et s'élança dans le vide. Éléonore ne chercha pas à l’arrêter, le regardant partir.
Et le voila parti dans la foret en criant a pleins poumons, frappant les arbres, sans ralentir sa course. ça c'était sa façon de se vider ou de e remplir la tête. Il essayait donc pour comprendre même si ce n'était pas gagné.

Voilà que je me lâche devant un élève. Merde, ce n'est pas professionnel. Comme à son habitude, il réfléchit trop. J'imagine son raisonnement déjà. Il va me sortir des conneries, avant de prendre question que ce n'est pas moi qui compte, mais bien ce que lui dit son cœur. Maintenant qu'allait il me sortir.
Bon il se relève, c'est qu'il a dut assez réfléchir… ou pas.
Ah ! L’apitoiement. Venant de lui, cela m'étonne un peu. Cela a dût marcher un peu. Il me parle de son sentiment d'abandon. Voilà, on y arrive. Même si ce n'est pas la réponse que j'attendais. On va pouvoir avancer. A moins que … Non, il n'a pas finit.
Quoi, suicide ? Non, vu comment il gueule arrivé en bas. Il doit certainement remettre de l'idée dans son pauvre petit cerveau.

Éléonore essuya les larmes et sortie son portable. Elle envoya un message avec son portable. A qui ? Secret pour l'instant. Le second message fut pour son ami et collègue rester à New York. Elle lui répondit pour son cas à elle et sur quelques dossiers qui lui avait fait parvenir.

Il faudra une petite heure à Ys pour revenir. Il n'est pas possible ce gamin. Il va en avoir des choses à dire après un tel exercice. Il en met du temps pour monter.
Ah non, il est entrain de faire des tractions.
Quelques minutes plus tard, Éléonore était prête à recevoir son disciple. Elle était appuyée au mur, comme quand il est parti, mais les larmes en moins. Il se repointa devant elle. Il avait l'air un peu mieux. Mais qu'est ce que sa balade lui avait apporté comme question. Elle gâchait déjà une partie de son dimanche pour lui. Il avait intérêt d'avoir fait des progrès.

Ys revint après quelques temps à la ruine. Il finit d se remettre les idées en places avec quelques tractions. Qu'allait t il bien lui dire.
Il s’arrêta et remonta. Elle était toujours là à l'attendre. Elle posa son regard sur lui. Elle n'avait pas besoin de parler. Ys lisait aussi une certaine lassitude. Il avait certainement mit plus de temps que prévu.
Je m’assoie sur un bout du mur et regarde la psy.

-Bien. Je suis un attardé qui ne comprend pas les autres. Pas attardés dans le mauvais sens du terme. J'ai juste beaucoup de retard. Je vais devoir revoir toutes mes relations afin de ne plus utiliser les gens sous prétexte que l'on est ami pour moi et prendre soin de ceux qui le sont.

Je m’arrêta pour attendre une réponse. Rien, j'avais l'impression qu'elle voulait que je continue.


-Comme vous m'avez fait comprendre via la conseillère d'orientation, je manque de confiance en moi. DU moins c'est votre ressenti, car moi, j'ai parfois l'impression d'être téméraire, un peu trop.
Je vais dons devoir chercher l'origine de ce manque et travailler dessus pour le résoudre.

Bon après je séchais. Mais cela eut l'air de se plaire. Elle fit oui de la tête et nous repartîmes car elle avait d'autres tests à me faire. Je me plia à cette leçon, et réfléchissait à tous cela.
Que savais je de moi même ? Pas grand-chose. Ma vie. Maintenant que j'y pense, quand on me dit que je suis bizarre, j’ai tendance à crois que c'est l'autre qui est bizarre, pas moi. Il va aussi falloir que je cherche ce qui me plaît vraiment. Devenir Cascadeur, très peu pour moi. Devenir quelqu'un servant les autres….cela ne semble pas une bonne idée.
Enfin, à l'avenir, je devrais me remettre entièrement en compte. J'espère que cela m'aidera à me sentir mieux, ou pas. Je vais devoir grandir et je n'aimait clairement pas cette idée.

Le voila enfin. Je m'ennuyais un peu. Bon, il semble vouloir savoir. Je lui sort les yeux qui pourraient dire file moi ta réflexions. Bon, il a l'air de comprendre. Je l'ai bien formé ce gamin.
Première tirade. C'est pas tout à fait cela, mais bon, c'est un bon début. Quoi, il veut que je lui spoil la suite. Qu'il se débrouille.
Bon la suite de la réponse, je la préfère. Il n'y croit pas encore complètement, mais il avance un peu. J'espère qu'il ne fera pas de rétro pédalage.
Il s’arrête à nouveau. Il semble avoir fait le tour de sa réflexion. Ce n'est pas parfait, mais plus que ce que j'attendais. Les Cours de miss Selkis portaient aussi leurs fruits.
Bon, premier point fait. Il me restait encore quelques petits tests à lui faire passer. Le premier fut un test de cardio. Dans un autre, je testais sa souplesse… il y avait une dizaine de petits tests tous bêtes, mais contenant chacun un point important qui pour certains, il maîtrisait.
Savoir ce qu'on est capable est une chose, se connaître en est une autre. Par exemple, pour moi, je sais que je perds en cardio ses derniers temps. C'est presque imperceptible, mais je ressent le changement. Cela indique que je vieillis, et surtout que je mange un peu trop.  Bon lui, sait qu'il peut améliorer encore le sien, et il calcule de façon quasi instinctive le nombre de calories qu'il engloutit.
La séance avance et il se sent plus à l'aise, moins dans la réflexion.je pense que je peux clôturer la séance pour aujourd'hui. S'il continu à réfléchir ainsi, on avancera peut-être.
De retour à l'Académie, il nous reste encore un peu de temps avant l'ouverture du réfectoire.

-Une douche et tu me fais une sieste d'un demi heure minimum. Après tu pourras aller au réfectoire. Et n'oublie pas quand tu seras au lit de repenser à ce que tu penses avoir compris de la séance d’aujourd’hui.

Cela lui semblait drôle que je l'envoi au lit en fin de mâtiné. Mais bon, ce brave petit s’exécutera.
Pff une matinée éprouvante.