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Tori le Corbeau [Terminé]

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Tori le Corbeau [Terminé] Empty Tori le Corbeau [Terminé]

Message par Tori Clark Dim 27 Mai 2018, 03:15


     

         

Tori CLARK



         

POUVOIRS


     

         

  • Personnage : Naminé - Kingdom Hearts

  •                  
  • Âge : 18 ans

  •                  
  • Sexe :

  •                  
  • Origines : Canadienne-Américaine

  •                  
  • Taille : 1m62

  •                  
  • Cheveux : Blonds platine

  •                  
  • Yeux : Mélange de bleu, de vert et de gris

  •                  
  • Logement : Appartement, Vieille-Ville

  •                  
  • Travail : Étudiante en design de costumes à l'A.A

  • et bibliothécaire le reste du temps

  •                  

                 

     

This is me...


Mental


Sympathique, amicale, aimante, altruiste, attentionnée, ouverte, impulsive, maladroite, solidaire, têtue, sans rancune, un peu orgueilleuse et parfois intrépide, voici Tori en quelques adjectifs. Au quotidien, il s'agit d'une fille douce, accueillante, positive et attentionnée qui se préoccupe beaucoup du sort des individus de son environnement et ce, qu'il s'agisse de membres de sa famille, d’amis, de connaissances ou même d'inconnus qu'elle voit pour la première fois.

Cependant, il suffit qu'une personne se retrouve en danger d'une quelconque manière pour que Tori révèle l'autre face de sa personnalité. Une face où la force de caractère, la ténacité, l'impulsivité et même la combativité sont présentes. Lorsque ces traits de personnalité font leur apparition, il n'y a alors rien à faire pour tenter de la dissuader d'agir, sa volonté devient à toute épreuve. Elle saura pardonner n'importe quelle acte commis envers elle, mais aura beaucoup de difficulté à accorder son pardon envers un acte commis envers l'un de ses proches.

Elle ne juge que très rarement l’apparence des gens, se basant plutôt sur leur caractère pour se faire une opinion d’eux. Ainsi, elle est comparable à la Belle, la princesse de Disney, sur certains points (j’avais vraiment envie de glisser la référence). Pour elle, c’est la beauté intérieure qui compte.


Physique


Une chevelure d’un blond éclatant, un teint pâle, des traits fins, une petite taille, des formes peu développées, Tori est ce qu’on pourrait aisément qualifier de lutin, si on se trouvait dans un conte de fée. Bien que sa taille la rende moins imposante et donc plus vulnérable physiquement, l’agilité et la rapidité dont elle fait preuve l’aident beaucoup à compenser, ce qui peut prendre par surprise plus d’une personne mal intentionnée.

Ce qui attire le plus l’attention chez elle, c’est son regard. Ses yeux qui, de loin, semblent bleus sont en fait hétérochromes, ce qui veut dire qu’ils comportent plusieurs couleurs différentes. Ses iris sont marbrées d’azur, d’émeraude et même de gris par endroits, ce qui rend son regard hypnotisant pour ceux qui s’attardent à le contempler.

En ce qui concerne son style vestimentaire, elle porte des vêtements sombres la plupart du temps, mais elle peut tout aussi bien porter des habits plus colorés, il ne s’agit pas d’un phénomène improbable. Elle est moins à l’aise de porter des robes, mais lorsqu’elle le fait, tout comme pour les jupes, ce n’est jamais sans mettre de cuissard en-dessous, car qui sait quand un vicieux coup de vent peut surgir et soulever les tissus ? Sinon, petit fait à part, elle porte à peu près tout le temps à son cou une amulette arborant une obsidienne. Elle y tient énormément.

Lorsqu’elle marche, Tori a tendance à ne pas lever les pieds assez haut, ce qui vient parfois à la faire trébucher dès qu’un obstacle se met dans la trajectoire de ses pieds, du genre tapis, racines d’arbre, roches, marches d’escalier, sols irréguliers, etc. En bref, son équilibre n’est pas très perfectionné.

This is my story...


Je crois qu’il serait bien que je commence mon histoire par le début. Pas par ma naissance ou mon enfance, mais avant ce genre de trucs. Je veux dire, par un résumé de l’histoire de mes parents, parce que ça fait partie de mes origines.


Tout d’abord, ma mère, Katheryne Brault. Enfant unique, elle a été élevée en français dans la province canadienne du Nouveau-Brunswick par un père blanc et une mère amérindienne de la nation des Abénakis. Le fait qu’elle soit métisse lui a parfois imposé des barrières dans la vie, mais elle ne s’est jamais laissée décourager par la discrimination et les préjugés. Vers le début de la vingtaine, elle a migré vers la province du Québec et plus précisément vers la ville de Montréal pour poursuivre ses études en bijouterie.

Ensuite, mon père, John Clark. 2ème d’une famille de 4 enfants, lui a été élevé en banlieue de la ville de Boston, dans l’état américain du Massachusetts. Venant d’une famille où le français côtoyait de façon inégale l’anglais omniprésent, il a commencé à s’intéresser à l’histoire de la famille. Il a finit par découvrir que ses ancêtres faisaient partis des colons venus s’établir en Acadie (Nouveau-Brunswick) pendant la colonisation de la Nouvelle-France, puis qui ont été déportés au Massachusset lors du grand dérangement. Contrairement à certaines familles Acadiennes qui ont plus tard choisi de retourner d’où ils venaient, la branche de mon père a décidée de rester à Boston. À travers ses découvertes, il a trouvé bien plus que les origines du français dans sa famille. Il s’est aussi découvert une passion pour l’histoire et a décidé d’en faire sa profession. Il aurait pu s’intéresser à l’histoire américaine, mais a été bien plus attiré par celle de la Nouvelle-France et des francophones. C’est donc ainsi qu’il s’est retrouvé à aller faire ses études universitaires au cœur-même de la région dans laquelle s’était déroulée la période historique à laquelle il s’intéressait : Montréal.

Mes parents se sont donc rencontrés dans la métropole au climat froid en hiver, chaud en été et aux communautés variées qu’est Montréal. La première fois qu’ils se sont rencontrés, c’était dans un restaurant de mets orientaux nommé “ Sora no Tori “ (et là, vous commencez à comprendre). Ils ont commencé par parler ensemble, puis de fil en aiguille, la situation a progressée et un amour a vu le jour. Lorsque leur relation est allée plus loin, ils ont eu espoir de pouvoir un jour faire découvrir à leurs enfants le restaurant dans lequel tout avait commencé, mais c’est un souhait qui n’a jamais pu se concrétiser, puisque le commerce a passé au feu quelques mois avant ma naissance et les propriétaires n’ont jamais tenté de le faire reconstruire. Cependant, pour garder un genre de souvenir vivant de leur rencontre, ils ont décidé de m’appeler Tori, bien que ça aurait aussi pu être Sora.


Et là, c’est le moment où j’arrive à moi et où je dis que j’ai eu une enfance heureuse et tout ce qui vient avec, du style, une sœur plus jeune de seulement 20 mois parce que mes parents voulaient qu’on soit élevées avec le plus d’égalité possible, donc pas trop d’écart d’âge pour faciliter le truc, des amis, des voyages, tout ça. Oui, malgré des situations désagréables, mais à peu près banales, c’était une belle enfance. Je me suis même retrouvée à apprendre à utiliser une arme à feu. Quand on allait rendre visite à la famille de mon père et que mes cousins étaient là, on allait jouer près d’un vieil entrepôt à l’autre bout de l’ancienne terre agricole où était la maison de mes grands-parents. Un jour, je devais avoir 10 ans, mes cousins sont arrivés avec un nouveau jeu très classique et très cliché : tirer avec un Colt évidemment chargé sur des cannes et des bouteilles. Ça ne me plaisait pas vraiment, mais ils se sont mis à me demander d’essayer de tirer, j’ai refusé alors ils m’ont traité de Canadienne coincée et de fille fragile. C’est le genre d’insultes supposées atteindre la fierté ou l’ego qui sont tellement débiles qu’on ne devrait même pas les écouter, mais elles fonctionnent. Alors j’ai pris l’arme entre mes mains, j’ai écouté les maigres indications qu'on me donnait et je me suis remémorée la position et la distance que les autres avaient pris lors des tirs où ils avaient réussis à atteindre une canne. Premier tir, un touché. J’ai eu la bêtise de croire que ça les calmerait, mais non. Lors des visites suivantes où ils étaient présents, ils voulaient toujours que j’aille tirer au moins une fois. Vive la politique sur la possession d’armes à feu au États-Unis… Cependant, c’était peut-être pas une mauvaise chose d’apprendre si jeune à manipuler une arme à feu et par extension, à ne pas trop les craindre, car à l’inverse, c’est un peu gênant à avouer, j’aime pas du tout les armes blanches. En fait, j’en ai peur, mais vraiment, c’en est presque débile et c’est ironique, parce que j’ai fait de l’escrime pendant 3 ans, mais malgré ça, dès que quelqu’un à le malheur de pointer un simple couteau à beurre dans ma direction, ça me fait figer sur place. Je sais pas pourquoi, c’est peut-être la peur que la lame puisse trancher facilement ou… Je sais pas.


Quoiqu’il en soit, pour l’enfance, ça s’est bien passé. C’est par la suite que tout a déboulé.

J’avais 12 ans quand j’ai dû faire face à la mort, puis en quelques sortes, à la vie.
C’était l’hiver, début du mois de février, le 4, pour être plus précise. C’est étrange comme coïncidence, parce qu’au Japon, en Chine, en Corée, bref dans la région de l’Asie de l’Est, les gens n’aiment pas trop le chiffre 4, car il se prononce de la même façon que le mot “ mort “. C’est la même chose, peu importe la langue. Quoiqu’il en soit, en cette journée du 4 février, j’étais avec mon amie d’enfance Laetitia. On jouait dans la neige sur un terrain vague près de chez elle, puis on avait décidé d’aller marcher dans le boisé à côté, jusqu’à ce qu’on arrive à la rivière qui était gelée. Elle a proposé qu’on aille marcher sur la glace et malgré ma réticence, on a fini par le faire. Laetitia m’avait défié de faire une centaine de pas sur le cours d’eau gelé et elle savait que j’avais de la difficulté à refuser les défis, alors on a avancé. Un pas après l’autre, elle devant, moi une dizaine de mètres derrière, on a marché jusqu’à ce qu’on ait fait le quart de la largeur totale de la rivière. Mon amie s’est alors arrêtée en disant que ça devait au moins faire 200 pas, puis comme elle s’apprêtait à revenir vers moi, une gros craquement s’est fait entendre et la glace a cédé. Dès qu’elle a hurlé en tombant à l’eau, j’ai couru vers le trou où Laetitia commençait déjà à lutter pour ne pas être emportée par le courant glacial. J’ai essayé de la tirer de là, mais en vain, parce que je suis à mon tour tombée. Le choc était brutal. L’eau était tellement froide que ça brûlait la peau, en fait. Ça coupait le souffle et c’était difficile de continuer de bouger. Heureusement, j’ai eu l’idée de d’essayer de pousser Laetitia à l’extérieur. Peut-être qu’elle aurait plus de chances de me sortir. L’idée a effectivement fonctionnée, on s’est retrouvées à l’extérieur de l’eau et on a réussi à ramper loin du trou, mais on était fatiguées à cause des efforts fournis et en plus, le froid commençait à entraver nos mouvements, on était complètement gelées. Alors, on s’est collées l’une contre l’autre et après le noir.

À mon réveil, j’étais dans un lit d’hôpital. J’étais perdue et je croyais que je ne pouvais pas l’être davantage, mais ça, c’était avant que les parents n’entrent dans la chambre. Les miens et ceux de mon amie. Il m’a suffit d’apercevoir leur mine sombre pour comprendre, mais les mots m’ont achevé. ” Laetitia n’a pas survécu. “ En quelques instants, j’ai eu la sensation d’être passée à travers un miroir qui m’aurait mené à un autre univers et dont les éclats coupants m’auraient, au passage, transpercé de part en part, avant que je n’entame une chute dans le néant. Une chute qui n’ayant pas de fin. J’étais soudainement dans un autre monde, il y avait un mur qui me séparait des autres. Je ne les entendais plus, je ne voyais plus leurs regards inquiets, plein de chagrin et de compassion. Tout ça, c’était de l’autre côté. Tout ce que je ressentais, c’était le vertige et les étourdissements dus au fait de tomber continuellement.

Pourquoi est-ce que moi j’étais encore là et pas elle ?...

...

Pourquoi je n’ai pas refusé le défi ?...

...

Pourquoi on a fait ça ?...

...


Autour de moi, plus rien n’avait d’importance. J’étais presque continuellement enfermée dans mon esprit et je ne pleurais pas, je ne criais pas, je ne parlais pas.

La journée où l'accident s’est produit, nous étions restée étendues dans la neige pendant un moment et, alors qu’on entendait au loin des corbeaux croasser, Laetitia m’avait dit qu’elle aimait bien les corbeaux. Elle m’avait expliqué qu’entre autres, les grands corbeaux se déplaçaient souvent en groupes, donc c’était une espèce sociable et que les couples qui se formaient restaient les mêmes tout au long de la vie des individus, donc qu’il s’agissait d’une espèce fidèle. Elle avait aussi ajouté que le corbeau jouait un rôle dans plusieurs folklores et cultures anciennes. Elle avait mentionné l'Asie du Nord-Ouest, la Scandinavie, la Sibérie, l'Amérique du Nord, l'Irlande... Bref, le corbeau était présent dans les mythologies de l'hémisphère nord. Et c’était vrai, je me rappelais de contes abénakis que ma grand-mère maternelle me racontait où le corbeau tenait un rôle important. Il y avait notamment celle du corbeau vivant dans un monde complètement sombre et qui, après avoir volé la lumière enfermée dans un coffre, avait éclairé le monde entier. Cependant, là où Laetitia voulait en venir, c’était que dans la plupart des folklores des régions nommées plus tôt, le corbeau était considéré comme une divinité ou un symbole spirituel. Notamment, chez les Celtes, il s’agissait d’un oiseau sacré, un messager divin et de l’Autre Monde. Ce détail en particulier avait attiré mon attention. Un messager de l’Autre Monde?...

Perdue dans mon esprit, la seule chose extérieure à laquelle j’ai réussi à prêter attention, c’était aux corbeaux. Pas les oiseaux noirs en général comme les corneilles. Non, c’était vraiment les corbeaux. Je reconnaissais leurs cris et la forme de leur corps. Pendant les premiers mois suivant l’incident, il m’a semblé que j’en croisais souvent. J’ai fini par me demander “ Et si c’était vrai ? Et s’il y avait un message ? Ça m’a tellement marqué que j’ai décidé d’en devenir un d’une certaine manière en adoptant une apparence sombre. J’ai fait couper au carré mes longs cheveux et les ai fait teindre en noir. De toute façon, il n’y avait rien d’autre qui m’importait. J’agissais de façon automatique au quotidien : se lever, aller à l’école, déambuler dans les corridors, ne pas écouter les cours, rester dans mon coin tout le temps, rentrer à la maison, m’étendre sur mon lit, m’endormir ou passer la nuit éveillée à cause des cauchemars qui m'assaillaient. Je suis presque sûre qu’aux yeux de tous, j’étais devenue un fantôme errant sans but, je n’étais plus que l’ombre de moi-même.

Parlant d’ombre, pendant près d’une année, j’ai vécu ou plutôt j’ai survécu renfermée sur moi-même, sans exprimer extérieurement mes émotions. Je dis “ pendant près d’une année “, parce qu’un soir de janvier où j’étais seule à la maison, je n’ai plus été capable de garder ça à l’intérieur. Je sentais la présence d’une immense boule en moi et ça faisait me mal, ça serrait. J’étais allongée sur mon lit, le regard rivé vers le plafond, puis je me suis mise à pleurer. C’était comme une explosion. Cette crise a durée près de dix minutes. Oui, ce fut plutôt court, parce qu'après une dizaine de minutes, j’ai été surprise par un mouvement brusque au plafond. Pourtant, aucun objet se trouvant dans la trajectoire de la lumière émise par la lampe n’avait bougé, alors qu’est-ce que c’était ? Oubliant complètement les sentiments qui m’avaient précédemment envahi, j’étais maintenant en train de fixer intensément des ombres projetées au plafond pour comprendre le phénomène auquel j’avais assisté… Mais rien. Puis, je me suis dit “ Et si c’était moi ?... “ Après tout, ce n’était pas une question étrange, considérant les phénomènes dont on entendait souvent parler depuis quelques temps. C’était difficile à croire, mais une révélation publique avait été faite quant à l’existence de pouvoirs, comme dans les histoires de super-héros. Moi qui avais passé mon enfance à lire des comics de Marvel, j’avais de la difficulté à en croire mes yeux. Mais bon, retour au sujet important : Est-ce que moi aussi je faisais partie de ces gens aux capacités hors-normes ? J’avais peut-être simplement trop d’imagination, mais je me suis dit que je n’avais rien à perdre d’essayer de faire un truc. Alors, j’ai continué de fixer le plafond et j’essayais de me représenter l’ombre de l’un des objets se déplaçant vers le milieu de l’éclairage. Le temps passa… … Et puis, il y eu un mouvement ! Ça fonctionnait !!!! Oh mon dieu, ça fonctionnait !!! J’avais un pouvoir !!! Ça m’est apparu comme étant quelque chose de positif. Sur le coup, je n’ai pas envisagé un seul instant que cette découverte puisse avoir des répercussions négatives sur mon avenir. En fait, je ne pensais juste pas à l’avenir.

Mon mutisme a soudainement disparu. Du jour au lendemain, j’ai recommencé à vivre. Je ressentais encore le deuil, mais j’avais retrouvé une raison de vivre. Lorsque j’ai annoncé la situation à ma famille, j’ai eu droit à une réaction différente de la part de chaque membre : mon père avait pâli; ma mère avait des étoiles dans les yeux, comme si elle était fière de moi ou contente de retrouver la fille pleine de vivacité qu’elle avait élevée et enfin, ma sœur semblait n’en avoir rien à faire. Les bras croisés, elle avait haussé les épaules, l’air de dire “ D’accord, mais je suis sensée faire quoi de cette information ?... “ Ma mère m’avait dit “ Peu importe ce que tu seras, on continuera de t’aimer. N’est-ce pas, John ? “ Et bien que mon père ait par la suite acquiescé, j’avais senti qu’il n’était pas confortable avec la situation. C’est seulement à partir de cet instant que j’ai commencé à songer aux conséquences négatives. Au fond, le sujet des pouvoirs était un peu comme celui de l’orientation sexuelle. Certaines personnes étaient ouvertes, d’autres étaient plus conservatrices et/ou totalement fermées d’esprit.

Cependant, je n’ai pas voulu laisser l’incertitude ou les potentiels préjugés m'entraver. Dès que j’en avais l’occasion, je faisais des expériences dans ma chambres. Je voulais connaître le potentiel de mon pouvoir, voir ce que je pouvais faire avec, découvrir ses limites et éventuellement pouvoir les repousser. En-dehors de ça, j’ai tout de même essayé de rester discrète sur ce que je considérais être une bénédiction, parce qu’il fallait avouer qu’autant faire bouger les ombres c’était cool, autant c’était plutôt inutile et ça pouvait tout de même générer de la peur, parce que ça sortait de l’ordinaire. Ce ne fut pas toujours facile, étant donné que je sentais le contrôle m'échapper lorsque j’éprouvais de fortes émotions telles que la colère, la peur (c’est arrivé juste une fois pour ça, mais…) ou encore, juste lorsque je devenais vraiment excitée. Quoiqu’il en soit, les mes petites expériences presque quotidiennes m’ont permi de découvrir que j’arrivais à faire bouger les ombres et les faire changer de forme, mais que je n’avais pas la possibilité de les créer. Ah, et évidemment, qu’il me fallait impérativement une source de lumière, parce que dans le noir ça ne fonctionnait pas (surprenant, je sais). En fait, cette dernière information est plus utile pour ce qui s’en vient. Plus tard, peut-être une année ou deux après la découverte de mon pouvoir, je me suis rendue compte que je pouvais entrer dans les ombres, comme s’il ne s’agissait que de trous dans le mur ou dans le plancher. Cependant, je n’arrivais pas à y rester plus de 2 minutes et il fallait que l’ombre soit assez grande pour que ma silhouette n’en dépasse pas… Si, par exemple, la taille de l’ombre diminuait trop, je me retrouvais expulsée plus ou moins brusquement… Mais à l’inverse, s’il n’y avait aucune source de lumière dans la pièce, par exemple en plein milieu de la nuit, ça ne fonctionnait tout simplement pas. Avec toutes ces informations, j’avais tôt fait de me mettre à tenir un journal de bord pour y noter les découvertes que je faisais.



Et me voilà maintenant, 5 ans plus tard, entamant la majorité depuis déjà quelques mois. Entre temps, j’ai cessé de me teindre les cheveux et les ai laissé repousser, cependant, il m’arrive encore souvent de porter du noir, tout simplement parce que ça me plait. L’une des seules questions qu’il reste à éclaircir ici, c’est la façon dont je me suis retrouvée de l’autre côté de l’océan Atlantique, dans une ville telle qu’Abondance. Eh bien, lorsque j’ai eu 18 ans, Rosemarie, la mère de Laetitia, avec qui nous avons gardé contact m’a fait un cadeau. Depuis la naissance de sa fille, elle avait investi 5$ par semaine dans un compte bancaire destiné à pouvoir financer en partie le voyage de ses rêves lorsqu’elle atteindrait la majorité. Malgré la mort de sa fille, elle a gardé le compte et a choisi de le transférer à mon nom. Elle avait expliqué que, de toute façon, vu l’amitié que Laetitia et moi entretenions, il aurait été plus que certain qu’elle ait voulu que je l’accompagne dans le voyage qu’il lui aurait été possible de faire. Dans le compte, il y avait près de 4600$. Il ne me restait plus qu’à décider où aller… J’aurais pu décider d’aller dans le sud, comme tous ces gens qui veulent prendre du soleil à la plage; aller au Japon, comme tous ces fans de culture populaire japonaise; aller en France et plus particulièrement à Paris, cette ville si touristique pour ses monuments et ses musées; faire un tour du Canada en visitant toutes les provinces, “ d'un océan à l’autre “, telle la devise du pays… Il y avait tellement de possibilités que je ne savais pas me décider. Finalement, ma sœur m’a apporté la solution en m’amenant dans sa chambre où il y avait une grosse carte du monde affichée sur l’un des murs. Elle m’a présenté une fléchette d’un jeu de dards et a dit que je n’avais qu’à la lancer au hasard sur la carte pour déterminer l’endroit où j’irais. Ce n’était pas une mauvaise idée. J’ai donc lancé l’objet pointu qui s’est planté… En plein dans la Suisse. Pourquoi pas ?

Je me suis mise à me renseigner sur le pays et c’est là que j’ai découvert Abondance. J’avais déjà entendu parler de cette ville, mais là, j’avais vraiment l’occasion de la connaître plus en profondeur. À force de chercher des informations, j’ai découvert l’existence d’une académie pour le moins intéressante destinée à la formation de super-héros officiels. Cependant, ce n’est pas précisément ça qui m’a interpellé. En fait, depuis que je suis toute petite, j’entretiens une passion pour le dessin et le design. Hors, au moment où je réfléchissais sur le voyage que je pourrais faire, je n’étais pas encore entrée au cégep, parce que j’avais décidé de prendre une année de congé avant de poursuivre les études. Du coups, je ne savais pas trop vers quoi m’enligner pour la suite, mais en découvrant la filière de design de costumes, j’ai éprouvé de l'intérêt. À partir de ce moment, la planification du voyage a pris une autre tournure. Au lieu de simplement voyager, je pourrais carrément aller m’installer à Abondance et poursuivre mes études ? On était seulement au mois de janvier quand j’ai eu l’idée, alors ça me laissait un peu de temps pour peaufiner le projet. Seulement, avec le changement de plan, ma sœur m’a fait une demande inattendue : elle voulait venir avec moi. J’étais surprise étant donné qu’à Montréal, elle avait une vie beaucoup plus développée, notamment de par ses amis, alors que moi je n’en avais plus vraiment. Semble-t-il que ses amis passaient après sa grande sœur, puisqu’elle désirait rester avec moi. J’ai donc accepté, à condition qu’elle finisse d’abord son secondaire. Alors, seulement après la réception de son diplôme d’études secondaires, soit en juillet, elle pourrait venir me rejoindre.

J’ai profité des mois suivants pour continuer la planification, envoyer une lettre de demande pour l’académie ainsi que tous les renseignements requis avec et il y en avait une méchante grosse pelletée, passer une entrevue, chercher un logement, etc.

J’ai finalement déménagé au mois d’avril et me voilà donc dans cette ville. En fin de compte, je suis plutôt heureuse que ma sœur ait voulu me suivre, car je dois avouer que je me sens un peu seule dans cet appartement situé au cœur de la Vieille-Ville. Vivement qu’elle vienne me rejoindre.

Under the mask...



Prénom ou surnom : Tori, got it memorized ? (et parce que j’aime donner mon prénom, Constance)
Anniversaire : 14 décembre 1999
Loisirs : RP, prétendre que j'ai une vie étudiante, faire des montages d'images en tout genre, perdre mon temps sur YouTube,
Tu aimes : Mes amis ️, les triangles △ et le chiffre 3, les oiseaux, le théâtre, RP, l'astronomie, l'univers Marvel, Disney, les Converses, le fantastique, le fantasy, la science-fiction, le post-apocalyptique, les piercings (peut-être un petit peu masochiste ?) et plein de choses auxquelles je pense pas au moment d’écrire cette fiche
Tu détestes : Les orages, le maudit tonnerre, le beige, les immenses fautes de grammaire ou d'orthographe (vous êtes prévenus, je suis grammar nazi !),
Ton rêve :Avoir une bonne nuit de sommeil complète ?
Comment es tu arrivé ici  ?Oh mon dieu, c'est une histoire tellement longue que j'en aurais pas assez d'une fiche pour raconter...
Des idées pour améliorer le forum ?Je vais laisser le temps au nouveau contexte d'exister un peu avant de chercher des améliorations xD
Le mot de la fin : Je le dirai jamais assez : PLAY IT LOUD !!!
Tori Clark
Tori Clark

Fiche perso'
Idéologie Dominante: Heroes
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Message par Yahiko Mar 29 Mai 2018, 10:43

Hayya heya !

Bon beh, une bonne encyclopédie de la vie de ton personnage :P

En soit, tout est nickel mais, si je devais redire un petit truc je dirais que dans la partie "Mental" on ne ressent pas forcément le côté réservé que tu nous expliques dans ton histoire (mais c'est du chipotage XD).












Felicitation !
T'es validé !
Tu vas pouvoir enfin commencer tes activités de membre sur le forum et tu auras très prochainement ta couleur correspondant à ton groupe.

Tu as obtenu 200 exp grâce à tes évolutions sur le forum Tsuki.

Vérifions maintenant que ta possible fiche de pouvoir ou de Gear soit elle aussi prête à la validation !

Pour la suite je te propose quelques liens utiles :

- Liste de demande de Rp
- Et enfin, si tu le souhaites, créer ton journal intime

Si tu as des questions, n'hésite pas à m'envoyer un MP.
Yahiko
Yahiko
Administrateur

Fiche perso'
Idéologie Dominante: Incompris
Niveau: 1
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