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Le chasseur rencontre le gibier là où ils n'ont pas pris rendez-vous. [ X Matsuba ]

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Message par Aseilya Sukinobu Mar 31 Juil 2018, 00:43

Macabre Romance
feat. Matsuba Yozaru & Aseilya Sukinobu
La guerre, c'est comme la chasse, sauf qu'à la guerre les lapins tirent. Charles de Gaulle

Lycra.
J'enfile les gants dont la matière caresse les courbes métalliques de mes prothèses, la matière d'un formidable gris perle laqué luit légèrement sous les pâles rayons de la lune. Je glisse une petite dague dans ma botte gauche et une seconde entre mes seins, le fourreau placé stratégiquement entre ceux-ci, donnant l'illusion d'une décoration tout au plus banale. Je remonte ma longue chevelure blond platine en deux roses avant d'agrémenter ma coiffure d'une rose aussi rouge que le sang. Je revêt ce soir une robe déjà tâchée d'hémoglobine sur ses rebords. Un manteau est posé sur mes épaules lui aussi déchiré et tâché du liquide vital. Les finitions argentées sur le bord de la capuche sont très appréciables au regard. Je prends alors mon épée que je glisse sous le repli de ma robe, la garde étant juste entre les parties métalliques qui retiennent la rose sur ma hanche droite. En effet, je suis gauchère, il est ainsi plus facile de sortir la lame ainsi.

Prête.
Je sors au dehors, les portes étant fermées, le tapis rouge déroulé au sortir de la bâtisse jusqu'à la voiture, un ange, ou un petit agneau. Sans savoir que sous cette apparente pureté, un loup bien plus sombre est la réalité. Le visage fermé je m'assois dans la voiture. Première direction. Quartier divertissement. On va, le déloger de là. Je m'assois au comptoir de ce bar un instant, un sourire innocent qui dépasse de ma capuche. Je regarde alors vers cet homme, ma proie, ma cible. Si proche, je pourrais tenter, mais ce n'est pas le moment, trop de monde, et je risquerais de louper mon coup. Il me sert la coupe de saké que j'ai demandé, je pousse alors du bout des doigts un papier plié. Mot mystérieux, deuxième destination. Dans un même temps je descend le liquide qui brûle agréablement ma gorge. Je me lève en reposant la coupe, me détournant sans un mot de plus ayant déjà réglé la note avec l'argent coincé dans le papier plié. Je m'en vais, sachant que la tentation était là. Le jeu ne faisait que commencer. La traque a débuté, le sait-il seulement ? J'en doute. Il a simplement reçu un mystérieux rendez-vous de la part d'une inconnue.

Rouge.
Le tapis carmin est de nouveau déroulé au sortir de l'établissement. Un para-pluie est tendu au dessus de ma tête alors que je m'avance le visage mordu par ma capuche ne permettant pas de me reconnaître. Je monte de nouveau dans le véhicule qui s'éloigne alors vers la banlieue avant d'être remplacé par un second. Le chauffeur attendant celui qui est l'objet de mon contrat. Dans les rues sombres de la ville. Là où seul le bruit des rats galopant sur les goutières et le feulement des chats se battant dans les poubelles subsiste. Je sors de la voiture qui s'éloigne, ils savent où ils doivent aller. Je m'adosse alors au mur, totalement dans l'ombre. La lumière blafarde d'un lampadaire grésille, faiblit puis revient, sans cesse, laissant un son supplémentaire à l'environnement bien trop calme. Je sors alors la dague dans ma botte, jouant avec. Ils sont longs. Je leur ait dit dans le pire des cas de l'embarquer par la force.

Arrivé.
Le voilà, enfin. Le véhicule s'arrête devant la ruelle. Le chauffeur sort et ouvre la portière, forçant ma proie au dehors et surtout vers cette ruelle. Il referme ensuite la porte et démarre, s'en allant comme il est venu. Nous voilà, seuls. Maîtres du destin. Je fais alors un pas en avant, un fin rictus satisfait étirant mes lèvres. Je pointe la dague vers l'homme, je ne sais pas encore si ce contrat est assez juste à mes yeux. Seulement, j'ai envie de m'amuser avec cette individu. Je pivote la lame de façon à ce qu'elle luise sous la faible lumière, lui permettant ainsi de bien comprendre que je ne rigole pas. Je range alors celle-ci en sortant ensuite mon arme qui était logée près de ma hanche, plus longue alors que mon ordre claque, sec et sonore ma voix se répercutant sur l'environnement.

« Tu veux vivre ? Alors.... Cours. »
Aseilya Sukinobu
Aseilya Sukinobu

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Message par Matsuba Mar 31 Juil 2018, 02:04

Cela faisait plus de deux heures et demi que Matsuba avait ouvert son restaurant, et pas moins de cinq clients, oui, ce nombre exact, étaient passés prendre commande… De l’alcool. Et à manger ? Non ? On ne mangeait pas asiatique ici ? Bien sûr, il ne se gênait pas pour grommeler à chaque fois, préférant faire plaisir aux papilles gustatives de ses clients que de les endormir avec toutes ces bières, inhibant leurs peines et malheurs. Le trentenaire songeait sérieusement à convertir son établissement en bar. Au moins, il aura bien plus de clientèle, surtout aussi proche d’une route.
Pendant une demi-heure, il s’adonna à la propreté, au rangement, et quelques séances d’écoute de la radio, pour rester au top des actualités d’Abondance. Pour un peu que des histoires de disparitions se fassent de nouveau entendre, il serait dehors en un rien de temps. Par ailleurs, cela faisait déjà trois jours qu’un doté présumé dangereux a été relâché, par la grâce de notre cher protagoniste, pour qu’il soit arrêté - exécuté dans le terme réel - par une autre personne. Qui ça ? Personne le savait, car cet individu avait frappé comme le flash d’un éclair en pleine nuit orageuse. Bon, le japonais savait qu’il fallait fermer, la pendule sonnait les 22 heures, instant où “L’Espoir du Lendemain” devait finir son service. Mais à l’instant où il décida de mettre ses clefs, une belle berline noire aux vitres teintées arriva pile devant le petit chemin, reliant sa place à celle de la route.

De là, il en sortit en premier un tapis rouge, chose qui annonçait une certaine formalité très prononcée, avant qu'une jambe, et une deuxième, se pose sur le sol recouvert du tissu de haute qualité. De là une femme, vêtue de vêtements que Matsuba ne pourrait même pas s’offrir même au bout de 15 ans d’économies, aux couleurs d’argent et de blanc, avec des bas noirs visibles. Bon, côté pudique, cela restait à voir. Or, il utilisa son Gear pour voir plus proche, non pas la personne, mais l’intérieur du véhicule. Il aurait cru voir un emblème significatif d’Olympus. Dans un réflexe presque instinctif, il ne ferma pas, mais ouvra la porte, la laissant entrer par ce moyen l’inconnue. Cette dernière ne se pria pas de commander un alcool, et du saké qui plus est. Une femme de goût ! Cette fois-ci, aucun râlement de sa part, juste un mouvement de tête affirmatif, avant de vite partir derrière le comptoir. Certes, elle était en dehors des heures d’ouverture, mais faisant peut-être parti de proche ou de loin avec le même “patron”, la maison faisait gratuit.
Elle but le verre d’une traite, comme le veut la tradition. Elle commençait à rentrer dans la grâce de l’homme, avec toutes ses bonnes actions. Mais en finissant, elle tendit un bout de papier plié, de façon lente et discrète, comme si le restaurant était rempli de personnes curieuses au regard baladeur. Puis, sans dire un mot supplémentaire, elle se retira, passa la porte, joncha le petit chemin toujours avec le grand tapis rouge, avant de partir au loin dans le véhicule qui l’avait amené. Puis, une seconde voiture arriva cinq secondes après, porte arrière gauche ouverte. Par curiosité, Matsuba lit le message plié. Sans attendre, il ouvrit la porte, referma derrière lui à double clef, avant de marcher jusqu’à son transport, qu’il le mènera à une destination anonyme.

Une vingtaine de minutes, où seul le silence régnait lors du déplacement. Seuls les bruits de changement de vitesse, d'accélération, de freinage, et de la pluie fine rythmaient le voyage. C’est lorsqu’il vit la seconde fois la même femme, attendant devant le début d’une ruelle, et le ralentissement très progressif de la berline, que Ōkami comprit peut-être le but de toute cette mise en scène. Une simple rencontre, ou un test imposé par la firme, dans l’optique de devenir plus important, et d’accéder à plus de possibilités. Dès l’arrêt complet, il sortit, claqua la porte, et se dirigea sans attendre vers elle. Il crut apercevoir un léger sourire se dessiner sur ses lèvres. Bien étrange réaction que… C'était pas loin ! Dans un instant d’esquive inextremisse, ou un bon maniement de son utilisatrice, la dague qu’elle cachait dans sa botte gauche se manifesta près du visage du protagonsite. C’était bien un endroit qu’il n'aurait pas regardé, surtout avec cette tenue ! Non mais, on est dans le deuxième millénaire, pas l’époque des beaux châteaux !
Tendu et très réactif, il gardait le contact visuel avec l’arme de son interlocutrice, sa main gauche prêt à lancer une aiguille, dès le signe d’une attaque de sa part. Mais alors, elle s’exprima comme si un ordre venait d’en-haut, demandant à Matsuba de courir pour sa vie. Il eut exactement trois secondes de silence, avant qu’une voix grave, et très déstabilisé, s’échappent de lui.

“Tout ça pour ça ? Peut-être une nouvelle méthode de la surveillance du travail, qui sait..”

Il s’était complètement retourné de son auditrice, l'air désintéressé, prêt à refaire tout le chemin à pied s’il le fallait. Non mais franchement : il a dû pousser ses heures de travail, se faire emmener direction la banlieue, pour lui faire une… Leçon de morale véridique ? Non, il y avait forcément autre chose. Cela se traduisit par quelques mètres d’aller, puis une seconde où il tenait sa barbichette, avant de se retourner et de parler à cette distance.

“Mais encore ? Que voulez-vous de moi, Matsuba Yozaru ?”
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Message par Aseilya Sukinobu Mar 31 Juil 2018, 18:48

Macabre Romance
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La guerre, c'est comme la chasse, sauf qu'à la guerre les lapins tirent. Charles de Gaulle

Lui.
Je le menace sans vergogne. Mon arme étant pointée sur cet homme, la tête que je suis censée abattre. Je soupire alors qu'il se détourne un bruit métallique caractéristique se faisant entendre alors que je tiens fermement la garde de la petite lame entre mes dents. Sous la bruine je retire ma capuche, le tissus luxueux venant ourler mes épaules d'un couche supplémentaire. Je reprends mon arme en main avant de faire un pas en avant. Il ne tient donc pas à sa vie ? Ou serait-ce un excès de confiance ? Je marche alors avant de m'arrêter en le voyant faire de même. Je me met en garde, le plat de la lame contre mon avant bras alors que d'un mouvement souple je sors la deuxième, prenant garde à ne pas me transpercer l'abdomen, le fourreau de l'épée gênant un court instant ma cuisse. Je ne sais pas ce qu'il prévoit de faire en se retournant. Je connais son nom, son lieu de vie, son poids, sa taille, couleur de cheveux.... Et surtout les raisons de la commande de sa mort. Seulement, ce foutu contrat, je ne l'ai pas honoré.

Vérité.
En fait, si j'avais voulu porter atteinte à sa vie je l'aurais déjà fait. Seulement, il commence à baisser dans mon estime. Je devrais peut-être me mettre en chasse à nouveau. Et cette fois l'éliminer. Jouer un peu avec ma proie avant de refermer mes griffes sur cette petite souris. Il perd alors son temps à se présenter. Je roule des yeux machinalement, une expression contrariée sur le visage avant de laisser échapper froidement.

« Princess. »

Surnom.
Ce sobriquet m'avait été donné à cause de ma tendance capricieuse et à mes arrivées toujours en grande pompes, tapis rouges et servants, que voulez vous, lorsque l'on a les moyens de se payer des employés qui exaucent nos souhaits, on le fait, et je n'ai aucune honte à étaler cette tendance précieuse. Au moins, on me déteste pour une raison. Par jalousie ou par mépris de ces gens qui pensent que l'on juge toujours la plèbe. Non, ils ne sont juste pas dignes d'intérêt, si un plébéien se révèle intéressant, je peux revoir mon jugement, mais une exception n'est pas une généralité. Je me redresse alors, quittant ma garde, il ne semble pas comprendre. Je laisse échapper un soupir agacé, ma moue contrariée crainte par tant est affichée sur mon visage depuis bien trop longtemps.

« Yozaru-san ne tiens-tu pas à la vie ? Tu ne comprends pas ce que c'est une femme armée jusqu'aux dents ? Et tu me tournes le dos ? As-tu si peu de considération pour ta putain de vie ? Comme si tu acceptais la fin de ta timeline ou faisais à peine mine de t'échapper des griffes de ton destin. Non tu marches, comme si j'allais être trop lente pour te bondir dessus et planter cette foutue dague dans ta gorge. Non voyons ! Je suis un petit agneau innocent tant que nous y sommes. Sweety, je menace ta vie et c'est tout ce que tu fais ? Tu me tournes le dos et tu t'en vas en marchant, je t'ordonnes de courir pour ta vie et tu marches ? Est-ce donc là, la seule considération que tu as pour ton existence ? Et dire que je voulais voir ce que tu as dans les tripes, voir si tu mérite vraiment la mort. »

Accent.
Mon japonais caressant la langue anglaise par la prononciation de son nom, ce suffixe basique me semblait nécessaire. Ma longue tirade est sèche, tranchante, reviens à la raison pauvre fou, voyons, manant, tu ne vois donc pas qu'une princesse armée jusqu'aux dents veut ta mort ? Qu'elle veut te sentir agoniser sous ses armes ? Agacée je jette ma dague. Celle-ci se fiche dans le vieux carton éventré d'où s'enfuit un rat qui émet un bruit caractéristique, le rongeur, énorme captive mon dégoût un instant avant que cette même expression ne revienne sur Matsuba. Ma foi, il ne vaut guerre mieux qu'un rat. Je range la première dague qui était toujours dans ma main au creux de ma botte. Je sors mon épée, nous allons lui offrir une mort spectaculaire. Beaucoup cracheront sur mon style. En me susurrant qu'un flingue c'est bien plus efficace. Seulement habituée à un style silencieux, je m'arme ainsi depuis des années et lorsque les contrats devaient être honorés je n'ai pas faillit à ma tâche. Comme ce gamin l'autre jour. La raison pour laquelle le trentenaire a été fiché dans mes têtes à abattre si nécessaire. Je déteste la surveillance alors bien souvent j'achève directement le contrat. Silencieusement je l'observe. Il doit avoir eu vent de mes méthodes. Du moins je l'espère pour lui. J'attends sa défense, ma lame reflétant un instant la pâle lueur de la lune. Une de mes mains mécaniques fermement refermée sur la garde l'outil de mort.

*Prouves moi que tu ne veux pas mourir. Prouves-moi que tu ne veux pas finir parmi les déchets, prouves-moi que tu vaux mieux que ça, prouves-moi que tu tiens à ta putain de vie abruti. Prouves-le ou je la prend.*
Aseilya Sukinobu
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Message par Matsuba Mer 01 Aoû 2018, 01:32

Ainsi donc, notre chère inconnue avait pour nom “Princess”. Ma foi, c’était plus un surnom, mais tout peut devenir une identité nominative dans ce monde. Avec ce mot, il devait dépeindre de ce qu’il voyait. Avec des vêtements au beau tissage, aux couleurs très prononcés, et une attitude à parler de façon assez sèche, elle devait avoir un paquet d’argent en stock, et pas forcément que de missions. Une fortune familiale ? Un héritage ? Là n’était pas les bonnes questions à se poser, mais plutôt : comment un visage d’ange pareil contrastait-il autant avec sa manière de parler si… Bourge ? Et s’en suivit un long monologue sur la vie, le fait qu’elle soit dangereuse et que Matsuba devrait prendre cette considération, comme le sujet précédent, à savoir mon existence. Mais sur son ton âcre et méprisant, quelques sonorités japonais en ressortaient, surtout d’utiliser une telle formule de politesse, seul les Japonais avaient le “san” pour s’adresser à une personne quelconque. Mais plus l’homme pensait au nom, plus il se rappelait de petites informations concernant, cette mystérieuse femme, à laquelle de bons exploits étaient attribués à sa gouverne.

Visuellement parlant, elle faisait la moue. Il faut dire que partir en marchant et discutant de dos, tout le monde n’aurait pas fait un joli sourire. Puis, dans un mouvement agacé, elle lança sa dague vers un vieux carton mouillé, d’où sortit un rat plutôt gros. Aurait-elle un sixième sens ou quelque chose pour détecter les vermines ? Si c’était le cas, Matsuba serait partant pour lui proposer une place en tant que dératiseuse. Mais cela resterait un manque complet de respect, et il semblerait que l’humour ne soit pas son fort. Mais une chose était sûre : avec son arme tenue fermement, elle était parée à en découdre avec le trentenaire. Chose qu’il n’avait vraiment pas envie de faire, surtout à cet endroit. Certes, le soir avec la pluie et la banlieue, peu de gens s’y retrouvent dehors. Mais les patrouilles… Ah ça ! Il y en a toujours, et comment expliquer à un membre des forces l’ordre le petit duel improvisé. De plus, ils peuvent être eux-mêmes des cibles potentiels d’anti-gears.

D’un calme olympien, il se rapprocha d’un pas, ouvrit son haut, pour y prendre une unique aiguille de l’intérieur de son happi, le préparant simplement dans sa main, sans pour autant prendre une posture d’attaque.

“Attends quelques secondes.”

De cette voix assurée, il se dirigea là où sa précédente arme s’est logée. Il la ramassa, avant de la tenir par la lame. Elle semblait très équilibrée, et de bonne facture. Alors pourquoi la lancer comme un vulgaire couteau vers un matériau aussi solide que du beurre fondu ? Aucun respect du matériel… Enfin, il n’avait pas fait gaffe à une sono un jour, donc…
Ainsi, Matsuba se rapprocha de son auditrice, lui tendant sa dague, le manche de son côté.

“Respecte un peu tes armes. C’est bien l’une des choses qui nous sert à vivre, comme tu le dis. Sinon, Princess… Ce n'est pas un lieu pour se faire un duel, que ça soit à mort ou amical. Ici, entre les patrouilles des policiers d’Abondance, rares mais possibles, et les types qui veulent peut-être notre peau, je ne veux pas risquer ma vie pour ton petit plaisir. Alors, soit on risque vraiment notre vie, et je me serais forcé de te suivre, ou simplement, on remet ça une autre fois, et je risquerais ma vie dans un lieu où je serais sûr qu’aucune personne, ni même un rat caché dans un carton, viennent nous déranger… Mais je pense avoir déjà ma réponse.”

Il était complètement franc, et prêt à tenir un marché complet avec celle-ci. Et il y a bien une chose que Matsuba fera toujours : tenir sa parole, quelque ce soit la nature du deal. Pour finir, il la salua de manière respectueuse et japonaise, tradition qu’il continuait à perdurer, même aussi loin de sa patrie d’origine. Bizarrement, tout ça commençait à refaire surgir quelques bons moments de son enfance, où quand toute la famille existait encore au grand complet. Il arrivait à devenir mélancolique, même dans une situation où sa vie pourrait être simplement écourté. Enfin, ce ne serait qu’une libération de tous ces drames. Mais il était tenace, et pas prêt à s’abaisser à une telle expression de faiblesse.
Puis, il la regarda droit dans les yeux.

“Je ne plaisante pas.”
Matsuba
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Message par Aseilya Sukinobu Mer 01 Aoû 2018, 21:53

Macabre Romance
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La guerre, c'est comme la chasse, sauf qu'à la guerre les lapins tirent. Charles de Gaulle

Idiot.
Je reprends ma lame avec un geste vif écorchant le bout de ses doigts avec son tranchant dans un même temps. Je garde la lame à la main, éclaboussant le sol des quelques gouttes d'hémoglobine qui a présent la salissait. J'observe un instant le dragon sculpté sur la lame en soupirant, ne pas prendre soin de mes armes ? J'ai si souvent raffistolé la garde de cette dague, tu n'imagines pas. J'ai même fait reposer de la jade sur les finitions qui commençaient à s'abîmer pour garder une apparence parfaite. Le cuir ourlé de fil extrêmement solide était vite usé à force d'être utilisée telle un couteau de lancé, sa petite taille et sa légèreté la rendait assez polyvalente, bien que ce soit une dague plus qu'un simple couteau.

Combat.
Car il pense que je suis là pour un duel ? Je pointe la lame à quelques centimètres de son visage. Mon regard est glacial, mon visage s'étant fermé, plus de moue boudeuse ou contrariée, rien qu'un masque inexpressif. Je suis dégoûtée. Ai-je affaire à un singe ou bien ? Je soupire avant de faire claquer ma langue.

« Da. Ma. Re. Chikusô. »

Japonais.
La langue qui est reliée à ma famille m'échappe comme un dialecte bien plus maternel que l'anglais qui est pourtant sur-utilisé ici, peut-être parce que les rares fois où je discutais avec mes géniteurs, plus rare que les doigts sur ma main, je parlais en japonais avec eux. J'ai bien vite appris les insultes et les manières de faire fermer sa gueule de façon plus ou moins polie à interlocuteur. Je replace la dague entre mes dents en rangeant mon épée courte dans son fourreau. Je reprends ensuite la petite lame en main en soupirant, glissant le fourreau hors de la robe, le faisant coulisser en dehors des deux rubans le retenant entre mes seins. Je rengaine l'arme associée en reprenant. Agacée.

« Oi. Yozaru-san. Il y a quelque chose que tu ne sembles pas encore avoir saisis depuis le DÉBUT de tout ça. Si j'avais voulu te buter kusoyarô, je l'aurais déjà fait ! Mais je pensais que la raison de ta mort ne correspondait pas à mon idéal de justice. Seulement tu es si aveugle à la situation que je me demande s'il n'y a pas de raison cachée. »

Pause.
Je m'avance, mon visage tout prêt du sien, tu me fixes dans les yeux hein ? Et après, tu ne plaisantes pas ? Et tu crois que je suis quoi ? Un clown ? Je retiens une main tremblante qui a plus qu'envie de le gifler pour lui remettre le cerveau à jour. Il a un gear pour remplacer son cerveau qui n'a pas été révisé ou bien ? Il me semblait pourtant que monsieur avait un gear oculaire. Je m'écarte, résignée. Je reviendrais faire le job plus tard. Il ne mérite pas cette vie qu'il possède, il n'a aucune considération pour sa valeur, ni même les yeux assez ouvert pour voir la menace qui pèse sur lui. A la base, ce genre de contrat non remplis peut me faire risquer ces prothèses que je porte. En y pensant je serre machinalement une de mes mains mécaniques autour de l'avant-bras opposé. Je ne peux pas les risquer pour des idiots dans son genre.

Regard.
Je pivote légèrement, avant de finalement retourner mon visage vers lui, un voile macabre passe devant mes yeux, je reviendrais, pour abattre la mort sur ta tête, en as-tu seulement conscience Matsuba ? Je secoue la tête. Avant de laisser échapper avec un calme mortel.

« J'ai peut-être une apparence de petit agneau friqué à tes yeux. Seulement, je semblais avoir été clair au fait que moi non plus, je ne plaisantais pas, crois-tu qu'un tueur prendrait le temps de discuter avec sa proie ? Je ne suis pas juste une tueuse, je suis une idéologie de justice, si le meurtre ne semble pas entrer dans ma vision de la justice, je vérifie si tel est le cas ou non. Tu ne sais presque rien de moi, tu étais un simple collègue croisé dans un couloir avant d'être ma proie. Tuer un collègue, c'est pas tout les jours qu'on a des contrats comme ça. »

Envie.
J'aurais aimé avoir moins de sang sur les mains, c'est un peu ironique. Un peu de liquide carmin en plus ou en moins, quelle est la différence ? Je soupire légèrement pour garder contenance et ne pas lui faire un exposé sur ma vision profonde de la justice. Mes yeux brillent, je dois admettre qu'au fond, une partie de moi souhaitait sauver un collègue, dans l'espoir d'avoir quelqu'un avec qui parler, quelqu'un qui vit la même chose, ou du moins, quelque chose de plus ou moins similaire.
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Message par Game Master Ven 03 Aoû 2018, 15:42





Le destin est une force bien malléable. Qui sait ce qu'il peut réserver à chaque instant ? Ou du moins...Plus que le mot destin, on pourrait plutôt parler de fortune ou d'un concept dépassant ce seuil de perception que possède l'humain, mortel. Les temps obscurs s'annoncent au fur et à mesure que la criminalité augmente. Certains sont sceptiques en pensant que l'on est libre d'agir, d'autres que l'on ne suit qu'une ligne déjà tracée, mais tous s'intéressent aux soucis commun quand ils sont eux-même touchés. Qu'est-ce que le destin réserve à deux grains de sables perdus dans l'immensité de l'univers ? La fortune leur est-elle favorable dans un contexte qui prédirait l'inverse ? Les dieux ont fait leurs choix, eux qui sont les seuls maîtres du destin.


Naïfs.
Tels étaient deux protagonistes pensant pouvoir être tranquille, tard dans la nuit, en plein état d'urgence. Opportunité ne devait pas rimer avec généralité, sous peine d'être terriblement surpris par le monde qui nous entoure. Dans le cas où les patrouilles sembleraient visuellement absentes, qu'en était-il en réalité ? Le gouvernement serait faillible à ce point ? Les forces de l'ordre pareil ? Si le centre-ville grouillait de patrouilles, de militaire, de super-héros comme tous les autres quartiers, alors les périphéries jouissaient de pions discrets, tapis dans l'ombre. Ce fut le cas d'un autre pion inconnu.

Patience.
Telle est la qualité indispensable à un bon chasseur qui lui observe les autres proies qui se pensent à son rang. Le pion était tapis dans l'ombre des ruelles depuis le début ou encore sur les toits, ne laissant aucun bruits de pas derrière lui ni aucune traces de sa présence. Son secret reposait sur l'utilisation de ses talents et de sa particularité. De plus, même si la nuit paraissait être un obstacle, il en fallait bien plus pour le devancer. Il en allait de même pour la distance, son ouïe portant loin. Les gens doutaient des capacités des enquêteurs et des policiers au même titre que les super-héros ? Présomptueux.

Action.
Les dieux ont décidé de la croisée des chemins pour cette nuit. Parler représentait des précieuses secondes à ne pas perdre en cas d'embuscade. Dommage pour eux d'être aussi locasse. Le bruit de la dague initialement jetée sur un carton, le bruit du chat, la poubelle qui tanguait, les dialogues, tout pouvait servir à leur porter préjudice pour un chasseur ayant un minimum de jugeote. Si bien, que les deux protagonistes n'avaient nullement pu percevoir la menace qui planait au-dessus d'eux. Une voix, grave, suave, profonde, celle d'un fumeur, retentissait entre les deux augmentés, semblant provenir de l'un et de l'autre en même temps, comme si les deux porteurs de gear servaient de tuteur à un microphone caché sur eux.

??? La seule justice ici c'est moi. Saloperie de tueuse à gage en carton. Éloigne toi de la weeboo, le niakwé.

Elle aimait porter un masque ? Voyons voir s'il lui colle à la peau dans ce cas. Aseilya Sukinobu sentait alors un courant électrique la parcourir immédiatement à la fin de la transmission. Aucun éclair visible à l’œil nu mais le bruit ne manquait pas de le signaler. Équivalente à la puissance d'un coup de taser, la décharge la tétanisait, lui causant une sacré douleur au passage. Son calvaire allait durer une demi-douzaine de seconde, contractant ses muscles, les crispant, lui donnant chaud. Tenir debout reviendrait du miracle après ça. La poussière des banlieues ne résistait pas à un appel aussi accueillant d'un manteau et d'une robe de ce style, donnant un air plus louche qu'autre chose au passage.

??? Tu vas maintenant me faire le plaisirs de jeter tes armes à ta droite et à cinq mètre minimum. A moins que tu veuilles du rab ? Une fois fait tu vas me dire ton employeur, ton réseau et les termes du contrat. Fais moi gagner du temps.

A la fin de cette déclaration, la réponse de la concernée sera déterminante. Il en allait de même pour l'autre augmenté, en fonction de ses réactions. Comment allaient-ils gérer cette situation impromptu mais terriblement prévisible en soi ?

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