Un karma orageux [Libre]
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Un karma orageux [Libre]
Un karma orageux
– Alors… Chattitudes ? Hum… Quelque chose de plus classique peut-être ? Le chat - Education et soins ? Euh… Bon, je prends les deux !
Mes deux trouvailles sous le bras, je continuai néanmoins à me balader entre les rayons sans réel but. C’était la première fois que j’allais à la bibliothèque d’Abondance, en même temps c’était la première fois que j’avais ma soirée de libre. Le restaurant m’avait appelé pour me dire qu’il n’y avait pas besoin de moi aujourd’hui, visiblement il y avait une soirée privée avec des serveurs choisis par celui qui l’organisait. Même si ça pouvait me déranger de perdre ma paye du soir, j’étais tout de même contente de pouvoir avoir un peu de temps pour moi. On ne peut pas dire que j’ai eu beaucoup l’occasion de faire ce que je voulais ces derniers temps. Il me restait encore quelques dettes après mes nombreuses nuits à l’hôtel sans travail, donc pour moi c’était boulot boulot boulot ! Je devais absolument avoir une bonne situation donc forcément cela devait commencer par plus de problème d’argent. Si ma mère savait que je passais la moitié de mes nuits en tant que serveuse, elle s’en arracherait les cheveux. Je l’entendais encore : « Ce n’est pas digne de ta classe, Mira ». C’était littéralement n’importe quoi.
Je soupirai, ce n’était pas le moment de s’obscurcir l’humeur alors que c’était mon jour sans contraintes ! Enfin… Mon humeur tourna rapidement quand je revenais au bureau où j’avais laissé mes affaires, devant les grandes fenêtres de la bibliothèque qui laissaient voir un ciel orageux devenu presque noir… Il pleuvait des cordes et je n’avais pas de parapluie… Ce n’est pas vrai ! Qu’avais-je fait pour que mon karma soit si mauvais ?
Agacée, je laissai de nouveau mes affaires et les livres choisies pour me trouver le roman qui accompagnera ma soirée. Quelque chose de gai et qui m’emmènerait autre part, dans un autre monde où il n’y aurait pas de dettes, pas de travail et pas de pluie !
Je parcourais les rayons sans trouver mon bonheur quand les lumières au-dessus de moi se mirent à grésiller. Je regardai les gros lustres anciens qui éclairaient les vielles étagères entre lesquelles je me trouvais puis soupirai à nouveau. Trois… deux… un… Et j’étais complètement dans le noir. Il avait fallu que je me retrouve dans la partie sans fenêtre de la bibliothèque quand l’orage avait fait sauter les plombs. Je ne voyais pas plus loin qu’à un mètre devant moi. Super ! Mon karma venait de me faire un beau doigt d’honneur ! Pas que j’avais peur du noir ou quoi que ce soit mais c’était la première fois que je me retrouvais dans ce dédale de bibliothèques, en sachant que comme par hasard j’avais laissé mon téléphone avec mon sac, je pense que j’allais légèrement galérer pour sortir d’ici.
Que faire ? J’avais presque envie de m’asseoir par terre et d’attendre que la lumière revienne mais je ne savais pas combien de temps cela pouvait prendre. J’entendis au loin des voix, sûrement la bibliothécaire qui m’avait fait ma carte, il y a de ça une demi-heure et qui devait être entrain de donner des instructions aux utilisateurs encore sur place. Même en tendant l’oreille, je ne compris absolument pas et je m’inquiétais un peu quand je perçus le bruit de porte. Une main sur le rayon le plus proche, je le suivis pour éviter de foncer dans quelque chose.
– Hé ! Il y a quelqu’un ? Je suis encore là ! criai-je pour qu’on sache où j’étais.
J’arrivai au bout de l’étagère. Mince. Tourner à droite, tout droit ou à gauche ? J’étais capable de me perdre avec la lumière alors dans le noir… Tout droit ? Je fis à peine quelque pas que j’heurtais de plein fouet quelque chose.
– Merde, jurai-je en posant une main sur mon front, ça fait mal…
Re: Un karma orageux [Libre]
Ce soir Johann avait décidé de mettre à profit son temps de repos pour aller un peu se promener en ville. Il n’avait même pas eu l’intention de faire une ronde en tant que Justicier puisque son seul désir était de se reposer et se détendre. De plus, le temps épouvantable qu’il faisait pour le moment avait incité la plupart des habitants de cette ville à rester chez eux au sec ce qui rendait le moment plus calme et plus agréable encore sans l’agitation urbaine.
Les pas de l’islandais l’avaient mené jusqu’à la bibliothèque. Ce bâtiment rappela au doté qu’il n’y a encore pas si longtemps, il avait l’habitude d’aller souvent dans une installation similaire seul ou accompagné d’amis pour en ressortir avec divers ouvrages dans le sac. Des BD le plus souvent.
Allez savoir pourquoi il se décida à y jeter un petit coup d’œil. Passant le seuil et rangeant son parapluie humide dans l’objet prévu à cet effet. Il commença sa visite hasardeuse par l’étalage présentant diverses nouveautés. Son attention Fut d’ailleurs attirée par un livre en particulier. Pas bien grand mais relativement épais, il avait une couverture plutôt coloré représentant une femme enveloppé dans une sorte de cape rouge face à une faux. Ce qui fit toute la particularité de l’illustration est que c’était le motif décoratif sur le manche de la faux qui formait le visage de la femme tandis que la lame épousait le sommet du crâne encapuchonné de l’individu représenté. Le titre de l’ouvrage « La faucheuse ».
Piqué de curiosité, le justicier se mit à lire le synopsis au dos du livre. Les quelques phrases qu’il contenait réussir à susciter d’avantage d’intérêt chez l’albinos. Du moins, suffisamment, pour qu’il se décide à l’emprunter.
En continuant sa visite, il remarqua une partie de l’établissement anormalement sombre. Cela ne manqua pas de lui rappeler l’un des couloirs de la maison de ses parents sans pour autant l’effrayer.
– Hé ! Il y a quelqu’un ? Je suis encore là !
Attiré par cet appel à l’aider le jeune policier sorti son portable de sa poche et fit usage de flash de la caméra pour éclairer son chemin. Ce fut à un angle de présentoir qu’il fit la rencontre du jeune femme qui se tenait le front.
– Merde…, ça fait mal…
Johann s’arma de son plus beau sourire amical avant de s’adresser à cette inconnue.
_ Bonsoir.
Les pas de l’islandais l’avaient mené jusqu’à la bibliothèque. Ce bâtiment rappela au doté qu’il n’y a encore pas si longtemps, il avait l’habitude d’aller souvent dans une installation similaire seul ou accompagné d’amis pour en ressortir avec divers ouvrages dans le sac. Des BD le plus souvent.
Allez savoir pourquoi il se décida à y jeter un petit coup d’œil. Passant le seuil et rangeant son parapluie humide dans l’objet prévu à cet effet. Il commença sa visite hasardeuse par l’étalage présentant diverses nouveautés. Son attention Fut d’ailleurs attirée par un livre en particulier. Pas bien grand mais relativement épais, il avait une couverture plutôt coloré représentant une femme enveloppé dans une sorte de cape rouge face à une faux. Ce qui fit toute la particularité de l’illustration est que c’était le motif décoratif sur le manche de la faux qui formait le visage de la femme tandis que la lame épousait le sommet du crâne encapuchonné de l’individu représenté. Le titre de l’ouvrage « La faucheuse ».
Piqué de curiosité, le justicier se mit à lire le synopsis au dos du livre. Les quelques phrases qu’il contenait réussir à susciter d’avantage d’intérêt chez l’albinos. Du moins, suffisamment, pour qu’il se décide à l’emprunter.
En continuant sa visite, il remarqua une partie de l’établissement anormalement sombre. Cela ne manqua pas de lui rappeler l’un des couloirs de la maison de ses parents sans pour autant l’effrayer.
– Hé ! Il y a quelqu’un ? Je suis encore là !
Attiré par cet appel à l’aider le jeune policier sorti son portable de sa poche et fit usage de flash de la caméra pour éclairer son chemin. Ce fut à un angle de présentoir qu’il fit la rencontre du jeune femme qui se tenait le front.
– Merde…, ça fait mal…
Johann s’arma de son plus beau sourire amical avant de s’adresser à cette inconnue.
_ Bonsoir.
Re: Un karma orageux [Libre]
Je fermai les yeux en tâtonnant un peu mon front, c’était une réaction automatique de mon corps pour canaliser la douleur, même si c’était complètement stupide et inefficace. Je priais intérieurement pour ne pas avoir une marque sur le visage. J’étais clairement habituée aux bleus mais… Pas le visage, sérieux ! Je travaillais tout de même que dans des métiers qui m’obligeaient à faire de l’accueil et on ne peut pas dire qu’avoir une tête tuméfiée fasse un bel effet !
– Bonsoir.
Je sursautai en entendant une voix assez proche. Mes paupières se soulevèrent mais je les refermai presque aussitôt quand une vive lumière perça l’obscurité sans que je m’y sois préparée. Je levais ma main pour me protéger de la luminosité soudaine et attendis que mes yeux fassent la mise au point avant de la baisser pour comprendre d’où elle venait. A en juger par cette blancheur caractéristique, ce devait être un flash d’un appareil photo ou plutôt de la fonction photo d’un téléphone vu le contour rectangulaire de l’objet que j’arrivais légèrement à distinguer.
Par contre j’étais totalement incapable de discerner les traits du visage de celui qui m’avait trouvé ! La lumière dirigée vers moi m’empêchait de voir clairement. Par son timbre de voix, sa carrure et sa taille, il était évident que c’était un gars. Mais ça ne m’avançait pas vraiment de savoir ça !
J’étais un peu décontenancée par la situation. Il m’avait seulement salué comme si de rien n’était alors que nous étions plongés dans le noir et que personnellement j’étais perdu entre les rayons de l’immense bibliothèque d’Abondance.
– Euh… Bonsoir ?
Non, je n’arrivais pas à prendre une voix normale dans cette situation. Je n’avais peut-être pas peur du noir mais je n’étais pas à l’aise lorsque je ne contrôlais absolument rien. Hors là… Je ne savais pas qui se trouvait devant moi, je ne voyais même pas son visage pour me faire une idée de ce qui pouvait lui passer par la tête, je ne savais pas si je pouvais atteindre la sortie facilement, ni même si elle était encore accessible ! Bon… Je resterais sur mes gardes pour l’instant mais ce n’était pas la peine de paniquer pour rien non plus !
Du coup j’esquissai un petit sourire, pas très rassuré et tentai de percer l’obscurité pour au moins regarder dans la direction de ses yeux. C’était un peu peine perdue.
– Vous tombez bien, je ne pense pas pouvoir trouver de sitôt la sortie de la bibliothèque dans ce noir total. Savez-vous par où je dois me diriger ?
Clairement je ne me sentais pas comme l’être le plus intelligent du monde à cet instant. Je regrettais presque d’avoir sorti cette phrase tant je devais avoir l’air d’une cruche.
– C’est que… C’est la première fois que je viens dans cet endroit et je ne suis pas très douée avec l’orientation dans le noir ! riais-je doucement, en ayant conscience que mon argumentation ne rattrapait pas vraiment… pas du tout mon air d’empotée.
Je me passai la main sur la nuque, signe que je devenais vraiment gênée de montrer une certaine faiblesse devant cet inconnu dont je ne pouvais même pas voir les réactions. En y repensant, j’avais l’impression d’oublier quelque chose…
– Oh ! Mes affaires ! Elles sont sur les tables près des grandes fenêtres… En fait si vous pouviez m’indiquer cette direction plutôt, s’il vous plait ?
Je fis un grand sourire, toujours gênée mais c’était toujours mieux de tenter de trouver de l’aide chez cet inconnu plutôt que de me taper toutes les étagères de cette bibliothèque !
– Bonsoir.
Je sursautai en entendant une voix assez proche. Mes paupières se soulevèrent mais je les refermai presque aussitôt quand une vive lumière perça l’obscurité sans que je m’y sois préparée. Je levais ma main pour me protéger de la luminosité soudaine et attendis que mes yeux fassent la mise au point avant de la baisser pour comprendre d’où elle venait. A en juger par cette blancheur caractéristique, ce devait être un flash d’un appareil photo ou plutôt de la fonction photo d’un téléphone vu le contour rectangulaire de l’objet que j’arrivais légèrement à distinguer.
Par contre j’étais totalement incapable de discerner les traits du visage de celui qui m’avait trouvé ! La lumière dirigée vers moi m’empêchait de voir clairement. Par son timbre de voix, sa carrure et sa taille, il était évident que c’était un gars. Mais ça ne m’avançait pas vraiment de savoir ça !
J’étais un peu décontenancée par la situation. Il m’avait seulement salué comme si de rien n’était alors que nous étions plongés dans le noir et que personnellement j’étais perdu entre les rayons de l’immense bibliothèque d’Abondance.
– Euh… Bonsoir ?
Non, je n’arrivais pas à prendre une voix normale dans cette situation. Je n’avais peut-être pas peur du noir mais je n’étais pas à l’aise lorsque je ne contrôlais absolument rien. Hors là… Je ne savais pas qui se trouvait devant moi, je ne voyais même pas son visage pour me faire une idée de ce qui pouvait lui passer par la tête, je ne savais pas si je pouvais atteindre la sortie facilement, ni même si elle était encore accessible ! Bon… Je resterais sur mes gardes pour l’instant mais ce n’était pas la peine de paniquer pour rien non plus !
Du coup j’esquissai un petit sourire, pas très rassuré et tentai de percer l’obscurité pour au moins regarder dans la direction de ses yeux. C’était un peu peine perdue.
– Vous tombez bien, je ne pense pas pouvoir trouver de sitôt la sortie de la bibliothèque dans ce noir total. Savez-vous par où je dois me diriger ?
Clairement je ne me sentais pas comme l’être le plus intelligent du monde à cet instant. Je regrettais presque d’avoir sorti cette phrase tant je devais avoir l’air d’une cruche.
– C’est que… C’est la première fois que je viens dans cet endroit et je ne suis pas très douée avec l’orientation dans le noir ! riais-je doucement, en ayant conscience que mon argumentation ne rattrapait pas vraiment… pas du tout mon air d’empotée.
Je me passai la main sur la nuque, signe que je devenais vraiment gênée de montrer une certaine faiblesse devant cet inconnu dont je ne pouvais même pas voir les réactions. En y repensant, j’avais l’impression d’oublier quelque chose…
– Oh ! Mes affaires ! Elles sont sur les tables près des grandes fenêtres… En fait si vous pouviez m’indiquer cette direction plutôt, s’il vous plait ?
Je fis un grand sourire, toujours gênée mais c’était toujours mieux de tenter de trouver de l’aide chez cet inconnu plutôt que de me taper toutes les étagères de cette bibliothèque !
Re: Un karma orageux [Libre]
À la lumière de son appareil Johann en profita pour détailler un petit peu son interlocutrice Il s’agissait d’une jeune femme d’environ son Age mais bien plus petite que lui et brune aux yeux bleus. Elle arborait une expression qui laisse deviné que le jeune homme l’avais prise au dépourvu.
– Euh… Bonsoir ? – Vous tombez bien, je ne pense pas pouvoir trouver de sitôt la sortie de la bibliothèque dans ce noir total. Savez-vous par où je dois me diriger ? C’est que… C’est la première fois que je viens dans cet endroit et je ne suis pas très douée avec l’orientation dans le noir !
Avant de répondre L’Islandais regarda derrière lui pour se rassurer dans une sorte de réflexe avant d’affirmer. Avec un sourire bienveillant
_ He bien… Je pense pouvoir vous ramener sur mes pas ! Mais à vrai dire moi aussi, c’est la première que je viens ici.
De toute évidence, la jeune femme semblait grandement incommodée par la situation cela pouvait s’observer par son langage corporel jusqu’à ce qu’elle réalise une chose.
– Oh ! Mes affaires ! Elles sont sur les tables près des grandes fenêtres… En fait si vous pouviez m’indiquer cette direction plutôt, s’il vous plait ?
L’albinos regarda autour de lui en réfléchissant… Il ne savait pas du tout quel chemin prendre. En plus, il lui semblait que la bibliothèque allait bientôt fermer.
_ Hum… Bon j’espère que vous me pardonnerez ce spectacle…
Le doté fit pousser quatre tentacules écailleux dans le bas de son dos et en fit usage pour se soulever lui-même au-dessus du niveau des rayons telle échasses. Il balaya ensuite les environs avec la lumière de son appareil pour finalement redescendre en indiquant une direction.
_ La fenêtre est par là, mais on ferait bien de se dépêcher, l’horaire de fermeture approche… Au fait Moi c’est Johann, et vous ?
– Euh… Bonsoir ? – Vous tombez bien, je ne pense pas pouvoir trouver de sitôt la sortie de la bibliothèque dans ce noir total. Savez-vous par où je dois me diriger ? C’est que… C’est la première fois que je viens dans cet endroit et je ne suis pas très douée avec l’orientation dans le noir !
Avant de répondre L’Islandais regarda derrière lui pour se rassurer dans une sorte de réflexe avant d’affirmer. Avec un sourire bienveillant
_ He bien… Je pense pouvoir vous ramener sur mes pas ! Mais à vrai dire moi aussi, c’est la première que je viens ici.
De toute évidence, la jeune femme semblait grandement incommodée par la situation cela pouvait s’observer par son langage corporel jusqu’à ce qu’elle réalise une chose.
– Oh ! Mes affaires ! Elles sont sur les tables près des grandes fenêtres… En fait si vous pouviez m’indiquer cette direction plutôt, s’il vous plait ?
L’albinos regarda autour de lui en réfléchissant… Il ne savait pas du tout quel chemin prendre. En plus, il lui semblait que la bibliothèque allait bientôt fermer.
_ Hum… Bon j’espère que vous me pardonnerez ce spectacle…
Le doté fit pousser quatre tentacules écailleux dans le bas de son dos et en fit usage pour se soulever lui-même au-dessus du niveau des rayons telle échasses. Il balaya ensuite les environs avec la lumière de son appareil pour finalement redescendre en indiquant une direction.
_ La fenêtre est par là, mais on ferait bien de se dépêcher, l’horaire de fermeture approche… Au fait Moi c’est Johann, et vous ?
Re: Un karma orageux [Libre]
Le jeune homme avait l’air dans la même galère que moi, au niveau de l’orientation du moins, puisque lui ne semblait pas le moins du monde décontenancé par notre situation. Enfin lui au moins il pouvait retourner sur ses pas, ce qui n’était définitivement pas mon cas. Même en regardant les deux chemins qui s’offraient à moi dans ce dédale de bibliothèques, je n’étais même pas capable de savoir celui que j’avais emprunté pour me retrouver dans la partie des livres plus anciens.
J’avoue sans mal que mon esprit lorsqu’il est accaparé par de la littérature, il n’y a que très peu d’autres informations qui peuvent s’y faire une place. Surtout dans une bibliothèque aussi belle. C’était rare de nos jours, ce genre de bibliothèque style ancien, grande et impressionnante. Alors j’étais redevenue une petite fille émerveillée ne pouvant garder aucune concentration, si ce n’est celle que j’avais à essayer de découvrir tous les trésors que pouvait contenir ce lieu gigantesque.
Et bien maintenant j’étais dans de beaux draps pour récupérer mes affaires. Je pensais vaguement à les abandonner mais ce serait stupide puisque mes clés étaient dans mon sac. Je n’allais pas errer toute la nuit en attendant que la bibliothèque réouvre. Non, il fallait vraiment que je les retrouve !
Je ne sais pas si j’avais l’air si désespéré que ça mais ma cause eut l’air de toucher le jeune homme qui m’avait déjà aidé face à l’obscurité. La lumière de son téléphone permit de voir que comme moi il regardait en tous sens pour identifier le meilleur chemin. Mais a part se la jouer pile ou face, si nous ne connaissions pas les lieux, c’était peine perdue.
– Hum… Bon j’espère que vous me pardonnerez ce spectacle…
Mais de quel spectacle parlait-iiiiiiiiil ? Je reculai d’un pas avant de heurter mon dos contre une étagère. Bien que nous ne fussions pas dans une luminosité absolue, le faisceau avait été assez puissant pour aller jusqu’au sol. Là où je vis le bout de deux tentacules… Et la lumière s’éleva dessinant dans l’obscurité la silhouette du jeune bien plus haut que sa taille pouvait le permettre… Il devait utiliser ses… euh… bah ses tentacules… Il revient rapidement sur ses pieds, ce qui me fit pousser malgré moi un petit soupir.
– La fenêtre est par là, mais on ferait bien de se dépêcher, l’horaire de fermeture approche… Au fait Moi c’est Johann, et vous ?
Un doté. C’était un doté. Calme. Je n’avais pas à m’affoler pour rien ! Je savais qu’à Abondance il y avait beaucoup de dotés et surtout que la plupart n’avait pas peur de se révéler comme tel, ce qui n’était pas le cas dans les autres villes où j’avais habité. Bon j’étais un peu mal à l’aise, dans le noir, enfermée dans une bibliothèque, avec un doté… Mais il serait stupide de paniquer alors que ce jeune homme, ce dénommé Johann, était venu m’aider alors qu’il n’était pas obligé… Il aurait pu me laisser dans la merde après tout… Donc… Donc je me repris. J’esquissai un petit sourire en réponse et m’engageai dans la direction que Johann m’avait indiquée. Je laissai planer le silence un petit moment en le suivant, le laissant nous guider entre les étagères grâce à la lumière de son portable. Mais je ne pouvais décidemment pas rester comme ça, ce serait totalement impolie de ne pas lui répondre. Je soufflais discrètement pour essayer d’évacuer le début de nervosité que ses tentacules avaient amené chez moi, mais mes doigts noués entre eux se tordaient encore.
– Je… Vous pouvez m’appeler Mira… Je suis désolée mais je n’ai pas encore l’habitude de côtoyer les dotés… Je ne suis à Abondance que depuis peu. Donc si vous me trouvez bizarre, n’y faites pas attention.
D’accord… Je ne sais pas ce qui m’a pris de lui balancer ça aussi abruptement, de le lui balancer tout court d’ailleurs ! Etait-ce un moyen de me dédouaner de ma méfiance alors qu’il n’avait rien fait pour ? Ah… Je m’agaçais moi-même. Heureusement qu’on arriva rapidement aux tables parce que j’étais à peu près certaine que ma gêne colorait maintenant mes joues !
Avec les grandes fenêtres, même si elles ne montraient qu’un ciel sombre zébré de temps en temps d’éclair, je pouvais maintenant voir où je mettais les pieds. Je pouvais même mettre un visage distinct à Johann. Il avait quelque chose d’assez incroyable dans son apparence… Ce n’était pas ses cheveux blancs, ni le fait qu’il soit plutôt grand, non, c’était ses yeux. Une violet-rose tout à fait spécial.
– Et bien, on dirait que les dotés sont spéciales à tous les points de vue, murmurai-je en rejoignant la table où toutes mes affaires m’attendaient encore sagement.
Je remis rapidement la main sur mon portable et allumai l’application lampe torche.
– Ah, parfait ! dis-je un grand sourire aux lèvres en me retournant vers Johann. Je vous remercie vraiment pour votre aide, je pense que j’y serais encore si vous n’aviez pas été là ! Vous pouvez partir devant, je dois encore réunir mes affaires… J’espère juste qu’ils ne nous ont pas enfermé en pensant qu’il n’y avait plus personne…
Je fis un petit rire comme si je venais de dire une bêtise mais les bruits de claquement de porte me revenaient en mémoire. Ce n’était pas possible… si ?
J’avoue sans mal que mon esprit lorsqu’il est accaparé par de la littérature, il n’y a que très peu d’autres informations qui peuvent s’y faire une place. Surtout dans une bibliothèque aussi belle. C’était rare de nos jours, ce genre de bibliothèque style ancien, grande et impressionnante. Alors j’étais redevenue une petite fille émerveillée ne pouvant garder aucune concentration, si ce n’est celle que j’avais à essayer de découvrir tous les trésors que pouvait contenir ce lieu gigantesque.
Et bien maintenant j’étais dans de beaux draps pour récupérer mes affaires. Je pensais vaguement à les abandonner mais ce serait stupide puisque mes clés étaient dans mon sac. Je n’allais pas errer toute la nuit en attendant que la bibliothèque réouvre. Non, il fallait vraiment que je les retrouve !
Je ne sais pas si j’avais l’air si désespéré que ça mais ma cause eut l’air de toucher le jeune homme qui m’avait déjà aidé face à l’obscurité. La lumière de son téléphone permit de voir que comme moi il regardait en tous sens pour identifier le meilleur chemin. Mais a part se la jouer pile ou face, si nous ne connaissions pas les lieux, c’était peine perdue.
– Hum… Bon j’espère que vous me pardonnerez ce spectacle…
Mais de quel spectacle parlait-iiiiiiiiil ? Je reculai d’un pas avant de heurter mon dos contre une étagère. Bien que nous ne fussions pas dans une luminosité absolue, le faisceau avait été assez puissant pour aller jusqu’au sol. Là où je vis le bout de deux tentacules… Et la lumière s’éleva dessinant dans l’obscurité la silhouette du jeune bien plus haut que sa taille pouvait le permettre… Il devait utiliser ses… euh… bah ses tentacules… Il revient rapidement sur ses pieds, ce qui me fit pousser malgré moi un petit soupir.
– La fenêtre est par là, mais on ferait bien de se dépêcher, l’horaire de fermeture approche… Au fait Moi c’est Johann, et vous ?
Un doté. C’était un doté. Calme. Je n’avais pas à m’affoler pour rien ! Je savais qu’à Abondance il y avait beaucoup de dotés et surtout que la plupart n’avait pas peur de se révéler comme tel, ce qui n’était pas le cas dans les autres villes où j’avais habité. Bon j’étais un peu mal à l’aise, dans le noir, enfermée dans une bibliothèque, avec un doté… Mais il serait stupide de paniquer alors que ce jeune homme, ce dénommé Johann, était venu m’aider alors qu’il n’était pas obligé… Il aurait pu me laisser dans la merde après tout… Donc… Donc je me repris. J’esquissai un petit sourire en réponse et m’engageai dans la direction que Johann m’avait indiquée. Je laissai planer le silence un petit moment en le suivant, le laissant nous guider entre les étagères grâce à la lumière de son portable. Mais je ne pouvais décidemment pas rester comme ça, ce serait totalement impolie de ne pas lui répondre. Je soufflais discrètement pour essayer d’évacuer le début de nervosité que ses tentacules avaient amené chez moi, mais mes doigts noués entre eux se tordaient encore.
– Je… Vous pouvez m’appeler Mira… Je suis désolée mais je n’ai pas encore l’habitude de côtoyer les dotés… Je ne suis à Abondance que depuis peu. Donc si vous me trouvez bizarre, n’y faites pas attention.
D’accord… Je ne sais pas ce qui m’a pris de lui balancer ça aussi abruptement, de le lui balancer tout court d’ailleurs ! Etait-ce un moyen de me dédouaner de ma méfiance alors qu’il n’avait rien fait pour ? Ah… Je m’agaçais moi-même. Heureusement qu’on arriva rapidement aux tables parce que j’étais à peu près certaine que ma gêne colorait maintenant mes joues !
Avec les grandes fenêtres, même si elles ne montraient qu’un ciel sombre zébré de temps en temps d’éclair, je pouvais maintenant voir où je mettais les pieds. Je pouvais même mettre un visage distinct à Johann. Il avait quelque chose d’assez incroyable dans son apparence… Ce n’était pas ses cheveux blancs, ni le fait qu’il soit plutôt grand, non, c’était ses yeux. Une violet-rose tout à fait spécial.
– Et bien, on dirait que les dotés sont spéciales à tous les points de vue, murmurai-je en rejoignant la table où toutes mes affaires m’attendaient encore sagement.
Je remis rapidement la main sur mon portable et allumai l’application lampe torche.
– Ah, parfait ! dis-je un grand sourire aux lèvres en me retournant vers Johann. Je vous remercie vraiment pour votre aide, je pense que j’y serais encore si vous n’aviez pas été là ! Vous pouvez partir devant, je dois encore réunir mes affaires… J’espère juste qu’ils ne nous ont pas enfermé en pensant qu’il n’y avait plus personne…
Je fis un petit rire comme si je venais de dire une bêtise mais les bruits de claquement de porte me revenaient en mémoire. Ce n’était pas possible… si ?
Re: Un karma orageux [Libre]
Johann avait bien remarqué le réflexe de recul qu’avait eu son interlocutrice. Néanmoins, il ne lui en teint pas rigueur le moins dumonde. D’une certaine manière il s’y attendait après tout, sinon il ne se serais pas excuser par avance et puis de toute façon il y était habitué depuis le temps. Il n’empêche pas que si la jeune femme se risquait à faire une remarque qu’il jugerait déplacer, l’albinos ne se priverait pas de l’envoyer paître avec une réplique bien cinglante. Fort heureusement la jeune femme n’en fit rien, préférais laisser planer un long silence pesant avant de se décider enfin à le briser en répondant aux présentations.
– Je… Vous pouvez m’appeler Mira… Je suis désolée mais je n’ai pas encore l’habitude de côtoyer les dotés… Je ne suis à Abondance que depuis peu. Donc si vous me trouvez bizarre, n’y faites pas attention.
L’albinos ne put s’empêcher de répondre en répondant à voix haute.
_ Généralement se sont plutôt les personnes qui ne réagissent pas qui sont plus suspect. Même entre doté on arrive à se surprendre.
Il finissait par ajouter sur un ton plus léger et malicieux.
_ Mais dans le pire des cas les gens bizarres sont souvent géniaux !
Une fois arrivé la jeune femme s’empressa de récupérer ses affaires pour se munir elle-même d’une lape torche.
– Ah, parfait ! Johann. Je vous remercie vraiment pour votre aide, je pense que j’y serais encore si vous n’aviez pas été là ! Vous pouvez partir devant, je dois encore réunir mes affaires… J’espère juste qu’ils ne nous ont pas enfermé en pensant qu’il n’y avait plus personne…
L’albinos lui répondait avec un sourire amical.
_ ça m’étonnerai le bibliothécaire m’a vu entré.
Il se permit d’ajouter afin d’entamer une conversation plus banale et chasser le malaise qu’il s’était installé.
_ Et du coup, sur quel livre avez-vous jeté votre dévolue ?
– Je… Vous pouvez m’appeler Mira… Je suis désolée mais je n’ai pas encore l’habitude de côtoyer les dotés… Je ne suis à Abondance que depuis peu. Donc si vous me trouvez bizarre, n’y faites pas attention.
L’albinos ne put s’empêcher de répondre en répondant à voix haute.
_ Généralement se sont plutôt les personnes qui ne réagissent pas qui sont plus suspect. Même entre doté on arrive à se surprendre.
Il finissait par ajouter sur un ton plus léger et malicieux.
_ Mais dans le pire des cas les gens bizarres sont souvent géniaux !
Une fois arrivé la jeune femme s’empressa de récupérer ses affaires pour se munir elle-même d’une lape torche.
– Ah, parfait ! Johann. Je vous remercie vraiment pour votre aide, je pense que j’y serais encore si vous n’aviez pas été là ! Vous pouvez partir devant, je dois encore réunir mes affaires… J’espère juste qu’ils ne nous ont pas enfermé en pensant qu’il n’y avait plus personne…
L’albinos lui répondait avec un sourire amical.
_ ça m’étonnerai le bibliothécaire m’a vu entré.
Il se permit d’ajouter afin d’entamer une conversation plus banale et chasser le malaise qu’il s’était installé.
_ Et du coup, sur quel livre avez-vous jeté votre dévolue ?
Re: Un karma orageux [Libre]
La jeune femme répondit avec un peu de gêne que finalement elle n’avait trouvé que des ouvrages sur les chats, faute d’avoir encore de la lumière pour continuer sa recherche du roman idéal pour une soirée plaid et tasse fumante. Peut-être que finalement c’était mieux comme ça, après tout même si actuellement le ciel noire pleurait, la température du jour ne s’accordait pas vraiment avec une boisson chaude.
Tous les deux éclairés par leur téléphone respectif, ils rejoignirent l’accueil beaucoup plus aisément que la jeune femme l’aurait cru. Malheureusement pour elle, pas de signe de la bibliothécaire. Elle hésita à partir avec les livres choisis en laissant simplement un mot pour dire qu’elle les avait empruntés mais ne voulant pas se faire mal voir dans un lieu qu’elle espérait continuer à cotoyer, elle les laissa sur le comptoir avec un petit papier disant qu’elle espérait qu’ils puissent lui être réservés car elle reviendrait le lendemain pour les prendre. Satisfaite, elle rattrapa Johann qui avait bien voulu l’attendre pour ne pas la laisser seule dans ce lieu plongé dans l’obscurité.
Lorsqu’ils sortirent, le temps était assez clément pour leur épargner la pluie. Ils échangèrent tout de même quelques paroles amicales avant de se séparer chacun de leur côté.
Mira rentra rapidement chez elle, craignant que le ciel qui continuait de gronder, lui fasse un coup bas et effectivement cela ne loupa pas. A peine arrivé dans sa rue, elle se prit la sauce et même en courant elle rentra trempée chez elle.
Un vrai karma de merde… mais son petit bonheur sur pattes arriva pour la faire sourire, s’enroulant à ses jambes malgré l’eau. Comme on dit, après l’effort, le réconfort !
Tous les deux éclairés par leur téléphone respectif, ils rejoignirent l’accueil beaucoup plus aisément que la jeune femme l’aurait cru. Malheureusement pour elle, pas de signe de la bibliothécaire. Elle hésita à partir avec les livres choisis en laissant simplement un mot pour dire qu’elle les avait empruntés mais ne voulant pas se faire mal voir dans un lieu qu’elle espérait continuer à cotoyer, elle les laissa sur le comptoir avec un petit papier disant qu’elle espérait qu’ils puissent lui être réservés car elle reviendrait le lendemain pour les prendre. Satisfaite, elle rattrapa Johann qui avait bien voulu l’attendre pour ne pas la laisser seule dans ce lieu plongé dans l’obscurité.
Lorsqu’ils sortirent, le temps était assez clément pour leur épargner la pluie. Ils échangèrent tout de même quelques paroles amicales avant de se séparer chacun de leur côté.
Mira rentra rapidement chez elle, craignant que le ciel qui continuait de gronder, lui fasse un coup bas et effectivement cela ne loupa pas. A peine arrivé dans sa rue, elle se prit la sauce et même en courant elle rentra trempée chez elle.
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