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Je vais le tuer!... ou pas [Pv Yumi J., Myo, Nicholai, et Célestia]

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Message par Invité Mer 05 Aoû 2015, 20:06

Quelques jours avant ça, j'avais proposé à Yumi de se promener avec moi. Rien qu'à deux. Pas de visite aux orphelins. Pas de grosses brutes pour venir me faire la fête. Pas de profs pour venir nous parler de règlement ou cours... Rien qu'elle et moi. Cette perspective m'avait fait rêver pendant longtemps sans que j'ai le courage de lui demander. Depuis que j'avais rencontré sa sœur ainée en vérité. Et quand elle avait accepté j'ai cru mourir de bonheur tant mon cœur battait vite.

C'est ainsi que je m'étais retrouvé dans le parc avoisinant l'académie, ma petite amie au bras. J'avais enfilé un jean foncé (pas troué pour une fois) et un tee-shirt couleur crème. Sur mon poignet droit j'avais mis un bracelet de tissu et je portais toujours ma boucle d'oreille.
Il faisait beau et le silence était seulement rompu par les oiseaux et les quelques conversations que j'entretenais avec Yumi. Je n'arrivais pas l'appeler par son prénom entier. Et comme sa sœur se nommait aussi ainsi, j'étais certain que ça ne la dérangeait pas. J'attendais une occasion spéciale pour le prononcer. J'étais certain que ça lui ferait plaisir. Mais pas maintenant. C'était trop tôt.
Je ne savais pas qu'on pouvait avoir de telles relations, qu'on pouvait parler de la sorte. Et encore moins avec une fille. Bizarrement, il y avait beaucoup plus de garçons dans les rues que de filles. C'était agréable. C'était une très belle journée. Je ne regrettais pas du tout d'être là.

Nous avions bien marché dans le parc et j'avais fait rire Yumi avec une de mes histoires de la rue quand nous passâmes devant un banc en bois occupé par un homme. Je ne fis pas attention de qui il s'agissait. Mais lui l'avait fait. Nous avions fait quelques mètres supplémentaires quand il m'appela :

- Yasushi? Fils, c'est bien toi?

Je m'arrêtais de marcher. Je me sentais blêmir alors que je commençais à réaliser que je connaissais cette voix. Voix que je n'avais plus entendue depuis que j'étais parti de la maison, treize ans auparavant. Je me retournai, espérant me tromper. Mais, quand je le vis, la peur fit place à une colère tandis que le souvenir de lui tuant ma mère s'imposait à mon esprit.
Je lui fis face et le regardai de haut en bas. Il avait vieilli, mais pas assez pour qu'on ne le reconnaisse pas. Il portait des lunettes et ses cheveux bruns clairs étaient grisonnants. Je faisais la même tailles que lui et il était un peu plus costaud que moi. Ce qui attira mon regard fut son sourire qui lui donnait l'air d'un père à la fois surpris et heureux de revoir son fils. Je ne voulais pas croire qu'il était vrai.

- Ce que tu as grandit! Tu ressemble beaucoup à ta mère. Mais tellement maigre. Il va falloir te remplumer un peu, mon garçon.

Je laissais planer un silence pendant lequel je le fusillais du regard. Dieu, j'avais imaginé cette rencontre un bon millier de fois. Mais j'étais loin de la réaction que j'avais là. Je serrais les poings pour essayer de contenir ma fureur. Comment osait-il parler d'elle avec autant de désinvolture?!

- Yasushi?
- Espèce de bâtard... marmonnai-je assez fort pour qu'il m'entende, je vais te tuer!

HRP:


Dernière édition par Yasushi le Dim 09 Aoû 2015, 16:56, édité 1 fois
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Message par Invité Mer 05 Aoû 2015, 23:49

Quelques jours auparavant, Yasushi m'avait proposé une sortie. Rien que tous les deux, en amoureux. J'avais tout de suite accepté, on ne peut plus heureuse. Depuis qu'on s'était rencontré, à chaque fois que l'on se voyait, il se passait quelque chose de mauvais, triste ou qui nous mettait en danger. C'était enfin notre moment rien qu'à nous deux. Pour l'occasion, j'avais sorti le plus beau kimono que j'avais, vert pâle avec de petites fleurs de cerisiers roses. C'était mon préféré. Je ne savais pas ce que Yasushi pensait de ce genre de vêtements, mais... En porter à ses côtés, ça me faisait vraiment plaisir. C'était tout bête, mais j'aimais ça.
En fait, tout était parfait. J'étais dans un parc magnifique, la nature était apaisante, et surtout, j'étais avec l'homme que j'aimais. On parlait comme si on se connaissait depuis longtemps, doucement. Et je remarquai que, peu importe la façon dont il était habillé, il était sublime. Qu'il soit en uniforme ou en jean, il avait une allure qui me plaisait. Peut-être que sa taille jouait un rôle aussi, mais... Ah, j'étais tellement bien. Je ne pouvais m'empêcher de sourire.
Enfin, tout allait bien, jusqu'à ce qu'on passe devant une personne. Au début, rien de spécial. Un homme, un peu âgé, assis sur un banc, nous avait regardé passer. Accrochée au bras de mon ange, je n'avais même pas regardé l'homme. Mais bientôt, sa voix s'éleva.

- Yasushi? Fils, c'est bien toi?

F-fils ? Ce n'étais pas... Il ne... La gorge serrée, l'estomac noué et les jambes tremblantes, je m'arrêtai en même temps que Yasushi. Son... son père ? Il n'avait même pas quitté la ville ?
L'adolescent se tourna vers son géniteur – car, soyons lucides, il n'avait jamais tenu la place d'un père pour lui – et, les mains toujours accrochées à son bras, je le vis regarder le vieux. Que pensait-il ? Il avait le visage tendu et blême. J'aurais dû dire non. J'aurais dû demander qu'on se voie dans la serre. Je me sentais coupable. Incroyablement coupable. Mais maintenant qu'on était là, je ne pouvais que le soutenir. Je n'osais même pas regarder l'assassin qui nous faisait face.

- Ce que tu as grandit! Tu ressemble beaucoup à ta mère. Mais tellement maigre. Il va falloir te remplumer un peu, mon garçon.

Les yeux tournés vers Yasushi, je me dis que l'autre avait fait deux erreurs. D'abord, lui dire qu'il était maigre. A qui la faute ? Qui avait forcé son fils à vivre dans la rue ? Qui l'avait empêché de manger à sa faim ? Et il osait dire ça ? Mais, le pire... C'était d'évoquer sa mère. La femme qu'il avait tué de ses mains. L'adolescent serra ses poings.

- Yasushi?

Son nom, prononcé par la voix grave de cet homme, perdait tout son charme. C'était pourtant lui qui avait choisi, mais... Non. Rien de ce qui sortait de sa bouche ne pouvait me paraître appréciable. Même un compliment.

- Espèce de bâtard, je vais te tuer!

Je tirai doucement sur son bras, et lui prit la main. J'espérais le calmer un peu, bien que ce soit presque impossible. Et je le comprenais totalement. Mais, pour son bien, il valait mieux que ce soit moi qui m'en charge. Après tout, ils ne pouvaient pas mettre une fille de quatorze ans en prison.
Je m'avançai d'un pas, entre les deux pour faire barrière à une éventuelle attaque, et commençai à parler. Après tout, c'était lui qui avait parlé à ma soeur, et je lui devais bien ça.

- Pourquoi êtes-vous ici ? Vous ne devriez pas être ailleurs ? Dans une autre ville, voire un autre pays ? Vous ne pouviez pas laisser votre fils en paix, aller refaire votre vie ailleurs, et le laisser se débrouiller comme il l'a toujours fait ?

A mesure que je parlais, je sentais ma haine contre lui augmenter. Mon poing libre serré, je continuai mon discours. J'avais envie de le frapper.

- Vous n'avez pas honte, de revenir comme ça ? Après tout ce que vous avez fait, vous revenez en souriant, comme si vous n'aviez jamais rien fait ? Mais c'est faux ! Vous voulez faire quoi ? Faire bonne figure ? A quoi bon, hein ? C'est trop tard, maintenant ! Il fallait réfléchir il y a treize ans !

Treize ans. J'étais à peine née. Et Yasushi non plus n'était pas bien grand. Je n'avais jamais imaginé que quelque chose comme ça pouvait se passer. Mais là... Là, il revenait comme si tout était normal. Avait-il conscience de ce qu'il avait fait ? Ou était-il amnésique ? Il ne méritait pas d'oublier. Il fallait qu'il souffre.
J'avançai d'un autre pas, mais en sentant le bras de Yasushi se tirer, je décidai de ne plus avancer. Le sourire qui était toujours sur mon visage avait disparu. A mon avis, autant je pouvais avoir l'air joyeuse que quand j'étais énervée, je pouvais avoir l'air sombre. Et là, c'était le cas.
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Message par Invité Jeu 06 Aoû 2015, 13:04

Me voilà enfin réveiller, gardant toujours autant de séquelle de la soirée d'il y a 1 jours. Après avoir passer toute ma journée d'hier a dormir pour essayer de récupérer de cette soirée vraiment mouvementer, le genre de soirée que l'on vit qu'une seul fois dans l'année vous savez. Je me suis réveiller avec un mal de tête terrible, en me dirigeant vers la salle de bain je pu donc constaté que j'avais lâché une jolie petite galette sur le lit de mon autre camarade de classe. Comme un bon gentleman, je ne prit pas le temps de nettoyer ma connerie.. Je trouverais bien une excuse pour plus tard pour refoutre la faute sur quelqu'un d'autre. Et puis en passant dans la salle de bain je pu voir des bandages, couvert de sang ceux de Yasushi surement..

Yasushi, mon camarade de chambre. Un gars plutôt louche, très louche a vrai dire.. Mais avec un très bon fond, en discutant avec lui pendant près de 4 heures en rentrant de boite complètement torché. Je pu constaté que j'étais pas vraiment le seul dans cette académie a avoir connu une vie assez merdique, quoi qu'au final j'ai eu de la chance moi d'avoir eu mes deux parent tout au long de ma vie pour me soutenir.. M'enfin bon passons, c'étais bien la première fois de ma vie que je faisais autant preuve de compassion envers quelqu'un dans son genre. Le genre de gars que je trouve barbant, qui traîne toute la misère du monde sur ses épaules et qui pense que la chance ne lui sourira jamais.. Mais pas lui, lui était plutôt différent d'eux tous il me donnait vraiment l'impression de dominer tout ses problèmes, pas comme moi quoi.. Moi qu'avait toujours eu l'habitude d’éviter tous mes problèmes en fuyant ou en faisant en sorte que tout retombe sur quelqu'un d'autre..

Arrêtons un peu de parler de ma vie de bohème, passons au chose sérieuse.. Donc après m'être débarbouiller bien comme il le fallait, je pris le soin de me coiffer comme a mon habitude et en prenant en compte le beau temps qu'il faisait dehors, je pris la décision d'aller me balader dans les parc publics pour me ressourcer un peu. En enfilant mon tee-shirt blanc, je pu constaté les griffures dans mon dos qui me fit rappeler cette soirée mémorable que j'avais passer avant de faire la rencontre de ce bon vieux Yasu. Cette belle brune que je m'étais fait dans les toilettes de la boite et puis le nombre de verre que je m'étais enfiler sur le compte de tout ses pecnots qui pensait que j'étais une star dans la mode en Italie me mirent de bonne humeur.. Je ne vous raconterais pas tout les détails de cette soirée, vous me prendriez pour un mec d'une autre planète.

Prenant la direction du parc, la tête haute, fière, prenant un air confiant la cigarette a la bouche. Je me sentais bien aujourd'hui, de bonne humeur mes problèmes derrière moi et rien ne pouvait y faire quelque chose. Arriver au parc je m'installa sur un petit bout d'herbe, posant les quelques affaires que j'avais près de moi je m'allongea dans l'herbe les deux mains derrière la tête comme ci j'allais bronzer sur une plage des caraïbes. Rien dans la tête je m'amusais a regarder ce qu'il se tramait dans le parc, je voyais des couples par ci par la se bouffer la bouche et d'autre se faire des attouchement sans aucune gêne. J'aperçu Yasu au bras d'une jolie petite brune, on s'échangea quelques sourires et je le laissa profiter de l'instant présent en me replongeant dans mes pensées me foutant de la gueule des autres passant..

Je me fis a nouveau tiré de mes pensées quand j'entendis des voix s'élevais près de moi, au départ je ni porta pas tellement d'attention jusqu'à ce qu'une voix féminine s'éleva en ressassant le passer de quelqu'un parlant de quelque chose qui s'étais dérouler il y a treize ans.. Treize ans? L'année ou la vie de Yasushi avait basculé, je me releva alors brusquement pouvant constaté mes pensées se confirmer. Yasushi accompagné de l'autre petite brune était entrain de s'embrouiller avec un vieille homme assis sur un banc, ce vieille homme devait surement être le père de Yasu il y avait comme un air de famille entre les deux.. Les laissant se frité comme des grands, attendant de voir si des grands gestes se produisait. Je me releva pour aller me positionner sur un banc qui se trouvait juste en face d'eux le regard vicieux, le sourire en coin et près a me battre, Yasu et l'autre fille me faisait dos.. J'étais près a bondir tel un lion de la jungle, si l'autre vieux se mettait a frapper mon compagnons de chambre quoi que maintenant je pouvais le considéré comme l'un de mes amis proche..

Aller papy lève toi, moi aussi j'aurais bien envie de te régler ton compte...
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Message par Invité Jeu 06 Aoû 2015, 14:51

Soleil au beau fixe et les oiseaux qui chantaient : tout était réuni pour que j'aille me promener après le boulot. Ah d'ailleurs en parlant du boulot, le patron s'était enfin décidé à nous acheter ces maudits ventilateurs pour que la chaleur nous perturbe moins. Plus les jours passaient depuis mon entrevue avec Yumi, plus j'allais mieux. Il faut dire que la "petite" fille avait su trouver les mots pour me sortir d'une passe difficile. Un moment de besoin comme j'avais l'habitude de les appeler. Je sorti un plan de la ville de ma poche et décidai d'y jeter un œil pour voir où la fortune daignerait m'emmener. Quartier animé : non merci, quartier touristique : et puis encore, quartier "machin chose" : même pas la peine d'y penser. Bon il restait quoi? La forêt : et pourquoi pas une nouvelle fugue imbécile? pensais-je. Non, non et non il fallait que je trouve un endroit intelligent et intéressant où je pourrai voir du monde. M'ouvrir aux autres était ma principale préoccupation pour aller mieux. Réfléchissons voir une minute! Allez, le parc public.

Je me mettais en route en me remémorant les paroles de Yumi. J'avais l'impression que la clé de voûte de ce véritable capharnaüm qui régnait dans ma tête était mon passé. C'est vrai quoi : qu'est ce qu'il y a de pire qu'un abruti de père qui vous prône des saints principes afin de tuer autrui? C'est vrai à choisir entre la damnation éternelle ou le revoir , je crois que ... je choisirai la damnation! Et en plus, par rapport à mon hésitation sur mes sentiments, j'avais l'impression qu'elle m'avait aiguillé sans le vouloir. Résumons un petit peu ce qui n'allait pas : une inconnue débarque dans votre vie plutôt mignonne timide à souhait, vous avez l'air ébahi et surtout bête en regardant son sourire qui vous fait penser à un merveilleux papillon s'envolant des champs mais à part ça vous vous demandez toujours si ce que vous ressentez est bien ce que vous pensez. Mon pauvre garçon c'est pas un wagon que tu as loupé, c'est le train tout entier !

Amusé d'entendre ces paroles raisonnés dans ma tête, j'arrivai sans encombre au parc public. Pas grand monde à l'horizon, je m'étirai et me posai sur le banc le plus proche. Arghh ! Mais c'était... Je me frottais les yeux pour être sûr... Non mais ce ne pouvait être possible... Mon bourreau préféré était là.... Yasushi. Bon, il était encore possible de faire demi tour. Tiens, tiens un monsieur était à côté de lui maintenant. Intéressant... Je m'approchais discrètement. Certes, il n'avait pas voulu de mon aide mais peut être changerait-il d'avis. Il est doux de rêver n'empêche... Ce que je vis m'étonna : Yumi se mit à parler d'une voix élevée au monsieur et d'après ce que je compris ce n'était pas si drôle que ça.

Résumons un peu la situation :

Yumi m'a parlé il y a quelques jours de son petit ami. Or, d'après ce que je comprenais : Yasushi était cette fameuse personne. Ensuite, d'après ce qu’alléguait Yumi, le monsieur qui parlait à Yasushi n'était autre que son père. Jusque là tout était normal enfin presque... 13 ans que son père ne l'avait pas vu. Euh... là ce n'était plus normal ou je n'avais rien compris à la conversation ! Donc pour conclure : le père de Yasushi se ramenait comme ça voir son fils sans aucun remord et sans présenté d'excuses. Ça en était trop pour moi , je devais aider Yasushi. Bon c'est vrai, il avait peut être raison je ne connaissais rien à sa vie mais le peu que je connaissais maintenant rendait le personnage plus compréhensible que prévu. Et au pire, je pouvais essayer de calmer Yumi. Bon certes, si j'échouais je risquais quoi... Ah oui la mort de ce monsieur sur ma conscience et la complicité de meurtre !

Je m'approchais un peu plus de la scène pour être sur d'intervenir au bon moment. Ah et en fait c'était qui l'autre garçon qui regardait la scène comme moi ? Un ami à Yasushi je suppose. J'étais sûr d'une chose à présent... Yasushi était devenu comme il était à cause de son passé. Et au final, le mien me paraissait bien plus joyeux que le sien. Ah en fait, pendant que j'y pensais, on allait pas tarder d'avoir un point commun : tout deux meurtriers de nos pères. Ça faisait froid dans le dos tout de même !

Je réfléchissais du mieux que je pouvais mais réfléchir c'était la seule chose que je pouvais faire pour l'instant...
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Message par Célestia Ven 07 Aoû 2015, 08:57

Saleté de réveil. On n'a pas cours, et ce con il sonne à 6:45. Bon, c'est en partie ma faut car j'ai oublié d'éteindre l'alarme. Je l'éteins violemment, sans aucune pitié, avant de m'enfoncer dans ma couette et de me rendormir.

♪♫♪♫

Je me réveille quelques heures plus tard. Il est 11:00. Je pense quand même qu'il serait temps de se lever. La plupart de mes camarades sont déjà levé. Il y a juste l'Usagi, Oda je crois, qui roupille encore. Bon, je vais la laisser dormir. Je m'habille rapidement avant de me diriger à pas de loup vers le lieu du petit déjeuner. Mais c'est pas facile quand votre estomac crie famine depuis que vous êtes levé, donnant l'impression qu'on pourrait entendre votre ventre jusqu'au bout du monde. C'est donc avec plaisir que j'y arrive. Je m'empiffre jusqu'à ce que mon estomac soit content. Je sais, il est 10:15, et le déjeuner et pour dans quelques petites heures. Mais je m'en fiche. J'ai faim, je mange. Bref, je finis par sortir du dortoir.

Bon, maintenant, la question est : quoi faire ? Hum... Réfléchissons... Je pourrai aller dans la forêt.. Non, j'ai pas envie. Hum... alors... dans les quartiers ? Non, ça doit être gavé de monde à cette heure-ci, pas la peine non plus. J'aurai dû me lever plus tôt si je voulais y aller. Bon alors... Il me semble qu'il y a un parc publique dans la ville... Je pourrai aller y faire un tour...

♫♪♫♪

Le parc publique... C'est charmant, comme endroit. Je déambulais donc parmi les allées. Je m'arrêtai au milieu de l'une d'elles lorsqu'un petit attroupement attira mon attention. Je m'en approchais doucement, sans faire de bruit pour ne pas me faire remarquer. Déjà que je sentais qu'il y avait beaucoup de tension... Je vis le garçon du terrain d'entrainement accompagné d'une jeune fille brune "parlant" (enfin, parler.... façon de dire) avec un homme aux cheveux bruns grisonnants. Il y avait aussi un garçon aux cheveux rouges que je reconnu entre mille : Myo. Je l'aimai pas vraiment ce type... Bref. Il y avait aussi un garçon aux cheveux blancs, mais ce dernier semblait extérieur à la scène, tout comme moi.

Comme ça semblait se disputer et que la situation était assez envenimée comme ça, je préférai être une simple observatrice et rester extérieur. Et donc ne pas intervenir, le temps de voir comment ça va évoluer.
Célestia
Célestia

Fiche perso'
Idéologie Dominante: 2
Niveau: 0
Exp:
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Message par Invité Dim 09 Aoû 2015, 17:53

Je sentis Yumi tirer doucement sur mon bras avant de me prendre la main. Son message était clair : "Garde ton calme." C'était bien plus facile à dire qu'à faire. Et, apparemment, elle allait s'en apercevoir très rapidement :

- Pourquoi êtes-vous ici ? Vous ne devriez pas être ailleurs ? Dans une autre ville, voire un autre pays ? Vous ne pouviez pas laisser votre fils en paix, aller refaire votre vie ailleurs, et le laisser se débrouiller comme il l'a toujours fait ?

Elle s'était avancée d'un pas afin d'être placée un peu plus avant, comme pour créer une barrière invisible entre lui et moi. Je ne voulais pas qu'elle fasse ça. Je ne voulais pas qu'elle mette sa vie en danger. Pire! Je ne voulais pas qu'elle s'expose ainsi devant un meurtrier, un assassin!

- Vous n'avez pas honte, de revenir comme ça ? Après tout ce que vous avez fait, vous revenez en souriant, comme si vous n'aviez jamais rien fait ? Mais c'est faux ! Vous voulez faire quoi ? Faire bonne figure ? A quoi bon, hein ? C'est trop tard, maintenant ! Il fallait réfléchir il y a treize ans !

- Et on peut savoir de quoi je me mêle, jolie petite demoiselle? lui demanda-t-il en la regardant avec des yeux que je qualifiais "d'assassin". Que sais-tu de ce qu'il s'est passé il y a treize ans? Tu es japonaise, non? Tu devrais donc savoir que les femmes devraient se taire et faire profil bas. La mère de Yasushi était japonaise aussi, mais elle l'a oublié. Regarde ce qu'il en est : elle est morte.

Je n'y tins plus. Ma colère s'était transformé en rage. Mon corps me hurlait de frapper cet homme qu'autrefois j'appelais "papa". Mon cerveau me répétait que si je ne faisais rien quelque chose de grave allait se produire. Et une pointe de peur me fit bouger.
D'un geste vif, je pris le bras de Yumi pour la ramener derrière moi. Tout en faisant cela, je fis un pas ou deux, puis je mis violemment mon poing dans la mâchoire de mon paternel. Ce dernier tomba à terre et glissa sur un bon mètre en créant des nuages de poussière. Quelques secondes passèrent dans un silence très lourd. J'espérais qu'il ne se relèverait pas... Mais je pouvais penser ce que je voulais, il se releva sur ses coudes en ricanant avant de partir sur un rire franc. Quand il fut à nouveau debout, il s'épousseta en déclarant haut et fort :

- Yasushi, tu ne peux pas renier tes origines. Tu es comme moi, que tu le veuille ou non! Et, le jour viendras où tu feras la même chose que moi : tu tueras pour avoir ce que tu veux.

Alors que je me mis à trembler, blême, tout en serrant mes poings qui ne demandaient qu'à le frapper à nouveau, il repartit à rire. Il semblait démoniaque. Comment ma mère avait pu tomber amoureuse d'un type comme lui? Je comprenais pourquoi elle voulait divorcer.
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Message par Invité Dim 09 Aoû 2015, 19:13

Son regard avait changé. Du moment où j’ai parlé, son visage a pris une toute autre expression. Il avait tenté d’être bienveillant, mais là… Ses yeux me faisaient peur. J’avais l’impression qu’il me voulait du mal.

- Et on peut savoir de quoi je me mêle, jolie petite demoiselle? Que sais-tu de ce qu'il s'est passé il y a treize ans? Tu es japonaise, non? Tu devrais donc savoir que les femmes devraient se taire et faire profil bas. La mère de Yasushi était japonaise aussi, mais elle l'a oublié. Regarde ce qu'il en est : elle est morte.

Je… Je tremblais. C’était une menace de mort ? Il venait de menacer de me tuer ? C’était… Je ne comprenais pas. Que savait-il du Japon, de la façon dont j’avais été éduquée ? Et comment osait-il dire ça, avec tant de sang-froid, devant son fils ? Je le regardais, choquée, tentant de cacher ma peur. L’espace d’un moment, j’avais oublié Yasushi, trop concentrée sur le sort que me réservait le déchet qui me faisait face. Mais quand mon copain me tira en arrière avant de frapper son géniteur en plein dans la mâchoire, je repris conscience que lui, il souffrait bien plus que moi.
Le vieux glissa sur un bon mètre. J’espérais qu’il serait évanoui. J’espérais qu’il avait perdu connaissance. Mais il se mit sur les coudes et ricana, avant de se relever et d’enchaîner.

- Yasushi, tu ne peux pas renier tes origines. Tu es comme moi, que tu le veuille ou non! Et, le jour viendras où tu feras la même chose que moi : tu tueras pour avoir ce que tu veux.

Non. Non, ce n’était pas vrai. Il n’était pas comme ça. Il n’était pas un monstre. Que connaissait-il de son fils ? Que savait-il de son caractère, de sa façon de vivre, de penser ? Rien. Il n’avait pas le droit de dire ça de lui. Mais… Il avait réussi. J’avais peur de lui. Pas de son fils, non. De lui. J’étais incapable, dorénavant, de le regarder dans les yeux.
Doucement, je m’approchais de Yasushi, et posai ma tête contre son dos. Je faisais ça autant pour le soutenir que pour ne plus voir l’homme. Derrière mon petit-ami, je me sentais protégée. Et… Je ne savais pas ce qu’il pensait de ce que son père venait de dire. Mais il ne fallait pas qu’il le croie.

- Je sais que ce n’est pas vrai. Tu n’es pas comme ça. Tu n’es ni stupide, ni un monstre. Il ne te connaît pas, il… Il veut juste te faire peur. Et, fis-je en chuchotant, je t’aime.

Je ne savais pas s’il avait atteint son but par rapport à son fils, mais j’espérais que non. En tout cas, tant que je restais derrière lui, ça m’irait. En tournant la tête, le haut de mon crâne toujours posée contre le dos de Yasushi, j’aperçus Nicholai. Au moins, avec ces deux-là, j’étais sûre de ne rien craindre du tout. Tout ce que j’espérais, c’était que mon copain ne tue pas le vieux accidentellement.
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Message par Invité Ven 21 Aoû 2015, 19:22

On dirait bien que les hostilités avaient commencé, on pouvait voir quelque personne se regrouper autour des 3 protagonistes. Dans le lot je ne reconnu qu'une seul personne, malheureusement pour moi ce n'étais pas quelqu'un que j'appréciais vraiment. C'était la petite Célestia, vous savez la petite fille au cheveux bleue qui se croit plus forte et plus maligne que tout le monde par ce qu'elle sait soit disant vraiment se battre comme un homme. Enfin bref passons pour le moment elle n'avait pas intérêt a s'interposer entre les deux, fallait crever l’abcès et je pense que c'était le bon moment de le faire.. Je remarqua aussi la présence d'un autre garçon qui semblait plus touché que les autres par la situation, un petit garçon au cheveux gris. Peut être les connaissait-il, j’espérais seulement que lui aussi ne s'en mél pas avant que je ne l'ai décider..

Les choses avançaient plus ou moins bien, comme prévu les esprits s'échauffèrent et le père de Yasushi commençât a menacée l'autre jeune fille. La petite amie de Yasu, ce qui le mit bien évidemment en colère.. J'avais tellement envie de me jeter sur lui pour lui massacrer sa vieille tête de con, je serrais les poings en me mettant accroupi sur le banc sur lequel j'étais assis depuis le départ.. J'attendais qu'une seul chose c'était que ce vieille homme dise quelque chose de travers pour que je puisse m'en prendre a lui a mon tour, Yasushi l'envoya valse d'un seul coup de poing a peine avait il finit ses menaces envers sa petite amie. J'esquissai un sourire voyant le vieille homme tomber au sol comme une vulgaire chaussette, je pensais sincèrement que ce simple coup de poing avait suffit.. Du moins je l’espérais, c'est vrai que moi aussi j'avais envie de le voir mort mais bon tout cela n'allait que lui attirée des ennuies. Le vieille homme se releva finalement comme ci de rien était, je pouvais très bien voir de la ou j'étais un sourire s'afficher sur son visage de truand puis j'entendis des rires sortir de ce même visage..

Le voyant se relever sans trop de peine, je sauta de mon banc pour me diriger vers son flanc gauche.. Les mains dans les poches et l'air de rien je me diriger vers mon objectif sans trop attiré l'attention sur moi, j'avais l'attention de lui en mettre plein la gueule des qu'il aurait finit de raconter ses conneries a Yasu.. Finalement ce moment arriva plutôt que prévu, il venait de finir son spitch qui n'étais pas vraiment très convaincant. Il a néanmoins quelque chose de pas très sympa qu'avait retenue mon attention, il venait de le comparé a lui.. Le foutant dans le mec sac que lui se qui me mit automatiquement hors de moi, jamais de la vie Yasushi ne ressemblera a un homme comme lui. Un homme aussi mauvais que lui, un homme aussi pourri et lâche que lui, qu'avait rien trouver de mieux pour se sentir plus fort que de s'attaquer a une pauvre femme sans défense..

C'était la phrase de trop, je retira aussitôt mes mains de mes poches pour me diriger en courant vers lui. J'arrivais sur son côté gauche, je pouvais déjà voir l'endroit ou mon direct du gauche allait terminer. Je fixais sa joue, le sourire au coin de la bouche.. Arriver a quelque centimètre de lui je m'abaissa un peu pour prendre un peu plus d'élan et lui mettre un coup de poing directement dans la mâchoire en me projetant vers lui de toute mes forces. Mon coup avait belle et bien atteint ma cible, je pouvais le voir s'envoler a quelque mètre de moi sur son côté droit.. Je pencha la tête en arrière après mettre vite fais recoiffer puis je jeta un coup d’œil vers Yasushi l'air de lui faire comprendre que les paroles qu'allait suivre venait du fond de mon cœur. Et c'est sans trop faire attention a l'état de ma victime que je m'exprima toujours un peu sous le coup de la colère et un peu essouffler par l'action que je venais d'entreprendre..

« Ecoute moi bien papy, Yasushi ne vous ressemblera jamais vous m'avez compris !? Jamais ! C'est surement l'un des seuls mecs que je connaisse qui serait près a donner sa vie pour défendre celle d'un inconnue. Combien de fois je l'ai vue rentrer chez nous, les bras couverts de blessures tout simplement par ce qu'il venait de défendre un gamin qui se faisait tabasser par deux trois caïd.. C'est devenu un homme respectable, tout le contraire de vous ! Oui vous, vous m'avez très bien entendu.. Le genre de lâche que vous êtes, j'ai juste envie de vous cracher a la gueule, de vous massacrer et de vous laisser crever dans un trou ! C'est tout ce que vous m'héritez.. »
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Message par Invité Jeu 03 Sep 2015, 21:49

J'étais assez extérieur à la scène mais bon c'était une véritable bataille verbale à laquelle j'assistais. Je ne comprenais pas la totalité des paroles que les protagonistes prononçaient. Mais je voyais leur expression et elles me fichaient sincèrement la chair de poule. Quelle tension dans leur regard ! Ils allaient en venir aux mains ça ne faisait aucun doute. Je ne voulais pas m'en mêler de peur d'énerver Yasushi une énième fois. Et pour l'énerver il l'avait énerver son père ! Boum le voilà par terre le vieux ! Yasushi venait de le frapper j'étais abasourdi. Je me doutais qu'ils allaient en venir aux mains mais pas aussi tôt.

La douleur à ma main revint d'un coup. Elle me brûlait, je sentais mon colocataire pointer le bout de son nez. Aie aie.... Pas maintenant et surtout pas en public ! Ce qu'il y a de bien avec un colocataire c'est qu'on ne peut pas contrôler ses allers et venus surtout quand il a un double des clés.... Les images de ma dispute avec mon père refirent surface. Ça non plus ce n'était pas le moment... Il faut dire que la scène que je voyais me faisait beaucoup penser à cet abruti...

- Yasushi, tu ne peux pas renier tes origines. Tu es comme moi, que tu le veuille ou non! Et, le jour viendras où tu feras la même chose que moi : tu tueras pour avoir ce que tu veux. fit le père en riant.

Il était coriace le vieux dis donc ! Il venait de se relever et il se la ramenait encore... Il me rappelait mon père une nouvelle fois... Le vingtième siècle avait vraiment été le siècle des fous totalitaires en Europe... Le monde devenait fou ou mon esprit me faisait voir une scène tout autre à laquelle assistait les autres? David contre Goliath round 1 : uppercut de David mais Goliath est toujours dans le match. Le suspens est insoutenable. Je ne sais pas si vous connaissez le chessboxing? C'était à peu près ça ! Ils plaçaient un à un leur pièce soigneusement afin de déstabiliser leur adversaire. Puis uppercut et compte interminable. L'après midi risquait d'être long...

Ma digression m'avait fait ouvrir les yeux sur quelque chose : le père en fait on était pas sur non assistance à personne en danger par hasard? Il valait mieux que je me taise. Si Yasushi m'avait entendu j'aurais eu la tête encastré dans le mur en face de moi. Et bon... sincèrement je comprenais la réaction de Yasushi. Son père avait fait l'imbécile. Il s'était comporter comme un monstre. Un peu comme l'hydre puis on le frappait à la tête puis il parlait... Et si le sang qui coulait dans les veines de ce vieil homme était empoisonné? Ça ne m'aurait même pas étonné. Je ne savais pas ce qui avait rendu cet homme de la telle mais...

Ah oui je l'avais oublié le jeune homme du banc. Mais il était fou ! Il venait de se mettre à courir et à frapper le vieux. What ? Mon peu d'anglais me revint.

« Ecoute moi bien papy, Yasushi ne vous ressemblera jamais vous m'avez compris !? Jamais ! C'est surement l'un des seuls mecs que je connaisse qui serait près a donner sa vie pour défendre celle d'un inconnue. Combien de fois je l'ai vue rentrer chez nous, les bras couverts de blessures tout simplement par ce qu'il venait de défendre un gamin qui se faisait tabasser par deux trois caïd.. C'est devenu un homme respectable, tout le contraire de vous ! Oui vous, vous m'avez très bien entendu.. Le genre de lâche que vous êtes, j'ai juste envie de vous cracher a la gueule, de vous massacrer et de vous laisser crever dans un trou ! C'est tout ce que vous m'héritez.. »

Euh... En fait Myo avait pas tort... Yasushi était le seul gars qui était prêt à défendre un inconnu d'après ce que j'avais vu. Je ne savais quoi faire... Si je m'en mêlais je risquais de finir entre quatre planches et si je ne m'en mêlais pas bein...  Je me décidais à rester à ma place comme un figurant dans un film. Avais-je le choix?

Oui je l'avais allez hop je me dirigeais vers les nouveaux bellicistes et apostrophai le vieux à ma façon :

"Et vous ! De quoi vous mêlez vous? Vous voulez faire changer Yasushi. Vas falloir me passer dessus avant. Regardez-vous, vous ressemblez à un monstre et sincèrement je n'ai même pas pitié de vous ! Vous vous attendiez à quoi ? A une fête pour votre venue? Il sait se rendre utile au moins votre fils. Les virus de votre espèce c'est delete pigé?"

Je me surprenais en prononçant ces paroles. Je ne pensais sincèrement pas réussir à aligner autant de mots. Et bon moi méchant... Le monde à l'envers mais il le méritait réellement.

J'essayais de me clamer mais mon pouvoir commençait à venir mais tant que je ne voyais pas de feu, le serpent ne pouvait pas sortir. Depuis que j'étais arrivé ici, il commençait à se faire plus oppressant et tentait de se manifester sans la présence du feu. Je mis ma main sur mon katana en signe de provocation.

"Ne m'obligez pas... J'en suis bien capable." fis-je avec toute la rage qui était en moi.
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Message par Célestia Lun 07 Sep 2015, 21:03

D'après ce que je voyais, c'était assez tendu. Le père se prenait pour le roi du monde tandis que le fils tentait tant bien que mal de se défendre accompagné de ses amis. Je préférai ne pas intervenir, je ne voulais pas envenimer la situation déjà assez compliquée.
Je n'écoutai pas réellement leur dispute, jusqu'à cette phrase qui m'a fait bien envie de lui donner mon poing dans sa sale gueule :

- Et on peut savoir de quoi je me mêle, jolie petite demoiselle? Que sais-tu de ce qu'il s'est passé il y a treize ans? Tu es japonaise, non? Tu devrais donc savoir que les femmes devraient se taire et faire profil bas. La mère de Yasushi était japonaise aussi, mais elle l'a oublié. Regarde ce qu'il en est : elle est morte.

J'avais vraiment tiqué pour les dernières phrases. D'où il osait sortir ça, devant des filles en plus ? J'avais certes beau être japonaise (enfin... à moitié), mais jamais on ne m'avait dit ça... Et puis, qu'est ce qu'il en savait qu'elle était japonaise, d'abord ? Enfin bref, je me calme, sinon je vais exploser.
Puis tout s'enchaîna très vite. Le jeune homme donna un violent uppercut à son père, mais ce dernier se releva bien vite. Puis se fut au tour de Myo de s'en mêler, en disant que jamais son fils ne lui ressemblerait. Certes il avait raison, car, même si le père est un gros salaud comme le cas présent, le fils n'en ai pas forcément un.
Puis le garçon albinos s'en mêla.
Personnellement, je n'osai pas vraiment m'en mêler. Même si l'envie me démangeai vraiment.
Donc je m'approchai de lui et ne pus m'empêcher de dire :

- Du peu que j'ai vu de lui, votre fils ne ressemblera jamais à un connard comme vous. Donc vous verriez mieux de vous la fermer et de laisser votre fils tranquille, car ça m'étonnerai aussi que votre fils finisse par vous ressembler.

J'avais dit cela très calmement, sur un ton neutre. Aucune émotions n'avait percé dans ma voix, et mon visage était resté impassible.

HRP:
Célestia
Célestia

Fiche perso'
Idéologie Dominante: 2
Niveau: 0
Exp:
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Message par Invité Mar 08 Sep 2015, 09:08

Visiblement apeurée, Yumi se plaça plus en arrière avant de poser sa tête sur mon dos. Je ne lui en voulais pas. C'était normal qu'après de telles menaces, en sachant de quoi il était capable, qu'elle tremble devant lui. Je fis donc barrière entre eux en jetant un regard assassin à mon père, littéralement blessé par ses mots.
Oui, il a certainement raison, pensai-je avec une forte envie de le tuer, je vais être comme lui pour venger ma mère et faire en sorte qui ne fasse plus rien à personne!

- Je sais que ce n’est pas vrai. Tu n’es pas comme ça. Tu n’es ni stupide, ni un monstre. Il ne te connaît pas, il… Il veut juste te faire peur. Et, je t’aime.

Ces mots chuchotés avec tendresse commencèrent à fêler mes envies de meurtre, me clouant sur place. Cela dû se voir sur mon visage puisque mon père perdit un peu de son sourire hautain de celui qui croit tout savoir. Puis, sans que je comprenne pourquoi dans un premier temps, mon géniteur se retrouva à nouveau à terre. Devant moi se tenait maintenant Myo qui me tournait le dos. Il était un peu essoufflé et je voyais bien qu'il venait d'utiliser son poing gauche. Je devinai donc que le nouvel état du paternel était de son fait. Il me regarda avec un air sincère avant de dire avec colère à sa victime :

« Ecoute moi bien papy, Yasushi ne vous ressemblera jamais vous m'avez compris !? Jamais ! C'est surement l'un des seuls mecs que je connaisse qui serait près a donner sa vie pour défendre celle d'un inconnue. Combien de fois je l'ai vue rentrer chez nous, les bras couverts de blessures tout simplement par ce qu'il venait de défendre un gamin qui se faisait tabasser par deux trois caïd.. C'est devenu un homme respectable, tout le contraire de vous ! Oui vous, vous m'avez très bien entendu.. Le genre de lâche que vous êtes, j'ai juste envie de vous cracher a la gueule, de vous massacrer et de vous laisser crever dans un trou ! C'est tout ce que vous méritez.. »

J'étais tellement touché que j'en perdis toute mon envie de me battre. Mais j'étais loin de me douter que ce n'était pas terminer. D'autres personnes voulaient apparemment chanter mes "louanges", et pas celles auxquelles j'aurais pensé en premier :

"Et vous ! De quoi vous mêlez vous? Vous voulez faire changer Yasushi. Vas falloir me passer dessus avant. Regardez-vous, vous ressemblez à un monstre et sincèrement je n'ai même pas pitié de vous ! Vous vous attendiez à quoi ? A une fête pour votre venue? Il sait se rendre utile au moins votre fils. Les virus de votre espèce c'est delete pigé? fit Nicholai en s'aprochant avant d'ajouter : Ne m'obligez pas... J'en suis bien capable."

- Du peu que j'ai vu de lui, votre fils ne ressemblera jamais à un connard comme vous. Donc vous verriez mieux de vous la fermer et de laisser votre fils tranquille, car ça m'étonnerai aussi que votre fils finisse par vous ressembler.

Cette voix n'était autre que celle de La Bleue.
Je ne savais pas comment réagir devant toutes ces personnes qui semblaient vouloir me protéger contre mon père. Touché comme jamais, je baissai la tête de façon à ce que mon nez pointe vers le sol. Je ne vis donc pas si mon géniteur se releva ou non. Ce qui était certain c'est qu'il ne parla plus pendant un petit moment. Mais ce ne fut pas éternel. Son rire sans joie ni amertume s'éleva doucement jusqu'à devenir un éclat. Puis, il dit :

- Ah les jeunes! Ils ont toujours le mot pour rire. Mais pourquoi croyez-vous que Yasushi ait quitté la maison familiale? Pourquoi pensez-vous qu'il a eu peur de rester avec moi? Parce qu'il nous espionnait tous les soirs, il sait que je ne lui ferais jamais rien. Non... j'ai de bien trop grands projets pour lui!

- La ferme... murmurai-je en sentant à nouveau la rage se pointer.

- Eh bien que je vais vous raconter ce qu'il s'est passé. Le soir de l'enterrement de sa mère, Yasushi est venu me voir dans la cuisine. Il venait de se remettre d'une crise débile dans le salon et il tenait dans sa main un coupe papier.

- La ferme, fis-je plus forme en tremblant, une boule de lumière en formation dans ma main droite. Sa couleur? Noire.

- Devinez ce qu'il a fait. Allez-y, réfléchissez un peu. Vous ne trouvez pas? Je vais donc vous le dire : il a tenté de me tuer en me plantant le coupe papier dans la cuisse!...

- La ferme!! criai-je en ouvrant ma main, faisant grossir dans le même temps ma boule de lumière noire encre, prêt à la lancer.

Dans ma rage, j'étais prêt à tout pour qu'il se taise et n'en dise pas plus. Mais, ma petite part de lucidité priait pour qu'on m'arrête, pour que le passé ne se répète pas.
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Message par Invité Mer 16 Sep 2015, 23:24

Cachée derrière Yasushi, je ne voyais pas grand-chose. A vrai dire, ça ne me dérangeait pas du tout : le visage du géniteur de mon petit-ami me… faisait peur. Mais j’avais entendu qu’un nouveau coup avait été porté. Et cette fois, j’étais certaine que ce n’était pas mon copain qui en était l’assaillant. Je décalais un peu ma tête pour voir qui était la bonne âme qui avait porté un coup. Un garçon, très grand, aux cheveux rouges. Je ne le connaissais pas du tout, mais je le remerciai intérieurement.

"Ecoute moi bien papy, Yasushi ne vous ressemblera jamais vous m'avez compris !? Jamais ! C'est surement l'un des seuls mecs que je connaisse qui serait près a donner sa vie pour défendre celle d'un inconnue. Combien de fois je l'ai vue rentrer chez nous, les bras couverts de blessures tout simplement par ce qu'il venait de défendre un gamin qui se faisait tabasser par deux trois caïd.. C'est devenu un homme respectable, tout le contraire de vous ! Oui vous, vous m'avez très bien entendu.. Le genre de lâche que vous êtes, j'ai juste envie de vous cracher a la gueule, de vous massacrer et de vous laisser crever dans un trou ! C'est tout ce que vous méritez…"

Puis, une voix que j’avais déjà entendue auparavant se fit entendre à son tour. Nicholai.

- Et vous ! De quoi vous mêlez vous? Vous voulez faire changer Yasushi. Vas falloir me passer dessus avant. Regardez-vous, vous ressemblez à un monstre et sincèrement je n'ai même pas pitié de vous ! Vous vous attendiez à quoi ? A une fête pour votre venue? Il sait se rendre utile au moins votre fils. Les virus de votre espèce c'est delete pigé? Ne m'obligez pas... J'en suis bien capable.

Et enfin, une fille, que je ne connaissais pas non plus, se mit à parler.

- Du peu que j'ai vu de lui, votre fils ne ressemblera jamais à un connard comme vous. Donc vous verriez mieux de vous la fermer et de laisser votre fils tranquille, car ça m'étonnerai aussi que votre fils finisse par vous ressembler.

Alors on le pensait tous. J’espérais qu’en entendant ça plusieurs fois, Yasushi finirait par l’intégrer. Mais en même temps, je ne me faisais pas d’illusion. Et, tous nos efforts furent réduits à néant par l’ordure qui était devant nous, qui parla de nouveau. Rien que le son de sa voix suffisait à me stresser. Il rit d’une façon qui me donna un haut-le-cœur, avant de reprendre.

- Ah les jeunes! Ils ont toujours le mot pour rire. Mais pourquoi croyez-vous que Yasushi ait quitté la maison familiale? Pourquoi pensez-vous qu'il a eu peur de rester avec moi? Parce qu'il nous espionnait tous les soirs, il sait que je ne lui ferais jamais rien. Non... j'ai de bien trop grands projets pour lui!

- La ferme... entendis-je mon copain murmurer.

- Eh bien que je vais vous raconter ce qu'il s'est passé. Le soir de l'enterrement de sa mère, Yasushi est venu me voir dans la cuisine. Il venait de se remettre d'une crise débile dans le salon et il tenait dans sa main un coupe papier.

- La ferme, dit-il d’une voix plus ferme.

Je le sentais trembler. Je levais mes yeux vers ses cheveux puis, en regardant sa main que j’avais compté prendre dans la mienne, j’eus une surprise. Une boule noire se formait.

- Devinez ce qu'il a fait. Allez-y, réfléchissez un peu. Vous ne trouvez pas? Je vais donc vous le dire : il a tenté de me tuer en me plantant le coupe papier dans la cuisse!...

J’avais envie de crier. Et alors, il a essayé de le tuer ? Il l’avait mérité, non ? Ce n’était pas bien de penser ça, je le savais. C’était complètement immoral. Mais tuer sa femme, était-ce moral ? Et priver son enfant de sa mère ? Hein ?

- La ferme!! cria-t-il.

Les yeux fixés sur sa main, je vis que la boule avait grossi. Il allait vraiment lui lancer dessus ? Le soucis, c’était que dans l’état des choses… Il pouvait le tuer. Et s’il le tuait, il aurait vraisemblablement des ennuis. Il fallait éviter ça, à tout prix.

- Ne fais pas ça, criai-je la voix un peu brisée, s’il-te-plaît.

J’appuyai un peu plus ma tête contre son dos et passai mes bras autour de son torse, serrant juste assez fort pour essayer de le faire réagir. Je n’avais pas assez de force pour arrêter son bras, et j’étais certaine que si j’avais essayé, j’aurais volé en même temps que la boule. Tout ce que je pouvais faire, moi, c’était essayer de le raisonner, et espérer que Nicholai ou le garçon aux cheveux rouges attrape son bras.

- Ne fais pas ça, repris-je moins fort, je t’en prie, tu vas… Tu vas avoir des ennuis à cause de lui. Ne le laisse pas m’enlever le garçon que j’aime. Tu lui feras payer d’une autre façon. S’il-te-plaît. Essaie, pour moi.

S’il n’arrivait pas à s’arrêter, je ne lui en voudrais pas. Mais pour le stopper, il fallait utiliser les grands mots. Il fallait essayer.

- Je t’aime… chuchotai-je pour que seul lui puisse l’entendre. Ne le laisse pas t’atteindre.

Il fallait vraiment que quelqu’un attrape ce bras.
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