Une deuxième personne veut me rencontrer ? [PV Tori]
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Une deuxième personne veut me rencontrer ? [PV Tori]
J'attendais, posée contre une colonne, qu'une certaine Tori se pointe.
Quelques heures plus tôt, au moment quotidien où j'allais voir mon casier, je découvris un petit mot. Il disait :
"Salut.
J'ai eu vent de ton arrivée à l'académie et si tu n'es pas trop occupée, je souhaiterais faire connaissance avec toi.
Si tu es libre demain à 16h, rejoins-moi dans le hall d'entrée.
S'il y a un problème, je m'appelle Tori et il y a des corbeaux sur mon casier.
En espérant te voir demain."
Comme c'était la deuxième fois que je recevais du courrier, j'étais déjà un peu plus à l'aise. Puis quand je découvris le prénom de l'expéditeur, Tori, et que je rendis compte que c'était un prénom féminin, mon anxiété, car j'en avais tout de même un peu, retomba. Le mot datant certainement d'hier, j'en avais déduit que demain était aujourd'hui. J'étais arrivée un peu plus tôt pour éviter d'être en retard, comme dans "L'affaire Hullis",, où en plus j'avais été en retard, mais je m'étais pris une de ces gamelles qui peuvent vous faire regretter d'être venu au monde. Ce qui n'était pas très difficile pour moi.
Il était à présent 15h50, et pas un signe de Tori. Bon, il n'était pas encore l'heure, donc ça allait. Mais je commençai à m'ennuyer. Je pris alors la pochette que j'avais toujours sur moi, et commença à dessiner. Au bout de quelques minutes, j'avais terminé. Je me rendis compte qu'il s'agissait d'un dessin triste. Oui, j'étais comme ça, je dessinais sans faire réellement attention et me rendait compte du résultat après avoir fini. J'avais l'impression que celui-ci me représentait beaucoup, dans mes grands moments de solitude.
J'ignorai totalement à quoi allait ressembler cette Tori, et pourquoi elle tenait tant que ça à me rencontrer. D'après son message, on aurait dit qu'elle avait entendu parler de moi. Étrange. Plus les minutes passaient, plus j'étais impatiente de la rencontrer.
Quelques heures plus tôt, au moment quotidien où j'allais voir mon casier, je découvris un petit mot. Il disait :
"Salut.
J'ai eu vent de ton arrivée à l'académie et si tu n'es pas trop occupée, je souhaiterais faire connaissance avec toi.
Si tu es libre demain à 16h, rejoins-moi dans le hall d'entrée.
S'il y a un problème, je m'appelle Tori et il y a des corbeaux sur mon casier.
En espérant te voir demain."
Comme c'était la deuxième fois que je recevais du courrier, j'étais déjà un peu plus à l'aise. Puis quand je découvris le prénom de l'expéditeur, Tori, et que je rendis compte que c'était un prénom féminin, mon anxiété, car j'en avais tout de même un peu, retomba. Le mot datant certainement d'hier, j'en avais déduit que demain était aujourd'hui. J'étais arrivée un peu plus tôt pour éviter d'être en retard, comme dans "L'affaire Hullis",, où en plus j'avais été en retard, mais je m'étais pris une de ces gamelles qui peuvent vous faire regretter d'être venu au monde. Ce qui n'était pas très difficile pour moi.
Il était à présent 15h50, et pas un signe de Tori. Bon, il n'était pas encore l'heure, donc ça allait. Mais je commençai à m'ennuyer. Je pris alors la pochette que j'avais toujours sur moi, et commença à dessiner. Au bout de quelques minutes, j'avais terminé. Je me rendis compte qu'il s'agissait d'un dessin triste. Oui, j'étais comme ça, je dessinais sans faire réellement attention et me rendait compte du résultat après avoir fini. J'avais l'impression que celui-ci me représentait beaucoup, dans mes grands moments de solitude.
J'ignorai totalement à quoi allait ressembler cette Tori, et pourquoi elle tenait tant que ça à me rencontrer. D'après son message, on aurait dit qu'elle avait entendu parler de moi. Étrange. Plus les minutes passaient, plus j'étais impatiente de la rencontrer.
Re: Une deuxième personne veut me rencontrer ? [PV Tori]
Aïe, le retard sur mon planning ! Dès que je vois l'heure, je range mon iPhone dans mon sac et je pique une course jusqu'à la maison Émeraude pour me changer. Ce matin, j'ai eu un cours et je suis allée manger au réfectoire tout de suite après. Tout allait bien jusque là, mais j'ai aperçu Jïnn qui mangeait et je me suis jointe à lui. Il m'a parlé de son cours de physique d'il y a un jour ou deux où Noa a eu un problème de transformation avec son pouvoir. Ensuite, on s'est mis à parler et je n'ai pas vu le temps filer, mais à présent, il est 15h55 et je dois être dans le hall à 16h pour rencontrer Harumi à qui j'ai donné rendez-vous, hier. Aaaargh, je déteste être en retard !!! Non seulement ça ne fait pas bonne impression, mais par-dessus tout, ce n'est pas respectueux.
Je arrivant dans mon dortoir, je lance presque mon sac à dos sur mon lit et je retire mon uniforme à une vitesse fulgurante pour mettre un t-shirt noir et une paire shorts en jeans. Je mets mes Converses de couleur " Cyan Space " sans prendre le temps de les attacher, en rentrant mes lacets à l'intérieur et j'attrape mon sac pour repartir en courant de la maison.
J'arrive essoufflée devant la porte et je la passe en tentant de reprendre mon souffle. Je fais à peine cinq pas à l'intérieur du hall que je trébuche et m'écrase brutalement par terre.
- Outch !
Heureusement, j'ai amorti mon atterrissage avec mes mains. S'il avait fallu que mon visage se mange le plancher, l'impact aurait probablement rouvert les vaisseaux sanguins dans ma fosse nasale et je me serrais remise à saigner du nez, ce qui aurait complètement foutu en l'air ma rencontre. Mais pour quelle raison je suis encore tombée ? Cette fois-ci, ce n'est pas le tapis, alors dans quoi est-ce que je me suis enfargée ? Je me relève lentement et quelque peu douloureusement, je m'époussette, puis je regarde vers mes pieds. Ah bien-sûr, j'aurais dû m'en douter... Ce sont mes souliers. Les lacets sont sortis pendant que je courais et j'ai dû marcher dessus en entrant. Eh ben heureusement que j'ai pas marché dessus alors que je courais, ça aurait fait encore plus mal. Je regarde très rapidement l'heure. 16h03 !!! Je balais le hall des yeux. Il n'y a presque personne à part trois étudiants assis sur les sofas et une fille à la chevelure bleue qui semble dessiner, un peu plus loin. C'est vers cette dernière que je me dirige en essayant d'être du plus calme qu'il m'est possible de paraître, malgré ma respiration encore un peu haletante. Je m'arrête devant elle.
- Bonjour, c'est toi Harumi ? Je suis vraiment désolée d'être en retard. Je m'appelle Tori.
Je lui tends la main, alors qu'un sourire se matérialise sur mon visage. J'espère qu'elle n'attend pas depuis trop longtemps, car je m'en voudrais encore plus de l'avoir fait patienter ainsi.
Je arrivant dans mon dortoir, je lance presque mon sac à dos sur mon lit et je retire mon uniforme à une vitesse fulgurante pour mettre un t-shirt noir et une paire shorts en jeans. Je mets mes Converses de couleur " Cyan Space " sans prendre le temps de les attacher, en rentrant mes lacets à l'intérieur et j'attrape mon sac pour repartir en courant de la maison.
J'arrive essoufflée devant la porte et je la passe en tentant de reprendre mon souffle. Je fais à peine cinq pas à l'intérieur du hall que je trébuche et m'écrase brutalement par terre.
- Outch !
Heureusement, j'ai amorti mon atterrissage avec mes mains. S'il avait fallu que mon visage se mange le plancher, l'impact aurait probablement rouvert les vaisseaux sanguins dans ma fosse nasale et je me serrais remise à saigner du nez, ce qui aurait complètement foutu en l'air ma rencontre. Mais pour quelle raison je suis encore tombée ? Cette fois-ci, ce n'est pas le tapis, alors dans quoi est-ce que je me suis enfargée ? Je me relève lentement et quelque peu douloureusement, je m'époussette, puis je regarde vers mes pieds. Ah bien-sûr, j'aurais dû m'en douter... Ce sont mes souliers. Les lacets sont sortis pendant que je courais et j'ai dû marcher dessus en entrant. Eh ben heureusement que j'ai pas marché dessus alors que je courais, ça aurait fait encore plus mal. Je regarde très rapidement l'heure. 16h03 !!! Je balais le hall des yeux. Il n'y a presque personne à part trois étudiants assis sur les sofas et une fille à la chevelure bleue qui semble dessiner, un peu plus loin. C'est vers cette dernière que je me dirige en essayant d'être du plus calme qu'il m'est possible de paraître, malgré ma respiration encore un peu haletante. Je m'arrête devant elle.
- Bonjour, c'est toi Harumi ? Je suis vraiment désolée d'être en retard. Je m'appelle Tori.
Je lui tends la main, alors qu'un sourire se matérialise sur mon visage. J'espère qu'elle n'attend pas depuis trop longtemps, car je m'en voudrais encore plus de l'avoir fait patienter ainsi.
Re: Une deuxième personne veut me rencontrer ? [PV Tori]
Je faisais les retouches de mon dessin quand je remarquai une fille qui devait à peu près avoir mon âge entrer dans la hall. Elle ne tarda d'ailleurs pas à... s'écrouler par terre par accident. Un point commun. Ça me rappelait ma rencontre avec Hullis, dans les jardins. Je commençai à m'inquiéter pour elle, mais elle se relève en s'époussetant, et devait chercher à comprendre quelle était la cause de sa chute. Normal quoi. Après ce qui dut être un instant d'illumination sur cette cause, elle se mit à scanner la salle. Ses yeux se posèrent sur moi. Instinctivement, je me dis : "Quoi, j'ai fais quelque chose de mal ?". Elle s'approcha de moi, d'une allure assez calme. Je me détendis un peu. L'inconnue s'adressa en suite à moi :
" Bonjour, c'est toi Harumi ? Je suis vraiment désolée d'être en retard. Je m'appelle Tori. "
Ah, c'était donc cette fameuse Tori. Décidément, elle devait savoir des choses sur moi pour pouvoir me reconnaître. Elle me tend la main tout en me souriant. Je la lui pris et me releva doucement, pas très à l'aise. Près d'elle, je fit un peu plus attention à son apparence. Elle avait des cheveux noirs et des yeux d'une couleur assez difficile à décrire, et avait une corpulence assez fine, mais qui n'était rien comparée à la mienne.
Le coup du retard était pardonnable, évidemment. J'avais moi-même du mal à tenir l'heure de mes "rendez-vous". Je la rassurai tout en confirmant mon identité, même si j'étais un peu intimidée, ce qui donna un bafouillement... assez ridicule.
"O-oui, c'est bien moi. Enchantée... Hum, t-tu sais, ce n'est p-pas grave pour t-ton retard."
Je méritai l'oscar de la pire présentation. Je me repris vite. Je ne voulais, comme à mon habitude, ne pas passer pour une fille fragile.
" Au fait, pourquoi voulais-tu me rencontrer ? Je ne suis pourtant pas si connue dans l'Académie, si ? "
Cette dernière question m'angoissait un peu, je n'avais vraiment, pas du tout envie d'attirer l'attention sur moi. Par contre, la première m'intéressait beaucoup. Jusque là, c'était la deuxième personne qui m'invitait à la rencontrer. Chose inimaginable dans l'orphelinat où j'habitais. Cette Académie était vraiment un lieu très différent.
" Bonjour, c'est toi Harumi ? Je suis vraiment désolée d'être en retard. Je m'appelle Tori. "
Ah, c'était donc cette fameuse Tori. Décidément, elle devait savoir des choses sur moi pour pouvoir me reconnaître. Elle me tend la main tout en me souriant. Je la lui pris et me releva doucement, pas très à l'aise. Près d'elle, je fit un peu plus attention à son apparence. Elle avait des cheveux noirs et des yeux d'une couleur assez difficile à décrire, et avait une corpulence assez fine, mais qui n'était rien comparée à la mienne.
Le coup du retard était pardonnable, évidemment. J'avais moi-même du mal à tenir l'heure de mes "rendez-vous". Je la rassurai tout en confirmant mon identité, même si j'étais un peu intimidée, ce qui donna un bafouillement... assez ridicule.
"O-oui, c'est bien moi. Enchantée... Hum, t-tu sais, ce n'est p-pas grave pour t-ton retard."
Je méritai l'oscar de la pire présentation. Je me repris vite. Je ne voulais, comme à mon habitude, ne pas passer pour une fille fragile.
" Au fait, pourquoi voulais-tu me rencontrer ? Je ne suis pourtant pas si connue dans l'Académie, si ? "
Cette dernière question m'angoissait un peu, je n'avais vraiment, pas du tout envie d'attirer l'attention sur moi. Par contre, la première m'intéressait beaucoup. Jusque là, c'était la deuxième personne qui m'invitait à la rencontrer. Chose inimaginable dans l'orphelinat où j'habitais. Cette Académie était vraiment un lieu très différent.
Re: Une deuxième personne veut me rencontrer ? [PV Tori]
Avant même d'avoir une réponse verbale, j'ai la confirmation qu'il s'agit bien de la personne que je souhaite rencontrer, car la jeune fille prends ma main et je l'aide à se relever. Si je m'étais trompée, elle m'aurait regardé étrangement avant de répondre " Euh non, désolé, c'est pas moi. " et cela aurait été plutôt gênant pour nous deux... Bref, alors que je la tire vers le haut, suis aussitôt surprise de la légèreté de la demoiselle, d'autant plus qu'elle me dépasse en taille. Bon, ça ne veut rien dire, mais ça n'en reste pas moins surprenant sur le coup.
"O-oui, c'est bien moi. Enchantée... Hum, t-tu sais, ce n'est p-pas grave pour t-ton retard."
Je penche légèrement la tête vers l'avant.
- C'est un plaisir pour moi.
En me redressant, je replace l'une de mes mèches de cheveux derrière mon oreille. J'ai comme l'impression d'être tombée sur une personne réservée ou bien, peut-être était-elle simplement dans la lune ? Je l'ai peut-être sorti de ses pensées et du coup, elle est quelque peu confuse.
" Au fait, pourquoi voulais-tu me rencontrer ? Je ne suis pourtant pas si connue dans l'Académie, si ? "
Il semble que nous entrions déjà au vif du sujet. J'incline la tête en fermant les yeux et en souriant, à cause d'un minuscule petit moment de gêne. Qu'est-ce qui cause cette gêne ? Eh bien, la raison première sur laquelle se base cette rencontre. Je n'ai pas envie qu'elle paraisse futile. S'il fallait qu'Harumi s'en foute et qu'elle me dise " Quoi ? Tu m'as fait venir ici rien que pour ça ?! ", non seulement je m'en voudrais, mais en plus, je ne saurais strictement pas quoi répondre à ce genre de réaction, car je sais que toute réponse ressemblant à " Non, attends, ce n'est pas juste pour ça... " serait inutile. Mais cette possibilité, c'est seulement si Harumi n'est pas mal à l'aise, car pour certains il s'agit d'un sujet délicat. Aller Tori, c'est pas comme si t'allais te manger une claque ! T'as déjà vécu des moments plus gênants ! Il suffit que je commence par réagir à sa dernière question et le reste devrait pouvoir passer sans problème.
- Haha, je ne sais pas si ça fera ton bonheur ou non de le savoir, mais je ne crois pas que ton niveau de popularité est grimpé à ce point en l'espace de seulement quelques jours. Non, en fait, c'est à cause ma curiosité. Disons que j'ai épié une conversation et les quelques informations que j'en ai soutiré m'ont convaincu de te rencontrer. Encore une fois, à cause de ma curiosité.
Je marque une pause au cours de laquelle je prends une grande inspiration, avant d'expirer. L'introduction n'est pas trop mauvaise, ça devrait aller.
- Il se trouve que je sois umbrakinésiste. Je manipule les ombres et j'ai même la possibilité de m'y introduire, alors lorsque j'ai entendu parler d'ombre, eh bien forcément, je n'ai pas pu résister à l'envie de te connaître.
Les dés sont jetés. Comment réagira-t-elle ? Sera-t-elle vexée par le fait que quelqu'un puisse posséder un pouvoir ressemblant au sien ou au contraire, sera-t-elle enthousiaste à l'idée de ne pas être seule ? Sera-t-elle malaisée par le sujet ou par le fait que des gens aient parlés d'elle ou à l'inverse, parlera-t-elle avec aise de son don ? Voilà beaucoup de questions. Ça me donne presque envie de faire de la narration, comme dans ces séries télévisées où il y a des pauses publicitaires au moment fatidique et ce, dans le seul et unique but de tenir l'auditoire en haleine, quitte à le rendre fou sous l'effet de la pression.
"O-oui, c'est bien moi. Enchantée... Hum, t-tu sais, ce n'est p-pas grave pour t-ton retard."
Je penche légèrement la tête vers l'avant.
- C'est un plaisir pour moi.
En me redressant, je replace l'une de mes mèches de cheveux derrière mon oreille. J'ai comme l'impression d'être tombée sur une personne réservée ou bien, peut-être était-elle simplement dans la lune ? Je l'ai peut-être sorti de ses pensées et du coup, elle est quelque peu confuse.
" Au fait, pourquoi voulais-tu me rencontrer ? Je ne suis pourtant pas si connue dans l'Académie, si ? "
Il semble que nous entrions déjà au vif du sujet. J'incline la tête en fermant les yeux et en souriant, à cause d'un minuscule petit moment de gêne. Qu'est-ce qui cause cette gêne ? Eh bien, la raison première sur laquelle se base cette rencontre. Je n'ai pas envie qu'elle paraisse futile. S'il fallait qu'Harumi s'en foute et qu'elle me dise " Quoi ? Tu m'as fait venir ici rien que pour ça ?! ", non seulement je m'en voudrais, mais en plus, je ne saurais strictement pas quoi répondre à ce genre de réaction, car je sais que toute réponse ressemblant à " Non, attends, ce n'est pas juste pour ça... " serait inutile. Mais cette possibilité, c'est seulement si Harumi n'est pas mal à l'aise, car pour certains il s'agit d'un sujet délicat. Aller Tori, c'est pas comme si t'allais te manger une claque ! T'as déjà vécu des moments plus gênants ! Il suffit que je commence par réagir à sa dernière question et le reste devrait pouvoir passer sans problème.
- Haha, je ne sais pas si ça fera ton bonheur ou non de le savoir, mais je ne crois pas que ton niveau de popularité est grimpé à ce point en l'espace de seulement quelques jours. Non, en fait, c'est à cause ma curiosité. Disons que j'ai épié une conversation et les quelques informations que j'en ai soutiré m'ont convaincu de te rencontrer. Encore une fois, à cause de ma curiosité.
Je marque une pause au cours de laquelle je prends une grande inspiration, avant d'expirer. L'introduction n'est pas trop mauvaise, ça devrait aller.
- Il se trouve que je sois umbrakinésiste. Je manipule les ombres et j'ai même la possibilité de m'y introduire, alors lorsque j'ai entendu parler d'ombre, eh bien forcément, je n'ai pas pu résister à l'envie de te connaître.
Les dés sont jetés. Comment réagira-t-elle ? Sera-t-elle vexée par le fait que quelqu'un puisse posséder un pouvoir ressemblant au sien ou au contraire, sera-t-elle enthousiaste à l'idée de ne pas être seule ? Sera-t-elle malaisée par le sujet ou par le fait que des gens aient parlés d'elle ou à l'inverse, parlera-t-elle avec aise de son don ? Voilà beaucoup de questions. Ça me donne presque envie de faire de la narration, comme dans ces séries télévisées où il y a des pauses publicitaires au moment fatidique et ce, dans le seul et unique but de tenir l'auditoire en haleine, quitte à le rendre fou sous l'effet de la pression.
Re: Une deuxième personne veut me rencontrer ? [PV Tori]
Après ma première phrase foireuse, Tori me répondit que c'était un plaisir pour elle. J'étais un peu rassurée, ce n'était visiblement pas le type de personne se moquant de vous dès que vous faisiez un pas sur le côté. Je reprenais confiance et lui sortit ma deuxième phrase, accessoirement deux questions. Auxquelles elle répondit d'abord en baissant la tête. "Tiens, bizarre comme réaction." songeai-je. Moi qui arrivait souvent à deviner ce que pensaient les gens, ou du moins globalement, j'étais collée. Après un minuscule blanc, elle commença par répondre à ma deuxième question.
" Haha, je ne sais pas si ça fera ton bonheur ou non de le savoir, mais je ne crois pas que ton niveau de popularité est grimpé à ce point en l'espace de seulement quelques jours. Non, en fait, c'est à cause ma curiosité. Disons que j'ai épié une conversation et les quelques informations que j'en ai soutiré m'ont convaincu de te rencontrer. Encore une fois, à cause de ma curiosité. "
Aaaah, déjà, j'étais très rassurée. Encore heureux, que je ne sois pas devenue populaire en quelques jours ! Ça m'aurait rendue malade ! Deuxième point, je venais d'apprendre qu'elle était curieuse. Ce que je n'étais pas jusqu'à un certain point, mais ce n'était pas grave. Et pour finir, la réponse à ma question principale. Alors comme ça, on espionnait les conversation des gens ? Ce point là était drôle. Il m'arracha un sourire. Seul le fait que des gens discutaient de moi me fit ensuite rougir, ce qui fut encore plus gênant. Par contre, le fait qu'elle ait voulu me voir grâce aux informations qu'elle avait soutirées me rendait perplexe. J'étais donc si intéressante que ça ? Première nouvelle. Me tirant de mes pensées, Tori continua :
" Il se trouve que je sois umbrakinésiste. Je manipule les ombres et j'ai même la possibilité de m'y introduire, alors lorsque j'ai entendu parler d'ombre, eh bien forcément, je n'ai pas pu résister à l'envie de te connaître. "
Hein ? Je ne savais pas que des pouvoirs puissent avoir tant de points communs ! J'ouvris grand la bouche de stupeur, ça faisait bien longtemps que ça ne m'était pas arrivé. Je comprenais maintenant un peu plus pourquoi elle avait voulu me rencontrer. J'aurai fait de même, pensais-je après un instant de réflexion. Le fait que son pouvoir me ressemble beaucoup sur le fondement ne me dérangeait absolument pas, mieux, je trouvai ça génial ! Désormais enthousiaste, je déballai :
"C'est vrai ? Mais c'est trop bien ! Je ne savais absolument pas que des pouvoirs pouvaient avoir autant de points communs. J'ai bien rencontré un certain Hullis qui peut aussi créer des objets, mais je suis super étonnée qu'il y ait aussi d'autres gens qui manipulent l'Ombre. On dirait que j'ai trouvé mes deux alter-ego en termes de pouvoir."
Tout ce long discours avait été sorti avec un de mes plus beau sourire, ce qui était rare. Sauf que maintenant, je ne savais plus trop quoi dire. J’espérai que Tori avait prévu des sujets de conversations, sinon, ça risquait de devenir assez gênant.
" Haha, je ne sais pas si ça fera ton bonheur ou non de le savoir, mais je ne crois pas que ton niveau de popularité est grimpé à ce point en l'espace de seulement quelques jours. Non, en fait, c'est à cause ma curiosité. Disons que j'ai épié une conversation et les quelques informations que j'en ai soutiré m'ont convaincu de te rencontrer. Encore une fois, à cause de ma curiosité. "
Aaaah, déjà, j'étais très rassurée. Encore heureux, que je ne sois pas devenue populaire en quelques jours ! Ça m'aurait rendue malade ! Deuxième point, je venais d'apprendre qu'elle était curieuse. Ce que je n'étais pas jusqu'à un certain point, mais ce n'était pas grave. Et pour finir, la réponse à ma question principale. Alors comme ça, on espionnait les conversation des gens ? Ce point là était drôle. Il m'arracha un sourire. Seul le fait que des gens discutaient de moi me fit ensuite rougir, ce qui fut encore plus gênant. Par contre, le fait qu'elle ait voulu me voir grâce aux informations qu'elle avait soutirées me rendait perplexe. J'étais donc si intéressante que ça ? Première nouvelle. Me tirant de mes pensées, Tori continua :
" Il se trouve que je sois umbrakinésiste. Je manipule les ombres et j'ai même la possibilité de m'y introduire, alors lorsque j'ai entendu parler d'ombre, eh bien forcément, je n'ai pas pu résister à l'envie de te connaître. "
Hein ? Je ne savais pas que des pouvoirs puissent avoir tant de points communs ! J'ouvris grand la bouche de stupeur, ça faisait bien longtemps que ça ne m'était pas arrivé. Je comprenais maintenant un peu plus pourquoi elle avait voulu me rencontrer. J'aurai fait de même, pensais-je après un instant de réflexion. Le fait que son pouvoir me ressemble beaucoup sur le fondement ne me dérangeait absolument pas, mieux, je trouvai ça génial ! Désormais enthousiaste, je déballai :
"C'est vrai ? Mais c'est trop bien ! Je ne savais absolument pas que des pouvoirs pouvaient avoir autant de points communs. J'ai bien rencontré un certain Hullis qui peut aussi créer des objets, mais je suis super étonnée qu'il y ait aussi d'autres gens qui manipulent l'Ombre. On dirait que j'ai trouvé mes deux alter-ego en termes de pouvoir."
Tout ce long discours avait été sorti avec un de mes plus beau sourire, ce qui était rare. Sauf que maintenant, je ne savais plus trop quoi dire. J’espérai que Tori avait prévu des sujets de conversations, sinon, ça risquait de devenir assez gênant.
Re: Une deuxième personne veut me rencontrer ? [PV Tori]
Pour toute première réaction, la jeune fille ouvre grand la bouche. Je l'ai peut-être choqué ? Je devrais peut-être lui demander ? Non, je ne devrais pas, ce serait con. Oui, mais si elle reste comme ça ?... Bah si elle reste comme ça, ce sera probablement parce qu'elle sera tombée dans la lune, à moins qu'elle ne soit parce qu'elle est vraiment trop outrée et que ça la fige. Si c'est le cas, je lui demanderai, mais ça m'étonne qu'elle reste comme une statue... Alors que je me demande si je devrais lui demander si tout va bien, elle répond enfin avec un air joyeux :
- C'est vrai ? Mais c'est trop bien ! Je ne savais absolument pas que des pouvoirs pouvaient avoir autant de points communs. J'ai bien rencontré un certain Hullis qui peut aussi créer des objets, mais je suis super étonnée qu'il y ait aussi d'autres gens qui manipulent l'Ombre. On dirait que j'ai trouvé mes deux alter-ego en termes de pouvoir.
Cette dernière remarque fait s'échapper un petit rire amusé de ma gorge qui monte jusqu'à mes lèvres. Je ne connais pas ce Hullis, pas encore, mais si je comprends bien ce qu'Harumi dit, il fabrique des objets et si elle parle d'alter-ego, c'est qu'elle aussi peut créer des objets. Des objets en ombre, donc ? Soit elle veut parler d'ombre sur les surfaces et à ce moment-là, moi aussi je suis capable de faire des objets et même bien plus, soit il s'agit de vrais objets en trois dimensions et non pas deux. À ce moment-là, le faite que ça puisse être une ombre m'intrigue, car à mes yeux, il s'agit d'une zone immatérielle en deux dimensions se projetant sur une surface lorsque quelque chose se met en travers du chemin de la lumière. Enfin, en deux dimensions et immatérielle... J'en suis encore au stade de me demander s'il existe vraiment une dimension à l'intérieur de l'ombre, comme le pouvoir d'Akimitsu le laisse présager, mais je n'ai toujours pas tenté de m'éloigner du bord de l'ombre pour m'y enfoncer profondément dans le but de vérifier que je suis pas compressée en 2D comme je l'ai longtemps pensé. Je verrai ça un autre jour, pour l'instant, je m'affaire à poser une question à mon interlocutrice pour avoir le cœur net :
- Il s'agit d'objets matériels ? Je veux dire, en trois dimensions et qu'il est possible de prendre dans ses mains ?
Ça m'intéresse vraiment de le savoir, car si c'est bien ce que je pense, je ne veux rien avancer, mais peut-être qu'un jour, Je pourrai aussi matérialiser des choses. Ce serait presque inimaginable et les lois de la physique en prendraient un sacré coup... Quoique ce soit déjà pas mal le cas...
- C'est vrai ? Mais c'est trop bien ! Je ne savais absolument pas que des pouvoirs pouvaient avoir autant de points communs. J'ai bien rencontré un certain Hullis qui peut aussi créer des objets, mais je suis super étonnée qu'il y ait aussi d'autres gens qui manipulent l'Ombre. On dirait que j'ai trouvé mes deux alter-ego en termes de pouvoir.
Cette dernière remarque fait s'échapper un petit rire amusé de ma gorge qui monte jusqu'à mes lèvres. Je ne connais pas ce Hullis, pas encore, mais si je comprends bien ce qu'Harumi dit, il fabrique des objets et si elle parle d'alter-ego, c'est qu'elle aussi peut créer des objets. Des objets en ombre, donc ? Soit elle veut parler d'ombre sur les surfaces et à ce moment-là, moi aussi je suis capable de faire des objets et même bien plus, soit il s'agit de vrais objets en trois dimensions et non pas deux. À ce moment-là, le faite que ça puisse être une ombre m'intrigue, car à mes yeux, il s'agit d'une zone immatérielle en deux dimensions se projetant sur une surface lorsque quelque chose se met en travers du chemin de la lumière. Enfin, en deux dimensions et immatérielle... J'en suis encore au stade de me demander s'il existe vraiment une dimension à l'intérieur de l'ombre, comme le pouvoir d'Akimitsu le laisse présager, mais je n'ai toujours pas tenté de m'éloigner du bord de l'ombre pour m'y enfoncer profondément dans le but de vérifier que je suis pas compressée en 2D comme je l'ai longtemps pensé. Je verrai ça un autre jour, pour l'instant, je m'affaire à poser une question à mon interlocutrice pour avoir le cœur net :
- Il s'agit d'objets matériels ? Je veux dire, en trois dimensions et qu'il est possible de prendre dans ses mains ?
Ça m'intéresse vraiment de le savoir, car si c'est bien ce que je pense, je ne veux rien avancer, mais peut-être qu'un jour, Je pourrai aussi matérialiser des choses. Ce serait presque inimaginable et les lois de la physique en prendraient un sacré coup... Quoique ce soit déjà pas mal le cas...
Re: Une deuxième personne veut me rencontrer ? [PV Tori]
Ma dernière remarque fit rire Tori. Je la regardai avec surprise, coupée dans ma joie, ne comprenant pas ce qui avait pu la faire rire. Mon enthousiasme, peut-être ? Je ne pensais pas qu'un tel sentiment pouvait provoquer de telles réactions. Elle me répondit alors :
"Il s'agit d'objets matériels ? Je veux dire, en trois dimensions et qu'il est possible de prendre dans ses mains ? "
Ben oui, bien sûr. Sinon ça ne s'appellerait pas des objets, voyons. Je suis surprise pas sa question, elle semble avoir du mal à imaginer que l'Ombre puisse avoir une consistance. Bon, c'est vrai que si on cherche une explication physique, c'est difficile d'en trouver une plausible. Moi, je crois que l'Ombre est une sorte d'entité ayant une volonté propre, et qui choisit qui peut la maîtriser. Comme moi. Par contre, j'ignorait totalement pourquoi? Je n'étais qu'une orpheline, après tout. Tout était banale, chez moi.
Voyant que Tori attendait une réponse de moi, je la lui donna :
"Eh bien, oui, ce sont des objets 3D. Sinon, ce ne serait pas des objets, à mon sens. Plus une sorte d'hologramme. Mais je suppose que c'est un autre domaine des Ombres, comme elles sont matérielles, je ne peux pas les traverser, comme toi. Si je pouvais matérialiser un mur, toi comme moi nous le prendrions en pleine face si nous tentions de le traverser. Même si tu as le pouvoir de traverser les Ombres. Après tout, on peut faire un test."
J'imaginais un sphère. Pas la peine de faire trop compliqué, c'était juste pour voir si Tori pourrait faire en sorte que sa main la traverse, où si elle était capable de la prendre. L'Ombre sortit de mon tatouage, mais cette fois-ci, au lieu de senti la caresse habituelle, cela me fit mal. Je portais immédiatement ma main à mon cou, pour le frotter. Mince. C'était ma quatrième utilisation de la journée. Il fallait que je fasse plus attention. La douleur se lit pendant quelques secondes sur mon visage, puis passa rapidement. Au prochain coup, je risquai de m'évanouir. La sphère était désormais matérialisée à mes pieds. Elle avait la taille d'un melon, ce qui était bien par rapport à ma limite. Je levai les yeux, en attente de la réaction de Tori.
"Il s'agit d'objets matériels ? Je veux dire, en trois dimensions et qu'il est possible de prendre dans ses mains ? "
Ben oui, bien sûr. Sinon ça ne s'appellerait pas des objets, voyons. Je suis surprise pas sa question, elle semble avoir du mal à imaginer que l'Ombre puisse avoir une consistance. Bon, c'est vrai que si on cherche une explication physique, c'est difficile d'en trouver une plausible. Moi, je crois que l'Ombre est une sorte d'entité ayant une volonté propre, et qui choisit qui peut la maîtriser. Comme moi. Par contre, j'ignorait totalement pourquoi? Je n'étais qu'une orpheline, après tout. Tout était banale, chez moi.
Voyant que Tori attendait une réponse de moi, je la lui donna :
"Eh bien, oui, ce sont des objets 3D. Sinon, ce ne serait pas des objets, à mon sens. Plus une sorte d'hologramme. Mais je suppose que c'est un autre domaine des Ombres, comme elles sont matérielles, je ne peux pas les traverser, comme toi. Si je pouvais matérialiser un mur, toi comme moi nous le prendrions en pleine face si nous tentions de le traverser. Même si tu as le pouvoir de traverser les Ombres. Après tout, on peut faire un test."
J'imaginais un sphère. Pas la peine de faire trop compliqué, c'était juste pour voir si Tori pourrait faire en sorte que sa main la traverse, où si elle était capable de la prendre. L'Ombre sortit de mon tatouage, mais cette fois-ci, au lieu de senti la caresse habituelle, cela me fit mal. Je portais immédiatement ma main à mon cou, pour le frotter. Mince. C'était ma quatrième utilisation de la journée. Il fallait que je fasse plus attention. La douleur se lit pendant quelques secondes sur mon visage, puis passa rapidement. Au prochain coup, je risquai de m'évanouir. La sphère était désormais matérialisée à mes pieds. Elle avait la taille d'un melon, ce qui était bien par rapport à ma limite. Je levai les yeux, en attente de la réaction de Tori.
Re: Une deuxième personne veut me rencontrer ? [PV Tori]
"Eh bien, oui, ce sont des objets 3D. Sinon, ce ne serait pas des objets, à mon sens. Plus une sorte d'hologramme. Mais je suppose que c'est un autre domaine des Ombres, comme elles sont matérielles, je ne peux pas les traverser, comme toi. Si je pouvais matérialiser un mur, toi comme moi nous le prendrions en pleine face si nous tentions de le traverser. Même si tu as le pouvoir de traverser les Ombres. Après tout, on peut faire un test."
J'arque un sourcil. Je suis dubitative quant à ce qu'elle avance comme quoi il serait impossible pour moi de traverser ses objets. Enfin, je ne sais pas, peut-être qu'il est possible que ce soit impossible, mais dans ce cas là, ça voudrait signifier que son ombre n'en est pas vraiment une et qu'il pourrait s'agir plutôt d'autre chose comme de la matière noire, par exemple. Je trouve donc son idée de test judicieuse, d'autant plus que ça me permettra de la voir à l'œuvre. Sur un air avec une pointe de défi, je lance :
- Oui, faisons ça. On verra bien...
Harumi semble se concentrer, avant de porter subitement sa main à son cou, affichant du même coup une expression de douleur qui ne dure que l'espace d'un instant. Je souhaite lui demander si tout va bien, mais je suis distraite par ce qui est apparu au sol entre-temps. Il s'agit d'une boule. Une boule foncée et dense un peu plus grosse qu'un ballon de foot ou de basket que je devine être l'ombre. Me demandant ce qu'elle va en faire, je lève un regard interrogateur vers Harumi qui elle-même me regarde comme si elle attendait quelque chose, puis je comprends.
- Oh c'est à mon tour, c'est ça ?
Quelle perspicacité de ma part ! Je me penche pour ramasser la sphère avec délicatesse, car j'ignore à quel point elle est solide. J'arrive à la prendre, plaçant ma main droite en-dessous et ma main gauche sur le dessus, puis je la soulève. Je m'attendais à ce que la boule soit plus lourde qu'elle ne l'est, mais c'est tant mieux comme ça, je n'aurai pas de mal à la tenir d'une seule main. Je la lève jusqu'à la hauteur de mon ventre et jette un coup d'œil à la demoiselle en face de moi.
- C'est l'heure du moment de vérité.
Je retire ma main gauche du haut de la sphère pour venir appuyer sur la surface avec l'index du côté me faisant face. J'exerce une pression douce, c'est à dire pas assez forte pour que la boule tombe de ma main, mais juste assez présente pour montrer qu'il y a une volonté de pénétrer l'objet. Je maintiens la pression durant environ une dizaine de secondes qui me paraissent durer une éternité, puis ma main s'enfonce finalement, à mon propre étonnement, car oui le doute commençait à s'installer dans mon esprit. Je lève la tête vers Harumi avec un sourire malicieux qui veut tout dire, puis je retire ma main pour la retourner sur le dessus de la boule sans qu'elle ne s'enfonce au nouveau contact.
- Question réglée. Je dois tout de même avouer que je trouve ça impressionnant et dure à croire qu'une ombre puisse outrepasser son état de deux dimensions, mais bon l'incrédulité fait parti du quotidien de Tsuki, après tout. Si tu veux, je te montre à mon tour ce que je sais faire.
J'arque un sourcil. Je suis dubitative quant à ce qu'elle avance comme quoi il serait impossible pour moi de traverser ses objets. Enfin, je ne sais pas, peut-être qu'il est possible que ce soit impossible, mais dans ce cas là, ça voudrait signifier que son ombre n'en est pas vraiment une et qu'il pourrait s'agir plutôt d'autre chose comme de la matière noire, par exemple. Je trouve donc son idée de test judicieuse, d'autant plus que ça me permettra de la voir à l'œuvre. Sur un air avec une pointe de défi, je lance :
- Oui, faisons ça. On verra bien...
Harumi semble se concentrer, avant de porter subitement sa main à son cou, affichant du même coup une expression de douleur qui ne dure que l'espace d'un instant. Je souhaite lui demander si tout va bien, mais je suis distraite par ce qui est apparu au sol entre-temps. Il s'agit d'une boule. Une boule foncée et dense un peu plus grosse qu'un ballon de foot ou de basket que je devine être l'ombre. Me demandant ce qu'elle va en faire, je lève un regard interrogateur vers Harumi qui elle-même me regarde comme si elle attendait quelque chose, puis je comprends.
- Oh c'est à mon tour, c'est ça ?
Quelle perspicacité de ma part ! Je me penche pour ramasser la sphère avec délicatesse, car j'ignore à quel point elle est solide. J'arrive à la prendre, plaçant ma main droite en-dessous et ma main gauche sur le dessus, puis je la soulève. Je m'attendais à ce que la boule soit plus lourde qu'elle ne l'est, mais c'est tant mieux comme ça, je n'aurai pas de mal à la tenir d'une seule main. Je la lève jusqu'à la hauteur de mon ventre et jette un coup d'œil à la demoiselle en face de moi.
- C'est l'heure du moment de vérité.
Je retire ma main gauche du haut de la sphère pour venir appuyer sur la surface avec l'index du côté me faisant face. J'exerce une pression douce, c'est à dire pas assez forte pour que la boule tombe de ma main, mais juste assez présente pour montrer qu'il y a une volonté de pénétrer l'objet. Je maintiens la pression durant environ une dizaine de secondes qui me paraissent durer une éternité, puis ma main s'enfonce finalement, à mon propre étonnement, car oui le doute commençait à s'installer dans mon esprit. Je lève la tête vers Harumi avec un sourire malicieux qui veut tout dire, puis je retire ma main pour la retourner sur le dessus de la boule sans qu'elle ne s'enfonce au nouveau contact.
- Question réglée. Je dois tout de même avouer que je trouve ça impressionnant et dure à croire qu'une ombre puisse outrepasser son état de deux dimensions, mais bon l'incrédulité fait parti du quotidien de Tsuki, après tout. Si tu veux, je te montre à mon tour ce que je sais faire.
Re: Une deuxième personne veut me rencontrer ? [PV Tori]
Lorsque je lui proposai de créer un objet d'Ombre pour faire une expérience, Tori me répondit :
- Oui, faisons ça. On verra bien...
Je créait donc mon objet, et quelques secondes plus tard, elle réagit.
- Oh c'est à mon tour, c'est ça ?
Visiblement oui. Je n'étais pas la seule à être maladroite parfois, cela me rassura. Tori se baisse pour prendre la sphère dans sa main et la place au niveau de son ventre, puis me dit :
- C'est l'heure du moment de vérité.
Ouah, on dirait une réplique dans une série télévisée ! Musique épique, gros plan sur le visage des acteurs... Pardon, je m'emporte pour rien. Toujours est-il que Tori pose sa main de libre sur la sphère et semble vouloir appuyer dessus. Après une attente qui semblait interminable, sa main finit par s'enfoncer jusqu'à sa moitié dedans. Incroyable ! Je ne pensais pas qu'elle réussirait. Non pas que je doute de son pouvoir, mais j'aurai pensé que mon Ombre était... différente. Au point que le pouvoir de Tori ne soit pas "compatible". C'était étonnant et en même temps, je venais de réaliser que ne venais de rencontrer une personne qui, pour une fois, avait quelque chose de fort en commun avec moi. Cela me réjouit, alors je lui fait un sourire, auquel elle me répond par un malicieux. Elle me complète ce que veut dire son sourire par un :
- Question réglée. Je dois tout de même avouer que je trouve ça impressionnant et dure à croire qu'une ombre puisse outrepasser son état de deux dimensions, mais bon l'incrédulité fait parti du quotidien de Tsuki, après tout. Si tu veux, je te montre à mon tour ce que je sais faire.
Outrepasser son état de deux dimensions pour une Ombre ne m'avait jamais réellement surpris. Bon, en même temps, c'était moi qui les matérialisait en 3D, alors ce n'était pas étonnant. Question incrédulité chez Tsuki, j'étais parfaitement d'accord, après tout j'avais rencontré une fille qui transforme les gens en peluche. J'avais même vécu cette expérience. Mais passons. Ce n'était pas très agréable de se remémorer ce genre de souvenirs.
Tori venait de me proposer de me montrer son pouvoir, et je n'étais pas vraiment contre. Je lui répondis donc :
"J'en serai vraiment honorée, à condition que tu ne t'évanouisse pas ou quelque chose dans le genre, j'ai remarqué que c'était le commun de l'Académie. Je m'en voudrais de te mettre dans cet état juste parce que j'ai voulu voir à quoi ressemblait ton pouvoir."
Ah, j'étais bien placée pour dire ça, moi à qui on n'avait pas demandé de montrer mon pouvoir, et qui l'utilisait quand même, au risque de m'évanouir. Vraiment, des fois, j'avais l'air d'une imbécile. Ne voulant pas montrer mon trouble à Tori, je lui refait un sourire pour l'encourager.
- Oui, faisons ça. On verra bien...
Je créait donc mon objet, et quelques secondes plus tard, elle réagit.
- Oh c'est à mon tour, c'est ça ?
Visiblement oui. Je n'étais pas la seule à être maladroite parfois, cela me rassura. Tori se baisse pour prendre la sphère dans sa main et la place au niveau de son ventre, puis me dit :
- C'est l'heure du moment de vérité.
Ouah, on dirait une réplique dans une série télévisée ! Musique épique, gros plan sur le visage des acteurs... Pardon, je m'emporte pour rien. Toujours est-il que Tori pose sa main de libre sur la sphère et semble vouloir appuyer dessus. Après une attente qui semblait interminable, sa main finit par s'enfoncer jusqu'à sa moitié dedans. Incroyable ! Je ne pensais pas qu'elle réussirait. Non pas que je doute de son pouvoir, mais j'aurai pensé que mon Ombre était... différente. Au point que le pouvoir de Tori ne soit pas "compatible". C'était étonnant et en même temps, je venais de réaliser que ne venais de rencontrer une personne qui, pour une fois, avait quelque chose de fort en commun avec moi. Cela me réjouit, alors je lui fait un sourire, auquel elle me répond par un malicieux. Elle me complète ce que veut dire son sourire par un :
- Question réglée. Je dois tout de même avouer que je trouve ça impressionnant et dure à croire qu'une ombre puisse outrepasser son état de deux dimensions, mais bon l'incrédulité fait parti du quotidien de Tsuki, après tout. Si tu veux, je te montre à mon tour ce que je sais faire.
Outrepasser son état de deux dimensions pour une Ombre ne m'avait jamais réellement surpris. Bon, en même temps, c'était moi qui les matérialisait en 3D, alors ce n'était pas étonnant. Question incrédulité chez Tsuki, j'étais parfaitement d'accord, après tout j'avais rencontré une fille qui transforme les gens en peluche. J'avais même vécu cette expérience. Mais passons. Ce n'était pas très agréable de se remémorer ce genre de souvenirs.
Tori venait de me proposer de me montrer son pouvoir, et je n'étais pas vraiment contre. Je lui répondis donc :
"J'en serai vraiment honorée, à condition que tu ne t'évanouisse pas ou quelque chose dans le genre, j'ai remarqué que c'était le commun de l'Académie. Je m'en voudrais de te mettre dans cet état juste parce que j'ai voulu voir à quoi ressemblait ton pouvoir."
Ah, j'étais bien placée pour dire ça, moi à qui on n'avait pas demandé de montrer mon pouvoir, et qui l'utilisait quand même, au risque de m'évanouir. Vraiment, des fois, j'avais l'air d'une imbécile. Ne voulant pas montrer mon trouble à Tori, je lui refait un sourire pour l'encourager.
Re: Une deuxième personne veut me rencontrer ? [PV Tori]
"J'en serai vraiment honorée, à condition que tu ne t'évanouisse pas ou quelque chose dans le genre, j'ai remarqué que c'était le commun de l'Académie. Je m'en voudrais de te mettre dans cet état juste parce que j'ai voulu voir à quoi ressemblait ton pouvoir."
J'émets un sourire gêné en pensant aux effets secondaires que j'ai déjà subi ainsi que ceux d'autres élèves dont j'ai été témoin. Je songe notamment à Marco qui avait justement perdu connaissance.
- Je suis rassurée de savoir que tu t'inquiètes de mon sort. J'ai une durée de manipulation plutôt vaste, alors pour une ou deux minutes, il ne devrait pas y avoir de problème.
Sur ce, je me mets en quête d'une ombre. Je n'ai pas à chercher bien longtemps, puisque comme d'habitude je n'ai qu'à regarder à mes pieds pour trouver la mienne. C'est d'ailleurs plutôt normal, puisqu'il n'y a que les vampires qui n'ont pas d'ombre... À moins que ça ne s'applique qu'à leur reflet dans le miroir. Enfin, tant que je ne suis pas dehors lors d'un jour nuageux ou que je ne me trouve pas dans une pièce éclairée d'absolument partout, ce que j'espère ne jamais vivre au passage, j'ai une ombre qui me suit partout comme un fidèle compagnon.
Je commence par me pencher pour déposer la sphère au sol, ne sachant trop si elle va finir par disparaître au bout d'un moment ou si... bref, je vais laisser Harumi s'occuper de ça. Je reste en position accroupie et j'étire mon bras au-dessus du plancher, puis je jette un coup d'œil à la jeune femme.
- C'est parti !
J'agite ma main durant une quinzaine de secondes au-dessus du sol où, bien-sûr, l'ombre suit le mouvement, puis je regarde fièrement Harumi.
- Tadam !...
J'observe sa réaction pendant un instant, puis je me relève debout en riant.
- Pardon, j'aime faire cette blague. Cette fois, je m'y mets vraiment.
Je baisse les yeux sur mon ombre en décidant d'abord de la faire s'éloigner, car ce sera plus facile de la regarder. Est-ce que je devrais prendre un mur ? Mmh ouais, pourquoi pas... Je visualise l'ombre se déplaçant jusqu'au mur le plus proche, puis lorsqu'elle se met à se mouvoir, j'attends qu'elle commence à grimper lentement le long de la surface lisse et verticale du mur pour lui faire prendre la forme d'un corbeau en vol. Il bat des ailes de façon régulières, se laissant planer dans un courant d'air de temps à autre. Sans lâcher le mur des yeux, je dis :
- Au fond, c'est un spectacle d'ombres chinoises, mais d'un niveau supérieur et avec moins de manipulation physique.
J'émets un sourire gêné en pensant aux effets secondaires que j'ai déjà subi ainsi que ceux d'autres élèves dont j'ai été témoin. Je songe notamment à Marco qui avait justement perdu connaissance.
- Je suis rassurée de savoir que tu t'inquiètes de mon sort. J'ai une durée de manipulation plutôt vaste, alors pour une ou deux minutes, il ne devrait pas y avoir de problème.
Sur ce, je me mets en quête d'une ombre. Je n'ai pas à chercher bien longtemps, puisque comme d'habitude je n'ai qu'à regarder à mes pieds pour trouver la mienne. C'est d'ailleurs plutôt normal, puisqu'il n'y a que les vampires qui n'ont pas d'ombre... À moins que ça ne s'applique qu'à leur reflet dans le miroir. Enfin, tant que je ne suis pas dehors lors d'un jour nuageux ou que je ne me trouve pas dans une pièce éclairée d'absolument partout, ce que j'espère ne jamais vivre au passage, j'ai une ombre qui me suit partout comme un fidèle compagnon.
Je commence par me pencher pour déposer la sphère au sol, ne sachant trop si elle va finir par disparaître au bout d'un moment ou si... bref, je vais laisser Harumi s'occuper de ça. Je reste en position accroupie et j'étire mon bras au-dessus du plancher, puis je jette un coup d'œil à la jeune femme.
- C'est parti !
J'agite ma main durant une quinzaine de secondes au-dessus du sol où, bien-sûr, l'ombre suit le mouvement, puis je regarde fièrement Harumi.
- Tadam !...
J'observe sa réaction pendant un instant, puis je me relève debout en riant.
- Pardon, j'aime faire cette blague. Cette fois, je m'y mets vraiment.
Je baisse les yeux sur mon ombre en décidant d'abord de la faire s'éloigner, car ce sera plus facile de la regarder. Est-ce que je devrais prendre un mur ? Mmh ouais, pourquoi pas... Je visualise l'ombre se déplaçant jusqu'au mur le plus proche, puis lorsqu'elle se met à se mouvoir, j'attends qu'elle commence à grimper lentement le long de la surface lisse et verticale du mur pour lui faire prendre la forme d'un corbeau en vol. Il bat des ailes de façon régulières, se laissant planer dans un courant d'air de temps à autre. Sans lâcher le mur des yeux, je dis :
- Au fond, c'est un spectacle d'ombres chinoises, mais d'un niveau supérieur et avec moins de manipulation physique.
Re: Une deuxième personne veut me rencontrer ? [PV Tori]
Tori me fit un sourire gêné, puis me répondit :
- Je suis rassurée de savoir que tu t'inquiètes de mon sort. J'ai une durée de manipulation plutôt vaste, alors pour une ou deux minutes, il ne devrait pas y avoir de problème.
Moi aussi, n'étais rassurée du fait qu'elle ne risquai pas d'avoir de problèmes. Je m'en voudrai de devoir la traîner jusqu'à l'infirmerie.
Dans sa lancée, elle commença par poser ma sphère au sol, qui quelques secondes après, avait disparus, devenant des sortes de volutes noires. Puis elle s'accroupis, en me laçant un " C'est parti ! ".
Puis elle agite sa main au dessus du sol, faisant que son ombre la suive. Elle me regarde d'un air fière d'elle,avec un " Tadam !..." enjoué. Euuuh, j'étais perturbée, c'était ça son pouvoir ? Mais tout le monde pouvait le faire ! Semblant s’apercevoir de mon trouble, elle me dit :
- Pardon, j'aime faire cette blague. Cette fois, je m'y mets vraiment.
Aaah, elle m'avait eue. J'avais totalement mordu à l'hameçon. Cela me fit rire, mais ce rire fut vite coupé, car je vis ce que le pouvoir de Tori pouvait réellement faire. Un grand corbeau planait sur le mur, se balançant au gré d'un vent invisible. C'était magnifique. Je ne pouvait pas détacher les yeux du mur, jusqu'à ce que le voix de Tori me ramène à la réalité.
- Au fond, c'est un spectacle d'ombres chinoises, mais d'un niveau supérieur et avec moins de manipulation physique.
Je ne connaissais pas vraiment le ombres chinoises, j'en avais juste entendu vaguement parler, aussi eus-je du mal à comprendre, mais tout ce dont j'étais sûre, c'était que je ne pouvais pas me lasser de ce spectacle. Je me sentais un peu mal à l'aise avec mes pauvres objets faits d'Ombres.
"C'est juste extraordinaire ce que tu peux faire ! Enfin, évidemment que ce n'est pas ordinaire, mais c'est magnifique ! Tu pourrais presque en faire ton métier plus tard, si tu fais croire que c'est avec tes mains que tu les faits, comme au début."
Je marquai un arrêt en ayant parlé de métier. C'est vrai que je ne m'étais jamais posé la question de ce que je voulais faire plus tard. Je m'étais toujours persuadée du fait que je resterai à jamais dans mon orphelinat.
"Moi même, je n'ai pas la moindre idée de ce que je voudrai faire" pensai-je à voix haute.
- Je suis rassurée de savoir que tu t'inquiètes de mon sort. J'ai une durée de manipulation plutôt vaste, alors pour une ou deux minutes, il ne devrait pas y avoir de problème.
Moi aussi, n'étais rassurée du fait qu'elle ne risquai pas d'avoir de problèmes. Je m'en voudrai de devoir la traîner jusqu'à l'infirmerie.
Dans sa lancée, elle commença par poser ma sphère au sol, qui quelques secondes après, avait disparus, devenant des sortes de volutes noires. Puis elle s'accroupis, en me laçant un " C'est parti ! ".
Puis elle agite sa main au dessus du sol, faisant que son ombre la suive. Elle me regarde d'un air fière d'elle,avec un " Tadam !..." enjoué. Euuuh, j'étais perturbée, c'était ça son pouvoir ? Mais tout le monde pouvait le faire ! Semblant s’apercevoir de mon trouble, elle me dit :
- Pardon, j'aime faire cette blague. Cette fois, je m'y mets vraiment.
Aaah, elle m'avait eue. J'avais totalement mordu à l'hameçon. Cela me fit rire, mais ce rire fut vite coupé, car je vis ce que le pouvoir de Tori pouvait réellement faire. Un grand corbeau planait sur le mur, se balançant au gré d'un vent invisible. C'était magnifique. Je ne pouvait pas détacher les yeux du mur, jusqu'à ce que le voix de Tori me ramène à la réalité.
- Au fond, c'est un spectacle d'ombres chinoises, mais d'un niveau supérieur et avec moins de manipulation physique.
Je ne connaissais pas vraiment le ombres chinoises, j'en avais juste entendu vaguement parler, aussi eus-je du mal à comprendre, mais tout ce dont j'étais sûre, c'était que je ne pouvais pas me lasser de ce spectacle. Je me sentais un peu mal à l'aise avec mes pauvres objets faits d'Ombres.
"C'est juste extraordinaire ce que tu peux faire ! Enfin, évidemment que ce n'est pas ordinaire, mais c'est magnifique ! Tu pourrais presque en faire ton métier plus tard, si tu fais croire que c'est avec tes mains que tu les faits, comme au début."
Je marquai un arrêt en ayant parlé de métier. C'est vrai que je ne m'étais jamais posé la question de ce que je voulais faire plus tard. Je m'étais toujours persuadée du fait que je resterai à jamais dans mon orphelinat.
"Moi même, je n'ai pas la moindre idée de ce que je voudrai faire" pensai-je à voix haute.
Re: Une deuxième personne veut me rencontrer ? [PV Tori]
"C'est juste extraordinaire ce que tu peux faire ! Enfin, évidemment que ce n'est pas ordinaire, mais c'est magnifique ! Tu pourrais presque en faire ton métier plus tard, si tu fais croire que c'est avec tes mains que tu les faits, comme au début."
Son idée n'est pas mauvaise. Je n'ai jamais songé aux portes que mon don pouvait ouvrir, cependant j'ai d'autres projets en tête. De plus, ça ne doit pas être facile de percer dans le milieu du showbiz, puais je n'aime pas forcément être mise sur le devant de la scène, contrairement à ce que je laisse voir et c'est sans compter les risques que l'exercice d'un tel métier impliquerait si jamais je venais à être découverte.
"Moi même, je n'ai pas la moindre idée de ce que je voudrai faire."
Je cesse de jouer avec l'ombre et la laisse reprendre sa place. Je me détourne du mur pour regarder Harumi et lui faire un sourire encourageant.
- Tu n'es pas obligée de savoir tout de suite ce que tu veux faire. C'est souvent en découvrant de nouvelles choses qu'on trouve un champ d'intérêt qui nous attire. Il faut simplement être ouverte aux propositions.
Je pense au faite que si je n'étais pas venue à Tsuki, j'aurais fait mon secondaire 5 l'année dernière et je commencerais présentement ma première année de cégep. Je ne suis pas vraiment au courant des programmes qu'il y a dans ces écoles, mais je suis sûre qu'il y a du graphisme. Je suppose que si je retourne au Québec, il va falloir que je fasse mon secondaire 5 aux adultes, puis que j'aille au cégep, car ce n'est certainement pas ici, à Tsuki, que je vais recevoir un diplôme d'études secondaires... Pffff, tant de complications parce que j'ai accepté de venir... D'un autre côté, je suis plutôt chanceuse. Si je n'avais pas sauté une année au primaire, j'aurais été en secondaire 3 et je n'aurais même pas obtenu mes crédits de 4... Heureux concours de circonstances donc. Puis, en secondaire 5, c'est le français et l'anglais qu'il faut réussir pour obtenir son diplôme d'études secondaires. Ça tombe bien, je suis meilleures en langues qu'en mathématiques, histoire et en sciences. Brrrr, le trio désagréable. Rien que de repenser au formules chimiques en sciences et j'ai la tête qui tourne. J'essaie d'oublier les diaboliques formules de bichlorure de dihydroxyde et les autres horreurs du genre en retournant mon attention sur Harumi. Histoire que la conversation se poursuive et dans le but d'en apprendre plus sur elle, je lui demande :
- Je suppose que tu as des passions. Qu'aimes-tu faire dans tes temps libres ?
Son idée n'est pas mauvaise. Je n'ai jamais songé aux portes que mon don pouvait ouvrir, cependant j'ai d'autres projets en tête. De plus, ça ne doit pas être facile de percer dans le milieu du showbiz, puais je n'aime pas forcément être mise sur le devant de la scène, contrairement à ce que je laisse voir et c'est sans compter les risques que l'exercice d'un tel métier impliquerait si jamais je venais à être découverte.
"Moi même, je n'ai pas la moindre idée de ce que je voudrai faire."
Je cesse de jouer avec l'ombre et la laisse reprendre sa place. Je me détourne du mur pour regarder Harumi et lui faire un sourire encourageant.
- Tu n'es pas obligée de savoir tout de suite ce que tu veux faire. C'est souvent en découvrant de nouvelles choses qu'on trouve un champ d'intérêt qui nous attire. Il faut simplement être ouverte aux propositions.
Je pense au faite que si je n'étais pas venue à Tsuki, j'aurais fait mon secondaire 5 l'année dernière et je commencerais présentement ma première année de cégep. Je ne suis pas vraiment au courant des programmes qu'il y a dans ces écoles, mais je suis sûre qu'il y a du graphisme. Je suppose que si je retourne au Québec, il va falloir que je fasse mon secondaire 5 aux adultes, puis que j'aille au cégep, car ce n'est certainement pas ici, à Tsuki, que je vais recevoir un diplôme d'études secondaires... Pffff, tant de complications parce que j'ai accepté de venir... D'un autre côté, je suis plutôt chanceuse. Si je n'avais pas sauté une année au primaire, j'aurais été en secondaire 3 et je n'aurais même pas obtenu mes crédits de 4... Heureux concours de circonstances donc. Puis, en secondaire 5, c'est le français et l'anglais qu'il faut réussir pour obtenir son diplôme d'études secondaires. Ça tombe bien, je suis meilleures en langues qu'en mathématiques, histoire et en sciences. Brrrr, le trio désagréable. Rien que de repenser au formules chimiques en sciences et j'ai la tête qui tourne. J'essaie d'oublier les diaboliques formules de bichlorure de dihydroxyde et les autres horreurs du genre en retournant mon attention sur Harumi. Histoire que la conversation se poursuive et dans le but d'en apprendre plus sur elle, je lui demande :
- Je suppose que tu as des passions. Qu'aimes-tu faire dans tes temps libres ?
Re: Une deuxième personne veut me rencontrer ? [PV Tori]
Tori sembla réfléchir à cette possibilité pour son métier, puis lorsque j’évoquai le fait de ne pas savoir ce que moi, j'allais faire, elle me sourit pour me répondre :
- Tu n'es pas obligée de savoir tout de suite ce que tu veux faire. C'est souvent en découvrant de nouvelles choses qu'on trouve un champ d'intérêt qui nous attire. Il faut simplement être ouverte aux propositions.
Ouah, elle parlait comme hum... l'idée que je me faisait d'une grande sœur. Même si visiblement on avait le même âge en fait. En tout cas, je décidai d'essayer de suivre ce conseil, m'ouvrir à plus de choses. Cela me semblait le plus censé pour trouver une vocation. Je n'avais quasiment aucune expérience, ce qui expliquait peut-être ce pourquoi je n'avais pas d'idée. Pour l'instant, il était prévu que je travaille dans un bar, à voir comme cela se passait, bien que je doute que je veuille en faire mon métier plus tard.
Tori reprit la conversation en me demandant :
- Je suppose que tu as des passions. Qu'aimes-tu faire dans tes temps libres ?
Tiens, c'était la première fois qu'on me posait aussi directement la question. Il faut dire que question temps libre, je suis super douée pour trouver quelque chose à faire ! En même temps, j'ai eu de l'entraînement pour ça.
"Eh bien, j'aime beaucoup dessiner, comme tu as déjà dû le remarquer, j'invente parfois des histoires pour me distraire, et... j'avoue que je chante beaucoup."
Chanter, c'était un peu comme sacré pour moi. Ça me permettait de me libérer, de perdre un peu notion de la réalité. Pas comme de la drogue, ne rêvez pas. C'est... différent. Ce que je vais penser va paraître cucul, mais c'est la vérité : je ressens comme un très grand bonheur dans ma poitrine et une excitation lorsque je chante. C'est une sensation incroyable. Quand à créer, que ce soit des dessins ou des histoires, cela me permet aussi de me déconnecter de la réalité. Je sais très bien le faire, il faut dire que j'avais de bonnes raisons. Mais depuis que j'étais arrivée à Tsuki, j'avais moins le temps de m'adonner à ces activités, et elles me manquaient, d'une certaines manière. Même si je n'avais plus réellement de raisons actuelle de fuir ma réalité. Tsuki était ce qui m'était arrivé de mieux pour mes seize dernières années. Je m'étais fait des amis, et mes conditions de vie s'étaient largement améliorées et devenues convenables.
Je m'étais un peu perdue dans mes pensées, ayant laissé un gros blanc après avoir sorti ma phrase. Je me repris donc, l'air un peu nostalgique :
"Excuse moi, je me suis distraite toute seule."
- Tu n'es pas obligée de savoir tout de suite ce que tu veux faire. C'est souvent en découvrant de nouvelles choses qu'on trouve un champ d'intérêt qui nous attire. Il faut simplement être ouverte aux propositions.
Ouah, elle parlait comme hum... l'idée que je me faisait d'une grande sœur. Même si visiblement on avait le même âge en fait. En tout cas, je décidai d'essayer de suivre ce conseil, m'ouvrir à plus de choses. Cela me semblait le plus censé pour trouver une vocation. Je n'avais quasiment aucune expérience, ce qui expliquait peut-être ce pourquoi je n'avais pas d'idée. Pour l'instant, il était prévu que je travaille dans un bar, à voir comme cela se passait, bien que je doute que je veuille en faire mon métier plus tard.
Tori reprit la conversation en me demandant :
- Je suppose que tu as des passions. Qu'aimes-tu faire dans tes temps libres ?
Tiens, c'était la première fois qu'on me posait aussi directement la question. Il faut dire que question temps libre, je suis super douée pour trouver quelque chose à faire ! En même temps, j'ai eu de l'entraînement pour ça.
"Eh bien, j'aime beaucoup dessiner, comme tu as déjà dû le remarquer, j'invente parfois des histoires pour me distraire, et... j'avoue que je chante beaucoup."
Chanter, c'était un peu comme sacré pour moi. Ça me permettait de me libérer, de perdre un peu notion de la réalité. Pas comme de la drogue, ne rêvez pas. C'est... différent. Ce que je vais penser va paraître cucul, mais c'est la vérité : je ressens comme un très grand bonheur dans ma poitrine et une excitation lorsque je chante. C'est une sensation incroyable. Quand à créer, que ce soit des dessins ou des histoires, cela me permet aussi de me déconnecter de la réalité. Je sais très bien le faire, il faut dire que j'avais de bonnes raisons. Mais depuis que j'étais arrivée à Tsuki, j'avais moins le temps de m'adonner à ces activités, et elles me manquaient, d'une certaines manière. Même si je n'avais plus réellement de raisons actuelle de fuir ma réalité. Tsuki était ce qui m'était arrivé de mieux pour mes seize dernières années. Je m'étais fait des amis, et mes conditions de vie s'étaient largement améliorées et devenues convenables.
Je m'étais un peu perdue dans mes pensées, ayant laissé un gros blanc après avoir sorti ma phrase. Je me repris donc, l'air un peu nostalgique :
"Excuse moi, je me suis distraite toute seule."
Re: Une deuxième personne veut me rencontrer ? [PV Tori]
"Eh bien, j'aime beaucoup dessiner, comme tu as déjà dû le remarquer, j'invente parfois des histoires pour me distraire, et... j'avoue que je chante beaucoup."
Ah oui, c'est vrai, elle dessinait lorsque je suis arrivée et que je me suis plantée par terre. Je regarde mes souliers, juste pour m'assurer que les lacets sont encore noués. J'ai tellement de chance que je ne serais même pas surprise qu'ils soient vivants et qu'ils se détachent d'eux-mêmes rien que pour me compliquer la vie. Il était une fois Tori qui devenait paranoïaque à cause de ses chaussures... Je relève la tête pour ne pas paraître étrange à regarder par terre comme ça, mais Harumi ne semble pas avoir remarqué ce que je faisais. Elle a plutôt l'air d'être dans ses pensées, mais elle ne tarde pas à en sortir.
"Excuse moi, je me suis distraite toute seule."
J'hausse les épaules et les bras en penchant la tête pour indiquer que ce n'est pas grave. Ça arrive tôt ou tard à tout le monde de s'auto-distraire. Je reviens au sujet avant qu'on s'en écarte, car j'ai une proposition à faire :
- Effectivement, j'ai vu ton dessin tout à l'heure, mais je n'ai pas vraiment pu prendre le temps de l'observer. C'est cool que ça t'intéresse, parce que c'est aussi mon cas. Je voudrais faire un truc qui a rapport au graphisme plus tard. Et pour ce qui est de chanter, je ne sais pas si tu le sais, mais il y a une salle de musique, si jamais ça t'intéresse. Peut-être que tu l'as déjà vu, mais si ce n'est pas le cas, je pourrais te la montrer ?
Ah oui, c'est vrai, elle dessinait lorsque je suis arrivée et que je me suis plantée par terre. Je regarde mes souliers, juste pour m'assurer que les lacets sont encore noués. J'ai tellement de chance que je ne serais même pas surprise qu'ils soient vivants et qu'ils se détachent d'eux-mêmes rien que pour me compliquer la vie. Il était une fois Tori qui devenait paranoïaque à cause de ses chaussures... Je relève la tête pour ne pas paraître étrange à regarder par terre comme ça, mais Harumi ne semble pas avoir remarqué ce que je faisais. Elle a plutôt l'air d'être dans ses pensées, mais elle ne tarde pas à en sortir.
"Excuse moi, je me suis distraite toute seule."
J'hausse les épaules et les bras en penchant la tête pour indiquer que ce n'est pas grave. Ça arrive tôt ou tard à tout le monde de s'auto-distraire. Je reviens au sujet avant qu'on s'en écarte, car j'ai une proposition à faire :
- Effectivement, j'ai vu ton dessin tout à l'heure, mais je n'ai pas vraiment pu prendre le temps de l'observer. C'est cool que ça t'intéresse, parce que c'est aussi mon cas. Je voudrais faire un truc qui a rapport au graphisme plus tard. Et pour ce qui est de chanter, je ne sais pas si tu le sais, mais il y a une salle de musique, si jamais ça t'intéresse. Peut-être que tu l'as déjà vu, mais si ce n'est pas le cas, je pourrais te la montrer ?
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