L'avis d'une femme (Pv Eleonore)

Rappel du premier message :

En passant par hasard devant le panneau d’affichage j’avais remarqué et du coup apprendre par la même occasion qu’on avait une nouvelle psychologue … Ouais en soit pour l’instant je ne pense pas en avoir besoin, même si je suis déjà eu un suivis psychologique Ya longtemps pour mes problèmes de harcèlement scolaires sa date maintenant et le problème est réglé. Non en fait ce qui m’a poussé à lui laisser un message c’était deux petits détails.

« Expérience en tant que femme et mère de famille » Donc c’est quelqu’un susceptible d’être d’aussi bon conseil que ma mère. Sachant que ma mère est en Islande je me vois mal lui téléphoner pour lui parler de ça …

Et puis il y a aussi et surtout « tenue au secret professionnel » ça c’est très bon à savoir !

Cette Mme Mac-Agosse m’avait donc laissé un message pour me donner rendez-vous ce matin. C’est sympa d’avoir pris du temps pour moi. Surtout que c’était pour un truc relativement mineur donc bon. Je me rendais donc au cabinet à l’heure prévue. J’étais habillé comme d’habitude de manière plutôt décontracté, jean gris et sweet noir. Je ne mets pratiquement jamais l’uniforme de toute façon. D’ailleurs j’espère qu’elle ne me fera pas la remarque enfin bref Allons ’y !

Je toquais donc à la porte et attendis d’être invité à entrer. Lorsque ce fut le cas je pénétrais dans la salle et adressa un sourire a cette fameuse Mme Mac Agosse … Enfin … je suppose …, Il s’agissait d’une dame, plus petite que moi, rousse aux yeux vert

_ Bonjour je suis Noa, je vous remercie d’avoir pris le temps de m’accueillir

Visiblement la dernière chose que je lui ai raconté semblait avoir grandement suscité son intérêt … je ne pensais pas que ce serais si important …Bref suite à cela la psychologue me posa une blinde de question en bloc en un temps record ! Whow calmé vous madame prenez au moins le temps de respiré entre chaque question ! Bref et si on y répondait à ces questions. Je crois bien que c’est la première la plus dure.

Je ne sais pas pourquoi mais je trouvais cette situation … gênante … en quoi elle l’est … je ne saurais pas l’expliqué … peut-être parce que …je ne suis pas habitué aux gestes affectueux …

La deuxième question est déjà bien plus facile.

Carrément !j’avoue qu’il me manque

Pour ce qui est de la troisième question …la réponse me parait évidente en fait … enfin de mon point de vue en tout cas, mais bon vu que la psy ne connait pas toute l’histoire de Yasushi faut croire que ce n’est pas si évident que ça.

Oui j’ai envie de le protéger, comment ne pourrais-je ne pas en avoir envie après tout ce qu’il m’a raconté ?

Pour ce qui est du rythme cardiaque

J’avoue que je n’y ai jamais fait attention … mais maintenant que vous le dites … c’est vrai que les battements se font plus fort.

Et enfin ultime question

Heu … difficile à dire … sans prétendre le connaitre par cœur j’en sais déjà pas mal sur lui …

La réponse était claire. Mais l'annoncer en temps que psy sera difficile. En tant que mère ? On attend pas cela d'un psy. En tant qu'Amie ? Ils ne se connaissaient que depuis peu.
Une scène lui revint en mémoire. Cela datait de l'université. Son petit copain de l'époque avait initié un de ses amis à ce terrible secret.  Bon, elle n'était pas un Gars, mais l'amitié masculine avait pour cela de bon, qu'elle se foutait un peu des convenances qu'une fille avait…

Elle  se leva et fit le tour de la table. Cela allait être difficile la grande claque dans le dos. Et s'asseoir à côté de lui aussi. Elle doutait que le fauteuil ne bascule pas sous son poids.
Elle changea donc son plan et opta pour une solution moins grandiose que la tape dans le dos. Elle en profiterait aussi pour changer les termes utilisé. Noa ne connaissait peut-être pas grand-chose au rugby américain, puis les références étaient vieillottes.

Elle se tint debout à côté de lui et posa sa main, d'une façon un peu sec (mais sans faire mal), sur l'épaule du jeune homme. Son regard était sérieux voir grave, quoi un peu trop poussé. (Elle n'ait pas une grande actrice. ) Elle chercha son regard, et d'une voix légèrement plus grave que celle d'habitude.

-Noa, j'ai une mauvaise nouvelle pour toi. Tu es atteint d'une maladie rare, quoi qu'assez courante pour que tu en connaisse le nom. C'est comme dans un Shojo, ou l’héroïne tourne autour d'un garçon qui lui fait un effet étrange. C'est pas une envie sexuelle et c'est très rarement mortelle. Tu pourras en guérir avec le temps ou non, cela dépendra uniquement de toi. Certains donne le nom en imaginant une première lettre majuscule. Moi, je te le dit avec la première lettre en minuscule.

* Moment de suspense de 2 secondes. *

-Je crois que tu es atteins d'un mal nommé « amour ».

De nouveau une pose de quelques secondes.

- Il ne peut être qu'une gène désagréable, ou bien si elle est d'accord un moment de joie.

Mentalement la psy se flagella. Pas Elle, mais Il…. Tant pis.

-J'espère pour toi qu'il sent la même chose. C'est toujours agréable de serrer dans ses bras une personne aimée.

La main quitta l'épaule et elle lui tourna le dos pour reprendre place sur le canapé. Elle aimait porter les masques, mais celui de quater back de l'équipe … Elle préférait encore ses masques de psy ou de mère. C'était plus naturel pour elle et moins difficile.

Une fois assise, elle regarda le jeune homme avec les yeux qui avaient été les siens tout le long de l'entretien.

Je vis la psy se lever a s’approcher de moi … Oulla qu’est ce qu’elle va me faire … ? Elle se posta en face de moi, plongeant son regard dans le miens .c’est bizarre elle a presque l’air sévère… je crains le pire, posa sa main sur mon épaule limite comme l’aurais fait Jinn mais en moins bourrin … Elle employa une voix différentes de celle employé jusqu’à présent … on aurait dit un médecin s’apprêtent à annoncer à sa famille le bilan d’une opération chirurgical.

_ -Noa, j'ai une mauvaise nouvelle pour toi. Tu es atteint d'une maladie rare, quoi qu'assez courante pour que tu en connaisse le nom. C'est comme dans un Shojo, ou l’héroïne tourne autour d'un garçon qui lui fait un effet étrange. C'est pas une envie sexuelle et c'est très rarement mortelle. Tu pourras en guérir avec le temps ou non, cela dépendra uniquement de toi. Certains donne le nom en imaginant une première lettre majuscule. Moi, je te le dit avec la première lettre en minuscule.

Sa y’est j’ai une tumeur au cerveau, je n’ai plus qu’a rédigé mon testament. Jinn je te lègue mes affaires de sports ainsi que tous mes livres de sciences sur le corps humains, la bouteille d’hydromel que je planque dans ma chambre et tous mes livres d’héroïque fantaisie. A Luxia je donne mes plantes, mes outils et mes livres sur le jardin. A la petite chloé tous mes jouet d’enfance que j’ai garder, a sa mère Alices tous mes livres sur le folklore et l’ésotérisme ainsi que toute mes figurines de créature fantastique, A Achille tout mes sex toys et mes films pornos, même si je te sais très fournit dans le domaine, je sais que toi tu en feras bonne usage et ne les laisseront pas prendre la poussière et tout le reste à mes parents.

_ -Je crois que tu es atteins d'un mal nommé « amour ».

Pardon ?

- Il ne peut être qu'une gène désagréable, ou bien si elle est d'accord un moment de joie. J'espère pour toi qu'il sent la même chose. C'est toujours agréable de serrer dans ses bras une personne aimée.

Suite à cette annonce des plus improbables la psy retrouva sa place ainsi que ses manières d’origine. La pour le coup j’étais bouche bée. Je ne savais vraiment plus quoi dire … Alors c’est ça l’amour ? Mouais … pour l’instant je ne vois pas pourquoi les gens en font tout une histoire … pour le moment c’est plutôt désagréable …

Bon ! Un psy prévenue en vaut deux. Remonte le temps ma vieille et oublie ce patient. Se savoir amoureux ne semblait pas lui faire plaisir. Mince, elle ne devait pas être normale. Elle avait sauté haut plafond la première fois qu'elle a sut qu 'elle était amoureuse. Bon d'accord, elle était plus jeune que lui.
Déçue, elle se vengea sur un des macaron au citron, avant de remplir sa tasse d'un café façon commissariat. Un vrai jus de chaussette, même si ce n'est pas ce qu'elle voulait vraiment faire. A chacun sa façon de se punir. Elle en but une grande gorgée, manquant de s'ébouillanter le gosier avant de reprendre après quelques secondes de silence.

- Une personne qui ne semble pas emballer de découvrir qu'elle est amoureuse. Intéressant cas. J'en avais entendu parlé, mais jamais eut. Souvent, on trouve ce sentiment désagréable, car on ne peut mettre un nom dessus. Mais J'ai l'impression que chez vous, mettre un nom dessus a rendu la chose presque plus désagréable que de ne pas la savoir nommée. Cela me trouble dans mes convictions. J'aimerais vous poser une question d’intérêt professionnel et personnel. Toujours libre à vous d'y répondre ou non.
Que ressentez-vous pour votre famille et cela vous semble t'il normal ce que vous éprouvez pour elle ?

Bien ma belle, tu peux être fière de toi. Et pourquoi tu lui balances pas ta théorie du conditionnement pendant qu'on y est. En plus, tu lui annonces que tu lis en lui de façon si évidente qu'on croirait qu'il a parlé.
Inspiration/ expiration. Bon là, faut rattraper ta bourde ma vieille.

-Je ne sous entend rien, bien sûre avec cette question. C'est juste ma nature curieuse qui veut vérifier des choses. Pour nous, Psy, une personne réagissant différemment de nous, n'est pas quelque chose de mal. C'est surtout une source de savoirs et de remise en question. Et cette entretien à beau ne pas être professionnel, j'aime trop mon métier pour ne pas lui laisser prendre le pas dessus moi par moment.

Bon idiote, cela devrait suffire. Alors continue d'écouter et d'analyser. C'est peut-être là une chance que tu n'auras pas avant longtemps.
Sa main tenant le crayon n'avait pas arrêter de bouger sur le carnet de notes. L'écriture y était plus brouillon que la prise de notes et surtout illisible pour un néophyte.

Face a mon manque de réaction la psy continua dans ses explications

- Une personne qui ne semble pas emballer de découvrir qu'elle est amoureuse. Intéressant cas. J'en avais entendu parler, mais jamais eut. Souvent, on trouve ce sentiment désagréable, car on ne peut mettre un nom dessus. Mais J'ai l'impression que chez vous, mettre un nom dessus a rendu la chose presque plus désagréable que de ne pas la savoir nommée. Cela me trouble dans mes convictions. J'aimerais vous poser une question d’intérêt professionnel et personnel. Toujours libre à vous d'y répondre ou non.
Que ressentez-vous pour votre famille et cela vous semble-t-il normal ce que vous éprouvez pour elle ?

Je ne pus retenir une mine surpris face à sa question. Je ne me suis jamais réellement posé de question au sujet de mes sentiments à l’égard de ma famille.

-Je ne sous-entends rien, bien sûre avec cette question. C'est juste ma nature curieuse qui veut vérifier des choses. Pour nous, Psy, une personne réagissant différemment de nous, n'est pas quelque chose de mal. C'est surtout une source de savoirs et de remise en question. Et cette entretien à beau ne pas être professionnel, j'aime trop mon métier pour ne pas lui laisser prendre le pas dessus moi par moment.

Je restais quelque peu perplexe face à ses dires mais là pour le coup je n’ai pas du tout envie détalé plus ma vie personnel, surtout maintenant.

_ Je suis désolé mais je ne répondrais pas à cette question

Je ne devrais peut être pas me braqué comme ça mais tant pis. Je quittais mon siège rassemblant mes affaires avant de me diriger vers la sortie.

Je vous remercie pour l’accueil et d’avoir pris le temps de me recevoir mais pour moi c’est suffisant pour aujourd’hui. Au revoir mademoiselle.

Puis je quittais la salle pour regagner ma chambre … je crois bien que j’ai besoin d’être seul et d’un peu de temps pour assimiler et réalisé la chose de temps et d’être seul.