We're not open books (PV: Evander)
Olympus Project :: Avant le jeu :: Gestion du RP :: Souvenirs :: Archive Tsuki 2014/2018 :: Aile Nord :: Salle de musique
Page 1 sur 1 • Partagez
We're not open books (PV: Evander)
par Evelyn Every Mar 23 Mai 2017, 04:19
We're not open books
I like to pretend that my art has nothing to do with me.
Une journée de pluie et un retour aux sources, c'est ce qui m'amena à la salle de musique. La dernière fois que je m'y était rendu avait été un moment marquant pour moi et cela autant aux niveaux de mes émotions que de mes souvenirs fraîchement reconstitués. Pourtant, je ne me rappelais toujours pas ce qui était arrivé le soir où j'avais tout perdu. Les fragments de mémoire qui me revenaient, étaient des brins peu important, mais c'est grâce à eux que j'avais retrouvé le goût à la musique. Toute fois, Elijah m'avait promis de tout me dire, il y a peine quelques jours. Depuis, je n'arrive tout simplement à me concentrer sur autre chose, car je n'ai aucune envie de le revoir et l'ignorance que j'avais sur ma propre existence me rongeait de l'intérieur. J'étais même aller me teindre les cheveux simplement pour ne pas avoir le sentiment de me regarder dans une glace lorsque j'allais poser mes yeux sur lui. Mes cheveux d'ébènes étaient désormais d'un mauve vif et cela faisait ressortir grandement le vert olive de mes yeux noisette. C'est sûrement stupide comme raison, mais ne vous en faites pas, je l'ai fait aussi pour moi-même. Le changement est quelque chose dont j'ai besoin. Je veux prouver à mon imbécile de frère que je ne serais jamais la petite fille qu'il avait connu. Oui, j'avais vu son regard lorsque qu'il m'avait regardé. C'était comme s'il voyait un fantôme, une entité surnaturelle qui ne devrait tout simplement exister. Le temps change les gens, mais l'ignorance... elle, elle transforme complètement de A à Z. Et cela, il allait devoir le comprendre.
Mes doigts dansaient légèrement sur les touches du piano alors que je m'emportais dans mes pensées. Avant de quitter mon dortoir un peu plus tôt, j'avais enfilé malgré moi l'uniforme de l'Académie. Pourquoi alors que je n'irais pas en cours?Parce-que je ne voulais pas me faire arrêter par un surveillant, aussi simple que ça. Nous autre, élèves, passons inaperçus lorsque nous portons nos uniformes, car ils ne peuvent pas nous différencier. Je me demande même si les autorités scolaires ont vraiment un intérêt pour nous. Personnellement, je crois qu'ils ont un intérêt lorsqu'ils y gagnent quelque chose sinon nous n'étions que des êtres banals qui passaient proche d'eux dans les couloirs. Ma musique résonnait dans la pièce tout en se mélangeant doucement avec le son de ma voix. Ce que je jouais faisait ressortir malgré moi les sentiments que j'éprouvais sous les pensées de mon frère si égoïste. La haine que je ressentais face à cette situation, la colère que j'avais face à mon inconscience et la perte d'appuie que j'avais depuis toujours, mais aussi la douleur. Un sentiment que je réprimais au plus profond de moi ainsi que la soi-disant émotion d'amour. Pour qui? Qui sait. Je ne le dirais jamais à voix haute et c'était bien mieux comme ça. La chanson devenu de plus en plus violente et je me mis presque à taper sur les notes du clavier alors que je jouais sans but. Aussi vite qu'elle avait commencé, elle se finit sur un écho qui se fit lourd dans la pièce. Je mis à me sourire alors que je reprenais difficilement mon souffle. Je me mis dos au piano alors que j'aperçu le blondinet dans le cadre de porte et ma soudaine joie tomba directement. Je le toisai un moment et croisai les bras en soupirant exaspéré.
- Qu'est-ce que tu fou là?
- The song:
Mes doigts dansaient légèrement sur les touches du piano alors que je m'emportais dans mes pensées. Avant de quitter mon dortoir un peu plus tôt, j'avais enfilé malgré moi l'uniforme de l'Académie. Pourquoi alors que je n'irais pas en cours?Parce-que je ne voulais pas me faire arrêter par un surveillant, aussi simple que ça. Nous autre, élèves, passons inaperçus lorsque nous portons nos uniformes, car ils ne peuvent pas nous différencier. Je me demande même si les autorités scolaires ont vraiment un intérêt pour nous. Personnellement, je crois qu'ils ont un intérêt lorsqu'ils y gagnent quelque chose sinon nous n'étions que des êtres banals qui passaient proche d'eux dans les couloirs. Ma musique résonnait dans la pièce tout en se mélangeant doucement avec le son de ma voix. Ce que je jouais faisait ressortir malgré moi les sentiments que j'éprouvais sous les pensées de mon frère si égoïste. La haine que je ressentais face à cette situation, la colère que j'avais face à mon inconscience et la perte d'appuie que j'avais depuis toujours, mais aussi la douleur. Un sentiment que je réprimais au plus profond de moi ainsi que la soi-disant émotion d'amour. Pour qui? Qui sait. Je ne le dirais jamais à voix haute et c'était bien mieux comme ça. La chanson devenu de plus en plus violente et je me mis presque à taper sur les notes du clavier alors que je jouais sans but. Aussi vite qu'elle avait commencé, elle se finit sur un écho qui se fit lourd dans la pièce. Je mis à me sourire alors que je reprenais difficilement mon souffle. Je me mis dos au piano alors que j'aperçu le blondinet dans le cadre de porte et ma soudaine joie tomba directement. Je le toisai un moment et croisai les bras en soupirant exaspéré.
- Qu'est-ce que tu fou là?
#iwhae pour epicode
Dernière édition par Rain Stride le Ven 26 Mai 2017, 07:31, édité 2 fois
Evelyn Every
Re: We're not open books (PV: Evander)
par Invité Mar 23 Mai 2017, 19:31
Surprise en cette journée pluvieuse. Un message était arrivé à la chambre d’Evander, un paquet l’attendait à l’administration, enfilant rapidement son uniforme scolaire il quitta son dortoir pour se dirigé vers celle-ci d’un pas pressé. Il savait exactement ce qui l’attendait à l’entré, une vieille mallette de cuir noir orné d’une bordure dorée a sa simple pensé le cœur du jeune homme s’emballait déjà. Il avait dû quitter son domicile à la hâte, ou plutôt il avait décidé de le faire car il savait que son père allait revenir de voyage cette même journée et ne désirant pas le voir il avait quitté sans emporter tous ses bagages, un simple sac de d’essentiel était tout ce qu’il avait initialement dans sa nouvelle vie à l’académie il avait donc arrangé une livraison pour le reste de ses chose avec en priorité cette mallette qui pour lui était la seul chose de grande importance laissé derrière. Tel était son empressement qu’il ne prit pas le temps d’adhéré parfaitement au code vestimentaire laissant sa chemise lousse, cette fois elle était boutonné à moitié du moins ce qui lui valut un drôle de regard de la réceptionniste alors qu’il vint prendre son paquet. Sans dire un mot il s’engouffra dans les couloirs avec une destination précise en tête. Il avait croisé la salle de musique lors de sa première visite des environs et la retrouva assez facilement. Déjà au bout du couloir il pouvait entendre une voix accompagné du piano, quel jolie mélodie, Evander avait une passion bien caché pour la musique depuis que sa mère l’avait amené voir l’Orchestre symphonique de Londres alors qu’il n’avait que 6 ans. C’était bien la seul fois que sa mère était resté a ses côté pour plus qu’une heure et c’était devenu un moment très précieux aux yeux du jeune homme. S’approchant lentement de la salle pour ne pas déranger la performance il vint s’adossé contre le cadre de la porte jetant un regard sur l’artiste déjà présente dans la pièce. Le jeune homme laissa presqu’un rire lui échappait voyant que c’était la même demoiselle qui avait dérangé sa sieste l’autre jour, ses cheveux avait changé de couleur le mauve lui allait bien. Une liste de commentaire déplacé lui vint à l’esprit mais il n’en dit pas mot, il n’était pas là pour jouer au connard aujourd’hui le temps maussade suffisait à désarmé les intentions conflictuels du jeune arrogant. Elle semblait complètement ailleurs en jouant ne remarquant pas son arrivé avant d’avoir terminé son morceau au plus grand plaisir d’Evander qui si plaisait a simplement écouté. Après un rafle de note passionné elle conclut sa session avant de se tourné vers lui. Le jeune homme ne put s’empêché de sourire à sa surprise et sa question.
« Et bien… Je viens jouer quoi d’autre ? » Dit-il essayant de ne pas sonner trop narquois et soulevant la mallette qu’il tenait précieusement entre ses mains.
« Je n’t’avais pas pris pour une musicienne mais c’était bien… T’inquiète je n’suis pas venu pour te faire chier. Je respecte bien trop l’art pour ça.»
Il s’avança jusqu’à une table ou il déposa son coffre avant de l’ouvrir. Avec une douceur presque exagéré il retira un violon. L’instrument avait un teint rougeâtre et un look ancien bien qu’il était entretenu méticuleusement. Evander poussa un soupire à son tour redéposant le violon sans fermer la mallette. Il n’avait pas l’habitude de jouer en présence de quelqu’un d’autre que son professeur d’antan, un vieil homme stricte mais qui lui avait transmis sa passion à travers les années. Il se retourna s’appuyant sur la table en croisant les bras, le visage un peu crispé essayant de ne pas laisser son malaise paraitre devant la jeune dame.
« Tu t'appelle Rain, right ? »
Invité- Invité
Re: We're not open books (PV: Evander)
par Evelyn Every Mer 24 Mai 2017, 04:10
We're not open books
“The opposite of love is not hate, it's indifference. The opposite of art is not ugliness, it's indifference. The opposite of faith is not heresy, it's indifference. And the opposite of life is not death, it's indifference.”
Mister se mit à sourire de nouveau avec cet air qui me mettait hors de moi. Comment un être vivant pouvait autant me faire chier alors que je ne le connaissais même pas? La vie me surprenait à chaque jour qui passait, mais là, cela me surpassait. Je fronçai des sourcils tout en le toisant du regard. J'étais pas d'humeur à faire du rentre dedans aujourd'hui avec monsieur blondinet qui se tenait toujours contre le cadre de porte. J'avais l'impression de revoir l’événement qui me rattachait à cet endroit, car la musique n'était pas la seule chose et malgré que je ne veuille pas l'avouer, ce qui s'était passé ici ne m'avait pas laissé indifférente. J'aurais aimé oui, mais ça n'avait pas été le cas malheureusement. Ce jour-là, c'était moi qui se tenais dans le cadre de porte alors que j'écoutais le jeune violoniste jouer sans but. Seulement, je ne pense pas que cette rencontre finirait aussi bien que la précédente. Je soupirai une seconde fois alors que le jeune homme souleva nonchalamment la mallette qu'il tenait dans ses mains tout en répondant à ma question qui se voulait ironique et plutôt sarcastique, mais c'est pas tout le monde qui pouvait comprendre le sarcasme de nos jours.
« Et bien… Je viens jouer quoi d’autre ? Je n’t’avais pas pris pour une musicienne mais c’était bien… T’inquiète je n’suis pas venu pour te faire chier. Je respecte bien trop l’art pour ça. »
- Au moins on est d'accord sur quelque chose, dis-je sèchement.
Il s'avança jusqu'à la table pour y déposer son coffre tout en l'ouvrant consciencieusement. Je le suivais vaguement du regard alors que je me disais que j'allais de toute façon partir de la salle de musique. J'étais ici depuis quoi? 2 heures déjà? Je pense que je met un peu trop d'importance sur les choses qui m'arrivent. Je devrais profiter de la vie et du moment présent et non pas de ce stupide passé qui me suivait à la trace. Je continuai de regarder le blondinet sans faire un geste alors qu'il soupira à son tour tout en déposant l'objet de nouveau dans sa protection. Je me tournai discrètement dans sa direction alors qu'il fît de même en prenant appui contre la table.
« Tu t'appelle Rain, right ? »
Je souris soudainement bien moqueuse.
- Mais c'est qu'on peut rien te cacher!, m'exclamais-je avec un ton sarcastiquement amusé, et toi joli blondinet tu dois bien avoir un nom qui t'est propre, non?
« Et bien… Je viens jouer quoi d’autre ? Je n’t’avais pas pris pour une musicienne mais c’était bien… T’inquiète je n’suis pas venu pour te faire chier. Je respecte bien trop l’art pour ça. »
- Au moins on est d'accord sur quelque chose, dis-je sèchement.
Il s'avança jusqu'à la table pour y déposer son coffre tout en l'ouvrant consciencieusement. Je le suivais vaguement du regard alors que je me disais que j'allais de toute façon partir de la salle de musique. J'étais ici depuis quoi? 2 heures déjà? Je pense que je met un peu trop d'importance sur les choses qui m'arrivent. Je devrais profiter de la vie et du moment présent et non pas de ce stupide passé qui me suivait à la trace. Je continuai de regarder le blondinet sans faire un geste alors qu'il soupira à son tour tout en déposant l'objet de nouveau dans sa protection. Je me tournai discrètement dans sa direction alors qu'il fît de même en prenant appui contre la table.
« Tu t'appelle Rain, right ? »
Je souris soudainement bien moqueuse.
- Mais c'est qu'on peut rien te cacher!, m'exclamais-je avec un ton sarcastiquement amusé, et toi joli blondinet tu dois bien avoir un nom qui t'est propre, non?
#iwhae pour epicode
Evelyn Every
Re: We're not open books (PV: Evander)
par Invité Jeu 25 Mai 2017, 21:00
Elle avait du mordant la demoiselle, une qualité qu’Evander savait apprécier. Il le rendit soudain compte suite à sa remarque qu’il ne c’était proprement introduit a personne depuis son arrivée à l’académie, seulement de vague réponse et des surnoms ce qui jusqu’à maintenant avait fait son affaire. En fait le jeune homme aimais bien faire un show mais il préférait que sa vie, sa vrai vie, reste un secret aux yeux de tous. Cette réalité était bien moins satisfaisante que la fiction qu’il avait construite pour lui-même, comme un garde-robe remplis de monstre et de démons de son enfance qu’il préférait oublier plutôt que d’affronté, il jouait donc à l’arrogant, au connard, parce que c’était la façon la plus facile pour lui de ne pas y pensé et bien sûr parce que c’était extrêmement divertissant du même coup. Il afficha son sourire assuré reprenant son aplomb du même coup.
« Evander. Blondinet sa fait un peu gosse comme surnom de toute façon. » Dit-il en riant avec une certaine sincérité.
S’il y avait bien quelque chose qui pouvais tomber sur les nerfs d’Evander c’était de se faire prendre pour un gamin. Trop souvent au cours de sa vie il avait été considéré comme une commodité précieuse et par le même fait il avait été traité comme quelqu’un d’absolument inapte à prendre soin de lui-même. Son attitude rebelle était née de ce besoin d’indépendance, son père ne le supervisant jamais directement n’avait pas pu voir la maturité grandir en son fils et du même fait le traitais comme un enfant même jusqu’à ce jour. Sa volonté de se dissocier de celui-ci ne faisait qu’amplifier son attitude déjà présente. Expirant lourdement par le nez son humeur un peu affaissé par la simplement pensé de son de son paternel il se retourna une fois de plus pour saisir son violon, comme par le passé la musique suffirait pour lui changer les idées. Il refit face à Rain un rare signe de timidité sur son visage alors qu’il se mordit nerveuse la lèvre sans même s’en rendre vraiment compte.
« Dis-moi, ça te dérange d’écouté un morceau ? C’est banal mais je n’ai jamais vraiment joué devant quelqu’un et… Sachant que tu t’y connais en musique j’vois pas de meilleure occasion. »
Invité- Invité
Re: We're not open books (PV: Evander)
par Evelyn Every Ven 26 Mai 2017, 06:36
We're not open books
“It is strange how we hold on to the pieces of the past while we wait for our futures.”
Je n'ai jamais voulu quelqu'un dans ma vie, jamais. Je trouvais que tous les hommes étaient les mêmes et peu importe qu'on veuille les changer, ils ne changeraient jamais. Si le mot jamais était souvent dans mon vocabulaire? Aboslument, puisque c'est le mot qui rattrape les gens vers la dure réalité des choses. Et la réalité a toujours été la seule chose qui me rendait vraiment heureuse, mais plus maintenant. J'aimerais enfin être capable de rêver, d'être insouciante ou encore de pouvoir donner une confiance aveugle à la première personne qui passe, mais j'étais bien trop peureuse. Je faisais la dure à cuire quand ça me faisait plaisir, mais au fond je savais que j'étais bien malheureuse dans ma solitude et dans ma colère. C'est sûrement pourquoi je me retrouve aujourd'hui à coucher avec n'importe qui et que je passais mes journées longues à la salle de musique à jouer sans but. Les souvenirs d'une quelconque famille qui me revenait peu à peu me rendaient faible et fragile. C'est donc pourquoi j'étais aussi vache et froide avec la majorité des gens que je rencontrais. Bientôt, je devrais me pointé à l'appartement de mon frère et je n'étais pas prête à entendre ce qu'il avait à me dire. J'avais d'ailleurs ignoré William après notre rencontre à la piscine, mais ce n'était pas comme si ça le dérangeait. J'étais qu'une occupation pour lui et c'était pareil pour moi. Je ne cherchais pas à m'engager dans quelque chose de sérieux de toute façon, car ma présente situation ne me le permettait pas. J'allais bientôt mettre fin à tout ça. Pour le meilleur et pour le pire, pas vrai?
Je me mis à sourire doucement alors que je divaguais. Je déplaçai mon regard sur le jeune homme aux cheveux blonds. Il semblait être lui-même en réflexion. Je haussai vaguement un de mes sourcils essayant de déchiffrer son regard, mais il reprit rapidement son sourire confiant et mes traits se crispèrent aussitôt. Il avait une face à frapper dedans, j'vous jure. Bon j'étais peut-être un peu trop dure avec lui, mais quand même. Je me doutais bien du type de gars qu'il était et en avoir déjà deux comme ça dans ma vie, ça me suffisait amplement.
« Evander. Blondinet sa fait un peu gosse comme surnom de toute façon. » Dit-il en riant avec une certaine sincérité.
Ouais, blondinet lui va mieux, mais je ne pousserais pas le bouchon plus loin. Je ne fis aucune réaction face à sa présentation et il se tourna de nouveau vers sa mallette. Il prit un moment avant de retirer l'instrument de son étui. Un violon. Tout le monde jouait du violon dans le coin? Remarque, cet instrument sonnait si bien à l'oreille que je ne plaindrais absolument pas. Une fois l'instrument en main, Evander se tourna vers moi avec un air soudainement timide. Wow! Monsieur si sûr de lui-même aurait un côté tendre et timide? Je ne pense pas. Pour moi, ce n'était qu'une façade. Il se mordit nerveusement la lèvre et je ne pu m'empêcher de sourire faiblement.
« Dis-moi, ça te dérange d’écouté un morceau ? C’est banal mais je n’ai jamais vraiment joué devant quelqu’un et… Sachant que tu t’y connais en musique j’vois pas de meilleure occasion. »
Je figeai sur le moment. S'il savait que je ne jouais que depuis à peine 3 semaines... Pour être honnête, je savais sûrement jouer plus jeune, mais avec ma perte de mémoire, j'avais tout simplement perdu le file. Je passais ma main dans mes cheveux pour glisser une mèche violette derrière mon oreille avant de croiser mes jambes ensemble. Je me mis à fixer Evander un moment.
- Je ne vois pas pourquoi ça me dérangerait, dis-je nonchalemment, Je t'écoute.
Je me mis à sourire doucement alors que je divaguais. Je déplaçai mon regard sur le jeune homme aux cheveux blonds. Il semblait être lui-même en réflexion. Je haussai vaguement un de mes sourcils essayant de déchiffrer son regard, mais il reprit rapidement son sourire confiant et mes traits se crispèrent aussitôt. Il avait une face à frapper dedans, j'vous jure. Bon j'étais peut-être un peu trop dure avec lui, mais quand même. Je me doutais bien du type de gars qu'il était et en avoir déjà deux comme ça dans ma vie, ça me suffisait amplement.
« Evander. Blondinet sa fait un peu gosse comme surnom de toute façon. » Dit-il en riant avec une certaine sincérité.
Ouais, blondinet lui va mieux, mais je ne pousserais pas le bouchon plus loin. Je ne fis aucune réaction face à sa présentation et il se tourna de nouveau vers sa mallette. Il prit un moment avant de retirer l'instrument de son étui. Un violon. Tout le monde jouait du violon dans le coin? Remarque, cet instrument sonnait si bien à l'oreille que je ne plaindrais absolument pas. Une fois l'instrument en main, Evander se tourna vers moi avec un air soudainement timide. Wow! Monsieur si sûr de lui-même aurait un côté tendre et timide? Je ne pense pas. Pour moi, ce n'était qu'une façade. Il se mordit nerveusement la lèvre et je ne pu m'empêcher de sourire faiblement.
« Dis-moi, ça te dérange d’écouté un morceau ? C’est banal mais je n’ai jamais vraiment joué devant quelqu’un et… Sachant que tu t’y connais en musique j’vois pas de meilleure occasion. »
Je figeai sur le moment. S'il savait que je ne jouais que depuis à peine 3 semaines... Pour être honnête, je savais sûrement jouer plus jeune, mais avec ma perte de mémoire, j'avais tout simplement perdu le file. Je passais ma main dans mes cheveux pour glisser une mèche violette derrière mon oreille avant de croiser mes jambes ensemble. Je me mis à fixer Evander un moment.
- Je ne vois pas pourquoi ça me dérangerait, dis-je nonchalemment, Je t'écoute.
#iwhae pour epicode
Evelyn Every
Re: We're not open books (PV: Evander)
par Invité Sam 27 Mai 2017, 23:14
Comme réponse il hocha une fois de la tête le sourire figé entre joie et timidité. La gêne n’était pas dans l’habitude du jeune homme, cette sensation si rarement présente le fit hésiter un instant, la chaleur de ses joues rougissantes n’amenant aucun confort supplémentaire. Prenant une longue inspiration Evander appuya l’instrument dans le creux de son cou la sensation familière du bois contre sa la peau le plongeant soudainement à travers les centaines d’heure de pratique qu’il y avait mis la poigne familières sur l’archet, la sensation de ses doigt sur les cordes il entrait comme dans une trance ou simplement en fermant les yeux il pouvait oublier pour un moment son lourd passé, son présent trouble et simplement se laissé glisser lentement dans les mouvements parfait née de répétition incessante et d’une ardeur qu’il n’avait jamais eu ailleurs dans sa vie. Essayant de son mieux d’ignoré le regard de la demoiselle devant lui il fit quelque petit accord puis après une seconde inspiration débuta ce qui était pour lui une de ses pièces favorites de Niccolò Paganini.
- Musique:
Les yeux fermé il entama la pièce note après note avec précision et perfection, la mélodie au ton mélancolique le guidant à travers des élans naturelle. Au début un peu raide il se laissa glisser à travers les mouvements oubliant la présence de l’autre et s’abandonnant complètement à l’œuvre qu’il avait perfectionné. Il ne vivait que pour ses rares moments de pure liberté où il pouvait pratiquer se talent qu’il avait choisi loin de demandes de rendement impossible de son père, loin de son haleine d’alcool, loin des coups et des revers, il était belle et bien vivant. S’il y avait bien quelque chose doit-il pouvait être véritablement fière c’était bien cela. En cette rare occasion il laissait tomber les masques et les bravades pour montrer sa vraie personnalité et tout cela face à ce qui était encore pour lui une totale inconnue, c’était belle et ben un temps de changement chez Evander et il en profiterait bien un peu. Alors qu’il conclut, la pièce revint lentement en place l’univers reprenant sa place dans l’esprit du jeune homme et avec le poids de ses propres pensé. Après avoir soupiré il déposa le violon doucement derrière lui. Avant de refaire face à sa spectatrice son regard déviant un peu vers le piano pour ne pas que la gêne le reprenne.
« Ehm… Alors c’était pas trop mal ? » Dit-il en excusant un rire nerveux.
Invité- Invité
Re: We're not open books (PV: Evander)
par Evelyn Every Dim 28 Mai 2017, 19:17
We're not open books
“dear today,
i spend all of you pretending i'm okay when i'm not, pretending i'm happy when i'm not, pretending about everything to everyone.”
i spend all of you pretending i'm okay when i'm not, pretending i'm happy when i'm not, pretending about everything to everyone.”
Un mouvement instinctif, un regard clos et la musique résonna doucement dans la salle. Les traits de Evander s'étaient détendu et il était devenu soudainement fragile. Il semblait être loin de son air hautain et de son allure qu'il avait habituellement. Comme si la musique montrait son véritable visage sous un air mélancolique. Je le regardai sans mot tout en me laissant bordé par les notes délicates du violon. Sa façon de jouer était loin de celle que j'avais entendu par William. Le rouquin jouait d'une façon rythmée alors que le jeune homme aux cheveux blonds jouait avec un ton monotone. Une musique qui ne laissait pas mon coeur lourd indifférent. Je n'arrivais pas à retirer mon regard de sur le visage serein d'Evander. Je revoyais mes souvenirs se défiler sous mes yeux. Les éclairs, la pluie et les hurlements. Mon frère qui me tenait par la main pour me permettre de fuir, mais je sentais toujours la frustration des pièces manquantes à ce souvenir. Je regardais le jeune homme jouer sans vraiment le voir alors que mes pensées divaguèrent vers le souvenir le plus ancien que j'avais. Le souvenir qui avait fait de moi ce que j'étais devenu aujourd'hui ou ce que je me persuadais que j'étais. On n'a tous un passé sombre et même des fois un passé qui persiste à rester dans notre présent. Pour ma part, je croyais que toute cette merde resterait derrière moi, mais évidemment, j'avais tord sans le moindre doute. Cette musique me rendait tellement nostalgique en même temps de m'apaiser le coeur et même les nombreuses pièces que j'avais chanter ou encore jouer ne m'avaient libérer réellement. Cette musique ne faisait pas exception à la règle, car bien vite elle s'estompa en laissant place à la triste réalité. Ma conscience reprit sa place sur le moment présent alors qu'Evander retirait tranquille le violon du creux de son cou. J'étais toujours assise sur le petit tabouret du piano et je voyais bien que le jeune homme faisait dévier son regard sur l'instrument comme s'il était trop mal à l'aise pour me regarder dans les yeux. Je glissai de nouveau ma mèche violette derrière l'oreille étant donné qu'elle se remettait toujours dans mon visage. Le rire nerveux de Evander résonna dans la pièce après un petit moment de silence.
« Ehm… Alors c’était pas trop mal ? » Dit-il
Je souris doucement remettant mon visage habituel, cachant mon air triste.
- C'était pas mal, pour un blondinet, dis-je quelque peu taquine.
Mon sourire était vraiment forcé et ça se voyait. Je le sentais disparaître alors que je le forçais à rester sur mes lèvres, mais je baissai mon regard brusquement. Mes cheveux glissèrent vers l'avant alors que ma tête était penchée. Je posai mes mains sur mes genoux vêtu d'un collant noir et je resserrais mes poings.
- Est-ce que... toi aussi, tu joue pour t'évader?, dis-je entre deux souffles.
« Ehm… Alors c’était pas trop mal ? » Dit-il
Je souris doucement remettant mon visage habituel, cachant mon air triste.
- C'était pas mal, pour un blondinet, dis-je quelque peu taquine.
Mon sourire était vraiment forcé et ça se voyait. Je le sentais disparaître alors que je le forçais à rester sur mes lèvres, mais je baissai mon regard brusquement. Mes cheveux glissèrent vers l'avant alors que ma tête était penchée. Je posai mes mains sur mes genoux vêtu d'un collant noir et je resserrais mes poings.
- Est-ce que... toi aussi, tu joue pour t'évader?, dis-je entre deux souffles.
#iwhae pour epicode
Evelyn Every
Re: We're not open books (PV: Evander)
par Invité Mar 30 Mai 2017, 12:53
Un sourire vint aux lèvres du jeune homme à la réplique de la demoiselle son regard circulant du piano au plancher n’ayant toujours pas le courage de la regarder en face et, avant qu’il ne puisse formuler une réplique à son tour la question vint le surprendre, son sourire disparaissant aussi soudainement qu’il était apparu. Parler de son passé ne venait pas facilement à Evander, au cours des années il avait bâtis tout un caractère pour simplement ne pas avoir à faire face à ce genre de question, si quelqu’un avait l’air sur de lui-même normalement sa propre fragilité ne venait jamais en question mais, pour une fois il avait laissé tomber le masque face à quelqu’un, une inconnue… Une fille… Alors là ! Il n’était plus dans sa zone de confort et c’était évident dans son expression embarrassé. Allait-il finalement parlé de son père à quelqu’un ? Son cerveau combattant pour trouver une réponse évasive, de passé à un autre sujet mais en s’arrêtant une seconde il remarqua que la question avait l’air d’être aussi difficile pour elle a posé que pour lui à répondre. Il laissa un silence tombé décidant de s’asseoir sur la table les bras appuyé sur les genoux, ses doigts joint dans un geste nerveux et tendu, son regard figé sur le planché a ses pieds. Il poussa un soupire cherchant une façon d’abordé le sujet, mordant soudainement sa lèvre du bas à nouveau.
« Je.. Ehm… »
Secouant lentement la tête il prit une grande inspiration.
« Oui… Mon… Ma famille… J’ai des relations tendu avec ma famille. Avec mon père. »
Il marmonna c’est quelque mots avec une énorme difficulté combattant à la fois la gêne et les souvenirs difficile qui venait y était associé. Les soirs où son père entrait dans sa chambre la ceinture à la main pour ‘’Discipliné’’ le jeune Evander vint assaillir sa mémoire. Il n’avait jamais fait face à c’est moments de détresse ils les avaient simplement bannis au fond de son esprit là, comme une vieille blessure qu’il cachait en permanence de peur que quelqu’un voit sa fragilité, une faiblesse a exploité, une façon de prendre avantage sur lui. Avec difficulté il soupira à nouveau prenant se qui restait de son courage pour être capable de prononcé une phrase cohérente. Peut-être qu’elle comprendrait ? Peut-être pouvait-il faire confiance à quelqu’un pour une fois... Il était venu ici pour une nouvelle vie alors pourquoi pas, cette fois seulement, ne pouvait-il pas être honnête avec lui-même.
« Ouais, mon père c’est un pauvre connard il me foutait des raclés alors j’ai décidé de jouer du violon. C’est con, je sais, mais c’est la seul chose ou je pouvais passer du temps seul à pratiquer sans lui donné une raison de venir me cassé l'nez. » Il fit sa déclaration avec une certaine difficulté mais son ton était solide et honnête.
Se rendant soudainement compte de son honnêteté brutale il rougit de plus belle se regard se fixant directement sur ses pieds.
« Désolé… J’ai pas l'habitude d'enmerdé les gens avec mes histoires. » Fut tout ce qu’il réussit à dire.
Invité- Invité
Re: We're not open books (PV: Evander)
par Evelyn Every Mar 30 Mai 2017, 18:56
We're not open books
“I DON'T CARE!" Harry yelled at them, snatching up a lunascope and throwing it into the fireplace. "I'VE HAD ENOUGH, I'VE SEEN ENOUGH, I WANT OUT, I WANT IT TO END, I DON'T CARE ANYMORE!"
"You do care," said Dumbledore. He had not flinched or made a single move to stop Harry demolishing his office. His expression was calm, almost detached. "You care so much you feel as though you will bleed to death with the pain of it.”
"You do care," said Dumbledore. He had not flinched or made a single move to stop Harry demolishing his office. His expression was calm, almost detached. "You care so much you feel as though you will bleed to death with the pain of it.”
Mes yeux restèrent figé sur le sol après que les mots s'échappèrent d'entre mes lèvres. J'avais les jambes qui tremblaient légèrement alors que les cris si familier résonnèrent dans ma tête. Mon frère me tenait la main, mais je le voyais que vaguement. Il me secouait de droit à gauche et semblait me hurler dessus pour me faire réagir, mais je n'en fis rien. Mon regard se déplaça vers la gauche et c'est à ce moment que je pouvais voir plusieurs silhouettes se matérialiser. La peur m'envahit aussitôt alors que j'essayais en peine de comprendre ce qui se passait. Mes la voix de mon frère devenu plus claire et plus distincte pendant que les hommes accélérèrent le pas vers nous, armés. Il criait mon nom, il me criait de fuir et qu'il allait faire diversion. Je commençais à retrouver peu à peu la mémoire de ce soir-là, mais je ne savais toujours pas ce que ces hommes faisaient ici ou encore ce qui était arrivé à nos parents. Sans me faire prier, j'avais détalé comme un lapin et suite à ma transformation, couru à travers les bois sous la menace de l'orage. Le tremblement de mes jambes se répandu dans tout mon corps alors que je venais tout juste de me remémorer un faible morceau de mémoire. Mes yeux s'étaient sur le bord de l'explosion. Mon regard était perdu dans la brume pendant que j'avais toujours la tête penchée vers le sol à regarder les pieds d'Evander. Le silence était pesant et je savais que ma question devait rendre le jeune homme bien penseur ou encore nostalgique. Je me mis à sourire difficilement du coin des lèvres alors que j'étais en train d'être faible de pitoyable devant quelqu'un que je ne connaissais même pas, devant quelqu'un qui m'énervait il y a à peine quelques jours. Je serrais tellement les poings que mes jointures devenaient blanches.
« Je.. Ehm… »
Il prit une grande inspiration.
« Oui… Mon… Ma famille… J’ai des relations tendu avec ma famille. Avec mon père. », marmonna-t-il péniblement
Doucement, je redressai mon regard sur le jeune homme. Il ne me regardait toujours pas cherchant un point d'appui pour réfléchir. Son visage s'était voiler par la confusion et par la douleur. Le mien avait prit une teinte rouge et l'eau m'avait monter aux yeux. Je n'avais jamais connu mes parents, mais j'avais toujours eu des marques sur le corps, des cicatrices, dont je ne connaissais pas l'origine. Maintenant que mes souvenirs se reformaient peu à peu, j'étais sur le point de croire que mes parents avaient levés la main sur moi et qu'ils n'étaient pas des gens si acceptables que cela, car Elijah n'avait pas voulu me raconter la vérité. Pourtant, j'essayais de ne pas trop y penser et de profiter de mon ignorance sur la question. Mon regard se rebaissa alors que Evander vivait un réel dilemme avec sa conscience. Je ne m'attendais pas à ce que cette question éveille autant de chose auprès du jeune homme, mais j'imagine que c'est dur de faire confiance à la première personne qui venait et je comprenais ça. Malgré tout, il s'ouvrit à moi et cela me fit chaud au coeur d'une certaine façon.
« Ouais, mon père c’est un pauvre connard il me foutait des raclés alors j’ai décidé de jouer du violon. C’est con, je sais, mais c’est la seul chose ou je pouvais passer du temps seul à pratiquer sans lui donné une raison de venir me cassé l'nez. » Il fit sa déclaration avec une certaine difficulté mais son ton était solide et honnête.
Il s'arrêta brusquement, mais je n'osais pas le regarder de nouveau. Je ne voulais pas lui forcer la main et encore moins envahir son espace personnel. J'avais de la misère à m'imaginer à sa place, car je n'ai même pas de souvenir sur ma propre enfance ou encore sur ce qui pouvait bien m'être arriver. Alors, comment?
« Désolé… J’ai pas l'habitude d’emmerdé les gens avec mes histoires. » Fut tout ce qu’il réussit à dire.
Je souris doucement et prenant le courage qu'il me restait, je reposai mon regard noisette sur le jeune homme. Son visage avait prit une teinte rosée et il regardait de nouveau ses pieds. Il s'était ouvert si librement et il avait laisser son masque tomber si facilement depuis le moment où il s'était mit à jouer du violon. Pourtant, moi, j'étais un livre scellé. Je voudrais être en mesure de faire confiance aveuglément aux autres, être en mesure d'aimer quelqu'un sans avoir peur ou encore être en mesure de vivre avec le fardeau qu'on m'a légué. J'espérais être en mesure de la faire un jour, mais d'une façon ou d'une autre, je me retrouvais quelque peu dans Evander. Mon regard s'adoucit et je me redressai debout, ne pouvant plus supporter mes tremblements. Je me mis à errer dans la pièce avant de m'arrêter devant le jeune homme. Je n'osai pas le toucher me rappelant ce qui était arrivé quand j'avais été trop impulsive envers un autre rubis que j'avais rencontré à mes débuts à l'Académie. J'étais quand même proche de lui et je me mis simplement à sourire.
- C'est pas grave, je comprend d'une certaine façon, dis-je doucement avec une boule dans le fond de ma gorge.
Je fis une petite pause avant de reculer d'un pas. Je baissai le regard sur le sol à mon tour, étant légèrement gêné par mes actions.
- Pour ma part, le souvenir le plus ancien que je possède est celui de mes 6 ans. Depuis ce jour-là, j'étais une orpheline indisciplinée qui n'avait pas de famille, qui n'avait absolument rien. Mais dès que je suis arrivée à l'Académie, ce souvenir se reconstruit peu à peu. J'étais ignorante tout ce temps, c'est plutôt misérable, marmonnais-je à mon tour, haussant doucement les épaules.
Je laissai échapper un soupir irrité. Je tournai les talons et me dirigeai vers le piano à queue avant de promener mes doigts doucement sur le dessus de l’instrument.
- Bref, c'est grâce à ma mémoire qui se reconstitue tranquillement que j'ai recommencé à jouer étant donné que j'ai sûrement dû apprendre à jouer avant mes 6 ans. C'est donc revenu tout seul, j'imagine... Je suis désolé d'avoir emmener le sujet dans la conversation, mais je vois bien que nous avons tous un passé qui nous rend nostalgique ou encore malheureux dans notre présent. La musique est un échappatoire qui m'est sacré dans ce moment de ma vie, tu comprend?, dis-je en me retournant vers Evander avec un sourire triste.
« Je.. Ehm… »
Il prit une grande inspiration.
« Oui… Mon… Ma famille… J’ai des relations tendu avec ma famille. Avec mon père. », marmonna-t-il péniblement
Doucement, je redressai mon regard sur le jeune homme. Il ne me regardait toujours pas cherchant un point d'appui pour réfléchir. Son visage s'était voiler par la confusion et par la douleur. Le mien avait prit une teinte rouge et l'eau m'avait monter aux yeux. Je n'avais jamais connu mes parents, mais j'avais toujours eu des marques sur le corps, des cicatrices, dont je ne connaissais pas l'origine. Maintenant que mes souvenirs se reformaient peu à peu, j'étais sur le point de croire que mes parents avaient levés la main sur moi et qu'ils n'étaient pas des gens si acceptables que cela, car Elijah n'avait pas voulu me raconter la vérité. Pourtant, j'essayais de ne pas trop y penser et de profiter de mon ignorance sur la question. Mon regard se rebaissa alors que Evander vivait un réel dilemme avec sa conscience. Je ne m'attendais pas à ce que cette question éveille autant de chose auprès du jeune homme, mais j'imagine que c'est dur de faire confiance à la première personne qui venait et je comprenais ça. Malgré tout, il s'ouvrit à moi et cela me fit chaud au coeur d'une certaine façon.
« Ouais, mon père c’est un pauvre connard il me foutait des raclés alors j’ai décidé de jouer du violon. C’est con, je sais, mais c’est la seul chose ou je pouvais passer du temps seul à pratiquer sans lui donné une raison de venir me cassé l'nez. » Il fit sa déclaration avec une certaine difficulté mais son ton était solide et honnête.
Il s'arrêta brusquement, mais je n'osais pas le regarder de nouveau. Je ne voulais pas lui forcer la main et encore moins envahir son espace personnel. J'avais de la misère à m'imaginer à sa place, car je n'ai même pas de souvenir sur ma propre enfance ou encore sur ce qui pouvait bien m'être arriver. Alors, comment?
« Désolé… J’ai pas l'habitude d’emmerdé les gens avec mes histoires. » Fut tout ce qu’il réussit à dire.
Je souris doucement et prenant le courage qu'il me restait, je reposai mon regard noisette sur le jeune homme. Son visage avait prit une teinte rosée et il regardait de nouveau ses pieds. Il s'était ouvert si librement et il avait laisser son masque tomber si facilement depuis le moment où il s'était mit à jouer du violon. Pourtant, moi, j'étais un livre scellé. Je voudrais être en mesure de faire confiance aveuglément aux autres, être en mesure d'aimer quelqu'un sans avoir peur ou encore être en mesure de vivre avec le fardeau qu'on m'a légué. J'espérais être en mesure de la faire un jour, mais d'une façon ou d'une autre, je me retrouvais quelque peu dans Evander. Mon regard s'adoucit et je me redressai debout, ne pouvant plus supporter mes tremblements. Je me mis à errer dans la pièce avant de m'arrêter devant le jeune homme. Je n'osai pas le toucher me rappelant ce qui était arrivé quand j'avais été trop impulsive envers un autre rubis que j'avais rencontré à mes débuts à l'Académie. J'étais quand même proche de lui et je me mis simplement à sourire.
- C'est pas grave, je comprend d'une certaine façon, dis-je doucement avec une boule dans le fond de ma gorge.
Je fis une petite pause avant de reculer d'un pas. Je baissai le regard sur le sol à mon tour, étant légèrement gêné par mes actions.
- Pour ma part, le souvenir le plus ancien que je possède est celui de mes 6 ans. Depuis ce jour-là, j'étais une orpheline indisciplinée qui n'avait pas de famille, qui n'avait absolument rien. Mais dès que je suis arrivée à l'Académie, ce souvenir se reconstruit peu à peu. J'étais ignorante tout ce temps, c'est plutôt misérable, marmonnais-je à mon tour, haussant doucement les épaules.
Je laissai échapper un soupir irrité. Je tournai les talons et me dirigeai vers le piano à queue avant de promener mes doigts doucement sur le dessus de l’instrument.
- Bref, c'est grâce à ma mémoire qui se reconstitue tranquillement que j'ai recommencé à jouer étant donné que j'ai sûrement dû apprendre à jouer avant mes 6 ans. C'est donc revenu tout seul, j'imagine... Je suis désolé d'avoir emmener le sujet dans la conversation, mais je vois bien que nous avons tous un passé qui nous rend nostalgique ou encore malheureux dans notre présent. La musique est un échappatoire qui m'est sacré dans ce moment de ma vie, tu comprend?, dis-je en me retournant vers Evander avec un sourire triste.
#iwhae pour epicode
Evelyn Every
Re: We're not open books (PV: Evander)
par Invité Jeu 01 Juin 2017, 11:43
Quel drôle de sentiment celui de se libéré des pensées nocives qui rodaient incessamment au fond de son esprit. Pour une fois, une seule fois, il avait le cœur plus léger prenant une chance avec quelqu’un qu’il connaissait à peine et d’une façon il pouvait sentir une certaine connexion passé au moment de ses aveux. Une confiance revenait tranquillement l’habité, non pas celle des bravades belliqueuses mais plutôt un sentiment propre et structuré. Alors que Rain se leva il se tenta à la regardé voyant soudainement que ses mots ne l’avait pas laissé indifférente et vit qu’elle aussi avait des démons qui nageaient librement dans son esprit. Son sourire vint chercher le sien illuminant la mine sombre qu’il avait depuis un moment. C’était terrible à quel point le cerveau d’Evander n’avait aucune idée comment réagir face à la confiance qu’elle semblait lui offrir, sa vie n’ayant été que traitrise et mensonges il n’avait jamais vraiment ressenti ce genre d’émotion avant. Toute ses gardes habituelle abaissé il fut un peu prit de revers alors qu’elle s’approcha de lui, il eut un léger mouvement de recul involontaire allant appuyé ses mains derrière lui en se redressant sa réponse le laissa sans mot pour un moment. Elle comprenait… Et malgré sa soudaine timidité Evander lui offrit un sourire plus assuré. Puis voyant la même gêne se reflété il dévia le regard à nouveau vers un mur, jamais il n’avait été autant malaisé face à quelqu’un d’autre. C’était bien une journée de multiples nouveau pour lui. Il se contenta de l’écouté attentivement alors qu’à son tour elle
- Pour ma part, le souvenir le plus ancien que je possède est celui de mes 6 ans. Depuis ce jour-là, j'étais une orpheline indisciplinée qui n'avait pas de famille, qui n'avait absolument rien. Mais dès que je suis arrivée à l'Académie, ce souvenir se reconstruit peu à peu. J'étais ignorante tout ce temps, c'est plutôt misérable, marmonnais-je à mon tour, haussant doucement les épaules.
Il senti un poing serré son cœur alors qu’il écouta le récit de la jeune demoiselle. Était-ce de l’empathie qu’il sentait ? Impossible… Il avait bien fait de se débarrassé de ce sentiment il y a bien longtemps déjà mais encore il ne pouvait s’empêché de ressentir la douleur dans les mots qu’elle prononçait, SA douleur la même qui le tourmentait. Bien que les raisons soit différente il comprenait maintenant la relation qu’ils avaient en commun à travers leurs passé difficiles. Après un soupir elle s’éloigna vers le piano laissant un instant au jeune homme pour traiter ses propres pensés.
- Bref, c'est grâce à ma mémoire qui se reconstitue tranquillement que j'ai recommencé à jouer étant donné que j'ai sûrement dû apprendre à jouer avant mes 6 ans. C'est donc revenu tout seul, j'imagine... Je suis désolé d'avoir emmener le sujet dans la conversation, mais je vois bien que nous avons tous un passé qui nous rend nostalgique ou encore malheureux dans notre présent. La musique est un échappatoire qui m'est sacré dans ce moment de ma vie, tu comprend?
Evander prit un moment pour assimilé les circonstances de la jeune femme. Longtemps il c’était demandé si se ne serais pas mieux de tout oublier, de simplement faire table rase et de poursuivre sa vie laissant la souffrance derrière lui mains, à ce moment il rendit compte qu’il y avait de la valeur à sa mémoire. Quel horreur de se réveillé avec toute ses cicatrices n’ayant aucune idée de leurs provenance ne sachant pas vers qui dirigé sa rage. La simple fait d’y pensé lui faisait mal, qui serait-il sans sa haine ? Une loque humaine sans aspiration, sans motivation à vouloir du changement. Il se rendit compte qu’il la fixait droit dans les yeux prenant avec ses mots son sourire triste pour compléter cette image douloureuse. La musique était sacré pour lui aussi, et c’est la raison pourquoi il ne l’avait jamais partagé avant mais d’une façon il était heureux de l’avoir fait. Se laissant glissé de la table il atterrit sur ses pieds engourdit par ses muscles tendu, il s’avança tranquillement vers elle et d’un geste impulsif mais doux il la serra dans ses bras appuyant son menton sur son épaule pour ne pas lui montré son visage pourpre de gêne. Il s’adressa à elle dans un murmure rauque sa gorge noué.
« Ne sois pas désolé, ne sois jamais désolé de faire face à s’que tu ressens. Ce ne sont pas tes mémoires qui te rend forte mais bien s’que tu ressens. »
Invité- Invité
Re: We're not open books (PV: Evander)
par Evelyn Every Jeu 01 Juin 2017, 20:17
We're not open books
“The very least you can do in your life is figure out what you hope for. And the most you can do is live inside that hope. Not admire it from a distance but live right in it, under its roof.”
Qui étais-je réellement? Cette question avait une place intégrale dans ma vie ainsi que plusieurs sens. Ni moi ou encore Scarlet n'avait réussi à répondre à celle-ci et maintenant que je m'étais ouvert si facilement au jeune homme, je ne savais toujours pas la réponse. Mon coeur serrait dangereusement et la boule dans ma gorge menaçait d'exploser. Est-ce que j'avais le sentiment qu'il était comme moi? Ce serait pour ça que je me serais ouverte? Pourquoi pas avec William, alors? J'avais même mentis à ce dernier, alors pourquoi? Mon regard se baissa brusquement et je fermai les yeux espérant que l'eau à l'intérieur s'évaporerait. À la place, une simple larme coula le long de ma joue alors que mes pensées s'embrouillèrent dans ma tête. Je n'avais même plus conscience de mon entourage et encore moins du fait qu'Evander avait commencé à s'approcher de moi. J'avais ouvert de nouveau les yeux au moment où les bras du jeune homme m'entourèrent. Mon visage prit une soudaine teinte cramoisie alors qu'il était enfouis dans le torse du garçon. Mon coeur manqua un battement et mes oreilles de loup apparurent au-dessus de mon crâne. Comme c'était gênant et pourtant, je n'avais pas le courage de le repousser. Je n'osais pas bouger. Je ne faisais que camoufler mon visage du jeune homme, mais celui-ci faisait exactement la même chose. Après un moment de silence, Evander murmura difficilement à mon oreille, la gorge serrée.
« Ne sois pas désolé, ne sois jamais désolé de faire face à s’que tu ressens. Ce ne sont pas tes mémoires qui te rend forte mais bien s’que tu ressens. »
Je souris faiblement et très lentement, mes bras entourèrent le jeune homme. J'agrippai sa chemise à l'arrière dans l'une de mes mains comme si j'avais besoin de m'accrocher à quelque chose sinon j'allais tomber. Cette étreinte ne ressemblait aucunement aux autres que j'avais eue. C'était comme si nous étions tous les deux sur le point de tomber et qu'on avait terriblement besoin d'une béquille. Je rencontrais de plus en plus de sentiments contradictoires depuis que j'étais arrivée à l'Académie, mais celui-ci dépassait largement les autres. Devais-je être heureuse d'être ignorante? Non, pas du tout. Il y a sûrement des gens qui feraient n'importe quoi pour oublier leurs malheurs, mais oublier n'est que douleur et agonie. J'agonisais sous mes propres souvenirs, vous imaginez? Je ne sais même plus qui je suis et encore moins ce qu'est la vérité parmi cette vie mensonger. Je voulais me rappeler, mais j'avais peur d'entendre ce qui était arrivé. Tout l'univers que je m'étais créé s'effondrait lentement et j'étais devenu un chantier émotionnel. J'espérais voir la lumière percer l'orage et que la pluie partirait sur un ciel bleuté. C'était sur quoi je m'accrochais le plus; le faible espoir qui me restait. Mes muscles se détendirent tranquillement alors que nous restâmes tous les deux silencieux un moment. J'avais soudainement une envie de rester dans ses bras, à l'abris, le plus longtemps possible. C'était comme si ce geste affectueux spontané de Evander m'avait embrouillé les idées. J'oubliais son air hautain et ses répliques le premier jour que je l'avais rencontré. J'oubliais même tous ce qui avait pu me déranger chez le jeune homme alors qu'en ce moment il semblait savoir et comprendre. Juste ça, c'est tous ce dont j'avais besoin.
- Ce que je ressens?, soufflais-je doucement, si seulement c'était vrai, la confusion n'a jamais rendu personne fort et dans tout ça, je ne fais que jouer un rôle. Je joue si bien mon rôle que j'ai l'impression que c'est la vérité. Que c'est vraiment moi et que je sais tout, mais au fond, je ne sais absolument rien jusqu'à ignoré ma propre identité.
Je fis une longue et pénible pause. J'en pouvais plus de tout garder pour moi et j'allais finir par exploser sous ma douleur. Je ne connaissais pas Evander et c'était sûrement pour ça qui m'était facile de lui parler si ouvertement.
- Tu te souviens du garçon dans les Jardins? Celui qui m'avait appelé Maïa... Et ben c'était mon nom jusqu'au dernier mois. C'était le nom que les soeurs de l'orphelinat m'avait donné, car lorsque je suis arrivée là-bas, je ne parlais pas et je n'avais aucune souvenir de mon existence. Ça fait un mois et plus que je vis dans la confusion la plus totale et je dois avoué que je suis sur le bord de lâcher prise et que j'en peux plus d'être dans l'ignorance... Je suis pas aussi forte que je le laisse paraître, c'est qu'un masque.
Les larmes coulèrent tranquillement alors que ma voix cassé résonnait aux oreilles d'Evander, mais je souriais quand même du coin des lèvres. La vie était drôlement fait. Plus je m'ouvrais, plus mon corps recommençait à trembler et cette fois, je ne pouvais pas me défiler. Il était trop tard pour faire machine arrière.
« Ne sois pas désolé, ne sois jamais désolé de faire face à s’que tu ressens. Ce ne sont pas tes mémoires qui te rend forte mais bien s’que tu ressens. »
Je souris faiblement et très lentement, mes bras entourèrent le jeune homme. J'agrippai sa chemise à l'arrière dans l'une de mes mains comme si j'avais besoin de m'accrocher à quelque chose sinon j'allais tomber. Cette étreinte ne ressemblait aucunement aux autres que j'avais eue. C'était comme si nous étions tous les deux sur le point de tomber et qu'on avait terriblement besoin d'une béquille. Je rencontrais de plus en plus de sentiments contradictoires depuis que j'étais arrivée à l'Académie, mais celui-ci dépassait largement les autres. Devais-je être heureuse d'être ignorante? Non, pas du tout. Il y a sûrement des gens qui feraient n'importe quoi pour oublier leurs malheurs, mais oublier n'est que douleur et agonie. J'agonisais sous mes propres souvenirs, vous imaginez? Je ne sais même plus qui je suis et encore moins ce qu'est la vérité parmi cette vie mensonger. Je voulais me rappeler, mais j'avais peur d'entendre ce qui était arrivé. Tout l'univers que je m'étais créé s'effondrait lentement et j'étais devenu un chantier émotionnel. J'espérais voir la lumière percer l'orage et que la pluie partirait sur un ciel bleuté. C'était sur quoi je m'accrochais le plus; le faible espoir qui me restait. Mes muscles se détendirent tranquillement alors que nous restâmes tous les deux silencieux un moment. J'avais soudainement une envie de rester dans ses bras, à l'abris, le plus longtemps possible. C'était comme si ce geste affectueux spontané de Evander m'avait embrouillé les idées. J'oubliais son air hautain et ses répliques le premier jour que je l'avais rencontré. J'oubliais même tous ce qui avait pu me déranger chez le jeune homme alors qu'en ce moment il semblait savoir et comprendre. Juste ça, c'est tous ce dont j'avais besoin.
- Ce que je ressens?, soufflais-je doucement, si seulement c'était vrai, la confusion n'a jamais rendu personne fort et dans tout ça, je ne fais que jouer un rôle. Je joue si bien mon rôle que j'ai l'impression que c'est la vérité. Que c'est vraiment moi et que je sais tout, mais au fond, je ne sais absolument rien jusqu'à ignoré ma propre identité.
Je fis une longue et pénible pause. J'en pouvais plus de tout garder pour moi et j'allais finir par exploser sous ma douleur. Je ne connaissais pas Evander et c'était sûrement pour ça qui m'était facile de lui parler si ouvertement.
- Tu te souviens du garçon dans les Jardins? Celui qui m'avait appelé Maïa... Et ben c'était mon nom jusqu'au dernier mois. C'était le nom que les soeurs de l'orphelinat m'avait donné, car lorsque je suis arrivée là-bas, je ne parlais pas et je n'avais aucune souvenir de mon existence. Ça fait un mois et plus que je vis dans la confusion la plus totale et je dois avoué que je suis sur le bord de lâcher prise et que j'en peux plus d'être dans l'ignorance... Je suis pas aussi forte que je le laisse paraître, c'est qu'un masque.
Les larmes coulèrent tranquillement alors que ma voix cassé résonnait aux oreilles d'Evander, mais je souriais quand même du coin des lèvres. La vie était drôlement fait. Plus je m'ouvrais, plus mon corps recommençait à trembler et cette fois, je ne pouvais pas me défiler. Il était trop tard pour faire machine arrière.
#iwhae pour epicode
Evelyn Every
Re: We're not open books (PV: Evander)
par Invité Dim 04 Juin 2017, 12:18
Evander n’étais pas fait pour jouer au Héro et c’était évident mais, à l’intérieur il ne pouvait empêcher son cœur de se tordre de désarroi aux mots de la demoiselle qu’il tenait dans ses bras. Le jeune homme ne savait comment répondre et c’était si difficile, il se rendait compte à quel point il avait été égoïste toute sa vie en jouant au dure en ignorant ce que les autres pensait parce qu’il ne pouvait se dire qu’il l’avait plus difficile que lui. Quel ignorance de sa part, bien qu’il était sans regret, la vérité étant qu’il n’aurait pas pu survivre sans son attitude il aurait laissé sa vie aux mains de son père, brisé et oublié, comme une ordure dans le coin sombre d’une pièce. Laissant la jeune femme se vidé le cœur il ne pus que la serré un peu plus fort contre lui espérant que la proximité était suffisante comme réconfort, un peu de chaleur humaine c’est ce qu’il lui avait manqué toute sa vie alors il fit de son mieux pour partager la sienne. Son corps c’était mis a tremblé et Evander pouvait sentir les larmes chaude sur son épaule. Que pouvait-il bien lui donné ? Il sentait une frustration monté en lui, une frustration contre son inaptitude à pouvoir l’aidé, s’il pouvait lui rendre sa mémoire il le ferait a l’instant sans même y pensé. Elle était si fragile, elle ne méritait pas cette douleur qui l’assaillait et il ne pouvait rien y faire sauf la partagé parce que lui aussi souffrait à l’intérieur. Si seulement il avait les mots pour adoucir l’esprit comme sa mère pouvait le faire, la seule capable de contenir la rage de son père alors que ces coups s’abattaient sur lui. Prenant son souffle et son courage il se recula un peu pour faire face au visage de la jeune femme, un sourire rassurant trahis par une de ses propres larmes il posa sa main sur sa joue tassant avec le pouce la mèche de cheveux qui couvrait son visage il la regarda droit dans les yeux. Il finit par parler sur un ton émotif mais assuré.
« Je ne peux rien faire pour toi sauf que de partagé ta douleur, je ne peux même pas trouver les mots pour décrire mes propres sentiment… I mean, j’n’ai jamais embrassé une femme for fuck's sake. Alors je ne peux pas prétendre pouvoir décrire les tiens. La seul chose que je peux te dire avec certitude c’est que tu ne dois pas laisser ton passé définir ce que tu es maintenant, tu penses ce que tu penses, tu aimes ce que tu aimes, non pas parce que tu t’en rappel mais parce que tu le vis… Je veux t’aider... Bien que je ne sais pas comment... Alors jusqu’à ce que tu retrouves ta mémoire si tu as besoin d’être forte je peux être fort pour toi, si tu as besoin d’un bras sur lequel pleuré je peux te donner le miens, si jamais nuit ou jour tu trouves que la vie est trop noir je peux être là. C’est tout s’qu'un pathétique petit rebel comme moi peut t'offrir, alors encore une fois c’est moi qui est désolé. »
Evander avait de la peine à comprendre ses propres, jamais dans sa vie n’avait-il fait quelque chose de pareil. De vouloir partager quelque chose à ce point avec quelqu’un qu’il ne connaissait pas mais qui à l’intérieur vivait la même chose que lui. Un interminable combat qui du moins, si elle le voulait, n’aura plus a affronté toute seule.
Invité- Invité
Re: We're not open books (PV: Evander)
par Evelyn Every Dim 04 Juin 2017, 17:52
We're not open books
“The worst part of holding the memories is not the pain. It's the loneliness of it. Memories need to be shared.”
Tremblante, Evander glissa ses mains vers mes épaules pour s'écarter quelque peu et me regarda d'un air triste et désemparé. Mon visage rosée n'arrivait pas à se redresser pour lui faire face et je continuais de fixer le torse du jeune homme. Je n'avais jamais été aussi proche de quelqu'un si on oubliait le rouquin. Je ne savais même pas si c'était à cause de mes émotions que je ne réagissais absolument pas face aux gestes du garçon. Sûrement, sinon j'aurais repris du poil de la bête et l'aurais repousser rapidement afin de remettre une bonne distance entre nous, mais l'étreinte qu'il venait de m'offrir m'avait soulagé plus que je n'aimerais le dire. Un silence s'interposa entre nous et se mit à me démanger de l'intérieur. Prenant le peu de courage qu'il me restait, je redressai péniblement ma tête vers le visage d'Evander. Il souriait difficilement en cachant ses propres larmes. Mes traits se détendirent d'un seul coup alors que mes bras avaient glissé vers la taille du jeune homme. La main se ce dernier se fraya un chemin jusqu'à ma joue poussant ma mèche de cheveux violette et à ce contact, je frémis doucement. Sa voix résonna dans la pièce avec une teinte émotive, mais assuré malgré tout.
« Je ne peux rien faire pour toi sauf que de partagé ta douleur, je ne peux même pas trouver les mots pour décrire mes propres sentiment… I mean, j’n’ai jamais embrassé une femme for fuck's sake. Alors je ne peux pas prétendre pouvoir décrire les tiens. La seule chose que je peux te dire avec certitude c’est que tu ne dois pas laisser ton passé définir ce que tu es maintenant, tu penses ce que tu penses, tu aimes ce que tu aimes, non pas parce que tu t’en rappel mais parce que tu le vis… Je veux t’aider... Bien que je ne sais pas comment... Alors jusqu’à ce que tu retrouves ta mémoire si tu as besoin d’être forte je peux être fort pour toi, si tu as besoin d’un bras sur lequel pleuré je peux te donner le miens, si jamais nuit ou jour tu trouves que la vie est trop noir je peux être là. C’est tout s’qu'un pathétique petit rebelle comme moi peut t'offrir, alors encore une fois c’est moi qui est désolé. »
L'envie de rebaisser mon visage me prenait, mais je n'en fis rien. Je me voyais dans le jeune homme et bizarrement, ça me consolait légèrement. Pourtant, quand on commence à se remémorer des souvenirs encore flous, il est difficile de les ignorer, surtout quand on y retrouve de la famille alors que nous croyons être seul au monde, délaissé. Un sourire triste et douloureux se forma au coin de mes lèvres. Je nichai ma main sur sa joue et essuyai délicatement les larmes à peine visible sur le doux visage d'Evander. En le voyant ainsi, je me disais qu'au fond je devais voir les choses de l'avant et non avec du recule, mais malgré tout, j'allais souffrir. Je le savais, car si je ne savais pas, je n'allais jamais m'en sortir. Là était le problème. Je préfère avoir le dure réalité au lieu d'une vie mensonger créé de toute pièce. J'avais le choix ici et c'était ma décision. Ma décision de prendre mon futur en main et de choisir ce qui était bon pour moi et non pas ce que les autres voulaient.
- Plus besoin de s'excuser, je pense, dis-je doucement, le petit rebelle que tu es m'a offert plus que ce que personne pourrait m'offrir et je n'aurais jamais cru que la compassion de quelqu'un d'autre me ferait autant de bien. Je sais qui je suis maintenant, mais je veux savoir, là ou est le problème. La personne que j'étais avant de perdre la mémoire n'existera jamais plus. Je préfère souffrir dans la vérité que agoniser dans le mensonge.
Mon regard se mit à pétiller de plaisir à travers la rougeur de mes larmes et mon sourire se transforma légèrement en quelque chose de malicieux. La salle de musique était un endroit qui m'était chers, qui me remémorait de bons souvenirs, mais ces souvenirs n'étaient que des souvenirs justement. Certes de bons, mais dans le passé. Je devais avancer et m'en créer d'autre en profitant des choses de la vie ou encore en étant innocente. En donnant ma confiance à la mauvaise personne... en n'ayant pas peur des conséquences, absolument rien.
- En échange, je peux t'offrir quelque chose.
Sur ce, je me mis sur la pointe des pieds en glissant ma main dans la chevelure du garçon. Mes lèvres rejoignirent rapidement celles d'Evander alors que je fermai doucement les yeux sous la chaleur de ces dernières. Les échanges physiques n'étant pas ma spécialité, je ne savais aucunement si le jeune homme allait bien réagir ou non, mais je sentais que je lui devais quelque chose et pour moi, un baiser était quelque chose de précieux. J'étais une rubis pour une centaine de chose, mais au fond, je savais que j'étais quelqu'un qui n'espérait qu'à être comprise et entendu. J'avais mon caractère explosif ainsi que spontané et c'est sûrement pour cela que j'avais de la difficulté à patienter. Le baiser dura à peine quelques secondes, mais ce court laps de temps affola mon coeur dans ma poitrine. Mon visage maintenant pivoine par la chaleur de la pièce ou encore celle de l'échange n’arrangeait rien. Je ne fis que sourire mes lèvres coller aux siennes alors que l'image du rouquin me traversa l'esprit. Qu'est-ce que tu foutais-là...?
« Je ne peux rien faire pour toi sauf que de partagé ta douleur, je ne peux même pas trouver les mots pour décrire mes propres sentiment… I mean, j’n’ai jamais embrassé une femme for fuck's sake. Alors je ne peux pas prétendre pouvoir décrire les tiens. La seule chose que je peux te dire avec certitude c’est que tu ne dois pas laisser ton passé définir ce que tu es maintenant, tu penses ce que tu penses, tu aimes ce que tu aimes, non pas parce que tu t’en rappel mais parce que tu le vis… Je veux t’aider... Bien que je ne sais pas comment... Alors jusqu’à ce que tu retrouves ta mémoire si tu as besoin d’être forte je peux être fort pour toi, si tu as besoin d’un bras sur lequel pleuré je peux te donner le miens, si jamais nuit ou jour tu trouves que la vie est trop noir je peux être là. C’est tout s’qu'un pathétique petit rebelle comme moi peut t'offrir, alors encore une fois c’est moi qui est désolé. »
L'envie de rebaisser mon visage me prenait, mais je n'en fis rien. Je me voyais dans le jeune homme et bizarrement, ça me consolait légèrement. Pourtant, quand on commence à se remémorer des souvenirs encore flous, il est difficile de les ignorer, surtout quand on y retrouve de la famille alors que nous croyons être seul au monde, délaissé. Un sourire triste et douloureux se forma au coin de mes lèvres. Je nichai ma main sur sa joue et essuyai délicatement les larmes à peine visible sur le doux visage d'Evander. En le voyant ainsi, je me disais qu'au fond je devais voir les choses de l'avant et non avec du recule, mais malgré tout, j'allais souffrir. Je le savais, car si je ne savais pas, je n'allais jamais m'en sortir. Là était le problème. Je préfère avoir le dure réalité au lieu d'une vie mensonger créé de toute pièce. J'avais le choix ici et c'était ma décision. Ma décision de prendre mon futur en main et de choisir ce qui était bon pour moi et non pas ce que les autres voulaient.
- Plus besoin de s'excuser, je pense, dis-je doucement, le petit rebelle que tu es m'a offert plus que ce que personne pourrait m'offrir et je n'aurais jamais cru que la compassion de quelqu'un d'autre me ferait autant de bien. Je sais qui je suis maintenant, mais je veux savoir, là ou est le problème. La personne que j'étais avant de perdre la mémoire n'existera jamais plus. Je préfère souffrir dans la vérité que agoniser dans le mensonge.
Mon regard se mit à pétiller de plaisir à travers la rougeur de mes larmes et mon sourire se transforma légèrement en quelque chose de malicieux. La salle de musique était un endroit qui m'était chers, qui me remémorait de bons souvenirs, mais ces souvenirs n'étaient que des souvenirs justement. Certes de bons, mais dans le passé. Je devais avancer et m'en créer d'autre en profitant des choses de la vie ou encore en étant innocente. En donnant ma confiance à la mauvaise personne... en n'ayant pas peur des conséquences, absolument rien.
- En échange, je peux t'offrir quelque chose.
Sur ce, je me mis sur la pointe des pieds en glissant ma main dans la chevelure du garçon. Mes lèvres rejoignirent rapidement celles d'Evander alors que je fermai doucement les yeux sous la chaleur de ces dernières. Les échanges physiques n'étant pas ma spécialité, je ne savais aucunement si le jeune homme allait bien réagir ou non, mais je sentais que je lui devais quelque chose et pour moi, un baiser était quelque chose de précieux. J'étais une rubis pour une centaine de chose, mais au fond, je savais que j'étais quelqu'un qui n'espérait qu'à être comprise et entendu. J'avais mon caractère explosif ainsi que spontané et c'est sûrement pour cela que j'avais de la difficulté à patienter. Le baiser dura à peine quelques secondes, mais ce court laps de temps affola mon coeur dans ma poitrine. Mon visage maintenant pivoine par la chaleur de la pièce ou encore celle de l'échange n’arrangeait rien. Je ne fis que sourire mes lèvres coller aux siennes alors que l'image du rouquin me traversa l'esprit. Qu'est-ce que tu foutais-là...?
#iwhae pour epicode
Evelyn Every
Re: We're not open books (PV: Evander)
par Invité Ven 09 Juin 2017, 02:39
Malgré l’impulsivité de ses actions Rain ne semblait pas le repousser, ce qui surprit le jeune homme. N’ayant jamais senti cette proximité enivrante avant son cerveau ne savait comment réagir, mais malgré cela il savait que ses paroles avait été honnête, peut-être et la réponse de la jeune femme vint confirmer cela, laissant soulevant enfin un peu de sa nervosité qui jusqu’à se moment était quasi insoutenable. Ce moment qu’ils partageaient était une unique expérience pour Evander, une expérience qu’il savourait pleinement, sans regret, quelqu’un l’acceptais pour qui il était véritablement à l’intérieur et son cœur fondait d’un coup la calotte glacière qui si était construit à travers les longues années difficiles de son passé. Il avait le sentiment de pouvoir resté la proche d’elle à la regardé pour une éternité, ses sentiments enfin apaisé par la relation qu’ils venaient de construire. Une quiétude qu’il avait passé une vie a cherché en lui-même il l’a trouvait finalement dans les bras de quelqu’un d’autre. Les coups, les cicatrices et la solitude c’était évaporé doucement dans le néant. Un sourire resplendissait sur son visage rougie par la gêne, mais son regard restait ferme face à la promesse qu’il venait de faire, une promesse qui jamais il ne trahirait car pour lui la loyauté avait une valeur absolue. Il se souvenait soudainement des histoires d’honneur qu’il avait lue si souvent étant petit, des histoires de promesses tenues qui semblait absolument impossible et irréel dans son monde et pourtant il ferait tout son possible pour que son histoire, leurs histoires, finissent de la même façon. Sa mère lui avait dit qu’il ne pouvait vivre que pour lui-même et il réalisait enfin qu’elle avait eu raison. Le jeune homme restait figé dans le moment ne sachant comment réagir, une envie inconnu assaillant son esprit, un envie qu’il ne savait déchiffrer.
- En échange, je peux t'offrir quelque chose.
Les mots de la jeune femme firent écho un moment le temps que l’esprit d’Evander revienne à la réalité. Puis il senti les doigts de la demoiselle glissé à travers ses cheveux et en un instant leurs lèvres se toucher doucement pour quelques secondes qui semblèrent une éternité, fermant les yeux à son tour laissant son instinct répondre à l’affection de la jeune femme, Evander vécu son premier baiser, son cœur sautant dans sa poitrine il sentit une chaleur l’envahir, une chaleur vibrante qui rivalisait avec l’adrénaline des plus grandes folies qu’il avait commis. Alors que visage se séparait lentement il retomba doucement sur terre son corps, ses pensée et son esprit chamboulé par cette évènement soudain et magique. Son visage rougis de plus belle son regard cherchant un appui alors que son cerveau essayait de traité ce qu’il venait de se passé mais en vain. Il se contenta de la fixé droit dans les yeux la gorge serré par une émotion sans nom. Il tenta de sortir une réplique, quelque chose d’intelligent mais tout ce qui lui vinrent en tête fut désolé et…
« Merci…. » Le mot se glissant difficilement à travers sa bouche mais tout de même affirmé par son regard et son sourire.
Ne voulant pas créé un malaise il expira par le nez puis laissant ses instinct parlé ferma les yeux et vint appuyer son front contre le sien. Il prit un ton comique et détracté se forçant pour ses mots ai un minimum de cohésion.
« You know… Un avertissement ne m’aurait pas fait de tord j’ai failli faire une crise cardiaque hé hé hé… Sérieusement merci, je n’ai jamais partagé un moment aussi… Intense. Avec qui que ce soit auparavant et… Et… Erm enfin… J’apprécie. » Il ne put s’empêché d’avoir un petit rire face à sa propre maladresse. C’était vraiment une de c’est journée…
Invité- Invité
Re: We're not open books (PV: Evander)
par Evelyn Every Ven 09 Juin 2017, 07:16
We're not open books
“Every heart sings a song, incomplete, until another heart whispers back. Those who wish to sing always find a song. At the touch of a lover, everyone becomes a poet.”
Le contact de nos lèvres fut bref, mais sembla durée une éternité en même temps. Je fermai les yeux alors que les pulsations de mon coeur résonnèrent dans tout mon être. Je savais que ce geste était de trop et que je n'aurais pas dû faire cela. Je ne l'utilisais pas, c'était simplement ma façon de le remercier et il était normal de se sentir comme ça lorsqu'on embrassait quelqu'un, pas vrai? Je n'en doutais pas une seconde. Ce garçon me ressemblait tellement et je sentais la connection entre nous alors, qu'il y a à peine quelque jours avant, il m'irritait au plus haut point. L'amour et la haine. Ces deux sentiments étaient bien trop similaire. Les deux donnaient de l'importance à la personne en question ce qui veut dire que tu n'es pas indifférente à elle. Que d'une façon ou d'une autre, celle-ci à une place dans ta vie dans ton esprit, dans ton quotidien ou encore dans ton coeur. La vrai haine, la vrai douleur de ce monde, était sans le moinde doute l'indifférence absolue. J'étais bien placer pour le savoir alors que je repensais sans difficulté à la relation que je partageais avec mon défunt frère, car elle ne voulait rien dire pour moi. J'avais toujours été seule et je l'avais sans peine accepté, mais jamais je n'allais accepté qu'un inconnu rentre dans ma vie même si nous partageions le même sang. Je ne voulais rien n'avoir à faire avec cet homme qui avait un jour partagé ma vie. Une vie dont je ne me rappelais même plus, alors à quoi bon? J'avais avancé et évolué. Même si je retrouvais complètement la mémoire, jamais Elijah ne serait considéré dans ma vie comme mon frère ou encore quelqu'un d'important. Les hommes de ma vie partageaient tous une relation des plus étranges avec moi. Une relation de rejet entre moi et Elijah, une relation des plus intimes et encore indiscristible entre moi et William et maintenant Evander... dans quoi je m'embarquais? Dans une multitude d'histoire sans fin? Je devais mettre au clair cette situation une bonne fois pour toute et sans drama. Pour moi, oui, je devais le faire pour moi.
Je ne comprenais pas comment un geste tel que celui-ci pouvait autant me mettre dans tous mes états. Alors que le jeune homme répondu presque automatiquement à mon baiser, mes pensées s'étaient tout de suite embrouillées. Ce baiser était différent de tous ceux que j'avais partagé avec le rouquin, mais je n'avais toujours pas de réponse précise sur la justification. Nos lèvres se séparèrent doucement alors qu'en rouvrant les yeux, je tombai sur un visage rosée par la gêne du jeune homme. Je me mis à sourire du bout des lèvres, amusé. J'étais amusé par la situation, car moi-même, j'avais le visage cramoisie. Aucun doute là-dessus, surtout avec la poussé de chaleur que je ressentais à ce moment présent. Il ouvrit à son tour les yeux avant de me fixer légèrement ne trouvant pas les mots pour décrire ce qui venait d'arriver. Pour être honnête, j'aurais d'abord cru qu'il m'aurait repoussé ou encore insulté pour lui avoir ainsi volé son premier baiser, mais il s'y était donné corps et âme comme quand il jouait du violon. Le silence entre nous était loin d'être pesant ou encore malaisant, c'était agréable et rassurant. Ce moment dura à peine une minute, mais j'en fus ravis.
« Merci…. » Le mot se glissant difficilement à travers sa bouche, mais tout de même affirmé par son regard et son sourire.
Comme réponse, je ne fis que glisser ma main sur sa joue et la caressai doucement. Le geste ne dura pas très longtemps, car Evander soupira légèrement avant d'appuyer son front sur le mien en faisant tomber mes bras vers le bas. Le contact chaleureux du jeune homme me fit sourire amplement. Je pourrais l'avoir facile, mais je ne décidais pas de qui je tombais amoureuse, là était le problème, vous imaginez? Je devais tourner la page, peu importe ce que je devrais faire pour y arriver, mais loin de moi l'idée de jouer des sentiments du beau jeune homme en face de moi. Je n'étais pas aussi pitoyable que cela. Je n'étais pas comme... comme lui. Non. J'étais plus descende que ça. Je redressai faiblement les yeux vers le regard d'Evander, mais celui-ci avait les yeux fermé. Je ne fis que baisser le regard à nouveau et fermai à mon tour mes paupières pour profiter de la chaleur de son visage.
« You know… Un avertissement ne m’aurait pas fait de tord j’ai failli faire une crise cardiaque hé hé hé… Sérieusement merci, je n’ai jamais partagé un moment aussi… Intense. Avec qui que ce soit auparavant et… Et… Erm enfin… J’apprécie. » Il ne put s’empêché d’avoir un petit rire face à sa propre maladresse.
Cette phrase dites blagueusement me fit sourire davantage.
- Je ne sais pas trop ce qui m'a prit, à vrai dire, soufflais-je doucement. Mais je ne regret pas et cela même si tu aurais pu me repousser pour te voler ton premier baiser. C'est sûrement égoïste de ma part, mais je m'en serais voulu de ne pas être celle avec qui tu partage ce moment.
Un rire s'échappa délicieusement de ma bouche.
- C'est plutôt ironique, étant donné qu'on ne se connait à peine et que notre première rencontre n'a pas été très fructueuse, tu trouve pas?
Je ne comprenais pas comment un geste tel que celui-ci pouvait autant me mettre dans tous mes états. Alors que le jeune homme répondu presque automatiquement à mon baiser, mes pensées s'étaient tout de suite embrouillées. Ce baiser était différent de tous ceux que j'avais partagé avec le rouquin, mais je n'avais toujours pas de réponse précise sur la justification. Nos lèvres se séparèrent doucement alors qu'en rouvrant les yeux, je tombai sur un visage rosée par la gêne du jeune homme. Je me mis à sourire du bout des lèvres, amusé. J'étais amusé par la situation, car moi-même, j'avais le visage cramoisie. Aucun doute là-dessus, surtout avec la poussé de chaleur que je ressentais à ce moment présent. Il ouvrit à son tour les yeux avant de me fixer légèrement ne trouvant pas les mots pour décrire ce qui venait d'arriver. Pour être honnête, j'aurais d'abord cru qu'il m'aurait repoussé ou encore insulté pour lui avoir ainsi volé son premier baiser, mais il s'y était donné corps et âme comme quand il jouait du violon. Le silence entre nous était loin d'être pesant ou encore malaisant, c'était agréable et rassurant. Ce moment dura à peine une minute, mais j'en fus ravis.
« Merci…. » Le mot se glissant difficilement à travers sa bouche, mais tout de même affirmé par son regard et son sourire.
Comme réponse, je ne fis que glisser ma main sur sa joue et la caressai doucement. Le geste ne dura pas très longtemps, car Evander soupira légèrement avant d'appuyer son front sur le mien en faisant tomber mes bras vers le bas. Le contact chaleureux du jeune homme me fit sourire amplement. Je pourrais l'avoir facile, mais je ne décidais pas de qui je tombais amoureuse, là était le problème, vous imaginez? Je devais tourner la page, peu importe ce que je devrais faire pour y arriver, mais loin de moi l'idée de jouer des sentiments du beau jeune homme en face de moi. Je n'étais pas aussi pitoyable que cela. Je n'étais pas comme... comme lui. Non. J'étais plus descende que ça. Je redressai faiblement les yeux vers le regard d'Evander, mais celui-ci avait les yeux fermé. Je ne fis que baisser le regard à nouveau et fermai à mon tour mes paupières pour profiter de la chaleur de son visage.
« You know… Un avertissement ne m’aurait pas fait de tord j’ai failli faire une crise cardiaque hé hé hé… Sérieusement merci, je n’ai jamais partagé un moment aussi… Intense. Avec qui que ce soit auparavant et… Et… Erm enfin… J’apprécie. » Il ne put s’empêché d’avoir un petit rire face à sa propre maladresse.
Cette phrase dites blagueusement me fit sourire davantage.
- Je ne sais pas trop ce qui m'a prit, à vrai dire, soufflais-je doucement. Mais je ne regret pas et cela même si tu aurais pu me repousser pour te voler ton premier baiser. C'est sûrement égoïste de ma part, mais je m'en serais voulu de ne pas être celle avec qui tu partage ce moment.
Un rire s'échappa délicieusement de ma bouche.
- C'est plutôt ironique, étant donné qu'on ne se connait à peine et que notre première rencontre n'a pas été très fructueuse, tu trouve pas?
#iwhae pour epicode
Evelyn Every
Olympus Project :: Avant le jeu :: Gestion du RP :: Souvenirs :: Archive Tsuki 2014/2018 :: Aile Nord :: Salle de musique
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum|
|
|
