Senpaaaaaaaaaai [PV Maya]

par **Margaret Cavendish** Dim 06 Aoû 2017, 23:08

Makumo

Les vacances suivaient leur cours, j'avais voyagé jusqu'en France pour retrouver ma famille. Une rencontre bien difficile, ma mère toujours à se demander à quel moment j'allais faire une crise et mon père fidèle à lui même qui me considérait comme un fou, sur ce point il avait pas tout à fait tord. Bref, on avait passé des moments agréables même si I et moi avions dépensé beaucoup d'effort à maintenir l'illusion que Makumo était toujours le même. Un travail de tous les instants qui nous avait épuisés. J'étais bien content de revenir à Tsuki pour souffler un peu.

Je traversais les allées contemplant une scène de désolation, c'était quoi ce bazar ? Des tables et des chaises dans tous les sens jonchaient le sol. C'était tout ce qui restait du banquet de fin d'année ? Sans trop me poser de questions, je préférais passer mon chemin pour continuer vers les jardins. J'admirais les parterres de fleurs toujours bien entretenus. Cette endroit me détendait énormément.
I : Vu qu'il y a personne on pourrait peut-être s’entraîner qu'est-ce que tu en dis ?
Allons-y, j'ai du temps devant moi. J'optais pour la vue, un sens puissant, mais qui me coûtait l'ouïe. Je le maîtrisais encore mal, je contrôlais l'effet grossissant avec difficulté, et le manque de l'ouïe me perturbait. Je laissais lentement les sons disparaître de mon esprit et ma vue devenir plus perçante. Je balayais les fleurs du regard, elles étaient à 10 m, mais je les voyais comme si j'étais juste à côté. Je suivais les abeilles, les grains de pollen, pourquoi je ne faisais pas ça plus souvent moi ? Je restais donc debout au milieu de l'allée à jouer avec l'effet grossissant de ma vue.

HRP:

par Invité Mer 16 Aoû 2017, 12:34

Senpaaaaaaaaaai

Notice me Senpai !

Aujourd’hui, je m’étais levée de bonne heure, pleine d’entrain. J’avais envie de profiter de la journée, et de me promener un peu ! Il faisait si beau, le soleil était éclatant, et l’académie berçait dans une sorte d’ambiance douce et chaude tout à fait agréable et plutôt amusante. Mes camardes de chambre dormaient encore : elles étaient plus vieilles que moi, mais je m’entendais bien avec elles. Elles étaient très gentilles avec moi, peut-être parce que je pourrais être leur petite sœur… c’est pour ça qu’elles m’aimaient beaucoup.

Je n’avais pas pris mon petit-déjeuner, comme d’habitude. Je m’étais pesée, et je pesais moins de 27 kilos. Ça ne m’inquiétait pas beaucoup, tant que je ne tombais pas à 10 hihi. Aussi, quand je me regardais dans le miroir ou que je prenais ma douche dans les communs des filles Émeraudes, j’avais remarqué qu’on voyait de plus en plus mes côtes. C’était comme de petits reliefs réguliers qui sortaient de ma peau, et qui étaient tout gros. J’avais des bras et des jambes tout fins, aussi ! Des fois, des filles me disaient gentiment que je devais manger un peu plus, mais je riais seulement pour seule réponse. Elles se moqueraient de moi si je disais pourquoi je n’ai jamais faim…

J’avais mis un short en jean bleu avec des fleurs brodées dessus. Il était très mignon, je l’aimais beaucoup ! Avec cela, j’avais enfilé un débardeur blanc à rayures roses, qui était assez ample. J’avais mis mes fameuses sandales dorées que j’avais porté presque tout l’été, puis j’avais choisi mon masque de renard. J’adorais ce masque, et j’étais tellement pressée d’être à Halloween pour en recevoir un qui fasse très peur ! Genre une momie, ou je ne sais quoi… ce serait mon père qui me l’enverrait, ou alors… peut-être qu’il viendrait me voir en personne !?

J’étais sortie dans les jardins : je voulais ramasser des fleurs pour les mettre dans ma chambre. Je suis sure que ça pourrait faire plaisir à mes camardes de chambre ! Et c’est beau et ça sent bon, les fleurs… j’en voulais de toutes les couleurs ! Je savais qu’il y avait de très belles plantes très colorées dans la serre, mais je crois que je n’avais pas le droit de les cueillir, alors je devrais me contenter des autres, un peu plus ternes… je sortais doucement de ma chambre, puis je me dirigeais vers la porte Nord.

Une fois que je l’avais passée, je prenais les chemins pavés serpentant entre les jardins. Les mains croisées dans le dos, le pas joyeux et assuré ainsi qu’une expression radieuse sur le visage, je laissais mon regard se promener sur les jardins désolés. C’était si triste que rien n’ait encore été nettoyé, par rapport au banquet ! Enfin, je suis sure que l’on s’en occupera bientôt, il ne fallait pas se montrer pessimiste. Alors que je cherchais des parterres de fleurs jolis et assez denses pour que je puisse prendre quelques fleurs, je voyais quelqu’un se tenir bien droit devant moi. Je… Je le connaissais… son visage ! Makumo !

« Maaaaaaaaaaaaaaaakuuuuuuuuuuuumoooooooooooooo ! »

Je commençais à courir vers lui, les bras tendus, un sourire euphorique et exalté étirant mes joues.

« Makumo, ça fait tellement longtemps que je ne t’ais pas vu ! »

Je me blottissais contre lui, et je le serrais contre moi avec toute la petite force de mes bras.

#iwhae pour epicode

par **Margaret Cavendish** Lun 21 Aoû 2017, 12:01

Makumo

Le silence. Une sensation bien étrange pour qui n'est pas sourd. On peut s'isoler du son, se couvrir de mille protections, à la fin nous entendons toujours quelque chose. Le silence est impossible à atteindre pour ceux qui peuvent entendre. Votre cœur vous rappellera toujours, par ces battements, que le silence parfait n'existe pas. Mais en ce moment, plus aucuns sons n'existaient, une nuit sonore. Pour la vue il suffit de fermer les yeux mais pour l'ouïe rien n'y fait, toujours actif, toujours en train de récolter des informations. La surdité était en soit quelque chose d'infiniment reposant. S'était comme un poids qui s'enlevait d'un coup ! Une fatigue qui s'envolait avec le bruit ambiant.

Je me délectais doucement de ce repos bien mérité, continuant d'observer le jardin et la vie qui y évoluait. Soudain je ressentis un puissant choc dans mon dos, quelque chose m'étais rentré dedans comme un boulet de canon. Des petits bras entourèrent ma taille et me serrèrent. Je mis quelque secondes à réaliser la situation puis je me retournais pour voir qui me faisait une telle démonstration d'affection. Je découvris la petite Maya toute joyeuse en train de me dire quelque chose semble-t-il. Je ne pouvais pas l'entendre mais vu son sourire, elle devait être heureuse. Je lui rendis son étreinte doucement, je ne savais trop pourquoi. La voyant continuer de parler je me baissais sur un genoux pour lui expliquer.

"Je suis désolé Maya, mais je ne peux pas entendre ce que tu dis, je suis sourd"

Je posais ma main sur son épaule en lui faisant un petit sourire contrit. Comment allions nous faire pour communiquer ?

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