Tout justicier a son ennemis juré. (Pv Liam)

Rappel du premier message :

Il n’était même pas encore quatre heure que le ciel s’était déjà assombrit. Couvert par des nuages noirs annonciateur d’une tempête. 18h, il faisait déjà nuit noire.

Tout était parfait pour ce soir. Qu’y avait-il ce soir ? J’avais prévu d’aller me nourrir. J’ai l’impression que cela faisait une éternité que je n’avais pas bue de sang, bien trop longtemps à mon goût. J’étais comme un toxicomane tombé dans l’addiction. J’avais l’impression que si je ne recevais pas ma dose ce soir, je pouvais en mourir, si bien que chaque minute qui passait me paraissait insupportablement longue. Fort heureusement, et pour une raison qui m’échappait encore, je dormais de plus en plus, chose qui avait tendance m’inquiéter, je dois dire. Étais-je malade ? Aurais-je attrapé la maladie du sommeil à cause d’un partenaire sexuel ? Pourtant, je prends les précautions nécessaires pour me protéger… Et une fois que je suis réveillé, je me sens en pleine forme …. Cela ne pouvait donc pas être ça.

Arrivé au self aux environs de 18h30, j’étais dans les premiers, ce qui me permit d’être rapidement servi et attablé. J’avais une faim de loup comme si je n’avais pas mangé depuis plusieurs jours. Aujourd’hui, c’était coquillettes et escalopes à la crème, avec une quiche en entrée et des pommes en dessert avec un yaourt. Mon repas ne fit pas long feu, c’est à peine si j’avais pris le temps de la savourer. Pourtant une fois finis j’étais loin de me sentir rassasié. Malheureusement, je n’avais pas la patience d’attendre la fin du service pour avoir accès à un rab qui n’est même pas garantit. C’est pourquoi j’avais décidé de partir en ville, afin de me nourrir, et ce, de deux manières différentes. L’une était conventionnelle certes, mais l’autre en revanche l’était beaucoup moins.

Je faisais un petit crochet par ma chambre afin d’aller chercher quelques affaires préparées et rassemblées dans mon sac à dos. En effet, le bagage contenait ma tenue spéciale pour mes repas nocturnes. Si je devais me nourrir hors de question que je prenne des vêtements de tous les jours surtout ce soir étant donné que j’avais décidé de chasser en ville. Les animaux ne me suffisaient plus et Rain veillait farouchement sur sa forêt et je ne veux pas me battre contre elle et gâcher une amitié naissante. En plus, il y a eu mon entrevue avec Thomas. Son odeur… Le goût de son sang si particulier …. Si …. Délectable. Un véritable nectar. Est-ce que tous les humains ont ce gout-là ? Je le saurais bientôt.

Grace aux bus, je ne tardais pas à gagner le centre-ville ; ou j’ai pu trouver une boulangerie pour commander un panini en attendant de trouver une proie à me mettre sous la dent…

Mon grappin étant accroché à son brassard je me sen tracté par mon bras droit, celui qui souffrait. Argh, j'ai mal. Je commence à croire que, à l'enfoiré. Il va me tracter à l'extérieur vers lui, je dois tenter quelque chose. Je sens mon épaule craquer et des léger glougloutements à l'intérieur de mon bras. AAAAAAAAAH je dois dire que ça fait extrêmement mal, je réfléchis. J'attire mon carto-bâton à moi et commence à le planter dans le sol avec puissance. De vaines tentatives me permettent juste de presque casser le parquet flottant de la chambre.

Un jeune enfant se lève du lit et me regarde, un petit garçon aux yeux verts et aux cheveux blonds. Je le regarde d'un air désespéré, lui aussi semble entendre les battements dans l'air dehors. Il regarde la fenêtre lui aussi et moi aussi je remarque mon ennemi qui me tracte à main nues avec ses aile. Ho putain, je commence à paniquer légèrement. Le garçon me regarde avant de regarder à nouveau à la fenêtre. Ses lèvres tremblent et il commence légèrement à paniquer face à cette situation, je suis un héros. Je me dois de le rassurer.

-Ne t'en fais...Argh pas, tout va bien se passer. CAR LA CAVALERIE EST LA !!!

Je lâche d'un grand coup sec ma résistance face à l'ennemi qui me tracte juqu'au bord de la fenêtre et j'enroule mon câble autour de mon bâton que je place de manière à ce qu'il ne puise pas passer la fenêtre. Un grand ''stomp'' se fait retentir et le fillin métallique du grappin continue d'exercer sa traction sur mon avant bras. Je le retiens avec mon autre bras pour éviter de le briser et j'en profite pour poser mes deux pieds sur le rebord et bander tout les muscles de mes jambe en arrière. Je tire de toutes me force en arrière et je vois l'ennemi qui tentait de planer/voler venir s'éclater contre le mur à côté à cause de l'effet sur-place que je tentais de maintenir.

Un craquement se fait ressentir, une de mes cartes va briser la serrure de la porte pour éviter que les parents ne rentrent dans la chambre et je continue de tirer. Je sens qu'il tombe au sol trois étages plus bas, ou alors peut-être qu'il s'est accroché en enfonçant sa cape dans le mur. En tout cas j'ai du mou, j'en profite pour sectionner le grappin en appuyant sur mon brassard afin de me libérer. Je titube et tombe en arrière sur le dos, je me prends une île remplie de dinosaures en plastique qui me fait gémir de douleur.

Je me tiens ma main tremblante et quand j'ose enfin regarder l'étendue des dégats sur mon bras en retirant mon brassard je constate que toute la peau a été arrachée et je suis sûr qu'en creusant même pas un centimètre j'aurais une vision sur mon os. Ma vue se brouille et des larmes commencent à couler sur mon masque, l'enfant me regarde d'un air ahuri. Je serre les dents et cache ma blessure ensanglantée dans ma manche en me relevant.

-Je t'avais dit que tout irait bien petit citoyen...

Le sang manque de tomber sur le parquet flottant et je reprend mon bâton tombé au sol de mon bras encore valide,  je passe par l'encadrement de la fenêtre au moment ou le père finissait de forcer la porte. J'atteris sur l'escalier de secours qui se trouvait un mètre plus loin à côté d'une autre fenêtre avec un saut rapide et commence à chercher mon ennemi.

Je tirais sur le câble réussissant à récupérer un ou deux mètres jusqu’à ce que d’un seul coup, je sentais une résistance trop grande pour moi. Celle-ci me coupa net dans mon élan. M’empêchant ainsi de maintenir l’altitude jusqu’à finalement chuter pour de bons.

Forte, heureusement, je gardais les ailes déployé afin d’amortir ma descente à la manière d’un parachute…

Bon ça ne m’a pas empêché de finir dans la benne à ordures. Au moins l’atterrissage à été amorti …. Par des sacs poubelles… Mais amortit quand même… Faut rester positif hein ?

Enfin ça ne m’empêche pas de ressortie en boitant ….j’ai dû me faire mal dans ma chute. Bon de toute façon maintenant que je me régénère ça ne dureras pas.

Aillant eu ma ration de sang pour la nuit et le justicier semblant occupé je n’avais plus qu’à m’éclipser. Je vérifiais de ne pas avoir été suivi avant de retourner en toute discrétion dans les égouts, récupérant mes affaires, abandonnant ma tenue de grand méchant pour retrouver une tenue civil. En ressortant des égouts et regagnant l’académie à pieds, il me semblait entendre le bruit des sirènes de polices… Enfin, il me semblait que c’était la police. Si ça se trouve, c’est le pompier ou l’ambulance qui a été appelé par les gens chez qui Liam avait atterris parce qu’il est en train de claquer. Putain de merde qu’est-ce que j’ai faite ? Si ça se trouve il va mourir à cause de moi !

Attends… j’ai tué un mec de sang-froid dans la rue et je ‘m’inquiète pour un camarade blessé cherchez l’erreur …

Je commence à sauter par dessus la rambarde de sécurité de l'escalier quand je réalise mon erreur, utiliser mon bras défoncé. Je m'effondre au sol dans ce dernier et me prend des marches dans le dos et l'arrière de la tête, je regarde mes poches, mes équipements, l'étendue des dégâts et surtout mon bras. J'aurais pu le gagner ce combat si j'avais eu le temps, mon sang se répands légèrement et commence à couler de mon bras. Avant même qu'une seule goutte ne touche le sol je retire ma ceinture et la resserre autour de ma manche pour y garder le sang à l'intérieur.

Je me relève péniblement des marches et commence à boiter dans les escaliers, je manque de tomber plusieurs fois mais mon bâton agit comme un bâton de marche et je me tiens dessus afin de ne pas trop subir. J'ai tellement mal partout, je saute dans les poubelles et en ressors pour recommencer à marcher. Face à moi j'entends déjà quelques sirènes de police, je serre les dents et je commence à trottiner en gémissant de douleur vers ma moto qui se trouve à deux rues plus loin. Le combat m'en avait rapproché. Je la démarre et enfile mon casque resté dans son top-case, j'évite la rue et pourtant j'aperçois quand même des lueurs bleus et rouges face à un mur.

Je n'ai que quelques minutes avant qu'ils ne bouclent le périmètre que je mets à profit pour quitter la zone au plus vite, je quitte la ville après une dizaine de minutes et vais dans les champs pour panser mes blessures. Je retire mon armure et constate que j'ai mon épaule droite presque déformée, l'avant bras charcuté et un énorme rond violet dans le dos. Ça c'est le genre de truc qui va avoir du mal à se guérir. Je reboite mon épaule avec un gémissement de douleur pendant que je pose mon front sur mon bureau en respirant à un gros rythme. Je commence par mettre du désinfectant sur mes plaies et ensuite j'applique un bandage bien ferme, je rentre à l'académie en moto que je dépose à une rue de cette dernière.

Je marche et rentre par effraction avant d'aller dans ma chambre prendre une douche pour enlever tout le sang. Je change mon bandage qui était provisoire par un autre plus préparé et étale de la crème sur mon dos histoire de faire partir la douleur un minimum, j'vais pas vous le cacher j'ai quand même bien souffert pendant ce combat. Mais on reste sur un match nul...