Moi vouloir être le chat, me frotter contre tes barres [PV- Lya] & [No-MJ]

Je venais d'arriver devant l'académie, Peter me déposant devant la grille , m'ouvrant la porte de la voiture en parfait gentleman. Il m'avait tendu mon sac et l'enveloppe noire avec le cachet de ma famille à l'arrière. Nous étions aller nous promener et il m'avait annoncé la nouvelle de sa voix grave mais stoïque. Ma Grand-mère, Dame la mère de maman était morte et je devais me rendre en Allemagne pour les obsèques prévues à la fin de la semaine.

Je n'avais émis aucun sanglot, aucun signe de tristesse. J'avais écouté l'annonce de Peter sans broncher. Il avait eu la délicate attention de me prévenir avant de me donner la lettre. Mes parents ne s'étaient même pas donné la peine de me prévenir de son état de santé ni de son hospitalisation ... J'avais soupiré. Je n'avais aucune affinités avec ma grand-mère. C'étaient de ces femmes qui quémande la pitié de son entourage en s'inventant des maladies, en trainant la patte ... le genre de créature inutile et pitoyable. Finalement , une de ces nombreuses maladies imaginaires avaient dû avoir raison d'elle ... J'en riait même intérieurement. Mes parents pourraient donc récupérer sa demeure en France et la maison secondaire en Suisse dans le valet ...  Ma mère devait jubiler comme une enfant ... en veillant bien sûr à jouer les filles tristes auprès du public.

Je n'avais absolument pas envie de retourner en Allemagne pour participer à cette sombre mascarade, ce faux deuil qui en ravissait plus d'un. Mais encore une fois, Peter avait eu les mots qui me calmaient et je savais que mes parents me feraient payer une absence à un tel évènement ...

J'étais face à la grille et je me retourna vers Peter. Il me regardait toujours de manière impassible. Encore une fois, c'était le seul qui se souciais un tant soit peu de moi, même si j'étais un "monstre" aux dires de mes chers parents. Je rangeais l'enveloppe dans mon sac et m'approcha de Peter, attrapant le bas de sa veste, dans un geste horriblement enfantin. Ces illusions que mes parents voulaient maintenir en me montrant à des obsèques comme on présente un objet.

Peter esquissa un sourire et me prit dans ces bras...
Je restais dans son étreinte , mon nez contre le col de sa chemise à sentir l'odeur musqué de son parfum. Il tapota sa main sur ma tête. Aujourd'hui cela m'apaisait. Je finis par me reculer ... murmurant un petit "Merci" avant de me retourner pour rentrer à l'académie. Peter repartit rapidement et pour ma part j'avançais lentement , ressortant la lettre pour lire la froide écriture de ma mère annonçant la mort de sa "très chère mère" Je ris devant cette expression si hypocrite. Je secoua la tête, faisant virevolter mes cheveux autour de moi, le soleil faisant briller mes cheveux  d'un éclat onyxien.

Je remontais un peu la tirette de ma veste en cuir blanche, qui montrait tout de ma taille de guêpe, appuyant sur ma chemise blanche entr'ouverte laissant libre vue sur mon décolleté, pourtant coincé nonchalamment dans mon pantalon : Un jean noir moulant accompagné de bottes cavalières brunes me remontant jusqu'aux genoux et mon sac Gérard Darel porté en bandoulière se balançant contre ma hanche tout contre le foulard noir et blanc que j'avais utilisé en ceinture.

Une fois la lettre relut et rangeais, je jetais un coup d’œil à ma montre. Vu l'heure je n'allais pas retourner tout de suite à ma chambre ... que pourrais-je bien faire ?

C'est à ce moment là que j'entendis une voix dans mon dos.

- Excusez-moi... J'étais entrain de chercher l'accueil de l'académie mais je ne sais malheureusement pas où il se situe... Pouvez-vous m'aider ?

Je me retournais et me retrouva face à ... uhm ... comment décrire cela : La première image qui me vient fut celui d'un chaton ... mais à bien y regarder un chaton qui était plutôt très ... séduisant.
Un style vestimentaire plutôt ... coloré dirais-je ... comme si on avait pris en vrac des vêtements et que par miracle tout allait ensemble. Grand, carré et je devinais qu'à sa stature, il devait être plutôt musclé. Un sourire éblouissant et des yeux dorées assez ... étonnants. Plutôt bel homme et la crinière quoi que rose ne l’efféminé pas pour autant ...

Décidément ... me voilà à devoir jouer les guides ? Moi qui voulait un peu de distractions, c'était , je suppose un bon prétexte ... Mais là ... je n'avais pas envie de jouer les GPS. Mon visage ne laissa rien paraître de mon agacement. Mais bon ... puisqu'on quémande mon aide, je vais être magnanime.
Je penche très légerement la tête et lui souris avec mon sourire le plus éblouissant. Bizarrement son air timide me semblait un peu faux. Tout chez lui était séduisant ... je doutais qu'il ne connaisse pas son potentiel et l'attirance qu'il pouvait exercer sur son entourage ... Sauf s'il était simple d'esprit , je l'imaginais plutôt à savoir jouer de ces charmes ... Restant sur mes gardes, je me demandais donc si Monsieur voulait "jouer" peut-être ? Et bien mords donc à l'hameçon, petit chaton. De nous d'eux, c'est moi le prédateur.

- Oh Bien sûr, pas de soucis. Je vais vous montrer !

Je lui désigna le bâtiment ou se trouvait l'accueil et avança dans cette direction en lui jetant un petit sourire timide.

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Alors que je me tournais pour lui désigner le bâtiment principal, Il se colla contre moi, sa tête sur mes épaules, posant son bras , sur le mien, tendu pour pointer à son tour la direction montré par mon doigt.

- Hum... Est-ce dans ces lieux où je dois me rendre alors ? J'espère que je ne vous embête pas avec cela, mais j'ai envie que vous m'emmeniez... Découvrir des lieux et des endroits que je n'ai jamais exploré jusqu'à maintenant..

Une voix sensuelle ... des paroles mielleuses pleines de sous entendus et son souffle , comme une caresse contre mon oreille et ma joue.
Je réprimais un léger frisson, mais ne laissant rien percevoir. Il continue ses caresses légères du bout des doigts traçant des chemins doux sur ma peau, son souffle glissant à présent dans mon cou, provoquant des frissons qui s'étirent jusque dans mon dos. Je mordille ma lèvre sans le regarder... Aurais-je trouver mon nouveau jouet ?

Au moment où il reculait doucement, je tournais la tête vers lui , murmurant presque contre sa bouche.

- Mais ... c'est avec plaisir que je vous ferais découvrir ... Tsuki ...

Je laisse mon regard s'attarder exprès sur sa bouche et remonte mes yeux jusqu'aux siens, souriant et lâchant un faible soupir d'envie avant de m'avancer d'un pas pour me mettre hors de sa portée. Je veux exciter son envie et le frustrer.
Je le vois ranger son bonnet et découvre avec une surprise bien dissimulée des oreilles de chat. Au couleur de sa chevelure ça lui donne un coté ... peluche ... adorable ... encore un atout dont il doit savoir utiliser et mettre en valeur. Je relève un sourcil, amusé en regardant ces oreilles mais ne fais aucune remarque. J'ai appris à ne plus être surprise par les étrangetés présentes à Tsuki.
Il me regarde avec douceur ... mais son regard est également confiant ... direct ... conquérant ? Je ris intérieurement. "Ne sois pas trop sûr de toi chaton" Je réponds à cet échange visuel avec un regard à la fois amusé mais tout aussi sûr de moi.

Nous restâmes quelques secondes à nous gaucher du regard et finalement, il tendit la main vers moi.

- Sinon.... Avant de me faire découvrir les endroits que je ne connais pas, que dites-vous que nous fassions plus ample connaissance ? Je me nomme Flugel T. Charlie, et je suis ravi de faire la rencontre d'une personne aussi sublime que vous.

Flatteur ... mais son prénom restait surprenant ... sachant que "Flügel" en allemand signifiait les coulisses ... cela avait-il un rapport ? Je serais curieuse d'en savoir plus. Mais prenant ma main dans la sienne, je lui souris , replaçant une longue mèche derrière mon oreille.

- Tout le plaisir est pour moi. Je m’appelle Lya Tenebrae.

Je n'ajouta rien et lorsque je voulu retirer ma main, Flugel la tira lentement vers lui pour venir y déposer un tendre baiser. Je lui laissa ma main, observant ces mouvements gracieux et fluides; un petit sourire en coin sur mes lèvres. Quand il libéra ma main , je repris notre marche ensemble, l'observant quelques fois avant de finalement poser une question des plus innocentes.

- D'ou venez vous ... Flugel ?

Je murmurais son prénom d'une voix légèrement plus rauque et sensuelle, le vent faisait flotter mes cheveux et chauffait doucement mon visage alors que j'observais le visage de mon compagnon de route.

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Nous marchions côte à côte et pourtant je le sentis se troubler à ma simple question

- Je n'aimerais pas vous décevoir... Mais je viens de partout et de nul part à la fois. Ma première maison était un cirque si vous voulez savoir... Et je n'étais pas considéré comme une personne, mais plutôt une bête de foire.

Il soupire. Je reste impassible , ne laissant absolument rien percevoir de mes pensées.... Un pauvre chaton victime de son physique hors norme ... Je soupire menyalement devant ce cliché pitoyable de la victime ... J'en suis même déçue à vrai dire ... le beau masque de l'homme séduisant, joueur , dominant et sûr de lui vient de vaciller devant le pathétique visage d'un hybride triste et perdu... Le cliché continue quand Flugel s’arrête, passant sa main sur son visage ... Il ne manquerait plus qu'une musique triste en fond sonore pour rendre la situation plus pathétique encore. Des sentiments comme ... la rage .. la colère et une immense tristesse emplissait cet homme-chat .... De précieux sentiments qu'il me faudrait exploiter en temps voulu. Je restais silencieuse, l'observant à travers mes cils.

Il était enfermé dans des souvenirs qui n'appartenaient qu'à lui et je n'avais pas envie de m'y imposer. Je m'amusais seulement à l'observer tranquillement, veillant à ce qu'il ne me voit pas. S'il tournait la tête vers moi, je lui faisais des petits sourires compatissants mais restant silencieuse.

Flugel prit ma main brusquement et tout en tirant sa valise, m'emmena vers un arbre pour s'adosser tout contre, lâchant ma main presque à regret. Il frôla délicatement mes doigts avec sa peau chaude mais repris son air triste , le visage à moité caché et s'excusant d'une vois tremblante et misérable.

De l'extérieur , j'avais tout l'air d'être un peu inquiète, les sourcils froncés et le regard compatissant alors que je savourais plutôt cet infâme spectacle. Il me montrait bien vite ces faiblesses, ce stupide chaton ... parfait .... La chasse n'en sera que plus aisée.

- Oui... Je ne veux pas vous infliger de peine ou susciter votre pitié en me regardant me morfondre... Nous avons tous eu des phases difficiles dans la vie... Je suppose que ça vous est déjà arrivé également.

J'avais fait un petit sourire triste mais m'abstint de répondre... " Oh mais oui... mes propres parents me traitent de monstre et m'éloignent le plus d'eux. Je n'ai jamais eu d'amour." Une pensée cynique que j'eus à sa question sous entendu ...
Mais à cela une personne simple d'esprit pourrait dire " Oui ... mais Lya ne crois tu pas que cela montre simplement que Flugel est un homme sensible doter d'émotions et qu'il ne craint pas de les exprimer ?" Insecte insignifiant , les sentiments ne sont que des poids nous rendant vulnérables et insignifiant. Il n'y a que le pouvoir et l'ambition.  

Flugel me sortit de mes pensées .

- En tout cas... J'ose espérer ne pas vous avoir fait d'illusions... Je ne suis pas un prince charmant, ou le preux chevalier de vos rêves... Juste... Une personne lambda comme vous et moi.

Sa dernière remarque m'arrache un petit rire. Que croit il celui là...

- Vous croyez vraiment que je suis une personne "lambda" ? C'est bien mal me connaître , Flugel.

Il s'était rapproché de moi, me prenant doucement par la taille, retrouvant un regard plus... gourmand ... carnassier et je préférais cela. Mais je comptais bien mettre les points sur les i avec lui et lui montrer que je n'étais pas ... n'importe qui.

Je le repoussais d'un coup contre l'arbre, mes mains contre ses épaules l'enfermant doucement sous la prise de mes doigts et de mon regard qui se faisait plus provocant ... plus chaud... Même brûlant.  

J'appuyais doucement mon torse contre le sien pour qu'il puisse sentir la rondeur de ma poitrine et rapprochant ma bouche de la sienne, la frôlant sans l'embrasser, Je murmurais doucement :

- Ne me sous estime pas ...

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Flugel semblait commencer à comprendre que je me fichais bien du passé. Il était plutôt perspicace .. il faudrait que je cache au mieux mes pensées ... ou bien autant jouer franc jeu avec ce charmant ... chaton.

Tout en caressant ma joue avec une incroyable douceur, Il s'approche de moi, posant son front contre le mien et dans un murmure troublant et sexy souffle quelques mots :

- Et je vois aussi... Que vous détestez que l'on vous compare à autrui, à une personne normale... Vous vous sentez forte, dominante, et vous l'êtes sans doute

Des constatations ... une critique cachée ? Il n'a pas vraiment l'air sur de ces dernières paroles et je me ferais une véritable joie de lui enseigner sa place de soumis mais ... chaque chose en son temps et il semble se délecter de la douceur de son geste, son regard captant le mien ... un regard d'Or sur un regard de sang ... une combinaison dangereuse ... et piquante aussi ... accentué par ses lèvres qui viennent à son tour frôler les miennes. Je reste impassible, refrénant mes envies d'une main de fer. Dans ce jeu c'est à celui qui craquera le premier ... et ce délicieux félin semble connaitre les règles d'un tel jeu... je ne doute absolument pas de son expérience, mais là aussi ce serait me sous estimer de me croire prude et fragile.

Et ce jeu... Je l'apprécie autant que vous... Je suis sûr que l'on risque de bien s'entendre vous et moi..

Dans une caresse sensuelle et lente, sa main glisse jusqu'à ma taille pour m'approcher de lui. J'ai des images de tout ce que je pourrais faire de lui mais dans un lieu publique, je préfère éviter les scènes qui pourraient solliciter trop de bavardages sur ma réputation. Je dois reprendre le contrôle de cette situation. Mais je reste fixé à ses yeux dorés , passant lentement ma main sur son cou, caressant le velour de sa peau du bout des doigts, glissant sur sa nuque et passe le bout de mes ongles contre son cuir chevelu avec délicatesse, venant doucement maintenir ses cheveux.

- Je ne doute pas que nous soyons sur la même ... longue d'onde ... Mais peut-être pourrions nous ... trouver un endroit plus intime pour apprendre à nous ... connaître tous les deux ?

Je me penche tout de même contre lui, accentuant la pression de mes seins contre son torse et dépose un fugace baiser à la commissure de ses lèvres.Je prends soin à me reculer suffisamment pour qu'il ne puisse pas répondre à ce baiser tout de suite, caressant sa nuque lentement , lui souriant de manière mutine.

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Je n'ai jamais pêché de ma vie, pourtant,  je pouvais dire avec certitude que je venais d'attraper un sacré gros poisson qu'il me tardait de déguster.
A son regard empli de désir, je savais qu'il m'appartenait déjà ... Quel sensation délicieuse que son désir ...

Le contre-coup ne se fit pas attendre d'ailleurs et je sentis cette faiblesse traîtresse s'emparer de moi.

Voilà bien une chose que je voudrais me défaire ... et cela va être compliqué de jouer sur les deux tableaux avec Flugel ... Le séduire ou me rendre haïssable ...
J'eus une réponse assez rapide quand celui-ci se redressa, s'approchant encore plus de moi, prenant mon menton entre ses doigts, son regard irrésistible accroché au mien et une main baladeuses qui caresse mes fesses.

Si je perds mes forces, cela risque d'être compliqué si ce brûlant chaton a besoin d'une laisse pour calmer ces ardeurs ... cette perspective me fait sourire alors que Flugel murmure contre mes lèvres.

- Oh... Et quel endroit me proposez-vous... My Lady ?

Il joue sur l'expression d'une voix mielleuse ... un adversaire à ma mesure ... Je me mordille la lèvre en l'observant alors qu'il continue

- Je vous prie alors... De m'accompagner jusqu'à cet endroit plus intime.... Il serait bête que je me perde maintenant sans avoir un peu d'intimité avec vous non ?

Mon esprit joueur revient... Puisqu'il est dans mes filets, pourquoi ne pas le faire languir encore un peu  ... il a l'air si sûr de lui et a clairement insinuer son envie "d'intimité" Je l'imagine mal reculer maintenant. L'air de prédateur qui se dégage de cet homme torride ne fait que confirmer ma pensée.

Je passe une main sur son cou, caressant sa peau jusqu'à remonter à la cambrure de sa mâchoire. J'ai envie de l'embrasser mais je me retiens , un petit sourire amusé sur le visage.

- Et bien , puisqu'il me semblait que vous êtes nouveau ici, je me dois, dans un premier temps, de vous faire découvrir l'académie ... dans ces moindres détails... Je ne voudrais pas que vous vous perdiez dans ces dédales de couloirs.

Je ris doucement. Je compte clairement prendre tout mon temps dans cette visite guidée ... jusqu’à ce qu'il me supplie, qu'il craque. Je suis très patiente pour ce genre de jeu... Et puis cela me permettra de juger de son envie, de l'échauffer ou bien de le calmer ... pour enfin qu'il me soit offert ... Uhmm ... je l'imagine déjà allongé dans mes draps et moi le surplombant , maitresse de ces plaisirs et de ces envies ... et pourquoi pas les bras attachés  ? Une image des plus excitante mais je dois calmer un peu mon cœur nerveux et la chaleur qui réchauffe mes joues.

Je me défais de son étreinte avec un sourire en coin et fait un pas en arrière, lui désignant l'entrée de l'académie , une main sur ma hanche attendant qu'il me suive.

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Je sens son impatiente d'ici ... un délice de frustration et d'attente ... Je lui souris d'un air moqueur pour lui signifier que je ne suis pas dupe quand à ces attentes et ces envies. Et pourtant il semble maitriser son impatiente et je lui tire mentalement mon chapeau. Il n'en perds cependant pas ses airs de prédateur en se rapprochant de nouveau , passant sa main sur ma taille , tenant dans l'autre mains ses valises.

- Dites moi... Qu'allez-vous me montrer ?

Je tourne mon regard vers le chat avec un sourire provocateur mais reste silencieuse.

- Personnellement... Je pense qu'il y aura beaucoup de chose à découvrir dans les salles de classe ou aux chalets de nécessités...

Pour quelqu'un qui est nouveau ici , il semble pourtant connaitre un peu les lieux ... et cela ne m'étonnerais même pas que cela fasse parti de sa stratégie d'approche. Quoi qu'il en soit ce serait drôle de le faire avouer ... plus tard ... dans une position plus appropriée... Mais pour l’instant, il joue avec moi, son souffle caressant mon oreille et ma nuque tandis qu'il s'approche pour continuer à murmurer suavement

- ..Comme vous par exemple.

Il vient lécher le lobe de mon oreille et je retiens un grognement de plaisir, me cambrant un peu contre lui, sentant son corps appuyé tout contre le mien... Il sait décidément jouer et je relève les yeux vers lui ... l'impatience me fait approcher et passer une main sur sa nuque, approchant son visage du mien. En étant légèrement devant lui et à ces cotés , je ne lui fais pas face mais je tends le visage pour venir déposer un baiser sur ces lèvres, goutant avec délice à la douceur de sa bouche contre la mienne, mon regard fixé au sien avant de murmurer à mon tour.

- Mais vous avez tout votre temps pour me découvrir ... dans tous les recoins de cette académie ...

Je lui souris et nous nous mettons en marche, lui me tenant toujours par la taille et moi, marchant fièrement vers sa futur supplication ... Il me tarde d'y être.

Nous arrivons donc à l'entrée de l'académie et je l'emmène vers le hall. Je lui désigne l'accueil ou il va pouvoir récupérer sa clé. Bien évidement la même stupide secrétaire avec ces airs aguicheurs et répugnant s'empresse de donner la clé à Flugel et les habituels papiers d'entrée en veillant à bien le reluquer sans aucune discrétion.

Cette exaspérante femme est décidément pitoyable. Je pose nonchalamment ma main sur l'épaule de Flugel, m'approchant de lui tout regardant la secrétaire avec une légère férocité, lui signifiant bien que cet homme était à moi et qu'elle devait cesser ces niaiseries.

Nous finissons par sortir et je souffle mentalement en repensant à cette stupide dinde de l'accueil. Mais je ne veux pas assombrir mes pensées pour elle et je reporte mon attention sur l'hybride.

- Par ici ....

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