Liam - ''Elpis'' le Hérault de l'espoir [Terminé]
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Liam - ''Elpis'' le Hérault de l'espoir [Terminé]
Liam Wicketson
Groupe Doté
- Personnage : Nightwing - [Batman/DC Comics Universe]
- Âge : 19 ans
- Sexe : Homme
- Origines : Etats-Unis
- Taille : 1m83
- Cheveux : Noirs
- Yeux : Bleus
- Logement : Chez StormKa Poliakov
- Travail : Etudiant à l'académie Abondance
This is me...
Mental
Ah se décrire ça m’a toujours paru être le truc le plus dur à faire, mentalement je ne sais clairement pas ce que je suis. Si un mot devait pouvoir me décrire ce serait ‘’nuancé’’, c’est à dire que je varie en fonction du jour, de l’heure, de la météo ou de chaque petite chose dans mon environnement. J’ai quand même des principes qui restent tel que la Justice qui est une notion extrêmement importante à mes yeux. J’aime les super-héros et leur travail, je me demande souvent ou a bien pu passer Justice et tout un tas d’autres trucs. J’ai beaucoup mûri suite au décès de Leela que j’ai encore du mal à encaisser, parfois j’ai l’impression qu’elle est encore là. Toujours à mes côtés, pas très loin. Qu’elle veille sur moi, je ne sais pas vraiment si je délire ou si c’est vrai. Je crois bien que je m’en fiche, je ne veux plus y penser.
Je me suis souvent demandé ce que je faisais de ma vie et des gens me l’ont souvent demandé, je n’avais pas de réponse même en Cornouailles. Je pensais juste rendre Justice, c’était la seule chose qui m’importait. Je voulais éviter que les gens souffrent comme moi j’ai souffert après la fin de ma moitié, puis au final j’ai compris qu’il y avait quelque chose d’autre que ça... Au début je ne comprenais rien, je pensais vengeance, ensuite je pensais justice et aujourd’hui je pense Espoir. C’est parce que j’ai trouvé le sentiment le plus pur de l’homme, l’espoir. C’est ce qui permet à quelqu’un de survivre quand il est à deux doigts de tomber, c’est la chose qui anime nos volontés. On fait des actions en espérant que ça marche, on fait tout avec l’espoir. J’essaye de le donner aux gens, j’essaye de leur donner l’espoir dont ils ont besoin pour surmonter les erreurs. Car je veux les aider, je veux aider plus que tout. Qu’importe ce que j’y laisse vu que je n’ai plus grand-chose à perdre, c’est une sorte d’avantage...
Physique
J’ai changé, on ne va pas se le cacher c’est un fait total. J’ai subi plusieurs transformations radicales aidées grâce à la puberté et mes entraînements intensifs, ma voix qui était autrefois ténor est aujourd’hui d’un Baryton plaisant aux oreilles. Mes lèvres sont restées fines et mes joues ont perdues de leurs rondeurs avec la sévérité de Carter et de ses entraînements intensifs, mes cheveux sont juste toujours restés noirs corbeaux. Une couleur permanente que je n’ai jamais réfuté, en ce moment je les taille en semi-long pour qu’ils ne me gênent pas pendant mes combats. Histoire d’éviter que des possibles mèches passent devant mes yeux bleus, ces yeux bleus qui ont repris leur couleur d’origine après avoir déjà été rouges par le passé. Ces yeux bleus ciels qui refléteraient mon âme il paraît.
Pour le corps sans me vanter je suis quand même bien taillé, j’avais au départ un corps très frêle d’où ressortaient mes côtes. Au fil du temps j’ai fini par le développer jusqu’à avoir une musculature de powerlifter, c’est plutôt plaisant et pratique d’être musclé et endurant. Ça me permet d’être parfaitement adapté pour les courses poursuites, en plus de ça j’ai beaucoup travaillé ma souplesse pour être au point. J’ai développé deux trois compétences en gymnastique qui me seront utile pour la suite je l’espère. Ma peau est couleur crème et elle laisse malheureusement très souvent la place aux cicatrices rosées sur mon corps, les combats sont violent et ça se voit. J’ai aussi des os plus résistants, mais légèrement et pas tous. Car lorsqu’un os se répare il devient un peu plus solide. Ce qui fait que j’encaisse légèrement mieux au niveau des os, mais c’est infime hein. C’est juste que bah si on fait un test de résistance j’aurais des os qui péteront moins vite que d’autres.
This is my story...
- Histoire:
-Il a parlé ?
-Non toujours pas, il refuse de balancer ses complices. Je comprends pas Nick putain ! Pourquoi il s’obstine ce gosse ?
-J’en sais rien Warrick, j’en sais rien.
-Et si…
-Non, c’est physiquement impossible. Ils étaient trop nombreux, tout seul il devrait déjà avoir fini en passoire. Regardes-le, c’est qu’un gosse un peu trop arrogant...
-Cette scène m’énerve, résumons : On reçoit un appel anonyme qui nous signale une bagarre et quand on arrive c’est bien plus qu’une simple bagarre qui s’est déroulée. Nick bordel, ils étaient six et quand on arrive on les trouve tous étalés au sol. Envoyés au tapis, tous avec les mêmes types de blessures. Des coups de bâtons et des coupures profondes…
-Et bien sûr le gosse était allongé au sol à côté d’eux, il a pris un énorme coup à la tête. À ce sujet il a la tête dure ce ptiot. Bon si on le laisse trop reprendre ses esprits il va pouvoir se préparer mentalement. Oublies pas notre stratégie, dans un interrogatoire il y a toujours deux types de policiers. Le pourri et…
-Le ri-pou ! Héhé, allez bonne chance Warrick.
Les deux hommes se topèrent la main et l’un d’eux, le dénommé Warrick vida son gobelet en plastique d’un coup. D’un geste de basketteur professionnel il le jeta dans la poubelle à côté du distributeur et il jeta un coup d’œil à travers la vitre teintée. Ce gamin, ils avaient retrouvés seulement quelques petites choses sur lui. Un avis de recherche qui datait de 14 ans pour un gosse disparu à Las Vegas et...c’est tout.
Il semblerait qu’il avait été retrouvé deux ans auparavant par un petit vieux qui était devenu son tuteur légal en Cornouailles, ils avaient tentés de creuser l’enquête mais sans réels succès de dénicher un large réseau de kidnapping. Non c’était juste un gosse qui avait été enlevé par un type dont on ne saurait jamais rien, enfin d’après le gosse c’était juste un type en manque d’affection. En revanche il y avait des trous dans ce dossier et Warrick comptait bien les boucher à grands coups de vérités.
L’interrogateur/enquêteur entra par la porte blanche fermée et s’installa en face de l’adolescent en sifflotant un petit air de ses jeunes années de police. Il posa ses deux coudes sur la table et se caressa le début de sa calvitie de sa main droite en soupirant avant de regarder l’adolescent confortablement installé. Il se contenait d’exploser, ça se voyait. Ça faisait tellement de temps qu’ils cherchaient à coincer ce trafic et là un soir on les appelait et...
-PUTAIN ILS ÉTAIENT SIX ! T’ÉTAIS PAS TOUT SEUL, QUI ÉTAIT AVEC TOI POUR LES INTERCEPTER.
-…
Il attrapa le col du gosse en le levant brutalement de sa chaise, la sienne ayant déjà expulsée au fond de la salle quand il s’était relevé. Il rapprocha son visage de celui du gosse et le secoua brutalement avant de lui hurler dans les oreilles.
-RÉPONDS MOI QUAND J’TE PARLE !
-Je vous l’ai déjà expliqué, j’ai été la cible non-désirée d’une batte de base-ball et quand je me suis réveillé j’étais au centre. Sans doute que le réel coupable a cherché à me faire porter le chapeau…
Les yeux de l’inspecteur furent si globuleux en cet instant qu’on eu pu croire qu’ils allaient s’envoler tels des ballons de baudruches mais nah ! Quelqu’un toqua à la porte et Warrick se dépêcha de reposer le gosse sur sa chaise avant de se mettre sur la sienne qu’il était allé chercher. Il souffla et refit le même geste sur sa calvitie que par le passé.
-Entrez !
Des bruits de pas se firent entendre dans la pièce et un homme d’assez grande taille. Environ deux mètres et possédant un gabarit de Rugbymen s’approcha de l’enquêteur et lui chuchota quelque chose à l’oreille. Ce dernier se releva et quitta la salle en fermant la porte après avoir mis la main à sa plaque, de son côté le mastodonte s’installa sur la chaise de tous les confits et posa son coude sur la table et son menton dans sa paume ouverte droite.
-Alors Liam, veux-tu bien m’expliquer ce qui a foiré ?
-Je les pensais tous au sol mais l’un d’entre-eux dans un dernier sursaut m’a éclaté ma batte à l’arrière du crâne.
Liam baissa les yeux et plissa les lèvres, un peu honteux de devoir admettre une telle erreur de débutant face à Carter. L’homme qui l’avait entraîné depuis deux ans, depuis son arrivée en Cornouailles. En fait le gosse avait retrouvé une figure paternelle en cet homme qu’il avait perdu il y a très longtemps. Ainsi qu’un esprit de famille perdu plus récemment, cette montagne de muscle en face de lui était un ancien enquêteur très doué à la retraire mais ayant gardé des contacts dans tout les secteurs de la police. L’homme attrapa un dossier de police dans sa veste (sans doute récupéré auprès de Nick) et le consulta, il releva les yeux vers Liam et se racla la gorge.
-Tu sais gamin, un jour il va falloir que tu me raconte toute ton histoire. Je t’ai accepté chez moi parce que tu n’étais qu’une carcasse quand tu en avais besoin, un gosse anorexique haut comme trois pommes et capable de soulever une pantoufle avec toute sa puissance. Je ne t’ai jamais rien demandé parce que ce n’était pas le bon moment. Tu ne crois pas qu’il serait temps ?
Le jeune grogna légèrement et craqua sa nuque comme il put sans l’aide de ses mains, il se pencha sur la table pour se gratter le menton et laissa son front tomber ensuite sur la table. Ses cheveux cachaient son visage pendant qu’il réfléchissait calmement à la suite des choses. Qu’est-ce qu’il allait bien pouvoir dire, un mensonge ? Non, Carter méritait mieux que ça quand même. Il releva sa tête et pris une grande inspiration pour se donner du courage, en fait il ne risquait rien mais c’était quand même dur.
-Je...T’a raison, t’a parfaitement le droit de savoir…
POV Liam :
Comment raconter tout mon passé en quelques lignes ? Bah en fait c’est pas vraiment possible j’en ai l’impression, j’ai genre beaucoup trop à dire pour me contenter de simplement résumer ma vie en une petite liste de phrases, si je devais commencer à parler ce serait sans doute de ma naissance. En fait je suis né dans un hôpital de Las Vegas très exactement douze minutes après ma fausse jumelle : Leela. Bon en fait cette naissance était pas un très très bon présage vu que notre mère est morte pendant l’accouchement, c’était assez dérangeant d’apprendre ça vu que du coup j’ai dû grandir sans mère du coup.
La suite de l’histoire est très simple, on habitait à Las Vegas avec notre père qui était un homme extrêmement doué pour le Poker et les autres jeux de cartes. Bon en fait il était plus que doué, il était doté. Mais genre vraiment doté, il avait un don qui faisait que dès qu’il piochait une carte il pouvait obliger quelqu’un à lui obéir, en revanche il avait des migraines à chaque utilisation de sa capacité. Du coup bah quand il piochait des as, il se bourrait la gueule pour pas avoir mal. C’était un type très riche mon daron, il s’amusait beaucoup. D’ailleurs c’était en s’amusant qu’il a rencontré ma mère, une strip-teaseuse de cabaret. Heu...ouais pas sûr qu’on soit des gosses légitimes en fait...Mais bon pour une raison que j’ignore il nous a gardé auprès de lui.
David (mon padre) aimait l’argent et il aimait jouer. Donc instinctivement il s’est dirigé vers les jeux d’argents, avec sa faculté il est très vite devenu riche à fond. Mais les migraines le faisaient souffrir à fond, il avait mal à la tête à en pisser le sang du nez. Du coup il a commencé à boire, un peu puis beaucoup. À la fin c’était plus par alcoolisme que pour se soulager, il avait fini par perdre un peu la tête je crois. Il tenait peut-être pas bien l’alcool, m’enfin pour le coup j’ai vécu avec lui et Leela jusqu’à mes cinq ans. De notre côté avec ma frangine on avait fini par développer des talents normaux et anormaux, à commencer par une grande maturité pour elle à seulement cinq ans et de mon côté une forte habileté au Poker et autres jeux d’argents. Ensuite de mon côté j’ai développé en premier mon pouvoir, après que mon père m’ait fait enchaîner plusieurs parties de Blackjack d’un coup.
Il faisait pas spécialement tard, on était tranquillement installés chez-nous. David avait ramené des amis à lui et je les avait observé jouer toute l’après-midi. Instinctivement j’ai fini par comprendre les règles, mon père l’a remarqué et j’ai pu jouer avec eux. Bien sûr dès que j’ai gagné la troisième fois d’affilée il a commencé à sortir de l’argent pour le mettre en jeux. À la fin de la nuit il n’avait plus d’amis, moi plus d’énergie. Mais il avait gagné de l’argent et moi une altération, pourquoi pas au final ? C’était pas si dérangeant d’avoir cette capacité. Bon du coup mon père m’emmenait au casino avec Leela pour que je l’enrichisse. De son côté ma sœur a fini par développer elle-même son altération, c’était une sorte de contrôle mental grâce à une bonne odeur. Je n’ai jamais tout capté dans son pouvoir…
Bref, on s’est facilement retrouvé pétés de thune. Mais il en fallait toujours plus à Papa, donc on a malheureusement dû nous surmener pour rapporter gros. Il s’est amusé à tout parier un soir face à un type très très riche, un gérant de casino. Bon et bien vu qu’on était affaiblis on a failli à nos tâches respectives, et comme mon père à tout parié...Bah il nous a perdu, d’après les récentes informations que j’ai pu récolter il est mort en prison. Tué d’un coup de surin artisanal, je ne me suis plus jamais intéressé à cet homme par la suite.
De notre côté on a été enfermé dans une sorte de prison dorée avec ma sœur, et on en a vachement profité. La seule contrepartie c’était qu’on devait régulièrement descendre de deux étages pour aller dans la partie accessible du casino/hôtel et jouer pour gagner gros. Bien sûr on gardait une part de l’argent, ça nous a suffit jusqu’à nos quinze ans. Avec Leela tout m’allait de toute façon, c’était ma sœur. Je l’aurais suivi jusqu’au bout du monde si elle me l’avait demandé.
Après nos quinze ans on a décidé de s’amuser un peu plus. Elle a ruiné le patron en un claquement de doigt et c’était fini pour ce pauvre gars, de mon côté j’ai commencé à m’amuser un peu plus à sortir dans les rues mais j’étais si frêle. Si fragile, une véritable feuille de papier, quarante-deux kilos pour un bon mètre soixante-cinq. Je n’avais pas profité de la nourriture mais plutôt des vêtements, j’adorais m’habiller de manière classe. Du Armani sur-mesure, il n’y a que ça de vrai. Leela s’amusait d’ailleurs souvent à me le reprocher, ce goût abusif pour les vêtements. Pour la faire taire je lui achetais des robes toujours plus magnifiques les unes que les autres.
On avait fini par avoir un appartement d’une manière fort peu légale grâce à ma sœur et quelques billets bien placés, un magnifique duplex. À un nom que j’ignorais totalement, un soir je sortais tranquillement pour aller vivre de nuit comme j’aimais le faire. Un magnifique costard sur les épaules quand j’ai entendu un homme hurler dans une ruelle. Un type bizarre sapé en super-héros, il se battait contre deux types qui semblaient lui mettre la misère, j’ai voulu aller l’aider alors je me suis approché de la scène. L’un d’eux m’a repéré…Dix minutes plus tard on était deux au sol dans une marre de sang, vous savez quand vous ne pouvez plus vous lever. Que vous avez subit les mêmes douleurs que quelqu’un juste à côté de vous, et que vous baignez dans la même marre de sang. Vous tissez beaucoup plus facilement des liens, bon je crois que la discussion s’est déroulée un peu comme ça :
*
* *
-Pourquoi t’es venu m’aider petit ?
-Je sais pas...Pourquoi vous vous battiez ?
-Parce que je suis un super-héros et que ces hommes étaient en train d’agresser quelqu’un !
-Hum, et c’est quoi le principe ? Se faire casser les dents en permanence ?
-Non gamin, c’est de sauver des vies. Quand tu vois le regard d’un gamin qui te remercie c’est l’une des plus belle chose que tu va garder en mémoire, puis se faire casser la gueule ça n’arrive pas souvent.
-Sauf pour vous ?
-Tu sais les super-héros de comics ça existe pas hein, dans un combat à un contre cent généralement tu n’affronte pas cinq ennemis avant d’être au tapis en étant optimiste.
-Et pourquoi vous avez pas de super-pouvoirs si vous êtes un super-héros ?
-Parce que mon super-pouvoir se trouve dans mon esprit, c’est ma volonté de me relever après chaque coup. D’encaisser et de continuer encore et encore !
-C’est être un punching-ball ça, pas un super-héros. T’a qu’à avoir un super-pouvoir, ça t’évitera d’utiliser ta volonté.
-Ralalah t’a pas compris petit, la volonté c’est un truc que tu fais travailler. C’est en toi, n’importe quel super-pouvoir est nul à côté de la volonté. Batman n’a pas de super-pouvoir et il a explosé Superman pleins de fois !
-Mais il est riche lui ! Puis c’est qu’un sale sociopathe qui se déguise en chauve-souris pour se venger de la mort de ses parents.
-Très bien, alors déjà les super-pouvoirs ça n’existe pas ! Ensuite imagine toi avoir la puissance de Superman, qu’est-ce que tu ferais ?
-Et bien je pense que j’irais sur la Lune et je m’y ferais bâtir une villa avec une pisci-…
-Non non et non ! Car un grand pouvoir implique de grandes responsabilités, si tu dispose d’une faculté qui peut faire en sorte que tu aide les autres. Pourquoi la garder seulement pour toi ? Tu comprends pourquoi Superman est un personnage si complexe ? Sa toute puissance est un fardeau…
-Hum c’est pas con ce que vous dites, mais du coup pour quoi un super-héros se bat ?
-Pour les bonnes raisons, généralement le combat prolongé du héros est de préserver des valeurs tels que la liberté, la fraternité, l’équité, la justice. Très importante la justice, mais surtout :l’espoir…
-L’espoir ? Mais genre c’est pas le seul truc qui te reste quand t’es à deux doigts de perdre ?
-Oui, mais c’est le ‘’truc’’ auquel tu dois t’accrocher pour ne pas sombrer. L’espoir c’est une lumière dans l’obscurité, une pleine lune dans la nuit noire. La bonne étoile au dessus de chaque homme, l’espoir c’est le ciment de l’humanité. Si nous n’avions pas d’espoir nous n’aurions rien.
-C’est beau ce que vous dites, mais là ça sert à rien l’espoir si c’est pour se faire péter la gueule…
-Non, tu n’as pas saisi gamin. Ce n’est pas à moi de faire ton éducation, mais saches une chose. Les gens ont besoin de l’espoir. Sans lui nous ne serions rien.
Et après ça il s’est relevé et il m’a aidé à me relever, on est resté adossé à un mur en se tenant les côtes et en se bourrant le nez de mouchoirs pour arrêter les saignements. J’avais mal partout, il a proposé plusieurs fois d’appeler les secours mais j’ai décliné. Ça aurait fait trop d’histoires de me faire retrouver autant de temps après ma disparition, puis Leela se serait inquiétée en bonne maman-poule qu’elle était. Je suis rentré chez moi et je me suis douché puis endormi immédiatement, le lendemain au réveil j’ai compris ce qu’était la douleur…*-Liaaaaaaaam ???
* *
-Oui sœurette ?
-Viens on part en voyage ?
-…
-Dis-oui !!!
-On va ou ?
-Brésil !
-Prépare ton pouvoir pour la douane je vais acheter les billets…
Et on est parti au Brésil sur un coup de tête, avec une utilisation très massive du pouvoir de Leela on a réussi à franchir les douanes des aéroports et avec mes talents pour le mensonge on s’est fait passé pour des gosses qui allaient rejoindre leur mère au Brésil suite à son divorce avec leur père. Les petits enfants du malheur sont largement passés, ma sœur était tellement forte...Un simple regard suffisait à un mastodonte pour qu’il s’écarte, elle avait toujours cette odeur particulière quand elle utilisait son pouvoir. Un mélange vanille-fraise si attractif apparemment, parce que oui j’y étais immunisé. Sans doute dû au fait que je sois de la même famille quelle, je n’ai jamais étudié le phénomène mais en tout cas il m’était impossible de subir le pouvoir de ma sœur. D’ailleurs ça marchait aussi pour mon père, j’ai l’impression qu’ils n’étaient pas capable d’avoir le contrôle sur moi.
-Tu sais Liam, au Brésil il y a des plages avec du sable blanc et de la musique.
-Et des mecs…
-Roooh qu’est-ce que tu peux être chiant comme frère ! Oui il y a des garçons là-bas mais je suis une grande fille. Je fais ce que je veux !
-Du calme, j’ai juste pas envie que tu sois embêtée par des débiles.
-Ne t’en fais pas, le premier qui me fait souffrir je lui ordonne de marcher jusqu’à ce que ses pieds deviennent liquide.
-T’es horrible…
-T’es encore pire.
-J’vais changer…
Puis on est arrivé après une grosse sieste pour ma sœur qui en avait besoin pour la douane, on avait genre beaucoup changé depuis notre enfance donc pour les reconnaissances faciales ça allait être difficile. De mon côté j’avais fini par avoir des yeux rouges à force d’utiliser mon pouvoir, j’étais anorexique avec la peau pâle et des yeux rouges, des pommettes creuses et des cheveux noirs corbeaux. Un putain de vampire qu’on aurait dit, ma sœur était plus ‘’pulpeuse’’. Sa peau était couleur crème et ses yeux étaient noisette avec des cheveux de feu. Elle c’était ses cheveux qui avaient rougis avec son pouvoir. On passait quand même assez inaperçus grâce à des lentilles pour moi et des bonnets à pompons pour elle. Mais c’était pas souvent nécessaire de son côté, parfois une queue de cheval suffisait.
Le Brésil c’est grand, c’est beau, il y fait chaud, on y danse et on y joue au foot. J’ai appris à jouer au foot là-bas, on s’était trouvé une petite maison en bordure de plage et on y vivait calmement. C’était bien, c’était presque parfait. J’ai appris là-bas que j’étais doué pour nager et courir, la course c’était vraiment mon truc à l’époque. Je courrais très vite, très vite pour pleins de raisons. Dont une toute particulière : La justice. Enfin je crois, je m’étais composé un petit équipement très sympathique. J’avais renommé mes cartes ‘’Cartacier’’ car je m’étais amusé à les envelopper de fines couche d’acier que je taillais pour les rendre aussi tranchantes que des rasoirs. J’avais formenté des stratégies ou je posais mes cartes sur mon corps pour m’alléger et tout un tas d’autres idées marrantes.
Je m’amusais aussi souvent à intervenir dans des petites agressions, c’était jamais des gros trucs. Maximum deux gars, sinon je fermais les yeux. J’avais si peur pour ma peau Au fil du temps j’ai embarqué un bâton long dans mes aventures, mais le problème de répéter régulièrement une activité c’est que t’a toujours quelqu’un qui fini par remarquer ce que tu fais. Genre ma sœur, elle m’a passé un savon ce soir là. Ensuite elle a déchiré tous mes paquets de cartes et a balancé les cartaciers à la mer. Elle m’a donné une gifle et j’ai dû aller me coucher, bon au moins j’avais encore le bâton…*
* *
Il y avait ce type qui venait tout les jours sur la plage, l’archétype du jeune danseur populaire que tout le monde aimait. Sauf moi, bien sûr dès qu’il a vu Leela il a flashé dessus. Moi j’ai grincé des dents, je savais bien que ce jour arriverait. J’étais là le premier ! Je connaissais Leela depuis ses douze première minutes et ma toute première seconde, c’était dégueulasse ce que faisait ce type ! Il me volait ma sœur devant mes yeux, Ricco qu’il s’appelait. Même son nom il était dégueulasse !
Il aimait bien me prendre de haut l’enfoiré, il pouvait se le permettre. C’était un grand costaud d’environ 1m90 et tout en muscle, des tatouages aux significations ésotériques et des dreadlocks à en faire baver des Africains. Bon du coup je lui arrivais aux pectoraux et il s’amusait toujours à me tapoter la tête avant de me mettre des coups de physique pour que je bouge de sa route, argh ! De son côté Leela vivait sur un petit nuage. J’ai pris sur moi, elle était heureuse. Ça me suffisait donc, je suspectais Ricco de traîner dans des bails louche par contre. Ouaip je l’ai espionné, il venait d’un mélange entre un bidonville et des petites maisons carrées empilées les unes sur les autres, une sorte de favelas Brésilienne. Il récupérait souvent des paquets là-bas qu’il revendait au détour d’une ruelle contre du cash toujours accompagné de quatre gars. Des costauds comme lui, ça m’inquiétait un peu beaucoup cette histoire.
Mon seul but dans la vie c’était le bonheur de Leela mais ce bonheur se passerait de Ricco. J’étais décidé, je n’étais pas si dupe. Ricco était un dealeur qui contribuait à mettre à mal la société et un sale menteur qui faisait du mal à ma sœur. Elle l’aimait tellement qu’elle tolérait ses accès de colère, il ne la battait pas. Elle ne l’aurait pas laissé faire, elle l’aurait laminé si il avait osé lever la main sur elle. Sauf une fois…*J’étais dans ma chambre pour les laisser regarder un film dans le salon. Je regardais tranquillement une série quand j’ai perçu des bruits de dispute. J’ai d’abord soupiré, ensuite j’ai donné deux coups dans le mur. Puis je n’ai entendu qu’un seul coup en réponse, il n’était pas porté sur le mur mais sur ma sœur. La porte a claquée et j’ai passé la soirée avec Leela dans mes bras, à la consoler. J’ai fais un plat vegan, enfin j’ai essayé. Elle ne mangeait que vegan donc j’ai voulu la réconforter.
* *
Après elle s’est endormie sur le canapé, j’ai fermé les volets de la maisonnette. En échange d’une somme d’argent conséquente et d’un claquement de doigt de ma sœur on avait pu obtenir ce bâtiment, pourquoi pas. Les noms étaient toujours aux anciens propriétaires à chaque nouvelle acquisition, et on évitait les zones avec trop de force de l’ordre. C’est pour ça qu’on était pas loin du bidonville de Ricco. Ce dernier est revenu un samedi matin toquer à notre porte et c’est moi qui suis allé lui ouvrir.
-Qu’est-ce que tu lui veux ?
-Pousse toi Vladivostok ça te regarde pas.
Puis il a voulu s’approcher pour me dégager d’un coup d’épaule, je me suis collé à lui alors qu’il reculait l’épaule pour armer son coup. J’ai attrapé son marcel et j’ai donné un énorme coup de genou dans son entre-jambe en sautant vers lui. M’aidant de son marcel comme point d’appui pour bien sauter haut, ensuite j’ai lâché son marcel de ma main gauche que j’ai armé en un magnifique crochet qui s’est logé dans son nez. Ça a fait ‘’crack’’ et il a titubé en arrière avant de s’éclater au sol en ratant une marche dans le perron. J’ai attrapé mon bâton qui se trouvait dans le range-parapluie de mes deux mains. Je les ai placé comme pour un pieu, collées entre-elles et j’ai levé le bâton au dessus de ma tête comme pour planter un drapeau. J’ai donné un énorme coup dans le ventre de Ricco, puis je suis rentré et j’ai verrouillé toutes les portes et fermé toutes les fenêtres.
*
* *
Il n’est pas revenu, Leela avait retrouvé le sourire. J’étais heureux, c’était bien, c’était presque parfait. J’allais jouer au foot sur la plage, j’avais arrêté de faire le justicier. J’avais décidé d’obéir à ma sœur donc j’avais bien plus de temps pour moi, le foot c’était bien. C’était cool et tout, parfois on allait jouer dans un champ. Je jouais avec d’autres gars de mon âge, je ne parlais pas la langue mais ils comprenaient l’anglais. J’arrivais vers la fin de mes seize ans, je m’écartais plus souvent de la maison pour aller jouer vu que Leela allait bien mieux. Ce n’était qu’un chagrin d’amour.
-Liam, passe !
Je tirais la balle à Rodriguez qui alla marquer calmement, c’était un espèce de prodige du ballon rond. J’aimais bien l’avoir dans mon équipe parce qu’il m’assurait toujours la victoire. C’était mon dernier match, après ça je devais rentrer. Je faisais toujours trois ou quatre match le week-end, pas dans les limites de temps officielles hein. Mais on s’amusait bien, je me dirigeais vers la plage ou se trouvait ma maisonnette. C’était une espèce de rangée de maison en bois et en chaume ou quelque chose comme ça, le trajet n’était pas long. Une dizaine de minutes, mais une fois là-bas j’ai senti que quelque chose n’allait pas.
La raison était simple, la porte avait été défoncée. Je n’ai pas capté mes propres réactions, j’ai enjambé le cadavre de la porte et je me suis saisi de mon bâton long en courant dans la maison.
-LEELA ! T’ES OU ?
Ma tête tournait dans toutes les directions, j’ai fait le salon, la cuisine, la salle de bain, ma chambre. En fait j’aurai dû aller dans sa chambre juste après le salon mais je pense que je voulais juste retarder l’inévitable. Quand j’ai ouvert la porte de la chambre j’ai arrêté de réfléchir, je me suis jeté à genoux et j’ai passé une main sous sa nuque pour la soulever de la flaque de sang. Ça venait tout juste de se produire. Elle avait les yeux mi-clos, le souffle court. Leela était là, devant moi. Avec une tâche rouge sur la poitrine. Dans une des robes que je lui avait offerte. J’approchais ma main libre de mon téléphone pour appeler les secours.
-T’inquiète pas, j’appelle les secours. Tout va bien se passer.
La panique se sentait clairement dans ma voix, ma mâchoire tremblait pour m’empêcher de hurler. Sa main droite se posa sur mon avant-bras qui approchait le téléphone de mon oreille, elle secoua très faiblement la tête. Je ne quittais plus des yeux celle qui avait partagé toute ma vie, on savait tout les deux que ce n’était pas utile. Et puis c’était notre truc, ne jamais appeler les autorités. Je sentais sa peau frémir, j’enfonçais ma tête dans son cou pour pleurer.
-Non, non...non. T’a pas le droit de me faire ça !
-Arrête tes caprices... Grandis un peu. Maintenant tu dois t-te... débrouiller tout seul…
Elle ferma ses yeux un instant pour les ré-ouvrir très faiblement.
-Leela, je veux pas. Je peux pas ! Fais ça pour moi, reste s’il te plaît...Je t’en supplie.
-Ne perds pas...espoir...Liam.
C’était fini, ma sœur venait de mourir dans mes bras. J’en revenais pas, j’étais sous le choc. Un choc si grand que j’ai bien cru que j’allais rester dans cette position pour toujours. J’ai eu si mal, un énorme trou dans ma poitrine s’est formé. Mes yeux se sont embués, les seuls choses que je pouvais murmurer n’avaient plus aucun sens. J’étais encore dans le cou de ma sœur morte, mes larmes coulant sur ce cadavre encore chaud. Cette personne qui représentait tant pour moi, bien sûr j’étais anéanti.
Je me suis relevé, je ne pleurais plus. Ma mâchoire ne tremblait plus, j’ai enroulé ma sœur dans une couverture et je suis allé dehors. J’ai creusé le sable à mains nues et j’ai enterré ma sœur en une nuit et un matin, j’avais les mains en sang mais je crois bien que je m’en foutais. J’étais une carcasse, je crois bien que j’étais mort à l’intérieur. En même temps que ma sœur, je savais très bien qui avait fait ça. J’en avais toujours été sûr, je n’aurais jamais dû dire oui pour le Brésil. Tout était de ma faute, si je l’avais convaincue d’aller autre part ça ne serait jamais arrivé. Je ne sais même pas pourquoi j’avais fermé tout mes volets et je m’étais enroulé dans une couette moi aussi, je me suis jeté sur le sol de ma chambre et j’ai fermé les yeux pour mourir.*
* *
-Ri...Ricco…
Ce fut le seul mot qui sortit de ma bouche deux jours après, je m’étais levé de ma couette quelques heures après et j’avais mangé dans le noir. Le pire repas de ma vie, je n’avais rien fait d’autre. Manger et dormir, j’ai peu réfléchi. J’étais en veille, jusqu’à ce que je ressente une nouvelle fois la douleur physique. Je me suis pris un encadrement de porte, celui de la porte d’entrée défoncée. J’ai revu l’image de Ricco sur le sol avec le nez en sang. J’ai revu ma sœur pleurer, j’ai pleuré, j’ai ré-entendu les bruits de dispute et le coup qu’il lui avait porté. Mes poings se sont serrés et j’ai pris mon bâton avec moi. Toujours dans le range-parapluie, je suis allé dans un tabac et j’ai acheté un paquet de cartes. Mais il y avait un problème…
Mon pouvoir ne marchait plus, alors j’ai balancé le paquet de cartes contre un mur dans un éclat de rage et je suis allé me rincer le visage. J’ai fracassé le miroir pour éviter de voir mon reflet. J’ai posé mon avant-bras contre ce dernier et mon front sur mon avant-bras, puis j’ai pleuré à nouveau. J’ai osé me regarder dans le miroir fracturé de la salle de bain, j’étais tellement pâle. Mes cheveux noirs collaient à mon front, j’avais des cernes immenses mais ce qui était le plus choquant c’était mes yeux. Ils étaient d’un rouge-rubis si violent, même dans la pénombre je pouvais les percevoir un peu. Comme des loupiottes, j’ai souris calmement. C’était un pur sourire de douleur, une douleur de celle qui fait du bien. Ma tête s’est mise à trembler après que je me sois décollé du miroir et j’ai réfléchi à toute vitesse.
J’ai attrapé une carte et je me suis concentré, à mon contact elle a légèrement changée. Un changement que seul moi pouvait percevoir je suppose, c’était instinctif. Cette carte était à moi, à moi et à personne d’autre. J’ai activé mon altération et elle s’est envolée, d’un simple geste du doigt je venais de briser mes records en vitesse. La carte s’est éclatée contre le mur mais elle allait tellement plus vite qu’avant, mais j’avais laissé une part de moi en cette carte. C’est pour ça que j’étais si connecté avec elle. J’étais devenu connecté à cette carte, comme pour rattraper le manque je me connectais à la deuxième partie de mon existence. La première avait été ma sœur, la seconde serait les cartes.
Je touchais toutes les cartes au sol qui étaient à ma portée, tombant à genoux pour aller plus vite. Je les relevais par la pensée et une petite partie lévitèrent autour de moi à une vitesse assez lente, elles ‘’gravitèrent’’. C’était le terme le plus adapté, j’attrapais mon bâton et un manteau long. J’enfilais des chaussures et je sortis de la maison en passant par dessus le cadavre de la porte. J’avais l’air d’un pouilleux mais je n’en avais toujours rien à faire, je me dirigeais droit vers la zone ou habitait Ricco. Il allait payer…*
* *
Il était exactement trois heures du matin, il venait de sortir d’un bar accompagné de ses potes. Pas de problèmes, j’allais m’en charger un par un. Ils sortaient tranquillement, je les suivais en sautant de plusieurs toits. Je me soulevais avec mes cartes pour sauter plus haut et plus loin en atterrissant moins loin. Je m’approchais calmement et d’un coup je sautais du toit qui était à environ deux mètres d’eux, mon bâton en l’air tenu par mes deux mains collées ensemble poings fermés. J’atterrissais juste derrière l’un des types et grâce à des cartes enroulées sur mon bâton j’augmentais ma puissance couplée au saut pour fendre le crâne du type. Une attaque surprise qui porta ses fruits, le coup fut peut-être fatal. Je ne le saurais jamais…
Les trois autres se retournèrent d’un coup, étant en ligne j’en profitais d’une impulsion de mes deux pieds et de la longueur de mon bâton pour en toucher deux en le plaçant devant moi comme une barre de danse là ou il y a les miroirs. Le troisième qui était Ricco dégaina un flingue qu’il sortait du dos de son pantalon et me braqua avec, avant même qu’il ait pu finir le mouvement de braquage sur moi j’assénais un violent coup de bâton dans son poignet.
En clair je suis arrivé par la gauche du groupe et j’ai buté le second en partant de la gauche en atterrissant, là je viens de légèrement en déstabiliser deux soit le premier tout à gauche et le troisième en partant de la gauche. Ricco est le dernier tout à droite et il a commencé à me braquer sauf que j’ai ajusté le mouvement de mon bâton pour lui asséner un coup de bâton dans le poignet. Mes mains étant à une distance d’une vingtaine de centimètres et comme je tiens mon bâton par le milieu je gère relativement bien. J’ai frappé du haut vers le bas, juste à côté de l’os en forme de boule au niveau du poignet. Une sorte de malléole je crois…
L’arme tomba au sol et j’enchaînais Ricco avec l’une des extrémités du bâton, je lui enfonçais donc le diamètre de l’arme en plein dans la gorge (le larynx il me semble) et j’enchaînais ensuite les deux hommes restant avec mes cartes. Tout simplement je retirais mon bâton du larynx de Ricco et je le pris comme un javelot de ma main droite pour l’enfoncer dans la tête de l’homme tout à droite de moi. Bon il a esquivé l’enfoiré et il a choppé mon arme, j’ai donc tiré des cartes dans ses yeux pour l’occuper le temps que je m’occupe de numéro 3. Je fis une roulade au sol et récupérait l’arme de Ricco pour tirer dans le genou de numéro 3, bam ça touche ! Ensuite je me relevais et récupérais mon bâton resté près de ‘’tout à droite’’ et je lui arrachais des mains pendant que mes cartes continuent de le harceler. Je frappe en plein dans le genou d’un swing bas avec mon bâton, genou qui cède et je frappe à la nuque du tranchant de ma main gauche qui vient de lâcher mon bâton.
-Ugh…
Je me retournais ensuite vers Ricco, seul survivant de mon escarmouche. Mes pas résonnèrent sur le sol, j’avais fini par prendre en masse avec tout le sport que je faisais et ce que je mangeais. Pas beaucoup hein, mais juste assez pour passer de 42 kilos à 58 kilos. Une belle prise musculaire au final, l’arme à feu toujours dans ma main je la braquais vers sa tête. Il fallait qu’il reprenne son souffle, j’avais besoin de parler. Il toussa un grand coup en crachant sa salive et avala le peu qui en restait, il suffoquait tranquillement. Ses yeux étaient remplis de peur, une peur que même dans le noir je pouvais percevoir dans ces yeux qui étaient le reflet de son âme. Je faisais peur au tueur de ma sœur, c’était grisant…
-Tu m’a tout pris…
Il commençait à calmer sa respiration, je dirigeais tranquillement le canon de l’arme vers son genou droit et tirait dedans. L’artère n’était pas touchée, sinon ça aurait saigné bien plus abondamment. Il hurla, la bite invisible se délogeant de sa gorge pour lui permettre enfin de parler. Je m’approchais calmement avec mon bâton dans ma main gauche et mon arme dans la main droite, bien sûr je portais des gants pour les empruntes digitales.
-Je...Je suis dé...désolé. Je te jure que je suis désolé !
Il pleurait, tranquillement, calmement, sur le sol. Son visage était déformé par la douleur et les pleurs, j’entendais déjà des bruits de voix qui se rapprochaient. J’étais dans son territoire, ça n’allait pas traîner et j’aurai du mal à affronter toute une population.
-Tu m’a pris ma sœur...TU M’A TOUT PRIS !
D’un geste vif et précis j’écrasais son genou blessé avec mon talon droit. Mes yeux rouges retranscrissaient toute la haine que j’avais pour lui, il le savait. Je le savais aussi, il allait y laisser gros.
-Je t’en supplie... laisse moi vivre.
Mon talon s’enfonça encore plus vers le sol pendant qu’il hurlait.
-Est-ce qu’elle t’a dit la même chose avant que tu la tue hein ? EST-CE QUE TU L’A LAISSÉETE SUPPLIER AVANT QUE TU TIRES !
Ils étaient à une ruelle d’ici, ils seraient là dans quelques secondes. J’avais entendu dire que des gens pouvaient survivre à des balles dans la tête mais pour le cas de Ricco je n’y croyais pas. Je savais très exactement ou il avait tiré, je collais l’arme contre son torse et appuyait sur la détente. Le sang gicla sur mon visage, il respirait encore. Les secours étaient au bout de la rue, je rangeais l’arme dans mon manteau long et commençait à courir au loin. Là ou la foule ne serait pas…
*
* *
Ils m’avaient finalement attrapés, à la douane de l’Écosse qu’ils m’ont eu. À l’allée j’ai pu passer à l’aide d’un complice payé qui a transporté la valise ou j’étais jusqu’à la soute à bagage, j’ai pu passer comme ça. Par contre à l’arrivée ils ont fini par me chopper, je sortais calmement de ma valise à la sortie de l’aéroport mais on avait pas fait gaffe. Un militaire juste à côté nous a repéré, bon lui il a pu fuir mais moi j’étais à moitié coincé dans la valise…
J’ai donc été ramené au commissariat le plus proche ou on a voulu vérifier mes papiers, ça tombait mal j’en avais pas. J’ai donc décliné mon identité et une fausse histoire comme quoi j’avais été enlevé par un pédophile étant enfant et qu’il m’avait gardé avec lui jusqu’à sa mort. C’est relativement passé, mon jeu d’acteur était parfait ce qui a pas mal convaincu les gens. On m’a refait des papiers et il a fallu me trouver un tuteur légal, un vieil homme qui était en train de fêter son pot de départ ce jour là a croisé mon regard. Et il a décidé de m’adopter. Il s’appelait Carter, un petit vieux ancien enquêteur et agent des forces spéciales britanniques formé au SAS. Il m’a ramené chez lui après qu’on ait fait toutes les démarches et la première chose qu’il m’a demandé c’était :
-Je fais des pizzas ce soir, t’aime les anchois ?
-Pourquoi vous m’avez pris avec vous ?
-Parce que j’ai croisé ton regard et que le regard est le reflet de l’âme gamin.
-C’est poétique mais pas forcément vrai, vous savez le pédophi-…
-Arrête de raconter des conneries un peu, ça se sent que c’est faux. Du coup t’a pas répondu à ma question, t’aime les anchois ?
-Ouais mais seulement avec de la sauce tomate, pas avec la crème fraîche…
Il m’a sourit et m’a ébouriffé la tête avant de sortir de la voiture. Carter habitait dans un espèce d’immense manoir Anglais, ceux qu’il y a dans les films. J’ai donc passé mon temps libre dans ce manoir des Cornouailles à réfléchir, j’étais redevenu cette carcasse. Faire du mal à Ricco n’avait pas arrangé mon cas, faire Justice n’avait pas arrangé mon cas. Alors j’ai compris que la perte avait été trop grande pour être remboursée un jour, on n’oublie pas un mort. On encaisse et on passe à autre chose, j’ai mis six mois à encaisser…
Puis j’ai fini par visiter tout le manoir, Carter était un vrai sportif. Une machine d’entraînement, il a pensé que la thérapie par le sport m’aiderait à récupérer. Je suis passé d’1m75 et 56 kg à 1m83 et 79 kilos de muscles en un an et demi grâce à lui, bien sûr je n’ai pas renoncé et j’ai recommencé à rendre justice dans les Cornouailles. Il m’a attrapé dès le premier soir, je n’ai pas passé les système de sécurité du manoir et je me suis pris dans les barbelés après l’avoir réveillé en faisant tomber une armure de chevalier. Il a passé la nuit à discuter avec moi en coupant les fils barbelés à la pince coupante pour me libérer.
J’ai dû tout lui expliquer sur mes convictions de rendre justice, il m’a sourit calmement et à fait craquer ses épaules. Ensuite il m’a jeté une trousse de secours et il m’a dit très clairement :
-La première chose que je vais t’apprendre, ça va être à panser tes plaies parce que crois-moi gamin tu va en avoir besoin si tu veux suivre cette voie…
Du coup j’ai pu apprendre à me servir d’une trousse à pharmacie, ensuite il m’a passé un manche à balais quand je lui ait dit que le bâton était mon arme de prédilection et on est allé dans sa salle d’entraînement personnelle. Là-bas je lui ai montré les mouvements que je faisais puis il s’est mis à soupirer.
-Bon, t’es pas bon.
-Vous allez m’apprendre ?
-Non, j’pensais pas que c’était possible d’être pire que moi au bö m’enfin. On va tâcher de trouver une arme qui te convienne, tu viens des Etats-Unis c’est ça ?
Et la batte de Base-ball est devenue une fidèle alliée, il m’a appris les différents coups avec de manière rapide. Ensuite on m’a fait des programmes physiques et on m’a dessiné une tenue pour affronter le crime, un manteau long renforcé avec des plaques en acier et tout un tas de gadgets très appréciables. Bien sûr Carter était au courant pour mon pouvoir, il avait fini par le deviner au détour d’une discussion ou l’on parlait de la couleur de mes yeux. J’ai pas vraiment pu lui cacher avec ses capacités de déduction, en parlant de ça j’vais pas vous cacher qu’il m’a fait bosser ma logique l’enfoiré…
J’ai repris le manteau long, la batte et les cartaciers et j’ai commencé à purger une petite ville qui avait du mal à avoir sa place sur les cartes. Je me suis démené comme un fou pour elle, jusqu’à un soir ou je suis tombé sur un convois qui transportait de la drogue. Six mecs, j’ai placé ma moto fraîchement acquise en plein milieu de la route pour les forcer à se stopper sans m’écraser. Je les ait forcé à descendre grâce à mes cartaciers puis ensuite je les ait fracassé un par un, sauf le sixième qui m’a arraché la batte des mains et me l’a éclaté sur la tête. Dans un dernier sursaut de vitalité je l’ai tasé puis je me suis évanoui. Si j’ai accéléré cette partie c’est parce que Carter la connaît déjà, m’enfin du coup après ça nous y revoilà à l’interrogatoire…
*
* *
-Hum, donc maintenant j’me rappelle que tu m’avais répondu que t’aimais pas les anchois.
-C’est tout ce que tu trouve à dire ?
-Non, en fait j’ai réservé un billet d’avion pour toi. Tu pars en Suisse dans un établissement qui te permettra peut-être de légaliser tes activités. Allez, bouge toi on y va.
-Merci Carter, merci pour tout…
-Ouais ouais, en route Liam. D’ailleurs, et si on lançait le projet E.L.P.I.S dont on avait tant parlé ?
-Pourquoi le lancer maintenant ?
-Tes yeux sont redevenus bleus, c’est le signe parfait !*
* *
J’ai pris l’avion pour la seconde fois depuis la mort de Leela, c’était particulier. J’ai rêvé pendant le voyage, j’ai rêvé qu’en me réveillant Leela serait à côté de moi et qu’en fait tout n’était qu’un rêve. Rien du tout, à mon réveil elle n’était pas là, je suis allé aux toilettes et j’ai pleuré. J’ai fini par me ressaisir calmement et je suis retourné à ma place, dans l’avion comme dans ma tête. Une fois arrivé à Abondance je suis rentré dans l’appartement ou j’habitais en saluant mon nouveau colocataire. J’ai posé mes valises dans ma j’ai ouvert une grande malle ou se trouvait un costume qui m’a étonné. Je l’ai sorti de la boîte et j’ai attrapé les deux bâtons d’Eskrima qui se trouvaient avec en levant les sourcils. J’ai enfilé le costume et placé les bâton dans mon dos, sur le torse au niveau du logo se trouvait un petit post-it bleu ciel.
‘’Le costume dispose de plusieurs poches internes et d’un système pour ranger les bâtons d’Eskrima. Ils sont en plastique et ont subit des injections de polypropènes, les poignées sont en caoutchouc grippant et t’a des dragonnes pour éviter de te les faire arracher. Le costume est en élasthanne donc il a une énorme souplesse, amuses toi bien et n’oublie pas de réciter ton serment.
PS : Le rouge faisait peur aux gosses.’’
-Allez, ma première fois en tant que Elpis…Élu écoute ces lois
L’espoir tu incarneras
Protéger et servir tu devras
Injustice tu empêcheras
Salvateur tu deviendras...
Under the mask...
Prénom ou surnom : xXD4rKSasukeDU93Xx
Anniversaire :Le jour de ta mort
Loisirs :Chercher mon frère pour venger mon clan
Tu aimes :L'inutilité (Sakura)
Tu détestes :Les blonds aux yeux bleus (Naruto pas la race aryenne hein
Ton rêve :Devenir Hokage
Comment es tu arrivé ici ?Grâce à mon Sharingan
Des idées pour améliorer le forum ?ME PASSER MODO-FICHE :D
Le mot de la fin :Winter is coming ?
Dernière édition par Liam le Lun 04 Juin 2018, 21:27, édité 1 fois
Re: Liam - ''Elpis'' le Hérault de l'espoir [Terminé]
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Vérifions maintenant que ta possible fiche de pouvoir ou de Gear soit elle aussi prête à la validation !
Pour la suite je te propose quelques liens utiles :
- Liste de demande de Rp
- Et enfin, si tu le souhaites, créer ton journal intime
Si tu as des questions, n'hésite pas à m'envoyer un MP.
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