FBI Duo très spécial. (Pv Alistair)

Voilà quelque jour que Johann s’était pris son avertissement histoire de bien commencer son entré dans le commissariat. Curieusement, il n’éprouvait ni gène ni honnête ni malaise face à cette situations. Encore moins de la colère de la rancœur ou de la frustration d’ailleurs. Pour tout vous dire, il trouvait côté ironique de situation pour le moins amusant. Comprenez-le, c’est la première fois qu’il se fait passer les menottes dans un contexte autre qu’intime. Par ailleurs à chaque qu’il a passé les menottes à quelqu’un il s’est toujours demandé ce que l’on pouvait bien ressentir dans une telle situation. Ça aurait été dommage de manquer une telle occasion et de mourir idiot.

Par ailleurs la petite ambiance que cela avait mise au centre de police lui rappelait non sans une certaine nostalgie l’époque du lycée. A cette différence près que maintenant il ne se souciait guerre du regard des autres. Il espérait simplement que quelqu’un vienne le nargué ouvertement pour pouvoir le remettre à sa place promptement.

Quoiqu’il en soit en dehors des horaires de repas des rondes et des interventions il passait le plus claire de son temps à switcher entre le bureau pour remplir divers formulaire et rapport et la salle d’entrainement. Hors Aujourd’hui ne faisait pas exceptions.

Cette fois-ci il avait délaissé les armes un feu pour s’adonner à un type d’arme qui lui allait d’avantage : les armes blanches. Sans doute est-ce du indirectement à son pouvoir mais ça on ne le saura peut-être jamais. Il s’était pris un petit assortiment de couteau de lancer qu’il envoyait une à une sur sa cible démontrant qu’il était bien meilleur à cette exercice là qu’aux tirs à l’arme à feu. Autre chose qu’il aimerait bien se serait un arc et des flèches mais peu de chance qu’il y en a au commissariat c’est une arme peu banal au seins des forces de police. Curieux d’ailleurs, l’islandais se demandait bien pourquoi les êtres humains misaient surtout sur les fusils et pistolets.

Johann était revenu de sa suspension depuis maintenant 3 jours. Alistair ne l'avait pas encore croisé. En effet il se tapait toutes les corvées qu'on pouvait bien lui donner et c'était mérité. On l'avait par exemple assigné à une patrouille dans le quartier riche à cause de cambriolage ... en plein jour. Il n'allait certainement pas croiser les cambrioleurs à ce moment, mais bon le chef ne savait plus quoi inventer pour se débarrasser de lui. Il n'avait cependant rien trouver aujourd'hui, alors Alistair avait décidé de tenter une nouvelle et dernière fois de nouer un lien de confiance avec son ex-partenaire devenu le type sur lequel il devait faire un rapport hebdomadaire. Alistair avait bien compris que toute cette histoire ne lui faisait ni chaud ni froid, mais il se demandait s'il avait au moins assez de maturité pour savoir ce qu'il allait lui en coûter s'il continuait à se comporter ainsi.

Il sortit du bureau pour demander à Stéphanie si elle avait vu l'albinos. Elle lui indiqua qu'il s'était rendu à la salle d'entrainement. À cette heure il n'y avait bien que lui pour s'y entraîner, tant mieux ça leur laisserait un peu d'intimité. Il se rendit donc à la salle, Johann était bien là à s'entraîner au lancer de couteau. Alistair leva un sourcil inquisiteur, mais le laissa terminer sa série de lancers avant de faire remarquer sa présence par un raclement de gorge. Il regarda le résultat et put contacter qu'il était bien meilleur avec ça qu'avec une arme à feu. Malheureusement pour lui, les armes à feu étaient la norme dans les forces de police. Il lui montra cependant qu'il était impressionné.

Je vois que les armes à feu étaient un mauvais choix tes compétences sont ailleurs.

Il s'assit sur un banc de développé couché, un air sérieux sur le visage. Il n'était pas là pour plaisanter.

Bon ça fait une semaine que tu es revenu. Il serait peut-être temps qu'on discute tu ne penses pas ? Histoire de travailler ensemble ... ou ta situation actuelle te convient ?

La logique voudrait qu’un entraînement digne de ce nom serve à ce perfectionné dans les domaines où l’on est le plus faible, dans le cas de Johann, il s’agissait de la manipulation des armes à feu. Il ne saurait pas dis pourquoi il ressentait toujours comme un malaise vis-à-vis de ses objets. Comme si le problème était plus d’ordre psychologique que pratique physique ou même technique. Il connaissait parfaitement la théorie, mais la pratique lui fait défauts.

Du coup aujourd’hui s’il s’était entraîné au lancer de couteau, c’était pour deux raisons. La première et la principale étaient tout simplement d’entretenir son niveau. Il serait idiot de perdre la main… La seconde en revanche pouvait paraître plus dérisoire plus qu’il s’agissait du fait que cet exercice était pour lui plus ou moins une distraction. Une sorte de jeu qu’il pratiquait pour se détendre de la même manière que les sportifs qui ressentent le besoin d’aller courir en situation de stress ou d’agacement pour ce calmé les nerfs.

Quoi qu’il en soit au bout d’un moment sa petite session se vit interrompu par l’arrivée de son coéquipier. Celui-ci analysa les résultats de ses lancers avant de laisser échapper un petit commentaire.

Je vois que les armes à feu étaient un mauvais choix, tes compétences sont ailleurs.

L’albinos ne put retenir un petit sourire en coin en entendant cela. Dire qu’il n’éprouvait aucune fierté lorsqu’une tiers personne reconnaissait son talent serais clairement mentir. Suite à cela, le doté observa le porteur de gear s’asseoir. L’islandais ne se sentait nullement intimidé par le regard qu’il portait ni même impressionné le moins du monde.

Bon ça fait une semaine que tu es revenu. Il serait peut-être temps qu'on discute tu ne penses pas ? Histoire de travailler ensemble ... ou ta situation actuelle te convient ?

Johann avait bien une réponse pour la dernière question, mais il se garda de la fournir, car celle-ci risquait de passer pour de la provocation alors que ce n’était même pas son intention. À la place il se contenta de faire tourner un des couteaux entre ses doigts avec habileté tout adressant un simple sourire à son interlocuteur.

_ Je t’écoute, qu’est-ce que tu souhaites me dire ?

Johann arrêta son petit entrainement pour écouter ce que son aîné avait à dire. Il gardait ce petit sourire agaçant qu'il affichait en permanence comme s'il se fichait éperdument des règles ou de la politesse de base. Alistair craignait que sa dernière bourde en dise long sur son comportement à l'avenir. Il devait le surveiller et se devait donc de faire un rapport sur lui et malheureusement il était déjà trop impliqué pour rester impartial. Mais après tout les gamins qui se prenaient pour des super-héros restaient des gamins. Ils ne méritaient pas qu'on se donne la peine de faire table rase du passé. Surtout quand vous arriviez à vous faire mettre aux arrêts dès votre premier jour de travail. Il aurait préférer ne jamais l'avoir rencontré à vrai dire.

- Et bien je voulais d'abord savoir si cette petite suspension t'as fait réfléchir. Tu sais que maintenant je suis chargé d'écrire un rapport sur toi à la moindre incartade ? J'tavoue que ça me fait bien chier, mais franchement j'aimerais bien comprendre ce qui t'es passé par la tête ce jour là. Tu t'es pris pour qui ? Un super détective ? T'as cru qu'on pouvait arracher le sac d'une femme sans un mot ? Tu penses que ton statut de policier te donne tous les droits. Explique moi s'il te plaît, parce que si je dois travailler avec un gamin, je préfère savoir à quoi m'en tenir.

Son ton était très sérieux et plein de reproche. Il lui donnait une dernière chance de se comporter comme un représentant de la loi, bref comme une personne mature. Il espérait s'être trompé, mais si Johann se révélait correspondre à l'image qu'il se faisait de lui, il n'hésiterait pas à le descendre auprès de la hiérarchie au moindre faux pas. Il n'avait pas le temps de s'occuper des bêtes de foire.

- Et bien je voulais d'abord savoir si cette petite suspension t'as fait réfléchir. Tu sais que maintenant je suis chargé d'écrire un rapport sur toi à la moindre incartade ? J'tavoue que ça me fait bien chier, mais franchement j'aimerais bien comprendre ce qui t'es passé par la tête ce jour là. Tu t'es pris pour qui ? Un super détective ? T'as cru qu'on pouvait arracher le sac d'une femme sans un mot ? Tu penses que ton statut de policier te donne tous les droits. Explique moi s'il te plaît, parce que si je dois travailler avec un gamin, je préfère savoir à quoi m'en tenir.

Le jeune Islandais ne put s’empêcher de lever un sourcil face aux dernières remarques du policier. Il prit alors une mine réflective bien reconnaissable à sa manière de se toucher le menton avant de déclarer.

_ Franchement, qu’on puisse m’imaginer aussi orgueilleux ça serait presque vexant… Enfin… j’ai bien dit presque…

Il croisa ensuite les bras le regard tourné vers le sol tachant de se remémorer la déposition de la mademoiselle Chamade ainsi que le soir même, sans pour autant perdre son sourire.

_ Bon alors… Par où commencer… ? Et bien pour le commencement bien évidemment.

Johann porta à nouveau son regard dans celui de son coéquipier pas impressionné le moins du monde par l’autorité que ce dernier imposait.

_ tout d’abord si je ne portais pas mon badge de policier sur moi c’est pour deux raisons : la première c’est parce que j’estimais ne pas être sensé me balader avec tant que je n’aurais pas intégrer un poste. Quant à la seconde… Et bien comment dire… Je suis à la fois un doté, un justicier et un policier, trois groupes d’individus pas forcément bien vus. Donc me promener seul la nuit en affichant ses trois caractéristiques, ça reviendrais presque à écrire sur mon dos « victimisez-moi !».

Il décrocha le masque de sa ceinture pour le montrer à son collègue même si ce dernier l’avait très certainement déjà remarqué depuis un moment, mais c’était surtout une manière d’illustrer ses propos.

_ par ailleurs il y a une règle que je me suis imposé qui consiste à ne jamais parler quand je porte mon masque. Pour ce qui est de « l’agressions », quand le chef de groupe à accuser la dame d’avoir volé leur mettre, j’ai voulu vérifié par moi-même. Ce qui est considéré comme le premier le coup porté n’était qu’une tentative de prendre le sac, lorsqu’elle a résisté, j’ai voulu l’immobiliser d’où le moment où je lui ai attrapé la cheville.

Le doté fit une pause dans ses explications pour faire pousser un tentacule dans le bas de son dos telle une queue écailleuse qu’il montrait à son interlocuteur en faisant se hérisser les écailles par vague à rythme régulier.


_ tu dois t’en douté il m’est très difficile de toucher quelqu’un avec ses choses-là sans le blesser, la plupart du temps j’y arrive, mais là, ce qui a fait les entailles à la cheville c’est parce qu’elle s’est débattue. Tu remarqueras d’ailleurs que c’est sa seule et unique blessure. Sans vouloir me vanter ou passer pour quelqu’un de fiere de son triste palmarès, j’ai déjà blessé gravement de nombreuses personnes sans même le vouloir, tu veux un exemple ? Aout 2013 concert d'Eluveitie à Reykjavik, je te laisse faire les recherches par toi-même. Alors si vraiment, j’aurais voulu lui nuire, je ne pense pas qu’elle aurait été en état de ne serait-ce que déposé une plainte. Par ailleurs, il y a une deuxième raison si j’ai pris le risque de la blesser. Pendant la confrontation avec le trio infernal, elle a avait utilisé une technique qui… Comment elle a appelé ça déjà ? « Les mille ans de souffrance de Kakashi » je crois ou une connerie dans le genre. Bref ça consistait à plonger ses deux index dans le rectum de son adversaire. Tu vois, je suis un fervent défenseur de l’égalité des sexes, mais à la seule et unique condition que cette égalité aille dans les deux sens. Si un homme aurait fait quelques choses similaire on l’aurait accusé d’être un pervers voir même carrément un violeur puisqu’il y a eu pénétrations, mais là il n’en est fait mention nulle part et je vois mal la légitime défense comme étant une excuse acceptable. Donc, oui, j’ai pris le risque de la blesser avec cette manœuvre. Hors il y a une règle qui dit votre réponse à l’agresseur doit être équivalente. Sachant que cette madame Chamade était une dotée qui en plus possédait des griffes, je te laisse faire la comparaison entre une entaille à la cheville et une très certaine déchirure rectal qu’a dû subir l’autre homme. Pour le troisième coup porté, ce n’est rien de plus qu’une manière de récupérer le sac en tranchant la ceinture, chose que j’ai réussi à faire. Après ça elle a lancé son sac sur le toit ce qui a détruite l’appareil d’enregistrement qui y était, j’y ai vu là comme une tentative de détruire les preuves ce qui m’a conforté dans l’idée que cette personne n’est pas toute blanche.

Encore cet air provocateur, comme celui d'un adolescent bien conscient d'avoir fait une connerie, mais qui voulait montrer que les conséquences ne l'atteignaient pas. Le problème c'était que cet ado avait un potentiel de destruction bien supérieur ! Alistair leva un sourcil. L'albinos n'avait mentionné que le côté orgueilleux, mais avait occulté le fait qu'il venait de le traiter de gamin. Voilà donc le problème ? Son immaturité ? Il finit par prendre un air "une peu" plus sérieux et commença à s'expliquer. Alistair resta interdit devant le tissu de conneries qui sortit de sa bouche. En fait, son discours semblait être logique, du moins dans sa tête à lui, mais dans la réalité ça n'avait aucun sens. Que ce soit sa stupide règle de ne pas parler pendant qu'il travaillait ou cette histoire d'égalité des sexes qui n'avaient rien à voir avec ce qu'on lui reprochait. Il est vrai qu'à la fin Alistair faisait une tête à mis chemin entre un fou rire et la plus profonde déception. Il se massa le yeux quelques secondes complètement exaspérer par la bêtise du jeune homme. Quand il eut enfin fini de parler, il se releva l'air grave.

- C'était sensé me rassurer la dernière partie ? Non parce que si c'était le cas s'est raté. C'est quoi cette connerie de règle qui t'empêche de parler pendant que tu TRAVAILLES ? Je sais pas si tu te rends compte que tout ce que tu as dis, le combat et le reste, c'est entièrement de ta faute. T'avais deux choses à faire : sortir ton permis de justicier à défaut de ton badge et leur demander ce qu'il se passait au lieu de te jeter sur eux. On est pas dans une série policière comme tu sembles le penser, les actes de violences gratuits contre les forces de l'ordre ne sont pas notre quotidien. Tu n'as aucune expérience, mais crois moi quand un policier intervient des fois les gens se calment ! Et oui ça arrive dans la vrai vie ! Même des fois ils s'enfuient, pas besoin de se battre !

Il se mit à rire tandis qu'il énonçait cette évidence qui échappait à la nouvelle recrue.

- D'un point de vue juridique tu as juste agressé cette dame et les autres hommes. Mets toi à leur place deux minutes, y a un type étrange qui débarque avec un masque et des tentacules et qui te saute dessus. Comment tu crois qu'ils vont réagir ? Bien sûr qu'elle ne voulait pas qu'on lui VOLE son sac, car c'est ce que tu as fait. Le minimum, c'est de lui demander de le montrer avant. Et ça c'est seulement possible si tu as le droit de le faire, d'où le putain de permis que tu as obtenu ! Sans lui t'es juste un civil souviens t'en.

Il avait dit tout ça assez rapidement tellement ça le démangeait intérieurement. Il n'arrivait pas à imaginer qu'on puisse donner un permis à une personne ayant si peu de compétences en psychologie de base. Et si ça avait été une prise d'otage ? Il aurait fait comment monsieur je ne parle pas avec mon masque ? Il devait devenir son partenaire, mais il était hors de question qu'il s'encombre d'un type aussi instable.

- T'as compris ce que je viens de dire ?

Il n'avait plus le ton de l'équipier, mais celui du supérieur.

Alistair n'avait pas l'impression de tourner en boucle sur le sujet. Au contraire, même si les mots étaient toujours les mêmes dans leur bouche, la tension et les échanges étaient bien différents. Il essayait encore de secouer le cocotier pour voir ce qui allait en tomber et s'était plutôt efficace avec Johann. Cette méthode manquait absolument de délicatesse, mais la jeune recrue avait la force de l'encaisser, vu que son ego était à des années lumières de ce bas monde. Il le laissa faire son monologue sans un mot, essayant de se concentrer sur tout ce qu'il disait pour ne pas perdre un mot dans son flux de paroles. Il regarda attentivement les papiers que lui montra le doté, deux factures pour des fleurs et un appareil d'enregistrement. C'était peut-être suffisant pour lui, mais pour Alistair s'était bien peu de chose. Ça ferait l'affaire on va dire ...

Il ne fut pas du tout impressionner par le changement oculaire de son coéquipier, il était même satisfait qu'il abandonne enfin sa nonchalance agaçante pour un masque de sérieux. Enfin le jeune homme lui donnait la réponse qu'il attendait. Tout ce qu'il voulait savoir depuis le début, s'était s'il se rendait compte qu'il manquait totalement d'empathie et de tenu. C'était lui qui le disait et c'était très important, car cela signifiait qu'il en était conscient. Restait à savoir s'il souhaitait s'améliorer ou préférait continuer à être comme ça. Il fit semblant de ne pas réagir à l'avalanche de compliment qui suivirent, même s'ils lui allaient droit au cœur. Il s'étonnait que Johann soit aller faire des recherches sur lui. Peut-être l'avait-il un peu sous estimer ? Il était parfaitement d'accord avec lui sur le fait qu'ils avaient été placés ensemble pour qu'Alistair pallie au caractère de Johann, mais il aurait été plus intelligent de le briefer avant au lieu de lui faire la surprise. Cela le laissait penser que malgré cette "bonne" intention, il y avait malgré tout un certains mépris derrière. Il soutint le regard reptilien vers la fin en conservant l'air blasé qu'il avait pris à son interlocuteur. Il était satisfait intérieurement, il attendait juste de pouvoir en placer une et ce moment arriva assez vite.

- Tu penses qu'on tourne en rond, moi j'ai l'impression d'avancer, car c'est la première fois que tu me dis en face que tu manques d'empathie et que tu es trop désinvoltes. C'est déjà un progrès ! Je pense cependant que tu places trop d'espoir dans la hiérarchie, oui ils t'ont placé avec moi pour que t'apporte mon expérience, mais le fait qu'ils ne m'aient même pas prévenu ... ça sent quand même un peu le sale coup si tu veux mon avis.

Il recula pour interrompre cet échange de regards meurtriers.

- Maintenant que tu sais où tu as des difficultés et que tu sembles savoir ce que je peux t'apporter. Je voudrais savoir si tu VEUX t'améliorer sur ses points. Si c'est le cas je me ferait un plaisir de t'aider, sous certaines conditions évidement.

Pour la première fois depuis le début de cette conversation, que dis-je, depuis son retour Johann pu voir dans les yeux d’Alistair quelque chose de nouveau : Un semblant de satisfaction. Par ailleurs, L’Islandais nota qu’il n’avait pas été interrompu, ce qui d’une certaine manière signifiait que son coéquipier avait suffisamment de considération à son égard pour le laisser s’exprimer. Ce ne fut que lorsque l’Islandais eu finis sa tirade que le quadra pris à son tour la parole.

- Tu penses qu'on tourne en rond, moi j'ai l'impression d'avancer, car c'est la première fois que tu me dis en face que tu manques d'empathie et que tu es trop désinvolte. C'est déjà un progrès ! Je pense cependant que tu places trop d'espoir dans la hiérarchie, oui ils t'ont placé avec moi pour que t'apporte mon expérience, mais le fait qu'ils ne m'aient même pas prévenu ... ça sent quand même un peu le sale coup si tu veux mon avis. Maintenant que tu sais où tu as des difficultés et que tu sembles savoir ce que je peux t'apporter. Je voudrais savoir si tu VEUX t'améliorer sur ses points. Si c'est le cas je me ferais un plaisir de t'aider, sous certaines conditions évidement.

Johann ne releva pas l’avis du gears quant à la hiérarchie considérant qu’il était plus ou moins à côté de la plaque. Il n’attendait rien d’eux en réalité puisqu’il est un fervent adepte de l’adage « on est jamais mieux servit que par sois même. La preuve puisqu’ils n’ont même pas pris la peine de prévenir Alistair. D’un autre côté, il se voyait très mal placé dans une conversation le plus naturellement du monde « ha au fait faut que je te prévienne, je n’ai que très peu de considération pour les autres et impulsif et tu es chargé de corriger ça ! Surprise ! Je sens qu’on va bien s’amuser ensemble ! Face à cette dernière remarque le doté pris un visage trahissant une certaine réflexion dans son esprit. Le regard vide fixant un point imaginaire dans le coin du plafond tandis qu’il se tenait le menton comme à chaque fois qu’il prenait la peine de prendre le temps de réfléchir. Puis aux finales, il contourna Alistair pour s’asseoir à la place d’origine de l’officier de police, les bras et les gens croisé en étant cependant relativement détendus dans sa posture fixant son partenaire.

_ Avant de te donner ma réponse je préfèrerais savoir quels sont ces fameuses « certaines conditions » comme tu dis.


Il ajouta sur un ton plus léger, une petite touche de plaisanterie.


_ Je ne suis pas suffisamment idiot pour signer un contrat ou prendre un engagement sans en connaître les différentes clauses…

Il avait enfin retrouver une personne sérieuse en face de lui c'était pas trop tôt. Il avait fallu le brusquer un peu pour qu'il daigne enfin s'intéresser à sa situation désastreuse. Alistair était soulagé qu'il ne lui en tienne pas rancune. C'était pas la première fois qu'il essayait et ce n'était pas la première fois que le justicier blanc lui "pardonnait". Il ne lui répondit pas immédiatement se contentant de contourner Alistair et d'aller s'asseoir sur le banc. Le policier pensa alors qu'il était peut être allé trop vite et que peut être il ne lui avait pas vraiment pardonné ses attaques.

Avant de te donner ma réponse je préfèrerais savoir quels sont ces fameuses « certaines conditions » comme tu dis. Je ne suis pas suffisamment idiot pour signer un contrat ou prendre un engagement sans en connaître les différentes clauses…

La petite plaisanterie légère du doté arracha un petit sourire à Alistair. Il n'était pas contre un peu d'humour dans un discussion sérieuse. Il se prit même au jeu, prenant un air faussement diabolique et un ton sarcastique.

- Mince, j'aurais pu avoir ton âme pour moi tout seul ! Qu'elle perspicacité. !

Il rit un petit peu, avant de reprendre son air sérieux habituel.

- Plus sérieusement, je te demanderai une seule et unique chose. C'est que l'on travail toujours en binôme, jamais seul dans notre coin. Cela implique que tu doives arrêter momentanément d'être un justicier. Bien sûr tu pourras toujours porter le masque avec moi, pas de problème. Je souhaite juste que tu n'agisses plus seul. Est-ce que cela te convient ?

Il lui offrit une main amicale que Johann pourrait serrer pour montrer son accord. Il ne savait pas si son rôle de justicier était important à ses yeux, il espérait cependant qu'il pourrait faire ce sacrifice pour son propre bien. En l'état, il risquait de provoquer une autre catastrophe si le policier n'était pas la pour le gérer.

L’agent de police pris la peine de réagir à la boutade de la jeune recrue en mimant un air machiavélique.

- Mince, j'aurais pu avoir ton âme pour moi tout seul ! Qu'elle perspicacité. !

L’espace d’un instant l’albinos était tenté de répondre qu’il n’en avait pas de toute façon mais il se ravisa finalement. Il jugeait que la chose n’était pas tout à fait appropriée et il risquait de passer pour la personne qui veux se rendre intéressante en affirmant qu’elle est « trop Dark ». Il se contenta de sourire avant d’écouter donc la proposition du porteur de Gears.

- Plus sérieusement, je te demanderai une seule et unique chose. C'est que l'on travaille toujours en binôme, jamais seul dans notre coin. Cela implique que tu doives arrêter momentanément d'être un justicier. Bien sûr tu pourras toujours porter le masque avec moi, pas de problème. Je souhaite juste que tu n'agisses plus seul. Est-ce que cela te convient ?

Voici donc sa fameuse condition ? En apparence cela semble tout à fait honnête mais le justicier pris quand même le temps d’y réfléchir pour s’assurer qu’il n’y a pas un os là-dessous. Devoir tiré un traits sur son indépendance ne se fait pas sans quelle réticences après tout et c’est bien normal après tout et cela ne se fera pas sans quelque négociations bien entendu.

_ Dans ce cas si tu le permets je vais rajouter moi aussi ma condition. J’accepte la chose si en échange de quoi, au moins une fois par semaine on s’entraine tous les deux ensemble. Chacun son tour l’un de nous choisira l’entrainement en question. Travailler en binôme est une chose, travailler efficacement en binôme avec un inconnu en est une autre. Tu n’as cas voir ça comme une manière de rendre le travail d’équipe plus performant plus rapidement …

Le justicier tandis ça main arborant un sourire un satisfait de sa demande en demandant à son tour.

_ Est-ce que cela te convient ?

Johann sembla accepter sa requête assez facilement. Il voulait par contre impose une condition. Alistair resta silencieux, espérant intérieurement qu'il ne lui demande pas la lune. Heureusement il se contenta de lui demander un entraînement à deux réguliers pour resserrer leur lien. Alistair acceptait sans aucun problème. Il lui aurait naturellement proposé de toute façon ! Il regarda un instant sa main tendu et la saisi avec une poigne ferme. Il planta son regard satisfait dans celui de l'albinos comme pour échanger leur premier moment en tant que partenaires.

- J'accepte, évidemment .... partenaire.

Il lâcha sa main un sourire satisfait au coin des lèvres. Il était temps de se mettre au travail ! Il y avait toujours cette affaire de trafic d'arme qui traînait en longueur, il n'avait toujours pas fini de traiter les informations glanées chez René, un petit coup de main ne serait pas de trop.

- Alors au travail. Je suis actuellement sur une affaire de trafic d'arme. J'ai récolté pas mal d'informations, mais il y en a trop pour que je puisse les traiter seul. Rejoins moi dans le bureau, quand tu auras fini ici.

Il se dirigea immédiatement vers la porte d'un pas rapide, mais s'arrêta sur le seuil.

- Ah ! Et ce que tu disais tout à l'heure ... J'ai demandé à porter ce gear. On ne me l'as jamais imposé.

Il quitta la salle d'entraînement sur ses mots, ne laissant pas le temps au jeune homme de répondre. Il pourrait deviner au ton qu'il employait que de toute façon, il ne souhaitait pas en parler pour le moment. Peut-être que plus tard il se confierait ?