Une arrivée frappante ! [PV Edi]

En fin d'après-midi Ishida était au volant de sa mustang pour rejoindre l'Académie. Le soleil commençait à décliner sur la région de Cornwalls quand le téléphone portable d'Ishida se mit à sonner. Ishida le prit et décrocha, c'était sa mère.

"Bonjour chéri je viens de rentrer à la maison et j'ai lu ton mot, je suis contente pour toi que tu ai réussit à enfin sortir de la maison après l'accident. J'espère que tu te plaira à l'Académie et que tu te feras de nouveaux amis !"

Ishida était heureux que sa mère l'appel, il répondit un peu embrassé par les mots de sa génitrice.

"Ça fait plaisir de t'entendre mère, j'espère que ça ira bien à la maison avec père. Je suis encore sur la route j'arrive bientôt à l'Académie. Je t'enverrai une let.. "

Ishida étant déconcentré par la conversation avec sa mère il ne vit pas la personne traverser la route et lui rentra dedans... Le portable d'Ishida lui échappa des mains et il freina pour aller voir ce qu'il avait heurté. Il vit une petite jeune femme aux cheveux de feu mèchés de bleu. Il s'approcha et s'accroupit à côté en prenant garde à ne pas la toucher. Il ne voulait pas prendre le risque de se retrouver évanouie à ses côtés. Il essaya d'obtenir une réponse de sa part.

"Mademoiselle êtes vous consciente ? "

Ishida se sentait mal et repensa à l'accident de l'an passé. Il ne voulait pas avoir tué quelqu'un de nouveau.

L'académie Tsuki a beau être un endroit passionant, on s'y ennuie parfois... Et en cette fin d'après midi, je m'ennuie ferme.
Ca doit faire vingt minutes que je suis allongée sur mon lit à ne rien faire, je n'ai pas envie d'aller à la bibliothèque, ni à la salle de musique, ni aux jardins, ni nulle part. Et j'ai fait fuir tout le monde avec mon humeur de chien... Alors je suppose que je vais aller dehors. En suivant cette idée, j'ai traversé l'académie, pris le bus et tout le tralala ; me voilà en train d'errer tel un zombie dans le quartier touristique. Et devinez quoi ? Je m'ennuie autant qu'avant.

La musique de mon casque audio est au volume maximum, ça me détend. Je suis face à une route, je regarde à gauche, à droite, à gauche. Puis je traverse.
Tout à coup, je suis éjectée un peu plus loin sur la route... Une voiture avait émergé d'un virage qui n'était pas dans mon champ de vision avant de me renverser. "Vous voyez, les enfants, il ne faut pas écouter de la musique trop fort lorsque vous vous baladez dans la rue !" aurait dit mon ancien prof principal, celui que j'ai toujours détesté. Mon crâne fait un bruit inquiétant en heurtant le macadam, mais je garde mes esprits.

"Mademoiselle êtes vous consciente ?" me demande quelqu'un alors que je gîs par terre telle une chiffe molle.

Je pose la main sur mes cheveux roux poisseux de sang chaud et articule :

"Oui. J'ai juste un peu mal là..."

Bon, apparemment je n'ai pas de blessures ailleurs qu'à la tête, c'est bon signe ! Je me relève en m'accrochant à l'étranger qui me vient en aide. Mais sous ses longs cheveux noirs, j'aperçois un teint livide.

"Euh... ça va ?"

Ishida était penché au dessus de la jeune femme et se sentit soulagé quand elle lui répondit. Il ne l'avait pas tuée c'était déjà ça. Il vit ses cheveux être souillés par du sang qui coulait d'une plaie sur le crâne. Elle n'allait pas si bien en faite. Étant concentré sur cette blessure qu'elle avait à la tête il baissa sa garde et fut affreusement surpris lorsque sa main le toucha. Une explosion se fit dans sa tête, c'était une détentrice de pouvoir. Ishida lu en elle, le contrôle des aurores boréales était sa "spécialité".
Le contrecoup de la lecture fut immédiat, Ishida se sentit se vider de ses forces et sa vision vacilla. Il commençait à mal respirer et espéra ne pas tomber inconscient. Il entendit la jeune femme parler :

"Euh...  Ça va ?"

Comment lui répondre ? Il n'en avait pas la force. Il essaya de lui sourire pour lui faire comprendre que ça allait mais, il esquissa une grimace à la place. Il prenait des grandes inspirations pour essayer de reste conscient. Ce qui marcha plus ou moins..
Il finit par réussir à réunir assez de ses forces pour lui souffler d'une voix rauque :

"Je ne vais..  Pas plus mal..  Que vous... "

Mais il sentit qu'il n'aurait pas dû utiliser le peu d'énergie qui lui restait pour répondre et il perdit le contrôle de son corps qui s'effondra sur le côté. Il réussit à garder les yeux ouverts et à ne pas se retrouver comme à sa dernière "lecture". Il était resté plusieurs jours dans le coma sans vraiment savoir pourquoi.

L'étranger grimace... Essaye-t-il de me faire comprendre quelque chose ? Il respire super fort en vacillant, je commence vraiment à croire qu'il va tomber dans les pommes.

"Je ne vais... Pas plus mal... Que vous... "

Sa voix rauque et abîmée m'indiquait tout le contraire ! Les yeux vides, il s'effondre sur le côté.
Affolée, je m'agenouille à ses côtés ; il a l'air conscient. J'ai appris quand j'étais au collège qu'on devait parler aux blessés pour qu'ils ne sombrent pas dans l'inconscience. Alors je commence à lui dire tout et n'importe quoi :

"Restez avec moi, s'il vous plaît ! Euh... J-je m'appelle Edi et j'ai 15 ans, je viens de Norvège et j'étudie dans une académie pas très loin d'ici. J'aime bien l'astronomie et la météorologie, mais je suis aussi passionnée par la musique et... j'aime bien dessiner. V-vous voulez que j'appelle une ambulance ?"

Pendant que je raconte ma vie à cet inconnu, j'entend un klaxon à proximité, sûrement un chauffard qui ne pense qu'à passer peu importe la santé des autres. Les sourcils froncés, je me lève pour râler contre lui. Quand il aperçoit la tâche rouge dans mes cheveux, son visage se décompose. Les passants se mettent tous à nous dévisager, ahuris.

"Et donc ? vous appelez une ambulance ou quoi ?!" je tempête.

Ishida allongé sur le sol était entrain de luter contre son corps fatigué. Peu à peu il réussit à reprendre le dessus. Mais il était encore faible quand il entendit la jeune femme parler d'elle:


"Restez avec moi, s'il vous plaît ! Euh... J-je m'appelle Edi et j'ai 15 ans, je viens de Norvège et j'étudie dans une académie pas très loin d'ici. J'aime bien l'astronomie et la météorologie, mais je suis aussi passionnée par la musique et... j'aime bien dessiner. V-vous voulez que j'appelle une ambulance ?"

Ishida se mit sur les coudes au moment où il entendit un klaxon. Ce qui lui rappela qu'il avait laissé sa voiture sur la route. L'esprit troublé due au contrecoup de son pouvoir, Ishida voulut donc se relever pour bouger sa mustang. Il essaya de s'assoir quand il entendit de nouveau Edi :

"Et donc ? vous appelez une ambulance ou quoi ?!"

Ishida cru qu'elle s'adressait à lui, et donc se releva vite en chancelant et lui répondit :

"Excusez-moi demoiselle, je dois juste aller chercher mon portable"


Il vacilla et se retint sur sa voiture. Il alla jusqu'à sa porte et l'ouvrit. Il ne savait pas où pouvait avoir volé son téléphone. Il fouilla donc l'avant de la voiture, mais il ne le trouva pas.

"Il doit surement être à l'arrière"

Dit-il pour lui seul. Il se glissa alors à l'arrière de la voiture non sans mal et se mit à fouiller pour trouver son téléphone.

"Excusez-moi demoiselle, je dois juste aller chercher mon portable." répond une petite voix derrière moi.

Le blessé tente de se relever en vacillant et marche jusqu'à sa belle voiture comme un zombie. Il fouille en vain tout l'avant à la recherche de son téléphone puis conclut :

"Il doit surement être à l'arrière."

Il se glisse aux sièges arrières et recommence ses recherches. Perdue, je contemple la scène sans comprendre. Mais que fait-il... ? Ah mais oui ! Il pensait que je lui parlais encore !! En m'approchant de lui, je m'exclame :

"Attendez monsieur, je m'adressais aux gens dans la rue, pas à vous ! Reposez-vous, je vais le chercher."

C'est dans ces moments là que je regrette le plus de ne pas avoir de téléphone... Bref, j'ouvre la portière arrière à la recherche de l'objet, mais je n'en vois pas la trace après plusieurs minutes. Cependant, un kit de secours attendait patiemment que je le trouve sous le siège passager ! Je lâche et soupir et dis :

"Je ne le trouve pas, je suis désolée. Mais l'hôpital est tout près d'ici, à cinq minutes de marche ! Vous vous sentez assez bien pour y aller à pied ? Ne vous en faites pas pour votre voiture, on appellera une dépanneuse..."

Je réalise à cet instant qu'il faut un téléphone pour appeler une dépanneuse. Alors je me rattrape :

"... quand on pourra."

Le chauffard derrière nous est reparti, il a dû prendre un autre chemin.
Pendant que je parle, je sors du kit de premier secours un bandage que j'enroule autour de mon crâne, sur lequel se forme bientôt quelques tâches de sang. Étrangement, je n'ai plus trop mal... Moins qu'au moment où j'ai subi le choc en tout cas.

Ishida était entrain de rechercher son téléphone dans sa voiture quand il entendit la jeune femme lui dire :

"Attendez monsieur, je m'adressais aux gens dans la rue, pas à vous ! Reposez-vous, je vais le chercher."

Encore confus à cause du revers de son pouvoir Ishida n'avait pas comprit les paroles précédentes d'Edi. Il s'arrêta dans ses recherches quand il vit la jeune femme ouvrir la portière arrière et se mettre à l'aider sa tache. Il la regarda faire et sourit pour lui-même, ça faisait longtemps qu'il n'avait pas eu de contact avec une autre personne, excepté ses parents. Ça lui rappela des souvenirs, ses amis et lui en avaient passé des bons moments. Mais il n'était pas l'heure d'être mélancolique, il fallait qu'il retrouve son portable, quand il se remit à chercher il réentendit Edi parler :

"Je ne le trouve pas, je suis désolée. Mais l'hôpital est tout près d'ici, à cinq minutes de marche ! Vous vous sentez assez bien pour y aller à pied ? Ne vous en faites pas pour votre voiture, on appellera une dépanneuse... quand on pourra."

En relevant la tête Ishida vit Edi se bander la tête, et vit son téléphone sur la plage arrière. Il tendit la main et le récupéra, il l'observa mais ne vit aucuns problèmes sur sa coque ou son écran. Il répondit alors à la jeune femme :

"Je crois que j'ai retrouvé mon téléphone, et que je vais assez bien pour conduire, si vous voulez bien que je vous dépose quelque part pour me faire pardonner de mon imprudence... Oh, et j'oubliais, je suis Ishida enchanté. "

Il garda ses distances avec l'étrangère, car il n'avait pas d'idées sur le fonctionnement de son pouvoir et redoutait de relire en elle. Il retourna à l'avant de sa voiture et s'installa au volant. Il essaya de démarrer sa voiture, et le moteur se mit à tourner sans problèmes. Il ressortit son téléphone pour envoyer un message à sa mère pour lui dire de ne pas s’inquiéter et qu'il rappellerait plus tard.

"Tu montes ? "

"Je crois que j'ai retrouvé mon téléphone, et que je vais assez bien pour conduire, si vous voulez bien que je vous dépose quelque part pour me faire pardonner de mon imprudence... Oh, et j'oubliais, je suis Ishida enchanté."

Ishida brandit son téléphone, victorieux, pendant que j'achève mon bandage en réfléchissant à sa proposition. J'admet que cet homme à l'air sympathique, mais il m'a quand même renversé avec sa voiture avant de faire un malaise... Et puis il est vachement plus âgé que moi ! Mais j'y pense, son prénom n'a-t-il pas d'origines japonaises ? Peut-être qu'il vient de l'académie Tsuki lui aussi... (L'académie regorge de personnes d'origine japonaises.) S'il n'étudie pas là-bas, il ne va pas pouvoir m'y emmener en voiture en tout cas.
Ishida démarre sa voiture et envoie un texto, puis lance de manière nonchalente :

"Tu montes ?"

J'hésite quelques secondes. J'aimerais lui demander s'il est à Tsuki, mais comment aborder le sujet ? Déjà pas de menière directe. S'il n'a pas de pouvoir, lui divulger des informations serait sévèrement puni par le Directeur et tout le personnel, et pourrait même conduire à la fermeture totale de l'établissement... Stressée, je demande de manière hésitante :

"Que viens-tu faire ici ? Tu viens étudier ?"

Ishida regarda la jeune femme hésiter, et se dit qu'elle se méfiait de lui. Il l'entendit alors prononcer d'une manière hésitante :

"Que viens-tu faire ici ? Tu viens étudier ?"

C'est alors qu'il lui sourit pour la rassurer et lui répondit :

"Je viens étudier à l'Académie Tsuki, je ne sais pas si tu connais."

Il la regarda quelques instant puis reprit :

"J'aimerais te déposer à l'endroit que tu souhaite pour me faire pardonner de cette vilaine plaie que je t'ai faite. Et si tu veux je pourrais t'aider à nettoyer et panser ça."

De nouveau il sourit et à ce moment il sentit son téléphone vibrer, surement sa mère qui lui répondait. Il allait le regarder plus tard, il aurait tout le temps une fois arrivé à l'Académie se dit-il. Il regarda Edi dans les yeux pour lui faire comprendre qu'il n'avait pas de mauvaises intensions. Puis, il lança à nouveau nonchalamment :

"Tu montes ?"

"Je viens étudier à l'Académie Tsuki, je ne sais pas si tu connais."

Un peu que je connais ! Alors ce gars étudie à la même école que moi... Je me demande quel est son pouvoir ! Et puis, est-ce un professeur ou un élève ? Il a l'air jeune, mais j'ai déjà vu un prof d'informatique aussi jeune que lui.

"J'aimerais te déposer à l'endroit que tu souhaite pour me faire pardonner de cette vilaine plaie que je t'ai faite. Et si tu veux je pourrais t'aider à nettoyer et panser ça."

Il me gratifie d'un sourire que je lui rend et lance :

"Tu montes ?"

Je hoche la tête vivement et m'asseois sur le siège passager.

"A l'académie Tsuki, chauffeur ! je m'exclame en plaisantant. Oui, j'y suis aussi, tout comme toi... Et ne t'inquiète pas pour ma tête, je n'ai pas mal."

Ishida démarre et on roule sans inconvénients jusqu'au portail massif qui s'offre à nous. Je descend de la voiture et fait deux ou trois petits sauts pour manifester ma joie.

"Et voilà, bienvenue chez toi Ishida ! Direction l'administration, ils vont te remettre ton emploi du temps et le numéro de ton dortoir. Tu sais déjà à quel dortoir tu dormiras ? Au fait, je ne t'ai pas demandé : quel est ton pouvoir ?"

Je me tais pour le laisser respirer et le laisser répondre à cette avalanche de questions...

Après avoir répondu aux questions de la jeune femme Ishida attendit qu'elle prenne place à côté de lui pour faire la route les séparant du manoir. Une fois dans la voiture Edi s'exclama joyeusement :

"A l'Académie Tsuki, chauffeur ! Oui, j'y suis aussi, tout comme toi... Et ne t'inquiète pas pour ma tête, je n'ai pas mal."

Sa déclaration ne m'étonnait pas, après avoir lu en elle car seules les personnes ayant un pouvoir étaient admis à l'Académie. Étant une détentrice il ne pouvait en être autrement. Par contre, il ne la cru pas quand elle lui parla de sa tête, le bandage s'imbibait de plus en plus de sang, il fallait soigner ça rapidement avant que la plaie ne s'infecte. Ishida finit donc par démarré une fois sa passagère attachée.
Le trajet vers l'Académie se passa sans problèmes, la jeune fille ne parlait pas, Ishida garda donc le silence tout le long du trajet.

Une fois arrivé la jeune femme sortit de la voiture et Ishida la regarda sautiller de joie en sortant lui aussi. Les grilles massives de l'Académie se dressaient comme les gardiennes de ce lieu empli de mystères. Il n'eut même pas le temps de regarder au delà qu'Edi se mit à l'assaillir de questions.


"Et voilà, bienvenue chez toi Ishida ! Direction l'administration, ils vont te remettre ton emploi du temps et le numéro de ton dortoir. Tu sais déjà à quel dortoir tu dormiras ? Au fait, je ne t'ai pas demandé : quel est ton pouvoir ?"

Il sourit à la jeune femme, et prit son temps pour organiser sa réponse avant d'enfin parler :

"Merci de ton accueil en espérant que je me plaise ici ! Je n'ai ni mon emploie du temps ni mon numéro de chambre, je sais que je suis chez les... Saphirs il me semble. Je vais te suivre jusqu'à l'administration si tu veux bien m'y guider. et mon pouvoir c'est assez simple, il me permet de lire le pouvoir d'autrui. Je l'ai nommé Power Reveal."

Ishida suivit la jeune femme qui avait déjà commencé à avancer vers les grilles de l'Académie. Il regarda autour de lui pour découvrir les bâtiments d'une belle architecture, il appréciait déjà l'environnement, il restait plus qu'à trouver des personnes avec qui partager de bons moments.

En franchissant l'imposant portail de l'académie, Ishida répond à mes multiples questions :

"Merci de ton accueil en espérant que je me plaise ici ! Je n'ai ni mon emploie du temps ni mon numéro de chambre, je sais que je suis chez les... Saphirs il me semble. Je vais te suivre jusqu'à l'administration si tu veux bien m'y guider. et mon pouvoir c'est assez simple, il me permet de lire le pouvoir d'autrui. Je l'ai nommé Power Reveal."

"Power Reveal", c'est intéressant. Mais... alors, ça veut dire qu'il connait tout sur mon pouvoir ?! Inquiète, je m'engage dans les nombreux couloirs du château qu'est Tsuki. Je tripote mes mains moites pendant qu'il me suit. Insouciant, Ishida contemple le bâtiment et les jardins, il a l'air heureux ! Heureusement, il n'a pas l'air de deviner ma gêne...
Je lui pose enfin la question qui me brûle les lèvres :

"T-tu connais tout sur mon pouvoir ? Tout ?! Je veux dire... tu sais même comment il est apparu ?"

En pensée, je l'implore de répondre non. Je n'ai absolument pas envie que le nouvel élève soit au courant de mon passé, de mon village norvégien qui m'a offert (en étant détruit) le pouvoir de manipuler les aurores boréales. Cette histoire triste, je ne veux plus me la remémorer, et j'ai encore moins envie que des gens la connaissent sans mon autorisation !
Je n'ai pas l'air bien du tout, et je crois qu'il l'a repéré. Alors, pour rattraper le coup, je lance de manière naturelle :

"Et à part ça, je suis ravie d'être dans le même dortoir que toi ! Je suis aussi une Saphir."

Nous arrivons à l'administration. La secrétaire nous remet l'emploi du temps et le numéro du dortoir du nouveau Saphir et on recommence à arpenter le bâtiment pour aller poser les valises dans la chambre.

Ishida observait le bâtiment en suivant la jeune femme. Il ne fit pas attention à elle plus que ça lors de la marche jusqu'au secrétariat. Le style du bâtiment lui rappelait certaines maisons des amis de sa famille, de grands manoirs anciens, richement meublés et décorés. Les fenêtres lui laissèrent une sublime vue sur les jardins, il allait surement y passer beaucoup de temps. Un endroit calme et isolé était tout ce qu'il lui fallait. Il fut interrompu dans ses rêveries en entendant la voix d'Edi.

"T-tu connais tout sur mon pouvoir ? Tout ?! Je veux dire... tu sais même comment il est apparu ?"

Il était surpris de cette question et de la gêne qu'il percevait dans la voix de la jeune femme. Elle devait surement ne pas vouloir que je sache son passé, ce qui est normal pour un inconnu. Il décida de lui répondre franchement quand elle ajouta.

"Et à part ça, je suis ravie d'être dans le même dortoir que toi ! Je suis aussi une Saphir."

Il sentait qu'il y avait un malaise, mais comme ils arrivèrent à l'administration il retint sa réponse. La secrétaire lui remit son emploie du temps et son numéro de chambre. Il n'avait pas vraiment de cours à suivre sauf ceux sur le pouvoir, mais si l'école le souhaitait, pour rester il fera des efforts. Il se re-concentra sur Edi en la suivant de nouveau.

"Pour répondre à ton inquiétude, non je ne peux connaitre ton passé sans que tu me le dise. Je ne sais que ce que ton pouvoir est capable de faire et jusqu'où tu peux le pousser. Et je suis ravie aussi d'avoir fait ta connaissance Edi."

Il continuait de la suivre en essayant de mémoriser le plan des lieux.