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Message par Sidney J. Pond Ven 26 Juin 2015, 20:35

Rappel du premier message :

Harmonie du soir

Voici venir les temps où vibrant sur sa tige
Chaque fleur s’évapore ainsi qu’un encensoir ;
Les sons et les parfums tournent dans l’air du soir ;
Valse mélancolique et langoureux vertige !

Chaque fleur s’évapore ainsi qu’un encensoir ;
Le violon frémit comme un cœur qu’on afflige ;
Valse mélancolique et langoureux vertige !
Le ciel est triste et beau comme un grand reposoir.

Le violon frémit comme un cœur qu’on afflige,
Un cœur tendre, qui hait le néant vaste et noir !
Le ciel est triste et beau comme un grand reposoir ;
Le soleil s’est noyé dans son sang qui se fige.

Un cœur tendre, qui hait le néant vaste et noir,
Du passé lumineux recueille tout vestige !
Le soleil s’est noyé dans son sang qui se fige…
Ton souvenir en moi luit comme un ostensoir !

Charles Baudelaire, Les Fleurs du mal (1857)

Assise sur le rebord d’une fenêtre aléatoire de l’établissement, je tirai une latte de ma cigarette et me brûlai les lèvres. Plongée dans mon recueil de poèmes, je n’avais guère prêté attention aux cendres de braise qui s’attaquaient à présent au filtre, consumant le reste de mon tabac. Je jetai le pauvre mégot par-dessus bord et me perdis un moment dans la contemplation de l’horizon hérissé de cimes d’arbres. Le soleil s’était déjà couché, et le ciel se teintait de couleurs sombres, effaçant peu à peu le bleu lumineux qui m’avait accueillie lors de ma première journée à présent achevée à l’Académie.

Récapitulatif ? Une rencontre pas bien fructueuse avec une prof’ complètement aliénée, un narcoleptique et une gamine tarée, et ce, dès mon arrivée. Dire que l’endormi en question nous avait proposé de déjeuner ensemble… Et puis quoi encore ? Qu’est-ce que j’aurais bien pu faire en telle compagnie ? Je soupirai à ce souvenir. Je ne risquais pas de faire long feu en ces lieux.

En revanche, la petite Riley m’avait bien plu – à défaut de m’avoir remonté le moral. J’avais aperçu une telle tristesse dans ses yeux que je m’étais aussitôt sentie transportée dans ma propre ligne de vie. Son vide me rappelait le mien avec tant de précision que j’en frissonnais. Non. Je refusais d’y penser à nouveau.

Je fermai mon livre d’un coup sec (en te présentant toutes mes excuses pour cet affront, cher Baudelaire…), et me levai de mon perchoir. Il faisait nuit à présent, et la lune semblait m’appeler. Esquissant un sourire, je me mis à dévaler les couloirs dans l’espoir de trouver une sortie. Il était hors de question que je gagne ma chambre – après tout, je ne savais même pas où elle se trouvait, mais ce n'est qu’un détail. La pensée de devoir partager mon lieu de repos avec d’autres personnes me faisait vibrer de malaise. Je n’étais décidément pas habituée à la vie en société. Tout ce que je connaissais, c’était la rue. Et la rue m’appelait en ce moment-même.

Je marchais, sans relâche, me créant mes repères, déterminée à trouver le hall d’entrée où la désastreuse rencontre avec les énergumènes de ce matin avait eu lieu. Enfin ! Me voilà devant la lourde porte qui avait accueilli mon passage quelques heures plus tôt. Un coup d’œil de tous côtés m’apprit que personne ne rôdait autour, aussi je poussai discrètement la porte et m’engouffrai à l’extérieur. Là, extase.

L'air frais me glaça délicieusement, caressant ma peau et s’introduisant dans mon corps par mes narines avides. Un seul mot me venait en tête : liberté. Comment avais-je pu passer à côté de cela toute la journée ? Où avais-je su trouver la patience de rester enfermée des heures d’affilée ? Je l’ignorais. Mais cela ne m’importait guère, car j’étais libre, à présent. Et je pouvais courir comme avant – ce que je fis sans plus attendre.

Dans ma course, je me débarrassai de mon flot bleu et de mon gilet en laine que je laissai derrière moi sans plus de cérémonie. Prise d’un soudain élan de sauvagerie, je fis sauter les premiers boutons de mon chemisier, juste assez pour ne plus sentir l’angoisse attraper ma gorge, j’en retroussai les manches et le sortit de ma jupe que je montai bien au-dessus des genoux pour faciliter mes mouvements. Ce que les codes pouvaient être chiants… A présent dégagée de mon fléau vestimentaire, je me laissai à crier, bras écartés, accueillant le vent sur mon visage tel une bénédiction. Je me sentais entière.

Mes pas me menèrent en ville. J’apercevais au loin les cimes d’arbre qui semblaient me faire signe. Je commençais à manquer de souffle, mais je ne m’arrêtai pas pour autant, sinuant entre les ruelles, parcourant les avenues en détalant telle une démente tout juste enfuie de l’asile. J’arrivai assez rapidement aux limites de la ville et me laissai tomber, époumonée, à côté de ce qui semblait être un… cimetière ?

D'un coup, tout bascula. C’était comme si ma liberté s’était envolé et que mon flot d’étudiante m’avait suivi pour me sauter au cou, m’enserrant jusqu’au sang. Je portais les mains à ma gorge, griffant quelque peu ma peau, alors que mon regard s’attardait sur les pierres tombales que je pouvais distinguer de là où j’étais. Un mot hantait mon esprit. Un seul. Qui revenait et ne semblait déterminée à rester. John.

Telle une automate, je me relevai et poussai le grillage qui émit un grincement sinistre. Le cimetière me reçut dans une brève bourrade de vent, faisant voltiger mes cheveux quelques secondes. Mes jambes bougeaient d’elles-mêmes, m’amenant parmi les tombes. La tristesse s’emparait de moi.

Je ne savais pas depuis combien de temps j’étais là, à marcher entre les cadavres, morose. L’odeur de la mort me serrait le cœur, mais je sentais au fond de moi un certain apaisement. Triste ironie… Le regard flou, je m’assis contre le tronc d’un arbre desséché, et la lumière de la lune vint se refléter sur mes cheveux. Un peu plus loin, je pouvais apercevoir une pierre tombale sur laquelle était gravé un nom de famille familier.

- Smith..., soupirai-je, à fendre l'âme.

Bien entendu, je savais pertinemment que ce n’était pas mon Smith, mon John Smith, et que son corps n’avait rien à faire dans ce cimetière. Mais c’était comme s’il avait voulu m’amener ici. Pourquoi m’acharnais-je ? Il fallait que je ferme une bonne fois pour toutes cet imposant tome de ma vie. Laissant échapper un nouveau soupir, je posai la tête contre l’arbre et fermai les yeux, me laissant bercer par le vent chantant dans les feuilles au-dessus de moi.
Sidney J. Pond
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Message par Sidney J. Pond Sam 22 Aoû 2015, 23:39

Ahurie.

J’étais là, adossée contre ce fameux tronc d’arbre, les bras toujours croisés sur ma poitrine. Ma pose n’avait pas changé depuis le début de ta démonstration, si ce n’est l’expression de mon visage : j’étais passée de cette mine joueuse et provocatrice à une tête totalement ébahie, la bouche presque ouverte d’effarement. Pour le coup, tu m’avais bluffée.

Sur le moment, je m’étais retenue de sauter de joie en voyant que ma petite taquinerie avait eu l’effet escompté. Malgré le fait que tu ne semblais pas très enchanté par ma raillerie, tu avais quand même consenti à me faire part de tes talents, et ce dans la plus belle des façons. Sourcil levé, je t’avais regardé faire, jouant d’abord avec tes mains. Je trouvais tes actes intéressants, mais tu avais commencé à réellement susciter mon attention lorsque ta démonstration avait pris une tournure artistique. Tu avais visé juste, mon gars. Je ne pouvais que t’acclamer ; avais-tu percé mon faible pour la beauté et les arts ? Ou t’étais-tu simplement jeté au feeling en optant pour un truc au pif ? Dans les deux cas, j’étais sur le cul.

Plus tu avançais dans tes tours et plus tu faisais vibrer mon âme d’artiste enfouie en moi. Je ne pouvais m’empêcher de trouver ton petit manège attrayant, débordant de beauté. Mes yeux jouissaient devant un tel tableau, et mon cerveau décrochait petit à petit, se laissant entraîner par ton don. Tu m’offris une scène magnifique, et mes yeux ne pouvaient décoller de toi, suivant chaque mouvement avec extase, en redemandant encore et encore. Chapeau bas, l’ami.

Le stimulus du feu d’artifice marqua le coup, finissant de m’achever.

- J'espère que cette prestation est suffisante pour vous combler, ma chère.

Oh, tu ne croyais pas si bien dire. Non seulement j’étais carrément épatée, mais en plus tu m’avais laissé apercevoir les détails que je n’avais pu cerner à cause de la pénombre. A présent, je pouvais savoir à quoi tu ressemblais dans ton ensemble… et ce n’était pas pour me déplaire, loin de là.

Je me ressaisis, et adoptai à nouveau une mine neutre, sourcils haussés, avant de défaire mes bras et d’applaudir lentement. Someone had to start the slow clap. Je décollai nonchalamment mon corps de mon perchoir, m’approchant de toi quelque peu. Juste assez pour rapprocher mon visage du tien et répondre à ton sourire, me mordant l’intérieur des joues, les yeux pétillants de malice.

- Je vous tire mon chapeau, Révérend Olive.

J
e ris un petit coup par le nez, consciente que tu ne comprendrais sûrement pas ton nouveau surnom. Tu avais beau pouvoir prendre place facilement dans ma tête, tu ne me connaissais pas encore assez pour deviner mes pensées aussi clairement. Peut-être un jour y arriverais-tu, qui sait ? Peut-être un jour auras-tu l’immense honneur d’être la deuxième personne à pouvoir lire dans mes yeux et suivre mes suites logiques tordues ? Ma propre mère n’y arrivait pas souvent… Quoiqu’il en soit, qui vivra verra, comme on dit.

Cela étant, le ton que tu avais adopté lors de ta remarque m'avait fait frissonner. Qu'y décelais-je ? De... l'énervement ? De la froideur ? Afin de faire disparaître cet instant de malaise, je me laissai retomber contre notre arbre, avant de hausser un sourcil et de lancer sur un ton taquin, rentrant totalement dans ton jeu de mondanités sarcastiques :

- Il n’empêche que vous ne semblez pas vraiment donner l’exemple, Sir. En tant que surveillant, transgresser les règles de l’Académie ne vous parait-il pas être particulièrement malhabile ? D’autant plus que vous devriez me punir pour avoir fait de même…

M
e mordant la lèvre inférieure, je laissai échapper un petit rire avant de me taire, te regardant avec de grands yeux de petite fille espiègle sachant pertinemment qu’elle a fait une bêtise. Je te tendais la perche, là… Et le suspense montait, intense.


Dernière édition par Sidney J. Pond le Dim 23 Aoû 2015, 02:30, édité 2 fois
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Message par Juro Maeda Dim 23 Aoû 2015, 01:37

Mon petit tour semblait avoir marché apparemment, vu ta réaction impressionnée et totalement sidérée... J'avais pioché la bonne carte en choisissant de faire une démonstration esthétique de mon pouvoir, et ceci semblait t'avoir totalement réussi. Ma fierté était comblée, littéralement, même si j'aurais préféré que ça soit sans la petite touche de colère en arrière-goût...

Ton air totalement sidéré resta l'espace de quelques instants... Dévoilant une nouvelle forme de beauté, différente de celle que tu affichais avec ton air sarcastique... Celui-là était plus enfantin, plus mignon... Non pas que c'était quelque chose j'appréciais plus qu'une autre, mais il est vrai que c'était agréable à regarder.
Mais finalement, tu avais repris ton air neutre, avec ce haussement de sourcil qui semblait caractéristique chez la Miss Écarlate que tu étais. Et tu commenças à m'applaudir lentement, en t'avançant vers moi... Ta tête se rapprochant de la mienne. Je gardais néanmoins un calme inébranlable tandis que tu répondais à mon sourire et à ma phrase.

- Je vous tire mon chapeau, Révérend Olive.

Révérend Olive ? D'où pouvait bien venir ce surnom ? Et surtout... En quoi me correspondait-il ? Tant de questions auquel je n'avais pas réellement envie de réfléchir maintenant... Tout cela n'était pas vraiment important pour le moment. Ce qui était important, et qui m'intéressait bien plus, c'était de savoir pourquoi tu avais voulu cacher ton expression impressionné... Pour cacher une certaine faiblesse peut-être, ou bien parce que tu n'avais pas envie de revenir sur ton ancienne phrase "Tu vaux carrément rien du tout à côté de moi, car vois-tu, je n’ai pas ton expérience.' car tu ne voulais pas admettre une certaine défaite. Au final, il y avait tellement de possibilités toutes aussi valables. Cela dit, j'avais également chercher à te cacher mon énervement. Je ne pouvais donc pas réellement t'en vouloir pour ça...

Après un petit rire, tu te remis contre l'arbre avant de reprendre un air espiègle, et envoyer une autre phrase sarcastique.

- Il n’empêche que vous ne semblez pas vraiment donner l’exemple, Sir. En tant que surveillant, transgresser les règles de l’Académie ne vous parait-il pas être particulièrement malhabile ? D’autant plus que vous devriez me punir pour avoir fait de même…

Cette phrase me fit rire doucement, mais en effet. Tu avais raison, même si tu avais tourné cette phrase avec humour, il était vrai que je n'étais pas un modèle de surveillant... En même temps, je ne m'étais jamais imaginé faire ce métier, je ne le faisais que pour enquêter sur mon mystérieux assaillant. Il était même fort probable que je ne reste pas éternellement à Tsuki. Une fois mes recherches terminée, j'avais déjà prévu de retourner à Seattle reprendre mon activité nocturne. Mais le métier de surveillant, n'était de toute façon pas fait pour moi, je n'étais ni du côté des élèves, ni du côté des surveillants, je n'étais que là, à faire ce qu'il me semblait juste à chaque fois... Et ici, il ne me semblait pas juste de te blâmer alors que notre conversation avait si bien tourné... Et quand bien même, le règlement pouvait dire ce qu'il veut, elle n'était pas seule dehors... En théorie, tu es sous ma responsabilité, on peut donc dire que tu as eu de la chance que ça soit moi qui te croise ici... Mais cette touche de sarcasme était de trop pour mon esprit impulsif... Et maintenant que je commençais à être à l'aise avec toi... Je ne pouvais réellement plus me retenir...

Non Maester, tu avais dit que tu ne te montrerais plus sous ton vrai jour à des gens que tu ne connais pas assez bien ! Mais pourtant, la situation s'y prête tellement... Mon esprit me disant "Prudence" tandis que mon cœur me disait "Impulsivité". Ceci pouvait devenir ma faiblesse, et vu la personne que j'avais en face, c'était plus que possible qu'elle s"en serve. Mais... Elle m'avait semblé si sincère depuis le début de notre conversation que je ne pouvais pas rester avec ce masque devenu si réel au fil du temps... Ah et puis au diable la prudence.

The real me is back

Ainsi s'esquissa sur mon visage un sourire amusé, un sourire un peu farceur... Du sarcasme donc, je savais faire ça, moi aussi, et je n'allais absolument plus m'en priver Miss. Tu étais devenu l'objet de mon amusement, comme j'étais devenu le tien, et je n'allais pas rester sans rien faire pendant que tu profitais seule ! Alors là, jamais !
Je plongea littéralement mon regard dans le tien, refaisant le petit sourire que tu avais tant bien que mal essayé de me subtiliser. Oh, oui, j'avais hâte de continuer ce petit jeu maintenant. A armes égales ! Mes yeux se tintèrent d'une lueur bleue électrique totalement visible tandis que des petits arcs crépitaient calmement autour de moi. Ce n'était pas contrôlé, c'était plutôt l'excitation du moment qui faisait cet effet à mes électrons, les laissant s'agiter librement.
Tout ceci s'arrêta net quand je commença à parler, avec un ton plus rieur, plus sarcastique.

"Et bien Miss Écarlate, si tu le souhaites. Je peux jouer le méchant pion... Que dirais-tu... D'une heure de colle pour utilisation de pouvoir, plus... Une autre heure pour errance après le couvre feu ? Bien entendu, je serai celui qui veillera à ce que tu sois bien présente. Alors, qu'en dis-tu ?"

Après cette petite tirade sarcastique... Je me suis passé la main dans l'arrière de mes cheveux, arborant de nouveau mon sourire calme et rassurant, en reprenant.

"Ou alors, on continue cette belle soirée à jouer ?"

Suite à ça, je me suis assis contre l'arbre, un peu à côté d'elle. En attendant la suite des événements.
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Message par Sidney J. Pond Dim 23 Aoû 2015, 03:36

Ouh, le petit Maester semblait de retour pour de bon parmi nous. En tous cas, c’est ce que laissait croire le sourire que tu m’adressas alors que tes yeux s’ancraient dans les miens avec une force que je ne saurais décrire. Autant te dire que cela ne me laissa pas indifférente, et je pris note dans un petit coin de ma tête de la profondeur de ton regard alors que je répondais à ton sourire par un haussement de sourcils caractéristiques, semblant te dire « Try me. ». Oh oui, je comptais bien te mettre à l’épreuve ; tu n’allais pas t’en sortir aussi facilement.

Attendez une minute. Mettez tout sur pause. Qu’est-ce que je venais d’entendre ?

« Miss Ecarlate » ?

Genre, sérieusement ?

Je vois que tu t’étais également mis aux surnoms ; et pourquoi pas, après tout ? Tu me rendais la pareille. Et cela me fit sourire encore plus.

Plus le temps passait, et plus je me sentais bien en ta compagnie. L’attitude nouvelle que tu venais tout juste d’adopter me mit encore plus à l’aise, et je me mordis davantage la lèvre inférieure, sentant l’excitation me hérisser les poils. Tu ne faisais que marquer des points, les uns après les autres. Un parcours presque sans fautes ; tu n’avais pas idée d’à quel point je me réjouissais.

Oh, voilà que tu rentrais dans le jeu. Cela ne me surprit guère, mais acheva de me faire plaisir. Ta compagnie était réellement la bienvenue, et ton sarcasme me fit rire franchement.

Tu marquas une pause, te passant la main dans les cheveux. Je me surpris alors à vouloir te les remettre en place lorsque mes yeux suivirent avec intensité ce geste pourtant anodin mais débordant de séduction. Bien évidemment, je n’en laissai rien paraître, et me contentai d’agir comme si de rien n’était, reprenant mes esprits. Tu ne m’aurais pas comme ça, oh non ; il s’agissait de mon rôle, ça – en d’autres circonstances, bien évidemment –, et crois-moi, tu ferais mieux de ne pas compter te l’approprier.

Je me laissai tomber par terre à tes côtés, tournant la tête vers toi, le regard amusé, me mordant la langue avec lascivité :

- Rien ne nous empêche de faire les deux. Tu sais pourtant que j’adorerais passer deux heures coincée dans une salle avec toi, en punition…

M
on sarcasme ne faisait que répondre au tien, sweetheart, et, en riant de bon cœur, je t’administrai une petite bourrade sur l’épaule avant de me prendre un nouveau choc électrique. Fronçant les sourcils, je regardai ma main avant de lever les yeux vers toi, te tirant la langue comme la gamine que je pouvais être des fois.

- Ça t’embêterait d’arrêter de faire des décharges, un peu ?

J
e levai les yeux au ciel en souriant, amusée de mon propre comportement stupide. Cela étant, au fond de moi, je réfléchissais à toute allure. Tu ne pouvais pas avoir prévu mon geste, étant donné que moi-même, je ne l’avais pas vu venir, alors pourquoi m’avais-tu assené une nouvelle décharge ? L’avais-tu fait au moins exprès ?

A moins que… A moins qu’en fait, tu n’aies pas une si grande emprise que ça sur ton pouvoir ?

Et voilà que ça commençait à devenir intéressant à nouveau. Venais-je de te trouver une faiblesse ? Approchant mon visage du tien, les yeux plissés, perçants, comme pour lire au fond de ton âme et t’empêcher de mentir tout en gardant cet air amusé, je murmurai avec une touche de sensualité pour appuyer ma perversion :

- A moins que… tu ne les contrôles pas, celles-là, hein ? Tu ne peux pas t’empêcher de vibrer, là maintenant ? Ca expliquerait les petits crépitements et le regard bleu de tout à l’heure que tu ne semblais pas avoir calculé… Je me trompe ?

M
es lèvres s’étirèrent en un rictus satisfait, alors que je ne bougeai pas d’un millimètre, mon visage un peu trop proche du tien et mon regard vissé dans le tien. Tu n’y passerais pas, mon petit Diamant… Pas cette fois, non.
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Message par Juro Maeda Dim 23 Aoû 2015, 05:02

Je venais donc de m'asseoir contre le tronc, assez massif pour nous permettre d'être à côté. Tu te laissas glisser le long de l'arbre pour te retrouver assise à côté de moi, tu continuais à me regarder avec ce sourire amusé.
Quant à moi, j'avais pris une position où j'avais une jambe pliée et un bras posé sur le genoux... Et j'avais commencé à regarder le ciel nocturne, parsemé d'étoiles.
Tu ne m'as laissé que quelques instants pour contempler la beauté du ciel, avant de m'imposer une autre beauté, qui ne me laissait pas tant indifférent, je dois bien l'avouer...

- Rien ne nous empêche de faire les deux. Tu sais pourtant que j’adorerais passer deux heures coincée dans une salle avec toi, en punition…

Ce sarcasme sonnait très légèrement comme de la séduction bien placée à mon oreille, je faisais mine de ne pas avoir remarquer, répondant uniquement pas un sourire calme. Avant que tu ne me bouscule un peu au niveau de l'épaule... Et bien, j'avais oublié de préciser que... Et oui trop tard... Tu étais déjà là regarder ta main et ton bras. J'avais en effet oublier de préciser que mon pouvoir restait actif un certain temps avant que je puisse le désactiver... Et de fait, les décharges étaient toujours présente au toucher... Mais elles étaient au même niveau qu'un massage aux électrochocs.
M'enfin, il fallait quand même que je te le précise, histoire que tu te touches pas malencontreusement mes cheveux, là par contre, ça deviendrai un peu plus problématique.
Ta réaction fut de me tirer la langue comme une enfant, cette réaction était drôle et avait un effet totalement inattendu sur moi, bizarrement, je trouvais ça assez mignon.

- Ça t’embêterait d’arrêter de faire des décharges, un peu ?

Tu as ensuite levé les yeux au ciel, je ne savais pas trop pourquoi, mais je m'apprêtais à t'expliquer un peu plus le principe de mon pouvoir. Mais tu avais déjà vite fait remarqué que quelque chose clochait, car quand j'ai à nouveau regarder dans ta direction, tu avais déjà les yeux posés sur moi. Et bien, encore une fois, ta réactivité m'impressionne Miss. Tu avais toujours cet air amusé, mais pourtant, ta façon de parler fut bien différente... Plus séductrice... Et bien et bien, qu'est ce qu'il était en train de se passer dans ta tête ? Tout cela prenait une tournure intéressante en tout cas.

- A moins que… tu ne les contrôles pas, celles-là, hein ? Tu ne peux pas t’empêcher de vibrer, là maintenant ? Ca expliquerait les petits crépitements et le regard bleu de tout à l’heure que tu ne semblais pas avoir calculé… Je me trompe ?

Hum... Tout n'était pas faux dans ce que tu venais de dire... Mais il fallait néanmoins que j'ajoute ma description pour expliquer... Je venais de lâcher un soupir. Bien, donc voici l'explication scientifique du prof Maester.

"En fait... C'est pas que je ne les contrôle pas, les décharges. C'est qu'en réalité, mon corps n'est en fait un rassemblement d'électrons gravitant à une vitesse incroyable, créant cette enveloppe qu'est mon corps. Ceci étant, je peux créer et contrôler des éclairs... Mais j'en suis également un. De ce fait, je ne peux empêcher les décharges d'être là, parce que c'est comme demander à de l'eau de ne pas mouiller. Mais je peux gérer leur intensité."

Je marquai une petite pause, histoire de reprendre mon souffle.

"Et je sais aussi que des crépitements et autres réactions, comme mes yeux, apparaissent, suivant les émotions que je ressens. Du coup, je les avais calculé"

Voilà, mon explication était à présent terminée, j'avais été assez précis là-dessus, sans pour autant donner tout le potentiel de mon pouvoir... Mais il manquait bien quelque chose, elle semblait avoir trouvée là une faiblesse... Probablement dû au fait qu'il m'était presque impossible d'avoir de contact avec autrui dans cette forme. Et en effet, ça a été un problème pendant très longtemps, de ne plus rien ressentir, même pas un petit "BOUM BOUM" au niveau de la poitrine, dans cette forme, je ne ressentais rien, à part la douleur de mes quelques faiblesses... Mais sinon, tout était si vide. De tel façon qu'un contact un peu trop poussé ou intime était réellement dangereux dans cette forme... C'était en effet une faiblesse, et c'est pour ça que j'allais reprendre la parole. Cette fois, avec un peu plus de sarcasme.

"Ah oui, et vu que tu vois ça comme une faiblesse, laisse moi te dire que c'est raté, je peux reprendre une forme totalement humaine, mais je ne peux changer de forme seulement après une heure, du coup tu vas devoir subir les décharges, encore un peu."

J'avais fini cette phrase en lui faisant un petit sourire taquin, avant de me rappeler sa première remarque quant au heures de colle, oh Miss, tu ne devrais pas trop tenter mon petit côté surveillant méchant ! Il n'était très sage de faire ça. C'est alors, qu'avec une grand sourire jusqu'aux aux oreilles, je repris ma tirade

"Aussi, je t'annonce qu'à la suite de ta première remarque... Tu as gagné deux heures de colle..."

Mon sourire changea après la fin de cette phrase, laissant à nouveau place à ce petit sourire en coin, dans l'optique de finir ma phrase. Avec une touche de séduction, cachée par le sarcasme. Simple vengeance.

"Les deux plus belles heures de colle de ta vie."

Je me suis quand même demandé pourquoi j'étais en train de réagir comme ça, ce n'étais clairement pas dans mes habitudes... Miss, tu avais quelque chose... Quelque chose qui me faisait envie.


Dernière édition par Maester le Dim 23 Aoû 2015, 22:48, édité 1 fois
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Message par Sidney J. Pond Dim 23 Aoû 2015, 05:45

Je t’avais percé à jour. Ou, du moins, j’étais parvenue à mon but : une explication plus profonde de ton pouvoir. Explication que tu ne tardas pas à me donner, et le soupir que tu venais de laisser échapper me confortait paisiblement dans l’idée que j’avais réussi à te tirer les vers du nez un peu plus.

Alors, les jambes tendues devant moi, un pied sur l’autre, je reculai quelque peu mon visage du tien à une distance respectable pour t’écouter parler, prenant note de chacune de tes paroles et acquiesçant silencieusement au fur et à mesure de ton discours.

- En fait... C'est pas que je ne les contrôle pas, les décharges. C'est qu'en réalité, mon corps n'est en fait un rassemblement d'électrons gravitant à une vitesse incroyable, créant cette enveloppe qu'est mon corps. Ceci étant, je peux créer et contrôler des éclairs... Mais j'en suis également un. De ce fait, je ne peux empêcher les décharges d'être là, parce que c'est comme demander à de l'eau de ne pas mouiller. Mais je peux gérer leur intensité.

Hm, tout cela me paraissait fort intéressant. J’en apprenais davantage sur toi, et je me devais d’avouer que ton pouvoir m’impressionnait. Je n’avais certes jamais été très scientifique, mais ta façon de présenter et d’expliquer les choses me passionnait, aussi je me faisais très facilement une idée de tes capacités, suivant sans aucun problème ton raisonnement. En bon pédagogue que tu semblais être, tu pris une pause avant de reprendre, comme pour conclure :

- Et je sais aussi que des crépitements et autres réactions, comme mes yeux, apparaissent, suivant les émotions que je ressens. Du coup, je les avais calculés.

Comment ça, c’était tout ? Qu’en était-il de la petite faiblesse que j’avais relevée chez toi ? Il était clair que ceci expliquait cela, et que tout ce que tu me disais semblait logique, cependant, quelque chose clochait… Où était passé mon Diamant joueur et sarcastique ? Se pourrait-il que le côté éducateur eût pris le dessus ?

Je m’apprêtai à te faire une remarque taquine mais tu me pris de court, me devançant, comme si tu avais, à nouveau, lu dans mes pensées :

- Ah oui, et vu que tu vois ça comme une faiblesse, laisse-moi te dire que c'est raté, je peux reprendre une forme totalement humaine, mais je ne peux changer de forme seulement après une heure, du coup tu vas devoir subir les décharges, encore un peu.

C’était donc cela ! Ton petit sourire ne passa pas inaperçu, et je te le rendis bien, les yeux pétillants. Hélas, alors que je sentais une nouvelle raillerie cassante sur le point de franchir mes lèvres, tu me précédas à nouveau, revenant sur cette histoire d’heures de colle… Suite à quoi j’éclatai de rire, avant de rencontrer ton sourire en coin, ô combien séducteur.

Mon expression se figea un court instant alors que mes yeux s’attardaient sur tes lèvres puis sur ton regard. Tu m’avais pris de court, encore une fois, et cela commençait à faire un peu trop à mon goût. Ce sourire en coin était si caractéristique… Et je devais avouer que tu savais placer les bonnes mimiques aux bons moments.

- Les deux plus belles heures de colle de ta vie.

Tu voulais que la discussion prenne cette tournure, hein ? Très bien. Laisse-moi juste te dire avant que tu t’adressais à un adversaire de taille. Je ne comptais certainement pas me laisser impressionner, bien au contraire. J’espérais uniquement que mon léger moment de faiblesse était passé inaperçu, car vite camouflé, ou que dans le cas contraire tu n’en tiendrais point vigueur… Même si une petite voix dans ma tête me soufflait que tu n’hésiterais pas à te servir à nouveau de ton habileté à user de tes sourires particuliers pour me remettre dans l’embarras quand la situation le permettrait à nouveau.

Je rejetai la tête en arrière, appuyant mon crâne contre le tronc d’arbre, le regard tourné vers le ciel, un petit sourire amusé ornant mes lèvres.

- Tu sembles sûr de toi, mon petit Révérend. Je ne pense pas devoir subir d’autres décharges, car vois-tu, je ne pense pas être amenée à te toucher à nouveau… Du moins, pas avant une petite heure.

J
e ponctuai ma phrase d’un clin d’œil significatif en tournant la tête vers toi, avec une touche de séduction et de malice bien dosée. Comment interpréter mes paroles, hein ? J’étais persuadé que tu te le demandais. Etait-ce une promesse ? Une manière de te séduire ? Ou juste une façon de rentrer dans ton jeu ? A toi de me le dire, mon Diamant. Je n’en savais trop rien moi-même, tout ce que je pouvais t’assurer, c’était que la soirée était partie pour durer…

Avant de reprendre la parole, j’ancrai mon regard dans le tien, te permettant d’apercevoir toute l’espièglerie que je m’apprêtais à exprimer. Une grande partie de notre jeu passait par le regard, entre nous, et ce n’était pas pour me déplaire. J’étais partisane du langage du corps, et il me semblait que toi aussi, tu allais donc pouvoir bénéficier d’un large panel de mimiques me caractérisant.

- Quant aux heures de colle, n’es-tu donc point au courant ? La légende raconte que les Rubis auraient une chance légendaire pour éviter les sanctions…

J’
affichai un petit sourire taquin, haussant un sourcil. La tournure de ma phrase voulut que mon visage se rapprochât à nouveau du tien, juste assez pour t’englober de mon regard prenant. Je me mordis la lèvre doucement avant d’ajouter dans un souffle, répondant à ta touche de sarcasme séducteur :

- Cela étant, admettons que tu parviennes véritablement à me punir… Je dois avouer que je ne verrais pas vraiment ça comme une corvée… En revanche, il me semble également qu’il y aurait tellement d’autres façons de me faire passer les deux plus belles heures de ma vie sans que ça soit des colles, et ce en ta compagnie, s’entend.

J
e ris légèrement, avant de baisser les yeux pour me sortir une cigarette. Je jubilais. Tu avais fait en sorte de faire ressortir mon côté séducteur, eh bien, tu allais être servi. Tu ne savais visiblement pas à qui tu te frottais, très cher…

Allumant ma tige mortelle, je relevai les yeux vers toi, la tête toujours quelque peu baissée. Le regard malicieux, un sourire imperceptible – sauf peut-être pour toi – sur les lèvres, je te regardais, curieuse de savoir comment tu allais choisir d’interpréter mes dires.
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Message par Juro Maeda Dim 23 Aoû 2015, 22:48

Comme je m'en doutais un peu, ma dernière phrase et ma dernière expression eurent l'effet voulu, tu semblais perdue, dans mon regard, ou dans mon sourire. Mais l'espace d'un instant, tu restas figée... Comme si tu n'avais plus rien à dire, comme si au final, j'avais fini par trouver la faiblesse à cette montagne de sarcasme derrière laquelle tu te cachais. J'étais bien décidé... Décidé à te faire tomber le masque, tout comme je l'avais fait précédemment.

Tu as très vite quitté mon regard pour replacer ta tête contre le tronc, un sourire amusé aux lèvres... Essayais-tu de cacher cet instant d'absence ? Ceci ne me fit que mon conforter dans ma pensée... Et je n'ai pas hésité à noter dans un coin de ma tête que mon sourire en coin, et mon regard électrique, ne te laissaient pas indifférente. Alors Miss, on est troublé par mes mimiques ? Tout cela prenait une tournure très intéressante... Réellement. Le jeu de devinettes est passé à un jeu de sarcasme. Puis à présent, on s'engageait sur la voie de la séduction...

- Tu sembles sûr de toi, mon petit Révérend. Je ne pense pas devoir subir d’autres décharges, car vois-tu, je ne pense pas être amenée à te toucher à nouveau… Du moins, pas avant une petite heure.

Et bien. That escalated quickly. Oui c'était vraiment parti dans le jeu de séduction, cela n'était pas pour me déplaire. Surtout venant de toi, une personne intelligente et séduisante, je n'allais absolument pas me plaindre de la tournure que prenait les événements. Néanmoins, tu n'avais pas pensé à un truc, et cela, je n'allais pas te le faire remarquer, ça deviendra drôle le moment venu.
Ton regard et ton clin d’œil m'ont confirmé totalement le début du jeu de séduction. Une heure hein ? Serait-tu seulement capable de tenir une heure à ce rythme Miss ? Vu ta dernière faiblesse, j'en doutais un peu.
Cette pensée me fit esquisser un petit sourire amusé qui se prêtait bien à la situation.

Peu après, tu te plongeas totalement dans mon regard... Ou bien était-ce moi qui plongeai mon regard dans le tient ? Je ne savais plus, mais on a commencé à se fixer. Tes yeux ambres brillaient... De malice. Ce regard, je commençais à y être habitué, alors, j'adoptais un regard calme, mes lèvres montraient par contre l’espièglerie nécessaire à te montrer que j'étais prêt à attendre tes sarcasmes séducteurs.

- Quant aux heures de colle, n’es-tu donc point au courant ? La légende raconte que les Rubis auraient une chance légendaire pour éviter les sanctions…

Une légende hein ? Ceci me fit rire un peu plus fort. Si je venais à te sanctionner, toi ou un autre Rubis, je ferai en sorte de briser cette légende. Et puis, la légende raconte que je suis plutôt doué pour arrêter les malfaiteurs. Et pour le coup, c'était une légende plutôt réelle. Si il y avait besoin, j'irai te chercher par l'arrière-train pour t'amener en colle.
Bien entendu, je n'avais pas l'intention de te coller, pas maintenant en tout cas.

Tu rapprochas encore ton visage du mien, avant d'adopter un regard, auquel je ne m'attendais pas... Je... Je ne savais absolument pas comment le décrire. Mais cette fois, tes yeux ambres ne faisaient pas que briller, ils m'illuminaient. Je m'étais perdu... Cette fois c'était mon tour, je venais de sombrer dans la vive étincelle de tes yeux. A tel point que je n'ai vu aucun des potentiels mimiques que tu aies pu faire avant de reprendre la parole. Ce qui eut pour effet de m'extirper de ton regard, pour me focaliser sur ce que tu me disais... Malgré cela, j'étais perturbé, et je ne pouvais pas le cacher, les crépitements étaient revenus. De l'excitation ? Pas la même qu'avant en tout cas...

- Cela étant, admettons que tu parviennes véritablement à me punir… Je dois avouer que je ne verrais pas vraiment ça comme une corvée… En revanche, il me semble également qu’il y aurait tellement d’autres façons de me faire passer les deux plus belles heures de ma vie sans que ça soit des colles, et ce en ta compagnie, s’entend.

Il fallait que je me reprenne, ce regard m'avait probablement achevé, révélant une faiblesse auquel je ne m'attendais absolument pas... Et tout comme elle, je levai les yeux vers le ciel, avec un sourire, faisant mine de n'avoir eu aucune faiblesse...
Tu l'avais remarqué n'est-ce pas ? Tu l'avais forcément remarqué. Et tu allais le noter aussi, tout comme je l'avais fait, c'était vicieux, mais de bonne guerre.
Il m'a fallu quelques instants avant d'être capable de prendre la parole, sans avoir la voix qui tremble. Heureusement, je n'avais pas rougi, sinon, cela aurait marqué la fin ici, je pouvais revenir, mais il fallait que je sois tout aussi sarcastique et séducteur... Je repassai dans ma tête toutes ses dernières avant de mettre en place ma stratégie de riposte.

Bien, donc, je devais de nouveau jouer la séduction... Tout cela allait mal finir, mais c'était un jeu tellement agréable, que je ne pouvais pas m'en empêcher.
Je t'ai fixé longuement, forçant mes yeux à reprendre une lueur bleue électrique, je n'allais pas laisser ton regard m'impressionner. En affichant également un sourire séducteur qui s'accordait totalement avec l'étincelle s'échappant de mes yeux. Pour répondre à ta première en te murmurant assez sensuellement.

"Tiendras-tu pendant une heure ?"

J'allais peut-être un peu loin, mais il fallait que ma réaction soit plus imposante que la tienne, à présent... Je n'étais plus en position de force. Je n'allais pas réagir plus que ça à ta deuxième phrase, je n'avais pas l'intention de te coller... Mais pour jouer sur la séduction, j'aurais pu sortir un "Je briserai cette légende passer plus de temps en ta compagnie.".
Mais c'était peut-être de trop, alors je me suis abstenu, comme je l'ai dit, je n'avais pas vraiment l'intention de te sanctionner, faute du sarcasme.

Par contre, il me fallait répondre à ta dernière phrase, et pour ça, je devais y aller à fond. Ne pas me laisser distraire par ton regard ou tes sourires bien plus qu'attirants.
En encore une fois, mon sourire en coin allait m'aider, j'avais l'impression de trop l'utiliser ce soir, mais en vérité, c'était presque la force que j'avais face à elle, puis en terme de sarcasme et de charme, je n'avais pas mieux en magasin. Donc j’arborais mon petit sourire caractéristique, approchant ma tête de la tienne, plongeant mon regard dans le tien. Mes crépitements s'intensifiaient encore, et encore, les arcs étaient visibles autour de mes bras... Tout comme la lueur de mes yeux s'enflammaient encore plus du bleu électrique. L'excitation était vraiment présente. Définitivement, tu ne me laissais pas de marbre.
Une fois mon visage prêt à répondre, je lâchai un petit soupir calme avant de lui murmurer.

"Si tu commences à me faire des avances maintenant... Tu ne tiendras jamais une heure."

Mon petit sourire était là au bon moment, encore, et je n'allais pas te quitter des yeux, gardant mon visage assez proche du tien. Tout cela pour ne rien rater de ta réaction.
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Message par Sidney J. Pond Jeu 27 Aoû 2015, 05:07

Tout ça allait mal finir.

Oh oui, ça allait mal finir, cette histoire. Très mal finir.

Mais c’était le prix à payer. Un risque à prendre, si ce n’était une certitude. Et j’étais prête à me jeter à pieds joints dans le puits.

Et, visiblement, tu l’étais tout autant.

Mon regard ne t’avait pas laissé indifférent, comme je m’en étais douté. C’était à charge de revanche, on s’envoyait la balle de ping-pong sans jamais la laisser tomber, chaque coup surprenant l’adversaire un peu plus encore. Mais l’adversaire, dans sa dextérité, savait manier sa raquette et renvoyer l’attaque, tout en notant allégrement les réactions de l’autre, ainsi que les coups qui semblaient avoir leur effet, et ce sans le moindre scrupule. Aussi tu répondis à mon regard par ce sourire si caractéristique que tu avais.

Tu pensais me prendre de court ? Oh, mais je m’y attendais, mon petit Diamant. L’effet de surprise ne m’eût pas, en revanche, malgré mon anticipation, le coup n’en perdait pas tant de force. Tu l’avais calculé avec précision pour le placer au moment opportun, et je ne pouvais que t’en féliciter.

Je ne te lâchai pas des yeux, et, imperceptiblement, me mordis la lèvre pour m’empêcher de réagir de façon flagrante. Nous étions là, assis contre l’arbre où tout avait commencé, entourés de tombes et de pierres, nos visages à seulement quelques centimètres de distance, à se fixer comme si nos vies en dépendaient. Et diable ce que ça pouvait être jouissif.

Tu le sentais aussi, n’est-ce pas ? Oh que oui, tu le sentais. Ton regard brillait. Tes bras étaient parsemés d’arcs électriques, leurs nuances me chatouillaient le coin des yeux. Et, si j’avais bien suivi ta leçon, cela voulait dire qu’à l’intérieur de toi, tu t’agitais, même si tu voulais n’en rien laisser paraître… Je t’avais percé à jour, mon Révérend. Crépitements, autres réactions, regard électrique, les symptômes correspondaient. Tout y était. Les émotions que tu pouvais ressentir se transcrivaient à travers ton pouvoir, sweetheart. A croire que tu m’avais expliqué cela pour que je puisse interpréter ton langage électrique au bon moment. Ou peut-être était-ce vraiment le cas ? Cela ne m’aurait pas étonné le moins du monde, venant de toi. Je commençais à te cerner… Mais, après tout, il aurait été tout autant plausible que ce ne fût que l’heureux hasard du destin et des coïncidences. Hm ?

J’esquissai un sourire alors que je me laissai aller à battre lentement des paupières. Juste une fois. Après quoi je coinçai ma cigarette entre mes lèvres, avant de remonter ma main, suivant le chemin de ton bras à une distance raisonnable de ta peau, esquivant les arcs dont le toucher devrait logiquement me faire souffrir – enfin, ce n’était qu’une supputation, mais entre toi et moi, je ne préférais pas m’y risquer. Je prenais mon temps, sans te lâcher des yeux, et après ce qui sembla être une éternité, ma main vint se poser sur ta joue. Légère, délicate, dans un doux frôlement. Préparée psychologiquement cette-fois ci et, en toute conscience de mes actes, je réussis à prendre sur moi et à ne montrer aucun signe de la décharge que je venais de me prendre, alors que je commençais à m'habituer à l'étrange sensation. Là, en totale contradiction avec mon geste, je murmurai :

- Oh, mais je sais être patiente…

S
ur ces mots, je retirai mes doigts de ton visage pour les porter à ma cigarette, tirant doucement une latte. J’expirai la fumée sur le côté afin de ne pas déranger tes narines de non-fumeur, le regard toujours vissé dans le tien. Alors que je haussai un sourcil, mon sourire en coin décida de s’inviter dans la partie à son tour.

- Une heure… On peut faire beaucoup de choses en une heure. Comme par exemple…

M
on regard se baissa une fraction de secondes sur tes lèvres, en toute conscience.

- …Préparer ce qui va suivre ?

J
e relevai les yeux vers les tiens. J’avais murmuré tous mes mots, lâchant la fin de ma phrase dans un souffle séducteur. Tu avais décidé de sortir le grand jeu, ne t’en déplaise, je t’avais suivi.
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Message par Juro Maeda Lun 31 Aoû 2015, 23:07

Les réactions s'enchaînaient... Entre les sourires et les regards, aucune personne normalement constitué n'aurait été capable de résister plus longtemps aux charmes qui émanaient de nos deux êtres... Et pourtant, nous étions là, à continuer notre ébat mental, notre... Joute de séduction. Et je n'avais pas besoin de préciser que cela m'excitait réellement... Les arcs électriques parlaient pour moi... Je ne savais d'ailleurs pas expliquer ma réaction... Pourquoi étais-je aussi excité face à elle ? Son intelligence ? Sa beauté ? Sa réactivité ? Est-ce que je m'étais juste perdu dans mon propre jeu ? Si c'est en effet le cas, cela est valable pour toi aussi Miss.

Nous nous sommes donc perdus ?

Tu continuais à me fixer, de la même façon que moi je le faisais, je ne savais pas l'expliquer, mais l'excitation était bel et bien présente.
Le temps semblait s'écouler beaucoup plus lentement... De tel sorte que j'avais l'impression que nous étions en train de nous fixer depuis un temps assez important. Alors que cela ne se comptait qu'en petites secondes... Des petites secondes accompagnées de l'adrénaline de notre jeu.
Plus celui-ci avançait, et plus j'avais l'impression que aucun de nous deux ne serait vainqueur... Le jeu en lui-même allait nous battre. Je ne pouvais m'empêcher de penser que tout cela allait vraiment mal se terminer.
Enfin mal, je veux dire que les événements allaient nous échapper et que cela allait se finir d'une façon qu'aucun de nous deux ne pouvait à ce moment précis anticiper.
Tu étais troublante, séduisante... Et cela m'affectait bien plus que je ne voulais le montrer, même bien plus que je ne voulais bien le croire. Ce regard t'avait réellement placé au dessus de l'éclat lunaire... Bien plus resplendissant et mystérieux que le globe lumineux qui se trouvait bien haut au dessus de nos têtes, actuellement bien trop occupés à se chercher.

Un clignement d’œil... Ce qui suivi me figea totalement... Un sourire, puis ta main... Je la sentais proche de mon bras... Je le sentais, les électrons réagissaient à la présence de quelque chose de conducteur à proximité. Qu'est ce que tu essayais de faire ? En tout cas, cela était vraiment risqué, les arcs électriques commençait à s'intensifier, légèrement car j'étais vraiment occupé à canaliser l'énergie... Ta main continuait tranquillement de remonter tandis que toi, tu restais là à me fixer. Je restais calme, mais intérieurement, ça n'était pas exactement pareil. Ce que tu étais en train de faire était potentiellement dangereux, surtout avec mon actuelle excitation. La situation ne se prêtait pas à quelque chose comme ça.
Mais en même temps, il fallait s'y attendre un peu en jouant le jeu de la séduction, à un potentiel contact physique...

Ta main était à présent au niveau de mon cou... De me dis pas que tu avais l'intention d'aller jusqu'à...

Je n'avais pas eu le temps de finir de penser que je venais de me crisper, pour limiter la décharge au maximum... Tu avais délicatement posé ta main sur ma joue...
Le temps s'est stoppé... J'étais totalement crispé.
Je me sentais partir... L'influx devenait réellement puissant, et presque incontrôlable.
Il n'était à présent plus question de rester calme parce qu'il fallait faire bonne figure pour le jeu, ou rester impassible pour ne montrer aucune faiblesse. Dans la situation actuelle, il fallait que je fasse un vide intérieur... Que je me calme, pour tout simplement ne pas perdre le contrôle de mon pouvoir qui devenait petit à petit instable.
Je n'écoutais plus vraiment ce que tu disais, intérieurement... Je devais me ressaisir pour la sécurité de l'élève que j'avais en face de moi. Je ne pouvais absolument pas me permettre de faire un dérapage ici. Combien de temps restait-il avant de pouvoir désactiver mon pouvoir ? Je ne pouvais absolument pas le dire... Notre ligne de temps s'était tellement ralenti qu'il m'était impossible de dire réellement combien de temps il s'était écoulé.

Tu commençais doucement à retirer ta main, ce qui m'a permit de rétablir un peu l'ordre à l'intérieur de tout ce bazar électrique, me permettant de réfléchir un peu plus. Patiente hein ? Je vois bien ça... Tu as presque failli déclencher une partie violente de mon pouvoir dans ta patience.
Tandis que tu expirais ta fumée de cigarette, je lâchai un soupir de soulagement. Bon, le drame a été évité, je pouvais à nouveau me concentrer pleinement.
Même si je pense réellement qu'une autre petite bêtise de ce genre et j'étais bon pour te ramener grillée à l'académie. Et bien Miss, ne me fais pas des frayeurs pareils.

Tu avais continué comme si de rien n'était, avec un haussement de sourcil et un sourire en coin.

- Une heure… On peut faire beaucoup de choses en une heure. Comme par exemple…

Puis tu baissas les yeux sur mes lèvres, très brièvement, ça n'était pas la première fois Miss, que tu descendais ton regard sur celle-ci, à tel point que je commençais à me poser des questions... Mes lèvres auraient-elles eu raison de toi ? Et bien, si je ne venais pas de sortir d'une crise de panique, j'aurais probablement rigolé. Mais de toute façon, tu avais repris la parole.

- …Préparer ce qui va suivre ?

Oh oh, un peu entreprenante quand même la petite. Surtout après avoir regardé avec envie mes lèvres. Je commençais réellement à croire que mes soupçons étaient vrais, qu'on allait se faire avoir à notre propre jeu.
Encore une fois, il me fallait réagir vite, mais avec le récent choc, je ne pouvais pas être aussi entreprenant, c'était un peu risqué.

J'ai légèrement reculé ma tête, gardant un sourire aux lèvres. Puis je changeai l'intensité de mon corps pour rendre mes décharges extrêmement faibles... Disons qu'elles ne provoqueraient à présent qu'une vibration très agréable.
Suite à ça, j'ai posé deux doigts sur ton front, délivrant dans ton corps cette sensation plaisante, avant pousser un peu ta tête en arrière.

"Oh, je ne sais pas quelles idées tu peux bien avoir en tête... Mais j'ai l'impression que mes lèvres ont un grand rapport avec tes petites cogitations."

J'ai ensuite lâché un petit rire avant de reprendre.

"En tout cas, puisque tu veux être si entreprenante... J'écoute tes idées, je rajouterai les miennes au fur et à mesure."

Cette phrase se finit sur un petit sourire, que je ressortais un peu trop à mon goût, mais qui avait un effet tellement puissant que je ne pouvais m'empêcher de l'utiliser.
Et malgré le choc que j'ai eu, je gardais un air séducteur... Sans être aussi entreprenant, mais je n'allais pas non plus me laisser faire.
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Message par Sidney J. Pond Jeu 24 Sep 2015, 23:52

Non, tu n’allais tout de même pas… Non mais dîtes moi que je rêve !

Et pourtant, pourtant, si, tu l’avais fait. Tu avais posé tes doigts sur mon front, d’une façon si familière et pourtant si naturelle. Alors qu’une légère décharge – assez agréable, appelons un chat un chat – envahissait mon visage, je sentis ma tête reculer quelque peu suite à la pression que tu exerçais. Un petit rire franchit aussitôt mes lèvres ; et voilà que nous nous comportions tels deux adolescents unis par des liens on ne peut plus complices, tout en ayant à la fois l’air des jeunes adultes inconnus l’un à l’autre que nous étions et pourtant si curieux de se connaître plus encore.

C’était à croire que ta peau m’attirait, comme si… comme si ton contact avait libéré une substance addictive qui me poussait sans cesse à en redemander davantage. Cette petite poussée qui pouvait à la fois témoigner d’une certaine aisance et me signifier de garder une distance sécuritaire entre nous ne m’avait pas laissé indifférente et ne m’avait certainement pas satisfaite. Mais soit, je n’avais d’autre choix que de me contenter de cela pour l’instant, d’autant plus que tu avais ouvert tes jolies lèvres pour prendre la parole à ton tour.

- Oh, je ne sais pas quelles idées tu peux bien avoir en tête... Mais j'ai l'impression que mes lèvres ont un grand rapport avec tes petites cogitations.

Ton rire raisonna à mes oreilles alors qu’une lutte acharnée envahissait mon esprit. J’étais partagée entre l’envie de rire et l’envie de te taper derrière la tête pour punir ton orgueil ; ce qui se traduisit sans doute par une expression indéchiffrable sur mon visage, une espèce de rictus entre l’amusement et l’irritation. Mes lèvres me brûlaient, une réplique cinglante voulait s’en échapper ; je n’allais pas te laisser t’en tirer aussi facilement ! Je me devais de t’arrêter net dans ton jeu, tu avais franchi une limite qui ne me plaisait guère. Ou n’était-ce que de la mauvaise foi ? C’était à moi que revenait le rôle de dire tout haut ce que tout le monde pense tout bas, de mettre des mots sur l’implicite qui n’est pas censé être formulé de peur de briser toute la subtilité dans laquelle nous pouvions être plongés ; et toi, toi, petit Diamant prétentieux, tu venais de me voler la vedette, de me faire prendre à mon propre jeu, de briser mes règles sans aucun scrupule et de me foutre une claque mentale d’une force que tu n’espérais pas. Cela étant, tu ne me laissais guère le temps de réagir à ta provocation car tu repris instantanément, me laissant on ne peut plus frustrée :

- En tout cas, puisque tu veux être si entreprenante... J'écoute tes idées, je rajouterai les miennes au fur et à mesure.

Hmpf. Je me retins de justesse de croiser les bras sur ma poitrine et d’afficher cette moue boudeuse ô combien caractéristique de la gamine effarouchée que j’étais ; et je dois avouer que le sourire que tu affichas y était pour beaucoup. Il n’avait guère lavé l’affront que tu venais de me faire subir sans même le savoir, mais il avait contribué à me permettre de recentrer mes pensées et d’accorder moins d’importance à de telles futilités. Ce n’était pas parce que je m’étais pris un coup que j’allais me déclarer perdante, loin de là… Car me revoilà dans le jeu.

- Si tes lèvres étaient le centre de mes cogitations je crois que je les aurais mordues depuis longtemps pour oser me prendre la tête de la sorte, crois-moi ; décharge ou non.

J
e me mordis la lèvre sur un demi-sourire, consciente de ma mauvaise foi évidente. Tu ne croyais tout de même pas que j’allais avouer mon attirance si facilement ? Que je te le montre, d’accord. Mais que tu me soutires les vers du nez, jamais ! Ce serait insupportable pour ma fierté.

Tirant toujours sur ma cigarette, je haussai un sourcil, faisant mine de réfléchir.

- Je t’aurais bien proposé une danse. Je suis d’humeur à danser ce soir. Comme ça, sous l’éclat de la Lune, dans le silence, avec pour seule musique nos battements de cœurs et nos respirations doublés des feuilles mortes craquant sous nos pieds. Mais…

J
e fixai un point au loin. Et alors que je terminais ma phrase mécaniquement, mon cerveau réfléchissait déjà à autre chose, mes pensées à des kilomètres de la danse que je venais d’évoquer.

- Mais je n’ai pas envie de finir carbonisée.

L
es yeux perdus dans le vague, je réfléchissais. La réalité du lieu dans lequel nous nous trouvions me frappa soudain, et je le trouvais tout à coup beaucoup moins approprié à la situation. Après tout, nous avions tous les deux débarqué au cimetière pour une raison claire et précise, qui n’avait à présent plus lieu d’être. C’était un dossier clos. Et se séduire en plein milieu de cadavres m’apparût comme un tableau particulièrement glauque. Le cimetière ne respirait plus désormais cet endroit calme et apaisant qui m’avait accueillie plus tôt dans la soirée, et je n’éprouvais plus à présent que l’urgent besoin de foutre le camp.

- En revanche, je boirais bien un coup, lançai-je d’une voix bien différente cette fois-ci. Une voix précipitée, une voix bien déterminée qui semblait venir d’ailleurs.

Je te regardai un instant, t’adressant un sourire bref qui traduisait mon malaise et te présentait silencieusement mes excuses pour avoir rompu un tel moment. Puis, tapant mes cuisses de mes mains, signe que j’étais sérieuse quant à la proposition de bouger, je me levai et laissai tomber mon mégot que j’écrasai de la pointe du pied.

- Boire un coup, ça te tente pas ? Y a des bars sympas, en ville. Doivent pas trop être pleins vue l’heure qu’il doit être, et puis on est en semaine…  Non ?

J
e me mordis la lèvre inférieure et plantai mon regard dans le tien. Un éclat lunaire vint se refléter sur mon visage alors que mes yeux te criaient d’accepter, te suppliaient de comprendre et de ne pas m’en vouloir, te hurlaient de ne tenir vigueur des frissons désagréables qui hérissaient mes poils. « Tout ce que tu voudras, mais fichons le camp d’ici. »
Sidney J. Pond
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Message par Juro Maeda Sam 04 Juin 2016, 15:59


In the night
The Moon light up the path


Oh. Une mine boudeuse très bien dissimulée ? Ma provocation t'aurait-elle blessé Miss ? Il semblerait que oui, j'ai à présent ce léger avantage qui peut faire la différence dans notre jeu... Pour un peu qu'on ne soit pas tout les deux perdants, ou gagnants ? Qui sait ce qu'il peut bien se passer maintenant. Mais je n'allais pas cracher sur ces quelques instants de victoire. J'étais plutôt fier de moi, et tu ne t'en rendais pas encore compte, mais tu avais réussi à flatter mon ego que j'avais un peu délaissé. Incroyable n'est-ce pas ? Cette impression de jeunesse retrouvé était exquise, enfin, jeunesse.. Aha, on dirait presque un vieux qui parle. Je parle d'un temps qui remonte à un an à peu près, rien de très vieux. Juste une période où j'ai bien plus profité de ce que j'étais, plutôt qu'à me morfondre sur les potentiels échecs de ma vie.
Et j'avais l'impression de revivre ça, ici-même, avec toi. Et pour ça, je te tire un chapeau imaginaire.
Mes pensées semblent se répéter en tout cas, j'ai l'impression que je ne pense qu'à ça depuis le début de notre "jeu", cette conversation. J'ai cette sensation de ne penser que à ce que je redécouvre au fond de moi, sans même entrevoir d'autres possibilités.
Juste la joie de redécouvrir ce que l'on est, au fond.

Hey, en tout cas, te savoir un peu perdue me fit rire intérieurement. Cette situation, je me demande comment tu vas réagir. Un peu de colère ? Je pense que ça serait trop simple, et pas adapté à la façon dont tu as réagi jusque là, cela marquerait ta défaite, bref, vraiment pas ton genre, de ce que j'ai pu voir. Alors quoi ? Un sarcasme ?
Non non non, tu as opté pour quelque chose de plus... Drôle.

- Si tes lèvres étaient le centre de mes cogitations je crois que je les aurais mordues depuis longtemps pour oser me prendre la tête de la sorte, crois-moi ; décharge ou non.

Han, une mauvaise foi trop peu dissimulée pour le coup, Miss, tu as été obligé de mordre la lèvre pour te convaincre toi-même.
Surement par fierté, néanmoins il faudrait éviter de me faire croire ça en ayant les yeux fixés sur les lèvres en question. Tu n'es plus trop crédible, ton rôle semble un peu s'émousser, mais soit, je laisse passer cette petite faiblesse, ça serait bête de t'en tenir rigueur quand moi-même j'ai eu mes instants de faiblesse.

Je n'ai donc laissé échapper qu'un petit rire amusé comme réponse, pendant que tu continuais de fumer ta cigarette. Tes yeux finalement perdus sur autre chose que ma bouche.

- Je t’aurais bien proposé une danse. Je suis d’humeur à danser ce soir. Comme ça, sous l’éclat de la Lune, dans le silence, avec pour seule musique nos battements de cœurs et nos respirations doublés des feuilles mortes craquant sous nos pieds. Mais…

Mais, tu as peur de ne plus réussir à tenir face à mes décharges qui semblent te rendre accro ?

- Mais je n’ai pas envie de finir carbonisée.

Presque ça, on dirait, tu semblais t'être égarer en parlant, comme si tu prévoyais autre chose, ailleurs. J'en ai profité pour regarder aux alentours, le cimetière. Quelle drôle d'idée quand même d'être venu ici... On dirait presque que je me suis égaré. En tout cas, le repos éternel, c'est bien beau pour avoir du calme, mais les pierres tombales avaient maintenant une aura oppressante. Je ne sentais plus vraiment à l'aise ici, d'ailleurs, je ne m'étais jamais vraiment senti à l'aise dans un cimetière, mais j'avais totalement oublié la présence d'un cadre mortuaire à cause de notre discussion ô combien intéressante.

- En revanche, je boirais bien un coup

Ce retour brusque de ta part me fit sursauter pendant que je regardais les tombes. La façon dont tu venais de parler était bien différente, montrant un envie brusque de bouger. Les morts avaient dû refaire surface dans ton esprit aussi, et je comprenais un peu ta réaction. Tu insistais avec des petits mimiques, de peur que je n'ai pas compris, surement.

- Boire un coup, ça te tente pas ? Y a des bars sympas, en ville. Doivent pas trop être pleins vue l’heure qu’il doit être, et puis on est en semaine…  Non ?

Oui oui, j'avais bien compris, je n'avais plus trop l'intention de rester dans ce cimetière de toute façon. Alors on pouvait bien bouger, et l'idée d'aller boire une bière ne me déplaisait pas non plus. Alors nous n'avions plus besoin de réfléchir à la suite, puisque dans ton élan d'initiative, tu avais trouvé des projets intéressant pour continuer la soirée loin de cette ambiance qui devenait à présent pesante.

J'ai acquiescé avant de te répondre directement

"Ouais, c'est quand même mieux de bouger maintenant, alors on peut aller se perdre dans un bar, j'ai pas trop eu le temps d'aller par là-bas depuis que je suis revenu, mais je suppose qu'on finira bien par trouver un établissement digne de nous"

Puis j'ai esquissé un sourire pour montrer ma compréhension face à la situation, bien maintenant, il fallait qu'on parte d'ici...

Et moi, j'étais bien embêté, je me suis perdu ici en déambulant sans regarder, alors, sans utiliser mon pouvoir, j'étais totalement incapable de retrouver mon chemin... Quelle immonde déveine, j'allais devoir suivre la demoiselle qui était surement plus au courant sur le chemin à suivre.
Je me suis retourné vers toi, un peu gêné de ma situation, tu allais bien rire, tu allais te payer ma tête, cette situation était quand même extravagante, mais amusante malgré tout.

"Alors hem... Ouais comment dire, je sais absolument pas comment retourner en ville d'ici, j'me suis perdu ici en vagabondant. Et voilà voilà, j'ai pas regardé le chemin que j'ai suivi. C'est quand même dingue ça aha.."

Puis j'ai laissé échapper un petit sourire amusé avant de reprendre.

"Je vais avoir besoin de ta lumière pour me montrer le chemin"

Eh bien, cette situation sera drôle jusqu'à la fin !
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Message par Sidney J. Pond Mar 07 Juin 2016, 07:46

Un sourire se dessina sur mon visage, mes yeux s’illuminant alors que j’exécutai une danse de la joie intérieurement. Tu avais compris, tu avais accepté, tu avais ressenti.

Je levai un regard empli de reconnaissance vers toi, avant de t’adresser un petit sourire en coin en réponse à la fin de ta phrase. Un établissement digne de nous, hein ? Ça ne devrait pas être trop dur à trouver.

Mais, que t’arrivait-il, mon petit Révérend ? Autant tu me laissais le temps de me remettre de mes émotions et de revenir en course, autant tu m’inquiétais. C’était quoi, cette petite mine gênée de fragile à deux sous cinquante ? Oï, tu me fais quoi là ?

- Alors hem... Ouais comment dire, je sais absolument pas comment retourner en ville d'ici, j'me suis perdu ici en vagabondant. Et voilà voilà, j'ai pas regardé le chemin que j'ai suivi. C'est quand même dingue ça aha..

Je me retins d’éclater de rire. Ma bonne humeur était revenue sur le champ, et ton petit sourire amusé finit de m’achever. Mais tu ne me laissas guère le temps d’exprimer ma réjouissance, car tu enchaînas aussitôt :

- Je vais avoir besoin de ta lumière pour me montrer le chemin.

Je laissai échapper un petit rire. Ma lumière, hein ? Comptes-y, mon p’tit.

Je désignai la sortie d’un signe de tête, les yeux pétillant de malice à nouveau. Tu allais devoir me faire confiance et me suivre aveuglément ; je serai ta guide le temps du voyage. Voyage qui, malgré le contraste fulgurant avec notre discussion précédente, n’était que la suite légitime de notre jeu.

Je m’avançai pour te dépasser, mais avant de te tourner le dos, j’approchai mon visage du tien pour te glisser quelques mots à l’oreille, ma séduction naturelle de retour au galop.

- Et bien, dans ce cas, laisse-moi t’illuminer, soufflai-je avec délice, ponctuant ma phrase d’un clin d’œil entendu.

Si tôt dit, si tôt fait, me voilà sortant du cimetière, toi sur les talons, une mine apaisée sur le visage, surmontée d’un petit sourire satisfait. La nuit allait être longue.
Dans le prochain épisode...:
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