[Halloween]Souriez, vous allez être mangés[Groupe C]

Le réveil... oh ce putain de réveil toujours en train de m'empêcher de pioncer tranqu- … Ah bah non, ce jour là j'étais déjà réveillée, il avait de la chance, il allait pas rejoindre ses prédécesseurs à la casse. Bref, comme je disais, j'étais déjà réveillée parce que bah, j'allais faire mon footing quotidien, j'avais dû laisser tomber ça quand j'étais dans ce truc qui m'avait sortis d'où j'étais attachée avec des chaînes et tout... je me souviens plus du nom, 'fin on s'en fout, depuis que j'étais rev'nue de ma petite crise existentielle, je faisais plus de sport qu'avant, j'avais même envisager de rejoindre un club de boxe, ouaip, j'voulais reprendre depuis le début, c'tait le meilleur moyen pour moi de ravoir un bon niveau. Pour être franche, je visais pas juste un « bon » niveau nan, j'avais bien l'intention de mettre tout ce que j'avais dedans histoire de pas refinir comme la fois d'avant.

Un fut' qui me laissait d'la liberté pour bouger et mon éternel débardeur, aaah ce débardeur, l'avait bu d'la transpi' celui là et il allait encore prendre cher voire même plus ! C'tait plus d'la remise en forme de tafiole là, c'tait du vrai entraînement, j'allais courir jusqu'à en crever s'il le fallait !  Je crois que c'est ce jour là que j'avais galéré pour trouver mes shoes, j'avais faillis retourné toute la putain de chambre pour les retrouver sauf qu'elles étaient juste sous mon lit... Ouais bon ça va, j'sortais de ma douche en ayant la tête dans le cul donc calmez-vous un peu. Il était quoi ? Quatre ou cinq heures du mat' ? J'tais sortis tranquille sans oublier ma bouteille et devinez ce que je vois à travers la fenêtre ? Bah le ciel déjà  mais c'tait ce qu'y'avait dedans qu'était pas normal...

"Mais qu'est-ce que... attends, j'ai déjà vu ça quelque part... c'tait dans quelle jeu déjà ? ...J'trouve pas putain ! ...Ca me reviendra plus tard..."

Du coup, j'm'en faisais pas plus, c'tait qu'la Lune quoi, elle est sympa la Lune elle éclaire quand y fait nuit et tout... bon pas tout le temps mais voilà quoi, elle est inoffensive quoi... j'y r'viendrais plus tard sur ça. Du coup j'avais commencé mon bordel et ce qui passait dans mes écouteurs était totalement dans le thème de cette lune zarb'... je l'ai en tête maintenant, c'pas que ça me dérange parce qu'elle est nulle, nan elle est géniale la musique mais je peux pas raconter dans ces conditions ! ...Bon j'vais essayer quand même. Alors, j'étais en train de courir tranquille sur le terrain d'entraînement, je sprintais tant que je pouvais, j'voulais sortir de cette séance M-O-R-T-E, pas de mais, de pourquoi ou de j'aime pas le chocolat sergent ! Niet ! Et pendant ma p'tite pause de pas longtemps, j'avais pris ma bouteille d'eau histoire de m'hydrater un peu et en regardant ce bon vieux satellite en le faisant j'avais recraché toute ce que j'avais dans la bouche.

"LA LUNE DE SANG BORDEL ! ENFIN ! TU M'AS BIEN FAIS CHIER TOI, NOM DE MERDE VA !"

Ouaip, j'avais gaspillé de l'eau juste pour ça mais putain de merde c'tait bon de se souvenir de ça, ça me trottait dans la tête depuis le début c'tait horrible mais à un point... J'm'étais enfin rappelé ! Et même ça, ça m'avait pas fait tilté qu'un truc allait pas, c'tait la première fois que j'en voyais une en fait vu que je m'attardais jamais sur le ciel et que je dormais assez tôt, bah je faisais jamais attention à la couleur de la Lune, du coup si c'tait arrivé avant bah je m'en étais pas rendue compte. J'avais fini ma séance sans problème, je savais même pas quelle heure il était et honnêtement j'm'en foutais mais totalement, je voulais juste me reposer. J'm'étais donc directement dirigée « chez moi » en sueur et complètement KO, comme je voulais c'tait parfait, j'étais quand même pas satisfaite de moi, j'tais trop faible parce que je tenais pas longtemps, j'voulais de l'endurance, de l'endurance jusqu'à pouvoir sprinter as fuck ! Et j'allais pas faire que ça, j'voulais coupler ça à pleins d'autres trucs mais le pleins d'aut' trucs pour l'instant c'tait que la boxe comme j'ai dis au début, donc c'tait pas encore au point mais j'y bossais vraiment du coup ça allait pas tarder à s'agrandir !

J'avais pris une aut' douche en arrivant, je crois qu'aucune aut' douche m'avait autant du bien... sauf si je l'ai déjà dis avant, ça m'avait relaxé mais d'une force, j'avais même fini par m'étaler à poil sur mon lit... et j'me suis endormie... bah je déconnais pas quand je disais que j'étais HS hein. Mais j'avais pas dormis longtemps... bon en fait je sais pas combien de temps j'avais dormis mais ça d'vait pas être longtemps vu qu'y f'sait encore nuit... et il le f'sait encore quand j'avais fini de courir... et là j'm'étais rendue compte qu'un truc allait pas, 'fin à part la couleur du satellilol quoi, parce qu'il était un peu huit heure et demi et y'avait pas un seul morceau de soleil quand même, c'tait totalement le bordel, c'tait quoi c't'organisation de chiotte ! Le soleil et la Lune qui se relayaient pas correctement, ils avaient pas pensés à nous les salopiauds ! N'empêche se réveiller à poil c'est bizarre... pas désagréable par contre... bref, j'savais pas pourquoi mais j'aimais pas ça, en vérité, je me sentais pas super à l'aise avec ce truc orange bizarre qui me matait depuis le début.

Après deux ou trois minutes à me demander ce que j'allais foutre de ma journée, j'ai décidé de me balader un peu, j'm'étais habillée avec un aut' fut' où je pouvais bouger facilement, j'avais pas envie de mettre de jean ce jour là, du coup j'avais mis ça et un longue manche, et j'm'étais retrouvée dans l'aile des Diamants, j'avais pris mon temps j'me baladais quoi, rien d'anormal j'étais dans les couloirs et c'est là que j'avais entendu du bordel bizarre, du genre un truc qui tape sur du métal pourquoi j'm'étais suis formalisé de ça ? Parce que c'est qui m'avait fait me rendre compte que j'avais oublié mes écouteurs... et ce putain de bruit s'arrêtait pas bordel, ça m'agaçais ! J'avais r'gardé depuis la fenêtre pour voir si j'arrivais à voir qui f'sais ce bruit à la con et... bah c'tait... pleins de gens, mais quand je dis pleins, c'tait pleins et qui frappait le portail, j'avais cherché une fenêtre plus proche de ce portail et une fois que j'y étais arrivé... bah on voyait que c'tait pas des gens... 'fin plus des gens, nan c'tait des zombies... Ouaip des zombies... Quoi ? Les mecs, dans cette académie j'ai vu des soldats terminator et je me balade avec un esprit ! C'tait que des zombies quoi, nombreux... très, très nombreux, dangereusement nombreux mais c'tait que des zombies donc pas grand chose d'original. J'avais soupiré avant de reregarder la Lune.

"T'y es pour un truc je suppose ? Haaa... tu fais chier satellite..."

Et j'avais commencé à trottiner vers mon dortoir... sauf que la porte était fermée, y'avait deux gars qu'essayaient de l'ouvrir avec des tout piti coups d'épaules... quelle bande de noob du coup oui, je les avais dégagés de ma route et j'avais essayé de foutre un bon gros coup de pied dedans pour l'ouvrir mais ça avait marché que pouic, à croire que les écritures en flammes qui y'avait dessus f'sait aussi mur incassable... J'avais lu en diagonale pour apprendre qu'y fallait que j'me rende au bureau des études avant de faire quelques pas arrière, de me pencher un peu en avant et de faire une tête de blasée de la vie.

"...Bon, Satan si t'es là, transforme moi en démon que je puisse ouvrir la porte, nan parce que là ça fait un peu arène de Beat'em all où tu dois niquer toutes les vagues de mob pour pouvoir continuer..."

Et vas-y que ça s'affolait autour au lieu de chercher à forcer la porte m'enfin... je pouvais pas sortir, j'étais bloquée dans le bâtiment des pions et profs... j'étais bien avancée moi, j'faisais quoi maintenant ? Je savais déjà que j'allais pas leur faire quoique ce soit avec mes poings, du coup me fallait une arme, parce que Lili aurait pas suffit non plus du coup c'tait l'heure d'ouvrir des portes au pif parce que ça m'aurait étonnée de trouver des trucs utiles dans le bureau des études... et franchement, j'ai une tête à suivre les indications d'une feuille qui sort d'un tas de flamme et où y'a écrit où j'dois me rendre avec des lettres en feu ? Doooonc je m'étais approchée d'une porte avec la puissance du hasard et je l'avais ouverte... j'y voyais que dalle mais une fois la lumière allumé... c'tait une putain de salle de sport sur-équipée bordel de chiasse ! Y se f'sait pas chier c'est moi qui vous le dit, avec tout ce bordel c'tait pas possible que les profs ou les pions soient tous nazes ! J'avais pris une minute pour admirer le radinisme des diamants à pas vouloir partager et j'avais décidé de chercher du bordel qui puisse servir d'arme dans cette salle, une chanson était m'était venue en tête, elle collait presque parfaitement à la situation pour le coup...

"The moon is full and shines an evil...
Blinding liiiiiiiight
Under a monolith her likeness...
Maarble whiiiiiiiiite

Zoooooooooombiiiiiiiiiiie Queeeeeeeeeeeeenn
Zoooooooooombiiiiiiiiiiie Queeeeeeeeeeeeenn

Red light guides you
Ghuleeeeeh, ghuleeeeeh !"

Et là vous croyez que c'est du gros métal qui défonce tout ! Et bah nan ! J'ai utilisé une putain de voix claire des familles pour ça, j'me f'sais un kiffe en cherchant du bordel, en plus si y'avait du monde pas loin, ils allaient m'entendre et ils allaient pas vouloir me dessouder tout de suite donc c'tait tout bon.

Recherche ! (C'est dedans hein):

Ce jour là, je ne sais pas pourquoi, je n'arrivais pas à fermer l'œil. C'était peut être à cause de la lune rousse qui trônait dans le ciel... Ou peut-être à cause des ronflements incessants de mon colocataire. À vrai dire, je crois que je ne le saurai jamais.

Enfin bref. Il était donc 4h45 et je n'arrivais pas à me rendormir. Vous savez, ce qui vous arrive parfois quand vous avez dormi pendant 12h de suite. Bah voilà, sauf que je n'avais dormi que 3h...
N'arrivant pas à dormir, je me dis que je vais aller au bureau des études lire mon bouquin. Comment ça c'était quoi le titre ? Mais on s'en fout ! Enfin, si tu tiens vraiment à le savoir, je crois que c'était un livre de S-F. Je ne me rappelle plus du titre.

Donc, je reprends... J'étais en train de lire depuis je ne sais combien de temps dans le bureau des etudes quand j'en ai eu marre. Je me suis dirigé vers la porte de sortie, que deux types essayaient de fracasser.
- Hey, vous foutez quoi ?
- Quoi ? T'es pas au courant ?! On est enfermés mec... Et askip' y'a des zombies dehors... C'est sûrement à cause de cette lune.
- D... Des zon... Des zombies ?! dis-je soudainement paniqué.
- Ouais... Comme dans les films. Nous on essaye d'ouvrir la porte. On a croisé Lynn' toute à l'heure. Askip elle est partie chercher des armes...

Je crois que c'est à partir de ce moment que je me suis que cette nuit allait vraiment partir en couilles...

J'ai donc tracé comme pas possible, monté les escaliers et ouvert une porte au hasard. Un appartement. Je me suis dit que j'allais commencer ma fouille par là. Il me fallait des armes...

Comme à mon habitude, j’avais très peu dormi cette nuit-là. J’avais une fois de plus été hantée par ces sombres cauchemars. Je ne savais d’ailleurs même pas comment je me débrouillais pour ne pas ressembler à un zombie.

* Bon, je commence quand même à avoir des cernes… * constatai-je devant mon miroir

Il n’était que six heures. Quittant donc silencieusement la chambre pour ne pas réveiller mes colocataires, je me mis donc en quête d’aventure.
J’adorais sortir en douce la nuit, cela avait quelque chose de… magique, de parcourir des lieux inconnus dans le noir. Je pris donc la direction de l’aile Diamant, la seule partie de Tsuki que je n’avais pas exploré à ce jour.
Mais rapidement, des présences se firent ressentir. Bien évidemment, des professeurs étaient déjà levés. En temps normal, cela aurait ajouté de l’adrénaline à mon excursion. Mais cette fois-ci, c’était différent. Je sentais qu’ils étaient tous tendus, et l’atmosphère était vraiment étrange. Presque même effrayante.

Après quelques minutes de réflexion, je finis donc par décider de me cacher quelque part, au moins jusqu’à que les cours commencent. Comme ça je pourrais me déplacer de façon plus naturelle.


Lorsque je sortis de ma « cachette » - qui était en réalité un placard à balais -, il était huit heures passé.
La première chose qui me marqua fut que la lune ne s’était toujours pas couchée. La deuxième, que l’atmosphère était réellement devenue angoissante. Des élèves s’agitaient à différents endroits, et j’avais vraiment du mal à comprendre la situation.
Ce ne fut que quelques minutes plus tard que tout s’éclaircit, lorsque je surpris des bribes de conversations entre des garçons. Tsuki était encore en danger. Forcément. Nous sortions tout juste d’une guerre qui nous opposait à des néo-nazis. Il fallait que ça dérape une nouvelle fois, maintenant.

*Bon. Je ne dois pas perdre mon sang froid. Il faut que je trouve de quoi tenir, au cas nous nous retrouverions à nouveau assiégés. Le plus important est d’avoir de quoi me défendre.*

Je me ressaisis donc et, passant devant les élèves, me dirigeais vers le BDE, pour essayer d'y trouver des objets confisqués, tels que des armes.

HRP:

Déjà qu'avant je trouvais la nuit glauque mais maintenant, c'était encore pire ! Depuis hier soir, la lune avait décidé de se teindre en orange, une couleur que j'aimais beaucoup, mais voir ce satellite changé de teinte du jour au lendemain, je trouvais ça très bizarre. C'était peut être à cause de ça que j'arrivais pas à fermé l'œil de la nuit, ça et le stresse que ça provoquait.

Comme le sommeil semblait avoir décidé de ne pas venir pour cette nuit, je décida de faire un petit tour dans l'école au environ de... 7h00 ?! Mais j'y pense, le soleil c'était pas levé, et on avait encore l'impression d'être au beau milieu de la nuit. Je suis loin d'être une experte en astronomie, mais je suis presque sûr qu'à cette heure là le soleil devrait au moins commencer à apparaître. Ou alors j'ai encore loupé le décalage horaire, et je panique donc pour rien... Et puis zut, qu'il soit 6 ou 7 heures, ça reste flippant toute cette histoire !

J'étais tellement dans mes pensées que je ne remarqua même pas quand j'entra dans l'aile Diamant. Tiens, j'avais pas encore visité cet endroit, ça tombait bien ! Je m'offrit donc une petite ballade mais elle ne fut pas de longue durée. J'ai commencé à entendre des gens s'affoler de partout, et d'autres essayant de d'enfoncer une porte permettant de sortir de cette Aile. J'avais un très mauvais pressentiment. Je m'approcha des deux garçons qui tentait de sortir, très très inquiète.

" Qu'est ce qui se passe ? "
" Toi aussi tu sais pas ?! Bon, pour faire court on est enfermés, et y'a des zombis qui veulent nous faire la peau. Y'en à deux trois qui cherchent des armes. "
" QUOOOIII ? "

Ca y ais ! J'ai perdu mon sang froid et je paniquais à mort ! Des zombis ? De tous les monstres c'est eux qui me font le plus flipper ! Pourquoi moi ?! Pourquoi nous ?! Bon, il faut que j'essaye de rester calme ou se serra pire. J'ai vus sur la porte un message disant que le bureau des études étaient notre point de rassemblement mais il fallait d'abord qu'on trouve quelques trucs. D'après ce que l'un des deux garçons m'avaient dis, il y en a déjà qui cherche des armes, donc il serrait peut être mieux de chercher des vivres ou des trucs dans le genre. Je pensais en faîtes à prendre du matériel médical, en priant pour que quelqu'un pense à prendre de la nourriture au cas ou ça durerais longtemps tout ce cirque !

Je déboula les escaliers à toute vitesse pour arrivée aux termes, un endroit qui me semblait génial pour ce détendre, ce qui n'était pas d'actualité pour l'instant. Je commença à fouiller absolument partout pour trouver de quoi faire si quelqu'un était blessé, c'était le plus sûr pour moi. Ah la la ! Je le sens très mal tout ça ! Pauvre de moi !

Je n'imaginais même pas la tête que je devais avoir, ça devait faire deux jours que je n'avais pas dormi, j'étais absolument crevée et comble du bonheur, je m'étais perdue dans l'académie, dans l'aile Diamant, je pense que je n'ai même pas le droit d'être ici. Dire que je voulais m'en aller d'ici au moment où je me rendais compte que je ne devais pas y être, je ne pouvais même pas sortir, des élèves s'excitaient bien sur les portes, mais elles refusaient de s'ouvrir.
Le temps passait, il faisait encore nuit, et ça n'avait pas l'air près de changer. Je jetais un œil à la fenêtre, et vis une lune rouge, avec tout les pouvoirs que je pouvais voir ici ça ne m'étonnais pas plus que ça, mais que le jour ne se lève pas c'était bien plus étrange. Quelques élèves parlaient de zombies... Ça m'amusait, mais au fond, je n'étais pas vraiment rassurée d'être coincée dans un bâtiment, zombies ou pas. Je me dirigeais à droite à gauche en cherchant une porte qui me permettrait de sortir d'ici, mais la plupart étaient verrouillées et les autres ne faisait pas sortir de l'aile Diamant. C'est bien ma veine...
"Regarde par la fenêtre, des zombies t'attendent." c'est quoi encore ces conneries... Quoique, ça me faisait de plus en plus flipper ces trucs dehors... J'ai toujours mon pouvoir pour me défendre au cas où mais ce truc me fatigue à mort, déjà que je suis pas en état...
Je décide de faire comme beaucoup d'élèves ; chercher quelque chose pour me défendre, je ne pense pas que c'est avec mes petits poings que je me défendrai, et si je ne trouvais rien il ne me resterait plus que mon pouvoir... Je réfléchissais en marchant dans un long couloir, quand je me décidais à essayer d'ouvrir toutes les portes, beaucoup était fermées mais certaines ne l'avaient pas été et s'ouvrait sur les chambres des adultes... Bon, j'imagine que personne ne me reprochera de vouloir survivre, et quand bien même, les témoins étaient bien trop excités pour prêter attention à moi... Je fouillais un peu partout, espérant trouver quelque chose adéquat pour me défendre, ou bien même certaines choses dont je pourrai me servir pour "créer" des armes, même si je n'étais pas vraiment experte en bricolage. Je me sentais comme dans un jeu vidéo, mais avec une seule vie c'était beaucoup plus stressant...

Cherchant des armes, je suis rentré dans un des appartements. Il y avait un bureau dans ce qui ressemblait au salon, une petite salle de bain et une chambre. J'ai ouvert tous les tiroirs, placards et autres meubles que je voyais mais ne trouvai rien.

Je sortit donc de l'appartement et me dirigeai vers un autre logement.
- Tiens, il y a du bruit ? me demandai-je.
Je poussai donc la porte et découvrit

Je me suis ensuite dirigé vers la chambre. J'ai pris le matelas et l'ai balancé contre le mur, histoire de voir si il y avait des armes sous le lit... Malheureusement, c'était aussi vide que le crâne des zombies qui nous attaquaient.

J'ai donc tenté ma chance dans la salle de bain. Il devait sûrement y avoir quelque chose... Tout le monde a des médicaments dans sa salle de bain. La pièce était blanche, une douche était placée dans le coin gauche. Au dessus du lavabo se trouvait une sorte d'armoire à pharmacie.
- Enfin ce que je cherche ! J'aurais préféré des armes mais bon...
Il y avait là une sorte de boîte rouge avec une croix blanche peinte dessus. A l'intérieur, quelques médicaments et bandages. N'ayant aucune envie de tout me trimbaler, je pris la mallette avec moi...

Je sortis donc de l'appartement et me dirigeai vers un autre logement...
- Tiens ? il y a du bruit ?
Me disant que je n'avais rien à perdre à regarder, je poussai la porte.

Là, je vis Fuanteina devant une montagne de composants électriques.
- Hey ! Toi aussi t'es ici ? T'es au courant pour les zombies ? Ah et tiens, je te file ça... Je retourne chercher des armes... dis-je tout en lui balançant la malette.

Sans attendre de réponse, je sortis de l'appartement et me dirigeai vers une autre porte.
Avec tout ça, je n'avais toujours pas trouvé de quoi me défendre...

Des balles ? Et le pire c'est qu'il était sérieux là ! Satan qui f'sait son radin quoi ! Je savais que son boulot c'tait de pas nous faciliter la tâche mais y il aurait pu éviter de se fout' de ma gueule quand même ! Toutes les fois où j'avais chercher à l'invoquer, j'avais même fais des offrandes et tout ! Bah ça comptait pour que dalle, je l'entendais se fout' de moi depuis l'endroit où j'étais, ch'uis sûre que même si je me bouchais les oreilles j'aurais pu l'entendre le salop ! En fait, c'tait pas les balles le problème, c'tait plus le fait que y'avait pas le flingue assortit ! J'étais et je suis toujours pas du genre à chercher à assortir les trucs mais là, j'allais un p'tit peu en chier pour tirer des balles avec mes bras... ou même ceux de Lili en fait. Y'avait rien d'autre dans ce casier à la con... J'savais pas pourquoi mais je sentais que j'allais rien tirer de plus de c't'endroit.

"Allez quoi, sois pas radin, file moi un bon truc, ch'ai pas moi genre juste l'arme qui va avec les putains de balles !?"

J'm'étais dirigée vers la sortie en fourrant les balles dans une de mes poches et j'avais regardé la salle une dernière fois avec un air qui disait « J'veux pas te quitter salle, j'veux qu'on soit ensemble pour l'éternité ! » avant de me barrer, y'avait pleins d'aut' portes du coup... j'dét'nais le pouvoir du pif tout puissant. J'allais pas lâcher l'affaire comme ça, j'allais retourner c't'aile s'il le fallait mais j'allais pas me battre contre des zombards sans rien.

Me fallait au moins une arme potable pour que je puisse chercher aut' chose, genre du matos au pif histoire de... ch'ai pas pimper l'arme après, à la Dead Rising... ouais c'tait pas ma faute si j'avais passé trop de temps à jouer, hein c'tait contre mon gré je rappelle !

J'allais donc continuer mes recherches dans... je sais pas une chambre ? J'en avais aucune idée c'tait grand en tout cas, J'avais dû défoncer la porte pour entrer mais c'tait pas grave, ça voulait juste dire que soit y'avait quelqu'un, soit ça cachait du bordel ! Dans les deux cas, j'allais fouiller l'endroit à fond. Si je trouvais un truc qui valait le coup j'allais voir si je continuais à chercher sinon j'allais bouger pour au moins trouver un groupe potable, j'étais pas débile, on se bat pas contre des zomzom seuls, c'est juste du suicide parce que ces saloperies ont un avantage qu'on à pas : Ils sont mort donc ils se fatiguent pas, nous si... et en plus c'est variable en fonction des gens. Je me souvenais vaguement du papelard, le bureau des études, j'allais rusher là bas au pire.

Je me demandais tout en continuant de pousser la même chansonnette ce que j'allais bien pouvoir trouver dans ce trou du luxe le plus total 'fin si je trouvais un truc. Rester dans cette salle de sport m'avait donné deux/ trois idées comme par exemple, essayer de revenir dans c't'aile un jour... pour tester le matos... innocemment quoi.

Plus de recherches !:

Je traçais vers la porte de l'appartement et je remarquai qu'elle était entrebaillée.
- Cool ! Pas besoin de l'enfoncer ! pensai-je.
Je la poussai donc et découvrit un assez grand appartement (deux ou trois fois la taille du précédent). De ce que je voyais, il était composée d'une entrée dans laquelle était mal accroché un cadre, d'un salon et de trois autres portes.
En observant le cadre, je remarque une petite valise posée contre le mur. A l'intérieur de celle-ci se trouvait, heureusement pour moi, Beretta 92 FS A1 (9 mm, chargeur 15 coups, 1 Kg, dégâts 10 – 12) avec son chargeur de plein.
- Alleluia ! Il ne me reste plus qu'à apprendre à m'en servir...

Je me dirigeai ensuite vers le salon, espérant trouver autre chose me permettant de me défendre. J'ouvris l’armoire victorienne qui trônait dans le salon mais malheureusement, elle était vide... Le bureau ne contenait quand à lui qu'une pile de paperasse.
- Mais j'en ai rien à foutre de ta paperasse... Il me faut des armes ! Des armes putain !

Je me dirigeai ensuite vers une autre porte. C'étaient les toilettes, et mis à part des chiottes, ils étaient vides.

La troisième porte cachait elle un bureau où régnait un certain bordel... Vous savez, le genre de bordel qu'il y a dans le dortoir des mecs... Eh bah voilà, c'est la même chose. Malgré des recherches approfondies, la seule chose que j'ai trouvé d'utile était un stylo bille.

La dernière porte était quand à elle fermée à clefs. Après m'être déboîté l'épaule en essayant de l'ouvrir, je découvris une chambre absolument vide...

- Bon, j'ai au moins eu ce flingue... pensai-je.

En repartant, je décidai de remettre le cadre à l'endroit, mais, avec mes deux mains gauches, je le fis tomber. C'est alors qu'il dévoila une sorte de tiroir dans le mur.

Que pouvait-il bien y avoir dedans ?

« Yes ! »

Je venais de trouver une mallette contenant un pistolet chargé. Je ne savais pas de quel modèle il s’agissait, à qui il appartenait ou même ce qu’il pouvait bien faire là. Mais déjà, j’avais trouvé une arme, et même si je ne m’étais encore jamais servie d’un pareil objet, cela pourrait bien m’aider à repousser certaines de ces… « choses », qui visiblement voulaient notre peau.

Après avoir inspecté la salle encore quelques minutes sans pour autant trouver quoi que ce soit, je finis par conclure qu’il n’y avait plus rien d’intéressant ici. Je décidai donc de quitter la pièce. La première porte que j’aperçus en me dirigeant vers la droite donnait sur une chambre. Et comme il s’agissait d’un appartement d’adulte, il s’y trouvait des choses plus intéressantes que dans celles des élèves. Un petit réfrigérateur, un placard dans la salle de bain pouvant contenir du matériel médical, un bureau sur lequel étaient disposés toutes sortes de petits objets et différentes choses sur le sol. Au moins, ici, j’avais le choix. Je pouvais trouver sois de la nourriture, sois de quoi fabriquer une nouvelle arme, sois des médicaments.
Sans plus attendre, j’entamai ma recherche. Aucun de nous ne savait combien de temps le portail tiendrait face aux monstres, et nous manquerions sans doute de temps.

HRP:

Abi se réveilla tranquillement, toujours emmitouflée dans sa couette, elle refusait de sortir malgré les appels incessant de son réveil. « Ta gueule... » grogna-t-elle dans un soupir de désespoir. Elle osa enfin sortir de son lit, se dirigeant d'une démarche peu assurée et lente vers la salle de bain. Elle alluma la lumière qui lui agressa les yeux et commença à se préparer. Puis en se dirigeant dans la chambre pour récupérer son portable, quelque chose l'interpella : l'heure. On était déjà assez avancés dans la matinée et pourtant il faisait encore nuit. Mais le plus étrange se produisit lorsqu’elle ouvrit les rideaux : la lune était orange. Pas légèrement orangée à cause du levé du soleil de l'autre côté : orange comme le fruit, les citrouilles et les cheveux colorés rouges qui décolorent. Après avoir enfilé son pull, son jean et ses bottes, son téléphone dans une poche, elle sortit de son dortoir. Au loin elle aperçut près d'une porte une couleur étrange : du rouge vif. Puis la jeune femme se figea : quelque chose avait bougé non loin de là. Abi n'était pas spécialement effrayée facilement mais elle ne pouvait expliquer la peur qui s'empara de son petit corps à ce moment là. Elle ne savait quoi faire et commença alors à retourner vers les bâtiments, d'une sérénité relativement restreinte. Puis en arrivant vers son dortoir d'autres bruits se firent entendre, plus près, plus fort. Le sang de l'anglaise ne fit qu'un tour et elle se mit alors à courir aussi vite que son corps frêle le lui permettait. Elle arriva alors près d'une aile qu'elle n'avait jamais visité. Elle fonça dans le bâtiment et n'observa absolument pas ce qui se trouvait autour d'elle, elle se réfugia directement dans une salle, où elle était seule. Puis, elle entendit très rapidement un vacarme assez affolant. Abi ouvrit discrètement la porte de la pièce où elle se trouvait et entendit les mots “zombies” et “enfermés”. Elle sentit son cœur s'emballer et dû s'assoir pour se calmer, ne pas faire de malaise. Elle retrouva sa "sérénité" au bout de quelques minutes avant de se décider à sortir. Une jeune fille, assez petite, les cheveux bruns, discutait avec les deux hommes qui se tenaient près de la porte. Je les observa quelques minutes avant de comprendre que certains élèves étaient partit chercher des armes. Ne connaissant pas encore bien l'Académie, Abi ne savait pas vraiment où elle était. Elle décida donc d'aller fouiller le bâtiment, comme les autres. Elle monta à l'étage et se dit que n'importe quel objet pourrait lui servir : guitare, canne, béquille, radiateur (???). Mais des vraies armes? La détention de ce genre d'objet était autorisée à l'Académie? La jeune femme entendait déjà des bruits de fouilles et en déduit qu'elle était donc en présence des autres élèves coincés dans le bâtiment. Ne pouvant pas vraiment porter des choses lourdes, elle se mit en quête de n'importe quel objet contondant pouvant être utile. Mais elle s'arrêta quelques minutes et réfléchit. Si ce sont les mêmes zombies qu'à la télé, il faut donc leur endommager le cerveau, donc des objets contondants ne seraient finalement pas d'une grande utilité. Elle entra dans la première chambre qu'elle trouva ouverte et sans personne pour se mettre à chercher de quoi créer n'importe quelle arme à distance qui pourrait l'aider.

Spoiler:

Des produits d'entretiens ? Mouais, je sais pas si ça va beaucoup me servir tout ça... au point ou j'en suis, tant pis, je l'ais prends ! Ou du moins un petit peu, on ne sais jamais. Je pris donc trois bouteille de produit et un balai au cas où je ne trouve pas d'armes. Il fallait quand même que je trouve autre chose, sinon je serais la seule sans défense donc la cible principal de ces monstres. Comme il n'y avait rien d'autres ici, je suis sortie.

En revenant à l'étage, je remarqua que je n'étais pas la seule à chercher, il y avait quelques élèves qui s'efforçait de trouver de quoi ce défendre comme moi. Bon, j'ai visité les thermes, je devais aller où maintenant ? Je décida finalement de me rendre dans les appartements, j'étais presque sûr d'y trouver quelque chose d'utile là-bas. Je ne savais pas vraiment si j'avais trouver des " produits de soins " mais le plus urgents maintenant c'était de trouver une arme, et vite !

J'arriva en courant dans les appartements, qui semblaient avoir été bien fouillé avant mon arrivée. Il y avait des filles et des garçons sortant des chambres avec des armes, au moins, ça me rassurait un peu. J'allais dans un des apparts qui n'avait pas encore été inspecter et commença ma fouille pour trouver une arme. Aïe, j'ai le cœur qui bat à 200 à l'heures tellement je panique ! Vite une arme, une arme, une arme, une arme !!!

En fouillant à peine je trouve des tas de composants électroniques, on dira que la chance me sourit, enfin presque, puisque je n'ai pas suivi mes cours de physique depuis un certain temps maintenant... Bon tant pis, je ferai ce que je peux avec mes compétences, je crois pas que le matériel soit ma limite pour l'instant. En bâillant je prends une chaise et m'installe devant un bureau ; essayons de faire quelque chose de correct, mais je ne sais pas quoi. Je jette déjà un œil  ce que j'ai ; je ne reconnais pas tout ce que j'ai à disposition, tant pis, je ferai avec.

"Hey ! Toi aussi t'es ici ? T'es au courant pour les zombies ? Ah et tiens, je te file ça... Je retourne chercher des armes..."

Je me retourne, Staz m'envoie une mallette et repart, comme si de rien n'était.

"La porte !"

Il ne revient pas pour la fermer... Je me lève et ferme la porte en bâillant, puis je me rassois et me remet au travail, je regarde un peu tout ce que j'ai, et en bâillant je commence à trier ce qui pourrait m'être utile et ce qui ne me servirai pas. Puis je réfléchit à ce que je pourrai en faire, un genre de taser ? Mouais, ça serait pas trop compliqué je pense, alors je m'y met, et je ne tarde pas à m'endormir sur le bureau...
Je savais que j'aurai dû plus dormir.... Je suis vite réveillée à cause des bruits dehors, je ne sais pas combien de temps j'ai dormi, mais pas assez... Enfin à cause ou grâce, je me remets à faire mon taser, je prends tout ce qui est susceptible  d'émettre de l’électricité, et je le connecte au même endroit, que je relies à une tige métallique, c'est aussi simple que ça, je doute de son efficacité mais j'ai un peu peur de l'essayer... Je doute aussi de son autonomie, mais je ferai avec, je verrai bien ce que ça donne. Je quitte la salle en prenant mon taser à deux balles et la mallette en me demandant si ça suffirait vraiment... Je me retourne et me décide à faire autre chose, désolée pour celui qui habite ici, mais là c’est une situation d'urgence. Par contre je pense que je dois me servir de mon pouvoir là, bon tant pis. Je transforme mon bras et découpe une partie du dossier de la chaise pour avoir un genre de bâton. Puis j'essaie de casser les outils, je n'y arrive pas, je me sers encore de mon pouvoir, et j'essaie de fixer quelques objets pointus ou tranchant que je trouve sur la bâton que j'ai, ça sera très amusant de les tabasser à mort ! Je ressort, j'dois trimbaler la mallette et mes deux armes pas chères avec moi, j'ai un peu du mal mais je ressort, et me dirige au point de rendez-vous.

Spoiler:

Je m'étais laissée tomber dans une routine pour le moins commune depuis les événements précédents. Dormir, se lever, manger, aller en cour, manger, se coucher, dormir, les jours se ressemblait et je ne cherchais même plus à les différencier les uns des autres. quelque chose s'était brisé et je ne semblais pas vouloir le réparer pour le moment. Je passais mes journées les écouteurs sur les oreilles passant des musiques en boucles et ne me souciant de presque rien. Quelque chose clochait et je ne pouvais pas mettre le doigt dessus. Je ne voulais rien, je n'avais envie de rien, je me laissais mourir à petit feu dans un puits d'ennuis qui ne me paraissait plus si désagréable que ça. Chercher le comment du pourquoi ne m'intéressait même plus, je savais juste que je ne voulais plus avoir mal...

Croire à un semblant de normalité à Tsuki... Quelle blague ! Le temps s'étaient rafraichis et comme je ne faisais plus attention à rien, j'étais tombée malade. De la fièvre, la gorge en feu, les poumons se déchirant à chaque respiration, j'avais contacté ma tante pour qu'elle demande au directeur de me laisser sa chambre dans l'aile des diamants. J'avais beau arrêter de me soucier de tout, j'avais eu le réflexe de rester loin de mes camarades de chambre et j'avais passé la semaine sous trois tonnes de couettes, une tasse fumante toujours dans les mains, la musique un niveau en dessous dans les oreilles dans une chambre coupé du monde. Ce que j'avais pas prévu c'est que cette Lune nous joue encore une fois l'un de ces fameux tours. J'avais passé alors des heures à regarder sa teinte orangée cherchant dans mes souvenirs à quoi cela pouvait-il me faire penser. Mais j'avais abandonner trop amorphe pour arriver à un quelconque résultat et le sommeil gagnant son combat contre mon esprit embrumé.

Quelques heures plus tard, je m'étais réveillée en ayant tellement chaud que je me sentis étouffer. J'avais besoin d'air au plus vite ! Sortant de sous ma montagne de couvertures, j'ouvris la fenêtre d'un coup laissant un vent frais envahir la pièce mais ça ne me soulagea pas, je suffoquais. Mon regard se tourna vers cette Lune à son apogée aussi envoutante qu'effrayante et je me sentis comme apaisée un instant parce qu'elle dégageait. Malgré ça je me sentais bouillante, prête à exploser comme une cocotte minute. J'en étais au point ou mon jogging peser, mon sweet me dérangeait et j'avais une désagréable impression qui engourdissait tous mes membres. Mais je ne pus m'appesantir sur ce ressenti. Des bruits attirèrent mon attention dans les couloirs habituellement désert de l'aile des Diamants. En passant le tête dehors, je vis en effet que tout le monde s'agitait, courrait et même des élèves ! Des marques de feu ornaient les portes... Oh... La Lune avait donc décidé de s'amuser ?

Cet espèce de connard ! Satan pouvait aller bien se faire foutre sur ce coup, j'avais trouvé... su scotch... des ciseaux, mais genre juste des ciseaux normaux pas des ciseaux géants hein... et. Des. Fucking. Balles. à. la. Con ! Vous vous demandez sûrement pourquoi je faisais une fixette sur Satan depuis le début... écoutez je trouvais du divertissement où je pouvais, j'allais sûrement crever dans les prochaines heures donc merde, j'pouvais bien me détendre un peu. J'avais posé mon cul un instant dans un fauteuil et j'avais fais l'inventaire... ouaip, j'avais presque mal au cul tellement je m'étais faite enfilée par la vie là...

"T'sais quoi Satan ? Béni soit le Grand Barbue si t'as décidé de me faire chier voilà !"

J'avais soupiré après avoir dit ça et j'avais fermé les yeux... ça m'avait pas calmé du tout... y'avait une table basse devant si je me souviens bien... bah oui je suis conne sinon, bref je m'étais relevée rapidement, il était temps pour moi de me barrer d'ici, ça servait plus à rien si le monde allait être contre moi autant arrêter. Comme j'ai dis y'a pas deux minutes, y'avait une table basse... et une Lynn' en colère à proximité... la pitite table a apprit à voler ! Elle a cru qu'elle pouvait voler ! Et bordel ça faisait du bien... pas suffisamment mais j'avais été interrompue par un putain de gros bruit... J'étais sortis de la chambre pour voir ce que c'était que cette merde et... les morts étaient rentrés ! C'tait officiellement la merde, là je pouvais arrêter de chill parce que ça d'venais un minimum serious business.

J'avais trottiner vers l'endroit de rassemblement... sauf que je me souvenais plus tellement en fait, le déferlement de rage m'avait complètement fait oublier tout ça... sauf ! Que j'avais pas pris ma vie pour m'en souvenir du coup j'avais continuer à trottiner jusqu'au fameux bureau, fallait s'organiser un minimum maintenant... Hahahahaha ! S'organiser ouais, ça allait être le bordel et c'tout, personne allait pouvoir s'organiser parce que des gens vont flipper et qu'ils vont pas pouvoir écouter ce qu'on leur dit et y'en aura d'autres qui vont en faire qu'à leur tête... quoi ? Mais vous me prenez pour une attardée c'pas possible ! Nan j'allais pas faire de la merde, j'avais vu assez de film et de série pour comprendre qu'y fallait pas faire de la merde ! Donc non, j'allais pas en faire qu'à ma tête.

Bon... j'étais d'vant la salle... j'étais entrée mais y'avait visiblement personne... eh mais ! J'avais suivit les instructions d'une feuille de merde sortit de nul part ! ...Ouah j'en étais réduit à ça ? En fait, juste après m'être rendue compte de ça, je m'étais dis qu'au pire c'tait pas bien grave, j'allais crever ? Dans le meilleur des cas mon cadavre allait finir enterré sinon il allait atterrir dans le labo de mes parents par j'savais pas quelle magie, un mystère que j'avais jamais essayé de résoudre en fait mais bref !

J'm'étais appuyée sur un bureau en croisant les bras et en surveillant la porte, si ce qui passait par là grognait un peu trop à mon goût, 'l'allait tâter d'la Lilith, oui parce que par précaution, je préférais pas le toucher moi même, au cas où ils étaient un peu trop craqué au niveau force physique, si c'tait le cas au moins Lili aussi l'était donc fuck it, ça leur aurait fait au moins un truc. Par contre y'avait une question qui me trottait dans la tête : leur nombre, même approximatif, ces trucs là sont connus pour agir en masse parce que tout seul si t'as une arme ou comme dans mon cas, un pouvoir ils ont aucune chance. Du coup c'tait pour savoir combien de temps on allait tenir dans une salle comme ça que je voulais savoir, c'tait une assez mauvaise idée de rester cloitré pendant une apocalypse zombie en vérité mais la porte fermée nous avait pas vraiment laissé le choix, ce qui me fait penser que je savais ni où ils étaient ni si ils se déplaçaient vite, si c'tait le cas on était assez dans la merde parce que bah... souvenez-vous de ce que j'ai dis sur le fait qu'ils sont mort tout ça.