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Les dégonflés ne sont pas les bienvenus [PV Miyu - MJ OK]

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Message par Invité Dim 06 Aoû 2017, 01:30

En me levant ce matin, comme à mon habitude, en dernier parmi mes colocataires, j’arborais fièrement le léger gain de muscle devant la glace de la chambre. Je dois dire que toutes ces activités, et utilisation de mon pouvoir renforce un peu mon corps, et diable, que j’en ai besoin. Je détestais m'exercer, et faire des efforts, mais toutes ces obligations avaient payés.

Avant de quitter le dortoir, je vis les restes du repas de Doland, une sorte de KFC façon maison. J’eu un peu de peine pour eux, être mangé par un tel porc… Ils auraient été mieux avec moi, je les aurais mangé correctement moi au moins. L’odeur, la nuit dernière, nous avaient donné faim à tous, mais demandez lui de partager, et vous finissez dehors sans slip, croyez moi. Alors, c’est sur notre faim, qu’on s’était tout endormie, en dehors de ce porc.

Vêtu comme chaque jour en dehors des cours, j’avais décidé d’aller en ville rendre le livre que j’avais emprunté à cette vieille bibliothèque. Le livre avait été, malheureusement, bien décevant, entre fausses informations, dates erronées, et preuves ridicules. Cependant, en cherchant sur internet, j’appris que l’auteur avait publié un deuxième livre, apparemment un peu plus travaillé. C’est sur cette idée aussi que je décidais d’aller en ville.

Wiki de l'auteur:

Mes cheveux, mal coiffés avouons le, semblaient démontrer la flemme hallucinante qui me parcourait, tandis que je marchais vers l’arrêt de bus. Le prix n’avait pas changé - ce qui est rare - et le conducteur non plus. En trente minutes, j'étais rendu en plein cœur de la ville, qu’on avait du mal à apercevoir depuis les toits de Tsuki, sauf en de rares nuits. Ces rares nuits justement, j’avais pour habitude d’y aller, et de m’y poser, afin d’admirer cette ville éclairée de mille lumières différentes. Les différentes couleurs variaient au fil de l’avancée de la lune, avant de presque toutes s’éteindre à l’aurore, ou il fallait reprendre sa vie d’étudiant.

Les quartiers de la ville donnaient les mêmes odeurs que ma dernières visite, il était facile de se laisser guider par ce flux olfactif parmi toutes ces nombreuses boutiques et restaurants. Si j’en avais eu l’occasion, je me serais sûrement arrêté dans l’une d’elle, afin de prendre un en-cas, mais rester une ville aussi laide et inutile, non merci. Le manque de manière, la façon de parler, la forme du savoir vivre de ces gens, ainsi que l’écœurant affichage de la ville, de ses rues, et murs blasés. Non, je n’avais pas envie de rester plus longtemps ici. Sur un pas pressé et rapide, je me rendait donc à cette ancienne bibliothèque, ou j’avais rencontré Hibiscus, et sur le seuil de la porte, je vis à travers la vitre, une jeune femme à la place du vieil homme de la dernière fois.

Tentant d’ouvrir silencieusement la porte, c’est en maudissant la clochette au-dessus de l’entrée que je compris que c’était inutile. Sans me regarder, j’approchais de la jeune femme, en sortant ainsi livre que j’avais emprunté. Je la saluai, puis lui tendit le livre, lui demandant :

- Auriez-vous la seconde œuvre de E. P. Courtoisie ? J’ai lu sur internet qu’elle n’avait publié que deux livres, j’aimerais donc lire la suite si vous l’avez.

Sur mes dires, elle fut légèrement surprise, puis regardant le livre que je lui tendais, ses yeux se mirent-à brillés. Doucement, elle me le prit des mains et l’observa longuement. L’attente commençait à être longue, et ma patience n’était pas au rendez-vous. Alors, je toussai deux fois, ce qui le ramena parmi nous. Quelque peu perdu, elle ne savait plus vraiment quoi faire de ce livre, ni de ma requête. Elle cacha alors le livre emprunté sous le bureau, puis en prit un autre juste à côté, avant de l’ouvrir à la dernière page. Sans doute pour y inscrire mon nom, maintenant que j'étais enregistré, c’était rapide. Tandis que j’allais alors demander ou étais la vieille personne d’auparavant, elle me tendis le livre, avec un magnifique sourire remplie de joie et d’émerveillement. Je ne savais qu’en répondre, et c’est donc avec une légère révérence, que je fit pas vers la sortie.

Le livre indiquait “L'avènement du monde obscur” comme titre. Plutôt différent du premier, j'espère que ses élucubrations seront moins nombreuses ici. J’avais hâte de le lire, mais chaque chose en son temps, il me fallait d’abord sortir de l’enfer de cette ville, même si j’allais en regretter les bonnes odeurs. Livre dans la sacoche, et tandis que j’allais dans la direction de l'arrêt de bus, c’est avec une incompréhension totale, que je changeais de route, pour aller vers quelque chose de plus festif, de plus coloré, et de moins banal, la fête foraine !

Je m’étais remémoré les plans de la ville, grâce aux documents offerts par Tsuki lors de notre arrivée. C’était assez loin, mais de la marche ne fait pas de mal. Si je pouvais simplement fermer les yeux, jusqu’à rejoindre la fête foraine, et ne sentir que ces délicieuses odeurs, vice ou non, satan sait que si je le pouvais, je le ferais. Due à mes réflexions, je voyais déjà le parc d’ici, réfléchir faisait passer le temps à une vitesse…

Arrivé aux abords de l’entrée, on pouvait déduire que le parc était pleins, tant le monde affluait de part et d’autre. La musique d’accueil était entrainante, les enfants s’exclamaient de joies, et les forains gardaient un sourire chaleureux. Je m’avançais confiant, vers l’entrée, pour obtenir mon ticket d’entrée, sans faire attention au reste des personnes devant et derrière moi. Mon ordure de père aurait sans doute pu racheter cet endroit d’ailleurs, mais y aller tout les jours ? Quelle horreur…

Les attractions semblaient nombreuses d’ici, et bien que l’idée de les faires me réjouissait, surtout ceux jouant sur la vitesse, les odeurs qui m'arrivait au nez me décida de ce que j’allais faire en premier. Manger la chose la plus grasse de ce parc ! Je me suis tant retenue aujourd’hui, je mérite bien cela. Du bacon, beaucoup de bacon, et j'étais calé. Aussi bruyant soit-il, cela ne me dérangeait pas, cela faisait partie de l’ambiance d’un parc d’attractions. Sans me faire languir plus longtemps alors, j’allais commencer petit, et faire le grand huit. Un classique, mais il faut bien commencer ce bel après-midi par quelque chose.

L'excitation de monter dans ce manège, et de sentir sensations et adrénaline, me remplissait déjà de joie. J’avais payé pour un forfait complet, donc nullement besoin de payer. Arriver au niveau des wagons, je m’installai en premier tout à l’avant, et trépignait d’impatience pour que tout cela commence. Puis, dans l’attente, une fille aux longs cheveux violets me rejoignit, prenant place à côté de moi. Ses yeux violets me regardèrent un instant, avant de continuer de vagabonder. Je n’y faisais pas plus attention alors, quelle banalité…

Je me posais cependant une question, elle était si petite… Comment se faisait-il qu’elle était ici ? Comment était-elle passée ? Tandis que j’allais lever la main pour quérir l’attention d’un responsable, les crans de sûreté s’abaissèrent, bloquant mon bras contre mon corps. Après tout, une morte de plus ou de moins, qu’y puis-je ?

Les wagons allaient donc bientôt partir, et en attendant, je jetais un dernier coup d’œil sur ma voisine. J'avais du mal a la cerné, et même si l'envie n'y était pas, la curiosité prenais, comme a son habitude, le dessus. Le fait qu'elle ne cessait de regarder tout autour d'elle, sans s’arrêter, me gonfla un peu. Alors, je tenais ce que cela se sache.

- Hey, je ne sais pas ce que tu cherche, mais ce n'est pas assise la que tu va le trouver. Alors profite un peu, et prépare toi a vivre ! Sinon, il n'est pas trop tard pour descendre gamine.

Le manque respect, il n’y a rien de pire. Et aujourd’hui, je m’amuse ! Alors c’est jusqu’au bout ! Je lui fis un clin d’œil, et me préparai à être lancé d’un instant à l’autre, mettant mes mains a l’arrière de ma tête, serein.

Que personne ne vienne gâcher cette divine journée !
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Les dégonflés ne sont pas les bienvenus [PV Miyu - MJ OK] Empty Re: Les dégonflés ne sont pas les bienvenus [PV Miyu - MJ OK]

Message par Invité Lun 07 Aoû 2017, 01:20

Allongée sur son lit, Miyu regardait le plafond. Il faisait à nouveau beau et chaud dehors, et cela ne la motivait pas réellement à sortir. Les jours de pluie, elle ne se posait même pas la question et adorait se promener pour sentir les gouttes d’eau lui tomber sur les cheveux. Là, c’était différent : il faisait beau, rien d’amusant en soi. Mais il allait bien falloir qu’elle finisse par trouver une activité si elle ne voulait pas gâcher sa journée. Elle n’était pas là depuis longtemps, mais avait déjà eu l’occasion d’essayer différentes choses, d’expérimenter sa liberté récente. Elle avait fait le tour de l’académie, s’était promenée en ville et avait fait des balades en forêt. Elle connaissait déjà un ou deux magasins et avait même fait connaissance avec une ou deux personnes. Tout était nouveau, chaque jour était l’occasion d’une découverte. Jusque là, la seule chose qu’elle avait soigneusement évité était de se retrouver au milieu de trop de monde.

Elle se souvenait d’une fois, lorsqu’elle était enfant, où on l’avait emmenée à un spectacle de marionnettes. Le marionnettiste était célèbre à l’époque et la salle était comble. Au bout d’une demie heure, en voulant s’approcher un peu de la scène pour mieux voir, elle perdit ses parents. Elle aira pendant un bon moment avant de les apercevoir et mit encore du temps à parvenir jusqu’à eux, en se faufilant tant bien que mal dans la foule. Depuis ce jour, elle craignait de se trouver à nouveau dans cette situation. Mais aujourd’hui, elle était seule et ne risquait plus de se perdre. Et puis, même si cela arrivait, elle était grande non ?

Miyu se redressa et s’assis sur le bord du lit. Qu’allait-elle faire aujourd’hui ? Ne trouvant guère de réponse satisfaisante, elle décida de sortir de la chambre, et de voir où ses pieds la mèneraient. Aimant beaucoup marcher, c’est tout naturellement qu’elle se dirigea vers la ville. En chemin, elle s’arrêta de nombreuses fois pour contempler les arbres où les champs. Cela lui rappelait la campagne française dans laquelle elle avait passé la plus grande partie de sa vie.

Une fois arrivée en ville, elle se promena dans les rues, s’arrêta pour observer les vitrines et les façades des bâtiments. C’était une balade des plus classiques.

Mais avant d’avoir réellement le temps de s’ennuyer, elle tomba sur un arrêt de bus. C’était parfait! Il lui suffisait de voir où il pouvait l’emmener pour peut être trouver une idée. Tout en s’approchant, elle lu les différentes destinations. Rien de très exotique, mais il y avait tout de même quelques arrêts plutôt éloignés de l’académie. Son regard se posa d’abord sur l’arrêt situé en bord de mer. C’était intéressant… Après tout, elle n’y était pas allée depuis longtemps. C’était l’occasion de marcher dans le sable. Et puis, pour le moment il n’y avait pas trop de vent, c’était idéal. Mais détail important, le nombre de bus allant dans cette direction était maigre … En regardant les détails de la grille horaire, la jeune fille se dit qu’elle était dans un jour de chance : le prochain passait une demie heure plus tard. Il allait falloir attendre un peu, mais l’arrêt de bus était à l’ombre. Parfait.

Miyu s’installa sur le banc et attendit patiemment. Elle se remémora la dernière fois où elle vu la mer. C’était avec son frère, quelques années plus tôt. Ils avaient passé la journée au bord de l’eau et avaient attrapé de sacrés coups de soleil. Sa première visite à la plage lui revint également, elle avait 4 ans, et c’était un des meilleurs souvenirs qu’elle conservait de son enfance.

Plongée dans ses pensées, elle entendit à peine le bus arriver. C’est en voyant quelques personnes en descendre, probablement pour aller en ville, qu’elle se rendit compte qu’il fallait se dépêcher. Elle se leva, s’avança jusqu’à la porte, gravit les deux marches et demanda un billet au chauffeur. Une fois celui-ci payé, elle le remercia et alla s’installer près d’une fenêtre. Personne n’était monté en même temps qu’elle et le bus était presque vide. Le voyage promettait d’être calme.

Alors que le véhicule démarrait, la fille aux cheveux violets posa sa tête contre la vitre et observa le paysage défiler. Les bâtiments succédèrent aux champs et les champs aux arbres. La route se fit, et la jeune fille commençait à somnoler lorsqu’elle aperçut, au détour d’un virage, la mer, au loin. Elle se redressa alors et attendit patiemment d’être arrivée.

Enfin, le bus s’arrêta et elle descendit rapidement pour laisser quelques personnes monter. Elle sentit le vent sur son visage et dans ses cheveux. Cela était très agréable. Mais ce n’est pas le bruit des vagues qui attira son attention. Elle entendit autre chose, c’était un mélange de bruits, de voix et de musiques. L’ensemble était aussi étrange qu’intrigant et éveilla la curiosité de Miyu. Il lui suffit de se retourner pour comprendre d’où venait cet ensemble de sons. Un parc d’attractions.

Se détournant de la raison première de sa venue ici, elle avança vers le parc, comme attirée par lui. C’était la première fois qu’elle avait la possibilité d’y aller. De toute sa vie, personne ne l’y avait jamais emmenée. L’endroit grouillait de monde, tout était bruyant, mais elle était irrésistiblement attirée par ce lieu. Elle en avait vu de nombreuses fois dans des films et à la télévision, et s’était souvent demandée ce que ça faisait d’y être, quel genre de choses on pouvait y faire. Elle allait enfin avoir la réponse.

Sortant de sa torpeur et de son admiration, elle s’avança jusqu’au guichet et demanda un billet d’entrée. Son père désapprouverait très probablement la façon dont elle dépensait l’argent qu’il lui donnait, mais tant pis, la tentation était bien trop forte. Elle paya et s’engouffra dans la foule.

Le premier instant, elle se demanda si c’était réellement une bonne idée, si elle ne ferait pas mieux de faire demi tour… Mais des odeurs de sucreries et de nouvelles musiques parvinrent jusqu’à elle et lui firent changer d’avis.

La jeune fille avança doucement, profitant de chaque instant. Chaque odeur était un nouveau souvenir. Les rires des enfants l’émerveillaient et les lumières clignotantes des manèges lui rappelaient la magie des guirlandes de Noël. La combinaison des couleurs et des sons lui donnait presque l’impression de flotter dans un rêve. Tout était une invitation à sourire et à la bonne humeur.

Mais il fallait bien se décider sur quelque chose à faire. Le premier manège était un carrousel. C’était absolument parfait. C’était un moyen de commencer en douceur et de s’immerger dans la magie de ce lieu. Aujourd’hui, sa taille serait surement un avantage, l’aidant à entrer un peu partout : elle était juste assez petite pour pouvoir rester dans les manèges pour enfants et juste assez grande pour passer dans ceux au niveau au-dessus. Après avoir signifié au responsable du manège son intention de participer, elle choisit un cheval et s’installa. Rapidement, le carrousel commença à avancer. En quelques instants, le monde se mit à tourner et même si la vitesse n’était pas trop élevée, les images et les couleurs se mélangèrent. Le tour dura quelques minutes, et Miyu en descendit ravie.

En se promenant un peu plus loin, elle remarqua autre chose qu’elle connaissait de vue. Un Grand Huit. Elle s’était toujours demandait quelles sensations cela procurait. C’était le moment idéal pour le savoir. Peut être était-ce radical, mais au moins elle saurait si elle aimait les sensations fortes. Elle alla voir le responsable, prit une place et alla s’installer dans un wagon. Beaucoup étaient déjà pleins ou comptait une personne. Elle en choisi un, dans lequel se trouvait un jeune homme qui devait avoir à peu près son âge. Elle lui jeta un coup d’oeil rapide pour s’assurer qu’il n’ait pas l’air d’un dangereux psychopathe ou d’un pervers en long manteau. Il avait l’air beaucoup plus grand qu’elle mais était aussi plus maigre. Non, elle ne devait pas risquer grand chose en restant là. Elle détourna rapidement le regard et continua d’observer tout ce qui se trouvait autour d’elle. Les différents wagons, les jeux de lumière, les décors…

Soudain, les crans de sécurité s’abaissèrent. Un mélange d’appréhension et d’excitation monta en elle, coupé aussi tôt par une remarque de son voisin. C’était tout sauf une remarque sympathique. Et il avait osé l’insulter. Un des piliers essentiels de l’éducation que Miyu avait reçu de son père était le respect mutuel et cette remarque montrait que ce n’était pas le cas de son voisin. Pour qui se prenait-il ? Elle se tourna vers lui au moment où celui-ci lui adressa un clin d’oeil tout en se mettant à l’aise. Visiblement, l’un et l’autre ne venaient pas du même monde.

Affichant un sourire sarcastique, la « gamine » se tourna vers lui et répondit.

-Merci pour ta considération, gamin, mais visiblement tes parents ne t’ont pas apprit à te mêler de tes affaires.

N’attendant aucune réponse, elle tourna la tête en direction du wagon de devant. C’est à cet instant que le manège démarra dans une brusque secousse. La musique se fit plus forte et la vitesse augmenta rapidement dans la première montée. L’excitation été revenue et Miyu n’attendait plus que tout démarre pour de bon.

Enfin, la première descente arriva et avec elle les premières sensations au creux de l’estomac. Miyu se mit à rire, en pensant que ce n’était que le début de l’attraction, et leva les bras pour sentir le vent filer entre ses doigts. C’était bien mieux que ce qu’elle avait pu imaginer en regardant des films.
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Les dégonflés ne sont pas les bienvenus [PV Miyu - MJ OK] Empty Re: Les dégonflés ne sont pas les bienvenus [PV Miyu - MJ OK]

Message par Invité Mer 09 Aoû 2017, 11:09

À la fin de ma prise de parole, la gamine se tourna vers moi, avant de m’afficher un sourire sarcastique, et de prendre à son tour la parole.

- Merci pour ta considération, gamin, mais visiblement tes parents ne t’ont pas apprit à te mêler de tes affaires.

Mais je t'en prie... Quoi ? Gamin ? Moi ! À t’elle les yeux en face des trous ? Je fais bien deux têtes de plus qu’elle, et sa façon d’agir est totalement puéril comparé à la mienne ! Jamais, de nos manières, surviendrait un tel spectacle, si elle n’était pas comme tout ces autres gosses, aussi banals. Quanta mes parents... De multiple souvenirs me revinrent en tête, donnant l’impression de ralentir le temps, tant il y avait de souvenirs.

Tsk… Toutes ces expériences, toutes ces années, toutes ces tortures, tout ces tests, tout ce gachie… Pour finir seul, devenant la hantise de toute la dynastie ? Pour qui se prend t’elle !? Je vais faire taire cette gamine une bonne fois pour toute ! Une petite larme échappa à mon contrôle, descendant le long de ma joue, et tandis que j’allais reprendre la parole, et répondre à cette idiote les wagons se mirent en marche, m’interrompant dans mon élan.

Lentement, ils montaient la longue rampe de départ. Pendant, je regardais du coin de l’œil la gamine que je commençais à haïr. Chaque secondes qui passaient faillaient de me mettre hors de contrôle, mais la vue de mon frère me ramenait toujours à la raison. Nous arrivâmes alors en haut, et après deux battements de cœur, et un lourd silence, les wagons s'engagèrent dans la descente.

Ma voisine, l’idiote, leva les bras, et laissait sa joie apparaître sur son visage. Comment pouvait-elle être aussi insouciante ? J’eu un léger rire intérieur, en pensant cette phrase. Il n’y a pas plus insouciant que moi. Mais alors, pourquoi je ne m’amusais pas ? Je tournai alors la tête vers elle, la fixant alors du regard, tout en continuant de réfléchir. Virage à gauche, descente puis virage à droite, tout le monde était enchanté par l’attraction, et les cries de joie faisait écho dans ma tête, empêchant mes réflexion d’aboutir.
Virage à gauche, descente puis virage à droite, tout le monde était enchanté par l’attraction, et les cries de joie faisait écho dans ma tête, empêchant mes réflexion d’aboutir. Les wagons nous amenaient de nouveau vers une longue monté, c’était alors l’occasion de reprendre la parole, espérant que la plèbe à l'arrière ne crie pa trop. Me mordant la lèvre, je lui rétorquai, sur un ton légèrement tremblant et maladroit.

- Tsk… Idiote, débile, et ignorante ! Faible d'esprit !
Me calmant alors un peu, reprenant mon souffle, et prenant une voix plus posé, avec un petit sourire en coin, je continuais d’insister mon regard sur elle
- Si tu as eu besoin de parents pour grandir, apprendre, et te construire… Une nouvelle fois, je me mordais la lèvre ... Alors te considérer comme une gamine serait trop mature pour toi. Tu devrais retourner dans les jupons de maman, avant qu’il ne t’arrive malheur, abrutie.
Certains mots avaient échappé à mon contrôle, mais le nécessaire avait été dit. En haut de la montée, je décrochai mes yeux de son visage et de ses cheveux, admirant alors la vue qu’on avait. Je ne l'appréciais guère, on voyait tant de choses, mais on était si proche. S’il arrivait quelque chose, j’en serais forcément acteur. Je préfère mon toit, et ne reste que spectateur. Puis la descente arriva, ne me donnant aucune sensation, ni les habituels picotements dans le ventre. Seuls mes cheveux volaient à cause du vent, le reste était de marbre, face à cette attraction devenue inintéressante avec cette sale compagnie.

Nous devions avoir fait la moitié du grand huit, et la seule hâte que j’avais, était qu’elle se termine rapidement. Et plus cela durait, plus mes poings se fermaient, et se contractais à cause de mes pulsions que montaient. Dans ce genre de situation, je n’utilise que ma rhétorique, puis m’en vais, ne laissant apparaître que mon dos. Mais cette fois, j'étais bloqué, et la rage commençait montais de plus en plus. Les battements de mon cœur accélérait, les entendants via mes tempes qui faisaient l’écho de ma colère interne. Puis, je repensais à ce cours avec Chu’, et la colère qui m’avait envahi.

À ce moment la, j’avais réussi à me contenir rapidement, retrouvant mon calme et ma sérénité, mais il y avait une bonne raison, ma vengeance se trouvait devant moi, et voulant à tout prix réussir celle-ci, je surmontais facilement les obstacles. Mais cette fois… Tsk.
Sans prendre gare alors, je repris la parole, et lui jeta quelques mots sans réfléchir.

- Tu ne vaux pas mieux que tout les autres gamins que je croise quotidiennement. Alors pourquoi agir de la sorte, idiote ? Pourquoi réponds-tu ainsi, sans connaître les faits ?

Le fait, d’avoir ou non des parents, n’était pas le problème. C’est ce qu’elle en pensait, et en disait qui m’importais. Et si elle continuait dans cette voie...
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