Origine:
Ici, pas d'amnésie ou de syndromes post-traumatique. Si ce gars-là est devenu une bête sauvage, c'est peut-être pas pour rien...
Stormka Poliakov, né le 4 janvier 1976, est un enfant trouvé, élevé en pensionnat d'état. Bien que l'on sache à ce jour qui furent ses parents, il ne pris jamais contacte avec eux, jugeant son enfance heureuse et sans l'ombre d'un problème affectif particulier. Il s'enrôla dès ses 16 ans dans la glorieuse armée russe, désirant servir sa patrie et surtout quitter sa Sibérie natale qui bien qu’agréable, était bien trop isolée à son goût. Ayant été pourvue par la nature d'un corps robuste, la jeune recrue se démarqua vite du reste de ses camarades, ses résultats étant bien meilleurs que la moyenne. Il fût bien vite attribué à sa première escouade, comme artilleur. Heureusement pour lui, il ne dû mettre son entraînement en pratique qu'en 1999, où il fut déployé en tant que spetsnaz GRU pour la deuxième guerre de Tchétchénie. L'objectifs qui leur étaient confié étaient simple: lui et ses 400 collègues devaient faire tomber l'émirat du Caucase quitte à y passer... Ce qu'il firent avec brio, c'est le moins qu'on puisse dire. Durant cette guerre, Stormka goûta pour la première fois au sang, par l'intermédiaire de son fusil mitrailleur... Une sensation grisante;
Grisante car une fois que le tonnerre des canons s'était tue, une fois que les cris de rage et de haine s'étouffaient, il pouvait savourer et surtout prendre le temps de se rendre compte qu'il était bel et bien en vie. Chaque détonations le glaçait: une fois le calme revenus après la bataille, c'était le seul instant où il voyait enfin comme tout était limpide, claire comme de l'eau de roche; le plus fort survis. Le plus faible meurt. La guerre c'est comme une jungle avec des douilles entre les lianes. Appuyer sur la gâchette ne lui procurait évidemment aucune forme de plaisir sadique, il faisait ça car il s'agissait de son métier, voilà tout. Mais il était forcé de reconnaître que se savoir dans la peau d'un survivant était pour lui une source de satisfaction intarissable.
Et c'est sans doute pour ça, car il était un survivant, un battant, qu'il gagna rapidement du grade. Le petit troufion devenait un vrai soldat petit à petit. Cette guerre ne fut pas la dernière pour lui, en effet on l'envoya vite en Ciscaucasie et en Ossétie du Sud par la suite, au gré des conflits armés. Prenant de l'âge et de l’expérience, il devint même formateur en systema, un art martial militaire qu'il enseignait dans les divisions alpha. L'élite de l'élite au sein de l'armé russe.
Mais bon, vous vous doutez bien que toutes les histoires ne se termines pas bien, et que ce fut évidemment le cas pour lui.
le jour où tout à basculé, si j'ose dire, ce fut celui où il fut convoqué d'urgence à Moscou, soit-disant qu'un contrôle de santé devait absolument lui être prodigué suite un vieille blessure causée par un éclat de balle. Ne se doutant de rien il obtempéra, mais sa visite médical ne fut pas exactement celle qu'elle devait être. Dès son arrivé à Moscou on le plaça sous sédatifs pour lui faire subir une batterie de tests à base d'aiguille et de pilules. Le traitement était une vraie torture, et impossible de se défendre malheureusement. Il avait pour ainsi dire donné sa vie à sa patrie et voilà comment le remerciait. En le transformant en rat de laboratoire. Le corps du pauvre soldat ne résista pas longtemps; une semaine tout au plus... et il fut jeté, comme une ordure, son corps à demi-enterré dans une fosse commune. Destiné à pourrir, rongé par la vermine.
Sauf que non.
Quand on veut se débarrasser de quelqu'un, quelqu'un qui a vécu trois guerres, quelqu'un qui est un survivant, quelqu'un qui n'a pas peur de se salir les mains en pressant une gâchette... Quand on veut s'en débarrasser on s'y prend bien.  

Son pouvoir: il est apparu la semaine suivant cette histoire. D'abords lente, sa transformation s’accéléra jusqu'à le changer complétement en moins d'un mois. Il ne sait ni pourquoi il a subi ces tests, ni en quoi ils consistaient (si ce n'est un montagne d'injection) mais ne comptent pas pour autant aller le demander sous peine de se retrouver de nouveau six pieds sous terre, et pour de bon cette fois. Il a eu beaucoup de mal à s'y habituer, son corps lui semblant pataud et souffrant d'abominables insomnies durant quelques temps.

Son arrivée en Angleterre: Ce ne fut pas sans mal que Stormka rejoignit l'Angleterre. Ayant pas mal erré en essayant de fuir la russie, son profil fut repéré par une académie bien particulière (ha-ha ha-ha) qui lui proposa un boulot de prof de sport. Ni une ni deux il accepta. Il y vécu moult aventures que vous connaissez peut-être, s'acheta même une maison ainsi qu'une magnifique moto qu'il chéri comme la prunelle de ses yeux. Il y finit de maitriser son pouvoir, et devint même une référence parmi les professeurs.

Puis en Suisse: Il fut, après deux ans de bons et loyaux services, appelé à enseigner dans l'académie d'abondance. Une école mettant l'accent sur ceux qui, comme lui, possède une petite "particularité". Comme avant, il enseigne le sport et profite de sa grande expérience durement acquise pour y faire régner l'ordre, la paix, et parfois même la joie quand il y arrive. Une vraie peluche ce Tigrou.