Mr. Isai Kazamuki

J'ai commencé ma carrière dans l'enseignement peu après mes 18 ans, je ne savais pas vraiment quoi faire, j'ai tout de même passé un bac, sans trop de difficulté, j'ai toujours excellé en cours et aux épreuves. Pour moi, tout me paraissait être un jeu d'enfant. C'est pourquoi, au lieu de travailler mes cours, j'ai consacré de mon temps à des activités diverses, sportives et sociales en compagnie de nombreuses jeunes femmes... Enfin, je n'ai rien eu de spécial à part mon charme naturel et ma capacité à comprendre très rapidement. J'ai donc faire le concours des écoles, que j'ai remporté haut la main, puis je me suis consacré à diverses disciplines dans de nombreux établissements, comme le sport, la littérature, les mathématiques, l'histoire. Mais ces professions ne me plaisaient pas, loin de la. J'ai donc quitté mon travail de professeur qui se déroulait pourtant très bien, et je repris le sport tout en me consacrant à des études de droit. Finalement, je m'arrêtais au beau milieu des études car je m'étais rendu compte que ça ne me plaisait pas. Je me suis donc dirigé vers du management, pour finir rapidement à la tête d'une petite équipe de salariés dans une entreprise qui produisait des plats préparés. Au début c'était amusant d'être le petit chef de la cuisine, mais la routine s'installa rapidement elle aussi. Je quitta donc cet emploi pour me consacrer à autre chose de totalement nouveau et très peu orthodoxe pour mon pays. En effet, je partis vivre à l'autre bout du monde, en Italie pour travailler dans l'Eglise catholique. Je retrouvais un peu ce que j'avais toujours cherché dans un travail, quelque chose de pas trop fatiguant, avec  un minimum de responsabilités et que personne ne vienne me dire quoi que ce soit. C'était spirituel et agréable. Mais en face des fidèles, quelque chose me gênais. Tout ce baratin  que l'on faisait boire à ces gens parfois dans un besoin immense, c'était injuste et malhonnête dans un sens. Et quand je parle de baratin, c'est seulement parce que je ne savais pas si ce que je disais était vrai ou non, parfois j'y croyais, d'autre fois pas du tout... J'ai donc rendu mon contrat auprès de l'Eglise et rentra chez moi, dans une petite maison au sud de l'Italie, c'était un beau pays quand même ! Mais je pouvais pas rester là a ne rien faire, j'aimais flâner mais il me fallait au moins une profession pour que cela ait du sens. Du coup, je repensais à ces années en tant que professeur, les jeunes me manquait et le sport ne me suffisait plus pour combler ma morosité. J'allais retenter ma chance dans l'éducation, mais finis d'être le petit larbin du proviseur qui vous dis que vous travaillez bien seulement quand sa femme lui a offert ce qu'il voulait la nuit passée. Je recommençais donc les concours des écoles en Italie, toujours avec les meilleurs résultats, ce qui me laissait la pleine possibilité de choisir l'école dont je voulais être le directeur. Chose peu évident, aucune n'avait de poste vacants dans le pays, normal, on était en plein milieu de l'année. Bien évidemment, rien ne m'a permis de trouver une quelconque place libre à la rentrée suivante. Les mois passaient et toujours rien, j'étais plutôt dépité jusqu'à ce qu'une agence me contacte et me propose un fauteuil de proviseur d'académie très spéciale. Je pensais d'abord à une école pour handicapés, mais l'agence m'exposa son projet d'institut pour jeunes gens particuliers, avec tous les équipements spécifiques, les services disponibles, la taille de l'établissement qui me parut irréelle à l'entendre, mais rien sur les élèves en eux-mêmes. J'ai eu quelques doutes lorsqu'ils m'ont annoncé ne rien me dire sur la nature des élèves et le lieu où se situait l'académie tant que je n'acceptais pas le contrat. Ma réflexion fut de courte durée, je n'avais pas de travail, je vivais sur mes économies, je m'ennuyais à mourir et aucun poste ne se proposait, sauf celui-ci. J'ai donc accepté l'offre. L'agence m'informa que j'aurais les pleins pouvoirs sur l'ensemble de l'établissement mais qu'ils passeront de temps à autre pour contrôler les élèves. C'est seulement la semaine suivant mon accord, qu'ils m'informèrent que je devais me rendre en Grande Bretagne pour avoir un contact physique avec l'agence. Je m'exécuta sans poser de questions. Une très longue discussion servant d'entretien commença, ils donnèrent comme réponse que mon profil en tant que proviseur était parfait pour ce poste. Je devais donc m'installer en Angleterre et découvrir les recommandations pour mon nouveau boulots. Le premier étonnement fut d'entendre que les élèves qui allaient être accueillis au sein de l'établissement seront uniquement des étudiants possédant des pouvoirs surnaturels. J'ai cru mal entendre au départ mais il m'affirmèrent que c'était la vérité. J'eus le droit à une explication scientifique puis des documents, vidéos, enregistrements audio de jeunes gens à travers le monde faisant des démonstrations plus ou moins discrètes de leurs pouvoirs. J'étais bien obligé de les croire maintenant que je m'étais installé ici. Ainsi, ils m'emmenèrent sur les lieux de l'académie, je découvris un château immense en travaux de rénovation, un chantier pareil devait coûter des millions, et je n'ai jamais entendu parler de cet agence par le passé, enfin ce n'est pas bien grave. Deux ans passés, l'académie venait d'être totalement rénovée, on me montra mes nouveaux quartiers, une grande maison de maître à l'arrière de l'académie, offerte en guise d'avantage professionnel. N'ayant jamais eu de demeure aussi somptueuse, je n'hésita pas un instant avant de déménager. J'avais fais mes preuves auprès de l'agence pendant deux ans en me plaçant des centaines de situations avec mettant en scènes des élèves aux « pouvoirs » différents et aux mentalités parfois très déplacées, me ce n'était que des acteurs tout à fait normaux, je n'ai encore jamais vu de vrai pouvoir sous mes yeux.
Un mois plus tard et nous y voilà, la rentrée, le grand jour pour eux comme pour moi. J'ai déjà reçu des tas de dossiers sur les élèves qui allaient arriver, j'ai pris le temps de lire certains, et j'ai été très étonné par ce que j'y trouvais, les mentions concernant leurs « pouvoirs » étaient très détaillées et incroyablement réaliste, je sens que ce boulot ne va pas me décevoir contrairement aux autres !