[Event] La fin de Tsuki [Cursus Alpha] [PV Team Oméga]

J'étais toujours en train de réfléchir à la discussion que j'ai eu avec Yahiko, ainsi qu'à la discutions que j'ai entendue. Je ne savais pas vraiment quoi faire. Venir en aide aux camarades qui ont été capturés ? Ou laisser des hommes douteux et étranges qui n'hésiterons pas à les tuer s'en charger ? Non, il ne valait mieux pas compter sur la deuxième option, c'était vraiment risquer. Ou alors... Non, je ne peux pas faire ça. Il faudrait... J'étais en état de conflit intérieur. Monter ma propre éuipe et venir en aide aux autres, ou laisser faire et prier pour qu'il reviennent en vie ? Non, la deuxième option était certainement la plus mauvaise.
Je relevais la tête. On pouvait lire une détermination assez froide dans mes yeux. J'allai le faire. Non, je DEVAIS le faire. Mais le plus difficile restait à faire...

Je n'arrêtai pas de fouiller les couloirs, les salle et toute l'agence à la recherche de monde pour mon projet complètement fou et certainement irréalisable. Au bout d'un moment, je réussi à tomber sur une première personne. Puis une deuxième. Puis une troisième. Jusqu'à réunir 4 personnes, dont moi. Ce qui fait que nous étions cinq. Maintenant, il ne me restai plus qu'à retrouver Yasushi. Je lui avait parlé de mon projet. Je ne sais pas trop si il est d'accord, mais bon, j'avais fortement insisté jusqu'à ce qu'il accepte.

Une fois tout le monde réunis, je leur expliquai rapidement ce qu'il se passait et ce qu'on devait faire. Je ne pense pas réellement qu'ils soit convaincus au fond d'eux, car je leur avait clairement dit que pour le plan, on verrai une fois sur place. Une fois le nom de notre groupe et tout le tralala en plus, je me mis en route, en espérant que les autres suivaient.

A peut près une heure plus tard, nous étions arrivés. Au bon lieu, je ne sais pas, mais ce qui était à peu près sûr, c'est que nos camarades était là-dedans. Je me tournai vers l'équipe et leur dis :

- Nous y sommes. Maintenant, il faudrait trouver une quelconque plan si on veut rentrer. Quelqu'un a une idée ?

J'avais eu du mal à prendre ma décision. Du moins, à ne pas laisser paraître mon hésitation. J'étais un professeur, un responsable, mon travail était de protéger mes élèves. Tout comme je l'avais fais lors des évènements.
Le problème, c'est qu'à ce moment-là, je ne savais pas Encore que nos assaillants étaient des scientifiques. Depuis lors, je me reposais encore et encore les mêmes questions. « Sont-ils les même qui m'on exploités ? » « Arriverons t'ils à remettre la main sur moi ? » j'avais beaucoup grandit depuis, mais les armes resteraient toujours plus féroces que le crocs. D'autant plus que j'avais une charpente de cure-dents...
Ma plaie à l'omoplate ne s'était toujours pas refermée depuis les altercations et une transformation prévoyait d'être douloureuse en ces heures. Pourtant, je savais que j'y serais probablement contraint au moment où j'ai accepter de suivre cet intrépide (et complètement cinglé) petit groupe.
Quoique j'ai trouver l'idée de se choisir un nom d'équipe un peu inutile, j'étais bien content d'y voir Yasushi. Au début, je ne croyais pas que j'y aurais vu un quelconque visage familier. Il était arriver plus tard que tout le monde ce n'était donc pas ma faute.

Le trajet avait durer une heure que j'avais marché un peu à l'écart, en silence, alors que ma blessure me faisait souffrir à se frotter sans arrêt à mon chandail. Mais je ne disais rien, serrant les dents, je maugréait en silence.
Lorsque nous fûmes arrivés sur les lieux, il n'y avait pas de panneaux clignotante indiquant que nos confrère étaient dans ce bâtiments.
Seulement une odeur. Tenue, mais bien présente. Et des plus troublantes. Une odeur à faire gerber.
J'ai ravaler ma salive. Qu'est-ce que nous foutions tous là ?!
– Nous y sommes. Maintenant, il faudrait trouver une quelconque plan si on veut rentrer. Quelqu'un a une idée ? c'était Celestia, une jeune étudiante avec des allures de leader du groupe qui avait parler.
Un plan ? Je voulais bien.
Mais il était hors de question qu'un seul d'entre nous n'ailles là-bas.
Tout mes poils s'hérissaient et, si j'avais eu de oreilles, elles se seraient plaquées contre mon crâne.
— J'aurais dû vous empêcher de venir... murmurais-je assez fort pour capter l'attention.
Suite à ça, je désigna le bâtiment lugubre en contre-bas en ajoutant, la mine sombre ;
— Cet endroit sent la Mort et la Souffrance.
Je ne plaisantais pas.
Je venais d'un coup de réaliser que tout ceux qui m'entouraient risquaient de vivre l'enfer que j'avais vécu durant sept ans. Ou pire, même ; de ne plus vivre du tout.
Et, bien que je ne l'aurais jamais avouer de vive voix, j'étais terrorisé.

N'ayant pas compris ce qu'avaient dit les hommes dans le couloir, et n'étant pas certain de ce que représentait la situation, j'avais été long à me décider à rejoindre Célestia et son groupe de "Nouveaux héros". Ce n'est que lorsque je sus que des personnes de l'Académie étaient certainement en danger que je pris réellement ma décision. Bien qu'en apparence je dus paraître réticent, j'étais plus que décidé à sauver les autres quitte à mettre ma vie en jeu pour cela.
Quand je vis que mon professeur et bienfaiteur faisait partie de notre "joyeuse" team de fous, je fus encore plus décidé à aider. Autant dire que le premier qui faisait chier il s'en prenait une.

Lorsque nous fûmes arrivés là où nos camarades étaient probablement retenus prisonniers, il commençait à peine à faire jour. J'étais content de pouvoir faire de la lumière, bien que le moment soit à la discrétion. Au moins, je pouvais servir à deux choses.
J'étais en train de me demander si j'étais capable d'escalader le grillage quand La Bleue demanda :

– Nous y sommes. Maintenant, il faudrait trouver une quelconque plan si on veut rentrer. Quelqu'un a une idée ?

Je la regardai. Nous n'allions tout de même pas parler pendant des heures de ça?! Je n'avais qu'une envie : passer à l'action. C'était certain, s'ils commençaient à parler sans arrêt, professeur ou non, danger ou pas, j'allais passer ce grillage et aller visiter les lieux.
Mon regard était d'ailleurs planté sur le bâtiment quand j'entendis Mr. Hatami nous dire :

— J'aurais dû vous empêcher de venir...  Cet endroit sent la Mort et la Souffrance.

Je tournai la tête vers lui. Je ne savais pas ce qu'il avait vécut, ni ce que ce qu'il ressentait par rapport à tout cela. Mais je ne pus m'empêcher de dire :

- J'irais, peu importe ce que vous faites. Si ça sent la mort et la souffrance, c'est une raison supplémentaire pour aller sauver nos camarades!

Je me mis à regarder de nouveau en direction du bâtiment. Je trépignai d'impatience. J'étais en colère qu'on puisse s'en prendre à d'autres de cette façon. J'avais peur d'être incapable de faire quoi que ce soit pour sauver tout le monde. J'étais impatient d'en découdre. Et, plus que tout, je voulais que les conneries de ce genre cessent. Quand le monde comprendrait-il que nous sommes tous égaux devant la vie?

J'avais presque passer toute la journée dans la chambre de Warren à discuter avec lui de toute nos histoires d'un temps, j'avais finis par lui avouer que je m'étais fais bien massacrer comme il le fallait par la bande de sportif de notre Lycée.. J'en venais au moment de lui montrer ma cicatrice, il l'avait regardé avec un peu de dégoût avant de m'avouer qu'a son tour il les avait tous massacrer un par un pour venger ma mémoire.. J'étais fière de lui, du moins fière d'avoir un ami aussi fidèle que lui je voulais dire. Bref passons, on était donc tout les deux tranquillement dans la chambre quand tout d'un coup la fille au cheveux bleus est rentré dans la salle pour ne demander quelque chose. Elle voulait si j'ai bien compris qu'on rejoigne son équipe pour aller venger nos camarades perdu au combat et récupérer les prisonniers..

Sans vraiment trop consulter Warren j'accepta de venir avec elle, je laissa donc pas trop le choix a Warren de nous suivre aussi. On avait besoin de lui et il le savait très bien.. C'est donc après une heure de marche que nous arrivâmes a destination avec toute l'équipe, Yasushi mon camarade de chambre mais avant tout mon ami était présent. J'étais content de le compter parmi nous, un gars aussi déterminer que lui pourrait faire la différence dans un moment pareil. Ensuite il y avait Célestia la fille au cheveux bleus qui était la aussi, je ne comprenais toujours pas le faite qu'elle soit la mais bon.. Un homme plus âgé que nous faisait aussi parti de la fête, un professeur surement.. Il avait l'air apeuré devant l'endroit ou nous nous trouvions, je me demandais bien se que ce genre de tapette faisait aussi avec nous mais je pense que ça réaction était tout de même justifié. On avait pas tous le même sang froid et surement pas tous les mêmes ambitions en venant ici.

Je les écoutais tous parler un par un, Célestia demandait un plan, le prof continuait de faire ça victime et Yasushi comme a son habitude faisait le type impatient de foncer dans la bagarre. Quand il eu finit ses mots, je m’avança vers eux d'un pas serein et confiant pour remonter le moral des troupes et proposer une idée de plan.. J'avais bien l'intention de prendre les commandes de cette équipe car je me sentais capable de prendre les décisions comme je l'avais fais plutôt avec mon équipe de recherche.. Je prit donc la parole en m'adressant a eux tous d'une voix confiante et sans la moindre hésitation :


Je repris mon souffle après mon discourt pour plus ou moins les motiver puis je repris la parole pour exprimer mon plan d'attaque

Je voguais dans les couloirs à la fois attristée et honteuse de ce que je venais de faire. Ma saleté de peur m’avait poussé à repousser la personne à laquelle je tenais le plus aujourd’hui vraisemblablement. Je me sentais bête mais je savais que je devais faire quelque chose. C’est dans cet état que je tombais sur la fille aux longues couettes bleues qui se baladaient dans les couloirs accompagnée de quelque personne. Cette dernière, de son petit nom Célestia, formait une équipe pour sauver les kidnappés. Elle avait eu des informations par des scientifiques visiblement. Il n’avait pas fallu plus de quelques secondes pour que j’accepte. J’avais alors rejoint Myo et Warren qui se trouvait dans la petite troupe mais aussi Yasushi et Mr. Hatami.

On sortait du bâtiment quand Mr. Chikara est arrivé vers nous pour prendre la route à nos côtés. J’avais été un peu plus soulagée mais il était évident qu’il me manquait quelque chose pour que je me sente assez bien pour ce que je m’apprêtais à faire… enfin c’était plutôt quelqu’un…

Quelqu’un qui se trouvait dehors  et sous mon regard à ce moment même. Je n’ai pas résistais. J’ai couru vers Yahiko, je lui ai sauté dans les bras et me suis excusée mille fois. Et c’est avec toute l’appréhension du monde que je lui demandais s’il voulait nous accompagner. Je crus que j’allais pleurer quand il m’a répondu que oui. C’est main dans la main qu’on fit le chemin, un long chemin qui fut beaucoup moins pénible avec mon soutien. On alla jusque dans le quartier Sud, où aucun élèves n’allait vraiment, ce n’était pas une zone très accueillante. Et c’est là qu’un bâtiment inconnu se dressa devant nous.

C’était… impressionnant ! Près de l’eau, le bâtiment semblait immense et surtout bien gardé en plus d’être bien entouré par cette immense grille. On ne pouvait pas douter que cet endroit était bien celui que l’on cherchait. Trop de protection pour que ce soit un simple hangar normal ou autre bâtiment qu’on trouve près de l’eau. Je regardais la ronde d’une camionnette avec appréhension quand finalement Célestia troubla le silence qui s’était installé depuis que nous avions le bâtiment sous les yeux.

« Nous y sommes. Maintenant, il faudrait trouver une quelconque plan si on veut rentrer. Quelqu'un a une idée ? »

Je n’avais pas l’intention de lever la voix pour répondre même si mon cerveau fonctionnait à plein régime cherchant une solution possible. Je pensais que dans notre groupe il y avait bien mieux placé que moi pour élaborer un truc de possible.

« J'aurais dû vous empêcher de venir...  Cet endroit sent la Mort et la Souffrance. »

Euh… Merci Monsieur le professeur de nous encourager ? Nan parce que là c’était plus vraiment le moment de nous apitoyer… On était là parce qu’on l’avait voulu, on n’allait pas se dégonfler juste aux portes du bâtiment. Même si celles-ci pouvait se comparer à celles de l’enfer dans un certain sens…

«  J'irais, peu importe ce que vous faites. Si ça sent la mort et la souffrance, c'est une raison supplémentaire pour aller sauver nos camarades! »

Je regardais Yasushi qui venait de s’exclamer et hochais la tête discrètement approuvant ce qu’il venait de dire même si ça ne faisait pas vraiment avancer les choses… Alors Myo s’avança pour attirer l’attention.

« Ecoutez moi, on a plus le temps de se morfondre sur notre sort.. Si on est la, c'est qu'on a été choisis pour remplir une mission, on en est tous capable et j'en suis convaincu. On va sortir nos potes de cette enfer et on va leur montrer a tous ces scientifiques de merde de quoi on est capable.. On va surement devoir se battre a nouveau contre des gars, enfin plutôt des robots qui n'auront qu'une seul envie c'est de tout broyer sur leur passage par ce que oui si vous étiez pas au courant, les scientifiques qui se trouve probablement dans cette entrepôt on inventé un sorte d'implant qu'ils fixent sur le cerveau de leurs soldats qui les rend dépourvu de toute haine, de peur et de compassion. Ils sont doté d'une force surhumaine et possède des réflexes sur développé.. J'espère que vous êtes tous prêt a risquer votre vie pour notre académie ! »

Il prit sa respiration après cette longue tirade pour tenter de nous rassurer ? J’étais pas vraiment sûre de l’effet mais j’avais fait mon choix donc quoi qu’on pourrait dire maintenant il n’y aura pas de retour en arrière. Je ne quittais pas Myo des yeux puisque celui-ci continua rapidement.

« Alors si vous voulez bien me suivre j'ai quelque chose a vous proposez.. Vous voyez ces deux camions qui tourne autour du bâtiment sans arrêt ? Il y a surement des soldats a l'intérieur, on va essayer de leur tendre une embuscade pour récupérer le plus d'armes et d'information possible sur ce qui se passe a l’intérieur.. Trois d'entre nous emprunterons leurs vêtements pour se fondre dans la masse et partir en éclaireur a l'intérieur. Le grillage s'arrête au bord de l'eau, je suppose qu'il doit y avoir une entrée pour les bateaux juste derrière le bâtiment. Deux d'entre nous devrait faire le tour pour y jeter un œil. Si vous avez quelques chose d'autre a proposer, faites le nous savoir avant qu'on s'engage tous dans ce merdier pas possible… »

Et bien… Je ne m’attendais pas vraiment à un plan comme ça. On n’était pas vraiment en position de force pour foncer dans le tas comme ça. Je voulais certes aller sauver tous mes camarades à l’intérieur mais y aller en mode suicidaire ne me paraissait pas être forcément la meilleure solution… Mais j’avais perdue toute confiance pour pouvoir m’opposer à quoi que ce soit… Je veux dire mes plans ne s’étaient pas vraiment déroulé comme je l’aurais voulu la dernière fois… et je n’étais pas prête à affronter une autre défaite si proche… Mr. Chikara m’enleva une épine du pied en commentant ce plan. J’avais presque une totale confiance en lui pour ce genre de choses du moins, allez savoir pourquoi ! Du coup je l’écoutais avec une oreille attentive.

« C'est pas mal comme idée jeune, mais il y a quand même un petit soucis. Comme tu l'as dis à l'instant, ils ont des soldats dotés d'implant les rendant redoutables, qui te dis que ces deux camionnettes n'en sont pas remplies ? Si c'est le cas, nous n'avons aucune chance puisque s'ils nous tombent dessus à plusieurs, avant de les maîtriser, le restant de leur petite armée aura déjà rappliquée, et pourquoi je dis ça, parce que lors de mon service militaire, il y a à peine plus de vingt ans, nous étions déjà équipés de systèmes de communications sur canaux ouverts, donc s'il arrive quelque chose à une équipe, le commandement et les autres escouades sous ce même commandement sont immédiatement au courant et se ramène en quatrième vitesse. Convaincu ? Cependant, l'idée de faire le tour par derrière me convient tout à fait, je proposerais que nous soyons deux à rester ici histoire de surveiller les rondes, apprendre leur tour de garde, leur fréquence de passage, et tout ce qu'il faut pour passer au moment où ils nous tournent le dos pendant que les autres s'occupent de voir s'il y a un accès viable par l'arrière. D'autres idées bien meilleures peut-être ? »

Je réfléchis un moment à cette proposition et je regardais alors Yahi pour voir sa réaction. Maintenant j’avais l’impression que j’avais l’opportunité d’agir tout en me préservant comme il l’aurait souhaité.

«  Je crois que si je restais ici, je pourrais vous aider à passer sans vous faire repérer. Je pourrais justement provoquer un coup de stress en agissant de loin sur une camionnette et du coup si ça se passe comme vous l’avez dit, je pourrais alors attirer l’attention des renforts pour vous éviter de croiser le plus de monde possible. »

Je serrais la main de Yahi dans la mienne. J’espérais pouvoir le rassurer un minimum en restant ici et j’espérais que du coup je pourrais moi aussi protéger ce petit groupe de courageux avec mes maigres ressources.

Les plans ne tardèrent pas à affluer suite à ma demande.
Il y eut tout d'abord le professeur qui était vraiment inquiet. Mais c'était hélas trop tard pour faire demi-tour. Du coup, il nous reste une seule et unique solution à notre disposition : aller sauver ceux qui se sont fait chopés.
Ce fut au tour de Yasushi de proposer une solution... plutôt radicale... Ah non, foncer dans le tas, ce n'est pas la meilleure option que l'on puisse trouver. C'est plus du suicide qu'autre chose.
Et puis, il y eu Myo... Qui se prit un peu trop pour le chef de l'équipe. Il fit discours assez long... Non, en fait, il disait à peut près tout haut ce que tout le monde pensait tout bas. Je ne l'aurait pas écouté si il ne nous avait pas dévoilé quelque chose d'important :  les hommes en noirs n'étaient plus des humains, mais juste des monstres dépourvu de toute forme d'empathie et/ou de compassion à cause d'une puce qui a été implantée dans leur cerveau. Ce qui a pour conséquences une force surhumaine et des réflexes développés. Je me demandait réellement comment on pouvait jouer ainsi avec des hommes qui n'ont sûrement rien demandé. On en voulu en faire des surhumains, mais on en a fait des machines de guerre.
Plus ça va, et plus ce monde par vraiment en couilles.
Myo passa enfin à l'explication de son plan :

- Alors si vous voulez bien me suivre j'ai quelque chose a vous proposer. Vous voyez ces deux camions qui tournent autour du bâtiment sans arrêt ? Il y a sûrement des soldats a l'intérieur, on va essayer de leur tendre une embuscade pour récupérer le plus d'armes et d'information possible sur ce qui se passe a l’intérieur.. Trois d'entre nous emprunterons leurs vêtements pour se fondre dans la masse et partir en éclaireur a l'intérieur. Le grillage s'arrête au bord de l'eau, je suppose qu'il doit y avoir une entrée pour les bateaux juste derrière le bâtiment. Deux d'entre nous devrait faire le tour pour y jeter un œil. Si vous avez quelques chose d'autre a proposer, faites le nous savoir avant qu'on s'engage tous dans ce merdier pas possible..

Pas mal comme plan. Mais, sans savoir réellement pourquoi, je ne le sentais pas. Ce même plan fut en partie contredit par un autre professeur :

- C'est pas mal comme idée jeune, mais il y a quand même un petit soucis. Comme tu l'as dis à l'instant, ils ont des soldats dotés d'implant les rendant redoutables, qui te dis que ces deux camionnettes n'en sont pas remplies ? Si c'est le cas, nous n'avons aucune chance puisque s'ils nous tombent dessus à plusieurs, avant de les maîtriser, le restant de leur petite armée aura déjà rappliquée, et pourquoi je dis ça, parce que lors de mon service militaire, il y a à peine plus de vingt ans, nous étions déjà équipés de systèmes de communications sur canaux ouverts, donc s'il arrive quelque chose à une équipe, le commandement et les autres escouades sous ce même commandement sont immédiatement au courant et se ramène en quatrième vitesse. Convaincu ? Cependant, l'idée de faire le tour par derrière me convient tout à fait, je proposerais que nous soyons deux à rester ici histoire de surveiller les rondes, apprendre leur tour de garde, leur fréquence de passage, et tout ce qu'il faut pour passer au moment où ils nous tournent le dos pendant que les autres s'occupent de voir s'il y a un accès viable par l'arrière. D'autres idées bien meilleures peut-être ?

Les deux se complétaient de toute façon, donc je dis pas non. J'analysai rapidement tout ce qu'il se disait pour essayer de concrétiser un plan, tout en me servant des différents idées. Et déjà, un plan commençait à naitre...
De toute façon, l'idée avait fait son chemin, car la jeune fille aux cheveux flamboyants du gymnase proposait déjà son aide. Puis Yahiko, le garçon que j'avais déjà rencontré auparavant, pris la parole :

- Si l'on doit se faufiler je propose de passer par le canal d'eau. Nous seront camouflé vu qu'il n'y a pas de lumière et que les gardes ne vont pas s'éloigner trop es routes. Et vous n'aurez pas à nager, je vais geler l'eau pour vous. Si un grillage et là bas nous l'escaladerons et si des barbelés sont sur ces barrières je ferais une couche de glace sur les piques. Je vous laisse gérer tout le reste si vous voulez mais, laissez moi au moins vous aidez avec cette option.

Je restai un moment en silence après cette déclaration. J'analysai tout ce qu'on avait dit jusqu'ici. Puis je pris à nouveau la parole.

- Donc, en gros, si j'ai bien compris, pendant qu'une équipe fera diversion pour attirer les soldats d'un côté, une équipe passera derrière grâce à Yahiko pendant que les soldats sont occupés d'un côté. Le groupe qui est passé par derrière tente d'entrer dans le bâtiment sans se faire voir par les soldats. Et puis, comme je suppose que tout le monde va vouloir libérer quelqu'un, je pense que ceux qui étaient occupés à faire diversions avec tout les moyens possibles et imaginables voudront voler à la rescousse de quelqu'un et qu'il faut quand même occuper les soldats, non ?

A partir de là, je ne savais pas vraiment quoi proposer. Mais je sous-entendait qu'il fallait quand-même que tout le monde entre dans le bâtiment en un seul morceaux... et sans se faire repérer par les soldats.

J'avais l'air d'un lâche. On me l'avait rapidement bien fait comprendre. Un petit chaton fébrile au milieu d'une bande de lions avides d'action. Je senti une pointe de gêne, dû à la présence de l'un de mes collègues, me tordre la gorge.
Autant je redoutait l'endroit où nous nous dirigions, autant je craignait de le laisser paraître à nouveau.
Alors que je voyais ceux qui m'entouraient prendre la parole l'un après l'autre pour essayer de fonder notre plan, je me maudissais. J'aurais dû être là ; devant eux tous à faire tourner mon cerveau pour nous trouver une façon de faire. Ce n'était pas ma place que celle de derrière à me morfondre, bon sens !
Alors que l'autre enseignant s'avançait pour étaler son plan et glisser subtilement son passé le soldat dans nos mémoires, je me mordais la lèvre. En voilà un qui jouait son rôle comme il se devait. Bien entendu, ma conscience essaya de me convaincre que c'était simplement dû à nos passés différents. Que j'avais grandit en tant que victime et lui en héros, mais je la chassa.
On me l'avais bien balancer à la figure à coup de regards accusateurs ; l'heure n'était pas aux lamentation.
J'ai serré les dents et j'ai inspiré, déterminé, avant que l'odeur ne me glace à nouveau la nuque. Je me disais que c'était déjà terminer toutes ces belles résolution quand je comprit pourquoi cette essence m'avait alarmé ; elle était différente.
Plus forte.
Eh merde..
J'ai tourné la tête vers le bâtiment. J'y vis un petit attroupement de véhicules qui arrivaient à leur lugubre destination. Des camions.
Des camions qui, quelque part dans ma tête, sommeillaient dans l'un de mes souvenirs. J'ai ravaler ma salive et ai écarquiller les yeux.
Je me doutais que je n'était pas le seul à les observés, pourtant je me sentais aussi seul que la première fois que je les avaient vus.
Pitié... Faites que je me trompe...
Alors même que quelqu'un en contre-bas ouvrait les portes des véhicules, je revint sur terre en voyant le métal sombre des barreaux de l'une des cages qui prenait place près du bord. Je dis, sans même y réfléchir ;
« Qu'en dites vous si l'on choisi l'un des plans existants et que l'on obtempère au plus vite avant que ces voyageurs me repartent avec leur marchandise ? »
Rien n'était certain quant au fait que celle-ci prévoyait être nos camarades, pourtant j'avais comme un énorme pressentiment quant à la véracité de cette intuition.
En fait, je ne voyais pas vraiment ce qu'il pouvaient vouloir d'autre que tout ces mutants sous verrou.
La situation se corsait.
Comme si elle ne l'était pas déjà assez.

Hors RP:

D'une oreille plus ou moins attentive, j'écoutai ce que tout le monde avait à dire tout en regardant les manèges du lieu derrière le grillage. Finalement, j'eus l'impression que nous avions un plan. Je me mis à fouiller mes poches pour y trouver, entre autres choses, un couteau de poche. Je m'en étais fournis un dans le but de protéger ma vie et celle des autres. Je n'avais pas encore eu à l'utiliser, mais il me semblait que le moment était venu.
Après une analyse de la hauteur du grillage qui nous séparait du lieu d'action, je me demandai si je pouvais l'escalader. C'est alors que je vis un des camions arrêté et qu'on s'affairait à mettre une cage dedans. Etait-elle vide ou contenait-elle un de nos camarades? Je n'aurais su le dire et je n'allais pas demander l'avis de chacun. Le temps pressait.

« Qu'en dites vous si l'on choisi l'un des plans existants et que l'on obtempère au plus vite avant que ces voyageurs me repartent avec leur marchandise ? »

- Je crois qu'on l'a déjà notre plan, dis-je en m'avançant plus près du grillage. Je vais faire diversion. Je pense que mes boules de lumières les attireront, surtout si elles font des dégâts.

Puis, sans attendre, je grimpai au grillage. Pour le faire, je m'agrippai en enlaçant mes doigts dans "fils" et je plaçai mes pieds de sorte à pouvoir marcher. Une fois en haut, je fis comme s'il n'y avait aucun barbelé, me moquant éperdument de me blesser, et je redescendis. Pied à terre, j'ouvris ma main droite pour vérifier si je ne créais pas involontairement des boules de lumière à cause de ma rage et mon impatience. Heureusement, ce n'était pas le cas. Ce que je vis ce fut des blessures. Ces dernières étaient douloureuses, mais pas assez pour m'arrêter. Je portai donc un regard au groupe et je me mis à me déplacer parallèlement au bâtiment. Il fallait que je fasse diversion, et si possible des dégâts. Je m'éloignai donc du groupe et je me cachai derrière des caisses entassées pour je ne savais quelle raison. Personnellement ça m'arrangeait bien. Puis, j'envoyais une boule de lumière jaune orangée qui monta cinq mètres au-dessus de moi avant de disparaître, éclairant le terrain... et signalant ma position.
Je suis fou, pensai-je en grimaçant, mais toujours déterminé.