Sur le sol, sous la pluie... ♪ [PV Yasushi]
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Sur le sol, sous la pluie... ♪ [PV Yasushi]
Et voilà, il commençait à pleuvoir. J’étais pourtant sûre que je pourrais visiter la ville sans encombre aujourd’hui ! Cela ne m’arrangeait vraiment pas. Il n’était que 17 heures et j’allais déjà devoir rentrer ! Bon. Je finis par me ressaisir et reprendre la route pour retourner à l’académie.
Sur le chemin, la tête baissée pour ne pas trop recevoir de pluie, je me remémorai la journée. Au final, j’avais pu passer quelques heures dans le quartier touristique et j’avais découvert la zone animée de la ville sans croiser de gens que je connaissais.
« En même temps je connais pas grand monde » pensai-je
J’avais décidé de me familiariser avec la ville car j’étais arrivée depuis un petit bout de temps à l’académie sans pour autant savoir ce qui se trouvait en ses alentours.
D’ailleurs, depuis le temps que je marchais, je devais y être arrivée à l’académie. Je relevai donc la tête pour tomber sur…
« Des maisons ?! »
Je m’étais trompée de direction ! Et puis j’étais complètement perdue ! Je tentai de me repérer des panneaux ou d’autres indications pour rejoindre le centre ville, mais la pluie me brouillait un peu la vue, et je ne pu en repérer. Je continuai donc de marcher dans une direction choisie au hasard. Les rares commerces que je croisais étaient tous fermés et il n’y avait personne à l’extérieur.
Soudain, je sentis le coté droit de mon corps heurter quelque chose. En regardant à coté de moi, je reconnu un panneau d’indication. Enfin ! Je levai la tête et commençai à lire ce qui y était inscrit, mais je n’eus pas le temps de parvenir à mes fins. Une main de se posa sur mon épaule, me glaçant le sang. Je poussai un cri étouffé et partis en courant, sans demander mon reste. En pleine journée et entourée de gens, je me serais sans doute retournée pour faire face, mais déjà que je ne supportais pas qu’on me surprenne…
Je continuais de courir quand mon pied se prit dans quelque chose. Je trébuchai donc et m’étalai de tout mon long sur le sol mouillé. Je tentai de me relever mais une douleur survint dans mon pied, m’en empêchant.
Ho non, le cauchemar… J’étais sur le sol, incapable de me relever, trempée et sous la pluie, et… Avec une silhouette debout face à moi ! Au secours !!
Sur le chemin, la tête baissée pour ne pas trop recevoir de pluie, je me remémorai la journée. Au final, j’avais pu passer quelques heures dans le quartier touristique et j’avais découvert la zone animée de la ville sans croiser de gens que je connaissais.
« En même temps je connais pas grand monde » pensai-je
J’avais décidé de me familiariser avec la ville car j’étais arrivée depuis un petit bout de temps à l’académie sans pour autant savoir ce qui se trouvait en ses alentours.
D’ailleurs, depuis le temps que je marchais, je devais y être arrivée à l’académie. Je relevai donc la tête pour tomber sur…
« Des maisons ?! »
Je m’étais trompée de direction ! Et puis j’étais complètement perdue ! Je tentai de me repérer des panneaux ou d’autres indications pour rejoindre le centre ville, mais la pluie me brouillait un peu la vue, et je ne pu en repérer. Je continuai donc de marcher dans une direction choisie au hasard. Les rares commerces que je croisais étaient tous fermés et il n’y avait personne à l’extérieur.
Soudain, je sentis le coté droit de mon corps heurter quelque chose. En regardant à coté de moi, je reconnu un panneau d’indication. Enfin ! Je levai la tête et commençai à lire ce qui y était inscrit, mais je n’eus pas le temps de parvenir à mes fins. Une main de se posa sur mon épaule, me glaçant le sang. Je poussai un cri étouffé et partis en courant, sans demander mon reste. En pleine journée et entourée de gens, je me serais sans doute retournée pour faire face, mais déjà que je ne supportais pas qu’on me surprenne…
Je continuais de courir quand mon pied se prit dans quelque chose. Je trébuchai donc et m’étalai de tout mon long sur le sol mouillé. Je tentai de me relever mais une douleur survint dans mon pied, m’en empêchant.
Ho non, le cauchemar… J’étais sur le sol, incapable de me relever, trempée et sous la pluie, et… Avec une silhouette debout face à moi ! Au secours !!
Re: Sur le sol, sous la pluie... ♪ [PV Yasushi]
Je venais de finir de travailler. Cette fois, parce qu'on voulait tester ma fiabilité, on m'avait envoyé nettoyer les rues et parcs du quartier résidentiel. Je n'aimais pas ce coin. Toute personne que j'avais croisée semblait se la couler douce, avoir les moyens de tout se payer alors que je galérer à nourrir mes mômes, à trouver ce qu'il fallait pour les nourrir er qu'ils vivaient dans les égouts. Je détestais ces personnes qui faisaient semblant de ne rien voir alors qu'ils vivaient là. Bon, d'accord, on se cachait et on pouvait refuser catégoriquement toute aide proposée, mais on ne crachait pas forcément sur un petit coup de pouce de temps en temps. L'aide, par exemple, que m'avaient proposé Riley et Yumi me convenait parfaitement. Et, si on me proposait un petit logement beaucoup plus confortable et sécurisé pour mes gamins, je ne cracherais pas dessus. Mais, pour ça, fallait que quelqu'un le propose. Ce n'était certainement pas moi qui allait demander ce genre de choses!
Bref, j'étais donc en train de rentrer à l'académie quand je vis une jeune fille blonde et pas trop mal foutue qui semblait chercher son chemin. Je me mis à regarder autour de moi pour voir si quelqu'un d'autre pourrait la guider. Mais, malheureusement pour moi, ce n'était pas le cas. Je m'approchai donc doucement d'elle pour ensuite lui poser une main sur son épaule. Surprise, certainement, elle retint un cri et prit la poudre d'escampette.
- Non mais c'était quoi cette réaction?! criai-je quand j'eus repris mes esprits.
Puis, je me mis en marche dans la direction qu'elle avait prise. A chaque dizaine de pas, environ, je soupirais : mais qu'est-ce qui me prenait de lui "courir" après? Peut-être que je craignais qu'elle fasse une mauvaise rencontre.
... mouais... A d'autres.
Quelques minutes plus tard, je vis deux silhouettes : l'une était debout devant l'autre qui était plutôt... comment dire? Affalée? Oui, affalée sur le sol. En reconnaissant la première, je n'eus aucun mal à deviner que la seconde était la fuyarde. Je me mis donc à courir, une expression rageuse sur le visage, en préparant mes poings. La Brute, puisqu'il s'agissait bien de lui, se mit en position pour parer. Malheureusement pour lui, il se protégeais l'estomac et je visais... ses dents. Lorsque je l'atteignis, la douleur me traversa tout le bras. J'avais l'habitude de cogner, mais c'était la première fois que je visais cette partie du visage et que je l'atteignais.
Profitant que mon adversaire était à terre, complètement KO (encore une fois), je pris la main de la jeune fille, faisant fie de ma douleur et me mis à courir en direction de l'auberge que je connaissais bien après l'avoir relevée.
Quand nous fûmes devant ma destination en cas de fuite, je regardai la "victime" et lui fit sur un ton que je voulais neutre :
- La prochaine fois que quelqu'un veut t'aider, évide de fuir en criant. Je doute qu'on vienne te sauver par la suite d'une brute sans vergogne.
Bref, j'étais donc en train de rentrer à l'académie quand je vis une jeune fille blonde et pas trop mal foutue qui semblait chercher son chemin. Je me mis à regarder autour de moi pour voir si quelqu'un d'autre pourrait la guider. Mais, malheureusement pour moi, ce n'était pas le cas. Je m'approchai donc doucement d'elle pour ensuite lui poser une main sur son épaule. Surprise, certainement, elle retint un cri et prit la poudre d'escampette.
- Non mais c'était quoi cette réaction?! criai-je quand j'eus repris mes esprits.
Puis, je me mis en marche dans la direction qu'elle avait prise. A chaque dizaine de pas, environ, je soupirais : mais qu'est-ce qui me prenait de lui "courir" après? Peut-être que je craignais qu'elle fasse une mauvaise rencontre.
... mouais... A d'autres.
Quelques minutes plus tard, je vis deux silhouettes : l'une était debout devant l'autre qui était plutôt... comment dire? Affalée? Oui, affalée sur le sol. En reconnaissant la première, je n'eus aucun mal à deviner que la seconde était la fuyarde. Je me mis donc à courir, une expression rageuse sur le visage, en préparant mes poings. La Brute, puisqu'il s'agissait bien de lui, se mit en position pour parer. Malheureusement pour lui, il se protégeais l'estomac et je visais... ses dents. Lorsque je l'atteignis, la douleur me traversa tout le bras. J'avais l'habitude de cogner, mais c'était la première fois que je visais cette partie du visage et que je l'atteignais.
Profitant que mon adversaire était à terre, complètement KO (encore une fois), je pris la main de la jeune fille, faisant fie de ma douleur et me mis à courir en direction de l'auberge que je connaissais bien après l'avoir relevée.
Quand nous fûmes devant ma destination en cas de fuite, je regardai la "victime" et lui fit sur un ton que je voulais neutre :
- La prochaine fois que quelqu'un veut t'aider, évide de fuir en criant. Je doute qu'on vienne te sauver par la suite d'une brute sans vergogne.
- HRP:
- J'espère que ça te plaira ^^ Je suis désolée si la qualité n'est pas super XD
Re: Sur le sol, sous la pluie... ♪ [PV Yasushi]
Tout se déroula très vite. Avant même que je ne comprenne réellement ce qu’il se passait, j’étais déjà en train de courir pour aller me réfugier je-ne-sais-où. Je jetai un œil par-dessus mon épaule. Un type était étendu sur le sol, incapable de bouger. Le gars qui m’entrainait avec lui venait de l’envoyer au tapis d’un coup de poing dans la mâchoire.
Oubliant l’homme qui restait KO, je me concentrai à nouveau sur la course. Mon pied me faisait toujours aussi mal, mais je faisais de mon mieux pour ne pas m’en occuper.
Au bout d’un certain temps, nous nous arrêtâmes devant un bâtiment. En observant la façade de celui-ci, je compris qu’il s’agissait d’une auberge. Un regard derrière moi suffit à me rassurer : le type ne nous avait pas suivit. Une voix me tira de mes pensées.
- La prochaine fois que quelqu'un veut t'aider, évide de fuir en criant. Je doute qu'on vienne te sauver par la suite d'une brute sans vergogne.
D’ailleurs, cette voix… Je regardai en direction de mon "sauveur". Il s’agissait bien de lui !
« Ho ! Salut Yasushi ! » Lançai-je, surprise mais souriante
Après quelques secondes, je poursuivis :
« Merci de m’avoir aidé, je sais pas ce que j’aurais fait sans toi ! C’est plus fort que moi, je prends super vite peur quand on me surprend comme ça… Désolée, je retiendrais la leçon ! »
Nous finîmes par entrer. Je regardai tout autour de moi. La salle principale, où nous nous trouvions, était plutôt petite, mais accueillante. Il y régnait une ambiance chaleureuse, c’était plus agréable _et surtout plus sec_ que dehors. Mais le silence qui s’était installé entre Yasushi et moi était plutôt pesant. Incapable de garder mes pensées pour moi, comme à mon habitude, je finis par lui demander d’un air jovial :
« Et donc, j’ai eu de la chance que tu passes par là. Je peux te demander ce que tu venais faire ici où c’est trop indiscret ? »
Oubliant l’homme qui restait KO, je me concentrai à nouveau sur la course. Mon pied me faisait toujours aussi mal, mais je faisais de mon mieux pour ne pas m’en occuper.
Au bout d’un certain temps, nous nous arrêtâmes devant un bâtiment. En observant la façade de celui-ci, je compris qu’il s’agissait d’une auberge. Un regard derrière moi suffit à me rassurer : le type ne nous avait pas suivit. Une voix me tira de mes pensées.
- La prochaine fois que quelqu'un veut t'aider, évide de fuir en criant. Je doute qu'on vienne te sauver par la suite d'une brute sans vergogne.
D’ailleurs, cette voix… Je regardai en direction de mon "sauveur". Il s’agissait bien de lui !
« Ho ! Salut Yasushi ! » Lançai-je, surprise mais souriante
Après quelques secondes, je poursuivis :
« Merci de m’avoir aidé, je sais pas ce que j’aurais fait sans toi ! C’est plus fort que moi, je prends super vite peur quand on me surprend comme ça… Désolée, je retiendrais la leçon ! »
Nous finîmes par entrer. Je regardai tout autour de moi. La salle principale, où nous nous trouvions, était plutôt petite, mais accueillante. Il y régnait une ambiance chaleureuse, c’était plus agréable _et surtout plus sec_ que dehors. Mais le silence qui s’était installé entre Yasushi et moi était plutôt pesant. Incapable de garder mes pensées pour moi, comme à mon habitude, je finis par lui demander d’un air jovial :
« Et donc, j’ai eu de la chance que tu passes par là. Je peux te demander ce que tu venais faire ici où c’est trop indiscret ? »
Re: Sur le sol, sous la pluie... ♪ [PV Yasushi]
Elle tourna la tête dans ma direction. Sa surprise était claire comme de l'eau de roche et détonnait avec le sourire qu'elle me fit :
« Ho ! Salut Yasushi ! »
Tiens, pensais-je en arquant un sourcil, je la connais?
« Merci de m’avoir aidée, je sais pas ce que j’aurais fait sans toi ! C’est plus fort que moi, je prends super vite peur quand on me surprend comme ça… Désolée, je retiendrais la leçon ! »
Je ne relevais pas. Je ne voulais pas me retrouver à parler de mon passé, une fois encore. Et essayer de lui expliquer la dangerosité des rues n'était vraiment pas ce que je faisais de mieux! Nous entrâmes donc en silence.
L'auberge était étrangement vide. En temps normal, cet endroit était toujours animé. Et mes mômes n'étaient pas là, malgré le mauvais temps. L'inquiétude m'enserrait les entrailles quand la blondinette se remit à parler :
« Et donc, j’ai eu de la chance que tu passes par là. Je peux te demander ce que tu venais faire ici où c’est trop indiscret ? »
- Je rentrais du travail, lui répondis-je d'un ton neutre, presque froid, en allant m'assoir au bar.
L'aubergiste arriva quelques secondes après que je me sois installé. La vieille était encore habillée en robe et portait son sempiternel tablier blanc tâché. En nous voyant, elle s'exclama :
- Oh mon dieu! Yasushi, tu nous a encore ramené une jeune fille! Tu n'arrête pas en ce moment!! Mais... Oh! Mais vous êtes trempés! Viens donc par là, ma jolie, je vais te donner de quoi te sécher. Et toi, mon garçon, tu sais où sont les serviettes.
Je ne l'écoutais que d'une oreille. Je ne m'étais pas rendu compte que j'étais mouillé. Et je n'avais aucune envie de bouger. Je me sentais fatigué. L'inquiétude n'arrangeais rien.
- Bon Dieu, ce que je peux en avoir marre... marmonnais-je en m'affalant sur le comptoir.
« Ho ! Salut Yasushi ! »
Tiens, pensais-je en arquant un sourcil, je la connais?
« Merci de m’avoir aidée, je sais pas ce que j’aurais fait sans toi ! C’est plus fort que moi, je prends super vite peur quand on me surprend comme ça… Désolée, je retiendrais la leçon ! »
Je ne relevais pas. Je ne voulais pas me retrouver à parler de mon passé, une fois encore. Et essayer de lui expliquer la dangerosité des rues n'était vraiment pas ce que je faisais de mieux! Nous entrâmes donc en silence.
L'auberge était étrangement vide. En temps normal, cet endroit était toujours animé. Et mes mômes n'étaient pas là, malgré le mauvais temps. L'inquiétude m'enserrait les entrailles quand la blondinette se remit à parler :
« Et donc, j’ai eu de la chance que tu passes par là. Je peux te demander ce que tu venais faire ici où c’est trop indiscret ? »
- Je rentrais du travail, lui répondis-je d'un ton neutre, presque froid, en allant m'assoir au bar.
L'aubergiste arriva quelques secondes après que je me sois installé. La vieille était encore habillée en robe et portait son sempiternel tablier blanc tâché. En nous voyant, elle s'exclama :
- Oh mon dieu! Yasushi, tu nous a encore ramené une jeune fille! Tu n'arrête pas en ce moment!! Mais... Oh! Mais vous êtes trempés! Viens donc par là, ma jolie, je vais te donner de quoi te sécher. Et toi, mon garçon, tu sais où sont les serviettes.
Je ne l'écoutais que d'une oreille. Je ne m'étais pas rendu compte que j'étais mouillé. Et je n'avais aucune envie de bouger. Je me sentais fatigué. L'inquiétude n'arrangeais rien.
- Bon Dieu, ce que je peux en avoir marre... marmonnais-je en m'affalant sur le comptoir.
Re: Sur le sol, sous la pluie... ♪ [PV Yasushi]
La façon dont Yasushi me répondit me rappela à quel point il était aimable. Mais je ne me décourageai pas et souris :
« Oh, je vois. »
Soudain, une vieille dame fit irruption dans la pièce en s’écriant :
- Oh mon dieu! Yasushi, tu nous a encore ramené une jeune fille! Tu n'arrête pas en ce moment!!
Instinctivement, je rougis légèrement et jetai un œil paniqué à Yasushi. Il y avait une grosse méprise là non ? Mais le garçon ne gardait un ton neutre. Les mots de l’aubergiste ne semblaient pas l’atteindre. Celle-ci reprit de plus belle. :
- Mais... Oh! Mais vous êtes trempés! Viens donc par là, ma jolie, je vais te donner de quoi te sécher. Et toi, mon garçon, tu sais où sont les serviettes.
Je regardai mes vêtements et me rendis compte qu’elle n’avait pas tort. Lui obéissant sagement, je la suivis jusque dans une autre pièce, devant une armoire de bois. Elle ouvrait les deux porte, fouilla dedans quelques secondes et en sorti une serviette blanche. Elle me la tendit dans un sourire chaleureux en me disant de retourner dans la pièce principale lorsque je me serais séché puis me laissa seule en fermant la porte derrière elle.
Tout en essuyant les gouttes qu’il restait sur ma peau, j’observais ce qui m’entourait. A priori, j’étais dans une salle d’eau. Les murs étaient en partie carrelés, et le parquet posé au sol grinçait légèrement à chacun de mes mouvements. Face à moi se trouvait un miroir rectangulaire, mais comme la lumière n’était pas allumée et que j’étais positionnée à contrejour, je ne pouvais pas y voir mon reflet. Je distinguais encore quelques objets, mais toujours sans trouver l’interrupteur. Tant pis. La lumière grise de l’extérieur me suffisait pour me sécher après tout. Je continuai de m’affairer en silence. Seules les gouttes de pluie venaient rompre le calme de la pièce, tapant contre les carreaux de la fenêtre. Mais étrangement, je trouvais cela plutôt reposant.
Quand j’eu finit, je me mis à traverser le bâtiment dans le sens inverse, pour rejoindre la vieille femme et Yasushi. Approchant, je les entendais discuter. Mais quand j’apparu devant eux, toujours ma serviette à la main, ils cessèrent. Je ne savais pas si c’était de ma faute. Gênée, je demandai :
« Où… Où est-ce que je peux mettre ma serviette ? »
L’aubergiste me sourit à nouveau, récupéra la serviette et disparut derrière moi, sans doute pour aller la ranger. Je jetai un œil à mon camarade, qui semblait préoccupé, et m’approchai, m’asseyant à coté de lui sur un tabouret.
« Quelque chose ne va pas Yasushi ? Tu as l’air contrarié... »
« Oh, je vois. »
Soudain, une vieille dame fit irruption dans la pièce en s’écriant :
- Oh mon dieu! Yasushi, tu nous a encore ramené une jeune fille! Tu n'arrête pas en ce moment!!
Instinctivement, je rougis légèrement et jetai un œil paniqué à Yasushi. Il y avait une grosse méprise là non ? Mais le garçon ne gardait un ton neutre. Les mots de l’aubergiste ne semblaient pas l’atteindre. Celle-ci reprit de plus belle. :
- Mais... Oh! Mais vous êtes trempés! Viens donc par là, ma jolie, je vais te donner de quoi te sécher. Et toi, mon garçon, tu sais où sont les serviettes.
Je regardai mes vêtements et me rendis compte qu’elle n’avait pas tort. Lui obéissant sagement, je la suivis jusque dans une autre pièce, devant une armoire de bois. Elle ouvrait les deux porte, fouilla dedans quelques secondes et en sorti une serviette blanche. Elle me la tendit dans un sourire chaleureux en me disant de retourner dans la pièce principale lorsque je me serais séché puis me laissa seule en fermant la porte derrière elle.
Tout en essuyant les gouttes qu’il restait sur ma peau, j’observais ce qui m’entourait. A priori, j’étais dans une salle d’eau. Les murs étaient en partie carrelés, et le parquet posé au sol grinçait légèrement à chacun de mes mouvements. Face à moi se trouvait un miroir rectangulaire, mais comme la lumière n’était pas allumée et que j’étais positionnée à contrejour, je ne pouvais pas y voir mon reflet. Je distinguais encore quelques objets, mais toujours sans trouver l’interrupteur. Tant pis. La lumière grise de l’extérieur me suffisait pour me sécher après tout. Je continuai de m’affairer en silence. Seules les gouttes de pluie venaient rompre le calme de la pièce, tapant contre les carreaux de la fenêtre. Mais étrangement, je trouvais cela plutôt reposant.
Quand j’eu finit, je me mis à traverser le bâtiment dans le sens inverse, pour rejoindre la vieille femme et Yasushi. Approchant, je les entendais discuter. Mais quand j’apparu devant eux, toujours ma serviette à la main, ils cessèrent. Je ne savais pas si c’était de ma faute. Gênée, je demandai :
« Où… Où est-ce que je peux mettre ma serviette ? »
L’aubergiste me sourit à nouveau, récupéra la serviette et disparut derrière moi, sans doute pour aller la ranger. Je jetai un œil à mon camarade, qui semblait préoccupé, et m’approchai, m’asseyant à coté de lui sur un tabouret.
« Quelque chose ne va pas Yasushi ? Tu as l’air contrarié... »
Re: Sur le sol, sous la pluie... ♪ [PV Yasushi]
Lorsque Berth revint dans la salle, elle fut assaillis par des clients qui étaient arrivés entre temps et qui demandaient de quoi boire. Affalé comme je l'étais, je ne vis pas si elle avait remarqué que je n'étais pas allé me sécher. Je n'en avais que faire d'être trempé. J'en avais vu d'autres. Et...
Oh... Et puis zut!! m'assénai-je mentalement.
- On peut savoir pourquoi tu n'es pas allé te sécher?
C'était l'aubergiste. Je ne l'avais pas entendu arriver. Je levai la tête vers elle pour lui marmonner :
- Pas envie... Laisse-moi tranquille, s'te plaît.
- Pas tant que tu seras sous mon toit dans un état pareil! Non, mais c'est pas possible. Tu veux absolument m'inquiéter? Entre les entailles qui s'infectent, les coups et les noyades, il faudrait aussi que tu tombe malade?
Je soufflai en remettant ma tête dans mes bras quand la jeune fille revint.
« Où… Où est-ce que je peux mettre ma serviette ? »
J'entendis la démarche de Berth qui alla s'occuper d'elle avant de repartir. J'en profitai pour relever la tête et regarder droit devant moi. Mais qu'est-ce qui m'avait pris de venir ici? Nous aurions été en sécurité à l'académie, aussi...
« Quelque chose ne va pas Yasushi ? Tu as l’air contrarié... »
Qu'elle m'adresse encore la parole me surprit, bien que je le montrai très peu. Je me redressai et la regardai en face. Je l'observai. Elle avait l'air gentille. Très gentille, même. J'émis un soupir avant de m'accouder à nouveau au bar et de lui répondre :
- Beaucoup de choses m'énervent. Mais si je devais t'en citer une je dirais que la personne qui t'a agressée est ce qui m'énerve le plus. D'ailleurs, il t'a fait quelque chose?
En lui posant la question, je la regardai du coin de l'œil, histoire de surveiller ses réactions.
Oh... Et puis zut!! m'assénai-je mentalement.
- On peut savoir pourquoi tu n'es pas allé te sécher?
C'était l'aubergiste. Je ne l'avais pas entendu arriver. Je levai la tête vers elle pour lui marmonner :
- Pas envie... Laisse-moi tranquille, s'te plaît.
- Pas tant que tu seras sous mon toit dans un état pareil! Non, mais c'est pas possible. Tu veux absolument m'inquiéter? Entre les entailles qui s'infectent, les coups et les noyades, il faudrait aussi que tu tombe malade?
Je soufflai en remettant ma tête dans mes bras quand la jeune fille revint.
« Où… Où est-ce que je peux mettre ma serviette ? »
J'entendis la démarche de Berth qui alla s'occuper d'elle avant de repartir. J'en profitai pour relever la tête et regarder droit devant moi. Mais qu'est-ce qui m'avait pris de venir ici? Nous aurions été en sécurité à l'académie, aussi...
« Quelque chose ne va pas Yasushi ? Tu as l’air contrarié... »
Qu'elle m'adresse encore la parole me surprit, bien que je le montrai très peu. Je me redressai et la regardai en face. Je l'observai. Elle avait l'air gentille. Très gentille, même. J'émis un soupir avant de m'accouder à nouveau au bar et de lui répondre :
- Beaucoup de choses m'énervent. Mais si je devais t'en citer une je dirais que la personne qui t'a agressée est ce qui m'énerve le plus. D'ailleurs, il t'a fait quelque chose?
En lui posant la question, je la regardai du coin de l'œil, histoire de surveiller ses réactions.
Re: Sur le sol, sous la pluie... ♪ [PV Yasushi]
Le jeune homme s’accouda au bar en soupirant et lâcha, l’air agacé :
- Beaucoup de choses m'énervent. Mais si je devais t'en citer une je dirais que la personne qui t'a agressée est ce qui m'énerve le plus. D'ailleurs, il t'a fait quelque chose?
Sa question me fit tressaillir. Qu’entendait-il par "quelque chose" au juste ?! Tout un tas de choses horribles dont on entendait souvent parler dans les journaux me traversa l’esprit en l’espace d’une seconde, et je me rendis compte que j’avais eu beaucoup de chance. Il aurait pu m’arriver des choses… vraiment pas souhaitables.
Gênée, je chassai ces pensées de mon esprit en espérant qu’il ne remarque pas ma réaction. Je lui répondis de façon un peu précipitée :
« Ho non ! Non non, pas du tout ! »
Je passai une main derrière ma tête, pour la retirer rapidement. C’était un automatisme lorsque j’étais gênée ou mal à l’ais, et c’était énervant. Jetant un coup d’œil autour de moi, je demandai :
« Au fait, on est où ici ? »
Avec tout ça, je ne m’étais même pas rendu compte qu’il m’avait emmené dans un endroit dans un endroit dont je ne soupçonnais même pas l’existence.
En le regardant à nouveau, je vis qu’il semblait toujours soucieux. Je fronçai très légèrement les sourcils. Qu’est-ce qui pouvait bien le tracasser ainsi ?
- Beaucoup de choses m'énervent. Mais si je devais t'en citer une je dirais que la personne qui t'a agressée est ce qui m'énerve le plus. D'ailleurs, il t'a fait quelque chose?
Sa question me fit tressaillir. Qu’entendait-il par "quelque chose" au juste ?! Tout un tas de choses horribles dont on entendait souvent parler dans les journaux me traversa l’esprit en l’espace d’une seconde, et je me rendis compte que j’avais eu beaucoup de chance. Il aurait pu m’arriver des choses… vraiment pas souhaitables.
Gênée, je chassai ces pensées de mon esprit en espérant qu’il ne remarque pas ma réaction. Je lui répondis de façon un peu précipitée :
« Ho non ! Non non, pas du tout ! »
Je passai une main derrière ma tête, pour la retirer rapidement. C’était un automatisme lorsque j’étais gênée ou mal à l’ais, et c’était énervant. Jetant un coup d’œil autour de moi, je demandai :
« Au fait, on est où ici ? »
Avec tout ça, je ne m’étais même pas rendu compte qu’il m’avait emmené dans un endroit dans un endroit dont je ne soupçonnais même pas l’existence.
En le regardant à nouveau, je vis qu’il semblait toujours soucieux. Je fronçai très légèrement les sourcils. Qu’est-ce qui pouvait bien le tracasser ainsi ?
Re: Sur le sol, sous la pluie... ♪ [PV Yasushi]
En l'observant à la dérobée, je m'aperçu qu'elle venait de comprendre que je l'avais en réalité sortie d'un très mauvais pas. Son regard dans le vague dans lequel brillait de la peur montrait qu'elle imaginait ce qu'elle aurait pu subir si je n'étais pas intervenu. Ni fier, ni gêné, je la fixais en attendant qu'elle me réponde.
« Ho non ! Non non, pas du tout ! »
Je devais ne pas lui en avoir laissé le temps. Rassuré, je repris ma contemplation du bar. Je ne vis donc pas son geste rapide plein de gêne. Mes pensées étaient à nouveau ailleurs. J'étais en train de me faire de plus en plus de mourrons pour les gamins. Mon anxiété montant crescendo, je ne savais pas quoi faire. J'avais envie de partir à leur recherche, mais Berth ne me laisserait pas partir comme ça. Et surtout pas là où je comptais aller.
« Au fait, on est où ici ? »
Sans vraiment y réfléchir, je lui répondis, absent :
- On est dans l'auberge de ma bienfaitrice. C'est mon refuge et celui des gosses qui n'ont nulle part où aller en cas de danger ou d'intempéries.
Je restai assis quelques secondes supplémentaires avant de me lever brusquement et de me diriger vers la porte d'entrée. Etant déjà trempé, je me fichais bien qu'il pleuve dehors. Berth me vit faire et me héla :
- Yasushi, je t'interdis de retourner dehors. Les petits vont certainement bien, ne t'en fais donc pas.
Je me tournai vers elle et lui répliquai d'une voix glaciale :
- Heureusement que personne ne t'as dit ça le jour où tu m'as trouvé à moitié mort!
Et je passai la porte, laissai l'aubergiste totalement interdite et laissant à la jeune Mel que j'avais menée là le choix de me suivre en me posant des questions, poser ses questions à Berth, et/ou de retourner à l'académie en oubliant toute cette histoire. Mais je ne pouvais plus rester sans rien faire en sachant que La Brute pouvait taper mes protégés pour se venger de ce que je venais de lui faire, ou qu'ils pouvaient être surpris par la montée des eaux dans les égouts et mourir noyés. Je devais tous les trouver!
« Ho non ! Non non, pas du tout ! »
Je devais ne pas lui en avoir laissé le temps. Rassuré, je repris ma contemplation du bar. Je ne vis donc pas son geste rapide plein de gêne. Mes pensées étaient à nouveau ailleurs. J'étais en train de me faire de plus en plus de mourrons pour les gamins. Mon anxiété montant crescendo, je ne savais pas quoi faire. J'avais envie de partir à leur recherche, mais Berth ne me laisserait pas partir comme ça. Et surtout pas là où je comptais aller.
« Au fait, on est où ici ? »
Sans vraiment y réfléchir, je lui répondis, absent :
- On est dans l'auberge de ma bienfaitrice. C'est mon refuge et celui des gosses qui n'ont nulle part où aller en cas de danger ou d'intempéries.
Je restai assis quelques secondes supplémentaires avant de me lever brusquement et de me diriger vers la porte d'entrée. Etant déjà trempé, je me fichais bien qu'il pleuve dehors. Berth me vit faire et me héla :
- Yasushi, je t'interdis de retourner dehors. Les petits vont certainement bien, ne t'en fais donc pas.
Je me tournai vers elle et lui répliquai d'une voix glaciale :
- Heureusement que personne ne t'as dit ça le jour où tu m'as trouvé à moitié mort!
Et je passai la porte, laissai l'aubergiste totalement interdite et laissant à la jeune Mel que j'avais menée là le choix de me suivre en me posant des questions, poser ses questions à Berth, et/ou de retourner à l'académie en oubliant toute cette histoire. Mais je ne pouvais plus rester sans rien faire en sachant que La Brute pouvait taper mes protégés pour se venger de ce que je venais de lui faire, ou qu'ils pouvaient être surpris par la montée des eaux dans les égouts et mourir noyés. Je devais tous les trouver!
Re: Sur le sol, sous la pluie... ♪ [PV Yasushi]
- Heureusement que personne ne t'as dit ça le jour où tu m'as trouvé à moitié mort!
Je sursautai lorsque Yasushi prononça ces mots. Il avait dit ça de façon si froide et déterminée que ça en faisait peur.
Alors c’est pour ça qu’il est anxieux depuis tout à l’heure…
Apparemment, il se faisait du mouron pour des enfants. A peine eu-je le temps de penser à cela que j’entendis la porte claquer. Le garçon était sorti sans prévenir.
Prise au dépourvu, je regardai en alternance la porte d’entrée et l’aubergiste, avec de grands yeux. Cette dernière semblait à la fois étonnée et désespérée. Sans vraiment réfléchir, je me levai de mon siège et me précipitai dehors en criant à la femme :
« Désolée, et merci pour tout ! Au revoir ! »
La porte claqua à nouveau derrière moi. La pluie tombait encore plus fort que tout à l’heure. N’ayant plus mal à la cheville, je me mis à courir dans la grande rue, regardant dans chaque ruelle et tout autour de moi pour retrouver Yasushi. L’ondée m’empêchait de voir à plus de 10 mètres, mais la rue n’était pas très large.
Mes vêtements et mes cheveux étaient à nouveau trempés, et je nageais dans mes chaussures. Des gouttes d’eau ruisselaient sur ma peau. Ne le voyant nulle part, je commençai à m’inquiéter. C’est alors que me vient une idée. Par chance, notre dernier contact datait de moins de dix minutes auparavant. Je pouvais donc user de mon pouvoir pour savoir vers où il était allé.
Faisant de mon mieux pour me concentrer, je parvins à entrer en contact avec son esprit. Mais la connexion était difficile à garder, car il semblait sur la défensive. Il devait le sentir. Juste avant qu’elle ne soit coupée, je parvins à savoir dans quelle direction il était parti. Accélérant, je pus enfin le rejoindre. Ce qu’il courait vite ! Je m’écriai :
« Yasushi ! Attends-moi ! »
Quand je fus à sa hauteur, je vis qu’il avait le visage tordu par un sentiment que je n’arrivais pas à déceler. Je demandai :
« Qu’est-ce qu’il se passe ?! Qui est-ce que tu cherches ?! Dis-moi, je vais t’aider ! »
Je ne pouvais pas le laisser seul dans cet état.
Je sursautai lorsque Yasushi prononça ces mots. Il avait dit ça de façon si froide et déterminée que ça en faisait peur.
Alors c’est pour ça qu’il est anxieux depuis tout à l’heure…
Apparemment, il se faisait du mouron pour des enfants. A peine eu-je le temps de penser à cela que j’entendis la porte claquer. Le garçon était sorti sans prévenir.
Prise au dépourvu, je regardai en alternance la porte d’entrée et l’aubergiste, avec de grands yeux. Cette dernière semblait à la fois étonnée et désespérée. Sans vraiment réfléchir, je me levai de mon siège et me précipitai dehors en criant à la femme :
« Désolée, et merci pour tout ! Au revoir ! »
La porte claqua à nouveau derrière moi. La pluie tombait encore plus fort que tout à l’heure. N’ayant plus mal à la cheville, je me mis à courir dans la grande rue, regardant dans chaque ruelle et tout autour de moi pour retrouver Yasushi. L’ondée m’empêchait de voir à plus de 10 mètres, mais la rue n’était pas très large.
Mes vêtements et mes cheveux étaient à nouveau trempés, et je nageais dans mes chaussures. Des gouttes d’eau ruisselaient sur ma peau. Ne le voyant nulle part, je commençai à m’inquiéter. C’est alors que me vient une idée. Par chance, notre dernier contact datait de moins de dix minutes auparavant. Je pouvais donc user de mon pouvoir pour savoir vers où il était allé.
Faisant de mon mieux pour me concentrer, je parvins à entrer en contact avec son esprit. Mais la connexion était difficile à garder, car il semblait sur la défensive. Il devait le sentir. Juste avant qu’elle ne soit coupée, je parvins à savoir dans quelle direction il était parti. Accélérant, je pus enfin le rejoindre. Ce qu’il courait vite ! Je m’écriai :
« Yasushi ! Attends-moi ! »
Quand je fus à sa hauteur, je vis qu’il avait le visage tordu par un sentiment que je n’arrivais pas à déceler. Je demandai :
« Qu’est-ce qu’il se passe ?! Qui est-ce que tu cherches ?! Dis-moi, je vais t’aider ! »
Je ne pouvais pas le laisser seul dans cet état.
Re: Sur le sol, sous la pluie... ♪ [PV Yasushi]
Je courais. J'avais un seul objectif et rien ne m'en détournerait. Il fallait que je les retrouve, que je sache s'ils allaient bien ou non. Il fallait que je vérifie s'ils étaient toujours à la planque.
Soudain, je sentis quelque chose d'étrange. C'était comme si quelqu'un d'autre était dans mon esprit. Ce n'était pas aussi présent qu'on pourrait le croire quand je le dis, mais assez pour que je m'arrête pour secouer la tête. Je remis ensuite mes cheveux en arrière, et je repartis. Quelques secondes après, des pas me rejoignirent et une voix féminine et lointaine parvint à mes oreilles :
« Yasushi ! Attends-moi ! »
J'étais pressé mais l'hypothèse que la personne derrière moi puisse être un ennemi pouvait être écartée. Je ralentis donc mon allure pour que la blondinette que j'avais laissé à l'auberge puisse me rejoindre. Je la regardai pour mieux comprendre ce qu'elle disait, le bruit de la pluie drue étant omniprésent accompagné du souffle du vent. Je lui laissai donc apercevoir mon inquiétude, ma peur, ma colère et ma frustration. Des sentiments très dangereux pour moi et mon entourage s'ils devenaient trop puissants. J'étais donc concentré sur ce qu'il me fallait faire et ce que me disait la jeune fille :
« Qu’est-ce qu’il se passe ?! Qui est-ce que tu cherches ?! Dis-moi, je vais t’aider ! »
Je détournai la tête. J'aurai voulu protester, lui dire que c'était bien trop dangereux. Mais j'avais terriblement besoin d'aide... Je lui répondis donc de la façon la plus simple que je pus :
- Je cherche les gosses dont je m'occupe quand j'en ai le temps. Je veux être certain qu'ils sont sains et saufs, surtout que notre planque est dangereuse en temps de pluie. Viens, suis-moi!
Je repris aussitôt ma course folle, entraînant avec moi Mel dont j'avais pris la main. Je n'étais pas certain qu'elle arrive à me suivre dans le dédalle de rues qui menaient à la planque. Surtout que je m'obligeait toujours à faire des détours impossibles.
Lorsque nous fûmes arrivés, ce que je vis ne fis qu'augmenter ma colère. Un rien pouvait me rendre fou de rage. La Brute, que j'avais assommé plus tôt, accompagné de sa bande de débiles, avaient pris en otage mes quinze gamins. S'en prendre était une chose qui m'insupportait au plus haut point.
- Relâches-les, La Brute! C'est moi qu'tu veux! Ils n'ont rien à voir avec nos affaires!
- Mais ils sont une très bonne monnaie d'échange. me répondit le garçon qui avait été à deux doigts d'agresser la blondinette derrière moi, en souriant de façon sadique.
- Que veux-tu?
- Ta mort!
J'en avais marre. Que lui avais-je fais pour qu'il m'en veuille autant depuis toute ces années? Certes, il se prenait souvent des roustes, mais il les méritait! Il s'en prenait toujours à plus faible que lui pour voler, taper, et pire encore! Si seulement il pouvait disparaître, j'étais certain que le monde ne s'en porterait pas plus mal.
J'avançai d'un pas, puis deux. Mes pas étaient lents et mes mains se remplissaient de mes boules de lumières rougies par ma colère. Je gardai en tête que mon objectif était la mise en sécurité de mes gamins. Je ne voulais pas les mettre en danger. Mais je ne voulais pas mourir non plus. J'espérais que la jeune fille pourrait m'aider.
Soudain, je sentis quelque chose d'étrange. C'était comme si quelqu'un d'autre était dans mon esprit. Ce n'était pas aussi présent qu'on pourrait le croire quand je le dis, mais assez pour que je m'arrête pour secouer la tête. Je remis ensuite mes cheveux en arrière, et je repartis. Quelques secondes après, des pas me rejoignirent et une voix féminine et lointaine parvint à mes oreilles :
« Yasushi ! Attends-moi ! »
J'étais pressé mais l'hypothèse que la personne derrière moi puisse être un ennemi pouvait être écartée. Je ralentis donc mon allure pour que la blondinette que j'avais laissé à l'auberge puisse me rejoindre. Je la regardai pour mieux comprendre ce qu'elle disait, le bruit de la pluie drue étant omniprésent accompagné du souffle du vent. Je lui laissai donc apercevoir mon inquiétude, ma peur, ma colère et ma frustration. Des sentiments très dangereux pour moi et mon entourage s'ils devenaient trop puissants. J'étais donc concentré sur ce qu'il me fallait faire et ce que me disait la jeune fille :
« Qu’est-ce qu’il se passe ?! Qui est-ce que tu cherches ?! Dis-moi, je vais t’aider ! »
Je détournai la tête. J'aurai voulu protester, lui dire que c'était bien trop dangereux. Mais j'avais terriblement besoin d'aide... Je lui répondis donc de la façon la plus simple que je pus :
- Je cherche les gosses dont je m'occupe quand j'en ai le temps. Je veux être certain qu'ils sont sains et saufs, surtout que notre planque est dangereuse en temps de pluie. Viens, suis-moi!
Je repris aussitôt ma course folle, entraînant avec moi Mel dont j'avais pris la main. Je n'étais pas certain qu'elle arrive à me suivre dans le dédalle de rues qui menaient à la planque. Surtout que je m'obligeait toujours à faire des détours impossibles.
Lorsque nous fûmes arrivés, ce que je vis ne fis qu'augmenter ma colère. Un rien pouvait me rendre fou de rage. La Brute, que j'avais assommé plus tôt, accompagné de sa bande de débiles, avaient pris en otage mes quinze gamins. S'en prendre était une chose qui m'insupportait au plus haut point.
- Relâches-les, La Brute! C'est moi qu'tu veux! Ils n'ont rien à voir avec nos affaires!
- Mais ils sont une très bonne monnaie d'échange. me répondit le garçon qui avait été à deux doigts d'agresser la blondinette derrière moi, en souriant de façon sadique.
- Que veux-tu?
- Ta mort!
J'en avais marre. Que lui avais-je fais pour qu'il m'en veuille autant depuis toute ces années? Certes, il se prenait souvent des roustes, mais il les méritait! Il s'en prenait toujours à plus faible que lui pour voler, taper, et pire encore! Si seulement il pouvait disparaître, j'étais certain que le monde ne s'en porterait pas plus mal.
J'avançai d'un pas, puis deux. Mes pas étaient lents et mes mains se remplissaient de mes boules de lumières rougies par ma colère. Je gardai en tête que mon objectif était la mise en sécurité de mes gamins. Je ne voulais pas les mettre en danger. Mais je ne voulais pas mourir non plus. J'espérais que la jeune fille pourrait m'aider.
Re: Sur le sol, sous la pluie... ♪ [PV Yasushi]
La colère, la peur et l’inquiétude étaient plaquées sur le visage de Yasushi. Cela me pinça le cœur. Je n’aimais pas voir les gens ainsi. Il détourna la tête et me répondit, avant de m’attraper la main :
- Je cherche les gosses dont je m'occupe quand j'en ai le temps. Je veux être certain qu'ils sont sains et saufs, surtout que notre planque est dangereuse en temps de pluie. Viens, suis-moi!
Il me traina dans les rues en courant, si bien que je n’eu même pas le temps de repérer là où nous étions. Quand nous arrivâmes à leur "planque", ce fut pour découvrir un quinzaine d’enfants, retenus par l’homme qui avait tenté de m’agresser.
- Relâches-les, La Brute! C'est moi qu'tu veux! Ils n'ont rien à voir avec nos affaires!
La voix de Yasushi retentit dans les airs, comme si la pluie s’était arrêtée le temps qu’il parle. Le ton qu’il avait employé était terrifiant. Il semblait vraiment en colère. Il s’en suivit un échange de quelques mots entre deux hommes qui me fit comprendre qu’ils se détestaient vraiment. Deux sphères de lumière rouge apparurent aux mains de Yasushi. Il avait l’air vraiment effrayant, mais quelque chose semblait l’empêcher d’attaquer son adversaire. Mon regard se porta sur les enfants. Ils étaient sans doute la cause de cette hésitation. Les sentiments de Yasushi me parvenaient toujours, et je compris qu’il avait besoin d’aide. Je réfléchis, rapidement. Deux options s’offraient à moi : soit j’arrivais à écarter les enfants pour permettre à Yasushi d’attaquer, soit je parvenais à toucher l’homme pour calmer les deux. Sans prendre de décision, je m’avançai vers les petits, un poing serré. La Brute me remarqua, et sa réaction fut celle que j’attendais. Deux de ses compagnons m’arrêtèrent et il me prit la main, me forçant à l’ouvrir. Quand il fut assuré qu’il n’y avait rien, il me laissa approcher des otages. Je m’approchai d’un petit garçon, m’accroupis pour être à sa hauteur et lui chuchotai le plus discrètement possible :
« Je suis avec Yasushi, fais-moi confiance. Quand je vous le dirais, écartez-vous vite. »
Je m’éloignai ensuite pour rejoindre Yasushi, et laissai passer quelques secondes, avant de passer à l’offensive : fermant les yeux, je parvins à rentrer dans l’esprit des trois hommes qui m’avaient touchée en même temps. Deux tombèrent au sol, tandis que La Brute, sans doute plus résistante, parvint à rester debout avec difficulté. Je criai au garçon « Allez-y ! » sans ouvrir les yeux, toujours concentrée
Maintenant, c’était à Yasushi de jouer. Mais il devait faire vite, je ne pourrais pas tenir longtemps en utilisant autant de puissance.
Je ne savais pas ce qu’il se passait autour de moi, trop contrée pour entendre ou voir quoi que ce soit. J’espérai juste que mon attaque avait permis à Yasushi de s’occuper de l’homme. Sachant quand même plutôt bien me battre, je l’aurais bien aidé, mais je n’en avais pas la force. D’ailleurs, la seconde d’après, mes forces me quittèrent, et le temps que j’ouvre les yeux, tout devint réellement noir.
*Mel tombe dans les pommes*
- Je cherche les gosses dont je m'occupe quand j'en ai le temps. Je veux être certain qu'ils sont sains et saufs, surtout que notre planque est dangereuse en temps de pluie. Viens, suis-moi!
Il me traina dans les rues en courant, si bien que je n’eu même pas le temps de repérer là où nous étions. Quand nous arrivâmes à leur "planque", ce fut pour découvrir un quinzaine d’enfants, retenus par l’homme qui avait tenté de m’agresser.
- Relâches-les, La Brute! C'est moi qu'tu veux! Ils n'ont rien à voir avec nos affaires!
La voix de Yasushi retentit dans les airs, comme si la pluie s’était arrêtée le temps qu’il parle. Le ton qu’il avait employé était terrifiant. Il semblait vraiment en colère. Il s’en suivit un échange de quelques mots entre deux hommes qui me fit comprendre qu’ils se détestaient vraiment. Deux sphères de lumière rouge apparurent aux mains de Yasushi. Il avait l’air vraiment effrayant, mais quelque chose semblait l’empêcher d’attaquer son adversaire. Mon regard se porta sur les enfants. Ils étaient sans doute la cause de cette hésitation. Les sentiments de Yasushi me parvenaient toujours, et je compris qu’il avait besoin d’aide. Je réfléchis, rapidement. Deux options s’offraient à moi : soit j’arrivais à écarter les enfants pour permettre à Yasushi d’attaquer, soit je parvenais à toucher l’homme pour calmer les deux. Sans prendre de décision, je m’avançai vers les petits, un poing serré. La Brute me remarqua, et sa réaction fut celle que j’attendais. Deux de ses compagnons m’arrêtèrent et il me prit la main, me forçant à l’ouvrir. Quand il fut assuré qu’il n’y avait rien, il me laissa approcher des otages. Je m’approchai d’un petit garçon, m’accroupis pour être à sa hauteur et lui chuchotai le plus discrètement possible :
« Je suis avec Yasushi, fais-moi confiance. Quand je vous le dirais, écartez-vous vite. »
Je m’éloignai ensuite pour rejoindre Yasushi, et laissai passer quelques secondes, avant de passer à l’offensive : fermant les yeux, je parvins à rentrer dans l’esprit des trois hommes qui m’avaient touchée en même temps. Deux tombèrent au sol, tandis que La Brute, sans doute plus résistante, parvint à rester debout avec difficulté. Je criai au garçon « Allez-y ! » sans ouvrir les yeux, toujours concentrée
Maintenant, c’était à Yasushi de jouer. Mais il devait faire vite, je ne pourrais pas tenir longtemps en utilisant autant de puissance.
***
Je ne savais pas ce qu’il se passait autour de moi, trop contrée pour entendre ou voir quoi que ce soit. J’espérai juste que mon attaque avait permis à Yasushi de s’occuper de l’homme. Sachant quand même plutôt bien me battre, je l’aurais bien aidé, mais je n’en avais pas la force. D’ailleurs, la seconde d’après, mes forces me quittèrent, et le temps que j’ouvre les yeux, tout devint réellement noir.
*Mel tombe dans les pommes*
- HRP:
- Wooaaaaah comment j'ai pris trooop de libertéééés !! XD
Si tu voulais pas que ça tourne comme ça dis-le moi, je changerai ma réponse ! ;)
Re: Sur le sol, sous la pluie... ♪ [PV Yasushi]
Rien. Pas une idée. Pas une ouverture. Rien qui me permette d'atteindre La Brute sans que cela mette les enfants en danger. La folie menaçait de m'engloutir quand un mouvement près de moi attira mon attention. C'était la blondinette qui s'approchait de mes adversaires. J'eus peur qu'ils lui fassent du mal. Surtout lorsqu'ils la "fouillèrent". Mais elle put atteindre mes protégés sans problème. Ce qui me surpris le plus fus de la voir revenir comme si ne s'était passé. Je ne comprenais pas ce qui venait de se passer et j'en oubliai presque qui me faisait face. Mais qui était donc cette fille?! Cette question fut d'autant plus présente quand elle ferma les yeux et que deux de mes adversaires furent genoux à terre.
« Allez-y ! »
Quand les enfants coururent loin du joug de mes ennemis jurés, je passai à l'offensive. Armé de mes boules de lumière rouge teintées de noir, je visai La Brute et quelques uns de ses acolytes. Ces derniers tombèrent, assommés. Pour les autres, j'usai de mes poings. Les enfants m'acclamèrent comme leur héros avant de me montrer Mel qui était allongée à terre. Rapidement, je m'approchai d'elle et m'agenouillai pour vérifier son pouls. Elle était vivante, simplement évanouie.
- Tout va bien, les enfants. Ecoutez, je vais m'occuper d'elle. Allez vous réfugier chez Berth. Je viendrais vous chercher quand j'aurais trouver une nouvelle planque.
Sans plus discuter, ils me dirent au revoir, chacun à leur façon, et ils partirent dans les ruelles. J'attendis quelques secondes avant de relever avec beaucoup de douceur la blondinette. Tout en faisant attention à ce que sa tête ne parte pas en arrière, je la pris dans mes bras. Puis, après plusieurs tentatives infructueuse, je fis en sorte de la placer sur mon dos. Quand je pus la soulever alors que sa tête reposait entre mes omoplates, j'entendis mes ennemis gémir de douleur et d'incompréhension. J'hésitai : la ruelle était dangereuse ici, à côté des égouts, car elle pouvait être inondée. Mais, en même temps, puisqu'ils étaient en train de se réveiller il était possible qu'ils soient hors de danger. Je pris deux minutes pour évaluer la situation, puis je tournai les talons et je partis en courant. Mon ennemi ne mis pas longtemps avant de hurler de rage :
- YASUSHI!!!!! ESPECE DE BATARD, J'AURAI TA PEAU!!!!
Seul le poids de la jeune fille sur mes bras me permis de continuer ma route sans me retourner. Il fallait que je l'emmène dans un endroit sûr. Pas l'auberge à cause de mon éclat de plus tôt. Non, je pensais plutôt à l'académie. Aussi bizarre que cela puisse paraître venant de moi, je voulais qu'elle ailles à l'infirmerie. Peut-être en profiterais-je pour montrer mes mains cramées par mes boules de lumière?
Non mais cette académie est en train de me rendre fou! pensai-je en courant. Ce n'est pas moi! C'est pas possible!
Sous la pluie battante, je continuai de courir, encore et encore. Allait-elle se réveiller avant qu'on arrive à destination? Etait-elle réellement évanouie? Je l'espérai...
« Allez-y ! »
Quand les enfants coururent loin du joug de mes ennemis jurés, je passai à l'offensive. Armé de mes boules de lumière rouge teintées de noir, je visai La Brute et quelques uns de ses acolytes. Ces derniers tombèrent, assommés. Pour les autres, j'usai de mes poings. Les enfants m'acclamèrent comme leur héros avant de me montrer Mel qui était allongée à terre. Rapidement, je m'approchai d'elle et m'agenouillai pour vérifier son pouls. Elle était vivante, simplement évanouie.
- Tout va bien, les enfants. Ecoutez, je vais m'occuper d'elle. Allez vous réfugier chez Berth. Je viendrais vous chercher quand j'aurais trouver une nouvelle planque.
Sans plus discuter, ils me dirent au revoir, chacun à leur façon, et ils partirent dans les ruelles. J'attendis quelques secondes avant de relever avec beaucoup de douceur la blondinette. Tout en faisant attention à ce que sa tête ne parte pas en arrière, je la pris dans mes bras. Puis, après plusieurs tentatives infructueuse, je fis en sorte de la placer sur mon dos. Quand je pus la soulever alors que sa tête reposait entre mes omoplates, j'entendis mes ennemis gémir de douleur et d'incompréhension. J'hésitai : la ruelle était dangereuse ici, à côté des égouts, car elle pouvait être inondée. Mais, en même temps, puisqu'ils étaient en train de se réveiller il était possible qu'ils soient hors de danger. Je pris deux minutes pour évaluer la situation, puis je tournai les talons et je partis en courant. Mon ennemi ne mis pas longtemps avant de hurler de rage :
- YASUSHI!!!!! ESPECE DE BATARD, J'AURAI TA PEAU!!!!
Seul le poids de la jeune fille sur mes bras me permis de continuer ma route sans me retourner. Il fallait que je l'emmène dans un endroit sûr. Pas l'auberge à cause de mon éclat de plus tôt. Non, je pensais plutôt à l'académie. Aussi bizarre que cela puisse paraître venant de moi, je voulais qu'elle ailles à l'infirmerie. Peut-être en profiterais-je pour montrer mes mains cramées par mes boules de lumière?
Non mais cette académie est en train de me rendre fou! pensai-je en courant. Ce n'est pas moi! C'est pas possible!
Sous la pluie battante, je continuai de courir, encore et encore. Allait-elle se réveiller avant qu'on arrive à destination? Etait-elle réellement évanouie? Je l'espérai...
Re: Sur le sol, sous la pluie... ♪ [PV Yasushi]
J'ouvris les yeux avec difficulté. Tout était un peu flou autour de moi, et je sentais que je n'avais pas toutes mes forces. Je ne me souvenais plus de grand chose, mais la masse de cheveux à quelques centimètres de mon visage me rafraichit un peu la mémoire.
" Ya... Yasushi ?! "
J'avais encore un peu de mal à parler. De légers balancements me firent comprendre qu'il courait. Soudain, je demandai :
" Yasushi... Co... Comment vont les enfants ?! "
Je me souvenais de tout, La Brute, la cachette, les enfants. J'étais particulièrement inquiète au sujet de ces derniers. Que leur était-il arrivait, que s'était-il passé pendant que j'étais inconsciente ? Beaucoup de questions se bousculaient dans ma tête. Je demandai à Yasushi de me laisser descendre de son dos. Après avoir vacillé quelques instants et tenant fermement sur mes pieds, je l'interrogeai :
" Et toi, comment tu vas ? "
La seconde d'après, je remarquai que ses mains étaient couvertes de brûlures, qui semblaient fraiches. Je m'ecriais :
" Qu'est-ce que tu as ?! (je pris son poignet en faisant attention à ne pas toucher les plaies) Ça doit faire horriblement mal ! Et tu m'as porté avec ça ?! Il faut vite te soigner ! "
Sauf que nous étions dans la rue. Et il était plutôt rare de trouver un nécessaire de secours dans un caniveau. Je fils donc en sorte de me calmer :
" Bon, qu'est-ce qu'il s'est passé exactement ? "
" Ya... Yasushi ?! "
J'avais encore un peu de mal à parler. De légers balancements me firent comprendre qu'il courait. Soudain, je demandai :
" Yasushi... Co... Comment vont les enfants ?! "
Je me souvenais de tout, La Brute, la cachette, les enfants. J'étais particulièrement inquiète au sujet de ces derniers. Que leur était-il arrivait, que s'était-il passé pendant que j'étais inconsciente ? Beaucoup de questions se bousculaient dans ma tête. Je demandai à Yasushi de me laisser descendre de son dos. Après avoir vacillé quelques instants et tenant fermement sur mes pieds, je l'interrogeai :
" Et toi, comment tu vas ? "
La seconde d'après, je remarquai que ses mains étaient couvertes de brûlures, qui semblaient fraiches. Je m'ecriais :
" Qu'est-ce que tu as ?! (je pris son poignet en faisant attention à ne pas toucher les plaies) Ça doit faire horriblement mal ! Et tu m'as porté avec ça ?! Il faut vite te soigner ! "
Sauf que nous étions dans la rue. Et il était plutôt rare de trouver un nécessaire de secours dans un caniveau. Je fils donc en sorte de me calmer :
" Bon, qu'est-ce qu'il s'est passé exactement ? "
- HRP:
- Whaaaa désolée, je me suis rendue compte ce matin en regardant si tu m'avais répondu qu'en fait j'avais pas posté ma réponse ! J'ai du quitter la page sans poster, du coup ça s'était pas mis ! >< (ce que je dis est sans doute incompréhensible XD) Désolée du retard du coup ! ><
Re: Sur le sol, sous la pluie... ♪ [PV Yasushi]
Nous arrivions enfin dans la rue principale lorsque j'entendis la voix de la jeune fille sur mon dos marmonner mon prénom :
" Ya... Yasushi ?! "
Elle paraissait si faible... Je ne lui répondis pas, préférant garder mon souffle pour ma course effrénée. Mais elle ne mit pas longtemps avant de gigoter dans tous les sens, m'obligeant à m'arrêter. J'étais essoufflé, mais je m'inquiétais plus pour elle pour m'en soucier. Quant à elle, d'autres personnes occupaient son esprit :
" Yasushi... Co... Comment vont les enfants ?! "
- Ils vont bien, t'inquiètes pas... eus-je le temps de souffler avant qu'elle ne me demande de descendre.
C'est à contrecœur que je la laissai doucement glisser à terre. Je me tournai ensuite vers elle pour la soutenir et l'aider quand elle vacilla avant de retrouver un équilibre que j'espérais durable.
" Et toi, comment tu vas ? "
J'allais lui répondre qu'elle ferait mieux de s'inquiéter de son état quand elle prit mes mains en s'écriant :
" Qu'est-ce que tu as ?! Ça doit faire horriblement mal ! Et tu m'as porté avec ça ?! Il faut vite te soigner ! "
Je levai les yeux au ciel en me demandant pourquoi les filles s'inquiétaient plus pour les autres que pour elles-mêmes. Je ne pensai pas que j'étais en train de faire exactement la même chose.
Je la vis prendre de grandes inspirations pour se calmer avant qu'elle ne me fasse une requête :
" Bon, qu'est-ce qu'il s'est passé exactement ? "
Je poussai un soupire désespéré. Nous étions trempés, sous la pluie, pas au top de notre forme et elle me demandait des détails... Sans prévenir, je la pris sur mon épaule et je me remis à marcher. Je laissai planer quelques dizaines de secondes avant de lui raconter :
- A ton signal, les enfants sont allé se réfugier dans les ruelles alentours pendant que je mettais une rouste à La Brute et les deux gars qui sont tombés à terre. Les enfants sont ensuite allé se réfugier chez Berth sous mon ordre et je me suis occupé de toi.
Je me tus quelques instants, histoire de reprendre mon souffle et de la laisser imaginer l'histoire. Puis, je fis quelques précisions sans vraiment chercher à faire des liens :
- C'est mon pouvoir qui brûle mes mains. Pour les enfants ne t'en fais pas : ils ne sortiront pas tant que je n'irais pas les chercher. Et toi, qu'est-ce que t'as eu?
Je ne comptais pas la lâcher, ni la sermonner, et encore moins la harceler pour avoir des réponses. Je n'avais qu'une idée en tête : arriver à l'académie saints et sauf pour ensuite l'amener à l'infirmerie.
" Ya... Yasushi ?! "
Elle paraissait si faible... Je ne lui répondis pas, préférant garder mon souffle pour ma course effrénée. Mais elle ne mit pas longtemps avant de gigoter dans tous les sens, m'obligeant à m'arrêter. J'étais essoufflé, mais je m'inquiétais plus pour elle pour m'en soucier. Quant à elle, d'autres personnes occupaient son esprit :
" Yasushi... Co... Comment vont les enfants ?! "
- Ils vont bien, t'inquiètes pas... eus-je le temps de souffler avant qu'elle ne me demande de descendre.
C'est à contrecœur que je la laissai doucement glisser à terre. Je me tournai ensuite vers elle pour la soutenir et l'aider quand elle vacilla avant de retrouver un équilibre que j'espérais durable.
" Et toi, comment tu vas ? "
J'allais lui répondre qu'elle ferait mieux de s'inquiéter de son état quand elle prit mes mains en s'écriant :
" Qu'est-ce que tu as ?! Ça doit faire horriblement mal ! Et tu m'as porté avec ça ?! Il faut vite te soigner ! "
Je levai les yeux au ciel en me demandant pourquoi les filles s'inquiétaient plus pour les autres que pour elles-mêmes. Je ne pensai pas que j'étais en train de faire exactement la même chose.
Je la vis prendre de grandes inspirations pour se calmer avant qu'elle ne me fasse une requête :
" Bon, qu'est-ce qu'il s'est passé exactement ? "
Je poussai un soupire désespéré. Nous étions trempés, sous la pluie, pas au top de notre forme et elle me demandait des détails... Sans prévenir, je la pris sur mon épaule et je me remis à marcher. Je laissai planer quelques dizaines de secondes avant de lui raconter :
- A ton signal, les enfants sont allé se réfugier dans les ruelles alentours pendant que je mettais une rouste à La Brute et les deux gars qui sont tombés à terre. Les enfants sont ensuite allé se réfugier chez Berth sous mon ordre et je me suis occupé de toi.
Je me tus quelques instants, histoire de reprendre mon souffle et de la laisser imaginer l'histoire. Puis, je fis quelques précisions sans vraiment chercher à faire des liens :
- C'est mon pouvoir qui brûle mes mains. Pour les enfants ne t'en fais pas : ils ne sortiront pas tant que je n'irais pas les chercher. Et toi, qu'est-ce que t'as eu?
Je ne comptais pas la lâcher, ni la sermonner, et encore moins la harceler pour avoir des réponses. Je n'avais qu'une idée en tête : arriver à l'académie saints et sauf pour ensuite l'amener à l'infirmerie.
Re: Sur le sol, sous la pluie... ♪ [PV Yasushi]
Yasushi poussa un soupir après m’avoir à nouveau posée sur son épaule. Il m’expliqua alors :
- A ton signal, les enfants sont allé se réfugier dans les ruelles alentours pendant que je mettais une rouste à La Brute et les deux gars qui sont tombés à terre. Les enfants sont ensuite allé se réfugier chez Berth sous mon ordre et je me suis occupé de toi.
J’étais rassurée. Tout allait bien pour eux alors, et les autres s’étaient pris la correction qu’ils méritaient. Me tirant de mes pensées, il répondit à mon autre question :
- C'est mon pouvoir qui brûle mes mains. Pour les enfants ne t'en fais pas : ils ne sortiront pas tant que je n'irais pas les chercher. Et toi, qu'est-ce que t'as eu?
Je fis en sorte de redescendre et lui souris :
« Bah c’est rien, juste un truc habituel quand j’utilise mon pouvoir. Comme j’ai besoin de beaucoup d’énergie, ça finit souvent comme ça quand je force un peu trop. »
J’ajoutai en pressant le pas :
« Ne t’inquiète pas pour moi, je vais bien. Il faut qu’on se dépêche de trouver quelque chose pour soigner tes mains ! »
Je compris alors qu’il comptait à la base me ramener à Tsuki, et me souvins qu’il y avait une infirmerie là-bas, comme dans toutes les écoles d’ailleurs. C’était une bonne idée. Je lui pris à nouveau un poignet pour l’entrainer rapidement, mais mes jambes ne supportèrent pas l’accélération soudain et je me remis à vaciller. Soupirant, je fus obligée de ralentir. Décidément, ce n’était vraiment pas pratique ça !
- A ton signal, les enfants sont allé se réfugier dans les ruelles alentours pendant que je mettais une rouste à La Brute et les deux gars qui sont tombés à terre. Les enfants sont ensuite allé se réfugier chez Berth sous mon ordre et je me suis occupé de toi.
J’étais rassurée. Tout allait bien pour eux alors, et les autres s’étaient pris la correction qu’ils méritaient. Me tirant de mes pensées, il répondit à mon autre question :
- C'est mon pouvoir qui brûle mes mains. Pour les enfants ne t'en fais pas : ils ne sortiront pas tant que je n'irais pas les chercher. Et toi, qu'est-ce que t'as eu?
Je fis en sorte de redescendre et lui souris :
« Bah c’est rien, juste un truc habituel quand j’utilise mon pouvoir. Comme j’ai besoin de beaucoup d’énergie, ça finit souvent comme ça quand je force un peu trop. »
J’ajoutai en pressant le pas :
« Ne t’inquiète pas pour moi, je vais bien. Il faut qu’on se dépêche de trouver quelque chose pour soigner tes mains ! »
Je compris alors qu’il comptait à la base me ramener à Tsuki, et me souvins qu’il y avait une infirmerie là-bas, comme dans toutes les écoles d’ailleurs. C’était une bonne idée. Je lui pris à nouveau un poignet pour l’entrainer rapidement, mais mes jambes ne supportèrent pas l’accélération soudain et je me remis à vaciller. Soupirant, je fus obligée de ralentir. Décidément, ce n’était vraiment pas pratique ça !
Re: Sur le sol, sous la pluie... ♪ [PV Yasushi]
Après avoir eu ses réponses, la blondinette se débattit assez farouchement pour que j'accepte de la poser à terre. Je n'étais pas certain qu'elle soit assez en forme pour marcher, et La Brute pouvait débouler à tout moment, mais la porter devenait impossible dans ces conditions... En la regardant, le regard réprobateur avec une légère pointe d'inquiétude cachée par la colère, je la vis me sourire. Je ne voyais vraiment pas pourquoi elle souriait. Ce n'était pas drôle et il n'y avait pas de quoi être joyeux. Je compris encore moins quand elle m'expliqua la cause de son malaise :
« Bah c’est rien, juste un truc habituel quand j’utilise mon pouvoir. Comme j’ai besoin de beaucoup d’énergie, ça finit souvent comme ça quand je force un peu trop. »
Je grimaçai, ne me rendant pas compte que je m'inquiétais pour la santé des autres avant la mienne. J'avais tendance à oublier que mes blessures s'infectaient rapidement et je ne me faisais jamais soigner de moi-même. Et là, je reprochais à Mel ce que je faisais moi-même. Paradoxal, mais complètement instinctif. N'allez pas comprendre.
Me prenant au dépourvu, elle accéléra le pas en annonçant :
« Ne t’inquiète pas pour moi, je vais bien. Il faut qu’on se dépêche de trouver quelque chose pour soigner tes mains ! »
Nonchalamment, je haussai les épaules sans pour autant accélérer. Mais quand je la vis vaciller, je me précipitai vers elle pour la soutenir. Puis, d'une voix froide avec une inquiétude quasi incontrôlable, je la sermonnai :
- Vas pas me faire croire que tu es rétablie. Je vais donc te porter jusqu'à l'Académie. Là-bas nous serons plus en sécurité d'ici et je crois que tu n'es pas encore capable de prendre la fuite.
Sur ce, je la remis sur mon épaule en lui bloquant les bras pour limiter ses mouvements et je me remis à marcher en surveillant les alentours. Je marchais d'un pas décidé. J'aurais pu courir ou accélérer la cadence, mais j'avais peur de me fatiguer plus vite en la portant de la sorte et je voulais être assez en forme pour me défendre (et elle aussi) s'il y avait besoin. Je n'étais vraiment pas à l'aise. Je me sentais tendu comme un arc et le manque de visibilité n'arrangeait pas mes affaires.
Quelques dizaines de minutes plus tard, nous finîmes par arriver dans la ruelle menant à l'Académie. Là, je déposai la blondinette avec douceur en la soutenant selon le besoin qu'elle en avait.
- Désolé... pour tout à l'heure.
Je ne savais pas trop pourquoi je m'excusais, mais je ressentais le besoin de le faire. Les joues rouges, je me remis à marcher lentement, les mains dans les poches et le dos légèrement cambré. J'espérai qu'ici, au moins, nous serions plus ou moins en sécurité...
« Bah c’est rien, juste un truc habituel quand j’utilise mon pouvoir. Comme j’ai besoin de beaucoup d’énergie, ça finit souvent comme ça quand je force un peu trop. »
Je grimaçai, ne me rendant pas compte que je m'inquiétais pour la santé des autres avant la mienne. J'avais tendance à oublier que mes blessures s'infectaient rapidement et je ne me faisais jamais soigner de moi-même. Et là, je reprochais à Mel ce que je faisais moi-même. Paradoxal, mais complètement instinctif. N'allez pas comprendre.
Me prenant au dépourvu, elle accéléra le pas en annonçant :
« Ne t’inquiète pas pour moi, je vais bien. Il faut qu’on se dépêche de trouver quelque chose pour soigner tes mains ! »
Nonchalamment, je haussai les épaules sans pour autant accélérer. Mais quand je la vis vaciller, je me précipitai vers elle pour la soutenir. Puis, d'une voix froide avec une inquiétude quasi incontrôlable, je la sermonnai :
- Vas pas me faire croire que tu es rétablie. Je vais donc te porter jusqu'à l'Académie. Là-bas nous serons plus en sécurité d'ici et je crois que tu n'es pas encore capable de prendre la fuite.
Sur ce, je la remis sur mon épaule en lui bloquant les bras pour limiter ses mouvements et je me remis à marcher en surveillant les alentours. Je marchais d'un pas décidé. J'aurais pu courir ou accélérer la cadence, mais j'avais peur de me fatiguer plus vite en la portant de la sorte et je voulais être assez en forme pour me défendre (et elle aussi) s'il y avait besoin. Je n'étais vraiment pas à l'aise. Je me sentais tendu comme un arc et le manque de visibilité n'arrangeait pas mes affaires.
Quelques dizaines de minutes plus tard, nous finîmes par arriver dans la ruelle menant à l'Académie. Là, je déposai la blondinette avec douceur en la soutenant selon le besoin qu'elle en avait.
- Désolé... pour tout à l'heure.
Je ne savais pas trop pourquoi je m'excusais, mais je ressentais le besoin de le faire. Les joues rouges, je me remis à marcher lentement, les mains dans les poches et le dos légèrement cambré. J'espérai qu'ici, au moins, nous serions plus ou moins en sécurité...
Re: Sur le sol, sous la pluie... ♪ [PV Yasushi]
- HRP:
- Désolée d'avoir mis autant de temps à répondre, maintenant je vais pouvoir être plus rapide ! ^^"
Ma réponse est plutôt courte parce que j'ai pas voulu m'avancer de trop, au cas où on ajouterai Mlle Ariana au RP, c'est comme tu veux ! ^w^
(Au fait, totalement hors-sujet, mais j'ai remarqué que les autres personnes du club événementiel n'ont pas réagit à ton message. Peut être que ce serait bien de les contacter par MP ?)
Après m’avoir sermonné froidement et sans me laisser le choix, Yasushi me remit sur son épaule, m’interdisant de bouger en bloquant mes bras. J’eus beau lui répéter que j’allais bien, il ne voulut rien entendre et repris sa marche jusqu’à l’académie. Je sentais qu’il était inquiet.
***
Une fois devant Tsuki, il me déposa enfin, doucement, et me soutint le temps que j’aille mieux.
- Désolé... pour tout à l'heure.
Je tournai la tête vers lui : il rougissait un peu et semblait toujours aussi inquiet et gêné. Sa gentillesse me toucha et je souris, le rejoignant alors qu’il recommençait à marcher.
Bien vite, nous arrivâmes à l’infirmerie. Je poussai la porte et entrai, invitant le garçon à faire de même. Nous restâmes sans bruit quelques minutes, jusqu’à que j’aperçoive l'infirmière passer à quelques mètres. Comme elle ne semblait pas nous avoir remarqué, je l’apostrophai et attendis qu'elle arrive :
" Bonjour... Heu... Nous avons eu un problème et il s'est blessé aux mains... Vous pouvez faire quelque chose s'il vous plait ? " lui demandai-je en désignant les brulures de Yasushi pour qu’elle s’occupe de lui
Je me mis ensuite sur le coté. Je voulais en premier lieu qu’il soit soigné. Pour moi, on verrait plus tard.
EDIT : Voilà, j'ai effectué les modifications nécessaires ! ^^
Re: Sur le sol, sous la pluie... ♪ [PV Yasushi]
Nous entrâmes dans l'académie et marchâmes un peu dans les couloirs, en direction de l'infirmerie. Comme je n'avais pas très envie d'y aller, je trainais le pas, laissant la blondinette passer devant. Elle semblait bien déterminée à me faire soigner. Je le vis d'autant plus quand elle me tint la porte porte en vérifiant que j'entre bien.
Ce n'est pas mon jour... pensai-je en soupirant, me dirigeant vers ce lieu trop blanc et qui sentait trop l’antiseptique.
" Bonjour... Heu... Nous avons eu un problème et il s'est blessé aux mains... Vous pouvez faire quelque chose s'il vous plait ? " fit-elle à l'infirmière qui passa devant nous sans nous voir.
La jeune femme me regarda de la tête au pied avant de nous demander d'attendre quelques minutes avant de repartir. En regardant tout autour de moi, en insistant bien sur la porte et la fenêtre, je me demandai si j'avais le temps de prendre la poudre d'escampette.
Quelques minutes passèrent sans que je ne bouge d'un pouce, trop persuadé que Mel allait me faire une scène si je faisais mine de m'en aller, et l'infirmière revint avec des serviettes. Elle intima à la jeune fille de se sécher sans un espace libre pendant qu'elle s'occupait de mes mains. Elle devait m'avoir reconnu et savoir de quoi il retournait. J'étais venu très peu souvent, mais toujours pour la même chose... Elle me demanda donc de la suivre et de m'installer pour qu'elle puisse s'occuper de mes mains. Avant de le faire, je fis, comme si de rien n'était :
- Profites-en pour dormir un coup : ce n'est pas comme si t'avais fait une syncope au beau milieu de la rue...
Puis, avant qu'elle ne puisse réagir, je m'en allait vers l'infirmière qui m'attendait, l'air de dire "Je n'ai pas que ça à faire, moi!"...
Ce n'est pas mon jour... pensai-je en soupirant, me dirigeant vers ce lieu trop blanc et qui sentait trop l’antiseptique.
" Bonjour... Heu... Nous avons eu un problème et il s'est blessé aux mains... Vous pouvez faire quelque chose s'il vous plait ? " fit-elle à l'infirmière qui passa devant nous sans nous voir.
La jeune femme me regarda de la tête au pied avant de nous demander d'attendre quelques minutes avant de repartir. En regardant tout autour de moi, en insistant bien sur la porte et la fenêtre, je me demandai si j'avais le temps de prendre la poudre d'escampette.
Quelques minutes passèrent sans que je ne bouge d'un pouce, trop persuadé que Mel allait me faire une scène si je faisais mine de m'en aller, et l'infirmière revint avec des serviettes. Elle intima à la jeune fille de se sécher sans un espace libre pendant qu'elle s'occupait de mes mains. Elle devait m'avoir reconnu et savoir de quoi il retournait. J'étais venu très peu souvent, mais toujours pour la même chose... Elle me demanda donc de la suivre et de m'installer pour qu'elle puisse s'occuper de mes mains. Avant de le faire, je fis, comme si de rien n'était :
- Profites-en pour dormir un coup : ce n'est pas comme si t'avais fait une syncope au beau milieu de la rue...
Puis, avant qu'elle ne puisse réagir, je m'en allait vers l'infirmière qui m'attendait, l'air de dire "Je n'ai pas que ça à faire, moi!"...
Re: Sur le sol, sous la pluie... ♪ [PV Yasushi]
L’infirmière se décida à s’occuper de Yasushi, après s’être tout de même fait attendre plusieurs minutes. Elle lui demanda de la suivre, afin qu’elle le soigne. Alors qu’il se levait et s’apprêtait à la suivre dans une autre pièce, il me lança :
- Profites-en pour dormir un coup : ce n'est pas comme si t'avais fait une syncope au beau milieu de la rue...
Je hochai la tête la tête d’un air gêné, et le garçon me tourna le dos.
Je n’avais pas vraiment la tête à dormir, en réalité. J’étais, certes, exténuée, à force d’enchainer les nuits blanches, mais j’étais toujours inquiète, à la fois pour les enfants, et pour Yasushi.
Je me mis à fixer le plafond blanc, pour me changer les idées, et me concentrai sur ce qui m’entourait. Mais cela n’eut pas le meilleur des effets. L’odeur de désinfectant et de produits chimiques dont l’air était chargé ne me rappelait que trop bien la table d’expérience : je commençai à avoir des nausées.
Je me levai et me dirigeai vers le distributeur d’eau, pour me servir un verre. Après l’avoir bu d’une traite, je me forçai à m’assoir à nouveau, pour me calmer. Mais la sensation de malaise ne voulait pas me quitter. Elle se faisait même de plus en plus présente.
Je me tins le ventre en croisant mes bras dessus, et suppliai intérieurement l’infirmière de se dépêcher, pour que nous puissions enfin quitter cet endroit.
- Profites-en pour dormir un coup : ce n'est pas comme si t'avais fait une syncope au beau milieu de la rue...
Je hochai la tête la tête d’un air gêné, et le garçon me tourna le dos.
Je n’avais pas vraiment la tête à dormir, en réalité. J’étais, certes, exténuée, à force d’enchainer les nuits blanches, mais j’étais toujours inquiète, à la fois pour les enfants, et pour Yasushi.
Je me mis à fixer le plafond blanc, pour me changer les idées, et me concentrai sur ce qui m’entourait. Mais cela n’eut pas le meilleur des effets. L’odeur de désinfectant et de produits chimiques dont l’air était chargé ne me rappelait que trop bien la table d’expérience : je commençai à avoir des nausées.
Je me levai et me dirigeai vers le distributeur d’eau, pour me servir un verre. Après l’avoir bu d’une traite, je me forçai à m’assoir à nouveau, pour me calmer. Mais la sensation de malaise ne voulait pas me quitter. Elle se faisait même de plus en plus présente.
Je me tins le ventre en croisant mes bras dessus, et suppliai intérieurement l’infirmière de se dépêcher, pour que nous puissions enfin quitter cet endroit.
Re: Sur le sol, sous la pluie... ♪ [PV Yasushi]
Pendant qu'elle me soignait dans un coin tranquille, l'infirmière me fit un renouvellement de ses recommandations que je n'écoutai pas. Je fis semblant du contraire, mais je savais ce qu'elle allait me dire et que je n'allais pas pouvoir les suivre. Pourquoi? Parce que je devrais me défendre dans peu de temps et que ne pas utiliser mon pouvoir était hors de question. Je tenais à la vie, qu'on le veuille ou non.
Quand elle en eut finis avec moi, elle me pria de venir le plus tard possible et avec autre chose que des mains cramées à un degré toujours plus élevé. Je ne lui répondis pas et partis chercher la jeune demoiselle qui m'avait "forcé" à venir là. Elle était allongée sur le lit où je l'avais laissée, les yeux grands ouverts tournés vers le plafond. Les bras croisés sur son ventre, j'avais l'impression qu'elle était pas prête à dormir, ce qui était fort dommage vu l'état dans lequel je l'avais laissée.
M'approchant sans bruit, j'avais dans l'idée de l'assommer. Pourtant, que je fus proche d'elle, je ne fis que claquer des doigts devant ses yeux. Puis, quand elle m'accorda son attention, je lui dis :
- Vu que tu n'as pas l'air de vouloir jouer à la belle au bois dormant, je vais te ramener au dortoir. Viens.
Sans attendre sa réponse, je commençai à partir. Derrière mon air détaché, je veillai à ce qu'elle me suive sans problème. Il aurait été dommage que je la sème alors que je voulais lui venir en aide...
Quand elle en eut finis avec moi, elle me pria de venir le plus tard possible et avec autre chose que des mains cramées à un degré toujours plus élevé. Je ne lui répondis pas et partis chercher la jeune demoiselle qui m'avait "forcé" à venir là. Elle était allongée sur le lit où je l'avais laissée, les yeux grands ouverts tournés vers le plafond. Les bras croisés sur son ventre, j'avais l'impression qu'elle était pas prête à dormir, ce qui était fort dommage vu l'état dans lequel je l'avais laissée.
M'approchant sans bruit, j'avais dans l'idée de l'assommer. Pourtant, que je fus proche d'elle, je ne fis que claquer des doigts devant ses yeux. Puis, quand elle m'accorda son attention, je lui dis :
- Vu que tu n'as pas l'air de vouloir jouer à la belle au bois dormant, je vais te ramener au dortoir. Viens.
Sans attendre sa réponse, je commençai à partir. Derrière mon air détaché, je veillai à ce qu'elle me suive sans problème. Il aurait été dommage que je la sème alors que je voulais lui venir en aide...
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