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Message par Mlle Denarbonne Mar 22 Déc 2015, 04:17

Je ne sais pas. Tu ne sais pas. Elle ne sais pas. Nous ne savons pas. On ne sait strictement pas. On ne sait strictement pas pourquoi Juliette se retrouve dans un bar à 23 heures du mat. Peut-être une envie de se réchauffer ? Rendre son nez encore plus rouge qu'il ne la été à cause de son rhume hivernal ? Personne ne le sait. Sauf elle. Mlle Denarbonne veut juste ne pas passer son week-end qu'à craindre qu'Adam Cooper vient la séquestrer. Juliette veut oublier un peu les copies, son asile de fou et son trou à rat. Il a fallut une bonne vingtaine d'année avant de se décider d'aller mettre un pied dans les bars. Et elle la fait. Et sans aucune pression ! C'est venu comme ça. Voyons la reconstitution.

Mlle Denarbonne fume mollement sa cigarette sur son canapé, regardant téléachat.

Les gens dans la pub Téléachat : « Salut ! T'es grosse, t'es moche et tu pues du fion ? Vas y négro fait pas chier, achète notre produit à 300 balles, on l'jure après tu s'ras bonne à pécho. »

Foutaise. Juliette est blasée et se fait terriblement chier, c'est bien pour la première fois. Elle peut pourtant faire tant de chose : lire un bouquin, préparé ses contrôles, ses cours ou même, nettoyer le gracieux vomi du chat en surpoids. Mais non, la française est là, en peignoir, en train de regarder une émission qui la pousse à consommer.

Alors, ras le bol, Juliette se lève pour se faire, pour la première fois de la semaine, jolie. Bon, il est vrai qu'elle aime beaucoup prendre soin d'elle et d'être toujours niquel, mais ce soir, la patriote ne va pas rester négligée et sera plus présentable que jamais : un débardeur noir et une jupe vert kaki descendant jusqu'au mollet. Oui, en fait, ce n'est pas très glamour mais la robe qu'a voulu porter Mlle Denarbonne a été défoncé par le chien de la voisine.

Bref, Denarbonne se retrouve dans un bar semblable au PMU, crasseux, puant la bière et l'homme.

Mal à l'aise est Juliette. Se frotter à d'autres hommes n'est pas la chose qu'elle désire le plus en ce moment, surtout ceux qui la dévisage du regard. Mlle Denarbonne aurait du s'habiller en homme. De toute façon, elle a trouvé un refuge : le comptoir. Elle va si coller probablement toute la soirée. Alors, ayant de la monnaie à perdre, la vieille fille se lâche sur les petits cocktails et les quelques spécialités.

Raah, que le hurlement des hommes ivres et voulant imposer leur dominance l'excède ! Beaucoup sont lourds, et le peu de présence féminine montre la pire image de la femme. Juliette veut partir. Mais seulement après quelques shots et d'autres petites boissons sucrées et plutôt bien alcoolisées.

Juliette a une petite expérience de l'alcool. Le vin, c'est dans sa culture, évidemment qu'elle est familière avec ces boissons amers. Mais qui penserait qu'elle tiendrait au bout d'une bonne dizaine de verre d'alcool ?

La voilà ivre, en train de rigoler dans le vide en observant le barman avec passion. En vérité, elle est morte de l'intérieur, tellement morte que certains s'amuse à la faire danser et c'est ce qu'elle fait. Juliette se donne en spectacle en hurlant presque et en faisant ses fameuses prestations de pole dance, tournant autour d'inconnus. Puis, finalement, elle se vautre dans un canapé. Sa tête tourne et sa vue se floute. Un homme, plutôt gros, la coince contre le mur. Ils parlent un peu, livrant une conversation philosophique sur les grenouilles. Puis, ils semblent plus tactiles et finalement, Juliette s'allonge sur les genoux de l'inconnu pas très beau lorsque l'on est pas bourré.

{hrp : j'te laisse faire c'que tu veux de ce pnj sweetie, en espérant que mon post te convient ♥}
Mlle Denarbonne
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Message par Invité Mer 23 Déc 2015, 01:03

Tyron en avait marre de penser à elle.
Marre de chez marre.

Marre de ses yeux perçants.
Marre de ses longs cheveux dorés.
Marre de sa voix douce.
Marre de son teint pâle.
Marre de son odeur.
Marre de tous ces souvenirs d’elle qui affluaient sans arrêt dans sa tête tel des vagues sur une plage en plein hivers.

Il n’avait même pas réfléchis avant d’atterrir là, dans cette taverne aux odeurs putrides d’ivrognes auquel il manquait une poignée de dents. Avec des femmes vêtues de moins de bon sens encore que de tissus. Il était assis sur l’un des tabourets inconfortables du bar, le menton soutenu par sa paume alors que son coude s’appuyait sur le comptoir. Il était à son… heu… combien de verres avait-il bu ? Il jeta un coup d’œil au barman, comme s’il allait le lui dire, mais se ravisa. Ce type puait de la gueule. Et avec l’odorat dont disposait l’homme-chat, même à plusieurs mètres il en aurait un vent s’il ouvrait la bouche pour lui parler.

Renvoyant ces yeux bleus sur son verre il retourna à ces pensées. Et aussi vers elle. Malheureusement. Il ronchonna. Combien de verre encore devait-il prendre pour passer à autre chose ? Pour réussir à s’amuser autant que tous ces cons derrière lui ? Il avait beau boire comme un trou, les effets de l’alcool ne semblaient pas vouloir s’en prendre à lui. Jusqu’à ce jour, il s’était toujours dit que c’était parce qu’il n’avait jusqu’alors pas assez bût. Mais il commençait à douter que le commun des mortels n’avait pas besoin d’au-dessus d’une dizaine de consommations pour perdre tout sens critique. Il cala le reste de son verre avant d’en commander un autre, retenant sa respiration juste avant que l’homme derrière le bar ne lui réponde. Sa bière à la main, il décida de changer de tactique pour se changer les idées. Il se retourna et prit appui sur le rebord du comptoir pour observer l’assemblée de soulons devant lui.

Sur une table, une femme se livrait à un spectacle de pole dance du tonnerre. Hurlant un charabia pas très compréhensible et probablement pas très sobre non-plus. Hatami fronça un sourcil. Ce n’était pas vraiment ce qu’elle faisait qui avait retenu son attention –je vous jure- Mais plutôt un détail étrange aux vues de l’endroit : elle avait des vêtements. Oui, monsieur. Et pas de ceux qui font semblant d’en être. Ça en était de vrai de vrai qui lui couvraient les parties intimes décemment. Surpris, le prof prit une gorgée en analysant l’adulte qui se déhanchait un peu moins chastement que ces vêtements contre les messieurs environnants. Elle lui disait vaguement quelque chose, mais il n’arrivait pas à la replacée. Toujours était-il qu’elle n’aurait probablement pas dû être là. Sans doutes qu’elle regretterait amèrement son réveil aux cotés de cet horrible personnage qui semblait bien décidé à la ramenée.

Il haussa les épaules. Si elle n’avait pas à être là elle n’avait qu’à ne pas y venir, non ? Et puis vivement qu’elle parte, ces hurlements étaient insupportables pour les oreilles hyper-sensibles qu’il avait. Sans s’en rendre compte, il continua malgré tout à l’observée alors que ces pensées retournaient sournoisement vers Elle…
C’était quoi son problème tout à coup ! D’accord, il l’avait rejetée, mais étais-ce là une raison ? Et puis elle s’était sentie obligée se lui tourner le dos pour le pauvre type qu’elle avait choisi ? Furieux, le prof cala de nouveau sa bière. Et, alors, qu’il s’apprêtait à se lever pour partir, son ouïe pas très humaine entendit quelque chose qui ne le regardait pas. C’était cette femme bizarre. Elle venait de livrer son nom à l’homme bedonnant sur lequel elle était assise. Juliette Dennarbonne. Les épaules du prof de biologie se relâchaient. Il savait qui elle était. C’était la professeure d’histoire.

Soupirant, il jeta un regard en sa direction. Il ne pouvait quand même pas la laissée aux mains de ça… C’était vraiment trop cruel. Et puis, qui donnerait son cour si elle disparaissait d’un coup ? Surement pas Tyron. Il était nul en cette matière. Il soupira alors que sa conscience vint l’embêter : « Allez, mon chou, sors le coter Émeraude qui dort en toi ! Vas au secours de la demoiselle en détresse ! » Alors que son hôte ne semblait pas prêt de réagir elle ajouta : «  De toutes façon, l’autre demoiselle elle n’en a plus rien à faire de toi. Tu peux bien t’occuper un peu de celle-là… »

Soupirant, l’enseignant se leva et senti, tout à coup, tous les effets de l’alcool qui auraient dû lui tomber dessus plus tôt. D’une démarche plus ou moins assurée, il s’approcha et s’adressa au petit gros don les mains devenaient baladeuses.

« Excusez-moi monsieur, je viens chercher cette demoiselle » Dit-il en désignant Juliette.

L’autre, visiblement pas très ravie, se leva. Il avait une tête de moins que Tyron, mais semblait tout de même décidé à l’intimidé. Avec son surpoids, peut-être.

« De quoi je me mêle, l’asticot ? »

Devant cette remarque qui ne lui fit pas grand-chose Tyron ajouta :

« Elle n’a pas envie de terminer la soirée avec vous, gros lard. Elle ne le sait juste pas encore.

L’homme vit rouge :
- Comment tu m’as appelé ?!
- Ne me dis pas que personne ne t’a jamais appelé comme ça : je ne te croirais pas.

Conclut Tyron alors que ces sens étaient de moins en moins efficaces.
Lorsqu’un gros poing dodus s’abattis sur le bas de sa mâchoire, cependant, il revint rapidement sur les lieux et recula de quelques pas en mettant une main à l’endroit de l’impact.

- Arg ! Ça va pas connard ? Ça fait mal putain !

Fronçant les sourcils, il regarda le petit gros dans les yeux. Il venait de lui taper dessus. Les sens engourdis par l’alcool, Tyron sentit son sang bouillir et sa respiration devenir sifflante. Il avait envie de se transformer. Là. Tout de suite. Et de lui sauter à la gorge. Ces pupilles devinrent fines et ne s’apparentaient plus à celle des êtres humains, mais plutôt à celle des chats. Son interlocuteur qui, jusqu’à maintenant, semblait prêt à en découdre fût comme douché. Sans doute avait-il vu les yeux du professeur. Toujours était-il que Tyron, lui, s’en fichait.

- Tu veux me taper, imbécile ?! Alors, viens ! On va se battre !

Tyron n’avais jamais proposé à personne de se battre. Remarque, il n’avait jamais été soul non plus. Bien vite, les traits de l’homme devant lui changèrent. Il avait grandi. Il n’était plus gros du tout et ces yeux étaient devenus bleus et narquois. C’était lui. C’était le type qui lui avait volé la fille. Alors que, dans la réalité, l’homme semblait maintenant vouloir se défiler, le professeur de biologie lâcha un hurlement et laissa son poing fendre l’air avant de s’abattre férocement sur le nez du petit gros.

Ce fût l’odeur du sang qui ramena Tyron sur terre. Observant quelques instantes ces mains, son regard fit le tour de la pièce. Tout le monde le regardait. Finalement, il entendit le barman lui crier de sortir et, avant qu’il ne soit à sa hauteur, l’enseignant saisit le poignet de sa collègue et fonça vers la sortie. Peu désireux d’avoir des problèmes.

Une fois à l’extérieur, l’air frais le frappa de plein fouet. Il regarda celle qu’il avait traîné de force et se senti un peu mal à l’aise. Elle ne lui avait rien demandé. Si ça se trouve, elle allait être furieuse contre lui. Timidement il osa demande :

- Heu... vous allez bien ?
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Message par Mlle Denarbonne Mer 23 Déc 2015, 03:35

leja dzndzeiz zarkfepe atuppeo ret le dtoi latoilett ki paritrait ent roupe. Cela résume les pensées de Denarbonne. Nan, en vrai, elle dort sur les jambes du type puant, la salive coulant chaudement sur le pantalon poisseux de l'inconnu. Mais cet imbécile se lève et Juliette se prend la tête. Oh malheureux ! Pourrait penser la trentenaire si elle ne sent pas ses acides gastriques lui remonter. Elle tente malgré tout de se rendormir en prenant ses aises : la vieille fille s'étale comme un pacha sur le banc mou en prenant l'air innocent. Aah, si seulement les mâles peuvent la fermer un instant ! On peut entendre des aboiements de chiens féroces, s'apprêtant à se battre. Qu'est-ce qui peut bien se passer ? Pourquoi l'ambiance se métamorphose complètement ? Pourquoi entendons-nous des bruits sourds et de corps s'affrontant ? Pourquoi est-ce que le carrelage à l'air humide et poisseux ? A vrai dire, Mlle Denarbonne s'en bat bat les couilles frère, si l'on reprend les douces paroles d'un keum de la banlieue parisienne. Juliette est un vrai caïd décidément, son swag est incomparable fasse à la scène qui doit se produire dans le bar.

Puis, on la soulève, la retirant de son sommeil. Le demoiselle grogne comme une petite fille capricieuse. Ses yeux s’entrouvrent, faisant mine d'être menaçante et de dire ''kesstuveu fdp'' alors qu'en fait, sa grâce de femme française s'évapore en un regard perçant. Elle le regarde de la même façon jusqu'à ce qu'ils sortent. Le froid lui agresse le visage alors, elle hurle quelques mots qui semblent être anglais.

Juliette : « ZE SKAILLE ITSSE CAULDE. »

La jeune femme fusille de ses yeux émeraudes le ciel. Si elle en a le courage, elle pourrait se battre contre le vent qui l'agresse. Elle le jure, elle maudit le ciel de la Grande Bretagne. Juliette grimace en rentrant son visage pour afficher un double menton des plus élégant pour attaque les quelques flocons qui tombent innocemment au sol. Elle le jure, ce temps de chien le paiera un jour. Juliette ne sait même pas si sa méditation a un sens en fait.

Un autre inconnu qui veut probablement se taper une française : « Vous allez bien ? »

Les yeux de Juliette s’agrandisse. Elle détourne son regard de son ennemi le ciel british pour plonger son regard rempli d'innocence et d'incompréhension dans celui du bellâtre flou. Ses doigts viennent mettre ses cheveux derrière son oreille, faisant soudainement une pose pour prendre un air d'une héroïne shojo. Il manque plus que le vent doux et chaud pour que cette scène de rencontre soit digne d'un manga romantique. Or, cela ne l'est pas parce que Juliette ressent une très grande envie de déverser ses litres d'alcool dans une ruelle sombre. Prenant ses joues de hamster, elle s'empresse de se diriger vers une ruelle pour vomir ses fluides gastriques, tout ceci dans un râle dépourvu de classe. Elle tousse, et continue cette réaction désagréable quelques minutes. Des larmes causés par le froid et la brûlure de sa gorge vienne flouter d'avantage ses globes oculaires. Enfin, elle se retourne vers la personne l'ayant sauvé de ce trou à rat. Elle le regarde longuement avec des restes de son repas au coin de la lèvre. Son échange de regard aurait pu durer des heures.

Juliette (voix frêle et enfantine dans un anglais plus approprié) : « ...J'ai froid, je veux rentrer à la maison. »

Finalement, elle baille, la main devant la bouche avant de revenir se blottir contre l'inconnu. La tête posée contre son torse, elle ne bouge pas. Après un court moment, Juliette s'accroche à son bras, posant sa tête contre son bras. Puis, les yeux fermés, sa main gauche vient caresser la joue de son interlocuteur.

Juliette (voix douce et un anglais plus fluide) : « Vous avez la joue douce. »

Son visage se crispe.

Juliette : « Comme un bambin. »

Sa gorge se noue, ses dents se serrent et ses yeux pleurent.

Juliette : « Je me sens seule. »

La française tremble.
Mlle Denarbonne
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Message par Invité Mer 23 Déc 2015, 22:28

Tyron n’était pas certain de comprendre la femme visiblement caractérielle qui se tenait devant lui. Lorsqu’il lui avait adressé la parole, elle avait subitement arrêté de vociférer contre… heu... le ciel ? Et avait rabattu son regard émeraude sur la charpente plus très solide de son collègue. Quand ses doigts vinrent remontés les cheveux fou de l’institutrice derrière son oreille, c’était probablement avec beaucoup moins de classe que ne le croyait. Tyron fronça un sourcil alors que le silence s’éternisait. Il risqua même un coup d’œil derrière lui, histoire d’être certain qu’il était bel et bien celui qu’elle observait. Peut-être, dans un autre contexte, la pose qu’elle avait prise pour le regarder aurait eu une impression différente sur le jeune homme, mais dans cette rue couverte par le gel de l’hiver, aux côtés d’une taverne puante et peu fréquentable, alors que des litres d’alcool s’amusaient à faire tourner son cerveau, Tyron avait bien d’autre chose en tête que l’envie de se taper une française.

Il haussa simultanément les sourcils, attendant patiemment la suite des évènements. Elle allait bien finir par dire quelque chose, non ? Alors que l’homme s’apprêtait à répéter sa question, la demoiselle se tourna vivement et s’éloigna vers la ruelle pour effectuer un déchargement qui fit grimacer son collègue. Là, devant lui, entre deux poubelles Juliette Denarbonne recracha tout ce qu’elle avait ingérer en un amas rose, gluant et pestilentiel. «  Ah non… tous mes pas ça ! » Pensait le pauvre homme en voyant déjà affluer les odeurs jusqu’à ses narines. Lorsqu’elle se releva, après quelques minutes, Tyron pût apercevoir avec dégout quelque chose de pas très propre à la commissure de ses lèvres. Elle le regardait, le regard mort et, alors que Tyron s’attendait à un nouveau silence long et lourd, une voix, faible et basse s’éleva :

« ...J'ai froid, je veux rentrer à la maison.

Surpris, l’homme ne dit rien. Il ne savait pas quoi dire, de toutes façons. Alors qu’elle s’approchait, le professeur se redressa, tendu. Il appréhendait visiblement la suite de choses. Quand elle se blottit enfin contre lui, son corps n’était plus qu’un squelette rigide, maintenu bien droit par la nervosité. Il était mal à l’aise. D’abord, parce qu’il était tout simplement nul avec les femmes, ensuite parce que c’était une inconnue et finalement parce que la pensée de la même jeune fille lui revenait sans cesse pour le traiter de traitre. Il ravala douloureusement sa salive. «  Et maintenant ? » pensa-t-il, avant qu’une main froide ne passe sur sa joue, le faisant sursauter.

Le professeur osa un regard plus bas, pour constater que sa collègue avait les yeux fermés et ne semblait pas vouloir relâcher l’étreinte qu’elle faisait à son bras.

- Vous avez la joue douce, disait Juliette avec une voix beaucoup moins brisée que plus tôt. Seulement, suite à cette phrase, ses traits se crispèrent alors qu’elle terminait sa phrase, Comme un bambin.

Il senti le corps de la femme se tendre contre le sien alors que ses yeux s’humidifiaient. Elle pleurait.

- Je me sens seule.

Finit-elle par murmurer alors que Tyron était de plus en plus malaisé.
Il jeta un regard anxieux autour de lui, cherchant désespérément la solution. Puis, avec moins de naturel qu’il le souhaitait, il leva le bras pour poser sa main libre dans les cheveux de son interlocutrice en mauvais état. C’était une tentative comme une autre pour essayer de la rassurée. Seulement, l’homme ne savait pas comment faire.

- Ça va aller… Tenta-t-il essayant de se faire apaisant.

Il ne savait pas qui, de l’homme ou de l’animal, éprouvait le plus l’envie de se sauver très loin.

- Je vais vous ramener chez vous… Proposa-t-il, dites-moi où c’est et je vous y conduirais… d’accord ?
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Message par Mlle Denarbonne Ven 25 Déc 2015, 17:32

Pendant que l'enseignante tente de garder la morve au nez et de respirer sans bruit, son ami de toujours ramène son bras vers elle pour caresser sa tignasse miel, comme une grande maman. Mlle Denarbonne l'a toujours aimé pour ce genre d'attention. Cet incarnation du moe s'est toujours montré aussi attentionnée avec elle. C'est une vraie maman, toujours à ses petits soins dans les pires moments, Juliette ne peut qu'en être reconnaissant. Et puis, l'inconnu a beau avoir toujours vu la française dans des états pas possibles mais il semble toujours l'apprécier pour ce qu'elle est. Juliette tient vraiment à cet ami, doté d'une loyauté et d'un amour sans borne.

L'ami de toujours : « tkt bb », dit-il promptement dans le langage de Mlle Denarbonne.

Sa voix est douce et calme, ce qui réussit à calmer légèrement la professeure d'histoire-géographie. Rassurée et confortée, cette dernière le retient en l'agrippant fermement. Elle fait la moue pour le convaincre de ne plus la laisser seule.

L'ami de toujours : « Je vais vous ramener chez vous… dites-moi où c’est et je vous y conduirais… d’accord ? »

Juliette n'est pas consentante. Retourner seule, dans son appartement puant la cigarette et la merde de chat où elle a déprimé durant deux semaines ? Non, elle ne s'y sent pas très bien là-bas. Si Juliette a décidé de se retrouver ivre morte comme ça, ce n'est pas pour rien. Elle l'aime son univers, et chez elle plus que tout mais à ce moment précis, ce n'est pas ce qu'elle cherche. La patriote veut une bonne compagnie qui puisse prendre soin d'elle. Oui, il lui arrive d'être assez exigeante sur ce qu'elle souhaite. Alors, la trentenaire s’agrippe et se blottit d'avantage contre lui, baissant le regard en continuant de chouiner.

Juliette : « Ma maizzzzon se trouve dans le quartier rédensitiel, soit à l'autw' bout de la rue. Non, je n'veux pas rentrer chez moi, non. »

Ses larmes roulent sur ses joues froides de façon abondante. Juliette n'ose pas dire qu'elle veut rester avec son ami d'enfance, sûrement par pudeur. Mais chacune de ses mimiques trahissent ses véritables intentions. Elle a aussi vraiment besoin d'un mouchoir.
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Message par Invité Dim 10 Jan 2016, 19:47

Tyron avait senti sa collègue de travail serrer d’avantage son étreinte à son bras. Il ferma les yeux quelques secondes, espérant qu’elle ne dise pas ce qu’il était certain qu’elle souhaitait. Toujours bercé par l’espoir il rouvrit les yeux lorsqu’elle commença sa phrase :

- Ma maizzzzon se trouve dans le quartier rédensitiel, soit à l'autw' bout de la rue. Non, je n'veux pas rentrer chez moi, non.

Sa voix plaintive avait achevé tout ce qu’il restait d’espérances à Tyron. Il retint un soupire de frustration. Voilà. Il y était. Il se voyait obliger de ramener cette étrange femme chez lui. À moins bien sûr qu’il ne décide de l’abandonner là, aux devant de la taverne. Il regarda la chaussée quelques instants, comme si elle pouvait lui donner la force de la laissée plantée là, mais il se ravisa. C’était bien lâche que de penser pareilles choses. Cette fois, il ne pût s’en empêcher et il laissa tout l’air de ses poumons s’envoler en un soupire vaincu. De sa main libre, il fouilla dans ses poches à la recherche de son téléphone. Une fois qu’il l’eut attrapé, il effectua un appel afin de réclamer un taxi. Bien qu’il n’habite pas très loin, du moins, pour le marcheur qu’il était, il lui était hors de question de se coltiner la masse qui s’agrippait à lui pendant trente minutes. D’autant plus qu’il n’était pas en mesure de la portée.

Lorsqu’il raccrocha, il jugea préférable de prévenir Juliette de l’arrivée imminente d’un taxi qui les raccompagnerait tous les deux chez lui. Cette perspective le rendait bizarre. Il n’invitait pas souvent les gens chez lui. Encore moins de femmes. Encore moins des femmes sous l’emprise de l’alcool, tard le soir pendant qu’il avait lui-même du mal à réfléchir correctement. Il appréhendait le reste de la soirée, il fallait le dire.

Quand la voiture arriva enfin, il aida mademoiselle Denarbonne à y prendre place avant de s’y asseoir lui-même. Donnant l’adresse au chauffeur, il se retrouva bientôt à observer le paysage extérieur qui l’étourdissait en défilant inlassablement. Le trajet fût silencieux, hormis bien sûr les jacassements habituels du chauffeur. Lorsqu’il immobilisa le véhicule, le professeur en sorti avec joie, bien content d’écourter la conversation.

Ce fût aux côtés de Juliette qui semblait prête à muter en zombie, qu’il entra dans son petit appartement. Déposant ses clés, il ne sus bientôt plus quoi faire, et encore moins quoi dire, à celle qui l’accompagnait. Toujours mal à l’aise, il retira son manteau qu’il déposa sur un tabouret  de la cuisine.

- Heum… Ben ça c’est chez moi… Tu… Tu as besoin de quelque chose ?

Il se gratta la nuque, ne sachant pas trop où se mettre. Il devait avoir l’air bien con, mais les effluves d’alcool qui embrouillaient son cerveau lui empêchaient de s’en rendre compte…
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Message par Mlle Denarbonne Sam 30 Jan 2016, 18:58

Tout se passe très vite pour notre protagoniste. Sa perception visuelle ne semble plus répondre, seule sa perception tactile réagit, et encore. Mlle Denarbonne se laisse tranquillement transportée par sa bestah alors qu'ils rentrent dans un taxi. Pour une touche de comique à la scène, Juliette se prend le bord de la toiture sur la tête. Elle grommelle des mots imperceptibles. Sacré Juliette. La mauvaise troupe est parti !

Le trajet est calme. Calme ? On n'y croit pas avec une professeure excentrique bourrée. Elle parle dans sa barbe, débâtant sur la vie. Puis, le conducteur à eu le malheur de grogner lorsqu'une voiture lui a fait une queue de poisson. Mlle Denarbonne c'est mise en pétard. Elle a commencé à déblatérer  sur le mec puis elle a commencé à parler des hommes en général. Ah les hommes. Elles ne les aimes pas. Même si elle a rencontré de bonnes personnes de sexe opposé, cela ne lui suffit pas pour ne pas tous les mettre dans le même panier. Le premier qui lui vient à l'esprit est son mâle, son putain de mâle. Ah, alors lui elle le hait. Mais ça, tout le monde le sait et elle la première, ce n'est pas nécessaire de rabâcher la même chose. Alors elle commence à parler d'un gars qui l'a gratté en file d'attente à la banque. Juliette s'est fait avoir comme une grosse victime, le laissant volontiers passer. Il n'empêche qu'elle n'a pas arrêté de l'insulter dans sa tête. Mlle Denarbonne devrait se montrer encore plus hystérique qu'elle ne l'est pour imposer le respect. Car oui, beaucoup d'hommes se permettent de lui faire du charme alors que toute sa vie, elle a été renié de la gente masculine pour son physique plus ou moins repoussant et sa manière d'être. Maintenant, son attitude semble incroyablement attirer, chose que la vieille fille a du mal à suivre. Ah, c'est parce que cela se voit à trois cent kilomètres qu'elle est pucelle. Elle ne pue pas la moule elle au moins, et elle est pure et même fraîche, même si son petit corps commence à flétrir au fur et à mesure. La trentaine c'est dur quand même ! Lorsque Juliette a passé le cap, cette dernière n'a pas été plus traumatisé. Mais ce n'est que maintenant qu'elle regrette peut-être certaines choses, comme, le fait de ne jamais avoir pu profiter de l'insouciance de la jeune, de ne jamais avoir pu sortir avec des amis au cinéma ou en boite, de ne jamais avoir pu avoir de copain et on en passe. Maintenant, c'est l'âge d'avoir des gosses. Elle y pense tout le temps, mais ne se s'en pas encore prête. Et avec qui d'ailleurs ? En fait, Juliette pourrait tout plaquer. Arrêter de penser à toutes ces choses agaçantes et partir au Népal aider des petits enfants dans les écoles. OH OUI IL LE FAUDRAIT ! Ou même, partir en Afrique pour observer des animaux. Sauf que Juliette n'aime pas trop les animaux excepté son chat, et elle ne serait pas assez patiente. Nan, en fait, Juliette ne pourrait rien faire de tout ça, elle se sentirait perdue, ce n'est pas son mode de vie. Sinon, elle pourrait devenir historienne en France. Bouarf, vu le taux de chômage, elle ne ferait pas long feu. Et puis, après tout, pourquoi tout quitter ? Finalement, ici, elle a tout. Cette dernière bosse dans un endroit quelque peu exclusif, et puis, partir dans un autre pays ce n'est pas rien. Et puis, les anglais sont assez bg même si leur bouffe est dégueulasse. En fait, elle pourrait rattraper le temps perdu, et ce, en commençant par avoir un copain. Copain ? Copine peut-être ? Non parce qu'en fait, l'enseignante aime malgré tout les hommes et leur sale caractère de chien, même si elle ne connaît rien d'eux.

Et tout ce monologue absolument futile, elle le dit à voix de façon à ce que le monde entier l'entende. Insupportable notre protagoniste. Tellement insupportable qu'elle va faire pleurer le chauffeur qui s'est tue un instant pour boire les hurlements de la française. Celle-ci roule de la tête vers sa meilleure pour y poser sa tête et pour s'y affaler. Sa tête tourne et ses paupières s'alourdissent. Enfin, le couple arrive à destination.

Juliette rampe derrière le bellâtre en bavant un peu. Sa bestah lui demande alors aimablement si elle souhaite quelque chose. La trentenaire marmonne un peu avant de lui lâcher la réponse. De l'eau oui, elle en a besoin. Et des toilettes, histoire de vider sa vessie. Juliette aurait besoin d'une bonne nuit de sommeil après, ou peut-être d'un médicament, ou d'une clope, ou juste d'un peu de conversation et d'attention.
Mlle Denarbonne
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