Nouveau départ. [PV Impé]

Je me décidais à sortir de ama chambre. Papa et Maman me manquaient, mais je devais prendre un nouveau départ. Je posais mon habituel chapeau rose sur ma tête, vérifiais que ma jupe était bien mise.
Je ne voulais pas sortir telle une délurée, voyons. Bon, j'avais un peu froid, mais aucune veste n'allait avec ma tenue. J'y étais pour rien si les créateurs de mode n'étaient pas capables de faire des vêtements pareils.
Je marchais en extérieur, totalement au hasard. De toute façon, si je tombais sur un bâtiment intéressant, je serais pas perdue. Oh, justement, en voilà un qui se profilait dans ma ligne de mire.
À sa conception, je devinais qu'il s'agissait d'un gymnase. Pourquoi ? Je n'en savais rien. Mais je m'en doutais.
Et en effet, quand j'y entrais, je remarquais des terrains de badminton, de handball, et des agrès. Je m'en approchait, et montais avec grâce sur la poutre. Je fis quelques pas dessus, avant de lancer la musique.
C'était de la musique classique, mais qui me permettrait de faire quelques enchaînements. Je commençais par la poutre.
Je fis une roue dessus, avant d'attraper une barre. Je parvint à me hisser dessus, m'y asseoir et me basculer en arrière. Je me sentais libre.
Soudain, j'entendis la porte claquer. Ni une ni deux, je descendis et remis bien ma jupe. Quand je relevait la tête, un garçon était là. Je le saluait :

Hum, bonjour ! Je suis nouvelle, et j'ai atterris ici un peu par hasard. Je cherchais le réfectoire...

Puis je me repris, ayant oublié le principal :

Je m'appelle Mary-Camille, et toi ?

Les journées sont longues et se ressemblent... Cela fait plus d'un semestre que je suis arrivé dans cette école et je ne connais toujours personne. J'ai certes parlé à l'une ou l'autre personne à l'occasion mais ils n'étaient pas réellement intéressants. La question est, est-ce que j'ai réellement besoin des autres ? Non. Honnêtement, je ne pense pas et me suffis à moi-même. Ils sont tellement excentriques que seule l'idée de leur parler me rend irascible.

Assis sur ce beau et grand banc en bois ciré dans le jardin, j'appréciais le visuel de ma cigarette en train de se consumer alors que je ravivais la chaleur par un léger apport d'oxygène. L'humidité de l'aube me caressait le visage et ce vent quelque peu glacial me faisait frissonner, me rappelant dès lors le confort d'être à l'intérieur, bien au chaud. Les jambes croisées, je tapotais ce qu'il restait de ma cigarette pour en faire tomber les mégots. Perdu dans mes pensées, je réalisais qu'il serait temps que je quitte ce train-train triangulaire, se résumant à ces trois actions : dormir, étudier, manger. Etant donné la facilité des cours et l'avance considérable que j'avais déjà accumulé au vu de mes activités secondaires limitées (pour ne pas dire inexistantes), je devrais, je pourrais me consacrer un peu de temps. Etonnement, même si j'étais conscient que cette idée aurait dû me réjouir, je n'étais pas plus excité que cela. Même si en temps normal j'en aurais profité pour aller à la bibliothèque rajouter un livre à ma culture littéraire, j'ai pris sur moi et décidai de m'ouvrir au monde que je méprise cependant. Le sport. C'est ça, cette agréable sensation après un effort physique me manque, cela fait longtemps que je n'ai pas fait autre chose que marcher. J'écrasai donc la cigarette à l'endroit prévu à cet effet et me rendit dans ma chambre pour me préparer. J'enfilai un short, des chaussures bleues de sport encore nouvelles, un T-shirt blanc recouvert par un pull bleu. Je vidai mon sac, y mis une bouteille d'eau, un déodorant et une serviette.

Je sortis de ma chambre, branchai mes écouteurs à mon téléphone, fermai les yeux et pris une grande respiration accompagnée d'un sourire étirant mes lèvres gercées par le froid. Quel bonheur de sortir un peu de mes habitudes, bien que je n'allais rien faire de spécial ou grandiose, je me sentais bien. Je sautillai sur place avant de me mettre en route au trot, appréciant la musique qui passait dans mes écouteurs. Je me rendis au gymnase histoire de toucher un peu au ballon, peu importe à quoi il était destiné ! Volley, football, basketball, handball mais ces jeux d'équipe que je pratiquais lorsque j'étais plus jeune me manquaient... A cette époque, je ne voyais pas encore à quel point les gens étaient sans intérêt, ça me manque je pense. Approchant du gymnase, j'étais assez partagé. D'un côté, j'espérais rencontrer des gens avec qui je pourrais éventuellement partager un bon moment, mais d'un autre côté, la facilité et l'habitude je suppose me donnais envie de ne croiser personne et de me retrouver seul dans ce gymnase.

J'arrivai enfin devant la porte de ce gymnase et l'ouvris sans attendre, encore la musique dans les oreilles, je croyais être seul dans un premier instant avant d'apercevoir une fille enchainer les pirouettes. Bien qu'ayant un esprit totalement dénudé de perversité, j'aperçus la culotte de la jeune fille sous sa jupe. Je pense que je ne pus m'empêcher de rougir, je détournai le regard et je compris qu'elle se rendit compte de ma présence puisqu'elle atterrit finalement pour me saluer.

- "Hum, bonjour ! Je suis nouvelle, et j'ai atterris ici un peu par hasard. Je cherchais le réfectoire... Je m'appelle Mary-Camille, et toi ?"

Les joues toujours rouges, j'eus du mal à la regarder en face, ayant toujours cette image déplacée dans ma tête. Etant un peu frustré d'être dans un tel embarras, je fronçai les sourcils et parlant fort, je balbutiai quand même

- "Le réfectoire hein ? Euh. C'est pas du tout ici. Ici c'est le gymnase. Enfin, Tu t'en doutes j'imagine. Quoiqu'il en soit, moi c'est Impé."

Et je tendis ainsi la main de manière très maladroite, la fuyant de nouveau du regard, regardant à quatre-vingt-dix degrés sur ma droite. Non mais, qu'est-ce que je dois avoir l'air d'un plouc comme ça. J'ai pas envie qu'elle me prenne pour un pervers ! La panique m'envahissait peu à peu, tout ça à cause d'une satanée fille. De plus, l'après course jusqu'au gymnase m'avait donné chaud et je continuais de prendre de grandes respirations.

Si j'avais dû donner un seul mot pour le décrire, j'aurais dit bleu. Un pull bleu, des chaussures bleues. Je haletait, il devait être fatigué. Je devinais ainsi qu'il avait couru. Donc il était sportif. Intéressant.
Il détourna la tête, rouge. Qu'y avait-il ? Je cherchais un moment, me remémorant mes actions. Il ne me fallut que quelques secondes pour comprendre. Il devait être arrivé quand j'étais la tête en bas. Donc quand ma jupe était tombée. Donc il avait dû voir ma culotte.
Je rougis aussi un peu, mais réussi à garder un minimum de tenue. Il se présenta, balbutiant :

Le réfectoire hein ? Euh. C'est pas du tout ici. Ici c'est le gymnase. Enfin, Tu t'en doutes j'imagine. Quoiqu'il en soit, moi c'est Impé.

Il me tendit la main. Quoi ? Il ne savait pas qu'on ne serre pas la main aux femmes ? Donc un solitaire. Ce qui pouvait expliquer qu'il soit aussi gêné que cela. Il ne me regardait pas, et devait attendre que je lui serre la main. Il n'avait cependant probablement pas prévu que je n'allais pas me laisser traiter de la sorte.
Je m'approchais jusqu'à lui et l'embrassais sur les deux joues, en répondant :

Impé, je suis enchantée de te rencontrer. Dans quelle maison es-tu ?

J'espérais qu'il soit chez les Rubis, ça ma ferait au moins un contact. Enfin, après, s'il était d'une autre maison, cela ne me dérangeait pas. L'important, c'était qu'il se sente à l'aise et qu'il perde sa fichue gêne. Après tout, ce n'est pas très convivial de discuter avec quelqu'un qui rougit pour un oui ou pour un non.
C'est donc pour qu'il essaye de se détendre un peu que je m'exclamais :

Hey, voyons, soit pas aussi gêné pour une culotte ! T'es arrivé au mauvais moment, c'est tout. Et je ne pense pas que tu sois un fichu pervers, si cela t'effraie.

J'espérais au moins qu'il allait quitter cette carapace de gêne.

Cette fille assez excentrique me surprit lorsqu'elle s'approcha de moi pour me faire une bise sur chaque joue. Cela eut pour effet de briser la barrière entre nous deux que j'avais immédiatement posée. Je ne suis pas contre ce genre de familiarité mais je préfère me montrer... comment dire ? Plus formel avec les personnes que je ne connais pas. Cette jeune fille qui s'appelait donc Mary-Camille me demanda aussitôt dans quelle maison j'étais. Je dois avouer avoir été assez surpris par sa question qui ne me semblait pas des plus pertinentes. Avant que j'aie eu le temps de répondre, elle ajouta en ayant sans doute remarqué ma gêne :

- "Hey, voyons, sois pas aussi gêné pour une culotte ! T'es arrivé au mauvais moment, c'est tout. Et je ne pense pas que tu sois un fichu pervers, si cela t'effraie."

En guise de réponse, je me contentai de me frotter l'arrière de la tête au lieu d'acquiescer. J'en profitai pour changer de sujet et revenir sur sa question, en enlevant par la même occasion cet air de plouc qui demeurait sur mon visage.

- "Hum, pourquoi cela t'intéresse-t-il ? Enfin, de la maison rubis et toi ?"

Sans faire exprès et loin de ma première intention, je venais de me rendre compte de la froideur de ma phrase. Je n'étais vraiment pas doué sur le plan social décidément ! Maintenant que j'y pense, je me demande pourquoi on nous a placé dans des maisons différentes. Sommes-nous supposés nous entendre mieux avec ceux de notre maison ? Pour en revenir au côté pratique, je suis déçu d'avoir rencontré une fille dans ce gymnase. Non seulement je ne pourrai pas me défouler sans personne autour mais de plus, je ne me vois pas faire du sport avec une fille aussi... fille ? J'enroulai les écouteurs autour de mon téléphone pour ranger le tout dans mon sac, afin de préparer mon effort physique.

Je l'avais déstabilisé, le pauvre. Autant parce que je l'avais embrassé sur les deux joues que parce que je lui avait parlé du fit qu'il n'était pas un "fichu pervers". Bravo, Mary, comment mettre une personne encore plus dans la gêne : parle-lui de ta petite culotte sans savoir s'il l'avait vu.
M'enfin, je pense que j'avais touché juste. En effet, il se gratta l'arrière du crâne. Et il me répondit, d'un ton qui me paraissait froid et distant :

Hum, pourquoi cela t'intéresse-t-il ? Enfin, de la maison rubis et toi ?
Pareil ! Je suis toute nouvelle, mais tu as dû le deviner, puisque j'étais complètement perdue...

Ma phrase resta comme en attente d'une suite. Je le vis ranger son téléphone et ses écouteurs. Oh, il devait se préparer pour faire du sport. Tant mieux. Je voulais voir de quoi il était capable. Eh oui, je comptais me mesurer à lui. Je ne savais pas vraiment à quoi, mais je trouverais.
Je parcouru la salle du regard. Des ballons de basket, de foot, de handball, de volley. Et des raquettes de badminton. Yes, j'adorais ça ! Je reposais mon regard sur Impé, une lueur de défi dans les yeux. Puis je lui proposais :

Impé, would you want to play a party of badminton with me?

J'avais parlé dans ma langue natale. Je levais les yeux au ciel et recommençait :

Excuse-moi, Impé, tu veux faire une partie de badminton avec moi ?

Je lui souris. Un sourire espiègle, joueur. Allait-il accepter ? Je l'espérais.

Elle me signala qu'elle faisait elle aussi partie de la maison rubis. Oui, bon, ça ne me faisait ni chaud ni froid en fait. Alors que j'avais l'intention de la laisser là, je la vis guetter chaque coin de la salle à la recherche de quelque chose. Alors que je m'apprêtais à me dégager, elle me regarda avec un regard de défi et me demanda en anglais si je voulais faire une partie de badminton. Je fus surpris dans un premier temps par rapport au fait qu'elle s'était adressée à moi en anglais. Elle reformula sa question dans notre langue commune après avoir levé les yeux au ciel. J'ai trouvé ça tellement ridicule et pitoyable de s'être adressée à moi en anglais ; à moins de vouloir prouver quelque chose, personne ne mélange deux langues. Non mais, qu'est-ce qu'elle se prenait pour un genre ? Et puis du badminton, j'avais l'intention de transpirer quand même ! Je pris mon sac dans une main et lui tapotai l'épaule de l'autre.

- "Ce n'est pas la peine de parler anglais pour m'impressionner. Pour ce qui est de la proposition, je te remercie mais j'ai l'intention de faire du sport, hors le badminton..."

Bien que je partais sur un a priori plutôt défavorable, je n'avais pas pu m'empêcher de me montrer à nouveau froid. Pour essayer d'y remédier, j'ajoutai un large sourire à ma réponse.

Cette fille est assez étrange...

Il vint me tapoter l'épaule, comme s'il me plaignait :

Ce n'est pas la peine de parler anglais pour m'impressionner. Pour ce qui est de la proposition, je te remercie mais j'ai l'intention de faire du sport, hors le badminton...
Je ne parle pas anglais pour t'impressionner ! C'était tout simplement que je trouvais ça plus joli. Et, par définition, le badminton est un sport. Tout dépend si on joue au niveau amateur, comme toi, où les volants sont toujours centrés et lents, ou alors au niveau médian, où chaque joueur est au moins capable de changer le volant de trajectoire, de smasher, et de gagner assez vite.

Je haussais un sourcil. Je voulais qu'il joue. Je voulais voir son niveau. Et je pensais que, comme pas mal de gens, il avait une fierté. Le classer dans un niveau débutant sans l'avoir affronté était osé, peut-être risqué, mais assez dévalorisant pour qu'il réagisse.
Je n'en attendais pas moins de lui. J'espérais pas qu'il ne le prenne pas mal. Mon but étant de le faire jouer au badminton avec moi, je devais être subtile. Je proposais :

Allez, celui qui perd a un gage, et c'est le gagnant qui décide du gage. Alors ?

C'était plutôt un bon compromis, puisque le gagnant était avantagé. Et pas qu'un peu.

- "Je ne parle pas anglais pour t'impressionner ! C'était tout simplement que je trouvais ça plus joli. Et, par définition, le badminton est un sport. Tout dépend si on joue au niveau amateur, comme toi, où les volants sont toujours centrés et lents, ou alors au niveau médian, où chaque joueur est au moins capable de changer le volant de trajectoire, de smasher, et de gagner assez vite."

Parler anglais pour faire joli ? Pitoyable. Elle sous-entend que je joue à un niveau amateur. Je ne me considère par comme professionnel mais je ne suis pas mauvais à ce sport. Il est clair que son seul but était de me provoquer afin que je joue contre elle. Avant que j'aie eu le temps de répondre, elle enchaina :

- "Allez, celui qui perd a un gage, et c'est le gagnant qui décide du gage. Alors ?"


Alors que je m'apprêtais à décliner l'offre, elle ne semblait pas prête de lâcher le morceau. De plus, son stade de nouvelle me poussait à être plus conciliant. Je me ravisai pour finalement accepter malgré un soupir.

- "Bon d'accord. On la joue en 5 points, je n'ai pas forcément envie d'y passer la journée. Si je gagne... Je n'ai aucune idée en fait. Je tâcherai d'y réfléchir pendant le match."

Je me dirigeais à l'endroit où les raquettes étaient entreposées ainsi que les volants et pris le nécessaire pour pouvoir faire une partie. Je lui tendis une raquette et le volant afin qu'elle serve.

- "Et toi, si tu gagnes, quel sera ton gage ?"

Il soupira. Mais il accepta :

Bon d'accord. On la joue en 5 points, je n'ai pas forcément envie d'y passer la journée. Si je gagne... Je n'ai aucune idée en fait. Je tâcherai d'y réfléchir pendant le match. Et toi, si tu gagnes, quel sera ton gage ?

Je m’emparai de la raquette et du volant. Honneur aux femmes, hein ? Quelle galanterie. Je riais intérieurement -enfin, Camille riait- avant de lui dire mon gage :

Si je gagne, tu m'offres le déjeuner ! C'est peu cher payé.

Je fis quelques étirements. La tête, les épaules, les coudes, les poignets, les hanches, les genoux et les pieds. La base pour ne pas se blesser. Je me plaçais face au filet et me mis en position. Le volant entre mes deux doigts manucurés, la raquette dans ma main droite, j'étais prête à servir.
Je lâchais le volant et, simultanément, les muscles tendus de mon bras se relâchèrent. La raquette fendit l'air rapidement et heurta le volant. Ce dernier s'envola par dessus le filet, légèrement en cloche. Une trajectoire plutôt simple à rattraper, mais je ne voulais pas non plus jouer le match trop vite.
Je me mouvais souplement, virevoletant de droite à gauche du terrain. Je ne lâcherais rien. Je tentais des coups puissants, mais aussi des coups derrière le filet. Qui ne tente rien n'a rien, n'est-ce-pas ?

Le déjeuner ? Dans quoi je m'étais embarqué ? Je n'avais pas forcément du temps et de l'argent à consacrer à cette fille que je connais à peine. Peu importe, je suis bon joueur donc j'accepte. Elle servit et étonnement, elle ne se débrouillait pas trop mal ! Habile et souple, il était difficile de la prendre à revers ou de vitesse.

Après quelques échanges, elle menait la danse trois points à deux. Il faut dire que ce n'est pas mon sport de prédilection. Même si je bouillonnais intérieurement, il n'y avait pas de honte à être battu par une fille, si ?

- "Allez, dépêchons-nous de terminer ce match, je n'ai pas que ça à faire."

Je la regardais d'un air concentré, les sourcils froncés, jambes écartées, sur mes appuis.

Spoiler:

Allez, dépêchons-nous de terminer ce match, je n'ai pas que ça à faire.

Oh, il voulait finir rapidement ? Deux points et je gagnais. Ou alors trois et je perdais. Mais j'avais confiance en mes capacités. Il ne gagnerait pas. Il ne devait pas gagner. Je mobilisais mes muscles, pourtant déjà bien échauffés.
Je plongeais mes pensées dans le jeu, concentrée comme jamais. Il avait l'avantage de la force, mais moi j'avais celui de l'habitude. Une chose que je cachais à tout le monde, pour ne pas briser les préjugés sur le Texas.
Je frappais le volant de plus en plus fort, de plus en plus vite. Je fatiguais, mais je ne lâchais rien. Ma raquette frappa le volant faiblement. Ce dernier prit une trajectoire des plus difficiles à parer. En cloche, il passa au ras du filet. De son côté.
Allez, plus qu'un point et j'avais gagné ! Je fis quelques échanges simples, pour reprendre mon souffle. Puis, dans un dernier effort, je smashais. Ma joie atteint son apogée lorsque j'entendis le volant frapper le sol.
À bout de souffle, je me laissais tomber au sol, assise en W. Je repris de grandes inspirations, je l'avais battu. Je murmurais :

On va faire encore du sport, ou on va manger ?