Il suffit d'une rencontre pour nous rendre chanceux dans notre malchance [PV Croa][Terminé]

Je quitte le réfectoire, une grimace sur le visage et une grosse tâche de sauce aux tomates nettoyée du mieux que j'ai pu avec ce que j'avais sous la main sur mon t-shirt noir. Ah bravo, Tori, b-r-a-v-o-! Même pas capable de manger sans se tacher à 16 ans et demi passé ! En effet, le spaghetti bolonaise que j'ai fait l'erreur de commander ce midi a fini non seulement dans mon estomac, mais en plus sur moi. L'une des boulettes s'est faite un malin plaisir à tomber de ma fourchette pour venir s'écraser avec quelles spaghettis sur mon chandail noir préféré ! Non, en fait, je rigole, j'ai plein de chandails noirs, alors je n'en ai pas de favoris... Le problème, c'est que j'ai peur qu'en le lavant, l'huile qu'il y a dans la sauce laisse une trace permanente. Mais remarque, c'est un chandail noir... Ça ne se remarquera pas vraiment ou bien dans le pire des cas, je n'ai qu'à le garder pour les cours de pouvoirs bien salissants en forêt. C'est pas bête ça.

Je retourne donc vers l'académie où je me changerai dès que j'arriverai dans mon dortoir. Il a plu toute la nuit et au début de la matinée, résultats ; il y a des grosses flaques d'eau un peu partout, le sol est encore mouillé et il y a de la bouette par-ci et par-là. Malgré moi, je contourne les flaques d'eau et ça en devient bientôt un jeu. J'arrive devant un champ de flaques d'eau. Challenge accepted ! Je m'élance en courant vers le défi. Saute par-dessus celle-ci, esquive celle-là par la gauche, encore la gauche, saute, à droite, grand écart, ouf elle est pas passée loin celle-là ! Droite, gauche, droite... Oh non ! IT'S A TRAP !!! Je m'assure qu'il n'y ait personne pour m'observer autour, des fois que je raterais. Clear, voie libre. Je prend mon élan dans le peu d'espace sec que j'ai et je fait une roue les mains dans la flaque d'eau. Mes souliers resteront secs ! Je fais sécher mes mains en les faisant bouger rapidement en l'air, comme lorsqu'il n'y a pas de papier pour se sécher les mains dans une salle de bain. C'est merveilleux, j'ai réussi ce défi et mes vêtements n'ont pas pris l'eau ! J'ai retrouvé ma joie, cependant, comme l'indique sa définition dans le dictionnaire, elle n'est que de courte durée. Je n'ai même pas marché 10 mètres qu'un autobus arrive à son arrêt et roule dans une immense flaque d'eau juste à côté de moi. Du coup, je n'ai pas le temps d'esquiver et je me prend toute la cochonnerie dans la gueule. Je reste figée sur place, ne sachant pas trop comment réagir. C'est... écœurant. Je n'ose plus bouger, déroutée par ce qu'il vient de se passer. Je reste dans ma position jusqu'à ce qu'on me tape doucement l'épaule. Je me retourne pour voir de quoi ou plutôt de qui il s'agit.

Je tournais lentement la tête vers la fenêtre du bus, mes valises en main. Je regardais les quelques gouttes d'eau qui était encore sur ma fenêtre, vu qu'il avait plu ce matin. Je passa alors le temps avec des petits jeux dans ma tête, comme tic-tac-toe, qui est assez ennuyant contre sois même ou encore de compter des gouttes d'eau qui tombaient de la  fenêtre. Et après un moment, à compter les gouttes d'eau, je senti le bus ralentir. Je me concentrais donc sur l'extérieur, voyant une jeune fille sauter autour des flaques d'eau. C'est assez proche de l'arrêt de bus elle pourrait se faire arro-... Sa y est. Le bus est passer, et l'a arrosée. Pauvre elle !... Je devrais peut-être l'aider... Bon, d'accord, ça serait gentil et poli. C'est sûr que je pourrais commencer et faire bonne impression... Bon, allons y.

Ma gentillesse prenant à nouveau le dessus, Je pris mes deux valises d'une main, mon parapluie de l'autre. Je marchais lentement vers la sortie, rendue dehors, j'ouvrais finalement mon parapluie. Je pris le temps de respirer l'air de l'extérieur, encore un peu humide, à cause de la pluie. Je souriais alors, me disant qu'une nouvelle vie commençait. Je traîna donc mes valises lentement, le parapluie ouvert au dessus de ma tête. Oui bon, même si il ne pleut pas, c'est.. Au cas où. On ne sait jamais. Je marchais alors, pour aller derrière la jeune fille. Elle avait les cheveux courts, noirs et des vêtements noirs. Enfin, son t-shirt. Moi, je porte, comme souvent, mon chandail fétiche, à 'Froufrou' blanc, qui deviens transparent après ma poitrine. Je portais aussi mes shorts et mes bottes blanches qui terminaient en carreauté bleu pâle. Je tendis alors ma main vers son épaule, lui tapant doucement celle-ci, ne voulant pas la surprendre trop. Je pris alors la parole de ma petite voix, histoire de ne pas être trop bizarre non plus, à seulement lui taper l'épaule.

-Euh.. Ça va ?... J'ai vu l'autobus t'arroser euh..

Bon ok. Je pouvais dire quoi d'autre ? Je pensais un moment, assez vite pour ne pas paraître trop lunatique. Je me dépêchais donc à ouvrir une de mes valises, sortant une veste noir pour la lui tendre. Ça peu peut-être la réchauffer, vu que le temps n'est pas trop chaud...

-Tien euh... Prend ma veste, histoire de te réchauffer...

Non mais, je suis pire que pire ! J'espère juste qu'elle va prendre ma veste sans poser de question trop compliquée, je suis déjà assez mal à l'aise comme ça...

Je découvre une fille de grande taille aux cheveux bleus et violets. Elle a avec elle un parapluie et deux grosses valises. Elle vient probablement de descendre du maudit autobus qui m'a arrosé. Cependant, je ne comprends pas pourquoi le parapluie. Il ne pleut plus. Quoiqu'il est possible de se faire arroser par un bus même s'il ne pleut pas.

-Euh.. Ça va ?... J'ai vu l'autobus t'arroser euh..

Ah zut, ça veut dire que tout le monde m'a vu me faire arroser. Cela a dû leur offrir un spectacle pour le moins... divertissant. Je replace l'une de mes mèches de cheveux complètement trempée et j'acquiesce d'un hochement de tête pour répondre à la question qui m'a été posée. C'est désagréable comme situation, mais au moins, je ne suis pas blessée. Tant qu'il n'y a aucune blessure, tout va bien ! La fille ouvre l'une de ses valises et en sort une veste noire qu'elle me tend.

-Tien euh... Prend ma veste, histoire de te réchauffer...

Je la regarde, un peu étonnée, puis je prend sa veste et je l'enfile. Je ne m'attendais pas à ça.

- Merci, c'est très gentil. Je me sens déjà mieux.

Je lui adresse un sourire de remerciement pour accompagner mes paroles, puis je jette un coup œil à ses valises qui captent mon attention. Avec cette quantité de bagages, il n'y a pas une quantité immense de raisons possibles. Elle vient d'arriver dans la région et je crois même déjà savoir pour aller où.

- Tu es nouvelle dans le coin, n'est-ce pas ? Tu ne traînerais pas ces bagages, autrement.

Je marque une pause et, sur un ton malicieux, j'ajoute :

- Tu ne serais pas là pour l'Académie Tsuki, par hasard ?

En effet, il y a très peu d'options possibles. Une jeune fille débarquant à cet arrêt de bus-ci, celui qui le plus rapproché de l'académie, avec deux grosses valises. Il y a bien quelques maisons aux alentours, mais qui viendrait vraiment passer des vacances dans une petite ville normale et banale comme celle-ci ? Enfin, normale et banale, presque... Mais je me trompe peut-être aussi. Peut-être qu'elle vient simplement passer des vacances chez papi et mamie, dans une petite ville comme une autre. Je verrai bien.

HRP :

Je suis soulagée, elle a prit la veste sans rien dire. Bon, dis comme ça, ça a l'air méchant mais comprenez moi, j'ai pas envie de répondre à des 'Tu viens d'où ?' ou autre.

- Merci, c'est très gentil. Je me sens déjà mieux.

- Tant mieux, ça fais plaisir !

Ça commence déjà bien pour une rencontre. Je suis rassurée. Elle a l'air gentille. Enfin, je dis ça comme si touuuut l'académie était gentille. Bah, c'est pas comme si elle était méchante non plus hein... Meh bon.

- Tu es nouvelle dans le coin, n'est-ce pas ? Tu ne traînerais pas ces bagages, autrement.

Ah. Bah voilà. Je m'y attendais. Bon ok ok, je me calme, c'est pas la mer à boire c'est une petite question.

- En effet, je suis nouvelle nouvelle dans le coin, je ne connais pas grand choses encore...

- Tu ne serais pas là pour l'Académie Tsuki, par hasard ?

Bah euh.. Si, comment elle a deviner ? Enfin, j'imagine que c'était facile, une jeune fille assez perdu dans un petit quartier, avec deux grosses valises... C'est sûr qu'on vois pas ça à tous les jours... Bah euh, si, mais non. Enfin, je crois que c'est l’excitation d'aller à Tsuki qui me rend hyper-active comme ça. Et je parle dans ma tête hein ?! Enfin, c'est pas la première fois que je me parle dans ma tête... BON, ASSEZ ! J'dois lui répondre aussi, sinon, c'est plus que mal poli ! Non mais ooooh ! AH ! LA RÉPONSE ! JE DOIS LUI RÉPONDRE ! Ça dois être chelou ! Bon même si ce n'est que quelque secondes de passées, C'EST PAS GRAVE !

- Euh oui, comment as-tu devinés ? Je cherche mon chemin à vrai dire, même si ça ne fait que quelque minutes que je suis ici... Tu dois être de Tsuki aussi, non ? Enfin je dis ça comme ça..

Bon, c'était moins pire que tantôt. Une chance que j'ai rajouter un petit sourire car sinon, ça aurait été un peu plus bizarre. Enfin, bizarre est mon deuxième nom, non ? Bon bon, c'est pas la fin du monde hein. J'espère qu'elle ne me trouve pas trop bizarre car sinon, ma réputation viens de baisser d'un coup ! Bruuh... Bon c'est pas grave, je lui est prêter ma veste, elle ne peut pas me trouver SI bizarre ?! Si ?! On verra bien.. j'espère juste qu'elle m'aidera pour trouver le chemin vers Tsuki... Brrr...

Elle paraît un peu surprise de ma question, mais surprise de quoi ? Que je sois parvenue à deviner ou bien que cette question soit totalement awkward car elle n'a rien à voir avec l'académie ?

- Euh oui, comment as-tu devinés ? Je cherche mon chemin à vrai dire, même si ça ne fait que quelque minutes que je suis ici... Tu dois être de Tsuki aussi, non ? Enfin je dis ça comme ça..

Okay, donc c'était bien de l'étonnement parce que j'ai mis le doigt précisément sur sa destination. Cool, je ne me suis pas trompée. Ouais, donc elle est étonnée que j'ai deviné. Si elle savait ! C'est loin d'être la première élève que je vois arriver de cette façon.

De la façon dont elle s'exprime, je crois bien qu'elle est nerveuse et pas qu'un peu. C'est tout à fait normal, pour quelqu'un qui vient d'arriver et qui ne connait ni les lieux, ni les gens. Je lui réponds avec un petit rire amusé.

- Oui, en effet, je suis aussi de Tsuki.

Cette charmante demoiselle semble avoir besoin d'aide pour trouver l'académie. Il est hors de question que je la laisse se débrouiller toute seule. Ce serait vraiment méchant, surtout après m'avoir prêté sa veste. De plus, ça tombe bien, car je retournais justement à l'académie.

- Et c'est d'ailleurs là que je retournais, alors viens, je vais t'y emmener.

Mais avant de me mettre en marche, je pose la main sur l'une de ses valises.

- Tu as probablement fait une longue route. Ça ne te dérange pas si je te libère d'un poids ?

Je me mets donc en route en direction des grilles du portail de l'entrée qui n'est qu'à un coin de rue de l'arrêt. Les grilles seront probablement encore fermées, comme lorsque je suis sortie pour aller manger. Heureusement, le badge est fait pour ça, ouvrir les grilles. Ah zut, je me disais que j'oubliais quelque chose. Eh non, heureusement, il ne s'agit pas du badge. Je me tourne vers la grande jeune fille et lui pose l'une des questions des plus élémentaires lors des rencontres :

- Dis-moi, comment t'appelles-tu ?

Ouf ! J'ai failli passer à côté de cette question essentielle, mais " mieux vaut tard que jamais ! ", comme on dit.

Bah dis donc. Elle a l'air à connaître les lieux, elle ! Enfin, de la façon qu'elle marchait sur le bord de la rue, à jouer avec les flaques d'eau, ceux qui ne connaissent pas l'endroit ne vont jamais faire ça ! Enfin, presque personne.

- Oui, en effet, je suis de Tsuki.

AH ?! MAIS C'EST... C'EST... GÉNIAAAAAAL !? Elle pourra me montrer l'école et tout et tout eeeeeet pleins d'autre choses ! Ooooooh !

- Ah bon ?! C'est super !

Huhuhu. J'ai tellement hâââââââte ! Ça va être la MEILLEURE année de ma vie ! La meilleure !

- Et c'est d'ailleurs là que je retournais, alors viens, je vais t'y emmène.

- Avec plaisir ! Je te suis !

Tout ça avec un sourire et ça va ! Je suis de plus en plus à l'aise. Elle a l'air vraiment gentille, enfin, elle l'est mais je parle à temps plein !

C'est alors que je la vis poser une main sur une de mes valises

- Tu as probablement fait une longue route. Ça ne te dérange pas si je te libère d'un poids ?

Oooooh, ça serait géniaaaaaaaaaal, j'ai mal au dos à cause de ces deux grosses valises ! Mais faut pas abuser non plus hein... Du coup c'est sympa, mon dos va pouvoir se reposer un peu et je vais me rendre à Tsuki sans problèmes ! Qui pourrait rêver mieux ?!

- Oui merci beaucoup !

J'ai hâte de voir à quoi ça ressemble, oooooh ! Ça doit être grand ! Et beau ! Et les profs, à quoi ils ressemblent ?! Et les autres élèves ?! 'Fin bref, concentre toi ! Ah, elle se retourne ? Elle a quelque chose à me demander ?

- Dis-moi, comment t'appelles-tu ?

AH ! J'ai eu peur ! Je m'attendais à, je sais pas moi "Juste, je dois retrouver la rue jesaispasquoi pour aller à Tsuki et je me souviens plus de quel côté elle est !" Enfin un truc du genre. Mais non, c'est mon nom qu'elle demande, c'est cool, ça va.

- Mon nom, c'est Croa ! Croa Sakamaki ! Enchantée !

Beh voilà. Je lui dois bien quelque chose après ce qu'elle vient de faire pour moi.. Bon alors, Tsuki, j'arrive ! Enfin, on arrive !

- Mon nom, c'est Croa ! Croa Sakamaki ! Enchantée !

Si son nom de famille semble être japonais, son prénom en revanche, je ne parviens pas à l'identifier à une nationalité. C'est bien la première fois que je l'entends, mais il est vraiment loin d'être désagréable, je l'apprécie. Je penche légèrement la tête sur le côté en lui adressant un compliment :

- C'est un joli prénom ! Moi, je m'appelle Tori ! Tori Clark ! Et c'est une joie pour moi aussi de te rencontrer, Croa !

Nous arrivons devant les grilles du portail qui, exactement comme je l'avais prévu, est fermé. Une idée me traverse l'esprit. Est-ce que je  devrais le faire ?... Je fouille dans la poche droite de mon pantalon pour prendre mon badge pour ouvrir la grille, cependant, il n'y a rien à l'intérieur... En ressortant ma main vide de ma poche, je fais comprendre à Croa que je n'ai pas ce qu'il faut pour nous ouvrir le passage.

- Tu parles d'une tête en l'air. J'ai oublié mes clés. C'est vraiment bête. Je pense qu'on va devoir attendre que quelqu'un vienne nous ouvrir.

Je la regarde d'un air désolé et piteux pendant un certain temps. Elle ne met pas 5 secondes avant que son expression faciale change. Lorsque je juge l'avoir fait assez attendre, c'est à dire 30 secondes plus tard, je fouille dans ma poche gauche et en sort mon trousseau de clés que j'ai dû remplacer lorsqu'il a littéralement explosé en décembre, alors que je l'ai lancé par accident sur le mur extérieur de la maison Émeraude. Une bien drôle d'histoire... Cette fois-ci, j'échappe un petit rire en lui montrant l'ensemble de clés.

- Pardonne-moi. L'envie était trop forte.

Je place le badge dans l'endroit approprié, puis j'ouvre la grille en faisant signe à Croa de me précéder. Je passe à mon tour en refermant la grille derrière moi. La serrure s'enclenche en faisant un CLANG ! métallique. J'aurais aussi pu lui faire croire que le portail " scannait " les gens qui désiraient pénétrer sur le terrain et qu'une barrière invisible les empêchait d'aller plus loin si leurs intentions n'étaient ne serait-ce qu'un tout petit petit petit peu mauvaises, mais deux blagues d'un coup, ça ne se fait pas.

- Bienvenue à l'Académie Tsuki !

Cette phrase aurait été parfaite si, en disant cette phrase, le ciel couvert de nuages se serait dégagé pour faire briller le soleil sur l'établissement, mais malheureusement, je ne contrôle ni les vents, ni la météo. Mais bon, je ne crois pas que la météo importe beaucoup la nouvelle arrivante qui se trouve à côté de moi. Quelque chose brille en ce moment dans ses yeux, de la joie ? De l'excitation? Très probablement.

- C'est un joli prénom ! Moi, je m'appelle Tori ! Tori Clark ! Et c'est une joie pour moi aussi de te rencontrer, Croa !

Je souris et, comme elle m'avais promis, quelque secondes après nous étions devant la grille. Elle était bizarrement fermée, jusqu'à ce que je me souvienne que nous étions sur l'heure du midi. Peut-être que les cours avaient recommencer ? M'enfin. Alors, je vis Tori chercher quelque chose dans sa poche. Ses clés peut-être ? Téléphone ? Quelque chose d'autre ? J'en sais rien. Je regarde fixement sa main chercher dans sa poche, curieuse, quand celle-ci ressort vide.

- Tu parles d'une tête en l'air. J'ai oublié mes clés. C'est vraiment bête. Je pense qu'on va devoir attendre que quelqu'un vienne nous ouvrir.

- Oh..

C'est dommage. Mon visage change, sur un air un peu déçu et inquiet. Je croise donc lentement mes bras, mettant ma valise devant moi. J'étais si excitée d'arriver à Tsuki... Bon, c'est pas comme si mon invitation avait été annulée. Je fixe la grille un moment, écoutant chaque bruits autour de moi. Puis, je vis Tori remettre sa main dans sa poche, en ressortant avec un trousseau de clefs qui a l'air bizarrement nouveau. Bon, c'est pas que ça mais, j'imagine que c'était une mauvaise blague.

- Pardonne-moi. L'envie était trop forte.

C'était une mauvaise blague. Bon aller, c'est pas si pire, une petite blague en arrivant, c'est bien. C'est pas la fin du monde, au moins, c'était pas mal attentionné c'est sûr. En fait, elle est si gentille que je crois qu'elle n'a jamais fais de mal à personne. Mais bon, c'est une première impression. Elle ouvrit alors la grille et celle-ci grinça. Enfin l'Académie Tsuki ! Ooooh, j'ai tellement hââââte. Elle me fit signe de la suivre, de coups, je le fis, je ne veux pas me retrouver seule dehors. Puis, le portail se refermait derrière nous, j'entendis Tori lancer un

- Bienvenue à l'Académie Tsuki !

digne d'un film. Ce qui aurait été bien, c'est qu'il y ait du monde qui arrive, en fait vous voyez, dans les film, les élèves qui font tous leurs affaires et tout. Mais bon, c'est pas la fin du monde, c'est pas un temps nul qui me fera changer d'avis ! Je regarde Tori, tout en souriant

- Merci merci !