Goutte de pluie. [Libre]

Mes dernières économies étaient passées dans ce billet de train. Impossible pour moi d'acheter un paquet de cigarettes. Quelle idée de se rendre de l'autre côté du pays simplement à cause d'une lettre qui m'indiquait pouvoir m'aider. J'ai cru voir un panneau de bus qui m'indiquait pouvoir y aller, j'ai quand même préféré y aller à pied. Après plusieurs minutes, j'me demandais si j'n'étais pas perdu. Toute cette végétation, ces petits murets, ces collines. Et surtout cette pluie incessante qui me rappelle que je suis toujours sur la même île. J'ai l'impression de tourner en rond. L'impression que j'ai fais le mauvais choix en venant ici. Cette forêt paraît si dense, j'ai perdu presque tout espoir d'arriver à destination. Quand alors une idée de génie, comme à mon habitude, vint d'exploser dans ma tête.

"Et si je demandais à quelqu'un de me prend en stop ? J'n'aurais qu'à faire un grand et beau sourire ! "

A force de marcher, tout en quémandant un transport, j'aperçois au loin une sorte de chateau. Le seul bâtiment dans les environs. J'n'ai pas vraiment de solution que d'aller voir là-bas si quelqu'un peut m'indiquer la route à suivre. Cela fait presque 40 minutes que je marche à travers ces sentiers, peut-être pourrais-je m'y asseoir quelques minutes ?

Lors de mon arrivée, j'y vois une grande porte en bois, et vu ma grande connaissance en architecture, je suis presque sûr qu'elle permet d'accèder au chateau. Qu'à cela ne tienne, j'ouvre. Le bruit de la porte me paraissait tellement fort, tellement lourd. Aurais-je réveiller les supposés moines qui y résident ? Au vu du poids de celle-ci, et de la vitesse à laquelle elle se refermait derrière moi, j'aurais du anticipé le fait qu'elle ferait un grand "Boom" à la fin de son voyage entre sa position ouverte à fermer. J'y mets mon bras pour stopper la porte avant qu'elle ne se claque. J'étais quasiment certain qu'il allait se transformer pour m'empêcher de ressentir une quelconque douleur. Mais il semblerait que mon "Pouvoir" décide de me narguer en ce début d'aventure. Je pousse dès lors un tout petit cri de peine, à la manière d'une petite fille.  Ma fierté en prenait un coup. J'ose espérer que personne n'ai entendu .. Ça.

Un grand hall, une impression de vieux chateau, mais personne. Pas de moine, pas de dragon, pas d'Anaconda. Juste un hall. D'entrée. Ni une ni deux, je m'y engouffre. Quand soudain, des pas. Une voix. Un humain ? Un moine ? Un dragon ? Un .. Anaconda ?

Je suis complètement pétrifié. J'ai l'impression de ne pas avoir parler avec une personne depuis des lustres. Je me suis tout simplement dit que j'allais agir normalement, mais mon coeur battait fort, j'avais une sensation de peur. Peur de l'inconnu. Comme si c'était mon premier jour de classe.

Suite à ça, je retirais ma capuche, tentant d'être le plus respectueux possible.

La sonnerie retentit, je suis dans les vapes, amorphe. J'ai à peine suivi le cours, j'étais perdue dans mes pensées, le regard vide, la tête appuyée sur mon poing, tous mes muscles endoloris... Dehors, il pleut, il fait gris, c'est le crépuscule, c'est déprimant. Pendant que tous les autres élèves se dépêchent de ranger leurs trucs et de déguerpir, je reste quelques secondes assise.
 Soupir...
 Les autres élèves, ils vont passer la soirée à réviser à l'arrache pour un contrôle, à regarder un film en mangeant du pop corn ou de la glace à la pistache, à papoter entre eux jusqu'à minuit. Moi, je n'ai rien à faire, ce soir, je ne vois pas pourquoi je me presserais...
 Mollement, je range mes affaires dans mon sac, un EastPak orange. Le prof ne remarque même pas que je suis encore là et s'en va - normalement ils sont censés attendre que tous les élèves soient partis. Peut-être a-t-il fermé la porte. A la limité, je m'en fous... Je loupe le repas du soir, mais j'ai pas faim.
 La tête posée sur les bras, le dos voûté sur la chaise, je reste inerte, je regarde dehors. Depuis cette salle, on a une vue directe sur l'entrée. Un individu en jogging avec une capuche entre par le portail principal de manière hésitante en essayant de ne pas faire le moindre bruit. Tout de suite, j'imagine le pire. Un étranger perdu sur le point de découvrir notre secret, le secret de l'académie.

 Chouette, une péripétie ! Chouette, une occupation pour ce soir !

 Je saisis mon sac au vol et sors de la salle en trombe, je dévale les escaliers, déboule dans le hall. Il est grand, si grand compré à mes cent-trentre-quatre petits centimètres... Il semble se rendre compte de ma présence et se pétrifie.

"Hellow ?"

 Interdite, je me pétrifie aussi. On est comme deux statues, plantés là, à se scruter. Comme si on était deux vieilles connaissances perdues de vue ou deux ennemis jurés qui se faisaient face, incrédules, on ne s'attendait pas à se croiser ici et maintenant. Je ne saurais pas vraiment décrire le déclic à ce moment-là... Mais voilà, j'ai senti un truc se déclencher dans l'espace-temps.

"Hellow." je répond.

"Hellow."

Que ? Quoi ? Comment ? Une moine, ça existe ? J'n'ai pas inventé cette voix, je l'ai bien entendu. Elle était la réponse à ma salutation. "Seulement à ma Salutation ?"

Nous étions deux, dans ce grand hall qui l'entrée de ce batiment que je ne connaissais pas. Elle, par contre, était habillée dans un ensemble qui me paraissait bizarre pour un moine, mais normal pour .. Une personne normal. Elle portait un sac à dos d'une seule épaule, comme si elle prévoyait faire un court déplacement. Peut-être m'a-t-elle vu arrivé. J'ai beau avoir essayé de ne pas faire de bruit, j'n'pouvais pas empêcher les occupants de cette immense chateau de me voir entrer.

C'était une fille. Une femme. Assez jeune, rousse, avec de sortes de mèches bleues accordé à celle de ma veste. Son regard fut dans un premier temps perdue, tout comme le mien. Nous étions dans la confusion la plus totale. Mais en même temps m'apportait une sorte d'apaisement. Elle ne laissait pas transparaître d'émotion. Caché derrière son écharpe, je ne pouvais pas deviné ses pensées.  J'avais un petit peu peur de poser des questions.. Car réellement, j'avais l'impression d'être une sorte de menace pour elle. Un étranger, un intrus.

Je décidais de faire le premier pas.

"Ahem. Je cherche l'académie Tsuki. J'ai reçu une lettre, j'ai fais la route de Belfast jusqu'ici, et j'n'ai aucune indication de comment m'y rendre. Pourrais-tu m'aider ? "

Je m'étonnais moi même d'avoir été aussi parfait. J'n'ai pas pu échapper un sourire en coin qui s'est créer juste après avoir posé ma question.

Le temps s'arrêtait une fois de plus., je tremblais, j'avais réellement peur. J'n'ai jamais été réellement sociable. Malgré mes apparences et ce petit sourire qu'arborait mon visage, j'n'étais pas aussi à l'aise que prévu. Cette fille lisait à travers moi. J'n'ai pas pu m'empêcher d'à nouveau contempler ces yeux qui, malgré leur absence de couleur, faisait frétiller en moi un Arc-en-Ciel de sentiment. J'étais perdu dans mes idées.

Je me baladais dans les couloirs parce qu'il faisait trop chaud dans ma chambre. J'avais prédit dès ma première seconde à Tsuki que je ne pourrais jamais dormir dans une pièce aussi chauffée ! Il me faudrait plutôt une chambre froide pour réussir à fermer l'oeil... Ou une clim, ce serait la moindre des choses.

J'ai du talent pour sortir quand il n'y a personne. C'est dommage, moi qui aime tant parler avec d'autres personnes ! J'ai rarement eu l'occasion de me faire des amis... Après la mort de ma soeur, c'est devenu compliqué de sortir et de croiser ces gens qui la connaissaient et me regardaient avec pitié.

Ici, tout est différent...

J'entends des pas dans le hall d'entrée, moi qui suis à quelques mètres de l'endroit dit. Un jeune garçon apparait dans mon champ de vision, une fille aussi, un peu plus loin, qui semblait l'avoir tout autant remarqué que moi. Il lui dit d'une voix qui se trahit, malgré une timidité qu'il veut effacer. J'ai connu cette sensation. Celle de devoir se battre contre un instinct qui vous rend tout chamallow et qui vous file des frissons partout.

J'entre alors dans la pièce, en quête de froid mais aussi de nouvelles rencontres.

-Ahem. Je cherche l'académie Tsuki. J'ai reçu une lettre, j'ai fais la route de Belfast jusqu'ici, et j'n'ai aucune indication de comment m'y rendre. Pourrais-tu m'aider ?

-C'est ici.

Je lui lance d'une voix amicale et amusée, un sourire malicieux au coin des lèvres. Il paraît crispé, son corps entier est sous pression, ça se sent. Pourtant, il combat bien ses émotions. Lui aussi a les cheveux blancs. D'ailleurs il est plutôt mignon. Mes pas se font plus légers et je me plante un peu à l'écart des deux autres personnes, en le dévisageant subtilement.

Je jette un regard à la jeune fille qui est elle-même un peu pétrifiée, comme soumise à un grand danger. C'est sûrement la situation qui les rend nerveux. C'est pas habituel qu'un nouvel élève arrive à une heure si tardive. Après tout, je ne suis pas là depuis longtemps. Mais je doute que tout le monde arrive après le repas du soir dans un établissement pareil.

Mon sourire ne se défait pas. Je continue d'une voix plus douce :

-Malheureusement, je suis nouvelle ici. Je risque de ne pas pouvoir t'aider...

Avant même que cette jeune fille au regard "Colorée" ne puisse me répondre, j'entendis derrière moi la réponse à ma question. Je n'm'y attendais réellement pas. A l'inverse de ma question travaillée, préparée, flamboyante et parfaite, j'eu comme réponse, le plus court mais le plus limpide.

"C'est ici."

Une autre fille. Son regard bleu, aurait pu me glacer sur place, mais son sourire lui n'a pu que me réchauffer le coeur. Elle avait la peau pâle, j'aurais pu la croire malade, mais une fois de plus, c'n'est qu'après l'avoir réellement regarder que j'ai pu me rendre compte de la pureté de son apparence. Ses yeux, d'un bleu clair brillant me permettait de voir au loin un espace plat. Vide. Et calme. Je me sentais apaisé.

D'un seul coup, un calme plat s'emparait de la pièce. Comme si une fois de plus, le temps s'était arrêté. Je vois alors cette nouvelle protagoniste jeter un regard sur la première jeune fille comme pour essayer de comprendre la scène qui se dévoilait devant elle. J'ai l'impression qu'elle a pu, d'un seul coup d'oeil cerné ce que je ressentais au plus profond de moi. La, tout de suite. Pas question de me lai..

J'eu alors un éclat de lucidité. J'y suis arrivé. C'est ici qu'elle a dit. L'académie. L'école. Mes pouvoirs. J'y suis enfin arrivé ! C'est maintenant que je peux poser mes questions, celles qui me trottent dans la tête depuis mon départ de Belfast. Que va-t-il se passer, comment m'ont-ils trouvés, que dois-je faire en premier ? J'étais sur le point de poser ma question, quand elle reprit d'une voix beaucoup plus douce.

"Malheureusement, je suis nouvelle ici. Je risque de ne pas pouvoir t'aider..."

J'n'étais pas le seul à être arrivé récemment. Suis-je idiot, j'imagine que je ne dois pas être l'unique personne à avoir été invité dans cette académie. Je relevais les yeux vers Froid d'hiver, j'vais l'appeler comme ça, et me dis que je poserais quand même mes questions.

"Ah .. Euh. Merci. J'ai été invité via une lettre, j'ai fais facilement le chemin jusqu'ici, mais j'n'sais pas vraiment où je dois me diriger."

Tout en regardant mes deux nouvelles potentielles camarades de cours, je mis les mains dans les poches de ma veste et continuais :

"Je m'appelle Sans. Enchanté."

La pression que j'avais lors de la première rencontre avec Chevelure de Braise était retombée. J'étais plutôt à l'aise. Comme entre deux opposés. Comme un nuage entre le ciel et la terre. J'attendais que l'on rétorque à mon admirable entrée, et baissait les yeux. Comme pour interrompre mon action, et donner la parole à l'une des deux femmes devant moi.

Encore une journée ennuyeuse et pluvieuse de passé , il n'y avait pas grand chose d'intéressant a faire par temps de pluie , surtout en fin d'après-midi . Tout ce que je pouvais faire était de me promener dans les couloir pour faire passer mon envie de gigoter , et oui , être hyperactif a quelques défauts ....

Je m'était habillé a l'aise ,vu qu'il n'y avait personne pour m'obliger a porter la tenue obligatoire a cette heure-ci , c'est a dire jogging noir , débardeur noir par dessus lequel j'enfilait un sweat a capuche noir auquel je laissa sa fermeture éclair ouverte par flemme de le fermer et que j'avais suffisamment chaud comme ça .

je descendit les escalier et commença a tourner en dans toute l'académie tel un veilleur de nuit . Je n'avais pas de réelle destination , mon seul but était de bouger ma carcasse jusqu'au moment ou , j'entendit du bruit au bout du couloir en direction du hall . ce fut d'abord des chuchotement puis , au fur et a mesure que je me rapprochais , les voix s'éclaircissaient .

-"Malheureusement, je suis nouvelle ici. Je risque de ne pas pouvoir t'aider..."

Nouvelle ? elle devait sans doute parler de son inscription a l'académie non ? je me rapprochais toujours , décidément trop curieux pour ne pas partir , je ne changerait jamais ...

-"Ah .. Euh. Merci. J'ai été invité via une lettre, j'ai fais facilement le chemin jusqu'ici, mais j'n'sais pas vraiment où je dois me diriger."

une seconde voix , celle d'un homme! tu me diras koro c'est normal sinon elle parlerait toute seule ... Euuuhhh , y'a des exceptions quand même >< . l'homme continua en se présentant :

-"Je m'appelle Sans. Enchanté."

je me trouvait désormais dans le champ de vision du peuple qui était estimer à ... 3 ? deux filles et un garçons , dont une qui n'avait pas parler ou du moins je ne l'avait pas entendus ce qui me surprit légèrement en la voyant . a peine entré dans le hall j'enchaina en disant :

-"Enchanté Sans ! Tout les élèves de l'académie ont été invité par lettre ... Je croit , et normalement , il y a quelques indications dessus qui devraient te renseigner . Si toi aussi tu est en train de réagir comme chaque nouveau élèves , je ne sait pas comment ils nous ont trouver par rapport a cette lettre . "

Je m'arrêta de parler car je trouvait que je parlait trop comparer a d'habitude , et surtout que je pouvait le mettre mal a l'aise en continuant de parler comme ça tout en fixant l'intéresser que je commençait déjà a apprécier .

Sans se présente et je lui réponds dans un sourire doux :

-Atsuwa, enchantée.

Soudain, un autre garçon fait son apparition, d'un autre côté du hall, et semble nous observer avant de lancer à notre égard :

-Enchanté Sans ! Tout les élèves de l'académie ont été invité par lettre ... Je croit , et normalement , il y a quelques indications dessus qui devraient te renseigner . Si toi aussi tu est en train de réagir comme chaque nouveau élèves , je ne sait pas comment ils nous ont trouver par rapport a cette lettre.

Une vague de joie m'envahit. C'est stupide, eh oui. Mais c'est pas grave, ça faisait des années que je parlais à mon mur, et quand j'avais de la chance, à ma mère. Alors de rencontrer de vraies personnes... Ouaouuuuw ! Je lève la main, souris espièglement et fais un coucou au nouvel arrivant qui se rapproche, puis lui dis, d'une voix beaucoup plus forte que ce que je voulais :

-Salut !

Je me fige alors, posant une main sur ma bouche et observant le plafond -de peur qu'il me tombe dessus. Ou d'avoir réveillé la moitié du château. Et la moitié de ses fantômes. Bref. J'étouffe un rire, puis d'une voix très basse, j'ajoute :

-Excusez-moi...

Spoiler:

"Ahem. Je cherche l'académie Tsuki. J'ai reçu une lettre, j'ai fais la route de Belfast jusqu'ici, et j'n'ai aucune indication de comment m'y rendre. Pourrais-tu m'aider ?"

 Tiens, alors c'est un nouvel élève ? Voire prof, vu sa taille. J'ouvre la bouche pour dire...

"C'est ici."

 Je me retourne et aperçois une grande fille tout en blanc, peau blanche, habits blancs, aura blanche. Elle m'a devancé. Elle arbore un sourire malicieux qui a le dont de me mettre mal à l'aise... non pas qu'elle n'est pas avenante, mais je ne sais pas, je me sens petite face à eux deux.

"Malheureusement, je suis nouvelle ici. Je risque de ne pas pouvoir t'aider..." reprend-elle.

"Ah... Euh. Merci. J'ai été invité via une lettre, j'ai fais facilement le chemin jusqu'ici, mais j'n'sais pas vraiment où je dois me diriger." répondit le garçon.

 Il a dû en chier depuis Belfast... Je repense à mon voyage ; j'y avais pas pensé à l'époque mais j'aurais pu me faire tuer en autostop, avec tous les détraqués qui rôdent. L'air nonchalant, les mains dans les poches, le nouveau nous indique qu'il s'appelle Sans et l'autre qu'elle s'appelle Atsuwa. Sur le coup, je n'ai pas l'énergie de me présenter.
 Sans a l'air moins pétrifié qu'avant, mais je suis quand même embarrassée. Ma nature timide reprend le dessus...

"Enchanté Sans ! Tous les élèves de l'académie ont été invités par lettre... Je crois, et normalement, il y a quelques indications dessus qui devraient te renseigner. Si toi aussi tu es en train de réagir comme chaque nouvel élève, je ne sais pas comment ils nous ont trouvés par rapport a cette lettre."

 Je sursaute à l'entrée d'un autre personnage, lui aussi aux cheveux blancs. Je me sens comme une personne piégée par une caméra cachée à qui on vient de réveler la vérité.
 Atsuwa salue chaleureusement le nouveau venu avant de s'excuser pour avoir été bruyante. Voilà comment moi, Edi, minuscule rouquine, me retrouve entre trois hautes têtes blanches comme neige. Ils ont l'air sympas, tous. Fous, mais ça n'a jamais empêché d'être sympa.
 Je jette un regard à Sans. Bon, il arrivera à se débrouiller en compagnie des deux autres énergumènes, je vais m'éclipser !

"Euh... Amusez-vous bien, tout le monde. Je vais rentrer au dortoir." je bafouille d'une voix suraigüe.

 Je remonte la bretelle de mon sac et sors à petite foulées de la salle, mes cheveux bondissant sur mon dos.

HRP: