FAITES PLACE... AU PRINCE JOHNNY!!! (RP Semi-libre de PNJ. 1 Place de libre!)

Ainsi le grand jour était arrivé. Le matin était ensoleillé, le ciel est bleu, les faucons chantent, le jour souriait à Johnny,
il pouvait le voir à travers de ses lunettes en forme de fleur de tournesol. Il se tenait fièrement debout sur son char allégorique, son habit fraîchement repassé, avec une cape violette flottant au vent, digne d'un roi... Il faisait chaud dans cet habit, mais quelqu'un de sa stature ne se laissait pas déranger par de telles frivolités.

- Johnny 1, les faucons sont en place?

- Non, moi j'ai le chameau.

- Toi t'es Johnny 2... Et comment ça LE chameau? J'en voulais quarante! QUARANTE!

Apparement que son clône n'avait pas put en louer plus d'un. Apparement que ça coûte de l'argent un chameau. Daagh!
Et après quand Johnny a voulu s'acheter les bébés faucon multicolore, on lui a dit qu'il n'avait pas assez d'argent. Alors il les as volé! Oui, il les as volé! Les volatiles étaient dans leurs cages attendant impatiemment de voler en position de combat vers le chateau. Patience mes mignons...

Bon, il avait son char allégorique avec un portrait de lui même en grand derrière lui. Magnifique peinture d'ailleurs, ses yeux clairs ressortaient bien. Il avait un chameau chevauché par Johnny 2, le metteur en scène de cette parade. C'est bien ça qu'on dit? Peu importe! Johnny 1 s'occupait des faucons pendant que l'autre jetterait les confettis mauve, magenta et or dans tout le château.

C'est ainsi que la folle parade commença.

Prenant un porte voix alors que Johnny avança, il chanta.

- Faîtes plaaace au PRINCE JOHNNY!!!!!! SALUT AU PRINCE JOHNNY!!!

Oui, il reprenait la chanson du génie de la lampe dans Aladdin, ET ALORS?! Le Génie pouvait aller se rhabiller après son interprétation grandiose de cette chanson. Toute façon, avec son nom dedans, ça pouvait juste faire fureur!

Le portail s'ouvrit, avec l'aide de ses deux clones qui ne se faisaient pas nommés. Ils ne se souvenaient pas du trois quart de leurs intructions à part ''Ouvrir porte''. Bon, on allait oublier les cracheurs de feu aussi hein!

Arrivant triomphalement aux portes de SON château, Johnny débarqua de son char, saluant les élèves qui croisaient.
Ou devrait-il dire plutôt SES élèves! Oui, le château lui appartenait, du coup ce qui allait dedans aussi.

- Hahahaha!! Bonjour! Bonjour (en français), ohayo! Approchez, approchez n'ayez pas peur!, lança Johnny tandit que son clône jetait joyeusement les confettis.

Bien, bien! Il attirait l'attention! Après tout il avait une importante, non une vitale information pour tous et chacun. Il retira ses lunettes et les jeta sur le côté, exquissant son plus beau sourire.

- Allez! Libérez moi les faucons!

À sa demande, son entrée fut conclue par les oiseaux multicolores qui s'envolaient vers leur liberté. De son côté, le chameau brouttait la pelouse plus loin après avoir fait... rien du tout en fait.

- Approchez mes amis! Je veux voir vos charmants petits visages!

Aaah! Le plan fonctionnait à merveille, oui venez fidèles serviteurs, ou devrait-il les considérer comme ses sujets ou même… ses fans?! L’une d’elle était tellement en délire qu’elle lui arracha son mégaphone des mains. Quelle impertinente! Une qualité fortement appréciée!

- Hahahaha! Allons, allons, suffisait de demander!, ria-t-il, ignorant complètement ce qu’elle disait.

Il sortit un marqueur permanent pour écrire son autographe sur le mégaphone que la jeune femme tenais.

- Tiens!

Il lui tapota l’épaule avant de se tourner vers les nouveaux arrivants. Ah, c’était dur la popularité et… Quoi?! On lui parlait en FRANÇAIS?! Mais ils étaient en Angleterre! C’est quoi ce multiculturalisme?!...Ah, il les avait salué en trois langues? Ah mais bien sûr qu’ils allaient répondre en Français, la langue des intellectuels. Oui, Johnny acquiesça pour lui-même comme pour valider cette pensée alors que le petit Français lui parla.

- (en français) Bonjour euh ... Johnny, l'académie ne vous a pas prévenu que certains élèves ont l'ouïe très ... sensible ?

- ...Sensible? Sensible?! Mais c’est un mot de faible! Et l’académie Tsuki est une école pour les forts!, lança l’homme en pointant le Français du doigt dans un geste théâtrale.

Même ses clones acquiesçaient derrière lui… sauf celui qui lançait toujours les confettis mauve, or et magenta, en déversant généreusement sur la tête du sensible. Ça lui apprendra.
Puis, soudainement! Quelque chose capta le regard du protagoniste de cette histoire. Un homme se démarquait de la foule, de part ses habits et son foulard jaune faucon miniature (traduction hrp : un canari) Essayais-t-il de lui voler la vedette?! Mais Johnny ne s’énerva pas. Un souverain se doit d’être patient et puis… il y avait cette aura… Oui, comme si c’était une rencontre décidée par le destin! Comme si cela allait changer sa vie! Allaient-ils être amis ou ennemis?

L’anglais serra la main tendue de l’autre homme, mais avec plus de réticence, comme pour jauger son caractère.

"-Bonjour! Vous venez d'arriver? Votre entrée était magnifique! Bienvenue! Je suis Stefan Smith, professeur de langues de l'académie!"

Haha! Il fallait dire qu’il avait du goût! Il s’était peut-être trompé sur son compte… Une minute! Un professeur! Il était donc officiellement son subalterne! La chance lui souriait aujourd’hui. Tellement qu’il permit exceptionnellement à ce que les gamins jouent avec le chameau.

- Le chameau s’appelle Monsieur Boris, j’insiste sur le monsieur. C’est le chameau d’un prince après tout!

Il mentait. Le chameau n’avait pas de nom, mais il venait de lui en donner un au hasard. Et puis ça sonnait bien. Sans que Johnny le sache ou s’en préoccupe, le zoo de Thouhills lançait un avis de recherche sur un ‘’Cinglé en costume criard’’ qui était parti avec le chameau de location.

Un autre Français se joint à l’accueil, posant un genou à terre.

- Salutation noble seigneur. Bienvenu dans l'humble académie artistique de Tsuki. Vous auriez du nous prévenir de votre arrivée, nous aurions préparé une petite réception de bienvenue. 

L’un de ses clones poussa un cri de joie.

- Une réception?! Qu’est-ce que je dois mettre?

Un autre Johnny s’occupa de lui dire que sa tenue serait parfaite alors que l’original regardait son serviteur de haut, un mélange d’autorité et de fierté.

- Puis-je faire quelque chose pour votre humble personne ?

C’était ça les avantages d’être directeur? Ce boulot était génial! Que pouvait-il demander?! Il pouvait exiger n’importe quoi? Vraiment n’importe quoi?!

- Puis-je que tu me le proposes je prendrai! ...Un lait au chocolat, dit-il au bout d’une réflexion.

Hmm, sa phrase manquait de punch.

- Je veux dire… Un lait au chocolat, et que ça saute!, ordonna-t-il.

Voilà, beaucoup mieux!

Mais le mieux restait à venir, deux mignonnes, adorables petites filles arrivaient. L’une le saluait par son nom et l’autre caressait le chameau.

- Envoyez les bonbons!

Ses clones se dépêchèrent de chercher un gros sac violet en velours et de lancer partout des sucettes, et des petites barres de chocolat. Johnny adorait les enfants. Il ne suffisait que des bonbons pour subjuguer leur petits cerveaux et en faire de dociles alliés.

- Je vais passer au plat de résistance, mesdames et messieurs!, lança-t-il d’une voix forte.

Même sans microphone, sa voix grave portait déjà bien.

- Je vous annonce que vous avez devant vous… Votre nouveau directeur!

À ces mots, deux de ses clones lâchèrent le lancé de bonbons pour sortir chacun une trompette et sonner une musique tels des héraut médiévaux.

Seul celui avec les confettis n’avait pas arrêté depuis le début, il vidait carrément le contenu de son sac.

Tandis que son valet allait exécuter son ordre, les autres semblaient réagir à son annonce. La surprise se lisait sur les regards. Oui, lui aussi il serait étonné si quelqu'un de son statut se présenterait comme maître de ces marmots. Cependant, certains avaient en tête de le contredire, même de douter de lui! Non, mais! Il n'allait pas se laisser faire! Il était le directeur! Il faisait ce qu'il voulait et c'était lui qui commandait! C'est bien ce que ça fait un directeur non? Juste le nom devrait les faire trembler d'effroi! La blonde qui se faisait amie avec Mr. Boris fut la première à répliquer ouvertement.

"Et bien monsieur, si vous êtes le nouveau directeur, vous devez avoir la lettre de l'académie non ? On en besoin pour aller chercher à manger. "

''HAHAHAHAHA!!! Mais voyons, je n'ai pas besoin de lettre, je suis le prince Johnny!''

Ah! Voilà qui allait lui en boucher un coin, elle ne le verrait pas venir. Un de ses clônes acquiesça en rajoutant:

''Et puis c'est le Directeur qui écrit des lettres!''

''Oui oui!''

''Huh huh!''

Les deux autres avaient renchéris. Voilà, échec et mat, blondinette! Les enfants mangeaient leur bonbons, leur nourriture et leur source vitale, puisque c'était lui qui les leur avait fournis, elles se montreraient obéissantes pas vrai?

- Et puis, si je n'étais pas le directeur, ferais-je... ÇA?!

Il fit apparaître un bouquet de fleur et le donna à la petite fille assise au devant du chameau, celle aux cheveux violet. Un petit truc appris dans le livre du parfait magicien. Voilà! Ça allait faire l'affaire pour ces petits esprits influençables. Il avait dans son geste envoyé quelques pétales sur l'autre petite fille, il épousseta un peu les jambes du revers de la main. Voilà! Un directeur se devait d'être attentif!

"-Mais en fait... Ca n'est même pas une question de lettre ou non. L'académie a déjà un directeur!"

Le teint de Johnny vira au rouge alors qu'il inspirait profondément tel un buffle en colère. Alors non! NON, NON, NON! Il ne pouvait pas arriver à ce château et qu'il soit déjà occupé! Zut, s'il y avait vraiment un directeur... Il n'avait qu'à le renvoyer!

- Et bien, dites lui qu'il est viré! Je veux mon bureau et mon trône libre sur le champ! S'il n'est pas content, qu'il vienne me voir, je l'attends ICI!

Johnny ponctua ce geste en croisant les bras... Qu'il décroisa en voyant son valet arriver. À la bonne heure! Il commençait à perdre patience. Sans le remercier, le prince prit le termos et prit une gorgée du breuvage chaud.

- Toi, le livreur de boisson, comment te nommes-tu et de quelle maison es-tu?, demanda-t-il comme d'un ton solennel, comme s'il s'apprêtait à le faire chevalier.

Et c'était presque le cas. Ayant la réponse ou non, il ajouta.

- Je te nommes dirigeant de ta maison!

Voilà, un susucre pour son valet, il pouvait considérer la maison comme lui appartenant. C'est pas grave, Johnny avait le château. Qu'était une maison comparée à un palais?

Heureusement que personne ne pouvait lire les pensées de cet étrange personnage pour voir à quel point tout cela ne faisait aucun sens. Pendant ce temps, Cédric avait accompli sa mission, mais il était peu désireux de rester et de s'impliquer dans une histoire qui ne le concernait pas.

La secrétaire lut le papier, une fois... Puis deux. Elle était d'abord confuse, puis abasourdie. ...Johnny... Johnny Pendleton. Oh. Bien sûr.

Elle se plaqua la main sur le visage. Il était un cas particulier, on l'avait prévenue... Le directeur était-il à ce point en manque de personnel? D'ailleurs où était-il?! Il fallait arrêter ce cirque et... réparer les potentiels dégats de ce ''Prince Johnny''. Se levant, la secrétaire termina d'abord son café. Elle allait grandement en avoir besoin.