We can be more than friends [PV. Law]

   
   
   

	We can be more than friends
	Ft. Law
Le soleil dardait ses rayons sur la prestigieuse Académie Tsuki. Les élèves étaient tous de sortie, profitant de la chaleur d'Helios ainsi que de la douceur du vent. Les deux se mariaient à la perfection. Les filles avaient sorties les robes, d'autres les shorts et débardeurs. Les jeunes hommes s'amusaient entre eux, testant leurs dons, ou bien discutant des filles qui leur plaisaient. Tout semblait parfait, telle une utopie. Et cela n'en était pas loin. Mais certains élèves préféraient s'isoler. Dans le Parc, on y trouvait quelques couples qui pouvaient être tranquilles, ou bien des personnes souhaitant réviser. Mais majoritairement, les élèves désirant se pencher sur leurs cours se trouvaient dans la bibliothèque, au calme. On y entendait les pages de livres que l'on tourne, les pas feutrés de personnes qui se déplaçaient entre les tables pour s'aider. Mais il y a une élève qui avait choisi de laisser ses cahiers de côté afin d'aller laisser ses doigts courir sur les touches d'ivoire. Cette élève, c'est moi. Manaka Fuki, Maison Émeraude. Jeune élève modèle, j'ai pour une fois laissé mes révisions pour jouer un morceau de piano. Je posais mon sac de cours dans un coin, avant de m'installer sur le siège de l'imposant instrument. Je regardais les différentes partitions et décidais, sans hésitation, je jouais du Debussy, le Clair de Lune ( https://www.youtube.com/watch?v=tNoSB1E7tYE ). Les notes s'élevaient lentement dans la salle et s'échappaient par la porte que je n'avais pas fermée. Mes yeux parcouraient le papier légèrement usé par le temps, tandis que mes doigts tapaient les touches noires et blanches sans violence. La musique était reine dans la pièce silencieuse. Mes yeux dérivèrent vers la porte de la salle, vérifiant que personne n'entrait pour faire du piano. Après tout, je laisserais volontiers la place. Et mon regard rencontra celui d'un homme. Grand, une peau aussi pâle que la neige, blond. Sous son oeil droit, il y avait un symbole étrange. Cependant, je ne m'arrêtais pas de jouer. Mes mains continuaient de bouger sur les touches, jusqu'à la fin de la musique. Je respirais toujours très calmement, ne voulant pas briser l'harmonie que j'étais en train de créer. Je posais mon regard sur le sac que j'avais emmené rapidement, vérifiant qu'il se trouvait toujours dans l'angle de la salle, là où je l'avais laissé. Il s'y trouvait bien. Le soleil entrait dans la pièce, illuminant les instruments. Les violons, guitares et autres instruments à cordes au fond à droite, les flûtes, qu'elles soient traversières ou à bec, à gauche. Puis venait le piano, où je me trouvais. Je terminais la musique rapidement, mes doigts virevoltants au dessus de l'ivoire. Puis, une fois la dernière note envolée, je me retournais vers l'homme, un sourire aux lèvres : Bonjour, je me nomme Manaka Fuki, et vous ? Vous voulez le piano, peut-être ?

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Halala, encore une magnifique journée qui s'annonce sous le thème de la chaleur et surtout des jolies demoiselles avec des soutifs et des petits shorts, le combo parfait pour un séducteur né et un magnifique jeune homme comme moi ! Je pris donc ma petite douce annuelle, lavant mes doux cheveux, j'avais pris la décision d’être lent aujourd'hui , d'y aller à mon rythme, oui comme tout les jours il est vrai. Comment allais-je m'habiller aujourd'hui, il fallait prendre la chaleur en compte évidemment. Je pris un magnifique jean bleu/gris clair dans ma belle garde robe ainsi qu'une chemise aussi simple que mon intelligence, une belle chemise noire. Séchant mes cheveux je pris mes chaussettes, les enfilant rapidement ainsi qu'une paire de Sneaker. Je me dirigea vers la sortie et me stoppa d'un coup, j'ai failli partir sans mes bébés! Je pris ma sacoche, vérifiant qu'il y avait bien mes cigarettes, mon casque rose bonbon et mon appareil photo à l'intérieur, j'étais prêt.
Qu'allais-je bien pouvoir faire aujourd'hui, qui aura l'honneur de ma compagnie ou le malheur de ma compagnie?
Je sais! Pourquoi pas aller à la salle de musique pour embêter mes petits musiciens et les petits intellos la-bas, mon pouvoir correspond très bien à cette endroit en plus, une excellente idée.
Je pris donc la direction de la salle de musique d'un pas aussi lent que possible, une cigarette dans la bouche, fredonnant un rythme quasiment incompréhensible, même moi je n'avais aucune idée de se que je fredonnais.

Le trajet est tellement fatiguant, j'avais la sensation de marcher depuis des années pour enfin trouver quelque chose ressemblant à mon cerveau, alors que je marchais depuis environ..Deux minutes. Je pris place sur une chaise dans un couloir, faisant mine d'une grande fatigue, toussant sur les passants en rigolant. Je repris ma périlleuse marche, lançant mon mégot de cigarette sur un passant, se retournant vers moi d'un air menaçant, je me demande bien pourquoi d'ailleurs, je pris la décision ultime..Je lui mit une gifle et m'enfuis tel un lâche, la beauté du geste mesdames.
Je couru si vite que la salle de musique se faisait un peu loin, ralentissant d'un coup sec je me pris un mur en pleine face devant deux belles filles, c'est pas aujourd'hui que je serai avec l'une des deux, pour sur.
Faisant demi-tour, j'ouvris la porte tout doucement, une belle mélodie sortait de la salle, je pris une grande bouchée d'air frais, observant les personnes à l'intérieur. Qui sera l'élu?
Je pris direction d'un énorme piano, une jolie fille assise sur le siège, son regard rencontra mon regard, j'ai une touche.
Elle jouait si bien, c'était beau, ça passera presque l'envie à un idiot comme moi de faire chier quelqu'un.
Je me tenais à coté d'elle.

Bonjour, je me nomme Manaka Fuki, et vous ? Vous voulez le piano, peut-être ?

J'ai une tête à faire du piano sans déconner ?

Oh euuh oui..Pourquoi pas.

Je pris place sur l'énorme siège, relevant la tete, faisant mine de savoir ce que je vais faire et mes doigts parcoururent délicatement les touches, produisant un son horrible. Mes yeux étaient fermés , je croyais faire un truc digne des plus grands, me tournant vers elle, je lui dis.

Tu aimes..?

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Il pris la parole, tandis que je détaillais sa chemise noire et son jean : Oh euuh oui..Pourquoi pas. Il s'assit sur le siège et, alors que je pensais qu'il savait en jouer, je me rendis compte qu'il n'avait pas le talent d'être pianiste. Dès l'instant où ses doigts commencèrent à jouer, un son absolument atroce pour une musicienne comme moi sortit de l'instrument. Je fis une grimace, signifiant clairement ce que je pensais de sa musique. Il me regarda et je cachais ma grimace. Il me demanda alors, sans doute pensant qu'il était aussi doué que Debussy, Chopin ou Beethoven : Tu aimes..? Je m'approchais doucement de lui, avant de poser mes mains sur les siennes. Je les ôtais doucement des touches, avant de lui sourire. J'épargnais ceux qui passaient dans les couloirs, ainsi que mes pauvres oreilles. Sa peau était chaude, alors que la mienne était tiède. J'étais à l'ombre depuis un long moment. Je plongeais mon regard dans le sien, avant de lui répondre doucement : Je suis désolée mais... Non, ce n'est pas vraiment de la musique... Peut-être sais-tu jouer d'un autre instrument, mais je t'assure que le piano n'est pas fait pour toi. Je ne voulais pas me montrer méchante avec lui, mais j'étais sincère. Je m'installais doucement à sa gauche, avant d'appuyer sur une touche qui produit une douce note grave. Puis mes doigts reprirent leur valse sur l'ivoire, jouant de mémoire un morceau de Chopin s'intitulant Spring Waltz. C'était de loin une de mes favorites, que j'avais apprise seule ici. J'aimais ces sonorités graves qui se mêlaient aux notes plus aiguës sur un rythme de valse rapide. Mes doigts volaient sur les touches, mes yeux étaient fermés, même si je sentais qu'il m'observait. Je parvenais à combler le silence d'une manière que je trouvais plutôt romantique. Je rouvris les yeux et, sans cesser de pianoter sur les touches, je murmurais : Cette musique est une de mes préférées de Chopin. Elle fait penser à une ballade romanesque digne de Flaubert lors de sa période romantique. Je continuais de sourire, toujours détendue. Une fois que la musique se termina, je posais simplement mes mains sur les touches sans jouer de musique. Je me tournais légèrement, avant de montrer la pièce d'un geste gracieux de la main. Je l'invitais à tenter de jouer un des instruments se trouvant dans la pièce.

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Je suis désolée mais... Non, ce n'est pas vraiment de la musique... Peut-être sais-tu jouer d'un autre instrument, mais je t'assure que le piano n'est pas fait pour toi.

La déception pouvait se lire sur mon visage, j'étais triste. Je pensais que j'allais l'impressionné avec mes talents d'artiste, je me croyais fort, vraiment. Elle prit place à ma gauche alors que je lançai le mégot de ma nouvelle cigarette loin devant nous, frôlant une des personnes dans la salle, ma nouvelle amie venait de détruire, atomiser, ma journée, la joie et l'enthousiasme laissant entièrement place à la tristesse et la déception. Je ne pouvais retenir un petit bruit de chien battu, mimant la tête qui va avec évidemment. C'est pas aujourd'hui que je sortirai avec celle la non plus, dommage elle était plutôt mignonne. Elle se mit à faire une autre mélodie, toute aussi belle et agréable. Je détourna mon regard sur elle, ne pouvant retenir un doux sourire, comme si je reprenais foi en l’humanité, je sais je suis un petit garçon très influençable .  Elle rouvris les yeux, continuant sa douce mélodie du bout de ses petits doigts.

Cette musique est une de mes préférées de Chopin. Elle fait penser à une ballade romanesque digne de Flaubert lors de sa période romantique.

J'hocha simplement la tête de haut en bas, faisant mine d'avoir compris quelque chose. Attendez elle pense vraiment que j'ai un minimum de culture ou quelque chose semblable à ça? Je ne sais pas si elle est naïve ou si elle me sur-estime.
Son petit air gracieux était pluton séduisant, avec en prime son petit air " Je respecte tout et j'aime tout " avec ce petit coté bébête que j'aime tant.  C'est tellement mignon. Elle se tourna et d'un geste mêlant grâce et tendresse, désigna l'ensemble de la pièce, elle voulait vraiment que je joue d'un instrument, après ce que je venais de faire, elle ne comprend pas qu'elle m'a brisé psychologiquement ainsi que ma carrière musicale, plus jamais je touche à un quelconque instrument de musique, je songeai même à partir de la salle de musique, immédiatement. Je posai ma main sur son épaule dans un geste qui se veut le plus délicat possible, la regardant comme je pouvais dans les yeux.
Je ne pus retenir un petit rire, retirant ma main et me grattant l'arrière du crane dans un petit rire aussi enfantin que mignon.

Oh je doute que jouer d'un instrument sera en ma faveur mon amie ! D'ailleurs moi c'est Law, plus connu sous le temps de " Le Beau " .

Je pris une légère inspiration, tournant légèrement ma tête. Je doute que ma phrase d'accroche habituelle soit éfficase face à une fille comme elle, elle doit se dire que je suis comme tout les autres, un mec arrogant, stupide et ne réfléchissant qu'avec ce que j'avais dans mon caleçon. Je claqua ma main sur mon front dans un magnifique facepalm, la c'est certain, je suis foutu.

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Le jeune homme déclina mon invitation à jouer d'un gentil : Oh je doute que jouer d'un instrument sera en ma faveur mon amie ! D'ailleurs moi c'est Law, plus connu sous le temps de " Le Beau " . J'esquissais un sourire. Alors comme ça, il était connu en tant que "Le Beau". Eh bien, je pense qu'il vaudrait mieux qu'il revoit sa définition de "connu", car je ne connaissais pas de "Law" ni de "Le Beau". Je lui en fis donc part, sans hésiter une seule seconde : Eh bien, je suppose que je fais partie des personnes qui ne sont pas... Très sociales, je dirais. Je ne te connais pas, mais je suis réellement enchantée de te rencontrer. Je souriais doucement, avant de prendre une grande inspiration. Non que ce jeune homme était ennuyant, au contraire. Il m'amusait beaucoup, avec ses phrases toutes faites qu'il devait sortir à chacune de ses conquêtes. Sauf que je n'étais pas comme toutes ces filles qui étaient prêtes à tout pour sortir avec lui. Ses phrases de drague à la noix, je n'en avais que faire. Il en faudrait bien plus pour m'impressionner. Il devrait être lui-même, cela ne le rendrait que plus attrayant. Et encore, lui il était comme tous les autres. Je savais bien qu'il ne pensait qu'avec ses parties génitales, comme tous les mecs. Cela ne me dérangeait pas, mais savait-il se servir de son cerveau ? Ça j'en doutais fort. Faudrait me le prouver parce que là, j'étais loin d'y croire. Mais je ne perdais pas espoir. Il en avait probablement dans le ciboulot, encore fallait-il qu'il s'en serve. Dit-moi, c'est quoi ton don à toi ? Si t'es ici, c'est bien que tu as un "truc" comme tout le monde. J'en étais persuadée, et cela nous ferait un sujet de conversation qui pourrait alimenter un bavardage pour un moment. Du moins, j'en avais l'espoir et l'intime conviction. Je gardais un sourire serein, avant d'attendre sa réponse.

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Eh bien, je suppose que je fais partie des personnes qui ne sont pas... Très sociales, je dirais. Je ne te connais pas, mais je suis réellement enchantée de te rencontrer.


Shit, la phrase qui fait très mal, très très mal. Une réponse assez douloureuse mais très prévisible, il va falloir jouer plus subtilement, mais je ne veux pas qu'elle pense que je suis un mec en chien qui pense qu'a ça, certes j'aime la séduction et les jeux du genre et j'ai conscience de ne pas être le garçon le plus intelligent et le plus malin mais je sais réfléchir, je n'estime pas être meilleur que les autres garçons, j'estime être différent, la nuance est là. Je n'ai pas choisi d’être un séducteur, c'est la vie qui est comme ça, je suis heureux comme je suis.

Dit-moi, c'est quoi ton don à toi ? Si t'es ici, c'est bien que tu as un "truc" comme tout le monde.

Mon dieu..La fameuse question du pouvoir.. J'aime beaucoup mon pouvoir, je le trouve très amusant mais il peut paraitre très ridicule aux yeux des autres..Le pouvoir de faire danser les autres, un heureux hasard puisse que j'adore la musique et tout ce qui se rapport à la musique, même si la musique n'a pas l'air d’être de mon coté. Je souleva mon grand corps afin de me tenir debout, devant elle, je pris une position digne des plus grands, comme si j'allais donner un discours pour changer la phase du monde, levant le poing vers le plafond, secouant la tête, mimant des souvenirs douloureux, agitant la tête de haut en bas, droite à gauche, l’arrêtant d'un coup, portant mon regard sur elle, je devais prendre une voix, convaincante. Je recula légèrement la tête, comme si je venais de réaliser à quel point je n'étais pas crédible et ridicule. Je relâcha mes épaules, regardant un instant le sol , fronçant les sourcils. Après tout moi c'est moi, si je l'ai fait par instinct c'est que je l'ai décidé.

Mon pouvoir me permet simplement de...Faire danser les gens..Pas très impressionnant je sais! Et toi ?

Je priais intérieurement pour que son pouvoir ne soit pas badasse, je suis déjà mal parti, alors si son pouvoir m'éclate en une demi seconde je vais vraiment passer pour un faiblard, je l'étais surement d'ailleurs. Peut-être que son pouvoir à un rapport direct ou indirect avec la musique ou la danse aussi? Peut-être que son pouvoir c'est de savoir jouer de tout les instruments, haw , c'est forcément ça !

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Mon pouvoir me permet simplement de...Faire danser les gens..Pas très impressionnant je sais! Et toi ? Pas très impressionnant ? Mais c'était cool, comme pouvoir ! De quoi apporter la joie à tout le monde, de quoi mettre de l'ambiance. Franchement, j'adorais son pouvoir. J'éclatais de rire après avoir vu les gestes qu'il faisait comme s'il était en plein discours. Je l'observais avec une sorte de tendresse dans les yeux. Il était vraiment drôle, cela m'amusait. Un bon point pour lui, il me faisait rire. Je répondis doucement : Moi, j'ai une sorte de vision jumelles. Disons que je peux voir jusqu'à trois kilomètres comme si je voyais à une centaine de mètres. Au-delà, je ne vois rien. Et je ne peux pas voir à travers les murs, je tiens à le préciser. C'était plutôt utile comme pouvoir, je l'avoue. Je savais plutôt bien m'en servir et je sentais qu'il grandissait au fur et à mesure. Néanmoins, une question s'infiltra dans mon esprit. Et plutôt importante, comme question. Je décidais de me placer face à lui, les mains sur les hanches : Dit-moi, comment ça se fait que tu ai un pouvoir en rapport avec la musique mais que tu ne saches pas en jouer ? Ou alors que tu n'ai pas appris ? Je ne parvenais pas à réellement comprendre les actions de ce jeune homme. D'un côté il avait un pouvoir utile, ou du moins un peu, mais de l'autre, il ne s'intéressait pas à l'univers qui s'y rattachait. C'était à la fois normal puisque ce n'était pas indispensable non plus, mais aussi étrange car la musique était un domaine fascinant et peut-être qu'apprendre à jouer d'un instrument pourrait l'aider à développer ses dons. Si tu le souhaites, je peux t'apprendre à jouer d'un instrument. Je suis surtout sur le piano, mais j'ai vu quelques personnes jouer de différents instruments en venant ici. Si ça peut t'aider... Je lui proposais mon aide. Après tout, c'était parfaitement normal pour moi de lui proposer. Libre à lui d'accepter ou non, mais cela permettrais de nous rapprocher un peu, et puis il ne semblait pas bien méchant, et il me faisait rire. Donc ce n'était que du bonus pour lui. J'espérais vraiment qu'il dirait oui, cela serait une bonne occasion de me faire un nouvel ami - et même plus. Dehors, le soleil brillait toujours. Râ, le Dieu Soleil dans la mythologie égyptienne devait être de bonne humeur, ou bien devait vouloir faire plaisir aux élèves de cette belle académie. En tout cas, chacun en profitait pleinement, sans stress, musique dans les oreilles.

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Moi, j'ai une sorte de vision jumelles. Disons que je peux voir jusqu'à trois kilomètres comme si je voyais à une centaine de mètres. Au-delà, je ne vois rien. Et je ne peux pas voir à travers les murs, je tiens à le préciser.

Ouf, son pouvoir n'avait pas la possibilité de tuer deux millions de personnes, je me sentais légèrement moins ridicule. Donc elle peut voir les choses au loin, quel pouvoir de voyeur j'te jure ! Je suis sur qu'elle espionne tout le monde au loin! Peut-être qu'elle m'a déjà.. Je lui dis que ce que j'ai fait avec ma peluche c'était pour..Rigoler..? Ou peut-être qu'elle ne m'espionne pas et qu'elle ne sait rien, bon je préfère me taire alors, par sécurité.  Elle se plaça devant moi, posant ses mains sur ses hanches, mes yeux ne lâchaient pas les siens. Qu'allais t-elle bien pouvoir me dire ou me demander?

Dit-moi, comment ça se fait que tu ai un pouvoir en rapport avec la musique mais que tu ne saches pas en jouer ? Ou alors que tu n'ai pas appris ?

J'ouvris légèrement la bouche, je m'attendais à une déclaration digne des plus grands films d'actions, mais bon ce n'est pas grave, je ne vais pas faire mon rabat joie après tout. Pendant mon enfance j'ai apprit à faire de la guitare mais cela fait bien un moment que je n'ai pas pratiqué, devais-je essayer? Il fallait que j'essaye, mais si je me rate, je vais me faire virer de la salle de musique à tout les coups, j'ai de la chance d’être encore là malgré l'horrible son avec le piano, mais le piano n'est pas un instrument pour moi, cet instrument est trop..." Pas moi " . Je me retournai d'un coup, ne répondant pas à sa question pour le moment. Une guitare! Elle est magnifique mais elle manque de rose, c'était une guitare acoustique, un élève était déjà avec. Je devais agir " gentiment " pour une fois, je ne vais pas passer pour un gros enfoiré, même si je le suis, envers ma nouvelle amie. Je me retournai un instant vers Mana', lui faisant un signe voulant dire " Attends s'il te plait " . Je pris la direction du jeune homme et de la guitare, lui priant gentiment de me laisser la guitare un instant, je voulais celle là, pas une autre!

Si tu le souhaites, je peux t'apprendre à jouer d'un instrument. Je suis surtout sur le piano, mais j'ai vu quelques personnes jouer de différents instruments en venant ici. Si ça peut t'aider...

Attends ma poule..Attends.. Tu vas pas en croire tes oreilles, dans le bon sens évidemment j'espère. Ce fut d'abord difficile de faire lâcher la guitare à ce gros crétin, c'est compréhensible d'un coté vu le son que j'ai produit tout à l'heure. Après un petit instant de négociation et des menaces discrètes il lâcha cette foutue guitare. Je pris alors place , m'allumant une cigarette et commençant à la fumer, mettant en position cette belle guitare. Je pris un regard sur de moi, regardant Mana' un instant, d'un regard à la fois séduction, amical et enfantin. Je fermai les yeux, inclinant légèrement la tête vers le bas. Et je commença à jouer.. Ma mère m'avait appris ce "morceau", une musique douce mais rythmée, comme j'aime. J'y crois pas, c'est vraiment moi qui fait ce son? Magnifique.

La mélodie semblait plaire à ma nouvelle amie, Manaka. Au moins je ne passe pas pour un looser total, je montre comme je peux qu'il y a du bon en moi. Je ne pus retenir un grand sourire en la voyant se dandiner d'un pied à l'autre. Je pus voir des élèves écoutaient ma mélodie, on dirait que je suis retombé dans l'estime des gens de cette salle. Reposant mon regard sur Manaka, je vis qu'elle était sur le piano, accompagnant ma mélodie de celle de son piano. Je mis de coté mon égoïsme, après tout on peut partager le succès et puis le combo des deux mélodies étaient magnifiques.  J'accélère le rythme avant de stopper ma musique, laissant paraitre un magnifique finish. Je ne voulais pas que ça se voit sur mon visage mais j'étais tellement fier de moi, si je savais que je pouvais faire ça je l'aurai fait depuis bien longtemps, je suis un garçon sensible quand même! Elle quitta son siège, elle n'allait pas partir maintenant quand même, ça commence à devenir intéressant! Elle se dirigea avec délicatesse vers son sac de cours, elle ouvrit son sac, plongeant sa petite main à l'intérieur avant d'en sortir un livre, un cadeau? Elle referma son sac avant de me tendre son livre, j'avais raison c'était un cadeau. On dirait que ma petite musique était plutôt plaisante. Je pris le bouquin, le feuilletant légèrement, un léger sourire au visage.


J'ai pensé à un moment que j'aimerais la guitare. Mais j'ai commencé à lire ce livre et je me suis rendue compte que le piano était mon instrument, et pas les autres. Mais comme toi tu es doué dans ce domaine, tu devrais continuer. Allez, tiens ! Et, en passant, tu voudrais pas qu'on aille... Autre part ?

Doué dans ce domaine? Devais-je lui dire que je n'étais même pas sur de le réussir une deuxième fois? Non, elle me croit fort alors autant en profiter un maximum! Je saisis le livre à deux mains, me redressant légèrement. Ce petit cadeau me faisait réellement plaisir, mais il fallait que je lui donne quelque chose en échange quand même! Je fouillai mes poches, rien à part un briquet. Bon bah pas pour aujourd'hui le cadeau. Attendez. Elle veut qu'on s'isole, si c'est pas mignon. Comment je pouvais dire non à un petit bout de chou comme elle? Et puis je n'avais rien de moi à faire de toute les façons, j'étais devenu presque crédible aux yeux des gens dans la salle de musique, je ne peux plus être embêtant avec eux maintenant, c'est inutile. Je refermai le petit livre, posant ma main gauche sur son épaule, caressant très légèrement quelques cheveux, lui souriant d'un sourire toujours aussi stupide.

Merci beaucoup pour ce petit cadeau! Tu veux aller ailleurs? Avec plaisir!

Je retirai d'un coup brusque ma main, me rendant compte que je venais de caresser ses cheveux, elle n'avait surement rien sentie , du moins je l’espérai. Je me tournai vers la guitare, la prenant ainsi que le matériel qu'il y avait avec, je l'aimais bien et je ne pouvais m'en payer une, alors autant la prendre. Je la pris, la cachant derrière mon dos, sans aucune discrétion.

Je la ramène ce soir, ne t'en fais pas !

Elle s'éloigna avant de donner comme réponse à ma "vole" à la personne qui avait la guitare. Je doute qu'elle ramènera la guitare, je l'aimais bien et je voudrais bien l'avoir rien que pour moi! Je suivi ses gracieux pas puis elle retourna vers moi, me souriant et me demandant.

Bon, alors, on va où ?

Je voulais un endroit calme et frais, un endroit que nous pourrions être tranquille. Je me positionna, posant mes mains sur ses épaules, lui faisant un petit massage, la guitare sur mon dos. Je stoppa mon misérable massage avant de passer devant, levant haut mes bras avec un petit saut laissant sortir une petite joie intérieure. Un endroit calme, frais ou ou nous pourrions être tranquille tout les deux..Hm, je pense que la serre est l'endroit idéale, l'endroit PARFAIT, ou bien alors les jardins? Je me retournai tout doucement vers elle, voir au ralenti, pour donner une sensation de suspens comme dans les plus grands films. Me trouvant enfin face à elle , je me penchai légèrement, inclinant la tête.

La serre?

Nous primes alors la direction de l'endroit choisi d'un pas lent, il fallait absolument trouver un sujet de conversation. Bizarrement avec elle j'ai l'impression de vivre, d’être, vraiment moi, j'ai l'impression de parler de ce que j'aime vraiment et non pas avec des phrases faites et refaites. J'avais envie de parler de tout avec elle! De musique, de notre monde, de sa culture, de notre culture, de sa journée, n'importe qu'elle discussion suffira à me rendre joyeux. Mais avant tout j'ai une grande envie de apprendre beaucoup plus sur elle, d’où elle vient, si..Elle a peut être déjà un petit ami, si ca se trouve c'était le mec à la guitare, ou peut-être qu'il est dehors et qu'il est prêt à me casser la gueule. Je stoppa ma marche, claquant à nouveau ma main contre mon front. Devais-je lui demander? Si je demande elle sera fixée sur mes "intentions" et je risque de passer encore plus pour un mec en chien, mais j'ai besoin de savoir, avant de voir trop loin et de m'y croire trop! Je repris ma marche, m'allumant une nouvelle cigarette dans un calme olympien. Je détourna mon regard vers elle un instant, je devais porter mes couilles. Continuant ma marche, gardant une démarche normale afin de paraitre le plus normal possible, un garçon normal avec une fille normale. Retirant ma cigarette de ma bouche, évacuant la fumée de ma mignonne et petite bouche, je jeta ma cigarette pour l'écraser, je n'en avais pas envie après réflexion. Je toussa, secouant ma tête et la tournant vers elle.

Je ne veux pas être indiscret mais..Est-ce que tu as un petit-a...Euuh..Oh il fait beau aujourd'hui

Bon sang mais je suis stupide ou ça se passe comment?

En effet, il fait vraiment beau aujourd'hui ! C'est dingue cette chaleur !


Cette odeur..Cette odeur désagréable..Ça sent l'ironie, peut-être que c'est parce que ma phrase était logique et non parce que elle avait remarquée la phrase initiale, c'est forcément ça. Elle doit croire que je suis un peu stupide mais au moins mon rattrapage est passé crème, bien jouer moi! Je ne pus me retenir d'afficher un énorme sourire, trop d'intelligence dans un si petit cerveau.

Non. Je n'ai pas de petit ami, et ce depuis... Un moment. Le dernier en liste... Il m'a lâchée.


Mon énorme sourire laissa place à un sourire légèrement, forcer. Elle avait donc compris, après tout, pour être honnête cela ne m'étonne pas, même le plus grand des stupides pouvait comprendre ce que je voulais dire à la base. Quel genre de mec abandonne sa petite-amie? Franchement, c'est pour ça qu'après on a tous une mauvaise réputation, une réputation de mec totalement en chien, que des idiots. Mais à cause de ça il y avait un problème majeur, la confiance. Si ce qu'elle me dit est vrai sa confiance envers le sexe opposé ne doit pas être vraiment existant, cela rendra la tache beaucoup plus compliquée mais beaucoup plus intéressante. J'espère juste qu'elle ne pense pas que je suis un homme à femmes, bon d'un coté c'est plutôt vrai mais je sais ce qu'est la fidélité, une de mes seules qualités d'ailleurs. Elle plongea son regard dans mon regard, pouvait-elle lire en moi comme dans un livre ouvert? C'était exactement l'impression que j'avais à ce moment là, aussi inquiétant que beau. Je m'approcha légèrement d'elle, posant mes mains avec beaucoup plus de tendresse que tout à l'heure, essayant de la rassurer un maximum, lui montrant que je voulais être son ami avant tout et que je ne force personne à aller plus loin. Je pris aussi un tout autre sourire au visage, un sourire plus sérieux, plus " homme " . Mon coté sérieux, rarement présent, prenant littéralement le contrôle sur moi, mais la situation l'exigée. Je l'a pris un court instant dans mes bras, un court instant qui fut comme une éternité pour moi, c'était court mais agréable, une sensation de chaleur et de douceur, le parfait combo, cette fille commence de plus en plus à me plaire, en tout bon chrétien évidemment. Je lâcha ma prise sur elle, retrouvant un doux sourire enfantin mais légèrement sérieux, mes yeux semblaient pétillé en la regardant.

Un véritable homme ne ferait jamais Mana', je te l'assure. Tout les hommes ne sont pas comme ça, on est pas tous des enfoirés.

J'étais fier de ma phrase et fier de moi, j'avais l'impression de me redécouvrir moi-même, si c'est pas magnifique? Elle hocha amicalement la tête dans ma direction, je pense qu'elle a compris le message, et j'espère qu'elle ne pense pas que c'est une phrase stupide afin de me donner une image parce que ce n'est pas absolument pas le cas. J'entrai dans la serre à ses cotés , une douce odeur, des couleurs et ce calme olympien, et si le paradis c'était simplement cet endroit, il y a des chances. Elle se tourna vers moi sans dire un mot, elle n'avait pas lâcha un mot depuis un long moment, elle était fâchée ou simplement heureuse ? Je pris une grande inspiration, laissant l'air frais venir dans mes narines, c'était tellement agréable. Une sensation de liberté. Sa présence était agréable et intéressante, j'avais une irrésistible envie d'en apprendre plus sur elle, de découvrir tout ses secrets et de devenir proche d'elle, j'avais de l'excitation rien qu'en pensant à la petite épreuve que cela va être. J'avais peur qu'elle se referme rapidement sur elle à cause de ses anciennes relations, ce qui est tout à fait compréhensible. Je me voyais déjà sur un magnifique cheval, une cape et une couronne, gravir les marches de son cœur sous une belle musique, à la fois douce et épique, un beau scénario, j'aurai du faire du cinéma au lieu de venir dans cette Académie. Je détourna mon regard vers elle, ouvrant la bouche, sur le point de lui dire quelque chose quand je vis une petite larme sur sa joue. Mais pourquoi? Je sentis mes aisselles par réflexe, je sentais pourtant bon alors ou était le problème? Par instinct je la pris une nouvelle fois dans mes bras, non pas parce que j'en avais envie, même si j'en avais énormément envie pour être honnête, mais surtout pas réflexe. Voir quelqu'un pleurer est horrible à mes yeux, je sens l'obligation de lui faire un petit câlin, même si c'est la brute la plus brutale du moins, un petit câlin et hop, tout gentil. Le câlin était cette plus doux et plus "amoureux" cette fois, j'avais envie de lui donner toute la tendresse que je pouvais , je gardai une main au niveau de son dos, venant essuyer sa larme de mon autre main, un sourire au visage, se voulant le plus rassurant possible. Je voulais continuer mon prestigieux câlin , elle devait surement vouloir que je la lâche mais je n'en avais pas envie, je me sentais si bien. Reposant ma main au niveau de son dos, j'insistai un peu plus sur notre câlin , approchant ma tête de la sienne, lui murmurant.

Pas d'inquiétude, je suis là.

J’espérai voir un sourire apparaitre sur son visage ou simplement un petit rire, afin de prouver que ce petit moment était assez plaisant pour nous deux et pas uniquement pour moi, dans le cas contraire je passerai un peu pour un idiot et mon petit coté enfant gentil serai anéanti.

Un léger sourire apparu sur son si beau visage, un sourire forcé, je pourrai le voir à des kilomètres. J'étais tellement déçu, une grande déception pouvait se voir sur mon visage, le câlin n'a pas été à son gout. Je baissai la tête, rarement une déception m'a fait aussi mal. Peut-être que depuis le début je me fais des idées? Son silence est peut-être un signe que je dois comprendre, elle essaye peut-être de me dire de partir, qu'elle voulait être seule. Je pouvais comprendre une réaction comme ça, cela va peut-être un peu trop vite, ou alors elle ne m'aime pas du tout. Son sourire forcé pouvait dire beaucoup de choses, elle ne voulait peut-être pas être mon ami tout court? Cela faisait beaucoup de peut-être de ma tête. Je fis un petit bruit digne du plus mignon des chatons, je ne voulais pas parler, je ne pouvais rien dire, je releva la tête vers elle quand elle secoua sa tête, comme si elle voulait anéantir les souvenirs ou les idées dans sa tête. Ses doigts parcoururent délicatement mon torse à travers mon T-shirt, balayant les mauvaises idées que j'avais pendant un instant, plongeant mon regard dans son regard, je sentais une petite flamme de mon corps, un nouvel espoir? Elle s'éloigna doucement de moi, mon regard ne pouvait quitter son doux visage, si agréable à voir, si tendre. Elle attrapa mes doigts délicatement, un petit sourire apparu sur mon visage, une petite joie intérieure. Elle s'appuya sur une table derrière elle quand elle plongea son regard dans mon regard, comme si elle voulait me dire quelque chose, de partir? J’entrouvris la bouche, penchant légèrement la tête sur la tête dans un petit gémissement. Je lâchai ses petits doigts, posant ma main droite sur sa joue, la caressant le plus délicatement possible. J'avais une irrésistible envie de l'embrasser, sentir mes lèvres contre les siennes, mais le voulait-elle ? Je voulais être d'abord certain qu'elle ne voulait pas que je m'en aille afin de ne pas me prendre une baffe monumentale et douloureuse, physiquement mais surtout psychologiquement. J'approchai doucement mon visage du sien, mon visage montrai une légère peur et une assez grande tristesse pour tout à l'heure, assez visible sur mon visage. Je m’arrêtai assez proche de son si beau et tendre visage, j'étais à quelques centimètres de son visage et ses douces lèvres. Que devais-je faire?

Tu veux peut-être que je m'en aille..? Tu n'es peut-être pas aussi bien avec moi que je le suis avec toi..? D’où ton silence..

Je tremblai légèrement à l'idée de sa réponse, cela pouvait se ressentir dans ma voix. Je pris alors une grande inspiration, reculant très légèrement mon visage du sien, je voulais le faire, et j'allais le faire. J'approchai rapidement mais délicatement mes lèvres des siennes, déposant un rapide mais doux baiser sur ses dernières, je reculai rapidement, essayant d'enfouir ma tête dans mon corps afin d'esquiver une possible monumentale baffe.

Law... Mon silence était bien loin de signifier que je souhaitais ton départ. En réalité... C'était un silence qui t'invitait à rester. Je suis bien avec toi, plus que je ne pourrais l'exprimer avec des mots...

Une chose était sur, je n'allais pas me prendre sa main violemment dans le visage, c'est une petite victoire. Ce rapide mais doux baiser n'avait pas l'air de l'avoir énervée, j'avais même l'impression que c'est tout à fait le contraire. Ce qu'elle venait de dire n'était là que pour soutenir pour idée, elle m'aimait. Tout c'était fait très vite, autant elle envers moi que moi envers elle. Je ne savais pas comment l'expliquer mais..Il y a cette chose, ce sentiment, de..Paradis. Comme si nous sommes venus au monde pour cette rencontre et pour, je l'espère, qu'on finisse nos jours ensemble, main dans la main. La tristesse et la déception sur mon visage laissaient place à une joie unique, je voulais la prendre dans mes bras et l'embrasser comme personne ne l'avait fait jusqu’à aujourd'hui, un mélange de tendresse, d'amour et d'envie. J'étais si heureux et la sensation de savoir que elle aussi était magique, je voulais lui montrer que tout les mecs ne sont pas les mêmes, tout les mecs ne sont pas des chiens infidèles, je veux lui faire vivre la vie qu'elle mérite.
Elle s'approcha gracieusement de moi, se posant sur la pointe des pieds afin d'atteindre mes lèvres. Elle m'aimait. Cette sensation était indescriptible, c'était magique. Elle posa ses mains sur mon cou, intensifiant le déjà parfaitement parfait baiser, il y avait une grosse différence entre le premier baiser et le deuxième, toute l'amour et la tendresse nous avions étaient dans nos lèvres. Elle recula légèrement, se tenant devant moi, me fixant. Mes yeux devaient explosés de joie, tel un feu d'artifice. J'étais heureux de voir un aussi grand sourire sur son visage, elle était heureuse. J'en voulais encore, un plaisir que je voulais encore, encore et toujours. Je voulais la sentir proche de moi, pour toujours. Je la pris une nouvelle fois dans mes bras, déposant un simple bisou sur son front, je voulais qu'elle ressente un sentiment de protection. Je penchai légèrement la tête sur la sienne, comme si je voulais qu'elle s'enferme sur mon torse, tel un cocon.

Heureuse..?