Perdons nous dans les couloirs [libre]

Bon. J’étais vénère. Je me suis tapé une journée de merde, comme d’hab, à tourner autour de Célestia qui refusait toujours mes avances, mais je m’en fichais. Un jour, elle sera à moi ! La femme parfaite ! Enfin bref. J’étais sorti pour me changer les idées et voir s’il n’y avait pas quelques âmes fragiles à voler un peu partout. Bien sûr, je suis revenu bredouille car les forces de l’ordre patrouillaient. C’était une bonne journée décidément. Quand je suis enfin arrivé à l’académie, il faisait déjà noir. Je voulais juste aller dans ma chambre et dormir. Juste passer à autre chose.

Seulement, quand je suis arrivé là-bas, la porte était fermée. QUELS BANDES D’ENFOIRÉS. Ils ont fermé la porte ! C’est décidé, quand je serais riche, j’achèterais ma propre chambre dans ce bahut. Tout ça pour dire que je terminais la soirée à vagabonder dans le bahut à la recherche d’un endroit où dormir comme un clodo. Un peu comme quand j’étais à Londres d’ailleurs, mais je divague. Je me commençais à me diriger vers les couloirs à côté des différentes salles de classe de l’académie, puis j’entendis pas mal de bruit dans une direction. Je voulais savoir ce que c’était. Alors je me rapprochai doucement sans faire de bruit. Des portes s’étaient soudainement fermées, mais avec mes habiletés de voleur, je mis quelques secondes à rouvrir cette porte cloîtrée.

Le spectacle était à se tordre de rire, ah ! Sacré Daft ! Il s’était amusé à faire un effet d’horreur un peu comme un poltergeist avec des sons et lumières dignes d’un bon film hollywoodien. J’avais donc deux choix qui s’offraient à moi : Soit je prankais le prankeur en lui foutant la frousse de sa vie soit je faisais le sauveur. Le 2ème plan semblait plus optimisé. J’avançais lentement en applaudissant puis je mis à crier.

« Bravo Daft ! Quelle mise en scène ! C’est con que je sois là hein ? Allez viens te battre maintenant ! Ou alors tu avais un autre truc en tête ? »