Il le fait exprès ou uqoi ? [PV Shaerina][MJ Welcome][Terminé]

La soirée au bar avait fini par se terminer bien mieux qu’elle n’avait commencé au final. Aujourd’hui avait été une assez grosse journée. Sa rencontre avec deux élèves de l’académie le perturbait légèrement, il était difficile de voir si les personnes rencontrées seraient fiables ou non. Pour le moment il était inutile de se précipiter vers une amitié potentiellement dangereuse, il y avait bien trop à perdre.

Après avoir marché une bonne heure, dans les ruelles de la ville, Aegis s’était égaré et retrouvé à proximité d’un parc public, personne à contacter, pas de téléphone portable non plus d’ailleurs ce qui réglait le problème définitivement.

Ce genre d’outil n’était que source de problèmes pour tout détenteur de pouvoir, se faire espionner, traqué en temps réel par n’importe quelle organisation à but lucratif ou non. Adieu donc, smartphone, tablette ou toute autre technologie récente, adieux vie sociale épanouie, adieu SMS échangé tard dans la nuit alors que les paupières se ferme progressivement…

Aegis avança dans le parc, la lune était déjà bien haut dans le ciel. Autour de lui, aucune âme qui vive hormis le chant des cigales. IL avança en direction des quelques balançoires encore d’usage. Dans son enfance il n’avait jamais eu l’occasion d’en faire, seulement le loisir de regarder d’autres enfants le faire entre deux récupérations à cause des effets indésirables de son pouvoir.

A la réflexion, il n’avait jamais été sans utiliser son pouvoir aussi longtemps, cela remontait à combien de temps cette fameuse scène dans le bunker sous terrain, son dernier travail en date… Trois semaines, Aegis respira profondément puis expira longuement. Aucune douleur, musculaire également. Il s’étira en poussant ses mains le plus haut possible comme s’il avait pu toucher la lune.

Il se mit alors en courir sans aucune raison, simplement enivré le fait de plus avoir de vertiges, de migraines et tous ces autres désagréments. Le jeune garçon courrait sur la pelouse du parc normalement interdite, il sauta par-dessus un banc en se rattrapant tel un acrobate. Il continua son petit manège en recommençant plusieurs fois. L’herbe était humaine l’arrosage fonctionnait d’ailleurs toujours, Aegis dérapa quelquefois sur la pelouse, mais réussi à garder le contrôle sans s’apercevoir que ses chaussures amassaient de plus en plus boue.

Il tourna la tête et aperçu au bout du parc un petit muret un peu plus haut que les bancs, avec le sourire en coin il commença à s’élancer, de plus en plus rapide, il se projeta en avant, sauta au plus haut, son pied gauche se posa sur le haut du muret, mais glissa à cause de la boue. Aegis tenta de se rattraper, mais il n’avait plus rien pour s’accrocher.

Finalement, Aegis n’avait pas réellement pensé aux conséquences de son saut et surtout ce qu’il pouvait y avoir derrière le muret en question. Son pied heurta sans ménagement le dos d’une personne tout à fait innocente, la jeune fille se retrouva projetée sur le côté. Aegis termina sa course dans une entendue d’herbe totalement détrempée par un arrosage défectueux. Sa tête heurta le sol la tête la première, ses mains glissantes ne purent l’aider à se rattraper correctement, et son visage ramassa autant de terre que sa surface le lui permettait.

Le garçon ouvrit les yeux difficilement, retira la boue qui lui collait au coin des yeux et s’approchant en titubant de la jeune fille qu’il avait percutée. Son dos avait à présent une magnifique empreinte d’un 44 sur toute la surface de son dos.

- Alors… Dis comme ça… ça va paraître un peu idiot comme question, mais… est-ce que ça va ?

Aegis tendait sa main pleine de boue visqueuse vers sa victime. A croire que chaque première rencontre effectuée avec des élèves de l’académie le poussait toujours plus loin dans l’humiliation de sa personne. Après le cul a l’air au portail d’entrée, le diabolo fraise au bar en ville, Aegis élevait toujours le niveau du « game »

Le temps n’était pas passez relativement vite aujourd’hui ce matin la je m’étais levé d’une humeur plutôt maussade. Il y a toujours une journée qui commence comme ça celle ou déjà l’envie de se lever n’est pas vraiment la, mais que chaque obligation de votre journée est un supplice. J’avais enfilé mon uniforme après une rapide toilette et j’avais laisser mes cheveux en bazar, de toute façon personne ne remarquerais bien grand chose.  

J’avais descendu les marches d’un pas lourd et j’avais trainer ma carcasse à chacun de me cours en priant pour qu’on me laisse tranquille, et qu’on m’oubli pour ne pas changer de mes habitudes, je n’avais toujours pas fais beaucoup de rencontre, Narok à mon arrivé que je n’avais pas recroiser depuis et Jïnn qui m’avais mise au tapi de nombreuse fois pendant l’entrainement et que je ne souhaitais pas tellement croisé pour le moment. Mon état actuel c’est à dire deux jours après l’entrainement, était tel que chaque mouvement me faisais un mal de chien, j’avais les genoux et les coudes écorchées et en sale état et je ne comptais plus mes hématomes, cela avait été plutôt mouvementé mais ça ne faisais rien j’allais surement en voir d’autre et encore j’étais sure qu’il avait retenu ses coups.

Les cours et mon supplice avait enfin pris fin, après nombreux monologues du dernier professeur et de sont devoir que nous devions lui rendre sur lequel je n’avais strictement rien saisit, et je me réveillais petit à petit. Ma journée à moi allais enfin commencer, pour la soirée mon plan était de me faire la malle encore mais cette fois ci je m’organisais un peu mieux que la dernière fois histoire de ne pas faire de malheureuse rencontre avec un professeur encore une fois.

J’étais remonté dans ma chambre et je m’étais changer, j’avais rapidement enfilé un jean et un petit pull beige et ramassé mes cheveux dans une queue de cheval, cette fois ci je ne m’encombrais que de mon téléphone et bien entendu de ma dague qui ne me quitte toujours pas.

Quand j’arrivais aux portail l’heure du couvre feu était loin mais aux moins je pouvais sortir en toute liberté, je me rendais tranquillement en ville toujours dans l’objectif de repéré les alentours et de prendre cette bouffer d’air non magique tant apprécié. Les heures défilait et mes jambes était déjà lourdes et fatigués d’avoir déambuler sans but et j’approchais tranquillement d’un parc qui était éclairer par de grand et jolie lampadaire la nuit était déjà tombé mais je voyais encore claire devant moi. Je franchissais l’arche d’entrée du parc et je remarquais que celui ci était bien vide, mais baignée de cette faible clarté il était absolument magnifique. Je parcourais les différentes aller du parc et celle ci m’emmenais vers une jolie fontaine avec des grandes pelouses tout autours et tout cela séparé par des murets pour l’isoler un peu de tout le reste. Je m’appuyais contre le mur et je me laissais glisser contre celui ci afin de me reposer, d’abord perdu dans mes pensées j’étais rester bloquer sur l’écoulement de l’eau de la fontaine, c’était assez fascinant de voir que l’on pouvais regarder ça pendant des heures sans se soucier du reste autours c’était hypnotisant. L’eau me berçant doucement je secouais la tête pour me réveiller, et entrepris de sortir mes écouteurs de ma poche et je les vissais sur mes oreilles cherchant dans mon téléphone des musiques un petit peu plus punchy.

Je regardais l’heure, celle du couvre feu était passer et je ne savais pas comment je ferais mon retours à l’académie, je ne savais pas trop si j’allais devoir passer la nuit derrière les barrières ou bien non. Un vent léger se faisais sentir et me fis frissonner la nuit n’allait pas être des plus chaudes mais l’idée de passer la nuit éveiller ne m’effrayais pas plus que ça. Avec mes écouteurs je n’entendais que ma musique le monde extérieur pour moi n’étais plus que visuel et se limitait à mon champs de vision. Une crampe à la jambe me fis grimacer essayant de détendre celle-ci j’essayais d’abord de l’allonger et puis je fini par me relever tout simplement étant le meilleur moyen et cela aurait pu fonctionner, mais un poids lourd me tomba dessus et m’écrasa au niveau du dos ce qui me déséquilibra et vue la violence du choc me fis tomber un petit peu plus loin les deux bras en avant pour amortir ma chute, et bien sur les deux genoux suivirent de prés, cela dis je réussirais à garder un semblant d’équilibre et évitait de m’allonger de toute ma longueur sur le sol remplie de jolies et malheureux gravier. Maudissant le truc qui m’étais tomber dessus je m’installais assise en tailleur pour inspecter les dégâts causé. Je pense que l’analyse serait assez rapide ne comptant plus le nombres de bleus ou d’égratignures quelques une de plus ne ferait pas beaucoup de différence. Je regardais d’abord mes mains elle avait de fine rayure sur la paumes incruster de petits cailloux gris que j’époussetais en les frottant les unes contre les autres. Mes genoux repliés avais également subi le même sort rajoutant plus de rayures également par dessus les plus anciennes. Rien de trop méchant pour une première analyse, je ramassais mon téléphone qui avait été projeter également par terre et je souriais j’avais bien fais d’acheter du verre tremper c’était plutôt efficace. Je le retournais dans tout les sens quand une voix m’arrêta dans l’inspection.

« Alors… Dis comme ça… ça va paraître un peu idiot comme question, mais… est-ce que ça va ? »

Je tournais la tête en direction de la voix, un jeune homme me tendais sa main je l’observais un instant, dans la pénombre je ne voyais plus grand chose hormis qu’il était blond et qu’il était recouvert de boue et sa main qu’il me tendais toujours ne faisais pas d’exception. Je mis quelque seconde à le détailler et puis je reporta mon attention sur ma dague elle était toujours la. Ne sentant pas de danger imminent j’attrapais sa main pour m’aider à me relever. J’époussetais mes vêtement qui ne ressemblais plus à grand chose mais cela n’étais pas important.

« Oui ça va merci, ce n’est rien, mais toi ? … Tu n’as pas l’air en bonne état ? »

Je rangeais négligemment mes écouteurs dans ma poche et mon portable dans une autre ne pouvant pas rester tranquille deux secondes devant une personne que je ne connaissais pas.

« D’ailleurs la question était plutôt pertinente quand tu tombe sur quelqu’un ce n’est pas idiot. Tu ne t’es pas blesser au moins ? »

Je souriais simplement ne voulant pas être désagréable malgré que j’étais un peu irrité par toutes ses rencontres plutôt violente depuis mes débuts à l’académie, déjà Narok me casse une clavicule même si ce n’était pas volontaire et qu’il l’avait remise en place, ensuite Jïnn qui me fais la misère et puis lui ce garçon blond qui me tombe dessus, comment allais je rencontré les prochaines personnes allais je perdre un bras ?
J’attendais sagement sa réponse ne sachant pas quoi dire de plus, je ne le connaissais pas faisais t’il parti de l’académie ou était il juste une personne tout à fais normal qui passais par la ? De plus que faisait il dans le parc à cette heure ci lui aussi ? En même temps même question qu’est ce que je fais moi ici plutôt que de dormir tranquillement et évité de drôle de rencontre cette académie allais donc me rendre soit folle soit infirme.

La jeune fille s’était relevée étonnamment vite malgré sa carrure plutôt frêle, elle avait saisi la main d’Aegis sans y réfléchir à deux fois et en semblait pas le moins du monde dérangé par cette entrée en matière pour le moins salissante.

- Oui ça va merci, ce n’est rien, mais toi ? … Tu n’as pas l’air en bon état ?

Sa question était tout à fait pertinente, est-ce que tout allait bien ? Aegis passa ses mains sur son corps, vérifia chaque point de douleur, mais finalement rien de grave, quelque bleue ou éraflure recouverte de boue.

Le lampadaire du parc les éclairait tout deux d’une faible lueur blafarde, Aegis avait beaucoup de mal à voir l’apparence de sa victime collatérale, elle devait être brune, un visage assez fin, mais rien de plus. La boue dans les yeux n’aidait vraiment pas, il se passa la main sur le visage, mais au lieu d’en enlever rajouter une couche de terre plus épaisse encore, il ne ressemblait plus à rien.

- D’ailleurs la question était plutôt pertinente quand tu tombes sur quelqu’un ce n’est pas idiot. Tu ne t’es pas blessé au moins ?
Aegis hocha timidement la tête, elle avait certainement raison.

- Je suis en bon état juste un peu sale… rien de plus. D’ailleurs je cherche un moyen de…

Le garçon tourna sa tête dans les deux avec l'espoir d'apercevoir de quoi se débarbouiller et il le trouva à plusieurs dizaines de mètres de là, il fit signe a la jeune fille qu’il souhait retirer toute cette terre de ses vêtements. Elle le suivit d’un simple hochement de tête, car après tout Aegis lui avait pourri une partie de ses vêtements.

La vive lueur des sanitaires attirait tous les moustiques dans un rayon 20 mètres à la ronde, comme si le fait d’être recouvert de boue n’était pas déjà en soi un problème. Le jeune garçon se rua vers le lavabo le plus proche afin de se décrotter le visage Aegis se passa plusieurs fois de l’eau sur le visage tout en faisant abstraction de l’odeur nauséabonde de cet endroit assez infâme.  Il attrapa de quoi s’essuyer le visage et les mains, jeta le tout dans la poubelle et se tourna vers la jeune femme qui restait toujours là à l’observer dans le plus grand calme.

Aegis tourna la tête intrigué par un objet brillant accrochée à la ceinture de la jeune fille.

* Oh putain une dague ! mais pourquoi elle porte ça sur elle la nuit elle est tarée ma parole ! *

Le garçon tenta de garder son calme, mais son visage devint blême, il venait potentiellement de botter le cul d’une probable tueuse. Sillonnant les parcs les nuits de pleine lune à la recherche de victime dont l’insolence devait être corrigée définitivement.

Aegis s’adossa contre le mur opposé à la jeune femme afin d’être hors de portée de sa dague, mais son comportement suspect devait commencer à l’intriguer. Elle le toisa du regard d’un air perplexe et croisa les bras. A présent elle bloquait le passage, Aegis en était à présent certain elle voulait le tuer !

Il recula de quelques pas en faisant attention à ne pas glisser sur le sol trempé tout en faisant mine d’avoir des maux de ventre.

- Ôh ! hmm .. Je crois que je vais devoir te laisser un petit instant. Il faut que j’aille au… enfin tu vois quoi !

Aegis se retourna en vitesse, saisit la poignée à pleine main avec une telle nervosité que la poignée lui resta dans la main. Il la regarda avec un air dépité avant d’essayer de la remettre en place, l’enfonçant maladroitement dans l’espace à présent vide, mais en main, il finit par la poser par terre et se diriger toujours à reculons vers une autre cabine. Cette ci il ouvrit la porte de la manière là plu précautionneuse qui soit avant de la refermer avec la même douceur, et lâcha un terrible juron qui aurait outré un nombre incalculable de personnes…

- MERDE !

C’était la panique, Aegis venait d’entrer dans des toilettes qui ne fermait pas, le loquet était monté a l’envers.

* Mais qui est le sombre abruti incapable de monter une porte à l’endroit !!?*

- Euh tout va bien, il n’y avait juste plus de papier !

Aegis percuta aussitôt la bêtise de sa réponse, a présent elle allait s’approcher de la cabine. Il fallait réfléchir et vite. Une tueuse armée s’approchait du garçon avec l’intention de plonger sa lame dans son corps tendre et fragile. Soudain Aegis eu l’idée de génie, il donna une violente claque au dévidoir de papier toilette, déroula le papier comme si ça vie en dépendait. Il compacta le tout dans une immense boule et plongea le tout dans la cuvette. Il ressortit le papier a présent complètement imbibé d’eau, donna un violent coup de pied a la porte qui s’ouvrit sans ménagement. La jeune femme écarquilla les yeux de surprise. Il sembla a Aegis qu’elle allait prononcer quelque chose, mais l’instinct de survie était le plus fort, il devait ruser pour s’enfuir !

Le garçon poussa un cri venu du tréfonds de son âme et balança le monceau de papier toilette en direction du visage de la tueuse.

- AAAAAH !

Il se baissa ensuite évita la jeune femme et sortit en trombe des sanitaires du parc pour aller ça cacher juste derrière, c’était la meilleure stratégie possible. Jamais elle ne penserait qu’il resterait caché à deux pas d’elle. Cela ne pouvait que fonctionner ! Ou du moins l’espérait-il…

Le garçon face à moi qui était déjà dans un piètre état avais tenté de se débarrasser de l’amas de boue présent sur sont visage mais n’avais fais qu’en étaler plus au passage de sa main, tellement que je ne cernais pas beaucoup celui-ci déjà que la nuit n’arrangeais rien à cette visibilité.  

« Je suis en bon état juste un peu sale… rien de plus. D’ailleurs je cherche un moyen de… »

Il ne fini pas sa phrase et se contenta simplement d’observer les alentours, d’un coté puis de l’autre je suivis sont regard qui c’était arrêter sur un espace de kiosque plutôt délabré ou était inscrit « Toilette » assez visiblement depuis notre point d’observation, le garçon me fit signe qu’il y allait et je suivais simplement dans un hochement de tête. Il n’avait adresser que très peu de mot depuis le début, à croire qu’il avait quelque difficulté à s’exprimer, j’avoue que moi même je n’étais pas une grande bavarde et de plus nous ne nous connaissions pas mais je lui en aurait été reconnaissante d’avoir au moins pris la peine de finir sa phrase et de m’indiquer clairement ses intentions plutôt que de les mimés.

Le garçon se précipita à l’intérieur des sanitaires et l’odeur nauséabondes me fis grimacer quand je le suivit. Il s’activa vers le lavabo essayant de retirer autant que possible la boue lui cachant le visage et se rinça du mieux qu’il pouvait, je continuais de l’observer tout en me laissant manger par les moustiques car j’étais clairement leurs nourriture préféré, j’avais ce qu’on appelle une peau de rousse, blanche et sensible aux coups de soleils tout ce qu’adore ce genre de petites bêtes. Il fini par relever la tête et j’oubliais les moustiques, à la lueur des néons vifs des toilettes je distinguais à présent ses yeux qui était d’un bleu azur absolument magnifique.

En quelque instant sont visage se décomposa, sans vraiment comprendre pourquoi. Il recula doucement contre le mur comme ci il avait vue un fantôme ou je ne sais qu’elle créatures tout droit sorti de l’ombre, perplexe je le regardais assez ahurit, mais d’ou sortait ce gars et pourquoi je restait la avec ? Probablement car je n’avais rien d’autres à faire ? Je croisais les bras attendant de savoir si il allait décrocher un mot, ou bien peut être pas, celui ci continuait de reculer d’un pas léger et semblait assez mal en point. Je levais un sourcil interrogateur.

« Ôh ! hmm .. Je crois que je vais devoir te laisser un petit instant. Il faut que j’aille au… enfin tu vois quoi ! »

Je n’en revenais pas, ce ne pouvais pas être possible que je sois la ici en pleine nuit avec un gars tout droit sorti de je ne sais ou, qui m’explique ce qu’il va faire derrière les portes des cabinets de toilettes. Je me mordais l’intérieur de la joue pour ne pas rigoler, bien que a situation ne soit pas tout à fais drôle c’était plutôt nerveux ne sachant pas tellement ou me ranger, ou bien que faire dans cette situation plutôt gênante.
Le garçon se précipita encore une nouvelle fois mais cette fois ci sur la porte d’un des petits cabinet et ce geste trop brusque et rapide lui valu une poignée accrocher dans sa main mais absolument plus sur la porte, je me mordais maintenant l’autre joue trouvant maintenant la situation plus drôle.  Il retenta sa chance un peu plus à coté sur la deuxième cabine mais cette foi on aurait dit qu’il essayait d’attraper du cristal et il s’enferma à l’intérieur en crachant un juron. Ne sachant pas plus ou me mettre à l’heure actuel je me mettais en face de la porte en essayant d’oublier ce qu’il se passait de l’autre coté et ma concentration revenait sur les moustiques qui m’avait déjà refait mes bras, de légère bosse était présente entouré d’une rougeur qui me démangeais mais je résistais à l’envie de m’arracher le bras étant donner sont état. J’entendais des bruits plutôt suspect de l’autre coté de la cabine j’entendais comme un rouleau, mais que fabrique t’il la dedans ?

« Euh tout va bien, il n’y avait juste plus de papier ! »

Puis quelque instant plus tard la porte s’ouvrit dans un fracas et tellement rapidement que j’en sursauta, et j’écarquillais mes yeux, c’était d’ailleurs un drôle de réflexe, pourquoi nous faisions se genre de chose ? Personnellement je m’étais dis que c’était dans l’espoir de capturé aux mieux la scène se déroulant sous mes yeux mais ma théorie était mise à mal aujourd’hui.
« AAAAAH ! »

Je n’avais pas eu le loisirs d’y réfléchir beaucoup car un projectile énorme blanc et mouillé arrivait droit sur moi, mon réflexe un peu hasardeux fut de me décaler d’un infime petit pas, le poids du projectile le faisans retomber de plus en plus fit qu’il cogna mon épaule, en rentrant en contacte avec celle-ci il m’éclaboussa. Je mis quelque secondes à analyser la situation, je regardais autours de moi pour essayer de comprendre et quand je compris d’ou venait le projectile j’eu comme une envie de vomir, n’étant pas non plus trop une petite nature je me ressaisissait rapidement.

Mais ou était il passer ? Dans toutes cette folie je l’avais vue sortir sans vraiment trop regarder vue que je n’avais pas pu. Mon esprit turbinais à toute allure, est ce que je rêvais ? Qu’elle était ce cinglé d’imbécile qui venait de s’enfuir comme ça ? Non seulement il me percutait et en plus il s'enfuyait en me balançant du papier toilette, je rêve. Je me calmais petit à petit, en même temps nous étions en ville, pouvait il être échappé d’un centre pour personnes handicapés mentaux ? Si l’on y regardais sont comportement on aurait dit une personne plutôt fuyante et vue sont allure cela pouvait tout à fais correspondre ma colère se dissipa il fallait que je le retrouve je ne pouvais pas laisser une personne en difficulté toute seule surtout si il c’était échappée d’un endroit. Mais en même temps est ce que ce n’était pas dangereux ? Je me giflait mentalement, allons un peu de courage je ne suis plus à ça prêt aujourd’hui et puis j’avais ma dague au cas ou bien que je me refusais à m’en servir. Je ne la sortais pas par peur de l’effrayer et je sortis doucement des toilettes me retrouvant toutes seules dans la pénombre.

J’avançais d’un pas doux et prudent portable en mains, j’observais les alentours à la recherche de ce fugueur, je ne voyais absolument rien, alors j’écoutais le moindre bruit de feuillage mais autant vous dire que dans un parc ce n’étais pas bien évident. J’allais m’avancer un peu plus quand les lumières déjà qu’elles n’éclairaient pas beaucoup s’éteignirent toutes. Mon coeur fit un bond, j’étais clairement pas aider ce soir, il faisait nuit et je détestais ça, je ne voyais rien, mais j’entendais pleins de bruit, pas vraiment super rassurant et en plus j'avais dans les alentours peut être un fou. J’appuyais pour déverrouiller mon téléphone, mais celui ci ne fis qu’une faible lumière qui m’éclairait pas plus loin que mes deux genoux. N’osant pas aller trop loin j’entrepris de longer le mur des sanitaires pour rester prêt d’un endroit plus ou moins rassurant et qui pourrait m’offrir de la visibilité sur les autres facettes du parc. Je talonnais sur le mur, en espérant ne pas mettre la main sur une bête ou autre, car se soir la poisse avait décider de me suivre. Butant dans quelques obstacles je grognais toutes seules à haute voix.

« Satané académie, satané journée, foutu soirée, et puis qu’elle imbécile lui mais d’ou il sort quoi ! »

Mon pied rencontra un autre obstacle, et celui ci plus imposant me fis basculer en avant et m’écrouler pour la deuxième fois de la soirée.

« Fais chiez ! »

Et puis je réalisais que l’obstacle en question était en quelque sorte mou et avais des habits et tient des cheveux aussi, je me poussais sur le coté rapidement en me dépêchant de trouver quoi dire, si il était échappée il fallait le rassuré.

« Ne pars pas ! Attend, tout va bien ok ? Tu ne crains rien ici, dis moi comment tu t’appel je vais t’aider ? »

Oui je sais on aurait dit que je parlais à un enfant, mais bon c’était juste un réflexe d’adopter un ton différent lorsque nous sommes avec des gens plus particuliers. Je levais les deux mains comme ci je me rendais, ne sachant pas tellement comment m’y prendre, en faite je n’étais même pas sur d’être en face et je n’étais pas sur qu’il me voyait en plus de ça.
Je baissais les bras mollement, que faire je n’en avais aucune idée, j’attrapais mon portable et commençais à composer le numéro de gendarmerie.

« Reste avec moi d’accord, si tu es perdu je vais appeler de l’aide »

J’appuyais sur la touche téléphoner et laissais le bip résonner dans mes oreilles en attendant d’avoir quelqu’un au téléphone.

Le cœur d’Aegis battait à tout rompre, jamais encore quelqu’un n’en était arrivé a de telle extrémité avec lui, se faire pourchasser par une personne armée avait fait monter son taux d’adrénaline a un tel niveau qu’il aurait presque souhaité que quelque chose se produise avec son agresseur, un face à face héroïque ou il tenterait de prendre le dessus et où il le livrerait glorieusement à la police.

- Satanée académie, satanée journée, foutue soirée, et puis qu’elle imbécile lui, mais d’où il sort quoi !

* Satanée académie ? Attend c’est une élève ? Pourquoi est-elle est armée ? *

Pris dans ses pensées il ne vit pas la jeune femme s’approcher de lui, éclairant timidement son chemin avec la faible luminosité de son téléphone portable. Il arrêta subitement de se mouvoir et se retint de respirer, il voulut retirer ses jambes du passage, mais il était trop tard, sil bougeait il se ferait griller immédiatement.

La jeune fille n’était plus qu’à deux mètres de lui avançant avec prudence, le cœur du garçon battait terriblement fort dans ses tempes, la situation était absolument critique, son cœur allait surement lâcher. Ce qui devait arriver se produisit enfin, la tueuse se prit les pieds dans les jambes d’Aegis

- Fais chier !

* NE BOUGE PAS ! NE BOUGE PAS ! NE BOUGE PAS ! NE BOUGE PAS ! NE BOUGE PAS ! *

Trop tard, s’il sentait déjà les mains vengeresses de la jeune femme se poser sur ses jambes et s’y agripper fermement. Aegis voulut alors se lever et fuir le plus loin possible de cette démone, mais elle le retint par la manche fermement. Il avait beau tirer l’étreinte était étonnamment ferme, un véritable étau, comme le portail d’entrée de l’académie dans lequel ça tête était restée coincé.

- Ne pars pas ! Attends, tout va bien OK ? Tu ne crains rien ici, dis-moi comment tu t’appelles je vais t’aider ?

Aegis haussa le sourcil gauche en signe d’étonnement, que venait-elle de lui dire ? De rester ici, de donner son nom ? À une personne armée qui plus est ? S’était impossible, par-dessus elle semblait vouloir jouer avec ses nerfs. Le jeune garçon était à la merci d’une véritable psychopathe !

Elle lâcha soudainement sa prise et leva les mains en l’air, voulait-elle montrer sa bonne foi ? Le garçon était perplexe que devait-il en déduire, elle ne semblait pas vouloir prendre son poignard pour en finir, jouait-elle encore avec lui ? Attrapant son téléphone portable, elle se mit à composer un numéro à toute vitesse…

- Reste avec moi d’accord, si tu es perdu je vais appeler de l’aide.

Aegis écarquilla les yeux un instant…

* Mais elle me prend pour un débile ma parole ! *

Aegis repensa à son comportement récent et si tout ceci n’était vraiment qu’un malentendu il y avait effectivement de quoi se faire interner. Il tituba légèrement et s’assis sur la pelouse encore humide. Il venait tout bonnement d’agresser la jeune fille à coup de papier toilette après lui avoir en plus piétiné le dos.

- Je… Inutile, raccroche s’il te plait… J’ai juste fait une énorme d’erreur de jugement. Néanmoins, j’aimerais savoir pourquoi…

Le garçon marqua une courte pause et pointa du doigt la ceinture de la jeune fille, plus précisément son poignard.

- Pourquoi portes-tu ce poignard en pleine nuit à ta ceinture ? Le port d’arme n’est pas vraiment autorisé surtout quand elles sont de cette catégorie…

Finalement à la réflexion peu importait, la journée avait été assez difficile. Deux humiliations dans la même soirée, une troisième en approche s’en était déjà trop pour sa première journée dans cette académie.

Aegis poussa un soupir et s’allongea dans l’herbe tout aussi trempée qu’auparavant, il était réellement perdu, ne savait pas où dormir, avait traumatiser une jeune fille qui n’avait rien demandé à personne. Honnêtement que pouvait-il arrivé encore ? Il ne put s’empêcher de rire nerveusement en repensant a cette histoire...

- Mais quel con sérieux...

Le bip d’un téléphone était le son le plus énervant que je connaissais et je détestais attendre comme une imbécile que quelqu’un daigne répondre et je dois avouer que les gendarmes n’étais pas spécialement des gens presser.

Mon portable n’éclairant plus rien puisque je l’avais coller à mon oreilles, j’entendais simplement le garçon se mouvoir à coté de moi et se déplacer légèrement. Qu’allais t’il encore faire, je priais sincèrement pour qu’il reste sagement à cotés, mais les réactions de se genre de personne était tout à fait aléatoires.

« Je… Inutile, raccroche s’il te plait… J’ai juste fait une énorme d’erreur de jugement. Néanmoins, j’aimerais savoir pourquoi… »

Je tournais la tête en provenance du son de sa voix et baissais mon téléphone au moment ou j’entendais « allo » à l’autre bout et je me dépêchais d’appuyer sur la touche raccroché. Le garçon paraissais beaucoup moins tendu que précédemment et ses paroles était plutôt coordonner et si lui avait fais une erreur de jugement cela supposait que du coup moi aussi et tout cela n’était qu’un énorme malentendu et j’étais un peu honteuse de l’avoir pris pour un fou.

J’éclairais autours de moi jusqu’a tomber sur sa silhouette et le regardais pointer du doigts ma hanche ou se dessinais ma dague.

« Pourquoi portes-tu ce poignard en pleine nuit à ta ceinture ? Le port d’arme n’est pas vraiment autorisé surtout quand elles sont de cette catégorie… »

En simple réflexe je posais ma mains sur celle-ci, depuis mon arrivé je la portais à la ceinture sans vraiment m’en soucier et parfois j’avais tendance à oublier que ceci n’étais pas autoriser à l’extérieur de l’académie et aujourd’hui cela avait été le cas. Ne sachant pas tellement comment me sortir de cette situation je ne répondis pas pour le moment, que lui dire ? Je ne suis effectivement pas censé me trimballer avec ma dague et j’avais du lui faire peur même si l’idée était plutôt comique. Je continuais de l’éclairer à la faible lueurs du portable et je le vis s’allonger dans l’herbe humide et fraiche.

Pouvais je lui dire que c’était une fausse arme ? Ou que c’était pour un entrainement de je ne sais quoi ? Non cela ne fonctionnerais pas.
Le jeune homme poussa un long soupir bruyant et puis eu un petit rire plutôt nerveux.

« Mais quel con sérieux … »

Je ne pus m’empêcher d’exploser littéralement de rire je crois que je n’avais jamais rigoler comme ça depuis un bon moment c’était absolument absurdes, je n’avais aucune idée de pour quoi il m’avait prit mais moi je l’avais pris pour un fou et c’était juste à ce moment trop drôle quand je repassais la scène mentalement.
Je me calmais doucement en me mordant les joues pour calmer mon fou rire et je continuais de sourire.

« Oh… Je suis vraiment désolé, je t’ai pris pour… Ben pour un fou, mais bon je t’ai fais peur ? »

Je décidais de me lever et d’aller m’assoir à coté de lui pour mieux le voir, pendant que je m’écroulais à coté de lui mon portable éclaira l’insigne sur sa tenue qui était exactement la même que la mienne mais de couleur différente.
Je repartais dans un fou rire une nouvelle fois, non seulement nous étions stupide mais en plus j’étais aveugles, il faisait clairement partie de l’académie lui aussi.

« On est vraiment stupide …. »

Je posais mon téléphone entre nous deux pour garder une once de visibilité et je sortais ma dague tranquillement pour ne pas l’effrayer une deuxième fois.

« Je fais aussi partie de l’académie… Ceci est une dague liées à mon pouvoir tu dois savoir que à l’académie seule les armes liées aux pouvoirs sont autorisé, tu ne crains rien je ne l’utilise jamais. »

Je la rangeais doucement en prenant garde à ne pas me blesser moi même il faudrait que je soit plus prudente à l’avenir quand je sortirais.

- Oh… Je suis vraiment désolé, je t’ai pris pour… Ben pour un fou, mais bon je t’ai fait peur ? 

Le son de son rire lui faisait l’effet d’une véritable caresse au moral. Ce quiproquo causé par leur paranoïa respective, la pression retombait enfin laissant place au soulagement. Cette sensation Aegis ne voulait plus la quitter. Son regard se dirigea vers les étoiles, la jeune fille s’allongea près de lui. Il déglutit péniblement, jamais il n’avait été proche d’une autre fille, au moins de son âge. Il ne comptait pas Judith qui l’avait porté sur son épaule comme un simple sac de linge sale lors de la destruction du bunker quelques semaines auparavant.

Sa rencontre avec Alyssa ce matin n’avait pas forcément été non plus le festival du rire devant son masque inexpressif d’émotion. Son tête à tête au bar avec Evanna lui avait retourné à cause de son pouvoir quasi cosmique, discuté la avec une jeune fille toute simple et naturelle, lui faisait vraiment du bien.

- On est vraiment stupide... 

- Je te ne le fais pas dire…

Il percuta soudainement qu’il venait de lui répondre par réflexe, il ne put s’empêcher d’afficher un sourire face à cette perspective. C’est à cela donc que ressemblait le début d’une amitié ? La jeune fille posa délicatement son téléphone portable entre eux et sortit avec une extrême délicatesse sa fameuse dague.

- Je fais aussi partie de l’académie… Ceci est une dague liée à mon pouvoir tu dois savoir qu’à l’académie seules les armes liées aux pouvoirs sont autorisées, tu ne crains rien je ne l’utilise jamais. 

Aegis observa des yeux l’objet à la fois magnifique et mortel. Il aurait aimé la saisir dans ces mains, mais ne savais pas si le pouvoir de la jeune fille l’y en empêcherait. Le garçon relit un instant à ce que venait de dire sa nouvelle amie, le port des armes était autorisé pour les personnes dont leur pouvoir en dépendait…

* Mais du coup…*

Après un petit silence la jeune fille rangea doucement son arme en prenant bien soin de ne pas se blesser avec. Aegis avait à présent un bon millier de questions a lui poser sur son pouvoir et sa façon de s’en servir et surtout que pouvait-il se passe avec une meilleure maitrise.

- Ton pouvoir est-il lié à cette dague précisément ? Enfin je veux dire… ça marcherait avec autre chose ? Une épée ? Un bâton ? Quelque chose de mou comme je ne sais pas moi… Une escalope ? Quelle est la propriété de ton pouvoir du coup s’il est si dangereux ?

Aegis s’arrêta avec ces questions pour le moment, il ne voulait pas plus agresser sa nouvelle camarade avec un sujet qui pouvait être plus la mettre mal à l’aise qu’autre chose… Il était temps de changer de sujet, elle s’était dévoilée, il était temps de faire de même…

- Le mien pour te l’expliquer simplement…

Le jeune homme marqua une courte pause afin de mettre ses idées au clair, il s’assit en tailleur tout en dévisageant le visage de son amie encore barbouillé de quelques morceaux de papier toilette.

- Mon pouvoir me permet de faire un pacte avec un autre utilisateur d’un autre pouvoir et d’en augmenter ses capacités… Je ne te cache pas qu’il y a beaucoup de paramètres à prendre en compte et que le contrecoup est assez dévastateur… pour les deux parties… Mais l’effet obtenu grâce au pouvoir est lui aussi dévastateur…

Il n’était pas forcement utile pour Aegis de rentrer dans tous les détails techniques de son pouvoir, surtout qu’il n’en connaissait qu’une partie… Il regarda à nouveau la jeune fille allongée la dans l’herbe le dévisageant avec un air indescriptible, joie ? Peur ? Excitation ? Inquiétude ? Pitié ?  Impossible de savoir.

Sa réflexion du « je ne te le fais pas dire » avait imprimé sur mon visage une sorte de sourire, le malaise était passer, et c’était un soulagement tellement que toute mes barrières de non communication était retomber.
Après lui avoir rapidement expliquer pour mon armes, il l’avait regarder, dans un sens j’aimais beaucoup cette dague parce qu’elle était attaché à mon passé et que j’espérais sincèrement qu’elle m’apporterais des réponses.

« Ton pouvoir est-il lié à cette dague précisément ? Enfin je veux dire… ça marcherait avec autre chose ? Une épée ? Un bâton ? Quelque chose de mou comme je ne sais pas moi… Une escalope ? Quelle est la propriété de ton pouvoir du coup s’il est si dangereux ? »

Les questions qu’il me posait m’étonnait je n’avais jamais pensé à ce genre de détails, est ce que mon pouvoir était réellement accrocher à cette seule et même dague je n’en avais réellement aucune idée je n’avais jamais tenté quoi que ce soit pour le savoir, mais cela avait éveiller ma curiosité. Je rigolais à l’énoncer de l’escalope, mais ou allait il chercher des idées pareille, j’étais anormalement à l’aise ici en pleine nuit avec ce blond que je ne connaissais pas mais avec qui l’air ambiante était pour moi plus respirable qu’avec n’importe qui d’autre.  le silence s’installa quelque instant mais cela était de courte durer je n’étais pas la plus bavarde et je n’avais pas encore répondu mais lui avait plus de chose à raconter que moi apparement. Et dire que j’avais trouvé qu’il avait du mal à s’exprimer, je ne sais même pas comment c’était possible maintenant.

« Le mien pour te l’expliquer simplement… »

Il s’arrêta un moment perdu dans ses pensées, et je l’observais il c’était relevé et il était assis comme un petit indien et me regardais, je le laissais reprendre le fil de la discussion et je me mit à regarder le ciel un peu gênée par cette observation, le ciel était couvert de magnifique étoiles, Nanny passais sont temps à dire qu’il ferait beau le lendemain, mais moi ce que je trouvais beau c’était le ciel à cette instant.

« Mon pouvoir me permet de faire un pacte avec un autre utilisateur d’un autre pouvoir et d’en augmenter ses capacités… Je ne te cache pas qu’il y a beaucoup de paramètres à prendre en compte et que le contrecoup est assez dévastateur… pour les deux parties… Mais l’effet obtenu grâce au pouvoir est lui aussi dévastateur… »

Whoaw, j’tais fasciné je repassais mentalement ses explications en essayant de mettre les mots dans le même ordre histoire de comprendre, faire un pacte jusqu’a la tout va bien mais comment ça un pacte ?, augmenter les capacités du pouvoir de la personne à qui il faisait le pacte c’était simplement génial, il était comme une aide précieuse aux combats, le genre de personnages qui te met des buff dans les jeux vidéos. Je repassais la fin de sa phrase pour finir de comprendre des effets dévastateurs ? J’ai tendance à penser que chaque pouvoir est plus ou moins néfastes pour le porteur.  

« Woaw … Ce n’est pas rien. Le miens pour faire bref n’est pas aussi utile, je ne sais pas si il est relié précisément à cette dague, je ne connais rien encore de mon pouvoir, simplement j’inflige des blessures qui … Ben elle ne se referme pas, ou alors quand je veux, … enfin quand sa veux bien … »

Je me taisais un instant histoire de le laisser assimilé, dague, blessure, non soignante, et la nullité de la porteuse ici présente. J’essayais de comprendre encore comment fonctionnais le sien en essayant de prendre exemple de mon cas.

« Admettons que ce soit avec moi, en gros, tu augmente mes capacités donc peut être admettons que j’arriverais à refermer les blessures infligé ! C’est juste top ! Tu va rester toujours prêt de moi au cas ou je blesse quelqu’un »

J’avais évoqué cette possibilité en rigolant pour que toutes ses histoires de pouvoir ne soit pas trop sérieux. J’allais m’arrêter la et attendre sa réponse mais ma curiosité était la et souhaitais savoir les contre-coup du pouvoir, le miens était de recevoir la douleur de la blessure que j’ai infligé en bien pire. Et pour lui est ce que c’était douloureux ? 

« Dis … Et pour le contre coup c’est quoi pour toi ? »

J’avais avancer la question d’une voix timide, je me montrais un peu curieuse et ce n’étais pas dans mes habitudes mes tout les pouvoirs ici était fascinant. Attendant maintenant tranquillement de savoir si il allais me répondre j’entrepris de jouer avec l’herbe en arrachant celle ci et faisant un petit tas pour occuper mes mains qui s’imprimait de trace de bout à chaque fois mais un peu plus ou un peu moins ce n’était pas bien grave vue notre état respectif.

- Woaw … Ce n’est pas rien. Le mien pour faire bref n’est pas aussi utile, je ne sais pas s’il est relié précisément à cette dague, je ne connais rien encore de mon pouvoir, simplement j’inflige des blessures qui … Ben elle ne se referme pas, ou alors quand je veux … enfin quand ça veut bien …

Utile, c’était bien la première fois qu’une personne faisait ce type de remarque concernant son pouvoir, les adultes pensaient plutôt au bénéfice qu’ils allaient pouvoir en tirer, et avec Aegis tout un marché parallèle s’ouvrait à eux, ils déchantaient très vite quand ils apprenaient que la limite à l’augmentation de ce pouvoir n’était que d’une minute.

Le pouvoir de la jeune fille semblait assez limité pour le moment, plutôt de type offensif. Deviendrait-elle plus tard une machine à tuer, exécutant contrat et cibles pour de l’argent ? Il était surement préférable d’avoir une amie comme elle a ses côtés, plutôt que comme ennemie.

* Des blessures qui ne se referment pas… Ni plus ni moins qu’une condamnation à mort en fait…*

- Admettons que ce soit avec moi, en gros, tu augmentes mes capacités donc peut être admettons que j’arriverais à refermer les blessures infligées ! C’est juste top ! Tu vas rester toujours près de moi au cas où je blesse quelqu’un.

Elle avait lâché un petit rire à la fin. Y avait-il une petite pointe de vérité derrière tout ça ? Elle semblait être terrifiée à l’idée de perdre le contrôle de son pouvoir et ne pas arrêter le saignement provoqué par son arme. Le pouvoir d’Aegis pouvait-il l’aider dans ce cas ?

Le jeune garçon réfléchissait à diverses possibilités et application de son pouvoir afin d’aider la future tueuse en devenir, tout en frottant ses tempes machinalement.

- Dit … Et pour le contre coup c’est quoi pour toi ?

Aegis sortit de sa rêverie comme rappelée à l’ordre.

- Le contrecoup… Ah ça…

Le garçon repensa à toutes ces journées affalées au lit sans pouvoir bouger avec ses nausées quotidiennes du a une utilisation excessive de son don, il aurait bien voulu se chasser tout ça de la tête, mais il tenait à rester honnête avec sa nouvelle amie dont il ne connaissait toujours pas le prénom d’ailleurs.

- Et bien pour t’expliquer le contrecoup je dois d’abord t’expliquer la préparation qui a aussi son importance.

Aegis s’éclaircit un peu la voix, avant de reprendre.

- Je ne peux pas simplement utiliser mon don à la demande, des conditions sont impératives, avant tout. Un lien de confiance entre les deux personnes doit être établis, c’est encore assez vague pour moi, mais général, il suffit de ne pas me vouloir de mal ou avoirs de mauvaises pensées à mon égard sinon le don ne s’activeras tout simplement pas.

Il baissa les yeux sur la jeune femme qui semblait captivée par ses paroles, il pouvait donc continuer ses explications.

- Une fois que la confiance est réciproque entre les deux personnes, je dois mêler mon sang avec la personne qui souhaite passer le pacte. En échange pendant une minute ton don va voir ses capacités augmenter… Pour le moment je dirais une fourchette de 10% ce n’est pas évident à voir, car selon les pouvoirs l’augmentation est totalement différente… Parfois c’est la durée de l’effet qui augmente, parfois c’est le contrôle qui est amélioré… Il n’est pas forcement possible de le savoir à l’avance.

Aegis s’arrêta de parer un léger instant et passa vite fait en revue ce qui venait d’être dit afin de ne rien oublier. Tout était en ordre il pouvait enfin évoquer le contrecoup.

- Pendant une minute voire parfois plus si l’utilisateur du pouvoir en possède déjà un certain contrôle, tu obtiens un boost si l’on peut dire, de force, précisons, ou contrôle et une fois le laps de temps écoulé, toutes tes batteries seront à plat et tu seras dans l’impossibilité de faire appel à ton pouvoir avant une journée complète… De plus le contrecoup que tu reçois habituellement après l’utilisation de ton pouvoir… son effet sera augmenté du double et partagé entre nous deux…

C’était énormément d’informations à absorber d’un coup, la plupart des utilisateurs ne connaissaient pas tous les effets négatifs du don D’Aegis quand il pactisait avec lui, car cela aurait rapporté moins d’argent pour ces responsables… Il souhaitait être honnête avec elle, plus la confiance deviendrait forte, plus le pacte serait efficace. Mais aurait-elle toujours envie d’essayer après tout ça ?

Après avoir arracher toute l’herbe alentours et avoir accumuler un petit tas sur le coté, je fini par arrêter non par choix mais par obligation. Un coup de vent passa et je frissonna la nuit était bien avancer et le vent c’était légèrement lever de plus j’accumulais des vêtements mouillé et j’étais allonger sur de l’herbe humide, rien qui n’arrangeait vraiment ma situation. Dans un mouvement souple ou plus ou moins vue les courbatures de mon combat, j’essayais de me relever pour m’assoir les jambes allonger devant moi et en maintenant mon buste avec les deux mains encrée au sol.

Il m’avais clairement expliquer tout les détails de sont pouvoir ou bien dans les grandes lignes et je pensais avoir saisi, il était très intéressant, allez savoir ce qu’il serait capable de faire dans quelque années, il était sans aucun doute un allier redoutable. La préparation était un rituel assez simple mais que personnellement je trouvais quand même plutôt intime et en même temps c’était surement ça qui créer le lien permettant ce pouvoir.
Le pouvoir n’était dans un premier temps augmenter que pendant une courte minutes mais je savais qu’avec le temps il s’améliorera et c’est pour cela que nous étions la à l’académie, cependant le contrecoup était quand même important. Dans un combat si le pouvoir est utilisé vous êtes clairement tout deux hors jeux après car les pouvoirs se vide, de plus le contrecoup est deux fois plus important. Je fis une pause dans mes réflexion essayant d’imaginer ce que cela pourrait donner avec mon exemple.

Déjà il faudrait qu’on fasse le lien, et puis une fois mon pouvoir augmenter ou améliorer on ne saurait même pas quoi, et de plus chaque blessure que j’infligerais qui me provoque en temps normal déjà une douleur pire que celle infligé, serait en plus doublé fois deux. Je pense sincèrement que le contrecoup serait effectivement violent mais c’était à prendre quand même vue que je devais apprendre à supporter la douleur. Le seul soucis c’est qu’il recevrait en partie cette douleur et ce n’était pas vraiment sont avantages.

Je m’étais perdu dans mes réflexions, essayant de comprendre le mécanisme de tout ceci et d’imaginer comment il aurait pu s’en servir par le passer, j’avouais que depuis mon arrivé j’avais développé une nature plutôt curieuse en ce qui concernait les pouvoirs et je n’avais aucune idée d’ou venais ce trait de caractère qui s’opposait à ma personnalité.
je fini par réalisé que un petit moment était passé et que je n’avais toujours rien répondu, car ma tête travaillait à toutes allures et simplement je ne savais pas par quoi commencer.

« Je vois … Excuse moi je me suis un peu perdu dans mes pensées. »

Je me taisais une nouvelle fois cherchant simplement par quoi continuer, après tout j’avais bien d’autres choses à lui demander nous parlions depuis un petit moment et je ne savais même pas sont prénom, simplement qu’il était de la maison émeraude vue la couleur de l’insigne de sont uniforme. On aurait quand même pu commencer par la mais l’idée ne m’avais absolument pas traverser l’esprit une seule fois auparavant.

« Et au faite ? En plus d’être complètement parano, on est même malpoli on les accumules en une soirée tu ne trouves pas ? »

Je me taisais le temps de lui sourire et de le faire mariner quelque instant, c’était un simple détours en ce qui concerne le sujet du pouvoirs j’y reviendrais mais au moins faire connaissance était la base pour instaurer un peu de confiance.

« Je commence du coup ? Moi c’est Shaerina, mais Shae c’est plus court si tu veux, maison saphir, et toi maison Emeraude tu crois que je peux avoir ton prénom ou je continue simplement de t’appeler le Fou ? »

Je lui balançais un autre grand sourire narquois, et attendait que mon pic fasse effet avant qu’il ne me dévoile enfin sont prénom. A vrai dire j’espérais sincèrement en faire mon ami je n’en avais pas ici et j’avais besoin de quelqu’un, même si j’aimais être seule des fois à deux c’est mieux, de plus avoir un atout majeur avec soit ce n’est pas du luxe.

Je commençais à imaginer le duo possible entre nos deux pouvoirs, si le pacte était fais je pourrais alors toucher au combat quelqu’un pour le neutralise et sans vouloir que sa blessure soit mortelle car je pourrais souhaiter que celle-ci se referme grâce à lui, ou peut être que cela ne fonctionnerait pas sur cette aspect la et j’en découvrirais un autre le dilemme était pourtant cruellement tentant mais je ne pouvais pas me permettre de blesser quelqu’un si je n’étais pas sur de mon coup. Je murmurais simplement un « impossible mais j'aimerais quand même voir ça » presque imperceptible.

Mon pouvoir me rendais folle, cette maitrise était difficile à obtenir, je ne pouvais m’entrainer sur rien pour m’améliorer, sur rien à par moi même éventuellement ….
Ma dernières réflexion me donna une idée, bien sur que je pouvais essayer, mais simplement sur moi, de toutes façons je récupère la douleur dans tout les cas cela ne changeait rien pour moi seulement je n’avais jamais eu à supporter de grosse douleur pour le moment en sachant que celle-ci serait doubler par le pouvoir du jeune homme comment allais je réussir à tenir sans tourner de l’oeil. Je ne savais pas comment allais tourner la soirée, mais je commençais cruellement à dévier du bon chemin. Allais t’il suivre le même celui de la folie et de l’inconscience ? Ou nous allions tout simplement passer à autres chose.

- Je vois … Excuse-moi je me suis un peu perdu dans mes pensées.

Aegis comprit qu’il fallait lui laisser un peu de temps, beaucoup d’informations, beaucoup d’effets négatifs dans l’utilisation de ces deux pouvoirs. Les deux élèves avaient aussi des effets secondaires assez douloureux alors si les effets étaient doublés ; seuls de parfaits masochistes accepteraient sans le moindre souci.

- Et au fait ? En plus d’être complètement parano, on est même malpoli on les accumule en une soirée tu ne trouves pas ?

* Malpoli, malpoli… attend quoi ? De quoi elle parle ? *

Hormis un joli sourire, Aegis n’eut pas plus d’information quand à la réflexion de son amie. Il la laissa donc reprendre sans savoir de quoi elle parlait.

- Je commence du coup ? Moi c’est Shaerina, mais Shae c’est plus court si tu veux, maison saphir, et toi maison Émeraude tu crois que je peux avoir ton prénom ou je continue simplement de t’appeler le Fou ?

Le prénom c’était ça, Aegis ne s’était pas présenté une seule fois depuis qu’il lui avait piétiné le dos, la mention du fou lui fit l’effet d’une petite gifle, avec le même effet que « Pan prend toi ça dans les dents »

Le garçon se passa la main derrière le crane se frottant la nuque l’air gêné, rougissant légèrement. Shae avait raison, « le fou » était probablement le meilleur des surnoms pour le designer. C’était d’ailleurs bien la première fois que quelqu’un lui donnait un surnom. Les adultes parlaient d’Aegis plutôt en termes d’outil ou de poule aux œufs d’or.

- impossible, mais j'aimerais quand même voir ça !

Aegis tourna la tête vers Shaerina qui semblait avoir marmonné quelque chose, mais il avait vraiment mal entendu, les cigales couvrant tous les autres bruits environnants. Il se leva et en attrapant les mains de la jeune femme, sans se soucier si elle le laisserait faire ou non. IL fallait essayer après tout, il n’y avait que de cette manière pour progresser, si le simple fait d’avoir peur de la douleur engendrée par l’utilisation de leur pouvoir leur provoquait un blocage, il était inutile de rester à l’académie…

- Nous allons commencer, je vais rester près de toi en permanence es tu prêtes ?

Tapis dans l’ombre quelque chose approchait d’eux, des yeux jaunes reflétés par l’éclat des réverbères aurait dû alerter les deux adolescents, mais hélas trop concentré ils ne virent pas la menace grandissante du prédateur qui s’apprêtait à fondre sur eux.

Aegis passa sa main dans la poche intérieure de sa veste et en retira son portefeuille, il l’ouvrit prudemment et en retira une fine aiguille coincée dans les coutures en cuir noir. Il se pique ensuite le pouce tout doucement afin de faire perler quelques gouttes de son sang qu’il essuya sur un mouchoir propre qu’il venait de récupérer dans une autre poche. IL tendit l’aiguille a son amie en lui indiquant de procéder de la même manière.

- Voilà à présent, pique-toi avec l’aiguille et essuie ton sang sur le mien et…

Aegis releva la tête et aperçut un chien absolument terrifiant courant vers eux, de l’écume au coin de la bouche. L’animal bondit dans leur direction les crocs bien en vue bien décidés à mordre et à ne plus lâcher sa proie.

Le garçon eu juste le temps de passer ses bras autour de la jeune fille et de l’attirer contre lui pour la protéger ce l’animal. Les deux ados tombèrent au sol, amorti par le dos d’Aegis qui servit de matelas de fortune. Le chien glissa sur une petite distance avant de se rétablir promptement et de galoper à nouveau dans leur direction. Il fallait réagir et vite !

Perdu dans mes pensées je ne voyais que le garçon bouger légèrement à mes cotées sans vraiment y prêter plus d’attention que cela, j’attendais sa réponses tranquillement nous n’étions pas presser de toutes façons nous étions coincé à l’extérieur de l’académie pour la nuit.
Sans me répondre pour autant il se leva et entraîna avec lui en me saisissant par les mains elles étaient glacées et devait surement virées au bleu mais cela importait peu. Je le voyais s’activer simplement et j’haussais un sourcil interrogateur.

« Nous allons commencer, je vais rester près de toi en permanence es tu prêtes ? »

Je ne savais pas si il était possible que mon sourcil puisse se lever autant maintenant, commencer mais de quoi ? Par se présenter ? Je ne comprenais pas qu’elle mouche l’avais piquer pour qu’il s’active de la sorte cela ne correspondais pas à mes dernières questions et j’étais amusé de la situation. Allais t’il finir par me dire sont prénom ou cela était classer top secret, ou alors il ne m’avais pas entendu ? Je le vis sortir de sa veste un portefeuille, il l’ouvrit et chercha quelque chose, à la faible lueur je vis briller un object fin argenté, une aiguille. Il se piqua le pouce et le sang perla la ou il avait enfoncé l’équille et je compris, il était tout simplement rester sur le pacte, j’hésitais j’avais envie d’essayer aussi après tout soyons fou ?

« Voilà à présent, pique-toi avec l’aiguille et essuie ton sang sur le mien et… »

Je l’avais observer étaler sont sang sur un mouchoir blanc immaculé et à présent une trace bordeaux se dessinais sur sa surface, j’allais à présent l’attraper mais je le regardais il avait arrêter de parler et regardais derrière moi, et puis j’entendis des bruits aux sol et un grognement sorti de nul part. Je n’avais pas le loisir de réfléchir beaucoup, sont bras se passa autours de moi dans un élan de panique et il m’attira à lui dans se même mouvement nous étions tomber au sol plutôt lourdement mais ma chute avais été amorti par sont corps. Déstabiliser par la situation je regardais autours de moi, j'entendais d'affreux grognements une nouvelle fois et je sentais le poids de la menace. Des yeux sans me relever tout de suite je cherchais l’aiguille pour voir si il l’avait dans les mains plus rien. Je parcourais le parc des yeux en les plissants afin de mieux voir un énorme chien dérapé plus loin visiblement atteint par la rage, mon coeur se serra pour cette pauvre bête qui ne nous laissais aucun choix.

Rapidement sans plus de réflexion je sortis ma lame et m’entailler le doigts, le sang coula rapidement et je ressentais déjà la douleur et j’aurais pu croire que l’on m’avais couper le doigts entier tellement celle-ci était costaux. Je cherchais des yeux le mouchoir, mais ne le vis pas, je me relevais simplement et dans mon mouvement j’attrapais le garçon sans lui demander si il allait me suivre ou on, nous n’avions pas le temps, je courais en direction des toilettes et le poussait dans la cabine de tôt à l’heure. Nous entendions le chien arrivé à toutes allures par ses grognements, j’entrais à la hâte également et fermais la porte. notre répit serais de courte durée car le chien pouvais facilement passer en dessous de la porte.

Je levais les yeux vers le jeune homme nous étions tout deux essoufflé, je lui montra ma blessure en levant le pousse vers lui afin de lui faire comprendre.

« Ce n’est pas une façon de se présenter ! »

Je fis une pause pour écouter si le chien approchais mais visiblement par ses aboiements à l’extérieur , celui-ci nous cherchait encore.

« Je pense que j’ai besoin de ton mouchoir si tu veux bien, vite »

J’attendais que celui-ci le cherche, me le donne, ou je sais quoi car je ne savais pas ou il avait atterri pendant l’attaque du chien. On voulait essayer nos pouvoirs sa tombait plutôt bien même si je n’aurais pas voulu de cette façons la. La peur tirait sur mes entrailles, je savais ce que j’avais à faire ce chien était hors de contrôle nous ne pouvions plus rien pour lui mais nous devions sauver notre peau. De vue comme ça j’étais surement la plus faible, mais j’étais la seule avec un pouvoir offensif même si je n’avais aucune maitrise de celui-ci, nous ne savions pas ce que sont pouvoir de soutient allais donner sur moi mais nous en avions besoin plus que tout maintenant.
Je respirais bruyamment stresser par tout ça je ne savais pas comment j’allais faire, le tuer me répugnait, le blesser ne suffirait peut être pas et de plus il se viderait de sont sang lentement et je ne pouvais pas lui infligé cela. Dans ma tête tout se mélangeait je détestais faire du mal mais par ma faute nous ne pouvions pas nous faire blesser par un chien. Je maudissais le faite d’être sortie de l’académie tard encore une fois, comme si la poisse me courait après à longueur de temps, mais en même temps lui dans tout les cas il aurait été la alors vos mieux à deux que tout seul.

Je relevais les yeux vers les siens, mon regard était pourtant très loin et vide de toute expression résigné par la situation.

« Je m’en occupe… »

Je ne savais pas si ma voix avait flanché ou pas, mais c’était dis. A lui de pactiser avec moi et à nous de supporter les dégâts.

Aegis s’était laissé emmener dans les toilettes par Shae, qui s’engouffra à toute vitesse dans une cabine des cabines. Le garçon percuta aussi tôt que la fameuse cabine en question était celle dont il avait cassé la poignée quelque temps avant. Il s’adossa contre la porte afin de l’empêcher de s’ouvrir.

- Ce n’est pas une façon de se présenter !

Aegis se mit à rougir de plus belle, il ne s’était toujours pas présenté alors qu’elle avait fait le premier pas.

- Je pense que j’ai besoin de ton mouchoir si tu veux bien, vite

* Merde le mouchoir, qu’est-ce que j’en ai fait ? *

Le garçon chercha dans sa veste, mais il ne trouva absolument rien, puis l’information lui revint en tête comme s’il avait été frappé par la foudre elle-même. IL revoyait déjà son pauvre bout de tissus blanc trempé dans l’herbe du parc. Il était à présent totalement inutilisable. Son aiguille disparue, son portefeuille ?

* Et merde...*

Shaerina semblait en plein dilemme intérieur, le regard vide de toute expression, probablement terrifiée a l’idée d’utiliser son pouvoir et d’être blessée en retour, Aegis aurait vu passer un bras sur son épaule, mais il se retint, ce n’était peut pas le meilleur moment ni.. L’endroit pour le faire. Elle semblait à présent s’être résignée et de sa main tremblait et indiqua au jeune homme qu’elle allait en découdre.

- Je m’en occupe…

Aegis posa sa main sur l’épaule de la jeune fille qui semblait partir à sa propre exécution.


- Attend j’ai peut-être une idée ne sort pas tout de suite.

Un aboiement se fit entendre suivis de plusieurs coups de boutoir contre la cabine dans laquelle ils s’étaient réfugiés. Le chien commençait à gratter un peu partout et à tenter de passer tête par l’espace sur les coté qui heureusement pour eux n’était pas suffisant. Aegis retira sa veste, pour laisser la place à un simple tee-shirt et a une virilité quasi inexistante.

- J’aimerais utiliser mon don avec toi en dernier recours, la fenêtre d’action que l’on va avoir par la suite est vraiment réduite si on se loupe, nous allons tous les deux nous écrouler dans la douleur tout en se faisant boulotter par un chien enragé.

Cette perspective était d’ailleurs loin d’être réjouissante, le garçon serra fort sa veste contre lui.

- Je vais sortir en première et tenter…

Le chien donnait de plus en plus de coups violents dans la porte Aegis tenait bon pour le moment, mais à force, ce foutu cabot finirait bien par passer dans un moment de faiblesse.

- Tenter de lui passer ma veste sur la tête… Pendant ce temps-là même si ça te répugné tu devras le finir avec ta dague. Si jamais cela devait dégénérer, fais-moi une entaille n’importe où et pose ton doigt dessus, tu ressentiras aussitôt l’afflux de pouvoir… Par contre… Comme le contact sera direct, cela risque de secouer légèrement... Oh et décidément j'allais encore oublier... Aegis, Aegis EDGE, voila mon nom.



Finis de discuter à présent, il fallait faire vite, elle s’était tout de même entaillée le doigt pour pactiser, mais étant donné qu’il était hors de question de se louper, car cela causerait leur mort à tous les deux. Shae semblait avoir compris, elle resserra fermement son étreinte sur sa dague jusqu’à s’en faire blanchir les mains. Aegis ouvrit alors la porte et sauta sur le chien sa veste grande ouverte, il intercepta l’animal avant de le coincer du mieux qu’il put. Le chien se débattait frénétiquement, tellement que peu à peu l’étreinte du garçon faiblissait plus vite qu’il ne l’aurait cru. C’était à présent à Shae d’agir, il regarda droit dans les yeux lui faisant passer son message comme s’il s’adressait à elle directement par la pensée.


Elle devait l’entailler pour faire le pacte et vite, une seule morsure d’un chien enragée e s’en était fini.

Au moment ou j’allais ouvrir la porte qui bougeait sous le rythme des coups du chien, il posa ça main sur mon épaule comme pour m’arrêter, le temps pressais je le savais pourtant je restais la et je le regardais en attendant qu’il justifie sont geste.

« Attend j’ai peut-être une idée ne sort pas tout de suite. »

Une idée, elle était toujours bonne à prendre dans se genre situation plutôt que de se jeter corps et âme contre un chien qui finirais surement par lui déchiqueter la jambe parce que lui n’avais aucun problème de sentiment. Un aboiement sourd ce fis entendre, le chien commençait à s’énerver de plus en plus de ne pas avoir accuse à ses deux victimes de la soirée. Des grattements se faisais entendre, et la porte bougeait de plus en plus il fallait dans tout les cas se dépêcher plutôt que d’être coincée ici si le chien rentrait.
Le garçon retira sa veste, alors qu’il faisait déjà froid, et la garda serrer dans sa main.

« Je vais sortir en première et tenter… »

Il ne fini pas couper par d’autres coup contre la porte de plus en plus violent.

« Tenter de lui passer ma veste sur la tête… Pendant ce temps-là même si ça te répugné tu devras le finir avec ta dague. Si jamais cela devait dégénérer, fais-moi une entaille n’importe où et pose ton doigt dessus, tu ressentiras aussitôt l’afflux de pouvoir… Par contre… Comme le contact sera direct, cela risque de secouer légèrement... Oh et décidément j'allais encore oublier... Aegis, Aegis EDGE, voila mon nom. »

Je repassais ses paroles afin d’imager le plan et avoir une meilleur idée de ce qu’il venait de me demander de faire. je percutais sur la fin sur sont prénom Aegis en soit original, et que je retiendrais pour sur vue la soirée qu’on passais ensemble.
Donc je résumais le plan, il sort, il lui bloque la tête, je le tue, comme ça cela avait l’air facile et si jamais ça fonctionne pas je pactise sachant que nous n’avions qu’une minute d’effet si ma mémoire ne me faisais pas default.
J’acquiesces lentement sans savoir si il m’avait vue, j’avais toujours la peur aux ventre mais je craignais plus pour lui à présent car il se jetais dans la gueule du loup directement.
Tenant fermement ma dague si fort que chaque pierre s’incrustait dans ma paume, je le vis ouvrir la porte rapidement sortir et bondir sur le chien, cela c’était fais de justesse et j’avais bien cru qu’il se ferait dévoré, j’étais rester en retrait je voyais le chien se débattre comme un lion dans des grognements atroces. Je voyais bien qu’Aegis avait de plus en plus de mal à le retenir, il tourna la tête vers moi comme ci il voulait me transmettre un message c’était à mon tours, mais vue la puissance de ce molosse il ne tiendrait pas assez de temps pour que j’enfonce ma dague. Je regardais rapidement mon pouce saignais toujours bien évidement, le regardant toujours j’avançais vers lui en souriant faiblement pour m’excuser d’avance et je lui entaillais légèrement le bras qui maintenait le chien sur le dessus, la douleur s’insinua en moi en un instant je ne bronchais absolument pas le tout est que lui n’aurait pas mal. Je rivais mes yeux une dernière fois aux siens je n’avais aucune idée de ce qu’il allait se passer et je posa mon doigts contre sa plaie comme il me l’avait demande.

Et puis rien, un simple troue noir pour moi et je reviens à moi comme ci je m’étais absenter un moment, et je sentie une énergie immense arriver dans chacune de mes veines. Je relâchais sont épaules et me relevait en titubant légèrement.

« Tient bon s’il te plais, j’arrive .. »

Je fis le tours du molosse, en tenant toujours fermement ma dague, et j’essayais de le blesser dans un premier temps à une patte afin que l’écoulement de sont sang l’handicape.
La douleur se répercuta dans une de mes jambes, mais celle-ci fus moins intense que je ne l’aurais pensé étonnant. Je regardais encore une fois Aegis et la pauvre bête et j’enfonça ma dague sur le dos du chien de toute ma force, celle-ci transperça sa chair, mais cela ne le tuerais pas, j’absorbais encore une fois le contre coup, et je m’accroupissais pour le digéré, ne faiblissant pas je ne lâchais pas ma dague et c’est à contre coeur en fermant les yeux que toujours en appuyant de toutes mes forces je déplaçais celle ci afin de lui créer une longue entaille profonde qui le finirait de toute façons.

Cette fois ci la douleur était insupportable j’avais l’impression qu’on m’ouvrait le corps de tout le long cela me brulait et retirant ma dague du corps du chien qui tomba mollement par terre, je m’effondrais également à coté et je m’étalais de tout mon long faisant tomber ma dague qui rebondit  légèrement par terre avant de s’immobiliser.
Je ne pouvais retenir un crie de douleur qui résonna dans le petit habitacle des toilettes, désespérément je cherchais des yeux Aegis, je le trouvais la, non loin, tenant toujours sa veste. Je ne pus résister plus mes yeux se fermait lentement, ma tête tournais la douleur n’était plus tenable, mais au moins la blessure Aegis se refermerait, pour celle du chien en revanche impossible car celui-ci n’était déjà plus de ce monde. Je luttais encore un peu et puis je ne pouvais plus alors j’abandonna et ce fut le noir totale.

C’était enfin terminé, Shae venait d’en finir avec cet animal enragé. Elle avait dû prendre son courage à deux mains au sens littéral du terme. Le sang coulait le long des plaies béantes, répandant sur un sol déjà immonde à faire pâlir n’importe quel contrôleur l’hygiène, un épais liquide sirupeux couleur bordeaux.

Shaerina s’était effondrée à même le sol glacé, baignant légèrement dans le sang de l’animal qu’elle venait d’abattre. Le sang s’écoulait de plus en plus sur le sol, recouvrant une bonne partie de la surface du carrelage, le liquide rouge commençait à se déverser dans la bonde d’évacuation réservée aux eaux usées.

Aegis poussa le cadavre du chien sans ménagement sur le sol qui avait encore quelques soubresauts pendant qu’il se vidait de son sang. La coupure causée par la dague de la jeune femme cicatrisait progressivement la douleur s’évanouissant peu à peu.

Au moment de la coupure, il n'avait absolument rien senti sur le coup, le sursaut d’adrénaline avait du estompé tout ça, par contre la descente serait terrible. Il se releva titubant et voulut saisir la dague de la jeune femme avant de retirer sa main comme s’il venait de se bruler de nouveau. Il observa sa main et constata de dizaines de microcoupures.

- Aie… Elle ne m’avait pas dit que je ne pouvais pas la saisir…

Aegis tourna la tête cherchant de quoi emballer l’objet si dangereux et insaisissable, finalement la réponse lui apparut sous les yeux, il allait se servir à nouveau de sa veste imbibée de sang. Il poussa de la pointe du pied le cadavre du chien qui ne bougeait définitivement plus. Et jeta sa veste sur l’arme du crime. Il la saisit à travers le tissu et remarqua qu’il ne se passait rien.

* Bon c’est déjà ça ! *

Il enroula son manteau autour de l’objet coupant puis le posa sur le rebord d’un lavabo. Il s’approcha ensuite de son amie inconsciente, il respira rapidement s’il respirait correctement.
C’était bien le cas, le contrecoup du pouvoir du jeune homme avait dû finir par la faire s’évanouir.

Son corps quant à lui était douloureux, chaque mouvement était une torture comme reprendre le sport après plusieurs années, ses muscles le tiraient tellement qu’il devait prendre appuie pour ne pas sombrer lui aussi. Il ouvrit maladroitement un robinet et se passa de l’eau glacée sur le visage. Il s’agenouilla ensuite auprès de Shae, passa un bras en dessus sa nuque et l’autre entre sa cuisse, puis il la souleva avec tous les efforts du monde… avant de la laisser retomber lourdement au sol…

Il lâcha un juron avant de réessayer, et poussa de nouveau de toutes ces forces, dans un dernier effort il la hissa sur ses épaules et commença à se diriger vers la sortie des sanitaires. Il passa la porte et entendit un son sourd taper contre la porte métallique des sanitaires, c’était la tête de son amie qui ne passait pas en largeur.

- Oups… Désolé Shae…

Aegis agrippa son manteau enroulé autour de la dague avec les dents et puis la direction de la sortie du parc avec son amie sur les épaules, finalement cette soirée se terminerait comme elle avait commencé, on prendrait Aegis pour un fou.

[A verouiller]