Cours de psycho : stéréotypes et préjugés
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Cours de psycho : stéréotypes et préjugés
Neith entamait une nouvelle journée de cours, elle avait posté une annonce sur le tableau principal et comme d'habitude les inscriptions ne s'étaient pas faites attendre. Cela avait été tellement rapide qu'elle n'avait pas encore finalisé son cours, surtout pour Hideki qui l'avait obligée à s'enregistrer toute la nuit. Du coup, elle ne respirait pas le repos en cette matinée. Elle sortit difficilement de son lit pour se préparer convenablement. Elle enfila sa veste habituelle, un peu clinquante mais c'était ça préférée.
Une bonne dose de café plus tard elle se dirigea vers l'académie se demandant comment seraient ses nouveaux élèves. Elle connaissait Hideki, complètement invisible de tout le cours contrairement à Noa qui n'hésitait pas à prendre la parole, le reste lui était inconnu. Elle ramassa ses affaires en salle des profs avant de rejoindre la salle de classe. Comme à son habitude elle arrivait en avance, avec son petit café, dieu sait qu'elle en aurait besoin. Regardant les tables parfaitement alignées les unes derrières les autres, elle se souvint de la petite scène de Noa la dernière fois. Autant tout changer maintenant, elle s'attela donc à déplacer toutes les tables pour créer un U. Elle prépara ensuite les fiches qu'elle allait distribuer et inscrivit le titre au tableau : STEREOTYPE ET PREJUGE
Elle s'assit ensuite au bureau, les jambes croisées et attendit qu'arrive ses élèves. Elle saluerait tous ceux qui en ferait de même et est disposée à répondre à des questions avant le début du cours.
Une bonne dose de café plus tard elle se dirigea vers l'académie se demandant comment seraient ses nouveaux élèves. Elle connaissait Hideki, complètement invisible de tout le cours contrairement à Noa qui n'hésitait pas à prendre la parole, le reste lui était inconnu. Elle ramassa ses affaires en salle des profs avant de rejoindre la salle de classe. Comme à son habitude elle arrivait en avance, avec son petit café, dieu sait qu'elle en aurait besoin. Regardant les tables parfaitement alignées les unes derrières les autres, elle se souvint de la petite scène de Noa la dernière fois. Autant tout changer maintenant, elle s'attela donc à déplacer toutes les tables pour créer un U. Elle prépara ensuite les fiches qu'elle allait distribuer et inscrivit le titre au tableau : STEREOTYPE ET PREJUGE
Elle s'assit ensuite au bureau, les jambes croisées et attendit qu'arrive ses élèves. Elle saluerait tous ceux qui en ferait de même et est disposée à répondre à des questions avant le début du cours.
- Déroulement du cours:
- J'attends que tout le monde arrive avant de débuter le cours, je ferai peut-être un post en attendant si l'intervention de mon personnage est nécessaire.
Je vous demanderai de respecter quelques règles pour le cours :
- Vous pouvez faire un post pour poser une question à la prof, je n'autorise que deux questions en même temps, pas une de plus tant qu'elle n'a pas répondu
- Quand la prof pose une question je mettrai le nombre de réponses que j’attends avant de poster la suite, au bout d'une semaine sans atteindre le chiffre je considère que les élèves n'ont pas d'idée et je passerai à la suite (sauf mp de votre par me demandant d'attendre).
- Vous pouvez faire autant de post blabla que vous voulez pour raconter ce que voit votre perso ou ce qu'il fait
- Si ça va trop ou pas assez vite n'hésitez pas à me mp
-De la même façon mp moi si vous voulez des explications irl sur le cours.
Re: Cours de psycho : stéréotypes et préjugés
Nouvelle journée de cours pour moi, j'avais un cours de Psychologie sur les préjugés comme l'indiquait mon emploi du temps. Mon uniforme bien ajusté et sans un faux plis comme à mon habitude. Mon sac était prêt, je pouvais enfin partir au cours. J'étais en avance et peu d'élèves étaient présents pour le moment mais la salle était déjà ouverte. J'attendais l'heure exacte et je rentrais, saluant respectueusement la professeure. Les tables formaient un U. Zut, je n'appréciais pas forcément quand les tables étaient comme cela car tout le monde pouvais voir tout le monde. Mais bon j'allais pas me plaindre car ce n'était pas mon genre. Je m'asseyais à une place libre tout en voyant les autres arriver. Je réfléchis un peu à cette thématique qui était écrite au tableau , les stéréotypes et les préjugés. J'avais beaucoup d'idées qui me venaient en tête. Par exemple : Une femme n'a aucun sens de l'orientation et plein d'autres exemples qu'on entendait souvent et qui étaient totalement erronés. J'espérais que le cours se déroulerait bien et que ça me sera bénéfique bien que toute expérience apporte quelque chose. Je me mettais souvent la pression lors des cours généralement pour rien mais je n'y pouvait rien car j'étais comme ça. Maintenant j'attendais la suite des événements et surtout le début du cours !
Re: Cours de psycho : stéréotypes et préjugés
Cours de psycho
Stéréotypes & préjugés
Stéréotypes & préjugés
Ce matin-là, je me réveillai hors de l'infirmerie. Un matin comme les autres dans ce cas, me dira-t-on. Pourtant, non, pas totalement car j'avais pris l'habitude de faire beaucoup moins de cauchemars depuis que l'assassin s'était endormi. Il fallait croire que cela ne durerait plus longtemps. Je le sentais. Il commençait à s'agiter dans mon esprit, comme s'il cherchait un nouveau moyen de me faire souffrir. Pourtant, je n'étais pas vraiment prêt à en faire part à Noa. Je ne voulais pas entamer une discussion proche de ce que nous venions de vivre, ce qui le blesserait d'avantage. Il n'avait pas besoin de ça alors qu'il vivait l'enfer à cause de ce banquet à la noix. Je n'étais même pas sûr que ma présence lui soit totalement bénéfique. Pourtant, je m'efforçai de le soutenir, d'être son havre de paix et de repos tout en lui laissant la place dont il avait besoin. Tout comme il l'avait fait pour moi, je voulais faire que son fardeau soit moins pénible. Dur à faire quand on était la personne victime de ce fardeau, mais ce n'était pas comme si nous avions vécu la même chose au fond. Oui, c'était de l'ironie pour ceux qui se posent la question.
Lentement, peut-être trop en sachant que je devais aller en cours, je me préparai en enfilant mon uniforme. Certainement n'était-ce pas d'une façon conventionnelle puisque ma chemise n'était pas totalement fermée, ni dans mon pantalon. Je ne fis même pas l'effort de mettre la cravate (notamment parce que je n'avais toujours pas compris comment elle se mettait), la troquant contre une veste noire à capuche. Dans la poche de mon pantalon je glissai mon portable et avant de partir avec Noa (s'il était là) je me passai de l'eau sur le visage. Si je n'avais pas d'affaires pour prendre des notes, ce n'était parce que j'avais oublié, mais bien parce que je comptais sur ma bonne mémoire. Impossible ? Peu importe ce qu'on en pensait. Je n'avais encore jamais pris de notes dans un cours, mais cela ne m'avait jamais réellement porté préjudice. De plus, je ne savais pas trop en quoi consistait ce cours au fond... J'allais le découvrir bien assez tôt.
Une fois arrivé vers la salle, je regardai à l'intérieur avant de décider si j'entrai ou non. Les tables étaient placées de sorte à ce que tout le monde puisse se voir et la prof était là. Mis à part elle, une jeune fille était là. J'entrai donc pour prendre place loin des deux personnes présentes sans pour autant être face à l'adulte, prononçant un "bonjour" à peine audible. Si elles m'avaient entendu ou non n'était pas vraiment mon problème du moment.
Lentement, peut-être trop en sachant que je devais aller en cours, je me préparai en enfilant mon uniforme. Certainement n'était-ce pas d'une façon conventionnelle puisque ma chemise n'était pas totalement fermée, ni dans mon pantalon. Je ne fis même pas l'effort de mettre la cravate (notamment parce que je n'avais toujours pas compris comment elle se mettait), la troquant contre une veste noire à capuche. Dans la poche de mon pantalon je glissai mon portable et avant de partir avec Noa (s'il était là) je me passai de l'eau sur le visage. Si je n'avais pas d'affaires pour prendre des notes, ce n'était parce que j'avais oublié, mais bien parce que je comptais sur ma bonne mémoire. Impossible ? Peu importe ce qu'on en pensait. Je n'avais encore jamais pris de notes dans un cours, mais cela ne m'avait jamais réellement porté préjudice. De plus, je ne savais pas trop en quoi consistait ce cours au fond... J'allais le découvrir bien assez tôt.
Une fois arrivé vers la salle, je regardai à l'intérieur avant de décider si j'entrai ou non. Les tables étaient placées de sorte à ce que tout le monde puisse se voir et la prof était là. Mis à part elle, une jeune fille était là. J'entrai donc pour prendre place loin des deux personnes présentes sans pour autant être face à l'adulte, prononçant un "bonjour" à peine audible. Si elles m'avaient entendu ou non n'était pas vraiment mon problème du moment.
(c) Rin sur Epicode
Re: Cours de psycho : stéréotypes et préjugés
Ce matin le réveil était difficile pour moi. Comme depuis un moment déjà je me réveillais souvent la nuit et le manque de sommeil se faisait ressentir … même Si Yasushi était juste à côté de moi et semblais dormir en paix je le revoyais encore étendu par terre, baignant dans son sang avec un trou béant dans l'abdomen me regardant et implorant ma pitié.
A chaque fois ce cauchemar se terminait par mon réveil. Depuis le temps que j'y étais confronté la nuit cette vision ne me faisait plus sursauté … je rouvrais simplement les yeux … changeant de position afin de trouver en vain la possibilité de me rendormir … sans succès …
Au beau milieu de la nuit j'avais décidé de me lever prenant garde de ne pas réveiller mon amant, maintenant qu'il a retrouvé un sommeil normal ce serais dommage … Je m'habillais et fit le mur pour sortir de l'académie … marchant dans la nuit errant sans but dans les ténèbres tout en broyant du noir … mes pats avaient fini par me mener au bord de la forêt, ce même endroit où j'avais recroisé Lucy en rentrant du Japon … que de souvenirs désagréables …
Je continuais ma promenade nocturne jusqu'à finalement regagner l'établissement puis le dortoir puis notre lit dans la chambre
J'avais du mal à trouver la force et le courage de me lever … il a fallu que ce soit Yasushi qui me tire du lit me rappelant qu'on avait cour ensemble … la première fois depuis plusieurs mois à vrai dire
J'observais mon beau blond s'habiller lentement, mais surement pendant que j'étais resté en caleçon affalé dans le lit et moitié sous la couette. Dans un ultime effort de la part de mon bien aimé avant d'aller se rafraîchir je me décidais à me lever non sans râler un peu …et mettre ma tenue vite fait.
Je prenais mes affaires ainsi que la cravate de Yasushi avant de partir avec lui, ajustant mes vêtements en chemin. Je l'arrêtais juste avant de rentrer dans la salle.
_ Attend ….
Je relevais son col pour y passer la bande de tissus l'ajustant avant de faire le nœud de cravate. Tout le long j'évitais de le regarder dans les yeux et j'étais resté neutre … jusqu'à ce que j'eus finis.
_ C'est bon on peut y aller
Une fois tous les deux prêts nous rentrions dans la salle. La disposition des tables aurait pu m'amuser ou au moins m'amuser, mais je n'en avais pas la conviction … je me contentais d'adresser un froid « bonjour » au professeur avant de prendre place à côté de Yasushi sans faire attention à l'autre élève déjà présent.
A chaque fois ce cauchemar se terminait par mon réveil. Depuis le temps que j'y étais confronté la nuit cette vision ne me faisait plus sursauté … je rouvrais simplement les yeux … changeant de position afin de trouver en vain la possibilité de me rendormir … sans succès …
Au beau milieu de la nuit j'avais décidé de me lever prenant garde de ne pas réveiller mon amant, maintenant qu'il a retrouvé un sommeil normal ce serais dommage … Je m'habillais et fit le mur pour sortir de l'académie … marchant dans la nuit errant sans but dans les ténèbres tout en broyant du noir … mes pats avaient fini par me mener au bord de la forêt, ce même endroit où j'avais recroisé Lucy en rentrant du Japon … que de souvenirs désagréables …
Je continuais ma promenade nocturne jusqu'à finalement regagner l'établissement puis le dortoir puis notre lit dans la chambre
J'avais du mal à trouver la force et le courage de me lever … il a fallu que ce soit Yasushi qui me tire du lit me rappelant qu'on avait cour ensemble … la première fois depuis plusieurs mois à vrai dire
J'observais mon beau blond s'habiller lentement, mais surement pendant que j'étais resté en caleçon affalé dans le lit et moitié sous la couette. Dans un ultime effort de la part de mon bien aimé avant d'aller se rafraîchir je me décidais à me lever non sans râler un peu …et mettre ma tenue vite fait.
Je prenais mes affaires ainsi que la cravate de Yasushi avant de partir avec lui, ajustant mes vêtements en chemin. Je l'arrêtais juste avant de rentrer dans la salle.
_ Attend ….
Je relevais son col pour y passer la bande de tissus l'ajustant avant de faire le nœud de cravate. Tout le long j'évitais de le regarder dans les yeux et j'étais resté neutre … jusqu'à ce que j'eus finis.
_ C'est bon on peut y aller
Une fois tous les deux prêts nous rentrions dans la salle. La disposition des tables aurait pu m'amuser ou au moins m'amuser, mais je n'en avais pas la conviction … je me contentais d'adresser un froid « bonjour » au professeur avant de prendre place à côté de Yasushi sans faire attention à l'autre élève déjà présent.
Re: Cours de psycho : stéréotypes et préjugés
Cela faisait trois mois. Trois mois que j’avais participé au cours de cette mystérieuse et difficile professeure Neith Selkis. Ce cours avait été une expérience plutôt mauvaise, puisque j’avais quitté le cours en avance, par ennui. Le thème était très intéressant, mais le cours n’était pas du tout adapté pour un infirme comme moi. La professeure ne cessait d’écrire au tableau, elle ne m’avait pas fournie de bonnes bases que je pouvais comprendre… je m’étais senti mis à l’écart, et isolé. Heureusement, un des élèves m’avait apporté son aide en me faisant un plan de table en braille, et je n’avais pas eu l’occasion de le remercier.
J’avais prétexté un mal pour pouvoir m’échapper de ce cours maudit. On m’avait accompagné à l’infirmerie, et j’avais réussi à m’en sortir avec cette petite mise en scène dont j’étais particulièrement fier. Pendant les jours qui avaient suivis ce cours, j’avais longuement regretté ma fuite : le sujet m’avait parlé et intéressé, c’était d’ailleurs l’unique raison pour laquelle je m’étais inscrit. Ensuite, au vu de la difficulté, j’avais lâchement abandonné : je pensais cette professeure incompétente, réellement. Elle m’avait complètement négligé, mais j’étais prêt à lui offrir une seconde chance… et m’en offrir une à moi-même également.
Cette professeure avait ouvert un second cours dont le thème était aussi complexe et profond que le premier : les stéréotypes et les préjugés. Je me sentais également concerné, et même si je restais plutôt fermé d’esprit, je pensais réellement que ce cours allait peut-être changer ma vision des choses sur certaines choses… ou changer la vision des autres à propos de moi. Étant un infirme, je suis souvent visé par ces stéréotypes : certains pensent que ma cécité fait de moi une petite chose faible et fragile, que l’on devrait protéger. Certaines personnes et moi-même ont beaucoup de mal à faire la différence entre ce préjugé et la réalité… quant aux stéréotypes… je ne sais pas.
C’était la première fois depuis longtemps que je ne m’étais pas endormi dès le matin. Malgré ce cours, je n’avais pas cassé mes habitudes : j’avais vécu toute la nuit puis j’étais revenu à mon dortoir à l’aube, quand mes pouvoirs se sont éteints. Mais je ne m’étais pas couché : la fatigue pesait sur mes épaules, je traînais les pieds. J’avais pris un petit-déjeuner très léger et frugal, qui me laissait sur ma faim. Avec l’aide d’un élève, je m’étais dirigé vers la salle de classe où j’y passerais une heure, voire plus.
Je frappais doucement à la porte, signe d’une politesse banale et inutile, puis je poussais doucement la porte. Mon accompagnateur me quittait, après avoir vérifié que j’étais dans la bonne salle. Suite à ça, je pénétrais la salle, sans savoir si ils étaient déjà tous là où si j’étais le premier. Cette ignorance et ce flou me mettaient terriblement mal à l’aise, ça m’angoissait de ne pas savoir qui me regardait. Je poussais un soupir perturbé et nerveux, puis je disais d’une voix morne.
« Bonjour. »
J’attendais sans mot dire près de la porte que la professeure me guide vers une chaise. Si Neith Selkis avait suivi les instructions de ce prétentieux de Noa, elle avait du mettre les tables en U. Si c’était le cas, je ne préférais pas m’approcher, je risquais de cogner quelqu’un, ou carrément de me prendre les pieds dans les meubles, et je n’allais pas risquer ça.
J’avais prétexté un mal pour pouvoir m’échapper de ce cours maudit. On m’avait accompagné à l’infirmerie, et j’avais réussi à m’en sortir avec cette petite mise en scène dont j’étais particulièrement fier. Pendant les jours qui avaient suivis ce cours, j’avais longuement regretté ma fuite : le sujet m’avait parlé et intéressé, c’était d’ailleurs l’unique raison pour laquelle je m’étais inscrit. Ensuite, au vu de la difficulté, j’avais lâchement abandonné : je pensais cette professeure incompétente, réellement. Elle m’avait complètement négligé, mais j’étais prêt à lui offrir une seconde chance… et m’en offrir une à moi-même également.
Cette professeure avait ouvert un second cours dont le thème était aussi complexe et profond que le premier : les stéréotypes et les préjugés. Je me sentais également concerné, et même si je restais plutôt fermé d’esprit, je pensais réellement que ce cours allait peut-être changer ma vision des choses sur certaines choses… ou changer la vision des autres à propos de moi. Étant un infirme, je suis souvent visé par ces stéréotypes : certains pensent que ma cécité fait de moi une petite chose faible et fragile, que l’on devrait protéger. Certaines personnes et moi-même ont beaucoup de mal à faire la différence entre ce préjugé et la réalité… quant aux stéréotypes… je ne sais pas.
C’était la première fois depuis longtemps que je ne m’étais pas endormi dès le matin. Malgré ce cours, je n’avais pas cassé mes habitudes : j’avais vécu toute la nuit puis j’étais revenu à mon dortoir à l’aube, quand mes pouvoirs se sont éteints. Mais je ne m’étais pas couché : la fatigue pesait sur mes épaules, je traînais les pieds. J’avais pris un petit-déjeuner très léger et frugal, qui me laissait sur ma faim. Avec l’aide d’un élève, je m’étais dirigé vers la salle de classe où j’y passerais une heure, voire plus.
Je frappais doucement à la porte, signe d’une politesse banale et inutile, puis je poussais doucement la porte. Mon accompagnateur me quittait, après avoir vérifié que j’étais dans la bonne salle. Suite à ça, je pénétrais la salle, sans savoir si ils étaient déjà tous là où si j’étais le premier. Cette ignorance et ce flou me mettaient terriblement mal à l’aise, ça m’angoissait de ne pas savoir qui me regardait. Je poussais un soupir perturbé et nerveux, puis je disais d’une voix morne.
« Bonjour. »
J’attendais sans mot dire près de la porte que la professeure me guide vers une chaise. Si Neith Selkis avait suivi les instructions de ce prétentieux de Noa, elle avait du mettre les tables en U. Si c’était le cas, je ne préférais pas m’approcher, je risquais de cogner quelqu’un, ou carrément de me prendre les pieds dans les meubles, et je n’allais pas risquer ça.
Re: Cours de psycho : stéréotypes et préjugés
Les élèves arrivaient les uns après les autres. Neith luttait pour rester concentrée. sa dernière nuit passée à traduire du braille et à s'enregistrer l'avait complètement lessivée. La première arrivée fut la jeune Iris, cette fois Neith avait consulté les dossiers dont Jïnn lui avait parlé, le pouvoir de la jeune fille était amusant mais peu utile pour ce qu'elle recherchait. Vinrent ensuite Noa et Yasushi. Elle les avait entendus devant la porte, on entendait presque les mouches voler aujourd'hui. Ils étaient amis ? Pourtant ils ne semblaient pas être très causants ce matin, eux aussi avaient eu une nuit longue ? Ou alors c'était quelque chose de plus intéressant peut-être ? Plongée dans ses réflexions, Neith ne remarqua l'arrivé d'Hideki que lorsqu'il lui adressa un bonjour sans énergie. Ah ! Voilà enfin celui qui occupait ses nuits ( n'allez rien imaginer de tordu ... bande de cochons).
Elle se leva pour l'aider à s'installer. Elle n'avait jamais enseigné à des aveugles, en même temps ça faisait tâche sur le cv des services de renseignements. Du coup le précédant cours l'avait plus fait fuir qu'autre chose. Mais il était là, aujourd'hui, prouvant que même face à son incompétence, le sujet l'intéressait. Alors, elle avait mis les bouchés doubles, traduits l'intégralité du cours en braille et enregistré chaque parcelle de ce qu'elle allait dire, en utilisant un menu vocal bien détaillé sur un appareil spécial fourni par l'académie. Cela lui avait pris des heures mais elle était prête.
"Bonjour Hideki, tu es le quatrième arrivé, Noa, Yasushi et Iris sont déjà là, j'ai placé les tables comme la dernière fois. Où veux-tu t'asseoir ?"
Une fois qu'il lui eut indiqué la place qu'il souhaitait, elle l'emmena doucement vers elle. Une fois assit, elle lui distribua les poly en braille, en lui expliquant la numérotation pour pas qu'il ne se perde pendant le cours. Elle lui donna ensuite l'enregistrement et lui expliqua comment fonctionnait le système de menus et de touches numérotées. Enfin elle laissa devant lui un petit message en braille en prenant soin de lui faire remarquer sa présence en le glissant sous sa main. Puis elle retourna au bureau.
Elle se leva pour l'aider à s'installer. Elle n'avait jamais enseigné à des aveugles, en même temps ça faisait tâche sur le cv des services de renseignements. Du coup le précédant cours l'avait plus fait fuir qu'autre chose. Mais il était là, aujourd'hui, prouvant que même face à son incompétence, le sujet l'intéressait. Alors, elle avait mis les bouchés doubles, traduits l'intégralité du cours en braille et enregistré chaque parcelle de ce qu'elle allait dire, en utilisant un menu vocal bien détaillé sur un appareil spécial fourni par l'académie. Cela lui avait pris des heures mais elle était prête.
"Bonjour Hideki, tu es le quatrième arrivé, Noa, Yasushi et Iris sont déjà là, j'ai placé les tables comme la dernière fois. Où veux-tu t'asseoir ?"
Une fois qu'il lui eut indiqué la place qu'il souhaitait, elle l'emmena doucement vers elle. Une fois assit, elle lui distribua les poly en braille, en lui expliquant la numérotation pour pas qu'il ne se perde pendant le cours. Elle lui donna ensuite l'enregistrement et lui expliqua comment fonctionnait le système de menus et de touches numérotées. Enfin elle laissa devant lui un petit message en braille en prenant soin de lui faire remarquer sa présence en le glissant sous sa main. Puis elle retourna au bureau.
- Le message (traduit):
- Je sais que le dernier cours a pu te sembler brouillon. Je dois bien t'avouer que je ne savais pas par où commencer avec toi. Mais j'essaye de m'améliorer cette fois. N'hésite pas à me demander des choses ou à me donner des conseils.
Ps : La prochaine fois trouve une meilleur excuse, franchement le coup de l'infirmerie c'est cliché !
Re: Cours de psycho : stéréotypes et préjugés
Une énième journée tout ce qu'il pouvait y avoir de plus normal, au milieu d'une académie composée uniquement de gens extraordinaires. Ou pas, puisque j'y étais, en fait. Mais peu importe. Ce matin je me levai, vérifiai mes bandages, m'habillai de mon uniforme auquel je superposai de ma veste noire, et me rendis au réfectoire pour manger un peu.
Mon petit déjeuner fut composé simplement d'un abricot, mais j'avais aussi réussi à avaler quelques cuillères de glace à la fraise, ce qui relevait tout de même d'un certain progrès. Je n'en avais pas mangé depuis longtemps, et ce goût me rappelait l’Amérique. Cependant, c'était trop pour moi. J'avais l'impression d'avoir forcé sur mon estomac. Tant pis, c'était l'heure d'aller en classe, maintenant. En plus je m'étais inscrit à un cours de psychologie.
Je n'étais toujours pas spécialement enthousiaste, un peu inquiet à l'idée qu'une fois encore on nous demande de donner nos pouvoirs alors que je n'en avais pas, mais étais intéressé par le sujet dont il était question. "Stéréotypes et préjugés", voici deux choses sans lesquelles je pense que le monde se porterait bien mieux, et de loin. Ainsi j'avançai dans les couloirs, jusqu'à atteindre la salle indiquée par la professeur.
Je rentrai, et regardai brièvement. Il y avait Noa et Hideki, et c'était tous ceux que je connaissais. Tentant d'articuler un bonjour timide, j'abandonnai finalement, et allai rejoindre une place isolée, entre deux autres encore vides. Je ne voulais pas déranger qui que ce soit, mieux valait que je reste seul pour le moment. Je commençais à sortir quelques feuilles et un stylo noir, attendant que le cours commence.
Mon petit déjeuner fut composé simplement d'un abricot, mais j'avais aussi réussi à avaler quelques cuillères de glace à la fraise, ce qui relevait tout de même d'un certain progrès. Je n'en avais pas mangé depuis longtemps, et ce goût me rappelait l’Amérique. Cependant, c'était trop pour moi. J'avais l'impression d'avoir forcé sur mon estomac. Tant pis, c'était l'heure d'aller en classe, maintenant. En plus je m'étais inscrit à un cours de psychologie.
Je n'étais toujours pas spécialement enthousiaste, un peu inquiet à l'idée qu'une fois encore on nous demande de donner nos pouvoirs alors que je n'en avais pas, mais étais intéressé par le sujet dont il était question. "Stéréotypes et préjugés", voici deux choses sans lesquelles je pense que le monde se porterait bien mieux, et de loin. Ainsi j'avançai dans les couloirs, jusqu'à atteindre la salle indiquée par la professeur.
Je rentrai, et regardai brièvement. Il y avait Noa et Hideki, et c'était tous ceux que je connaissais. Tentant d'articuler un bonjour timide, j'abandonnai finalement, et allai rejoindre une place isolée, entre deux autres encore vides. Je ne voulais pas déranger qui que ce soit, mieux valait que je reste seul pour le moment. Je commençais à sortir quelques feuilles et un stylo noir, attendant que le cours commence.
Re: Cours de psycho : stéréotypes et préjugés
Ils installèrent 103è face à un petit téléviseur couleurs à cristaux liquides rétro-éclairés. L'écran étant encore trop grand pour la fourmi, ils disposèrent -Dring- une loupe inversée réduisant au centième la taille des images. La fourmi avait ainsi une vision télévisée parfaite.
Pour le son, Arthur brancha le baffle du téléviseur face au micro de la « Pierre de Rosette ».
Dring dring…
L'exploratrice belokanienne bénéficierait ainsi de l'image et du son-parfum de la télévision des Doigts. DRING. Bien sûr, elle ne percevrait ni la musique ni les bruits mais- Dr…
RAH !!! TAIS-TOI !! LA FERME !!!! VA SONNER AILLEURS SI J'Y SUIS, DESTRUCTEUR D'AMBIANCE !!!!
Je cherche l'arrogant réveil de la main, désœuvrée d'avoir été tirée de ma lecture- et sans doute un peu fatiguée, aussi. Dring ! Oui, oui, OUI !!!
Ma main se rapproche, sans arriver à attraper ni même toucher le maudit objet.
J'étire mon bras, n'ayant pas la force de déplacer toute ma carcasse. Dring dring !
Je crois que j'y suis presque. Encore un peu… DRING.
Ah, ça y est ! Je sens le contact froid du plastique sous mes Doigts. Mais je n'arrive pas encore à l'attraper. Allez, courage. Bordel, pourquoi est-ce que mon réveil est situé si loin de mon lit ?
Je pense que quelqu'un l'a déplacé pendant. J'en suis SÛRE, même.
Mais qui ? Pour l'instant, je dois éteindre ce truc. Où est ce maudit bouton ?!?
Par là, je crois… Non, un peu plus sur la gauche. Allez corps, déplace-tôaaaaaAAAAAAH !!!!
Ouatch ! Foutu corps ! J'ai compris, fainéant !!!
J'ai mal aux côtes. Mais maintenant au moins, je suis réveillée, si tant est que je me suis jamais endormie. Je me décale légèrement pour ramasser le réveil qui semble avoir bien morflé pendant ma chute. Il fonctionne plus.
MON RÉVEIL PANDA ! J'avais oublié à quel point il était cute !!! Allez, j'te pardonne pour cette fois.
J'espère que j'arriverai à le réparer. Au pire, je trouverais bien quelqu'un dans cette académie qui soit un bon bricoleur. Ou je pourrais chercher un atelier de réparation ou un truc du genre dans la ville… Non, j'ai même pas de fric !! C'est dur d'être pauvre.
Ensuite, je reste un instant en communion avec le sol, essayant d'éclaircir mes pensées.
Pourquoi… Pourquoi ai-je passée une nuit blanche, déjà ? J'ai réussi à dormir un peu, pendant… Trois, quatre heures MAXIMUM ? Pis je me suis réveillée, en plein milieu de la nuit.
Je crois que y avait un truc… Qui me perturbait. J'arrêtais de me poser des questions dessus. Et j'ai pas pu me rendormir. Du coup, j'ai lu un peu… Et l'intrigue étant diaboliquement prenante, eh ben… Vous connaissez la suite.
Mais au fait, pourquoi mon réveil a sonné ? J'aurais oublié de l'éteindre hier ? Nan, c'pas ça…
D'habitude, je le mets uniquement quand j'ai quelque chose à faire de bonne heure, comme aller en ville ou… Ou… MERDE LE COURS DE PSYCHO !!!
Ni une ni deux, je me relève et me précipite vers l'armoire. Oubliées, ces histoires de fourmis !
Aujourd'hui, je reprends les cours, et ce dans un but précis.
Après une période très compliquée que je ne raconterais pas ici car ce n'est ni le lieu, ni le moment, j'ai finalement décidé de laisser une seconde chance à cette Académie. Ou plutôt, une trois-cent vingt-septième chance… Qui, bientôt, sera déçue et impitoyablement piétinée à son tour… Je suis trop naïve, vraiment.
MAIS ! Tant qu'à devoir aller en cours, autant faire en sorte qu'il se passe bien.
Je prends donc l'uniforme de Tsuki, à quelques différences près. Voyez-vous, le bleu ne va pas vraiment avec mon écharpe. Donc tout ce qui l'était est devenu noir. C'tout.
Puis, je me coiffe prestement. Quelques mèches rebelles me résistent. Tant pis, c'est pas le moment ; je me contente de les attacher avec deux barrettes rouges, pour éviter qu'elles me tombent devant les yeux. Je m'observe deux secondes dans le miroir. Mon teint d'albâtre n'a pas changé non plus.
Allez, ça ira pour la tenue.
Je rassemble quelques affaires de cours en vitesse et les fourre dans mon sac. Bon ! Je suis prête, la salle où se déroule le cours est assez loin mais j'ai le temps.
Finalement, j'enroule ma fidèle écharpe écarlate autour du cou, puis je sors de la chambre.
Tout en marchant d'un bon pas, je me plonge dans mes pensées.
Je suis toujours intriguée par l'affiche d'hier… Celle qui a fait qu'au final, je me suis inscrite à ce cours. Je n'ai pas eu de retour… Sans doute n'ai-je pas été prise.
Tout de même, c'est étrange. Sur le papier, ils n'avaient même pas indiqués comment ils retrouveraient les quatre heureux élus. Et comment une organisation capable de diriger une académie remplies de gens particuliers pourrait-elle se retrouver en manque de personnel ?
Par ailleurs, je me souviens qu'hier soir, quelques heures plus tard, alors que je me baladais, en passant devant le panneau j'ai vu que l'affiche avait déjà été enlevée.
Et, et… Et… Je passe devant un miroir. Quelque chose attire mon attention. Ou plutôt, son absence.
L'insigne de l'uniforme… J'ai… Oublié de le coudre… Argh…
Dans le fond, ça importe peu, mais j'ignore quel caractère va avoir la prof. Si ça se trouve elle est hyper stricte… Et elle va me renvoyer du cours à cause de mon uniforme pas en règle.
Mais peu importe, j'ai la flemme de faire demi-tour pour prendre un autre uniforme, et en plus je suis presque arrivée. Tant pis.
La salle… Ici je crois.
Je suis confirmée dans mon idée lorsque j'entrevois STÉRÉOTYPES ET PRÉJUGÉS écrits en rouge sur le tableau. Entrevois, oui, car en fait un type se tient devant moi et semble vouloir bloquer la vue ainsi que l'accès à la salle. Je m'apprête à lui lancer un truc du genre « Pousse-toi s'il-te plaît, tu gênes », mais une femme, probablement la prof, s'avance vers lui et lui dit alors :
"Bonjour Hideki, tu es le quatrième arrivé, Noa, Yasushi et Iris sont déjà là, j'ai placé les tables comme la dernière fois. Où veux-tu t'asseoir ?"
Elle le connaît ? Pourquoi tant d'attention à son égard ? Il sait s'asseoir tout seul, quand mê- Hein ? C'est du braille ? AH BAH OUI J'SUIS CONNE.
Le deuxième aveugle que je rencontre ici…
Mais qu'importe, une fois que le gars, Hideki du coup, s'est installé à une place random, j'entre à mon tour, avec un simple « B'jour… » à la prof en guise de salutations. A ce stade-là, je crois que ma nuit blanche se voit sur mon visage.
Je m'installe à -ô surprise- une table un peu au hasard, mais pas vraiment. La chaise paraît confortable et le bureau propre. Oui, autant je suis un peu -NON, ce n'est pas un euphémisme, rassurez-vous… Ni de l'ironie !- bordélique, autant je déteste la saleté.
Je m’assois donc, ou, plutôt, me laisse tomber sur la chaise, et pose ma tête sur mes bras croisés comme si j'allais dormir, sauf qu'en fait c'est pas le cas -EH OUI, HAHAHAHAHA-, c'est plutôt pour réveiller mon esprit encore brumeux. Pendant ce temps, je regarde tour à tour les autres élèves.
… En me comptant, il y en a cinq. C'est vraiment peu… En plus ils sont hyper calmes, si on commence pas rapidement le cours je sens que je vais terminer ma nuit ici.
Alors… Donc, Hideki, plus deux autres mecs -dont un, celui aux longs cheveux noirs, qui me dit vaguement quelque chose. Sans doute l'ai-je déjà rencontré, même si je sais ni où, ni quand c'était. Ils se sont mis ensemble dans un coin et paraissent assez proches. Et enfin il y a une fille, installée pas très loin de moi, et qui ne me dit rien du tout.
Déjà, je peux être sûre qu'il n'y a -pour le moment- aucun autre Émeraude que moi. Ah, si attendez ! Un gars vient d'arriver ! Sa tête à lui me semble familière ! ... Et il... Se met lui aussi dans un coin tout seul... Bordel, si même les Émeraudes deviennent solitaires et timides, c'est l'apocalypse ! Je DOIS faire quelque chose pour nous sauver d'une telle décadence.
Je quitte donc ma belle place propre, pour m'installer à côté de lui, et lui lance :
« Dis, tu serais pas un Émeraude par hasard ? Ta tête me dit quelque chose. Tu t'appelles comment ? »
Et oui, vos oreilles ne vous trompent pas. Je suis bel et bien en train de sociabiliser.
Je cherche l'arrogant réveil de la main, désœuvrée d'avoir été tirée de ma lecture- et sans doute un peu fatiguée, aussi. Dring ! Oui, oui, OUI !!!
Ma main se rapproche, sans arriver à attraper ni même toucher le maudit objet.
J'étire mon bras, n'ayant pas la force de déplacer toute ma carcasse. Dring dring !
Je crois que j'y suis presque. Encore un peu… DRING.
Ah, ça y est ! Je sens le contact froid du plastique sous mes Doigts. Mais je n'arrive pas encore à l'attraper. Allez, courage. Bordel, pourquoi est-ce que mon réveil est situé si loin de mon lit ?
Je pense que quelqu'un l'a déplacé pendant. J'en suis SÛRE, même.
Mais qui ? Pour l'instant, je dois éteindre ce truc. Où est ce maudit bouton ?!?
Par là, je crois… Non, un peu plus sur la gauche. Allez corps, déplace-tôaaaaaAAAAAAH !!!!
Ouatch ! Foutu corps ! J'ai compris, fainéant !!!
J'ai mal aux côtes. Mais maintenant au moins, je suis réveillée, si tant est que je me suis jamais endormie. Je me décale légèrement pour ramasser le réveil qui semble avoir bien morflé pendant ma chute. Il fonctionne plus.
MON RÉVEIL PANDA ! J'avais oublié à quel point il était cute !!! Allez, j'te pardonne pour cette fois.
J'espère que j'arriverai à le réparer. Au pire, je trouverais bien quelqu'un dans cette académie qui soit un bon bricoleur. Ou je pourrais chercher un atelier de réparation ou un truc du genre dans la ville… Non, j'ai même pas de fric !! C'est dur d'être pauvre.
Ensuite, je reste un instant en communion avec le sol, essayant d'éclaircir mes pensées.
Pourquoi… Pourquoi ai-je passée une nuit blanche, déjà ? J'ai réussi à dormir un peu, pendant… Trois, quatre heures MAXIMUM ? Pis je me suis réveillée, en plein milieu de la nuit.
Je crois que y avait un truc… Qui me perturbait. J'arrêtais de me poser des questions dessus. Et j'ai pas pu me rendormir. Du coup, j'ai lu un peu… Et l'intrigue étant diaboliquement prenante, eh ben… Vous connaissez la suite.
Mais au fait, pourquoi mon réveil a sonné ? J'aurais oublié de l'éteindre hier ? Nan, c'pas ça…
D'habitude, je le mets uniquement quand j'ai quelque chose à faire de bonne heure, comme aller en ville ou… Ou… MERDE LE COURS DE PSYCHO !!!
Ni une ni deux, je me relève et me précipite vers l'armoire. Oubliées, ces histoires de fourmis !
Aujourd'hui, je reprends les cours, et ce dans un but précis.
Après une période très compliquée que je ne raconterais pas ici car ce n'est ni le lieu, ni le moment, j'ai finalement décidé de laisser une seconde chance à cette Académie. Ou plutôt, une trois-cent vingt-septième chance… Qui, bientôt, sera déçue et impitoyablement piétinée à son tour… Je suis trop naïve, vraiment.
MAIS ! Tant qu'à devoir aller en cours, autant faire en sorte qu'il se passe bien.
Je prends donc l'uniforme de Tsuki, à quelques différences près. Voyez-vous, le bleu ne va pas vraiment avec mon écharpe. Donc tout ce qui l'était est devenu noir. C'tout.
Puis, je me coiffe prestement. Quelques mèches rebelles me résistent. Tant pis, c'est pas le moment ; je me contente de les attacher avec deux barrettes rouges, pour éviter qu'elles me tombent devant les yeux. Je m'observe deux secondes dans le miroir. Mon teint d'albâtre n'a pas changé non plus.
Allez, ça ira pour la tenue.
Je rassemble quelques affaires de cours en vitesse et les fourre dans mon sac. Bon ! Je suis prête, la salle où se déroule le cours est assez loin mais j'ai le temps.
Finalement, j'enroule ma fidèle écharpe écarlate autour du cou, puis je sors de la chambre.
Tout en marchant d'un bon pas, je me plonge dans mes pensées.
Je suis toujours intriguée par l'affiche d'hier… Celle qui a fait qu'au final, je me suis inscrite à ce cours. Je n'ai pas eu de retour… Sans doute n'ai-je pas été prise.
Tout de même, c'est étrange. Sur le papier, ils n'avaient même pas indiqués comment ils retrouveraient les quatre heureux élus. Et comment une organisation capable de diriger une académie remplies de gens particuliers pourrait-elle se retrouver en manque de personnel ?
Par ailleurs, je me souviens qu'hier soir, quelques heures plus tard, alors que je me baladais, en passant devant le panneau j'ai vu que l'affiche avait déjà été enlevée.
Et, et… Et… Je passe devant un miroir. Quelque chose attire mon attention. Ou plutôt, son absence.
L'insigne de l'uniforme… J'ai… Oublié de le coudre… Argh…
Dans le fond, ça importe peu, mais j'ignore quel caractère va avoir la prof. Si ça se trouve elle est hyper stricte… Et elle va me renvoyer du cours à cause de mon uniforme pas en règle.
Mais peu importe, j'ai la flemme de faire demi-tour pour prendre un autre uniforme, et en plus je suis presque arrivée. Tant pis.
La salle… Ici je crois.
Je suis confirmée dans mon idée lorsque j'entrevois STÉRÉOTYPES ET PRÉJUGÉS écrits en rouge sur le tableau. Entrevois, oui, car en fait un type se tient devant moi et semble vouloir bloquer la vue ainsi que l'accès à la salle. Je m'apprête à lui lancer un truc du genre « Pousse-toi s'il-te plaît, tu gênes », mais une femme, probablement la prof, s'avance vers lui et lui dit alors :
"Bonjour Hideki, tu es le quatrième arrivé, Noa, Yasushi et Iris sont déjà là, j'ai placé les tables comme la dernière fois. Où veux-tu t'asseoir ?"
Elle le connaît ? Pourquoi tant d'attention à son égard ? Il sait s'asseoir tout seul, quand mê- Hein ? C'est du braille ? AH BAH OUI J'SUIS CONNE.
Le deuxième aveugle que je rencontre ici…
Mais qu'importe, une fois que le gars, Hideki du coup, s'est installé à une place random, j'entre à mon tour, avec un simple « B'jour… » à la prof en guise de salutations. A ce stade-là, je crois que ma nuit blanche se voit sur mon visage.
Je m'installe à -ô surprise- une table un peu au hasard, mais pas vraiment. La chaise paraît confortable et le bureau propre. Oui, autant je suis un peu -NON, ce n'est pas un euphémisme, rassurez-vous… Ni de l'ironie !- bordélique, autant je déteste la saleté.
Je m’assois donc, ou, plutôt, me laisse tomber sur la chaise, et pose ma tête sur mes bras croisés comme si j'allais dormir, sauf qu'en fait c'est pas le cas -EH OUI, HAHAHAHAHA-, c'est plutôt pour réveiller mon esprit encore brumeux. Pendant ce temps, je regarde tour à tour les autres élèves.
… En me comptant, il y en a cinq. C'est vraiment peu… En plus ils sont hyper calmes, si on commence pas rapidement le cours je sens que je vais terminer ma nuit ici.
Alors… Donc, Hideki, plus deux autres mecs -dont un, celui aux longs cheveux noirs, qui me dit vaguement quelque chose. Sans doute l'ai-je déjà rencontré, même si je sais ni où, ni quand c'était. Ils se sont mis ensemble dans un coin et paraissent assez proches. Et enfin il y a une fille, installée pas très loin de moi, et qui ne me dit rien du tout.
Déjà, je peux être sûre qu'il n'y a -pour le moment- aucun autre Émeraude que moi. Ah, si attendez ! Un gars vient d'arriver ! Sa tête à lui me semble familière ! ... Et il... Se met lui aussi dans un coin tout seul... Bordel, si même les Émeraudes deviennent solitaires et timides, c'est l'apocalypse ! Je DOIS faire quelque chose pour nous sauver d'une telle décadence.
Je quitte donc ma belle place propre, pour m'installer à côté de lui, et lui lance :
« Dis, tu serais pas un Émeraude par hasard ? Ta tête me dit quelque chose. Tu t'appelles comment ? »
Et oui, vos oreilles ne vous trompent pas. Je suis bel et bien en train de sociabiliser.
Dernière édition par Kanade le Lun 14 Aoû 2017, 12:41, édité 2 fois
Re: Cours de psycho : stéréotypes et préjugés
Pourquoi, à chaque fois que j’entreprends quelque chose, ça finit mal ? C’est n’importe quoi ! Ce n’est pas comme si !! … Il était assez tôt, j’avais prévu un entraînement avec Naomi ce matin-là. On s’était donné rendez-vous sur le terrain d'entraînement, et après quelques rapides échanges, on avait planifié l'entraînement. Cette fois, nous allions travailler l'esquive, enfin, surtout de mon côté. Grâce au contrôle qu’elle a sur ses plumes, et la vitesse qu’elle peut leur donner, ce n’était pas une simple affaire que de ne pas être blessé. D’un geste de la tête, Naomi me fit signe qu’elle était prête, et j’en fis autant. Au début, le rythme était lent, et les plumes pas très rapides, nul besoin d’utiliser mon pouvoir. À mesure que cela s’intensifiait, j’avais envie d’activer mon pouvoir pour ne pas faire d'effort, mais je m'efforçais de résister.
Après quelques minutes, j'activerais enfin mon pouvoir, mais la tâche restait tout de même ardue. De l’autre côté, Naomi semblait être à fond, et ne cessait de dépasser ses limites. Elle tenait la cadence, et ses plumes filaient droit comme elle le souhaitais. Cependant, à mesure que l'effort s'intensifie, elle semblait ne plus être elle-même, elle augmentait toujours plus ses efforts, qui devenaient plus automatisés que naturel. Ses yeux, et son visage avaient changé. J’avais du mal à tenir la cadence, mais je perseverais de mon côté. Mais il arriva un moment ou s’en était trop, et ne sachant pas comment faire, je me mis à courir dans une direction, ce que je n’avais pas prévu, et ce qui m'étonne, c’est que les plumes me suivaient, comme auto-guidées. Je continuais de me mouvoir, tentant que semer ces plumes comme je le pouvais. Je n’avais pas le temps de jeter un œil à Naomi, mais j'espérais qu’elle allait bien. C’est la première fois que je la vois faire cela !
Ne sachant où aller, machinalement, je me dirigeai vers la salle de classe, ou j’avais rendez-vous. À toute allure, j’y entrai, ne laissant qu’une traînée aérienne derrière moi. Je pris place au fond de la classe, et après quelques instants, fit, tout en allaitant :
- Stéréotype et préjugé hein ? … Superbe ! … On va s’amuser ! … Hey, d’ailleurs .. Pile à l’heure…
L’effort m’avait épuisé, mais je n’avais pas utilisé mon pouvoir jusqu’au bout, je l’avais désactivé. Quelques instants après, des bruits se firent entendre, trois pour être exact, des bruits rapides, et clair. C’étaient les plumes qui s’étaient planter dans le mur d’à côté. Ah, dommage pour vous, ne m'aurez pas maintenant. Cependant, est-ce que Naomi va bien .. ?
Je reconnais très peu des élèves qui étaient dans la classe, et certains avait de mauvaises gueules, mais dans l'ensemble, tous quelconque. Cependant, je reconnaissais Noa’, et dans une sensation de haine, mon poing se crispa. Mais il était inutile de faire attention à lui, j’étais fatigué, et n'avais aucun moyen de le vaincre pour la journée. Qu’il retourne en enfer ce démon. Je pris de ma sacoche à lanière, un livre, l’ouvris vers la fin, là ou avant, toutes les autres pages avaient déjà été écrites, puis un stylo classique noir. J'étais prêt à suivre ce cours.
Après quelques minutes, j'activerais enfin mon pouvoir, mais la tâche restait tout de même ardue. De l’autre côté, Naomi semblait être à fond, et ne cessait de dépasser ses limites. Elle tenait la cadence, et ses plumes filaient droit comme elle le souhaitais. Cependant, à mesure que l'effort s'intensifie, elle semblait ne plus être elle-même, elle augmentait toujours plus ses efforts, qui devenaient plus automatisés que naturel. Ses yeux, et son visage avaient changé. J’avais du mal à tenir la cadence, mais je perseverais de mon côté. Mais il arriva un moment ou s’en était trop, et ne sachant pas comment faire, je me mis à courir dans une direction, ce que je n’avais pas prévu, et ce qui m'étonne, c’est que les plumes me suivaient, comme auto-guidées. Je continuais de me mouvoir, tentant que semer ces plumes comme je le pouvais. Je n’avais pas le temps de jeter un œil à Naomi, mais j'espérais qu’elle allait bien. C’est la première fois que je la vois faire cela !
Ne sachant où aller, machinalement, je me dirigeai vers la salle de classe, ou j’avais rendez-vous. À toute allure, j’y entrai, ne laissant qu’une traînée aérienne derrière moi. Je pris place au fond de la classe, et après quelques instants, fit, tout en allaitant :
- Stéréotype et préjugé hein ? … Superbe ! … On va s’amuser ! … Hey, d’ailleurs .. Pile à l’heure…
L’effort m’avait épuisé, mais je n’avais pas utilisé mon pouvoir jusqu’au bout, je l’avais désactivé. Quelques instants après, des bruits se firent entendre, trois pour être exact, des bruits rapides, et clair. C’étaient les plumes qui s’étaient planter dans le mur d’à côté. Ah, dommage pour vous, ne m'aurez pas maintenant. Cependant, est-ce que Naomi va bien .. ?
Je reconnais très peu des élèves qui étaient dans la classe, et certains avait de mauvaises gueules, mais dans l'ensemble, tous quelconque. Cependant, je reconnaissais Noa’, et dans une sensation de haine, mon poing se crispa. Mais il était inutile de faire attention à lui, j’étais fatigué, et n'avais aucun moyen de le vaincre pour la journée. Qu’il retourne en enfer ce démon. Je pris de ma sacoche à lanière, un livre, l’ouvris vers la fin, là ou avant, toutes les autres pages avaient déjà été écrites, puis un stylo classique noir. J'étais prêt à suivre ce cours.
Je déteste être entouré d'une bande d'idiot, mais la fatigue me fait oublier tout ça.
Re: Cours de psycho : stéréotypes et préjugés
Les élèves suivirent dans la foulée et tout le monde arriva. Le dernier arrivé, Quiet, déboula comme une flèche dans la salle et prit une place tout aussi vite. Neith ne s'étonnait même plus de voir ses élèves entrer en salle n'importe comment, après tout elle avait Noa aujourd'hui .... Cependant un bruit vint attirer sont attention, le sifflement de trois projectiles qui fendaient l'air et s'approchaient de plus en plus. Dans un réflexe que seul un entrainement assidu pouvait apporter, elle décala d'un geste les trois plumes en utilisant son bracelet. Elle finirent leur courses sur le mur à côté de Quiet. Franchement un truc tournait pas rond dans cette école ou peut-être qu'elle était trop normal ? Elle avait reçu un post dans une académie pas un asile .... elle contempla sa manche déchirée, heureusement qu'elle avait enlevé sa veste. Par contre sa robe était fichue. Le bracelet scarabée avait bien encaisser, il ne portait aucunes marques. Une bonne chose de faite. elle déchira le reste de la manche pour panser la plaies sur son bras, journée de merde !
Elle se passa la main dans les cheveux pour dégager son visage et commença le cours.
"Bonjour, à vous, pour ceux qui ne me connaissent pas, je suis Neith Selkis professeur de psychologie sociale. Si vous êtes là c'est que mon affiche vous a plu ou encore que le sujet vous intrigue, mais commençons par le début."
Elle sortit une fléchette de son poignet et l'envoya s'écraser sur la table de Quiet à quelques millimètres de ses doigts.
"La prochaine fois jeune homme, débarrassez vous vous-même de vos poursuivants avant de venir dans ma classe."
Ne lui laissant même pas le temps de répondre elle continua son cours car elle savait que le temps lui manquerait.
"Donc nous allons commencer par les stéréotypes. Je vous préviens, ici nous faisons de la science. On étudie des gens comme on étudie le comportement animal ou la rotation des astres. Nous ne sommes pas là pour juger ou si vous vous permettez de juger, faites le en mettant votre jugement en perspective. Si c'est bien clair je continue. Hideki tu as le plan du cours sur la feuille 1, je vais l'écrire au tableau pour les autres.
Premièrement nous définirons la notion de stéréotype, il est important de poser des limites pour ne pas tomber dans le hors sujet.
Deuxièmement nous verrons à quoi ils servent car chaque outil de l'esprit à une utilité.
Troisièmement nous verrons un peu comment ils nous influencent.
Et enfin, le plus intéressant, nous verrons comment ils influencent notre comportement."
Elle écrivit tout ça au tableau pour poser la base du cours.
"Bien maintenant, j'aimerais que vous me donniez chacun votre définition du stéréotype. Même si vous pensez la même chose qu'une personne avant vous, formulez la avec vos mots." (7 réponses)
Elle se passa la main dans les cheveux pour dégager son visage et commença le cours.
"Bonjour, à vous, pour ceux qui ne me connaissent pas, je suis Neith Selkis professeur de psychologie sociale. Si vous êtes là c'est que mon affiche vous a plu ou encore que le sujet vous intrigue, mais commençons par le début."
Elle sortit une fléchette de son poignet et l'envoya s'écraser sur la table de Quiet à quelques millimètres de ses doigts.
"La prochaine fois jeune homme, débarrassez vous vous-même de vos poursuivants avant de venir dans ma classe."
Ne lui laissant même pas le temps de répondre elle continua son cours car elle savait que le temps lui manquerait.
"Donc nous allons commencer par les stéréotypes. Je vous préviens, ici nous faisons de la science. On étudie des gens comme on étudie le comportement animal ou la rotation des astres. Nous ne sommes pas là pour juger ou si vous vous permettez de juger, faites le en mettant votre jugement en perspective. Si c'est bien clair je continue. Hideki tu as le plan du cours sur la feuille 1, je vais l'écrire au tableau pour les autres.
Premièrement nous définirons la notion de stéréotype, il est important de poser des limites pour ne pas tomber dans le hors sujet.
Deuxièmement nous verrons à quoi ils servent car chaque outil de l'esprit à une utilité.
Troisièmement nous verrons un peu comment ils nous influencent.
Et enfin, le plus intéressant, nous verrons comment ils influencent notre comportement."
Elle écrivit tout ça au tableau pour poser la base du cours.
"Bien maintenant, j'aimerais que vous me donniez chacun votre définition du stéréotype. Même si vous pensez la même chose qu'une personne avant vous, formulez la avec vos mots." (7 réponses)
Re: Cours de psycho : stéréotypes et préjugés
Cours de psycho : stéréotypes et préjugés
Il y a une idée d’Hideki, une sorte d’abstraction, mais il n’y a pas de réel moi, juste une entité, quelque chose d’illusoire
« Bonjour Hideki, tu es le quatrième arrivé, Noa, Yasushi et Iris sont déjà là, j'ai placé les tables comme la dernière fois. Où veux-tu t'asseoir ? »
Je reconnaissais la voix de la professeure, douce calme et posée. C’était une voix très profonde et plutôt imposante pour une femme. Je ne me sentais pas vraiment bien à l’aise, car je savais que cette femme cachait une nature sûrement tout autre que ce que je pouvais m’imaginer… J’hochais doucement de la tête, et… oh, malheur ! Noa ! Pourquoi lui ? Je me rappelais très bien de ce pauvre mec qui m’avait brutalisé dans les jardins ! Je le détestais ! Quant à Yasushi, Archie m’en avait parlé au tout début, à mon arrivée… il m’a dit qu’il était un Rubis, et que c’était un garçon plutôt gentil. Iris était la jeune fille musicienne que j’avais rencontrée à la salle de musique. Je les connaissais tous !
« J’aimerais être à l’écart. »
En suivant mes instructions, la professeure me guidait vers une place qui respectait mes critères. Je vérifiais bien que j’étais entouré de personne encore, puis je poussais un soupir. La professeure glissait sous moi des papiers écrits entièrement en braille, qui devait sûrement relater de tout le cours. Je lisais quelques mots pour me conforter dans cette idée. La professeure complétait ces feuilles par un appareil étrange, qui serait en fait un… menu vocal ? Oh, c’est très intéressant ! Elle aurait donc enregistré le cours également sur cet appareil ? J’envisageais le temps que tout cela avait du lui prendre : beaucoup de temps… enfin, Neith Selkis me glissait un énième papier sous les doigts.
« Je sais que le dernier cours a pu te sembler brouillon. Je dois bien t'avouer que je ne savais pas par où commencer avec toi. Mais j'essaye de m'améliorer cette fois. N'hésite pas à me demander des choses ou à me donner des conseils.
Ps : La prochaine fois trouve une meilleur excuse, franchement le coup de l'infirmerie c'est cliché ! »
Je souriais et je ne pus m’empêcher de pouffer un peu. J’avais été grillé, mais bien heureusement, elle l’avait pris avec humour…j’avouais apprécier la démarche de la professeure. Elle avait compris son erreur lors du précédent cours, et souhaitait y remédier. Je trouvais cela parfaitement… remarquable. Je baissais les yeux : je me sentais… pris en compte et au sérieux. L’estime de Selkis montait un peu. J’entendais trois élèves entrer dans la salle.
« Donc nous allons commencer par les stéréotypes. Je vous préviens, ici nous faisons de la science. On étudie des gens comme on étudie le comportement animal ou la rotation des astres. Nous ne sommes pas là pour juger ou si vous vous permettez de juger, faites le en mettant votre jugement en perspective. Si c'est bien clair je continue. Hideki tu as le plan du cours sur la feuille 1, je vais l'écrire au tableau pour les autres. »
Je sursautais en entendant mon nom, puis je relevais les yeux. Feuille 1, feuille 1… la professeure m’avait expliqué la numérotation, alors je n’avais pas de mal. Je prenais la feuille 1 et je la plaçais sous mes mains. C’était donc ça, le plan ? Tout était parfaitement détaillé ! J’entendais la craie de Selkis crisser contre le tableau : je faisais parcourir mes doigts sur la feuille en braille au fur et à mesure. Je comprenais au même rythme que les autres, et j’en étais très content. Surtout pour ce cours si complexe !
« Bien maintenant, j'aimerais que vous me donniez chacun votre définition du stéréotype. Même si vous pensez la même chose qu'une personne avant vous, formulez la avec vos mots. »
Je prenais la parole en premier, sans lever la main.
« Je pense qu’un stéréotype, c’est… c’est un peu comme un cliché. C’est une idée toute faite et préconçue, souvent fausse... je crois. »
Je croisais les bras sur ma table, le dos droit, l’air studieux.
Je reconnaissais la voix de la professeure, douce calme et posée. C’était une voix très profonde et plutôt imposante pour une femme. Je ne me sentais pas vraiment bien à l’aise, car je savais que cette femme cachait une nature sûrement tout autre que ce que je pouvais m’imaginer… J’hochais doucement de la tête, et… oh, malheur ! Noa ! Pourquoi lui ? Je me rappelais très bien de ce pauvre mec qui m’avait brutalisé dans les jardins ! Je le détestais ! Quant à Yasushi, Archie m’en avait parlé au tout début, à mon arrivée… il m’a dit qu’il était un Rubis, et que c’était un garçon plutôt gentil. Iris était la jeune fille musicienne que j’avais rencontrée à la salle de musique. Je les connaissais tous !
« J’aimerais être à l’écart. »
En suivant mes instructions, la professeure me guidait vers une place qui respectait mes critères. Je vérifiais bien que j’étais entouré de personne encore, puis je poussais un soupir. La professeure glissait sous moi des papiers écrits entièrement en braille, qui devait sûrement relater de tout le cours. Je lisais quelques mots pour me conforter dans cette idée. La professeure complétait ces feuilles par un appareil étrange, qui serait en fait un… menu vocal ? Oh, c’est très intéressant ! Elle aurait donc enregistré le cours également sur cet appareil ? J’envisageais le temps que tout cela avait du lui prendre : beaucoup de temps… enfin, Neith Selkis me glissait un énième papier sous les doigts.
« Je sais que le dernier cours a pu te sembler brouillon. Je dois bien t'avouer que je ne savais pas par où commencer avec toi. Mais j'essaye de m'améliorer cette fois. N'hésite pas à me demander des choses ou à me donner des conseils.
Ps : La prochaine fois trouve une meilleur excuse, franchement le coup de l'infirmerie c'est cliché ! »
Je souriais et je ne pus m’empêcher de pouffer un peu. J’avais été grillé, mais bien heureusement, elle l’avait pris avec humour…j’avouais apprécier la démarche de la professeure. Elle avait compris son erreur lors du précédent cours, et souhaitait y remédier. Je trouvais cela parfaitement… remarquable. Je baissais les yeux : je me sentais… pris en compte et au sérieux. L’estime de Selkis montait un peu. J’entendais trois élèves entrer dans la salle.
« Donc nous allons commencer par les stéréotypes. Je vous préviens, ici nous faisons de la science. On étudie des gens comme on étudie le comportement animal ou la rotation des astres. Nous ne sommes pas là pour juger ou si vous vous permettez de juger, faites le en mettant votre jugement en perspective. Si c'est bien clair je continue. Hideki tu as le plan du cours sur la feuille 1, je vais l'écrire au tableau pour les autres. »
Je sursautais en entendant mon nom, puis je relevais les yeux. Feuille 1, feuille 1… la professeure m’avait expliqué la numérotation, alors je n’avais pas de mal. Je prenais la feuille 1 et je la plaçais sous mes mains. C’était donc ça, le plan ? Tout était parfaitement détaillé ! J’entendais la craie de Selkis crisser contre le tableau : je faisais parcourir mes doigts sur la feuille en braille au fur et à mesure. Je comprenais au même rythme que les autres, et j’en étais très content. Surtout pour ce cours si complexe !
« Bien maintenant, j'aimerais que vous me donniez chacun votre définition du stéréotype. Même si vous pensez la même chose qu'une personne avant vous, formulez la avec vos mots. »
Je prenais la parole en premier, sans lever la main.
« Je pense qu’un stéréotype, c’est… c’est un peu comme un cliché. C’est une idée toute faite et préconçue, souvent fausse... je crois. »
Je croisais les bras sur ma table, le dos droit, l’air studieux.
#iwhae pour epicode
Re: Cours de psycho : stéréotypes et préjugés
Cours de psycho
Stéréotypes & préjugés
Stéréotypes & préjugés
Avant que je n'entre dans la salle de cours Noa, qui m'avait accompagné, me demanda d'attendre. Je le sentais timide, voire un peu distant, mais c'était certainement un peu normal compte tenu de ce que nous avions vécu. Je lui laissai donc le temps de s'en remettre, mais si ce comportement persistait, il allait falloir que nous ayons une discussion. En attendant, je le laissai me mettre ma cravate que je lui demandai de laisser lâche parce que je ne me sentais pas à l'aise avec ça. Puis, quand ce fut fait, nous entrâmes et nous installâmes. Là encore, je trouvais que mon amant était très... absent. Le voir ainsi alors que je le connaissais joyeux, plein de vie et malicieux, c'était dur, mais au moins je savais que cela n'était pas pour moi.
Puis, enfin, arriva une quatrième personne. Il semblait que le professeur attendait particulièrement son arrivée puisqu'elle se leva et lui parla :
- Bonjour Hideki, tu es le quatrième arrivé, Noa, Yasushi et Iris sont déjà là, j'ai placé les tables comme la dernière fois. Où veux-tu t'asseoir ?
Suite à sa demande, elle le conduisit à la place demandée avant de lui donner tout une pile de papier sur laquelle elle lui donna des explications. Je remarquai également un autre morceau de papier qu'elle lui donna discrètement, mais ce n'était pas ce qui me fit poser des questions : pourquoi toutes les feuilles étaient blanches ? Pourquoi elle l'avait aidé ? Bien sûr, une petite réponse se formula assez rapidement, mais n'étant pas sûr que ce soit cela, je ne préférais pas m'avancer. Par contre, je me posai de réelles questions sur le fait qu'on attende une autre personne ou non. Après tout, la prof' semblait s'occuper de l'un d'entre nous mais sans faire autre chose. Devions-nous prendre la parole ou pas ? Je fus très vite fixé à vrai dire : deux personnes que je ne connaissaient pas entrèrent, dont l'une accompagnées d'objets volants non identifiés qui allèrent blesser le professeur qui avait, mine de rien, de sacrés réflexes. Elle ne tarda d'ailleurs pas de faire une remarque :
- Bonjour, à vous, pour ceux qui ne me connaissent pas, je suis Neith Selkis professeur de psychologie sociale. Si vous êtes là c'est que mon affiche vous a plu ou encore que le sujet vous intrigue, mais commençons par le début.
Puis, envoyant une lame vers le dernier arriver, me faisant sursauter et jeter un regard plein de reproches envers elle, elle s'adressa à l'initiateur indirect de sa blessure :
- La prochaine fois jeune homme, débarrassez vous vous-même de vos poursuivants avant de venir dans ma classe.
Puis, s'adressant à tout le monde :
- Donc nous allons commencer par les stéréotypes. Je vous préviens, ici nous faisons de la science. On étudie des gens comme on étudie le comportement animal ou la rotation des astres. Nous ne sommes pas là pour juger ou si vous vous permettez de juger, faites le en mettant votre jugement en perspective. Si c'est bien clair je continue. Hideki tu as le plan du cours sur la feuille 1, je vais l'écrire au tableau pour les autres. Premièrement nous définirons la notion de stéréotype, il est important de poser des limites pour ne pas tomber dans le hors sujet. Deuxièmement nous verrons à quoi ils servent car chaque outil de l'esprit à une utilité. Troisièmement nous verrons un peu comment ils nous influencent.
Et enfin, le plus intéressant, nous verrons comment ils influencent notre comportement. Bien maintenant, j'aimerais que vous me donniez chacun votre définition du stéréotype. Même si vous pensez la même chose qu'une personne avant vous, formulez la avec vos mots.
Effectivement, elle avait écrit le plan au tableau. Mais que ce soit le cas ou non, il me semblait qu'il me manquait une base important qui allait m'empêcher de répondre à la question. Qu'était-ce qu'un stéréotype ? Le dénommé Hideki sembla le savoir puisqu'il répondit en premier :
- Je pense qu’un stéréotype, c’est… c’est un peu comme un cliché. C’est une idée toute faite et préconçue, souvent fausse... je crois.
Ah. En fait il n'en était pas sûr. Mais, au moins, cela me donna une petite idée de ce que cela pourrait être. Je pris donc la parole à la suite du premier sans laisser paraître mes doutes :
- Est-ce que ce ne serait pas une base pensée par un grand nombre et ensuite inculquée aux autres ?
Mouais... N'importe quoi !
Puis, enfin, arriva une quatrième personne. Il semblait que le professeur attendait particulièrement son arrivée puisqu'elle se leva et lui parla :
- Bonjour Hideki, tu es le quatrième arrivé, Noa, Yasushi et Iris sont déjà là, j'ai placé les tables comme la dernière fois. Où veux-tu t'asseoir ?
Suite à sa demande, elle le conduisit à la place demandée avant de lui donner tout une pile de papier sur laquelle elle lui donna des explications. Je remarquai également un autre morceau de papier qu'elle lui donna discrètement, mais ce n'était pas ce qui me fit poser des questions : pourquoi toutes les feuilles étaient blanches ? Pourquoi elle l'avait aidé ? Bien sûr, une petite réponse se formula assez rapidement, mais n'étant pas sûr que ce soit cela, je ne préférais pas m'avancer. Par contre, je me posai de réelles questions sur le fait qu'on attende une autre personne ou non. Après tout, la prof' semblait s'occuper de l'un d'entre nous mais sans faire autre chose. Devions-nous prendre la parole ou pas ? Je fus très vite fixé à vrai dire : deux personnes que je ne connaissaient pas entrèrent, dont l'une accompagnées d'objets volants non identifiés qui allèrent blesser le professeur qui avait, mine de rien, de sacrés réflexes. Elle ne tarda d'ailleurs pas de faire une remarque :
- Bonjour, à vous, pour ceux qui ne me connaissent pas, je suis Neith Selkis professeur de psychologie sociale. Si vous êtes là c'est que mon affiche vous a plu ou encore que le sujet vous intrigue, mais commençons par le début.
Puis, envoyant une lame vers le dernier arriver, me faisant sursauter et jeter un regard plein de reproches envers elle, elle s'adressa à l'initiateur indirect de sa blessure :
- La prochaine fois jeune homme, débarrassez vous vous-même de vos poursuivants avant de venir dans ma classe.
Puis, s'adressant à tout le monde :
- Donc nous allons commencer par les stéréotypes. Je vous préviens, ici nous faisons de la science. On étudie des gens comme on étudie le comportement animal ou la rotation des astres. Nous ne sommes pas là pour juger ou si vous vous permettez de juger, faites le en mettant votre jugement en perspective. Si c'est bien clair je continue. Hideki tu as le plan du cours sur la feuille 1, je vais l'écrire au tableau pour les autres. Premièrement nous définirons la notion de stéréotype, il est important de poser des limites pour ne pas tomber dans le hors sujet. Deuxièmement nous verrons à quoi ils servent car chaque outil de l'esprit à une utilité. Troisièmement nous verrons un peu comment ils nous influencent.
Et enfin, le plus intéressant, nous verrons comment ils influencent notre comportement. Bien maintenant, j'aimerais que vous me donniez chacun votre définition du stéréotype. Même si vous pensez la même chose qu'une personne avant vous, formulez la avec vos mots.
Effectivement, elle avait écrit le plan au tableau. Mais que ce soit le cas ou non, il me semblait qu'il me manquait une base important qui allait m'empêcher de répondre à la question. Qu'était-ce qu'un stéréotype ? Le dénommé Hideki sembla le savoir puisqu'il répondit en premier :
- Je pense qu’un stéréotype, c’est… c’est un peu comme un cliché. C’est une idée toute faite et préconçue, souvent fausse... je crois.
Ah. En fait il n'en était pas sûr. Mais, au moins, cela me donna une petite idée de ce que cela pourrait être. Je pris donc la parole à la suite du premier sans laisser paraître mes doutes :
- Est-ce que ce ne serait pas une base pensée par un grand nombre et ensuite inculquée aux autres ?
Mouais... N'importe quoi !
(c) Rin sur Epicode
Re: Cours de psycho : stéréotypes et préjugés
Les gens arrivaient, je connaissais quasiment personne sauf Hideki qui se fit aider par la professeure. Pendant ce temps, je sortais un cahier et ma trousse. Sur une page libre j'écrivais "Cours de Psychologie". J'écrivais aussi le thème de cours. Quand tout le monde fut arrivé, la prof se présenta en disant qu'elle s'appelait Neith Selkis et qu'elle était prof de Psychologie humaine. Elle continuait à parler puis l'élève qui était arrivé en retard et qui avait eu une traînée aérienne derrière lui, j'avais pas tout suivi mais des plumes avaient fini dans le mur. Il se fit enguirlander. J'écoutais pas trop, cela ne me concernait pas. Puis la prof nous expliqua le plan du cours avant de nous demander notre définition du stéréotype. Hideki pris la parole en premier. Sa définition était pas mal. Puis un autre parla. Je levais la main et quand j'eus l'autorisation pour parler je dis :
- Selon moi, un stéréotype, c'est une idée toute faite qui est par ailleurs très souvent erronée. Mais cette idée fausse beaucoup de gens la croient.
J'attendais maintenant la réponse des autres élèves. Nous avions chacun un avis différent sur la question et il était très intéressant de savoir ce que pensais les autres. En attendant j'écrivais ce que j'avais dit sur une ligne de mon cahier pour voir la différence entre les idées et la vraie définition. Je me tenais droite sur ma chaise. J'espérais que le cours allait bien se dérouler même s'il n'y avait aucune raison pour que ça se passe mal
- Selon moi, un stéréotype, c'est une idée toute faite qui est par ailleurs très souvent erronée. Mais cette idée fausse beaucoup de gens la croient.
J'attendais maintenant la réponse des autres élèves. Nous avions chacun un avis différent sur la question et il était très intéressant de savoir ce que pensais les autres. En attendant j'écrivais ce que j'avais dit sur une ligne de mon cahier pour voir la différence entre les idées et la vraie définition. Je me tenais droite sur ma chaise. J'espérais que le cours allait bien se dérouler même s'il n'y avait aucune raison pour que ça se passe mal
Re: Cours de psycho : stéréotypes et préjugés
Après avoir sorti mes affaires à savoir ma trousse et un gros boc note, je m'étais un peu avachie sur la table, les bras croisés et laissant ma tête reposer dessus en regardant le sol en attendant les autres …Je reconnus Thomas, le gars aux cicatrices, Hideki, le petit con d'aveugle donneur de leçon et Quiet, le mec qui veut ma peau … Avec un tel groupe je sens que je ne vais pas m'ennuyer moi.
Forcément la prof réserva un accueil particulier à la demi-portion ce qui ne manqua pas de susciter les interrogations de mon petit ami. Je pouvais le voir aux regards interloqué qu'il leur lançait … je me saisissais d'un crayon à papier avant de noter sur un coin de mon support papier.
« Il est aveugle c'est pour ça »
Bref je remarquais que Quiet s'était fait coursé par … des plumes tranchantes ? Tiens ça me rappel quelque chose … il faudrait que je me renseigne sur qui peut bien être leur propriétaire … et que j'arrive à en récupérer … Ce petit regain d'intérêt me fit relevé la tête …
La prof entama son introduction comme la dernière fois après avoir averti le saphir dissident pour son entré peu banal pour finalement nous poser une question.
"Bien maintenant, j'aimerais que vous me donniez chacun votre définition du stéréotype. Même si vous pensez la même chose qu'une personne avant vous, formulez-la avec vos mots."
Pendant que les autres répondaient avant moi, je prenais le temps de recopier les indications du tableau avant de demander la parole pour ensuite répondre à mon tour.
_ Pour moi un stéréotype c'est condamné toute une communauté dans son entièreté rassemblant des gens soit par un trait physique comme par exemple les femmes blondes, sois des goûts comme par exemple les fans de mangas soit des origines géographiques comme par exemple des arabes etc à cause des erreurs ou des actes d'une minorité particulièrement bruyante et pourtant loin d'être représentative.
Forcément la prof réserva un accueil particulier à la demi-portion ce qui ne manqua pas de susciter les interrogations de mon petit ami. Je pouvais le voir aux regards interloqué qu'il leur lançait … je me saisissais d'un crayon à papier avant de noter sur un coin de mon support papier.
« Il est aveugle c'est pour ça »
Bref je remarquais que Quiet s'était fait coursé par … des plumes tranchantes ? Tiens ça me rappel quelque chose … il faudrait que je me renseigne sur qui peut bien être leur propriétaire … et que j'arrive à en récupérer … Ce petit regain d'intérêt me fit relevé la tête …
La prof entama son introduction comme la dernière fois après avoir averti le saphir dissident pour son entré peu banal pour finalement nous poser une question.
"Bien maintenant, j'aimerais que vous me donniez chacun votre définition du stéréotype. Même si vous pensez la même chose qu'une personne avant vous, formulez-la avec vos mots."
Pendant que les autres répondaient avant moi, je prenais le temps de recopier les indications du tableau avant de demander la parole pour ensuite répondre à mon tour.
_ Pour moi un stéréotype c'est condamné toute une communauté dans son entièreté rassemblant des gens soit par un trait physique comme par exemple les femmes blondes, sois des goûts comme par exemple les fans de mangas soit des origines géographiques comme par exemple des arabes etc à cause des erreurs ou des actes d'une minorité particulièrement bruyante et pourtant loin d'être représentative.
Re: Cours de psycho : stéréotypes et préjugés
Alors que je pensais que j'allais rester seul ici un moment, une jeune fille vint s'installer juste à côté de moi et engagea la discussion;
"-Dis, tu serais pas un Émeraude par hasard ? Ta tête me dit quelque chose. Tu t'appelles comment ?"
Souriante, j'étais en réalité heureux que quelqu'un vienne m'adresser la parole. Alors, à mon tour, je me mis à arborer un petit sourire presque confiant, pour répondre;
"-Si, je suis bien émeraude. Je m'appelle Thomas Williams, et toi?"
J'avais même réussi à ne pas hésiter dans ma phrase, ce qui était un bon début. Juste après arriva le dernier élève, qui était poursuivi par des... Des plumes? Je n'avais pas très bien compris ce qui se passait, je décidai donc de ne pas y prêter plus attention que ça. Le cours ne tarda pas à commencer;
"-Bonjour, à vous, pour ceux qui ne me connaissent pas, je suis Neith Selkis professeur de psychologie sociale. Si vous êtes là c'est que mon affiche vous a plu ou encore que le sujet vous intrigue, mais commençons par le début."
Elle lança un drôle d'objet juste sur la table du dernier arrivant, lui fit une courte morale, avant de continuer son introduction;
"-Donc nous allons commencer par les stéréotypes. Je vous préviens, ici nous faisons de la science. On étudie des gens comme on étudie le comportement animal ou la rotation des astres. Nous ne sommes pas là pour juger ou si vous vous permettez de juger, faites le en mettant votre jugement en perspective. Si c'est bien clair je continue. Hideki tu as le plan du cours sur la feuille 1, je vais l'écrire au tableau pour les autres.
Premièrement nous définirons la notion de stéréotype, il est important de poser des limites pour ne pas tomber dans le hors sujet.
Deuxièmement nous verrons à quoi ils servent car chaque outil de l'esprit à une utilité.
Troisièmement nous verrons un peu comment ils nous influencent.
Et enfin, le plus intéressant, nous verrons comment ils influencent notre comportement."
Je recopiai sur mes feuilles au même moment qu'elle notait sur son tableau noir.
"-Bien maintenant, j'aimerais que vous me donniez chacun votre définition du stéréotype. Même si vous pensez la même chose qu'une personne avant vous, formulez la avec vos mots."
Hum... J'étais bien parti aujourd'hui, et me sentais déterminé, d'autant plus qu'elle ne demandait ni présentations interminables ni quoi que ce soit de compromettant pour moi. Commençant donc à former ma réponse dans ma tête, je notai au fur et à mesure ce que chacun disait. Ce fut Hideki qui entama le débat;
"-Je pense qu’un stéréotype, c’est… c’est un peu comme un cliché. C’est une idée toute faite et préconçue, souvent fausse... je crois."
Ce fut ensuite un blond que je ne croyais pas connaître qui prit la parole;
'-Est-ce que ce ne serait pas une base pensée par un grand nombre et ensuite inculquée aux autres ?"
Puis une jeune fille qui elle non plus ne me disait rien;
"-Selon moi, un stéréotype, c'est une idée toute faite qui est par ailleurs très souvent erronée. Mais cette idée fausse beaucoup de gens la croient."
Vint ensuite Noa, le grand rubis dont je ne savais toujours pas si je l'admirais ou si je le craignais. J'eus cependant une ébauche de réponse à cette question quand je réalisai que j'étais content de rester à quelques places de lui, et pas trop près.
"-Pour moi un stéréotype c'est condamné toute une communauté dans son entièreté rassemblant des gens soit par un trait physique comme par exemple les femmes blondes, sois des goûts comme par exemple les fans de mangas soit des origines géographiques comme par exemple des arabes etc à cause des erreurs ou des actes d'une minorité particulièrement bruyante et pourtant loin d'être représentative."
(Presque) Sûr de moi, je décidai de prendre la parole ensuite.
"-Un stéréotype... Je pense que c'est une image représentative d'un groupe de personnes, souvent caricaturale fausse et dégradante, transmise par les gens, dans leur façon de penser, ou par les médias, par exemple dans les films ou autres... Et qui encouragent à penser que ces idées sont fondées, alors que ce n'est pas le cas."
J'étais plutôt fier de ma réponse. Jusqu'ici, tout semblait plutôt bien parti.
"-Dis, tu serais pas un Émeraude par hasard ? Ta tête me dit quelque chose. Tu t'appelles comment ?"
Souriante, j'étais en réalité heureux que quelqu'un vienne m'adresser la parole. Alors, à mon tour, je me mis à arborer un petit sourire presque confiant, pour répondre;
"-Si, je suis bien émeraude. Je m'appelle Thomas Williams, et toi?"
J'avais même réussi à ne pas hésiter dans ma phrase, ce qui était un bon début. Juste après arriva le dernier élève, qui était poursuivi par des... Des plumes? Je n'avais pas très bien compris ce qui se passait, je décidai donc de ne pas y prêter plus attention que ça. Le cours ne tarda pas à commencer;
"-Bonjour, à vous, pour ceux qui ne me connaissent pas, je suis Neith Selkis professeur de psychologie sociale. Si vous êtes là c'est que mon affiche vous a plu ou encore que le sujet vous intrigue, mais commençons par le début."
Elle lança un drôle d'objet juste sur la table du dernier arrivant, lui fit une courte morale, avant de continuer son introduction;
"-Donc nous allons commencer par les stéréotypes. Je vous préviens, ici nous faisons de la science. On étudie des gens comme on étudie le comportement animal ou la rotation des astres. Nous ne sommes pas là pour juger ou si vous vous permettez de juger, faites le en mettant votre jugement en perspective. Si c'est bien clair je continue. Hideki tu as le plan du cours sur la feuille 1, je vais l'écrire au tableau pour les autres.
Premièrement nous définirons la notion de stéréotype, il est important de poser des limites pour ne pas tomber dans le hors sujet.
Deuxièmement nous verrons à quoi ils servent car chaque outil de l'esprit à une utilité.
Troisièmement nous verrons un peu comment ils nous influencent.
Et enfin, le plus intéressant, nous verrons comment ils influencent notre comportement."
Je recopiai sur mes feuilles au même moment qu'elle notait sur son tableau noir.
"-Bien maintenant, j'aimerais que vous me donniez chacun votre définition du stéréotype. Même si vous pensez la même chose qu'une personne avant vous, formulez la avec vos mots."
Hum... J'étais bien parti aujourd'hui, et me sentais déterminé, d'autant plus qu'elle ne demandait ni présentations interminables ni quoi que ce soit de compromettant pour moi. Commençant donc à former ma réponse dans ma tête, je notai au fur et à mesure ce que chacun disait. Ce fut Hideki qui entama le débat;
"-Je pense qu’un stéréotype, c’est… c’est un peu comme un cliché. C’est une idée toute faite et préconçue, souvent fausse... je crois."
Ce fut ensuite un blond que je ne croyais pas connaître qui prit la parole;
'-Est-ce que ce ne serait pas une base pensée par un grand nombre et ensuite inculquée aux autres ?"
Puis une jeune fille qui elle non plus ne me disait rien;
"-Selon moi, un stéréotype, c'est une idée toute faite qui est par ailleurs très souvent erronée. Mais cette idée fausse beaucoup de gens la croient."
Vint ensuite Noa, le grand rubis dont je ne savais toujours pas si je l'admirais ou si je le craignais. J'eus cependant une ébauche de réponse à cette question quand je réalisai que j'étais content de rester à quelques places de lui, et pas trop près.
"-Pour moi un stéréotype c'est condamné toute une communauté dans son entièreté rassemblant des gens soit par un trait physique comme par exemple les femmes blondes, sois des goûts comme par exemple les fans de mangas soit des origines géographiques comme par exemple des arabes etc à cause des erreurs ou des actes d'une minorité particulièrement bruyante et pourtant loin d'être représentative."
(Presque) Sûr de moi, je décidai de prendre la parole ensuite.
"-Un stéréotype... Je pense que c'est une image représentative d'un groupe de personnes, souvent caricaturale fausse et dégradante, transmise par les gens, dans leur façon de penser, ou par les médias, par exemple dans les films ou autres... Et qui encouragent à penser que ces idées sont fondées, alors que ce n'est pas le cas."
J'étais plutôt fier de ma réponse. Jusqu'ici, tout semblait plutôt bien parti.
Re: Cours de psycho : stéréotypes et préjugés
Assis sur ma chaise, j’allaitais tant j'étais fatigué, je regarder la table, décorée de nombreux graffiti est… Oh, un type sympa a même laissé son chewing-gum et sa bave avec, quelle délicate attention. J’évitais donc de me reposer sur cette table, et me contentais de m’affaler sur ma chaise, en attendant que le cours commence. La prof me fixa rapidement, avant de me parler.
- La prochaine fois jeune homme, débarrassez vous vous-même de vos poursuivants avant de venir dans ma classe.
Elle envoya alla un projectile, se fichant dans ma table, juste à quelques centimètres de mon majeur. Je n’ai aucune idée de ce que c’était, mais c’était sorti de son bras… Quelle précision,... Où m'a-t-elle manqué ? Enfin bref. Allez semer des plumes tueuses vous ! Surtout, qu’avec ce monstre de Noa dans votre cour, vous devriez vous préoccuper de lui plutôt que de mes poursuivants. Enfin, le cours débuta, et la prof commença à déblatérer son programme, avec l’aide de son tableau.
- Donc nous allons commencer par les stéréotypes. Je vous préviens, ici, nous faisons de la science. On étudie des gens comme on étudie le comportement animal ou la rotation des astres. Nous ne sommes pas là pour juger ou si vous vous permettez de juger, faites le en mettant votre jugement en perspective. Si c'est bien clair, je continue. Hideki tu as le plan du cours sur la feuille 1, je vais l'écrire au tableau pour les autres.
Premièrement nous définirons la notion de stéréotype, il est important de poser des limites pour ne pas tomber dans le hors sujet.
Deuxièmement nous verrons à quoi ils servent car chaque outil de l'esprit à une utilité.
Troisièmement nous verrons un peu comment ils nous influencent.
Et enfin, le plus intéressant, nous verrons comment ils influencent notre comportement.
Les stéréotypes hein ? Je vois. Je savais que le cours allait porter sur ça, mais pas de cette manière. Enfin bref, je sortis un livre, ainsi qu’un stylo de mon sac, puis commença à écrire, mimant de regarder le tableau de temps en temps. En vérité, j'écrivais les données récoltées sur mademoiselle projectile. Peu importe que le canon, ou ce qu’y lui sert à lancer ces projectiles, soit à l'extérieur, ou à l'intérieur de son bras, il est plutôt puissant. J’examinais la fléchette, sans la toucher, sous tous les angles. Il n’avait pas l’air normal, comme si on avait mélangé la nature à une monstruosité, donnant ceci. Ce n’est pas une fabrication humaine, du moins, pas de la manière que l’on pense. Le canon doit donc être interne, même si j’ai à peine vu son geste, je suis presque sûr que ce truc fait partie d’elle. J'hésitais longuement à le prendre des mains, jusqu’à ce que la prof finisse d’écrire, et reprenne la parole.
- Bien, maintenant, j'aimerais que vous me donniez chacun votre définition du stéréotype. Même si vous pensez la même chose qu'une personne avant vous, formulez la avec vos mots
Une réponse, sur ce sujet ? J’ai mieux à faire. Même si j’entendais le reste de la classe répondre tour à tour, je n’y prêtais pas attention, et retournais me pencher sur cette fléchette. Après un instant de réflexion, j’arrachai une page de mon livre, avança la manche de mon vêtement jusqu’à atteindre et recouvrir l'ensemble de ma main, et associa les deux pour retirer la fléchette plutôt bien ancrer, et l'examiner de plus prêt. Petit à petit, durant, je retrouvais mon souffle. L'exercice manque sans nul doute à mon corps, mais… Qu’importe. J'insistais au fur et à mesure, les données que je recueillais sur le tas, ainsi que mes observations, idées, et questionnement, pour ne rien oublier. Enroulant la fléchette dans la page arrachée, je la mis dans ma sacoche, puis émis quelques spéculations à propos du pouvoir des autres élèves de la classe. Ils continuaient de déblatérer tour à tour leurs idées et réponses, tandis que je les observais de haut en bas. Vint alors un petit silence, pas très long, mais présent. Tout le monde avait répondu à la question, il ne restait donc que moi. Quelle chance pour moi, cette question, j’ai eu le temps de la traité bien avant ce cours… Même si je n’y ai jamais apporté de réponse, ou d'éléments nouveaux. Me levant, je pris la parole.
- Les stéréotypes sont des idées préconçues, auxquels certains se rattachent et se rassure afin de rassurer leur propre ignorance. Pourtant, ils n’ont qu’à moitié tort, dépendamment du sens que l’on donne à ce mot.
Puis je me rassis, sans plus réfléchir à la question, ni y penser, et remis mes yeux sur mon livre d’examination.
- La prochaine fois jeune homme, débarrassez vous vous-même de vos poursuivants avant de venir dans ma classe.
Elle envoya alla un projectile, se fichant dans ma table, juste à quelques centimètres de mon majeur. Je n’ai aucune idée de ce que c’était, mais c’était sorti de son bras… Quelle précision,... Où m'a-t-elle manqué ? Enfin bref. Allez semer des plumes tueuses vous ! Surtout, qu’avec ce monstre de Noa dans votre cour, vous devriez vous préoccuper de lui plutôt que de mes poursuivants. Enfin, le cours débuta, et la prof commença à déblatérer son programme, avec l’aide de son tableau.
- Donc nous allons commencer par les stéréotypes. Je vous préviens, ici, nous faisons de la science. On étudie des gens comme on étudie le comportement animal ou la rotation des astres. Nous ne sommes pas là pour juger ou si vous vous permettez de juger, faites le en mettant votre jugement en perspective. Si c'est bien clair, je continue. Hideki tu as le plan du cours sur la feuille 1, je vais l'écrire au tableau pour les autres.
Premièrement nous définirons la notion de stéréotype, il est important de poser des limites pour ne pas tomber dans le hors sujet.
Deuxièmement nous verrons à quoi ils servent car chaque outil de l'esprit à une utilité.
Troisièmement nous verrons un peu comment ils nous influencent.
Et enfin, le plus intéressant, nous verrons comment ils influencent notre comportement.
Les stéréotypes hein ? Je vois. Je savais que le cours allait porter sur ça, mais pas de cette manière. Enfin bref, je sortis un livre, ainsi qu’un stylo de mon sac, puis commença à écrire, mimant de regarder le tableau de temps en temps. En vérité, j'écrivais les données récoltées sur mademoiselle projectile. Peu importe que le canon, ou ce qu’y lui sert à lancer ces projectiles, soit à l'extérieur, ou à l'intérieur de son bras, il est plutôt puissant. J’examinais la fléchette, sans la toucher, sous tous les angles. Il n’avait pas l’air normal, comme si on avait mélangé la nature à une monstruosité, donnant ceci. Ce n’est pas une fabrication humaine, du moins, pas de la manière que l’on pense. Le canon doit donc être interne, même si j’ai à peine vu son geste, je suis presque sûr que ce truc fait partie d’elle. J'hésitais longuement à le prendre des mains, jusqu’à ce que la prof finisse d’écrire, et reprenne la parole.
- Bien, maintenant, j'aimerais que vous me donniez chacun votre définition du stéréotype. Même si vous pensez la même chose qu'une personne avant vous, formulez la avec vos mots
Une réponse, sur ce sujet ? J’ai mieux à faire. Même si j’entendais le reste de la classe répondre tour à tour, je n’y prêtais pas attention, et retournais me pencher sur cette fléchette. Après un instant de réflexion, j’arrachai une page de mon livre, avança la manche de mon vêtement jusqu’à atteindre et recouvrir l'ensemble de ma main, et associa les deux pour retirer la fléchette plutôt bien ancrer, et l'examiner de plus prêt. Petit à petit, durant, je retrouvais mon souffle. L'exercice manque sans nul doute à mon corps, mais… Qu’importe. J'insistais au fur et à mesure, les données que je recueillais sur le tas, ainsi que mes observations, idées, et questionnement, pour ne rien oublier. Enroulant la fléchette dans la page arrachée, je la mis dans ma sacoche, puis émis quelques spéculations à propos du pouvoir des autres élèves de la classe. Ils continuaient de déblatérer tour à tour leurs idées et réponses, tandis que je les observais de haut en bas. Vint alors un petit silence, pas très long, mais présent. Tout le monde avait répondu à la question, il ne restait donc que moi. Quelle chance pour moi, cette question, j’ai eu le temps de la traité bien avant ce cours… Même si je n’y ai jamais apporté de réponse, ou d'éléments nouveaux. Me levant, je pris la parole.
- Les stéréotypes sont des idées préconçues, auxquels certains se rattachent et se rassure afin de rassurer leur propre ignorance. Pourtant, ils n’ont qu’à moitié tort, dépendamment du sens que l’on donne à ce mot.
Puis je me rassis, sans plus réfléchir à la question, ni y penser, et remis mes yeux sur mon livre d’examination.
Le don de cette prof est aussi intéressant que le cours qu'elle donne
Re: Cours de psycho : stéréotypes et préjugés
Attendant patiemment la réponse de mon -enfin je l'espère- interlocuteur, je remarque alors sa tenue pour le moins… Étrange. Depuis QUAND exactement met-on des vestes noires en plein été ?!? Faut qu'on m'explique, là !!!
Ça serait pas un peu l'hôpital qui se fout royalement de la charité ?
Oui, merci c'est bien ce que je pensais… Au pire, osef, je dis ce que je veux.
EUH NAN MAIS OH D’OÙ TU CRITIQUES MON ÉCHARPE TOI ?!!?
Mais, je disais juste-
RIEN !!!! Tu disais rien, tu ne dis rien et tu ne diras jamais rien !!!!
N'empêche, il doit avoir chaud. Mais comme il doit avoir ses raisons, je serais bien curieuse de savoir lesquelles il s'agit.
MAIS ! Mon observation est momentanément interrompu par… Un bruit.
Ou plutôt des sortes de machins tranchants qui se encastré dans le mur, et plus précisément des… Plumes ? Ou alors c'est des kunaïs customisés en plumes.
J'observe plus attentivement les kunaïs… Ah ben non c'est bien des plumes apparemment.
… Mais tout de même… Il va me répondre ou pas, le bougre ???
… Tiens, en parlant de temps de réponse… La fille devant son écran voudrait s'excuser d'avoir pris tellement de temps pour rédiger une réponse convenable *tousse tousse*, même si c'est pas vraiment de sa faute en fait, et que je suis pas censée être au courant de ça, du coup j'ai rien dit ET vous allez oublier ça, okay ?
Dans quelques secondes, retour au RP de qualitay !
Trois
Deux
Un
OUBLIEZ, JE LE VEUX !!!
La seconde chose qui me surprend chez lui après son accoutrement, c'est son teint.
Pâle de chez pâle.
… Bon, CERTES, là aussi je suis un peu mal placée. Mais moi, ma peau blanche est parfaitement naturelle, j'vous jure ! Tandis que lui, c'est… Cireux, maladif même. Et pour couronner le tout, il a de splendides cernes ! … Bon, d'accord, je suis HYPER mal placée. Voilà, vous êtes contents ?
Mais du coup, ça me donne envie d'en savoir plus… Tiens, il répond enfin !
« -Si, je suis bien émeraude. Je m'appelle Thomas Williams, et toi? »
Il accompagne ses paroles d'un léger sourire, qui ne parvient néanmoins pas à cacher sa timidité.
Remarque, c'est pas un asocial, c'est déjà ça. Peut-être… Peut-être ne sommes-nous pas encore perdus ! Peut-être que les résidents de cette académie sont pas tous des tarés dangereux !
Enfin, pas lui en tous cas. J'ai du mal à voir comment est-ce qu'il pourrait être dangereux…
Je lui rends son sourire et commence à dire :
« - Moi, c'est- »
FFFIIIIIIIIIIIIOOOOOOOOOOOOOOUUUUUUUU !!!
Un OVNI, oui, encore un, mais cette fois-ci envoyé par la prof s'envole ! Il file et transperce l'air si vite, j'arrive à peine à le voir ! ET CHTAC !! Il s'est écrasé à quelques centimètres du gars qu'était coursé par les plumes-kunaïs ! Ohlàlà, mais quel beau tir ! Décidément, cette prof dépasse toutes mes espérances ! Donc, après avoir observé un court instant de silence pour écouter la prof et son speech légèrement moralisateur au début à l'intention de... Bah je sais pas, je connais son prénom c'bête.
Je reprends, toujours souriante, là où j'avais été interrompue :
« … Kanade. Je m'appelle Kanade. »
Tout en écoutant le monologue de la prof, je prends un bout de papier sur lequel je griffonne quelques mots.
Bon, c'est plutôt parce que je reviens à l'Académie après une période mouvementée, mais ça, ça le concerne pas.
Ensuite, plutôt que d'attendre encore une heure sa réponse, je prends la parole après tous les autres, ce qui inclut monsieur Thomas.
« Selon moi, un stéréotype c'est une idée réductrice, un raccourci ou plutôt un jugement appliqué à toute une population partageant un trait commun : ça peut être n'importe quoi, de la couleur de peau ou les goûts, voire même son choix de métier... Je dirais également qu'un stéréotype est faux par définition, et qu'il peut se propager par tous les moyens de communication possibles : la télévision, la radio, le cinéma... »
Ça serait pas un peu l'hôpital qui se fout royalement de la charité ?
Oui, merci c'est bien ce que je pensais… Au pire, osef, je dis ce que je veux.
EUH NAN MAIS OH D’OÙ TU CRITIQUES MON ÉCHARPE TOI ?!!?
Mais, je disais juste-
RIEN !!!! Tu disais rien, tu ne dis rien et tu ne diras jamais rien !!!!
N'empêche, il doit avoir chaud. Mais comme il doit avoir ses raisons, je serais bien curieuse de savoir lesquelles il s'agit.
MAIS ! Mon observation est momentanément interrompu par… Un bruit.
Ou plutôt des sortes de machins tranchants qui se encastré dans le mur, et plus précisément des… Plumes ? Ou alors c'est des kunaïs customisés en plumes.
J'observe plus attentivement les kunaïs… Ah ben non c'est bien des plumes apparemment.
… Mais tout de même… Il va me répondre ou pas, le bougre ???
… Tiens, en parlant de temps de réponse… La fille devant son écran voudrait s'excuser d'avoir pris tellement de temps pour rédiger une réponse convenable *tousse tousse*, même si c'est pas vraiment de sa faute en fait, et que je suis pas censée être au courant de ça, du coup j'ai rien dit ET vous allez oublier ça, okay ?
Dans quelques secondes, retour au RP de qualitay !
Trois
Deux
Un
OUBLIEZ, JE LE VEUX !!!
La seconde chose qui me surprend chez lui après son accoutrement, c'est son teint.
Pâle de chez pâle.
… Bon, CERTES, là aussi je suis un peu mal placée. Mais moi, ma peau blanche est parfaitement naturelle, j'vous jure ! Tandis que lui, c'est… Cireux, maladif même. Et pour couronner le tout, il a de splendides cernes ! … Bon, d'accord, je suis HYPER mal placée. Voilà, vous êtes contents ?
Mais du coup, ça me donne envie d'en savoir plus… Tiens, il répond enfin !
« -Si, je suis bien émeraude. Je m'appelle Thomas Williams, et toi? »
Il accompagne ses paroles d'un léger sourire, qui ne parvient néanmoins pas à cacher sa timidité.
Remarque, c'est pas un asocial, c'est déjà ça. Peut-être… Peut-être ne sommes-nous pas encore perdus ! Peut-être que les résidents de cette académie sont pas tous des tarés dangereux !
Enfin, pas lui en tous cas. J'ai du mal à voir comment est-ce qu'il pourrait être dangereux…
Je lui rends son sourire et commence à dire :
« - Moi, c'est- »
FFFIIIIIIIIIIIIOOOOOOOOOOOOOOUUUUUUUU !!!
Un OVNI, oui, encore un, mais cette fois-ci envoyé par la prof s'envole ! Il file et transperce l'air si vite, j'arrive à peine à le voir ! ET CHTAC !! Il s'est écrasé à quelques centimètres du gars qu'était coursé par les plumes-kunaïs ! Ohlàlà, mais quel beau tir ! Décidément, cette prof dépasse toutes mes espérances ! Donc, après avoir observé un court instant de silence pour écouter la prof et son speech légèrement moralisateur au début à l'intention de... Bah je sais pas, je connais son prénom c'bête.
Je reprends, toujours souriante, là où j'avais été interrompue :
« … Kanade. Je m'appelle Kanade. »
Tout en écoutant le monologue de la prof, je prends un bout de papier sur lequel je griffonne quelques mots.
« Ça fait quelques mois que tu es ici, non ? J'ai pas souvenir de t'avoir vu récemment. »
Bon, c'est plutôt parce que je reviens à l'Académie après une période mouvementée, mais ça, ça le concerne pas.
Ensuite, plutôt que d'attendre encore une heure sa réponse, je prends la parole après tous les autres, ce qui inclut monsieur Thomas.
« Selon moi, un stéréotype c'est une idée réductrice, un raccourci ou plutôt un jugement appliqué à toute une population partageant un trait commun : ça peut être n'importe quoi, de la couleur de peau ou les goûts, voire même son choix de métier... Je dirais également qu'un stéréotype est faux par définition, et qu'il peut se propager par tous les moyens de communication possibles : la télévision, la radio, le cinéma... »
Dernière édition par Kanade le Mar 29 Aoû 2017, 19:33, édité 1 fois
Re: Cours de psycho : stéréotypes et préjugés
Neith écoutait calmement la tentative de ses élèves. Elle ne s'attendait pas à ce que l'un d'eux lui déballe l’étymologie complète du mot pour le définir proprement mais elle voulait voir quelle image ils en avaient. Bien sûr certains ne purent s'empêcher de laisser suinter du venin dans leur définition, surtout en désignant "ceux qui utilisent des stéréotypes", comme si ils étaient au-dessus de ça ! Mais bon comme elle l'avait promis au début de son cours, pas de polémique, au tout du moins, elle allait éviter. Les essais de ses élèves s’enchaînèrent, des réponses intéressantes, d'autres moins avisées. Quand tout le monde eut donné son avis elle pris la parole.
"Alors il y a de tout dans vos réponses, du bon comme du mauvais, en passant par du hors sujet. mais faisons un résumé de ce que chacun a dit."
Elle écrivit au tableau tout en lisant à voix haute :
Hideki : Clichés, souvent faux
Yasushi : Bases partagées par beaucoup de personnes et transmises par l'éducation
Iris : Idée fausses que beaucoup de gens croient
Noa : Condamner une communauté pour les actions d'un groupuscule plus bruyant
Thomas : Images représentatives souvent fausses transmises par les médias
Quiet : Idées préconçues auxquelles se rattachent les gens pour camoufler leur ignorance
Kanade : Idées réductrices qui s'appliquent à un groupe de personnes et qui se transmetent par les médias.
Elle se retourna pour leur faire face.
"Alors à la lecture de tout ça, on peut voir qu'une idée émerge : les stéréotypes sont partagés par beaucoup. Je dirais même par tous, car même si vous n'y croyez pas vous avez pourtant ri à mes affiches, car vous comprenez leur sens. Mais c'est une caractéristiques du stéréotype, pas sa définition. Pour la trouver il suffit de faire un peu d’étymologie. Stéréo- vient du grec stereos qui signifie "fixe,dure" et type vient du latin typus qui signifie "modèle,image". Un stéréotypes est donc un modèle fixe qui correspond à un groupe de personnes. C'est l'image que l'on se fait d'une personne appartenant à ce groupe. Comme je viens de le dire les stéréotypes s'appliquent à des groupes de personnes pour peu qu'un trait commun les lie comme l'a dit Kanade. Cela peut être le groupe des psychologues, des élèves, des gens "bien", les femmes etc ...
Bien maintenant que nous avons parlé de la définition passons aux particularités d'un stéréotype :
- le stéréotype est un ensemble de croyances PARTAGÉES et quand je dis partagées, c'est par TOUS.
- ils sont inexactes, et je ne veux pas dire faux car ils sont tellement larges qui toucheront toujours dans le vrai.
- Enfin le plus important, ils sont résistants aux nouvelles informations, c'est à dire qu'ils perdurent même quand leur fausseté saute au yeux.
- ah et les stéréotypes peuvent être positif comme négatif. Par exemple les femmes sont plus sensibles que les hommes, c'est positif (tout dépend du point de vue)."
Elle griffonna les différents points au tableau en regardant si Hideki suivait sur ses feuilles.
"Ne vous inquiétez pas, il est normal de se tromper sur la définition d'un mot utilisé à tord et à travers, quand je vous pose ce genre de question je n'espère pas que vous sachiez tout du premier coup. Nous allons maintenant passer à leur utilité dans la vie de tous les jours. A votre avis pourquoi existent-ils ? Avant que vous répondiez, je vous demande de faire attention à ce que vous allez dire. Oui, beaucoup de gens utilisent les stéréotypes, nous le faisons tous. Il y a beaucoup de médiatisation autour de la haine de ces personnes, mais bizarrement si on y réfléchit : n'avons nous pas nous même un stéréotypes de "la personne qui utilise des stéréotypes à tord et à travers" ? Je vous demande donc de faire des réponses plus objectives et moins subjectives." ( 5 réponses ou + si vous êtes rapides).
"Alors il y a de tout dans vos réponses, du bon comme du mauvais, en passant par du hors sujet. mais faisons un résumé de ce que chacun a dit."
Elle écrivit au tableau tout en lisant à voix haute :
Hideki : Clichés, souvent faux
Yasushi : Bases partagées par beaucoup de personnes et transmises par l'éducation
Iris : Idée fausses que beaucoup de gens croient
Noa : Condamner une communauté pour les actions d'un groupuscule plus bruyant
Thomas : Images représentatives souvent fausses transmises par les médias
Quiet : Idées préconçues auxquelles se rattachent les gens pour camoufler leur ignorance
Kanade : Idées réductrices qui s'appliquent à un groupe de personnes et qui se transmetent par les médias.
Elle se retourna pour leur faire face.
"Alors à la lecture de tout ça, on peut voir qu'une idée émerge : les stéréotypes sont partagés par beaucoup. Je dirais même par tous, car même si vous n'y croyez pas vous avez pourtant ri à mes affiches, car vous comprenez leur sens. Mais c'est une caractéristiques du stéréotype, pas sa définition. Pour la trouver il suffit de faire un peu d’étymologie. Stéréo- vient du grec stereos qui signifie "fixe,dure" et type vient du latin typus qui signifie "modèle,image". Un stéréotypes est donc un modèle fixe qui correspond à un groupe de personnes. C'est l'image que l'on se fait d'une personne appartenant à ce groupe. Comme je viens de le dire les stéréotypes s'appliquent à des groupes de personnes pour peu qu'un trait commun les lie comme l'a dit Kanade. Cela peut être le groupe des psychologues, des élèves, des gens "bien", les femmes etc ...
Bien maintenant que nous avons parlé de la définition passons aux particularités d'un stéréotype :
- le stéréotype est un ensemble de croyances PARTAGÉES et quand je dis partagées, c'est par TOUS.
- ils sont inexactes, et je ne veux pas dire faux car ils sont tellement larges qui toucheront toujours dans le vrai.
- Enfin le plus important, ils sont résistants aux nouvelles informations, c'est à dire qu'ils perdurent même quand leur fausseté saute au yeux.
- ah et les stéréotypes peuvent être positif comme négatif. Par exemple les femmes sont plus sensibles que les hommes, c'est positif (tout dépend du point de vue)."
Elle griffonna les différents points au tableau en regardant si Hideki suivait sur ses feuilles.
"Ne vous inquiétez pas, il est normal de se tromper sur la définition d'un mot utilisé à tord et à travers, quand je vous pose ce genre de question je n'espère pas que vous sachiez tout du premier coup. Nous allons maintenant passer à leur utilité dans la vie de tous les jours. A votre avis pourquoi existent-ils ? Avant que vous répondiez, je vous demande de faire attention à ce que vous allez dire. Oui, beaucoup de gens utilisent les stéréotypes, nous le faisons tous. Il y a beaucoup de médiatisation autour de la haine de ces personnes, mais bizarrement si on y réfléchit : n'avons nous pas nous même un stéréotypes de "la personne qui utilise des stéréotypes à tord et à travers" ? Je vous demande donc de faire des réponses plus objectives et moins subjectives." ( 5 réponses ou + si vous êtes rapides).
- HRP:
- N'hésitez pas à poser des questions à la prof ou par mp si c'est pas clair. Je suis pas très doué pour les explications écrites.
Re: Cours de psycho : stéréotypes et préjugés
Cours de psycho
Stéréotypes & préjugés
Stéréotypes & préjugés
Les uns après les autres, nous répondîmes à la question posée sans laisser de réel blanc. Nos avis semblaient tous converger en au moins un point similaire. Je n'osais pas, cependant, me prononcer sur la véracité de celui-ci ou non. Heureusement, lorsque nous eûmes tous donné notre avis, la prof' prit la parole pour faire le point en écrivant au tableau et nous donner des explications que j'eus plus ou moins de difficultés à comprendre :
- Alors à la lecture de tout ça, on peut voir qu'une idée émerge : les stéréotypes sont partagés par beaucoup. Je dirais même par tous, car même si vous n'y croyez pas vous avez pourtant ri à mes affiches, car vous comprenez leur sens. Mais c'est une caractéristiques du stéréotype, pas sa définition. Pour la trouver il suffit de faire un peu d’étymologie. Stéréo- vient du grec stereos qui signifie "fixe, dure" et type vient du latin typus qui signifie "modèle,image". Un stéréotypes est donc un modèle fixe qui correspond à un groupe de personnes. C'est l'image que l'on se fait d'une personne appartenant à ce groupe. Comme je viens de le dire les stéréotypes s'appliquent à des groupes de personnes pour peu qu'un trait commun les lie comme l'a dit Kanade. Cela peut être le groupe des psychologues, des élèves, des gens "bien", les femmes etc ... Bien maintenant que nous avons parlé de la définition passons aux particularités d'un stéréotype :
- le stéréotype est un ensemble de croyances PARTAGÉES et quand je dis partagées, c'est par TOUS.
- ils sont inexactes, et je ne veux pas dire faux car ils sont tellement larges qui toucheront toujours dans le vrai.
- Enfin le plus important, ils sont résistants aux nouvelles informations, c'est à dire qu'ils perdurent même quand leur fausseté saute au yeux.
- ah et les stéréotypes peuvent être positif comme négatif. Par exemple les femmes sont plus sensibles que les hommes, c'est positif (tout dépend du point de vue).
Ne vous inquiétez pas, il est normal de se tromper sur la définition d'un mot utilisé à tord et à travers, quand je vous pose ce genre de question je n'espère pas que vous sachiez tout du premier coup. Nous allons maintenant passer à leur utilité dans la vie de tous les jours. A votre avis pourquoi existent-ils ? Avant que vous répondiez, je vous demande de faire attention à ce que vous allez dire. Oui, beaucoup de gens utilisent les stéréotypes, nous le faisons tous. Il y a beaucoup de médiatisation autour de la haine de ces personnes, mais bizarrement si on y réfléchit : n'avons nous pas nous même un stéréotypes de "la personne qui utilise des stéréotypes à tord et à travers" ? Je vous demande donc de faire des réponses plus objectives et moins subjectives.
A vrai dire, j'eus tellement d'éléments à trier et à assimiler que je dus prendre un peu de temps avant de comprendre ce qu'il fallait répondre. Enfin, quel genre de réponse j'allais faire. C'est d'ailleurs ce que je fis, ou tentai de faire :
- Je pense que les stéréotypes peuvent être utilisés pour se protéger en général, mais aussi parce que ça peut être plus facile de suivre la pensée générale pour ne pas se faire mettre à l'écart.
Je me voyais tellement dans ce que je disais... Moi et les gosses qui vivaient dans la même situation que moi. Finalement, c'est parce que nous étions traités de voyous alors que nous tentions de survivre que personne n'avait tenté de nous aider réellement. C'était frustrant.
- Alors à la lecture de tout ça, on peut voir qu'une idée émerge : les stéréotypes sont partagés par beaucoup. Je dirais même par tous, car même si vous n'y croyez pas vous avez pourtant ri à mes affiches, car vous comprenez leur sens. Mais c'est une caractéristiques du stéréotype, pas sa définition. Pour la trouver il suffit de faire un peu d’étymologie. Stéréo- vient du grec stereos qui signifie "fixe, dure" et type vient du latin typus qui signifie "modèle,image". Un stéréotypes est donc un modèle fixe qui correspond à un groupe de personnes. C'est l'image que l'on se fait d'une personne appartenant à ce groupe. Comme je viens de le dire les stéréotypes s'appliquent à des groupes de personnes pour peu qu'un trait commun les lie comme l'a dit Kanade. Cela peut être le groupe des psychologues, des élèves, des gens "bien", les femmes etc ... Bien maintenant que nous avons parlé de la définition passons aux particularités d'un stéréotype :
- le stéréotype est un ensemble de croyances PARTAGÉES et quand je dis partagées, c'est par TOUS.
- ils sont inexactes, et je ne veux pas dire faux car ils sont tellement larges qui toucheront toujours dans le vrai.
- Enfin le plus important, ils sont résistants aux nouvelles informations, c'est à dire qu'ils perdurent même quand leur fausseté saute au yeux.
- ah et les stéréotypes peuvent être positif comme négatif. Par exemple les femmes sont plus sensibles que les hommes, c'est positif (tout dépend du point de vue).
Ne vous inquiétez pas, il est normal de se tromper sur la définition d'un mot utilisé à tord et à travers, quand je vous pose ce genre de question je n'espère pas que vous sachiez tout du premier coup. Nous allons maintenant passer à leur utilité dans la vie de tous les jours. A votre avis pourquoi existent-ils ? Avant que vous répondiez, je vous demande de faire attention à ce que vous allez dire. Oui, beaucoup de gens utilisent les stéréotypes, nous le faisons tous. Il y a beaucoup de médiatisation autour de la haine de ces personnes, mais bizarrement si on y réfléchit : n'avons nous pas nous même un stéréotypes de "la personne qui utilise des stéréotypes à tord et à travers" ? Je vous demande donc de faire des réponses plus objectives et moins subjectives.
A vrai dire, j'eus tellement d'éléments à trier et à assimiler que je dus prendre un peu de temps avant de comprendre ce qu'il fallait répondre. Enfin, quel genre de réponse j'allais faire. C'est d'ailleurs ce que je fis, ou tentai de faire :
- Je pense que les stéréotypes peuvent être utilisés pour se protéger en général, mais aussi parce que ça peut être plus facile de suivre la pensée générale pour ne pas se faire mettre à l'écart.
Je me voyais tellement dans ce que je disais... Moi et les gosses qui vivaient dans la même situation que moi. Finalement, c'est parce que nous étions traités de voyous alors que nous tentions de survivre que personne n'avait tenté de nous aider réellement. C'était frustrant.
(c) Rin sur Epicode
Re: Cours de psycho : stéréotypes et préjugés
Je n'en avais pas vraiment grand chose a faire des dires des autres, et leurs idées sur la questions, j'avais mieux a faire. Mais une fois que toutes les réponses furent donné, une oreille capta l'attention de la prof, qui continuait son cours, tout en marquant l'idée majeur de notre réponse au tableau.
Lorsqu'elle se retourna, a la fin de son élan, elle pencha les élèves sur une autre question : A quoi cela sert-il ? J'avais déja répondu a cette question dans ma premiere réponsse. Je levais donc la main, et pris instantanement la parole aprés l'autre blond idiot.
- L'idée que je me faisais de son utilité, je l'ai déjà donner. Cependant, j'émet aussi l'ipothése que cela serve en bien, comme en mal. Peu importe si le stéréotype est porté d'une bonne manière ( Les femmes sont plus attentionnés), soit neutre ( Les français mangent des grenouilles) ou d'une mauvaise manière ( Les hauts sont privilégiés ), l'important, c'est la categorie dans lesquels on les classes, comme je vient de le faire. Si l'on parle de bon ou de mauvais, certains stéréotypes dérangeront, d'autres non. Et, fonctions de cette catégorie, depuis toujours, nombre d'utilisations en ont été faites, cela fut, et sera toujours ainsi. De la, sur ces catégories, comme je le disais dans ma première réponse, certains se satisferont et se rassureront de cette catégorisation de ce stéréotypes, comme pour laisser ce voile, vrai ou faux, devant leurs yeux, et ne pas voir au delà du stéréotypes, c'est a dire, chaque personne concernés dans celui-ci, individuellement.
J'en conclu que cela sert a l'humanité, en bon comme en mauvais, mais qu'il est impossible de s'en passer, alors autant s'en servir.
J'avais terminer mon long discours, et sur le coup, une question me vint a l’esprit.. En fait, cette question me concernait moi-même, mais sans le montrer, je repris la parole.
J'ai cependant une question. Si on met, par exemples, les politiciens comme étant tous des menteur, en soit, on leurs crée a tous un panier, et on les mets tous dedans. Mais il serais très compliquer de crée un panier pour chacun. Le but n'est t'il donc pas d'attendre, qu'une pomme de ce panier sorte, et montre que lui n'est pas comme ça, pour devenir exceptionnel aux yeux des autres ? Parfois, cela désigne des leaders, ou des roi. D'autre, des amis, et des gens de confiances. D'autres fois, des ordures, et des meurtriers. Dans ce cas, si le stéréotype concernant cette personne en particulier devient faux, cela n'amméne t'il pas la peur de l'inconnue chez certains ? Comme ceux chez qui, ces idées préconçues les rassures ?
J'émis un leger soupir, avant de reprendre la parole
Je pense que cela n’amènerais que folie et chaos, mais cette idée me semble fausse... Qu'en pensez-vous, prof ?
J'avais tant parler pour une fois, que ma salive manquait a venir. La gorge sèche, j'attendais la réponse de miss pew pew. Pour une fois, je m’étais détourner de mes recherches, et écoutais attentivement la suite du cours.
Lorsqu'elle se retourna, a la fin de son élan, elle pencha les élèves sur une autre question : A quoi cela sert-il ? J'avais déja répondu a cette question dans ma premiere réponsse. Je levais donc la main, et pris instantanement la parole aprés l'autre blond idiot.
- L'idée que je me faisais de son utilité, je l'ai déjà donner. Cependant, j'émet aussi l'ipothése que cela serve en bien, comme en mal. Peu importe si le stéréotype est porté d'une bonne manière ( Les femmes sont plus attentionnés), soit neutre ( Les français mangent des grenouilles) ou d'une mauvaise manière ( Les hauts sont privilégiés ), l'important, c'est la categorie dans lesquels on les classes, comme je vient de le faire. Si l'on parle de bon ou de mauvais, certains stéréotypes dérangeront, d'autres non. Et, fonctions de cette catégorie, depuis toujours, nombre d'utilisations en ont été faites, cela fut, et sera toujours ainsi. De la, sur ces catégories, comme je le disais dans ma première réponse, certains se satisferont et se rassureront de cette catégorisation de ce stéréotypes, comme pour laisser ce voile, vrai ou faux, devant leurs yeux, et ne pas voir au delà du stéréotypes, c'est a dire, chaque personne concernés dans celui-ci, individuellement.
J'en conclu que cela sert a l'humanité, en bon comme en mauvais, mais qu'il est impossible de s'en passer, alors autant s'en servir.
J'avais terminer mon long discours, et sur le coup, une question me vint a l’esprit.. En fait, cette question me concernait moi-même, mais sans le montrer, je repris la parole.
J'ai cependant une question. Si on met, par exemples, les politiciens comme étant tous des menteur, en soit, on leurs crée a tous un panier, et on les mets tous dedans. Mais il serais très compliquer de crée un panier pour chacun. Le but n'est t'il donc pas d'attendre, qu'une pomme de ce panier sorte, et montre que lui n'est pas comme ça, pour devenir exceptionnel aux yeux des autres ? Parfois, cela désigne des leaders, ou des roi. D'autre, des amis, et des gens de confiances. D'autres fois, des ordures, et des meurtriers. Dans ce cas, si le stéréotype concernant cette personne en particulier devient faux, cela n'amméne t'il pas la peur de l'inconnue chez certains ? Comme ceux chez qui, ces idées préconçues les rassures ?
J'émis un leger soupir, avant de reprendre la parole
Je pense que cela n’amènerais que folie et chaos, mais cette idée me semble fausse... Qu'en pensez-vous, prof ?
J'avais tant parler pour une fois, que ma salive manquait a venir. La gorge sèche, j'attendais la réponse de miss pew pew. Pour une fois, je m’étais détourner de mes recherches, et écoutais attentivement la suite du cours.
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