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Histoires au coin du feu

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Message par Ankou Hyde Ven 24 Nov 2017, 17:00

Bonjour tout le monde, je me présente Ankouhyde dont le rêve est d'écrire un bouquin un jour. Je vous propose de poster ici des textes que j'ai écrits moi-même afin de les partager mais aussi de savoir ce que vous en pensez. Pour le plaisir de partager mais aussi de pouvoir savoir comment s'améliorer. Je commence avec un poème que j'ai écrit pour un concours que j'ai gagné.

Poème Glacé

Nous n'étions qu'amour, nous vivions dans le bonheur.
Mais le problème : c'est qu'il est plein de dispute.
Chacune d'entre elle jetait un froid des plus brutes.
Notre joie a été remplacer par des pleurs.

C'était ma faute j'avais manqué de sang-froid.
J'avais fini par succomber à la luxure.
Ma trahison je ne pus la garder pour moi.
J'avais empêché que notre couple dure.

Une vengeance est un plat qui se mange froid.
Me dit-elle alors que son cœur était de glace.
Dans celui-ci, je ne méritais plus ma place.
Pour notre couple j'étais devenus un poids.

Encore une fois je suis seul et incompris.
Sa chaleur corporelle ne reviendra pas.
Froide fut la douleur lorsque je le compris.
Mais ce n'est pas un coup de froid qui me tuera.

Non, ce sera d'avoir voulu vivre sans elle.
Et d'avoir osé rêver de voler sans ailes.
De l'hypothermie touche mon âme et mon corps.
La glace de son cœur suinte par tous mes pores.

Désormais je n'expire plus que de la buée.
Rien n'aura plus le même sens car tous se brouillent.
Mon cœur est comme dans un bol et quelqu'un touille.
Le froid de la vie continue de me glacer.

J'ai décidé que tout cela allait finir.
Mais mon reflet dans le métal froid de ma lame,
Me glaça jusqu'au sang et me refroidit l'âme.
Trop tard pour reculer, nulle part ou courir.

La fin de ma courte vie manquait de chaleur
Logique que la froideur de la mort m'emporte.
Mon corps sera à jamais froid mais plus de peur.
C'était la chose à faire pour que je m'en sorte.

Sur la blanche neige, mon sang chaud s'écoula.
Et enfin peu à peu toute vie me quitta.
Tout ce qui se trouve autour de moi refroidit.
Mais une lumière apparut et me prit.

Même si l'on parle tous de flammes de l'enfer.
Alors qu'il y fait si froid que cela vous brule.

En fait on est pour l'éternité dans une bulle.
Pour qu'on repense à tous ce qu'on aurait pu faire.
Alors on ressasse froidement notre vie.
Alors qu'on sait que comme ce poème elle est finie.
Ankou Hyde
Ankou Hyde

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Message par Daaf Ven 24 Nov 2017, 17:35

Très beau poème !

Mais fais gaffe, tu vas passer pour un littéraire prétentieux, après.
Daaf
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Message par Ankou Hyde Sam 25 Nov 2017, 11:02

Bonjour voici un long texte que j'ai écrit il y a longtemps ( à l'époque des attentats de Paris ) Voici la première partie :

Le Bunker

Il était une fois une jolie jeune fille de 28 ans, aux longs et lisses cheveux bruns d’un mètre soixante-dix, aux yeux vert pistache. Ce petit bout de femme d’à peine soixante-cinq kilos avait développé des formes féminines au cours d’une longue période de rebellion et d’inconscience appeler adolescence. En effet sa peau beige et douce ainsi que ses petits seins galbés et sa bouche aux lèvres fines mais pulpeuses en avaient attiré plus d’un. De plus ses longues jambes épilées avec soin ainsi que son petit trente-six souligner la plupart du temps par des chaussures à petit talon haut faisaient ressortir sa ligne naturelle. Naturellement musclée, mais pas plus que de raison elle pratique un sport d’autodéfense basique juste pour le plaisir et nullement par précaution. Son dos droit est son ventre nullement rebondi ainsi que ses bras finissant par ses gracieuses mains manucurées et vernies d’un violet prune complétaient l’un des chefs d’œuvres de mère nature.

Cette jeune femme du nom de Kelly vivait simplement malgré les moyens que lui procurait son travail d’assistante sociale. Elle touchait plus de deux mille euros par mois et suite aux impôts et aux dépenses de premières nécessités ainsi que celle plus frivoles il lui restait toujours six à huit cents euros qu’elle économisait sagement pour pouvoir s’offrir des vacances à elle et à son père chez qui elle vivait toujours, non par désir pécuniaire, mais afin de veiller sur celui-ci comme ce dernier l’avait fit lors de son heureuse enfance. Elle vivait au jour le jour appréhendée le lendemain avec la certitude qu’il serait tout aussi intéressant que le jour précédent. Optimiste sur les bords et certes un peu trop protectrice elle jouait son rôle de conseiller de la vie avec la passion des premiers jours en effet, mais si au premier abord elle aurait préféré être un psychologue ou une psychiatre son enclin à s’investir dans l’histoire des autres et à se l’approprier l’avait poussé à réviser son choix vers un métier moins exigeant sur la résistance mentale à posséder. Sympathique et blagueur son tempérament jovial faisait d’elle quelqu’un d’apprécier aussi bien dans la vie privée que professionnel. Mais comme nous tous elle possédait aussi quelques détracteurs.

    Elle habitait une petite maison pavillonnaire à un étage, sa chambre étant à l’étage et celle de son père au rez-de-chaussée pour qu’à ses vieux jours elle soit de plain-pied. Sa maison intercalée entre deux autres pavillons étrangement presque identiques était d’un marron clair avec un toit aux tuiles d’un orange détonant avec le marron foncé de celle de ses voisins. Une petite cheminée inutilisée et deux fenêtres frontales sont sa porte d'entrée blindée ainsi que deux fenêtres donnant sur un petit jardin complétaient la façade du numéro quarante de la rue des sureaux sa maison, dont elle était la propriétaire. Ce petit jardin mitoyen avec vue magnifique sur celui de ses voisins était sa petite fierté en effet elle l’avait emménagé pour le rendre plus convivial suite aux nombreuses fêtes qu’elle organisait après avoir, évidemment, prévenus ses voisins une semaine à l’avance. En effet, les murs des pavillons étant collés lesuns aux autres donnaient une insonorisation digne du papier de cigarette. D’ailleurs malgré son tempérament, et les fêtes auxquels ils n’étaient pas invités, elle ne connaissait que très peu ses voisins. Elle ne savait que, que selon son père, il fallait rester méfiant de son voisin de droite un survivaliste dans l’âme. N’ayant pas de cave et une peur incontrôlée des échelles elle sacrifiait l'un des trois-pièces du rez-de-chaussée à l’ensemble des objets qui n’allait pas autre part ou auquel elle tenait et qu’elle cachait là les soirs de fête.


La maison en elle-même était décorée à l’intérieur de masques africains tous différents, étant là en plus pour que son père puisse montrer à toutes ses nouvelles connaissances sa magnifique collection. La maison était composée de quatre pièces au rez-de-chaussée et de quatre pièces à l’étage. La cuisine et le salon ainsi que le débarras étant de plain-pied, son père dormait dans le salon dans le canapé en cuir noir à cinq places face à la télé. La dernière pièce composée des toilettes et d’un accès via échelles aux greniers était le débarras de son père. Aux premiers étages outre les couloirs avec des nouveaux un accès aux greniers via une trappe reliée à une échelle il y a une salle de bain rudimentaire et trois chambres de même taille.

Un dimanche, qui pourtant commençait comme tous les autres, alors qu’elle s’occupait simplement de son jardin elle fut assommé par-derrière sans même sans rendre compte. Elle se réveilla le lendemain avec un mal de crâne terrible. Elle entrouvrit doucement les yeux et commença à inspecter des yeux le lieu dans lequel elle se trouvait à présent. Un petit endroit comptant trois pièces toute d’un gris monotone, aucune fenêtre seulement une énorme porte de métal gris lui aussi. Elle était allongée sur un lit deux places collées au mur en face d’elle se trouvait un petit bureau avec une chaise et une ancienne radio celle dont se serve les chauffeurs routiers ou avec laquelle il serait soi-disant possible de capter un message provenant de l’espace ;une Cibi. À sa droite un garde-manger rempli d’assez de nourriture et d’eau pour tenir cinq ans et à sa gauche sûrement une petite salle de bain si on tient compte du fait qu’elle entend de l’eau couler comme ci quelqu'un prenait une douche.
Après un petit temps d’adaptation et de réflexion intense, elle se dirigea calmement vers la porte. L’eau cessa de couler au moment précis où elle saisit la poignée de la porte blindée en métal gris elle s’apprêtât à la baisser au moment où derrière elle une voix se fit entendre l’interpellant sur un ton calme :

« - Je ne ferais pas cela à votre place... Elle se retourna pour faire face à son interlocuteur, qui s’avérerait être ce fameux voisin que son père trouvait bizarre et auprès duquel il n’avait que méfiance.
- Ah bon, et pourquoi ? Demanda-t-elle simplement.
- Parce que c’est dangereux dehors, à l’heure qu’il est nous sommes sûrement dans l’endroit le plus sur du monde entier.
- Dangereux ? Pourquoi ? Et où sommes-nous d’ailleurs ?
- Oui dangereux, même très dangereux, nous sommes dans un abri antiatomique, ou un bunker si vous préférez. Quant au pourquoi... Eh bien... C’est une longue histoire asseyez-vous, je vous pris Kelly et je vous dirai tout. »


 Kelly alla s’asseoir sur le lit, mais au lieu de laisser l’homme parlait elle prit la parole en premier.
« - Comment connaissez-vous mon prénom ?
- N’est-ce pas normal pour un voisin de connaître les noms de ses voisins ?
- Si j’imagine, quoique moi, je ne connais pas le vôtre.
- Je m’appelle Axel, pour vous servir.
- Eh bien, Axel, dites-moi, il serait plus dangereux pour moi de sortir que de rester ici ?
- Commençons par le début, je ne sais pas si vous êtes au courant, mais il y a eu un attentat à Paris suite à quoi le niveau de vigilance a été augmenté.
- Si bien sûr tout le monde sait cela...
- Parfait alors il y a trois jours à eux lieu un autre attentat tout près d’ici, en avez-vous aussi entendu parler ?
- ma foi oui, raison pour laquelle j’ai préféré rester cloîtré chez moi ce week-end.
- Seulement ce que vous ne saviez pas, c’est qu’il ne s’agissait là que des prémices à un attentat encore plus gros qui allait frapper tout le pays. En effet, il a douze heures à peine un message d’alerte est passé sur toutes les chaînes de télévision nous demandons d’évacuer la zone. Ne l’avez-vous pas entendu-vous et votre père ?
Ankou Hyde
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Message par Ankou Hyde Dim 26 Nov 2017, 10:30

Bonjour, aujourd'hui la partie 2 de Le Bunker.

Le Bunker

- Mon père est parti pour un mois parce qu'il a pris peur à cause de l’attentat, mais moi, je suis resté pour ne pas laisser la maison à l’abandon. De plus, il y a douze heures, je me trouvais dans mon jardin et donc je ne pouvais pas me trouver devant la télévision...
- C’est donc pour cela que vous ne l’avez pas vu...
Heureusement pour vous moi, je l’ai entendue et plutôt que de me ruer vers un bouchon pas possible dû à la panique, je suis allé dans mon jardin dans lequel se trouve le bunker que j’ai fait aménager suite aux attentats de Paris et dans lequel nous nous trouvons. Mais en allant dans mon jardin, je vous ai aperçu et j’ai pris sur moi l’initiative de vous conduire vous aussi dans mon bunker.
- Mais pourquoi m’avoir assommé alors ? N’auriez vous pas pu simplement me demander de vous suivre .
- Si vous pensez que j’ai pris le temps de réfléchir à toutes les options qui s’offraient à moi... De plus si comme vous l’avez souligné, je vous aurai demandé de me suivre tout en sachant que vous ne vous n'aviez pas entendu le message, m’auriez-vous suivi, moi un inconnu ?
- Il y a de grandes chances que non... »


  Dans un premier temps, Kelly ne le crut qu’à moitié, cela aurait aussi bien être la vérité qu’un mensonge éhonté, elle se laissa cinq jours de réflexion. Cinq jours durant lesquels elle dort sur le lit alors que son hôte lui dormait à même le sol. Quand soudain quelque chose lui traversa l’esprit, une preuve, il lui fallait une preuve que ce qu’il disait était la vérité.
« - Axel ?
- Oui ?
- Si je vous demandais une preuve de ce que vous avancez que me diriez-vous ?
- Que c’est tout naturel, attendez que je réfléchisse un peu à ce qui pourrait convenir... Ah, je sais ! Utilisez là Cibi, si vous recevez un signal, c’est que vous pouvez sûrement sortir sinon qu’il y a de grand risque que ce que je dis se soit vraiment produit. Si cela ne vous convient pas vous pouvez aussi sortir dès maintenant, mais si vous sortez, c’est un chemin sans retour après votre départ, je verrouillerai la porte et vous aurez beau toquer que je n’ouvrirai pas. »


Kelly s’empressa alors d’utiliser la Cibi, mais trois jours plus tard et alors qu’elle avait essayé chaque fréquence elle n’avait toujours pas eu de réponse.
« - Alors ? Fit Axel avec une mine inquiète.
- Alors, rien ! Rien du tout ! S’énerva-t-elle »
À sa grande colère, Axel ne lui rétorqua que du silence et heureusement pour lui aucun « Je vous l’avais bien dit » mais c’est alors qu’elle réalisa, si cela était vrai alors son père et tous ceux qu’elle aimait étaient sûrement morts. Elle ne pleura pas, car elle le nia de toute son âme. Elle n’accepterait pas leurs morts, c’était inconcevable. Du coup, elle ne se résigna pas elle recommença à inspecter chaque fréquence avec la plus grande des attentions. Au bout de deux semaines de minutieuses recherches toujours rien, durant ce temps elle se rapprocha inévitablement d’Axel qu’elle se surprit à apprécier plus qu’elle ne le pensait au premier abord les deux voisins devinrent amis et cessèrent de se vouvoyer pour enfin se tutoyer.
Axel, la petite cinquantaine, cheveux courts et bruns lui aussi, aux yeux bleus et profonds telle une mer calme et paisible. Musclé et peut-être plus qu’elle, un mètre quatre-vingt-cinq pour quatre-vingts kilos tout mouillés. Aux traits doux malgré les quelques débuts de rides éparses, les oreilles décollées et le nez cassé ce qui ironiquement faisait tout son charme. Ses bras musclés finissant tous deux par deux grandes mains veineuses et ses deux longues jambes poilues donnant sur ses deux grands quarante-trois ainsi que son petit ventre déjà un peu rebondis faisait de lui un homme attirant, ou du moins aux yeux de Kelly. Axel était indubitablement intelligent mais aussi blagueur et parfois aussi inconscient qu’un adolescent. Il avait un tempérament joueur et une affinité toute particulière à tout ce qui touche aux jeux de cartes. Axel était aussi un chanceux invétéré, mais avec une sagesse bien à lui.
 
Trois mois passèrent et l’amitié qui les unissait évolua peu à peu sans que Kelly ne veuille l’admettre, au bout du second mois, il eut même la permission de dormir à ses côtés plutôt que par terre, et cela, sans même en faire la demande une seule fois. Et à la fin du troisième mois l’inévitable se produisit, elle l’embrassa et lui avoua par là même ses sentiments et ils furent accueillis sans réserve. Un an passa, un an durant lequel le couple eut plaisir à découvrir le corps de l’autre, mais ce fut aussi un an fastidieux en effet pas un jour ne passa sans que Kelly ne soit sur la Cibi à essayer de recevoir un message, n’importe lequel, mais il n’en fut rien. Axel préparait les repas, comme toujours, il allait dans la réserve ou était stocké la nourriture, il ouvrait une boîte métallique grise, prenait une boîte de conserve, et la préparait avec soin et désormais amour.

 Un jour, alors qu’Axel était sous la douche, Kelly s’attela contre l’avis d’Axel à faire la cuisine elle alla dans la réserve remplie de boîte métallique, toute grise, en ouvrit une au hasard et regard son contenu s’attendant à y trouver des boîtes de conserve, mais il n’en fut rien. À l'intérieur, se trouvait tout un tas de photographie, elle se mit à les regarder une à une et constata avec effroi qu’il s’agissait là que de photographie d’elle soit en sous-vêtement soit nue sous la douche et toute cette photographie datait d’au moins trois ans. Elle perdit la tête tout était faux ! TOUT ! La Cibi ne fonctionnait tout simplement pas et ses sentiments, oui et tous ses sentiments, alors. Tout dû à l’enfermement et au syndrome de Stockholm que l’on attrape si on reste trop longtemps enfermé avec notre détracteur. Elle se précipita vers la porte furibonde pièce à conviction en mains. Alors qu’elle s’apprêtait à sortir Axel, lui hurla :

« - NON ! Ne sors pas !
- Parce que c’est dangereux dehors, c’est bien cela.
Fit elle en pleurs!
- Oui... Elle le coupa.
- Je pense que c’est bien plus dangereux dedans ! Lança-t-elle en même temps que les photographies aux visages d’Axel, qu’il examina avant de les reconnaître.
- Je peux tout expliquer, mais ne sors surtout pas !
Il s’élança vers elle, elle l’accueillit d’un coup-de-poing puis elle saisissait le plat qui traînait par là et se mit à le frapper avec de toutes ses forces.
- Il n’y a rien à expliquer ! Enchaîna-t-elle comme elle enchaîne les coups. »

     Axel ne se débattait plus il était au sol ruisselant de son sang. Kelly ouvrit la porte et se précipita vers la sortie. Axel dans son dernier souffle réussit à refermer la porte ce qui la verrouilla de l’intérieur puis il mourut. Kelly se retrouva dans un corridor d’un noir absolu avec à l’autre bout une autre porte blindée en haut de quelque marche elle courra vers celle-ci l’ouvrit elle ferma les deux et repénétra dans le monde extérieur, elle les ouvrit doucement et là elle découvrit un monde en ruine elle s’effondra en pleurant et une fois la colère passée elle réalisa que ses sentiments envers Axel étaient véritables.


FIN
Ankou Hyde
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Message par Ankou Hyde Mer 29 Nov 2017, 15:52

Bonjour, aujourd'hui j'ai écrit ce texte après avoir lu une fiche de présentation qui m'a marqué. Pour le prénom de l’héroïne j(ai choisi celui d'un de mes texte préféré.

Petite musique d’ambiance :  

La vie d’Alice

- Neuf... Huit... Sept...
Alice court elle se rue vers la porte, mais elle est fermé, fermé à double tour. Il s’agit d’une porte blindé à trois verrous, les trois verrous sont enclenchés et il faut une clé différente pour déverrouiller chaque verrou. Elle se ravit face à l’obstacle insurmontable que représente cette porte blindée, elle est anxieuse elle ne sait plus où aller, son seul plan consistait en cette unique chance d’échappatoire. Elle décide de se cacher à l’intérieur puisqu’elle ne peut pas s’enfuir de la maison.

- Six... Cinq... Quatre...
Le temps passe trop vite, les seconde files les unes après les autres. Alice ne sait plus quoi penser, elle n’arrive pas à se décider, où pourrait, elle bien se cacher ? Elle entrevoit les différentes possibilités : derrière le rideau rouge à frange, le gros fauteuil en cuir marron, sous l’immense lit trois place ou peut-être dans l’ancienne armoire grise qui pourrait en contenir trois comme elle ? Quelle serait la meilleure cachette ?

- Trois... Deux... Un...
Plus le temps de décider, de choisir, elle court et se cache dans l’ancienne armoire grise. Alice à sept ans et une fois dans l’armoire, elle se met en position fœtale, elle s’emmitoufle dans les manteaux dont provient l’odeur de l’homme de quarante ans qui va venir la chercher à zéro. Le décompte est bientôt fini, elle prend une grande inspiration pour se calmer, doucement, elle reprend son souffle. Elle s’oblige à faire le moins de bruit possible.

- Zéro ! Alice, Alice, je viens te chercher... Alice, Alice, je vais te trouver !

Ça y est, il a commencé à la chercher, elle se recroqueville encore plus se faisant plus petite si c’est possible. En son fort intérieur elle prie pour qu’il ne la retrouve pas. Cet homme qui la nourrie de friandise et d’amours ne la retrouvera pas, elle prie de plus belle pour que ce soit le cas. Soudain, elle entend les bruits de pas de cet homme, elle les entend qui doucement se rapproche. Aucun doute maintenant, il se trouve dans la même pièce qu’elle.

- Alice... Alice ? Alice !
Son cœur s’arrête, elle ferme les yeux, elle ne respire plus... L’a-t-il trouvé ? Non... Heureusement. Elle entend le rideau rouge à frange bouger et l’homme dire « mince ». Elle se remercia d’avoir suivi son instinct qui lui avait crié de ne pas se cacher derrière ce fameux rideau. Soudain, elle frissonne à l’image de ses grandes mains qui caresse sa peau qui traverse ses pensées elle essuie les quelques larmes qui coulent sur ses joues rose pâle. Soudain, ses poils se redressent, elle a la chair de poule, elle sent son regard sur elle. Comme si ces yeux pouvaient traverser le bois et la voir entièrement. Comme si ce regard la mettait à nue et lui dévoilais son âme. Elle se sentait comme nue et impuissante, elle savait que bientôt, il la retrouverait que bientôt ses bras puissants se resserrèrent autour de son corps frêle et fragile. Soudain, la porte de l’armoire s’ouvre dans un fracas assourdissant.

-  Alice ? Alice, je t’ai retrouvé...
Alice pleur, elle s’effondre la main de l’homme essuie ses larmes une nouvelle fois.
- Allons Alice... Tu auras d’autres chances.
Alice ce ressaisi et dans un sourire radieux elle dit :
- Merci Papa !
- Tu voudras refaire une partie de cache-cache après un petit somme ?
Ankou Hyde
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Message par Daaf Mer 29 Nov 2017, 17:28

Pour pas que t'es l'impression que tout le monde s'en fiche, j'vais te dire que c'est pas mal ce que tu fais.
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Message par Darren Mer 29 Nov 2017, 18:07

Salé.
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Message par Ankou Hyde Sam 02 Déc 2017, 13:59

Bonjour, tout d'abord merci Daaf pour ton message et pour ceux que ça intéresse voici un texte que j'ai écrit aujourd'hui. Il s'agit d'une traduction littéraire de deux chansons en anglais à ma sauce. Je vous laisse deviner les deux chansons.

Premièrement, je vais dire tout ce qui me passe par la tête, je me suis enflammé et désormais, je suis si fatigué de comment les choses se sont passé.
De comment les choses ont toujours été.

Deuxièmement ne me dit pas ce que tu penses que je peux être ou devenir. Je suis le seul maître de ma destinée, le seul maître des marées, le seul maître des océans.
Je suis fissuré et ceux déjà depuis tout petit. Jetant mon âme à la foule, écrivant des textes et des poèmes pour le peu de personne que ça intéressait, qui me regardait, me parlait, me sentais. Chantant depuis les tréfonds de mon cœur le mal et la douleur, écrivant mes messages avec ce liquide si précieux qui coule dans mes veines. Inscrivant ces leçons si précieuses depuis mon cerveau. Voyant la beauté devenir...
Douleur !

Tu as fait de moi un croyant, tu as fait de moi un amoureux. Uniquement pour plus de douleur. Tu m’as fracassé et tu m’as reconstruit peu à peu. Tu m’as fait croire à nouveau.
Douleur ! Je laisse les balles et les coups pleuvoir, laisse les couler...
Ma chance, mon amour, mon Dieu tous proviennent de la douleur. Tu as fait de moi un croyant, tu as fait de moi un amoureux.

Tu te rappelles ? Il n’y a pas si longtemps nous marchions ensemble, main dans la main. Nous nous aimions et c’était tout ce qui comptait. Nous étions innocents, tu t’en rappelles ? Tout ce qu’on faisait, c’était prendre soin de l’autre sans se soucier de ce que pouvait penser les autres. Nos nuits étaient chaudes, nous étions jeunes et moi déjà chauves, rentré de la guerre scalpé et dévisagé. Maintenant tout autour le vent souffle sur mes plaies jusqu’à les faire saigner. Juste un dernier baiser, juste un dernier coups-de-poing... Nous n’avions besoin que l’un de l’autre. Juste un dernier baiser, Juste un dernier coup-de-poing. Nous avons tous besoin de quelqu’un à qui nous rattacher.

Que ferons-nous devenu vieux ? Marcherons-nous toujours côte à côte ? Seras-tu toujours là à mes côtés même contre vents et marée et les détracteurs ? Depuis les nuits, sont longues, autant que mon retour à la maison. Tout autour, le vent se déchaîne et me pousse à me laisser aller. Juste un dernier baiser, juste un dernier coups-de-poing... Nous n’avions besoin que l’un de l’autre. Juste un dernier baiser, Juste un dernier coup-de-poing. Nous avons tous besoin de quelqu’un à qui nous rattacher.

Je suis là au-dessus de ton corps inanimé par ma faute, il s’agissait de notre énième et désormais dernière dispute. Tu m’as insulté de monstre, chose que je ne pus tolérer, je me suis jeté sur toi et je t’ai battu comme on m’avait entraîné à le faire. Je fis pleuvoir les coups de si nombreuse fois que je finis par frapper le sol sous toi. Tu avais peut-être raison, je suis un monstre.

Troisièmement, n'oublie pas d’envoyer une prière à ceux qui sont déjà au ciel.
Toute la haine que tu as ressentie envers moi a transformé ton esprit en abysse.
Ton esprit est au ciel désormais.

J’ai été si proche du fond, par plusieurs fois dans le passé. Vivant dans un monde dans les nuages tombant en poussière sur terre. Tout en espérant que mes sentiments voudront bien couler. Mais ils ne l’ont jamais fait, ils n'ont jamais menti, ils flottaient toujours. Inhibition ou limitation ? Jusqu’à ce que je craque pour de bons et que je décide de les laissés aller. Alors je les ai laissé aller comme...

La douleur !

Tu as fait de moi un croyant, tu as fait de moi un amoureux. Uniquement pour plus de douleur. Tu m’as fracassé et tu m’as reconstruit peu à peu. Tu m’as fait croire à nouveau.
Douleur ! Je laisse les balles et les coups pleuvoir, laisse les couler...
Ma chance, mon amour, mon Dieu tous proviennent de la douleur. Tu as fait de moi un croyant, tu as fait de moi un amoureux.

Et enfin dernièrement par la grâce des flammes et du feu, tu étais mon avenir, mon sang dans mes veines, mon sang dans mon cœur. Tout en espérant que mes sentiments voudront bien couler. Mais ils ne l’ont jamais fait, il n'ont jamais mentis, ils flottaient toujours. Inhibition ou limitation ? Jusqu’à ce que je craque pour de bons et que je décide de les laissés aller. Alors je les ai laissé aller comme...
La douleur !

Tu as fait de moi un croyant, tu as fait de moi un amoureux. Uniquement pour plus de douleur. Tu m’as fracassé et tu m’as reconstruit peu à peu. Tu m’as fait croire à nouveau.
Douleur ! Je laisse les balles et les coups pleuvoir, laisse les couler...
Ma chance, mon amour, mon Dieu tous proviennent de la douleur. Tu as fait de moi un croyant, tu as fait de moi un amoureux.


Edit : Pour la semaine prochaine j'hésite entre un détournement de l'univers Tsuki ou un journal rp de mes aventures sur un certain jeux vidéos. Pour l'instant je préfère le premier mais je vous demande votre avis..
Ankou Hyde
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Message par Ankou Hyde Sam 09 Déc 2017, 20:57

Bonsoir, je poste ce message ce soir pour m'exemptée d'avoir à le faire demain. En ce moment des problèmes de connexion...

Partie 1 : Portrait de Famille.
Bonjour monsieur, bonjour madame je me présente je suis Erip Mav fils de Cathy et Henry Mav. Vous vous dites sûrement Erip c'est étrange comme prénom mais en réalité je devais m’appeler Eric mais suite à une incompréhension de la sage femme, l’hôpital me baptisa Erip. Suite à cet incident mes parents trouvèrent prénom original décidèrent de me baptiser ainsi jusqu'à ma mort. Décision que les autres enfants me firent amèrement regretter par la suite. 

Enfant je m'isolais beaucoup sous le préau à l'ombre me cachant du soleil, m'abritant de la pluie mais surtout des autres enfants. Mes parents me disais souvent
- Ne te bat pas ! N'attire pas l'attention ! Reste dans l'ombre !
Bien sur j'étais obéissant car j'avais été éduquer à la dure, mon père était stricte et savait ce faire respecter. Ce qui m'effrayait le plus chez lui c'était ces grandes mains, elle avait l'air de pouvoir m'assommer si facilement... 

Plus carnivore qu'omnivore nos repas se constituais de viande saignante mais surtout d'abat répugnants en apparence - langue de bœuf, cervelles de moutons, rognon de taureau... - Mais pourtant délicieux en goût. Personnellement je ne demandais jamais ce qu'on mangeait, je ne préférais pas savoir, je me contenter de manger ce qu'on me servait sans me plaindre tant que cela comblait ma faim. Je me doutais que je mangeais des choses peu ragoutantes, mais une fois cuisiné, haché et épicé peut importe de quoi il s'agissait au départ, cela a l'air comestible.

Ma mère est douce et raffinée elle s’occupe principalement de la maison car mon père est un vieux de la vieille et la modernité et lui ça fait deux. Ce qui explique que l'on n'est jamais eut de portable, de télé ou de smartwatch. C'est peut-être aussi pour cela que je paraissais aussi atypique aux yeux des autre enfants. En revanche j'avais le droit à de l'agent de poche et une montre à aiguilles. 

Mon père lui avait un boulot de nuit et dormais le jour dans la chambre parentale. Moi je passais mes journées libre à aider ma mère aux taches ménagères. Je n'avais aucun amis et détesté le soleil qui vous brûle la peau et les iris mais surtout je fuyais le monde extérieur pour rester dans ma bulle. 

Ma mère m'avait raconter qu'elle avait rencontrer papa dans une des obscurs soirées auxquels il participait mais ce fut plus un mariage de convenance que d'amour - l'amour viendrait plus tard -. Ce qui avait attiré ma mère c'était le titre de comte de papa car à l'époque elle ne rêvait que d'avoir une vie aisée et facile dans la quelle elle se laisserait entretenir. Mais mon père ne l'entendit pas de cette manière en plus de profiter de leur mariage pour " l'honorer " chaque jour - à l'époque je n'avais pas la moindre idée de ce qu'elle sous entendait par là -. Il l'a cantonna aux taches ménagères et à la cuisine car si elle voulait une vie aisée elle allait devoir la mériter.
Partie 2 : Intronisation

M'a venu au monde n'était pas prévu, mais fut la concrétisation d'un amour naissant entre deux êtres pourtant incompatible. À l'adolescence, je ne me rebellai pas le moins du monde. Je restai sous la coupe de mes parents. Ne m'intéressant ni aux filles, ni aux garçons, fuyant au contraire le contact humain. Je n'étais pas spécialement beau à mon goût, le visage pâle et cireux, un nez crochu et une longue chevelure d'ébène, mais mon côté mystérieux et ténébreux en charmé plus d'une et en jalousait plus d'un. Ainsi, je restai un souffre-douleur jusqu'à mon intronisation. 


Mes parents savaient se montrer mystérieux quand ils le voulaient. Ils me disaient seulement : 
- À trois ans, tu as subi t'as première intronisation, mais maintenant que tu as vingt-deux ans, il est temps que cette moitié de notre état soit complété et que tu prennes ta vrai place au sein de notre confrérie. 
- Quelle confrérie ?
- La nôtre, celle de notre famille.


Après cela, ils me bandèrent les yeux me menèrent à la cave, ils me mirent au milieu de la pièce, m'enlevèrent le bandeau des yeux et je m'aperçus alors que j'étais au centre d'un pentacle inversé, mais aussi au centre du carré que quatre cercueils formaient.
- À partir d'aujourd'hui Erip Mav prend sa véritable place dans notre confrérie, les ignominies et les souffrances causées seront pardonné par notre seigneur et maître, que la moitié de notre être soit complété comme le sien afin d'avoir la jouissance d'être enfin une véritable famille à votre service. Que son âme immortelle soit votre, mais que son corps soit préservé de la putréfaction et de la maladie. Erip boit dans cette coupe et ainsi conclut le pacte qui te liera à jamais à notre seigneur et maître MB.

Sans comprendre un traître mot de ce qui se racontait, je bus la coupe d'une traite, puis me lécha les babines de délice. Le pentacle verdoya, je me sentis soudainement plus faible et aussi plus léger comme libérer d'un poids. Le lendemain, je me réveillai dans mon lit l'esprit embrumé, je me souvenais seulement de ce qui s'était passé la veille, mais ne me souvenais plus de comment j'étais retourné dans mon lit. Ce fut ce jour qu'à ma grande joie mon père m'annonça que les études s'étaient fini pour moi et qu'à présent, je travaillerais pour lui.
Dernière partie : A l'envers ?
Dès la nuit tombée, on sortait ensemble direction la forêt, car mon père était trappeur, il travaillait de nuit pour prendre les animaux par surprise, mais surtout pour éviter de tomber sur des voleurs de gibiers. On entra dans la forêt et en à peine quelques mètres, on tomba sur une proie adéquate pour ma première fois. Un magnifique cerf aux bois spectaculaire dormait à l’orée du bois. Mon père me tendit le fusil de chasse et me conseilla.
- Respire, sois tranquille, il ne sait pas que tu es venu pour lui.
Suivant ses conseils je respirai, contracta mes muscles et tira. Le cerf se leva brusquement au bruit de la détonation, mais s’affesa tout de suite à nouveau une immense tache rouge là où la balle l’avait touché de façon mortel. L’odeur du sang se répandait dans l’air, mon ventre se creusa, j’avais besoin de manger. Mon père avait la même faim dans ses yeux, il sortit son couteau à cran et aux dents acérer, il découpa la peau relié à la chair puis un large morceau de viande crue qu’il s’enfourna ainsi dans la bouche. Puis il me passa le couteau et je suivis son exemple, je fus repu. 

Comment aurais-je pu savoir ce qui m’attendait de retour à la maison ? Comment aurais-je pu deviner la malfaisance qui régnait à notre égard ? 

De retour à la maison, une grande fumée noire s’élevait dans le ciel, lorsque je compris, il était déjà trop tard la maison était enflammé et ma mère qui courait vers nous aussi. Mon père se précipita vers elle, mais elle, elle se précipita vers moi. Elle tomba à mes pieds et dans un ultime soupir elle me révéla la vérité. 
- Je n’ai jamais pu avoir d’enfants. 
- Alors qui suis-je ?
- À l’envers...
- Maman ! Maman !

Elle s’éteignit. Je regardai mon père droit dans les yeux pour l’interroger, mais celui-ci fuyait mon regard. C’était donc la vérité. Je m’enfuis le couteau à cran dans les mains à travers la forêt.
- Fiston où vas tu ?
- Je sais tout ! Tu n’es pas mon père ! 
- Tu ne le seras jamais et pourtant, tu le seras toujours. Qu’est-ce qui fait d’un père un père ? Les moments importants partagés ? Ou les liens du sang ? Car je remplis les deux conditions...

Je me retournai toujours l’arme au poing et mon père s’empala dessus pile au niveau du cœur.
- Papa ! Papa !
- Tu vois... 
- Qui suis-je ?
- Mon nom n’est pas Mav. Nous t’avons nommé ainsi à tes trois ans pour qu’il soit plus facile de te révéler la vérité. 
- Quelle vérité ?
- À l’envers... Pire...

Là, je compris tout.
Fin
Ankou Hyde
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Message par Ankou Hyde Lun 18 Déc 2017, 19:01

Joyeux noël à tous voici une petite histoire écrite pour l'occasion.

Cadô

Il était une fois un couple riche et à l'abri du besoin qui ne désirait qu'une chose, avoir la seule chose qu'il leurs manquaient, un enfant. Après maint effort et tentatives sans résultat la femme tomba finalement enceinte. Après neuf longs mois d'attente qui semblais interminable. L'enfant vint enfin au monde. Manon et Henry, les parents, l’appelèrent Ludovic. Ludovic eu l'enfance rêvé que tous les enfants aimeraient avoir sans savoir que cela les auraient réciproquement pourri comme on les avaient pourri gâté eux. Seulement voilà de par ce fait l'enfant obtenait tout ce qu'il désirait sans restriction. Mais cela lui coûtait l'envie des autres, leurs jalousies.

Du coup il n'avait aucun ami même mouche car même s'il possédait beaucoup de choses, il les gardaient tout entier pour lui.
Ainsi après une année où il ne fut pourtant pas si sage il demanda la seule chose qui lui manquait encore, un ami, même un faux ami, même un profiteur, juste un ami avec qui passait du temps et avec qui parler. Noël vint avec son cortège de cadeaux et le plus petit d'entre eux contenait la surprise qui le contenterais. Une petite créature toute frêle et fragile qui se déplace à quatre pattes.

Ludovic – Un animal de compagnie ! Génial ! Quel âge il a ?
Henry – Sept ans tout comme toi comme ça vous pourrez vieillir ensemble.
Ludovic – Merci papa ! Merci maman ! Vous êtes les meilleurs !
Manon – On sait.

Ludovic s'approcha doucement de la petite créature à la peau sur les os celle-ci grogna ce qui le désempara mais il ne se découragea pas pour autant et dans son désarroi il trouva l'illumination, le nourrir pour l'amadouer.
Ludovic – Puis-je le nourrir ?

Ses parents se concertèrent sur la meilleure chose à faire et décidèrent d'accepter. Le petit garçon va prendre une boite de conserve de viande dans la cuisine et la ramène pour la donner à son nouvel ami pour l'apprivoiser. L'enfant revient tout content de sa trouvaille pour amadouer le petit être méfiant. Il pris une gamelle dans laquelle il vida le contenue de la boite de conserve et la donna à la créature qui semblait se questionner sur le contenue de la petite gamelle en métal. Lorsqu'il compris enfin ce quelle contenais une lueur de joie traversa ses petits yeux verts. Il attendit patiemment que le petit garçon s'approche et dépose la gamelle à ses pieds, on l'avait éduquer de tel façon que ce moment de patience et d’espérance était désormais encré en lui.

Pour vous parlez de son éducation, très stricte, il n'avait pas droit d'avoir à manger s'il ne patientait pas jusqu'au dernier moment pour manger. Ce qui dévorer par la faim devenait de plus en plus dur car l'instinct animal de survie est très vicieux. Si il avait l'audace de faire du bruit il était fouetté avec un ceinturon. Si il avait l'audace de faire ses besoins sur une surface qui n'y était pas adapté il était fouetté avec un ceinturon. Si il abîmait les meubles ou qu'il ne dormait pas dans son panier même traitement.

La créature attendit donc que la gamelle soit posé par terre et que son nouveau maître éloigne sa main pour se rapprocher à pas feutré de sa nourriture. Une fois arrivé à destination il mangea doucement bien que son instinct lui dictait de se jeter dessus. Après avoir finit son premier repas depuis des lustres. Il aperçut la main de Ludovic se tendre vers lui. Alors comme remerciement il lui lécha la main comme on lui avait appris. Dommage qui n'était pas de ceux qui ronronnent. Il pencha sa tête sur le côté et pris la pose qui lui donnait l'air le plus mignon avec de grands yeux implorant.

Ludovic – Oh... Il est trop mignon. Puis-je le sortir ?
Henry – Bien sûr. Voici son collier.

Il lui tend un collier avec des clous qui étouffent dans le cas échéant ou l'animal tire sur la laisse.
Henry - Voici sa laisse.
Il lui tend une laisse qui résiste au choc et aux tentatives de la briser. Henry - Et pour les premières fois l'un de nous t'accompagnera évidemment. Ça te va ?
Ludovic – Bien sûr. Allez on y va.


Il lui attacha le collier et la laisse ce qui fut facile car désormais la créature se laisser approcher et en plus elle avait l'habitude qu'on lui attache ce genre de collier étrangleur. Sur le collier était accroché un médaillon avec écrit dessus Cadô. Ce serait le nouveau nom. Il en avait porté tellement que celui-ci ou un autre cela importait peu. La ballade se passa sans incident notable. Cadô eut la permission de faire ses besoins dans la nature. Lorsqu'il rencontrait d'autre créature lui étant semblable il les ignoraient bien que son instinct lui dictait le contraire.

Inconnu – Oh. En voilà un joli animal de compagnie. Comment s'appelle-t-il ?
Ludovic – Cadô car je l'ai eut pour noël.
Inconnu – En voilà un nom original. J'adore ceux à peaux blanche et aux poils caramel comme le votre.
Ludovic – Merci.


Ils rentrèrent au bout d'une demi-heure. Ce fut l'heure du repas Cadô fut nourris à part dans une pièce loin de la salle à manger avec les restes du repas du soir. Le lendemain la journée fut rempli de jeux entre Cadô et son maître. Cadô jouait plus pour faire plaisir à celui qui le nourrissait que pour vraiment se divertir. Mais il avait appris à n'en rien laisser paraître. A la fin de la journée alors que leurs amitié c'était scellé dans la sueur et les paroles de Ludovic qui lui raconta sa petite vie, passionnante d'après lui, morose pour les autres. Ludovic prit la parole une dernière fois avant d'aller se coucher.

[color=#cc0000] Ludovic – Bonne nuit, à demain.
Cadô - …
Ludovic – Je t'autorise à parler, tu sais...
Cadô - …
Ludovic – Allez parle moi je te jure qu'il ne te seras fait aucun mal.
Cadô - … Bonne nuit maître.
"]

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