Un beau temps pour une rencontre [ PV Liu - Terminé ! ]

C'est un week-end ensoleillé qui s'annonce ce samedi matin. Cette première nuit fût assez dur. Tant de lieux, tant de choses, et tant de yeux pour juger... Nan, ce n'était pas du tout agréable. Mais c'est une belle journée qui s'annonce, de toute façon que ce soit au sein de cet établissement où ailleurs. La première nuit est toujours la plus difficile. Et maintenant qu'elle est passé, je me sens bien mieux. D'autant plus avec ce soleil chaleureux.

J'ai encore bien du mal à me sortir de mes vieilles habitudes. A rester chez moi et m'occuper comme je le pouvais. Mais il faut bien redescendre sur terre, ici ce n'est plus possible et c'est toujours mieux de profité d'un soleil accueillant plutôt qu'un lit ennuyeux.

Je me lève donc, me prépare. Enfile l'uniforme obligatoire qui, je trouve, me va plutôt bien. Et quand bien même ce n'était pas le cas, cette veste est à mes goûts... Comme toute les vestes, qu'elles soient comme des chemise, des manteaux ou des sweat. Je sors du dortoir, et respire pleinement cet air bienveillant. Le bon temps est quelque chose qui ferait du bien à n'importe qui. Je suis presque choqué de penser cela.

Sous les douce caresses d'une brise tépide je parcours ce splendide Jardin. Profitant chaque instant du réconfort solaire et de la danse aérienne qui se découvre autour de moi. Je perçois ensuite des arbres, bien espacé. Et je décide de m'y diriger. Pour finalement m'asseoir soigneusement, et m'y adosser respectueusement. Profitant du brin de fraîcheur de l'ombre produit. Couplé par le tendre zéphyr menant un soupçon embrasé. Je ferme alors les yeux, écoute ce qui m'entoure. Ne fait qu'un avec la nature qui m’accueille.

Ce matin tu t'étais réveillé de plutôt bonne humeur. On se le demande bien pourquoi. Tu étais sortis tôt, peu après que le couvre feu est été relevé. Profitant qu'aucun étudiant ne soit levé, tu enlevas ton bandana et ouvris les yeux lentement. Deux beaux yeux noirs attendaient de pouvoir enfin se montrer après une éternité caché sous ce bout de tissu rouge que tu enroulais autour de ta tête pour les cacher.  Inspirant l'air pur de dehors. Tu marchas tranquillement vers l'arbre le mieux placé du jardin. T'arrêtant devant l'arbre, devant les branches les plus basses, tu te hissas sur celle où tu te couchais normalement et te couchas le long de celle-ci. Accoté sur le tronc, tu observas les alentours. Les mains croisés derrière ta tête. Les yeux rivés vers le ciel bleu, bah, ciel. Ce matin annonçait une jolie journée. Mais des surprises pouvaient très bien venir te rencontrer. Tu souhaitais beaucoup que tu puisses rester là, à profiter du beau temps et de la nature du jardin, pour le reste de la journée, mais l'administration avait d'autres plans en tête. Tu devais assister à tes cours et cacher tes yeux, normalement très jolies. Normalement.

Des fois tu te prenais à souhaiter que ton existence pourrait être comme celle des autres enfants normaux. Grandir aimé par ses parents. Avoir des études. Travailler dans ce que tu souhaitais faire. Avoir le soutien de tes parents dans tes choix. Ouais, ce serait la belle vie. Mais comme le sont la plupart des êtres humains, tu étais envieux. Oui, tu étais bien placé pour en parler. Ton père possédait autrefois une entreprise multimillionnaire et multinationale. Il avait tellement d'argent. Tu étais sont digne héritier, tu avais donc le devoir de reprendre l'entreprise, mais te jugeant inapte et instable, l'ennemis de ton père, son propre meilleur ami, en avait profité et avait prit le contrôle de l'entreprise. Maintenant, c'était presqu'impossible pour toi de la reprendre. Cela n'arrangeait pas les choses que ta mère t'haïssait. Enfn, tu n'étais même plus sûr de son état mental, ta tante avait jugé trop dangereux d'aller la voir.

Tu entendis du mouvement venant de l'entré au jardin. Tu pensas à remettre ton bandana, mais y renonça. Un jeune homme dans les environs de 17 et demis venait d'entré dans le jardin. Il avait des cheveux noirs et les avait coupé court. Il venu se couché à la cime de l'arbre où tu étais couché. Tu lui dis, un air amical dans la voix, à la fois mélangé avec le calme presque toujours présent dans ta voix,
- Une journée agréable pour sortir, non?
Dis-tu en continuant de fixer le ciel bleu azur.

Légèrement surpris par cette voix qui m'était inconnus. Je r'ouvre alors les yeux, pivote ma tête vers l'origine du son. Et y constate qu'un autre élève était sur le même arbre, sur une branche. J'hausse alors les épaules, si il ne m'a pas dégager jusque là. C'est qu'il n'est pas contre l'idée de partager cet arbre. Il prononce alors d'une voix calme :

" Une journée agréable pour sortir, non? "

Je referme alors les yeux, profitant de nouveau de la brise qui caresse mon visage d'une douceur féminine. Oui, c'est une belle journée. Je ne sais encore pas grand chose de l'académie, sûrement d'autres élèves à rencontrer. Mais il faut laisser le temps au temps, et chaque seconde sous ce soleil chaleureux m'incite à croire qu'ici, j'aurais une belle vie. Bien loin des "humains", bien loin de leurs stupidité. Bien loin de leurs inégalité et leurs systèmes qui n'ont aucun sens. Bien loin de tout les soucis. Et puis... Beaucoup de français rêvent d'étudier au Japon. Moi même j'en ais rêver. Alors une académie qui s'en rapproche, c'est sûrement un cadeau. Encore faut-il que je me renseigne sur l'emplois du temps, car au japon les cours se finissent à la pause du midis, pour ne laisser place qu'aux activités de club le reste de la journée. La différence entre un Lycée Français et un Lycée Japonais est énorme. Chez nous les Français, on y va pour travailler un point c'est tout. Là-bas au Japon, c'est un lieux de vie, une communauté. On y organise des événements, on se réunis. Certes en contre-partie ils ont bien moins de vacance et les japonnais sont connus pour être des gens actifs qui voient mal les vacances. Mais au moins là-bas, nous ne sommes pas des chinois avec des heures de chevaux. On est des individus, on se respecte, on vit ensemble.

Elle est là la différence. Là-bas, peu importe comme c'est difficile, nous vivons. Nous travaillons ensemble, nous nous soutenons, nous nous détendons. En France, l'école n'est pas un lieux de vie. C'est un lieux de travail pur et dur, et c'est chacun pour soit. Des cours à ne plus savoir quoi en faire, pour des diplômes qui ne garantissent même pas un travail. M'enfin, la France est un pays qui m'a déjà bien trop déçus. Il ne me reste qu'à trouver un meilleurs pays et un boulot stable pour aller ailleurs.

Je soupire. Je ne sais pas combien de temps je me suis perdus dans mes pensées. Sûrement que quelques secondes, pourtant je répond aussitôt d'habitude. Mais peu importe, il serait peut-être temps que je réponde à mon interlocuteur :

" Oui. Ce genre d'atmosphère est bénéfique pour tout le monde. Il nous redonne toute l'énergie et l'harmonie nécessaire pour avancer. "

Le garçon resta dans ses pensées pendant quelques minutes, secondes, tu n'avais pas compté. Et tu n'avais aucune intention de compter les minutes qui te séparait de ton passé rien qu'à y penser, tu sentais la colère montrer en ton fort antérieur. Tu devais te contrôler, tu devais te contrôler... Contrôle. Contrôle tes émotions. Tu ne ferais qu'amener malheur à chaque endroit que tu parcourrais avec tes yeux maudits. Des fois tu souhaitais intérieurement que tu ne sois pas doté de yeux qui pouvaient faire autant de mal, seulement en regardant une personne dans les yeux quand tu étais ébranlé. Ce n'était pas juste! C'était comme si la vie t'avais privé du dont de la vue dès le début de ta pitoyable existence, te maudissant à rester dans l'oubli. Les yeux étaient les fenêtres du coeur disait-on, et bien, on dirait bien que tes fenêtres à toi ne voulait catégoriquement pas s'ouvrir.
- Oui. Ce genre d'atmosphère est bénéfique pour tout le monde. Il nous redonne toute l'énergie et l'harmonie nécessaire pour avancer.
Tu juras en chuchotant, car tu avais justement sentis tes yeux devenir rouges. Tu sautas à terre, dos au garçon et remis ton bandana. Tu te retournas. Ton sourire avait disparu et maintenant, un air de culpabilité l'avait remplacé. Tu tendis ta main vers le garçon en te présentant. Ce n'est pas tes yeux qui allaient gâcher ton existence, pas maintenant que tu avais un quelconque chez-sois, pas maintenant que tu avais enfin un endroit où tu pouvais rester sans peur de faire de mal à quelqu'un. Bien sûr, tu aurais toujours ta crainte de faire du mal à quelqu'un, mais au moins tu savais que le personnel de cette école savait ce qu'ils faisaient et cela te rassurait beaucoup. Tu te doutais aussi que le personnel avait aussi des pouvoirs. Cela ne te surprendrait pas, vu que tous les élèves de cette école en possédaient. Pourquoi est-ce que les adultes feraient exception?
- Moi c'est Liu, et toi?

Le jeune homme libère sa branche pour regagner le sol. A l'entente du bruit sourd de l'atterrissage qui perturba brutalement la paisibilité des lieux et de la situation. J'ouvris les yeux pour l'observer. Il est dos à moi, et s'empare depuis sa poche d'un bandanas rouge, dont il se sert pour recouvrir ses yeux. Il pivote alors vers moi, une expression neutre au visage. Mon regard se plisse légèrement, qui est donc ce mystérieux personnage que je ne peux même pas lire ? Hm, tant pis. Les personnes étranges, ce n'est pas ce qui manque ici. Il me tend alors sa main

" Moi c'est Liu, et toi? "

J'hausse les épaules, et me relève par respect. Je m'approche d'un pas, puis joins ma main à la sienne pour la lui serrer amicalement

" Revan, enchanté "

Dis-je en reflétant son expression neutre et ennuyé.

Tu observas longuement le personnage devant toi, il était intéressant ce garçon. Tu l'appréciais déjà du premier regard. Ce n'était pas une gars qui avait l'air énervé. Par-contre, tu venais de te rendre compte que tes actions avaient été un peu étrange. Tu réfléchis à une façon de lui expliquer pourquoi tu préférais garder tes yeux cachés. Lui dire la vérité pourrait paraître trop rapide, mais lui mentir serait te mentir à toi-même.... Pourquoi le monde devait être aussi compliqué!? Tu te grattas le derrière du cou, à la racine de tes cheveux, un peu gêné.
- Je ne voulais pas paraitre rude en cachant mes yeux, mais je préfère faire ainsi pour ne pas prendre de risque de faire du mal... Involontairement... Bien sûr...
Comment paraitre plus idiot? Hum... Je ne vois pas d'autre façon de l'être encore plus. Tu venais carrément de te ridiculisé devant une personne que tu venais de rencontrer. Voilà ce que ça fait des années d'isolement, on ne sait même plus s'expliquer. Fallait vraiment que tu t'améliores si tu voulais te faire des amis, sinon tu étais fichu dès le début. Toi et ton incapacité à t'intégrer, tu battais vraiment des records majestueux. Peut-être qu'un jour tu gagnerais le titre de rejet le plus rejeté de toute l'école, ça te collerait bien, vu que tu avais déjà commencé à forger ta réputation en tant qu'antisocial. En plus Émeraude! Il aurait pas pu te mettre dans Saphirs pour que tu sois parmi tes frères antisocials? Non, non, il avait fallu qu'il te foute dans ÉMERAUDES!! Genre, LA maison la plus sociale et amicale. Des fois tu te demandais bien qui avait engagé la personne qui classait les élèves dans leur maison. Sûrement le directeur, ouais ce devait être le directeur. C'est toujours le directeur qui engage le personnel.
- Bref, je suis tout aussi enchanté de te rencontré Revan.

Le jeune homme semble gêné et ne pas savoir par quoi commencer. Ce genre de situation commence visiblement à devenir commune... Mais qu'importe, je reste droit et respectueux. Après tout, je crains à longueur de journée le regard et la perception des autres. Comment pourrais-je me permettre de les mépriser, si comme eux je juge aux premiers abords ?

" Je ne voulais pas paraitre rude en cachant mes yeux, mais je préfère faire ainsi pour ne pas prendre de risque de faire du mal... Involontairement... Bien sûr... "

Il me fais si tôt comprendre que son pouvoir réside dans ses yeux, et qu'il peut me faire du mal involontairement. Et bien... Il ne semble pas si froid qu'il ne la parut au départ. Je lui adresse un sourire compatissant, et lui énonce d'un air compréhensif :

" Je vois, tu n'as pas à t'excuser. Tu sembles, et c'est évident, tout autant victime de ton pouvoir que ceux qui peuvent en subir les effets. Tu ne dois pas être le seul dans cette situation. Alors à supposé, et c'est normal, que tu penses que le monde t'as maudit... Pense plutôt qu'il ta changé, et qu'à terme, avec des efforts, ta vie sera bien au-delà des vies communes et ennuyante. Le monde ne t'as pas punis, il t'a changé. A toi de décidé si ce changement t'offrira ce que tu crois mérité, ou si au contraire il t'enfoncera dans la douleur. "

- Je vois, tu n'as pas à t'excuser. Tu sembles, et c'est évident, tout autant victime de ton pouvoir que ceux qui peuvent en subir les effets. Tu ne dois pas être le seul dans cette situation. Alors à supposé, et c'est normal, que tu penses que le monde t'as maudit... Pense plutôt qu'il ta changé, et qu'à terme, avec des efforts, ta vie sera bien au-delà des vies communes et ennuyante. Le monde ne t'as pas punis, il t'a changé. A toi de décidé si ce changement t'offrira ce que tu crois mérité, ou si au contraire il t'enfoncera dans la douleur.
MAIS IL EST SAGE CE GOSSE! Ouais, peut-être aussi c'est toi qui est pas vraiment sage.... Va savoir, tu es plutôt sage normalement...... Normalement. Mais faudrait savoir que ça t'a remonté le moral ces paroles bien pensée! Rien de meilleur qu'un bon discours d'un presqu'inconnu pour nous remonter le moral, non? Peut-être pas, mais pour toi ça avait marché, tant pis si les autres ça n'avait pas marché. Mais toi, les paroles, en quelque sorte c'est tout ce que tu avais. La famille? Une tante, c'est tout ce qu'il te reste. Pas de mère, pas de père, pas de frère, pas de soeur, rien. Enfant unique était le bon terme dans cette situation.
- Eh, merci. C'est apprécié.
Tu pensas rapidement à ce que Revan avait dit sur ton pouvoir. C'était drôle. Toute ta vie ta mère t'avait répété de rester à l'écart, ne pas te faire d'ami, ne pas d'avoir de contact avec un autre enfant, que ton pouvoir étais une malédiction. Tu étais resté solitaire toute ton enfance par la faute de ton pouvoir, et maintenant, ce garçon à peine plus vieux que toi-même, te disant que ton pouvoir état plutôt une bénédiction et tu le croyais! Tu croyais un gars que tu venais de rencontrer au parole qu'on n'avait cessé de te répéter depuis ta plus tendre enfance. Eh, c'était hilarant. Dire que tu croyais plus un simple inconnu que ta propre mère. Disons le, c'est pas tant surprenant, elle avait quand-même essayé de tuer son propre enfant, tu parles d'une mère.
- Ouais, on peut dire que je suis pas mal chanceux que mon pouvoir soit seulement actif quand je suis pas...........
Tu laissas ta phrase en suspense, fermant tes yeux devant les souvenirs douloureux qui refaisaient surface, avant de continuer,
- Anyways! Revan, dit moi, tu fais partie de quelle maison, je tes jamais croisé dans le salon des Émeraudes, donc tu es certainement pas un émeraude... Dis moi pas que tes un Rubis!?

Je me réjouis de constater que mes mots semblent l'avoir marqué. Il en avait besoin, comme sûrement bien d'autres ici. Chacun de nous à besoin de quelque chose, certaines personnes sont des mots, d'autre des gestes. Mon besoin est utopique, mais aider les autres me donnent assez de force pour continuer à marcher malgré ce que j'ai enduré. De toute façon, je l'ai dis. Passé l'entrée de cet établissement devait être un nouveau départ. Un certaine remise à zéro. Bien sûr je suis toujours attaché à mes habitudes, et à mon caractère de "coincé". Mais vue le nombre de personnes qui semblent frêle ou en soucis... Je ne saurais donné d'exacte comparaison. Mais j'ai toujours préférer faire passer autrui avant moi même. Donner de la force aux autres, m'a toujours fait avancer... Ou du moins, m'a toujours aider à enduré. Peu importe le nombre de fois où ça à mal finit, peut importe le nombre de trahison. D'autres personnes se présentent et se cachent derrière des sourires ou de la colère. Des personnes qui, comme moi, cherchent l'harmonie. A la différence que eux, ils ont besoin d'un guide.

" Eh, merci. C'est apprécié. "

Je lui hoche la tête d'un air affirmé. Ravis de constater que mes paroles n'ont pas été vaines. Il marquera une légère pause, sûrement pour y chercher une conclusion. Avant de reprendre

" Ouais, on peut dire que je suis pas mal chanceux que mon pouvoir soit seulement actif quand je suis pas........... "


Pas quoi ? Je n'ai pas bien compris ses dires, et il semble avoir posé une barrière à ce sujet. J'aurais aimé en savoir plus, mais lorsque ma réponse venait de s'écrire dans ma tête, il relance aussitôt :


" Anyways! Revan, dit moi, tu fais partie de quelle maison, je tes jamais croisé dans le salon des Émeraudes, donc tu es certainement pas un émeraude... Dis moi pas que tes un Rubis!? "

Je souris alors à sa remarque. Sauf preuve du contraire, je n'ai pas encore croisé de rubis. Visiblement, ils n'ont pas une bien belle réputation. Mais c'est à moi d'observé et de constater. Après tout, je porte sur mes épaules les plumes noir d'une bien mauvaise réputation. Du moins, avant de pénétrer ces lieux qui m'offrent une change de me coupé totalement de ce passé. Je lui offre alors un léger sourire amusé, puis fais un léger non de la tête. Etant plus décontracté, je décide alors de jouer un peu avec lui :

" Peut-être bien qui sait ? Qu'est-ce que ça changerait ? "

Puis termine ma phrase en lui adressant un sourire amusé, mais très loin d'être moqueur.

Non, c'est pas possible... Un gars aussi gentil.... Être un Rubis..... C'est bien la première fois....
- Qu-Quoi?!
Dis-tu, tes joues devenant rouges de gêne. Tu n'avais rien contre les rubis, mais les autres Émeraudes disaient qu'il fallait s'en méfier. Qu'ils étaient violents, dangereux, n'hésiteraient pas à te faire goûter le tapis. Pas des gens à fréquenter, quoi? Personnellement, tu ne croyais pas trop leur petite histoire. Oui, au premier abord, les Rubis pouvaient paraitre comme des gros costauds qui s'amusaient de ta tête, prenons toi par-exemple, mais rien ne dit qu'il le faisait parce qu'il voulait te faire du mal. Des fois c'était leur façon de se sentir mieux. Rabaisser les autres pour se remonter, une stratégie simple, mais efficace.
- No-Non! J'ai pas voulu le dire comme ça!
Il t'avait totalement eue là. Coincé comme un lapin dans le piège d'un loup. C'était plutôt drôle que toi tu sois le lapin. Compte tenu que ton nom de famille et le signe de la compagnie de ton père, dont tu étais encore le digne héritier, était un loup tribal. Ouais, Lycan était pas vraiment un loup, mais plutôt une référence au loup-garou. Lycan était un autre mot pour nommer un loup-garou. Un peu de culture sur ton nom de famille de temps en temps est plutôt utile et amusant. Dire que ton ancêtre c'est fait appelé Lycan. Par le mot, il n'y avait pas beaucoup de chance que le nom fut changé ou modifié par le temps. Le mot était trop exact pour avoir changé. La raison que ton ancêtre avait nommé comme ça restait inconnu, mais ne devait pas être là pour aucune raison. Tu avais déjà remarqué que ta famille n'était pas vraiment normale. Les secrets étaient nombreux et ne manquaient pas à l'appel. Tu ne connaissais même pas ton propre père et le reste de ta famille. Les deux seules que tu connaissais, c'était ta propre mère, qui, entre parenthèse, t'haïssait, et ta tante. Aucune des deux n'avaient voulu te donner de réponse et avait évité le sujet chaque fois que tu posais la question à chacune d'entre elles.

Je souris alors respectueusement mais d'un air très amusé. Il semble très influençable, à peine ais-je débuter le jeu, qu'il se retrouve déjà dos au mur. Je dois avouer que je suis un peu déçus, j'aurais espérer qu'il me tienne tête et instaurer une relation taquine. Mais il est désormais plus probable d'entretenir une relation plus classique. C'est pas si mal dans le fond.

Alors qu'il ne savait plus trop quoi dire ou pensé. Je me permet de tapoter gentiment son épaule et de lui sourire d'un air plus amicale :

" Ne panique pas, je t'embêtes. "

Je retire ensuite ma main, et lui avoue :

" Non, je ne suis pas un Rubis. Et je ne suis pas une Emeraude non plus. Je fais partis des Saphir. Mais tu aurais du le constater si tu étais plus observateur "

Je met en effet en valeur le blason de l'Académie cousus sur ma veste suite à mon entré, et insiste en le pointant du doigt. Puisque sur chaque uniformes ils couds le symbole de l'Académie, MAIS de la couleur de la maison que l'on intègre. Par conséquent, mon blason est bleu saphir. Et je lui souris d'autant plus, peut-être pour lui faire comprendre que sa maladresse est amusante, mais que ce n'est pas du tout un défaut.

Il te sourit et tapota ton épaule.
- Ne panique pas, je t'embêtes.
Tu soupiras, rassuré que tu ne l'avais pas blessé. Tu avais eu peur pendant un court moment là! Il enleva sa main et rajouta,
- Non, je ne suis pas un Rubis. Et je ne suis pas une Emeraude non plus. Je fais partis des Saphir. Mais tu aurais du le constater si tu étais plus observateur.
Il pointa son blason, plus particulièrement la couleur montré sur sa chemise. Tu ne voyais pas techniquement ce qu'il pointait, mais tu haussas les épaules. Ton bandana était rouge, donc, tu pouvais pas vraiment deviner la couleur au premier coup d'oeil, mais maintenant tu savais que les membres de la maison Saphir avait des blasons bleus. Par pur logique tu devinas également que les Émeraudes auraient un blason vert émeraude et les Rubis, un blason rouge rubis. Simplement de la logique, hein! Normalement, tu étais plutôt observateur, mais avec ton bandana sur tes yeux, tu ne voyais pas tout clairement et les couleurs étaient légèrement modifiées. Du rouge restait du rouge, du bleu devenait du mauve, du vert devenait du brun. Imaginé comment le monde est spécial quand le gazon et toute la nature est brun. On s'habitue, vous inquiétez pas.

Il te sourit encore, te fessant comprendre, par le même biais, que ta maladresse était amusante et n'était pas un défaut. Tu en doutais un peu, mais ne dit rien, par pur respect envers ses dires, enfin, ses sourires. Tu pointas ton bandana et rajoutas,
- Donc, en fait, hum.... Désolé si je sonne daltonien, mais je vois pas vraiment les couleurs
Tu lui souris, te frottant le derrière de la tête, amusé. On ne pouvait pas dire que ton bandana était utile en art. Tu devais l'enlevé, ce qui était totalement impossible, tu ne voulais pas prendre la chance, pour bien voir les couleurs. Tu pourrais faire un arbre au feuille rouge et un tronc vert sans le savoir. Certains pensaient que c'était original, d'autres trouvaient que c'était ridicule.

Il me pointe son bandanas et me fait comprendre qu'il ne voit pas très bien. Cependant je ne comprends pas, ce n'est pas parce qu'un tissus est d'une couleur, que notre perception des couleurs changent pour autant. Sa vision n'est pas voilé de rouge, elle est seulement confronté à du rouge. Mais si le tissus du bandana est assez léger pour qu'il voit, alors c'est bel et bien les bonne couleurs qu'il verrait derrière. C'est du tissus, pas un écran ou un voile optique.

Je lui fais alors une remarque respectueuse :

" Si tu vois si mal avec ton bandana, pourquoi tu n'utilises pas des lunettes ? Qu'elle soit en verre non-correctif ou teinté. Si ton pouvoir se base sur le contact des yeux, le verre forme un contact indirect et devrait immunisé l'autre. Et comme je l'ai dis, au pire, il y a les lunette de soleil. Là, aucune chance pour percevoir correctement tes yeux, tandis que toi, tu verras le monde tel qu'il est. Quoi qu'en un peu plus sombre, certes, mais c'est mieux. Tu ne crois pas ?

HRP:

- Si tu vois si mal avec ton bandana, pourquoi tu n'utilises pas des lunettes ? Qu'elle soit en verre non-correctif ou teinté. Si ton pouvoir se base sur le contact des yeux, le verre forme un contact indirect et devrait immunisé l'autre. Et comme je l'ai dis, au pire, il y a les lunette de soleil. Là, aucune chance pour percevoir correctement tes yeux, tandis que toi, tu verras le monde tel qu'il est. Quoi qu'en un peu plus sombre, certes, mais c'est mieux. Tu ne crois pas ?
Ouais, ça faisait, sauf! Tu avais déjà essayé et cela n'avais pas marché. Ça avait misérablement échoué. Tant qu'ils regardaient dans tes yeux, ton pouvoir fonctionnait. Même s'ils ne savaient pas qu'il te regardait dans les yeux. Tant qu'il regardait dans ceux-ci, déformé ou non, cela ne changeait rien. À fumé ou non. Oui, les vitres, si elles étaient complètement noire, ça pouvais fonctionner. Tu préférais utiliser un bandana pour une raison toute simple. Avec des lunettes, tu pouvais voir sur le côté. Toutes les personnes, que ce soit de seulement du coin des yeux, en passant à côté de toi, étaient affecté par ton pouvoir. Un bandana couvrait la totalité du contour des yeux, cachant ainsi totalement les yeux, éliminant complètement la menace qu'était tes yeux. En plus les lunettes, quand tu te penchais, ou faisais un mouvement trop rapide, elles tombaient de ton visage. Ton visage n'était pas un visage à lunette, en plus tu étais affreux avec. Comme dit plus tôt, cela avait échoué. Tu devais avoir 5 ans, mais tu t'en souvenais encore et la leçon avait été apprise de la plus dure des manières. Tu n'avais pas seulement affecté la personne qui avait eu le malheur de te fâché, mais en plus tu ne contrôlais pas ton pouvoir aussi bien qu'aujourd'hui et les dommages étaient bien pire. En plus la personne que tu avais regardé, c'était seulement un enfant. Bien moins résistant qu'un adulte endurcis. Il avait gagné à la loto un ticket gratuit à l'infirmerie en urgence.
- Hum... J'ai déjà essayé, ça n'a pas marché, mes yeux, déformés ou non, fonctionnent quand-même. Crois moi, un enfant de 5 ans à faillit mourrir par ma faute, je ne veux pas vraiment réessayer. En plus, l'espace entre les lunettes et mes yeux est trop large et on peut voir entre. En plus elles arrêtent pas de tomber, je pense que j'ai pas un visage à lunette.
Dis-tu, en blaguant à ta dernière remarque.

" Hm... "

J'écoute attentivement le jeune homme. Il semblerait que les lunettes n'aient pas le moindre effet. Étrange, mais bon. Je reste perplexe.

" Je vois... Je suis désolé dans ce cas. Mais plus tu auras peur de ton pouvoir, et moins tu en feras quelque chose de bien. Garde confiance en toi, et ouvre toi aux autres. Ici, c'est sûrement le seul endroit où nous pouvons tous avoir une famille. "



Je marque une pause, puis lui sourit :

" En tout cas, si tu as besoin, tu pourras compter sur moi ! "


Revan... Effectivement, pénétrer ces lieux t'as bien changer. Toi qui n'osais approcher personne, toi qui n'abordait personnes. Toi qui restait dans un coins. Te voila à jouer les héros, et la valeur sûr pour ces personnes en difficulté. Pourquoi ? Ça te rassure de voir des gens plus bas que toi ? Ou est-ce que tu as toujours eu un bon cœur, mais que la vie ne l'a jamais dévoilé ?

- En tout cas, si tu as besoin, tu pourras compter sur moi !
Eh, finalement, ce n'était pas tant difficile de se faire des amis. Il suffit seulement d'être toi même. Être dans cette école pourrait, peut-être, finalement, t'apporter quelque chose de positif. C'est vrai que parmi des enfants à pouvoir, c'était plus facile de faire des liens puisqu'ils comprenaient comment tu te sentais, ils vivaient presqu'exactement la même chose depuis des années avant de rejoindre l'académie. Pour la plupart d'entre nous, l'école dans des écoles normales était très difficile. Encore plus pour les personnes qui avaient des pouvoirs au niveau physique définitif. Imagine l'horreur. Se faire juger seulement parce que tu es différent doit être une horreur. Au moins, toi, ce n'était pas permanent et pas très visible.
- Donc, hum... Je voulais pas te laisser en plan, mais tantôt je voulais dire que mes yeux sont pas toujours "actifs". Disons qu'ils sont seulement rouges, donc actifs, quand je suis pas bien... Émotionnellement...
Dis-tu, en te frottant le derrière de la tête, à la racine de tes cheveux, gêné.

C'était bien la première fois que tu parlais de tes problèmes avec une personne autre que ta tante. Normalement, tu ne faisais pas confiance aux personnes que tu venais de rencontrer après l'accident avec ta mère. Cet accident avait totalement changé ta vie du tout au tout. Tu étais passé du garçon, avec un pouvoir, certe, mais un garçon heureux avec sa mère et beaucoup d'argent fournit par leur père, à un garçon fugitif de sa mère et adoptif de sa tante. Tout ça, en à peine une seule heure. Le temps avaient passé lentement. Tu avais fait l'école à la maison avec ta tante, qui, elle, était déjà professeur. Donc cela n'avait pas dérangé le ministère. Elle avait donc éduqué sont propre neveu comme si c'était son propre frère. Oui, frère, car les deux ne pourraient jamais avoir une relation mère fils, car le supposé fils connaissait déjà sa mère. Aussi, ils n'avaient qu'une différence d'âge de 10 ans. Un peu court à mon goût pour faire une relation de mère fils. Le meilleur qu'il avait trouvé, restant dans les liens familiaux, avait été frère soeur.

" Donc, hum... Je voulais pas te laisser en plan, mais tantôt je voulais dire que mes yeux sont pas toujours "actifs". Disons qu'ils sont seulement rouges, donc actifs, quand je suis pas bien... Émotionnellement... "


A quoi bon réfléchir alors qu'il se confie ? Je réponds aussitôt :

" Et bien... N'est-ce pas une raison de plus pour relever ta tête et marcher droit ? Soit mieux dans ta peaux, rencontre des gens... [sourire malicieux] ou même des filles~ [marque une pause puis redevient neutre]. Sympathise avec eux, et profite de ta vie à leurs côtés. Il y aura sûrement des soucis, mais cela ne doit pas te freiner. Et ne fais jamais l'erreur de cacher qui tu es vraiment. Parce que le jour où tu tomberas sur une personne sincère, celle-ci se sentira trahit. Et là, tu seras considérer comme un monstre. "


Edit :

En espérant que mes dires fassent l'effet désiré. Je ne sais pas quoi pensé d'autres mais je me sens forcé de réfléchir. Il ne me semble pas bien méchant, juste torturé par sa vie, comme l'est beaucoup. Moi y compris. Il à besoin de soutient et je suis prêt à lui en fournir si il se montre aussi aimable qu'actuellement. Qui sait, peut-être qu'à force de soutenir autrui, je finirais par formé mon petit groupe ? Quoi qu'il en soit, si il a besoin de moi, je serais là pour l'écouter. Si il daigne se présenter à moi.

- Et bien... N'est-ce pas une raison de plus pour relever ta tête et marcher droit ? Soit mieux dans ta peaux, rencontre des gens... [sourire malicieux] ou même des filles~ [marque une pause puis redevient neutre]. Sympathise avec eux, et profite de ta vie à leurs côtés. Il y aura sûrement des soucis, mais cela ne doit pas te freiner. Et ne fais jamais l'erreur de cacher qui tu es vraiment. Parce que le jour où tu tomberas sur une personne sincère, celle-ci se sentira trahit. Et là, tu seras considérer comme un monstre.
Mais c'est qu'il est sage ce gosse! Déjà aussi sage... Il n'avait que 17 ans... Ça t'étonnait tellement...
- Tu devrais devenir psy plus tard eh
Quoi?! C'est vrais en plus! Il faisait parfaitement son "boulot" de remonteur de moral. Tu allais le remercier, quand tout à coup, la cloche sonna, t'informant donc que les classes allaient commencer. Dommage que tu n'allais pas de temps pour continuer ta conversation, qui, étonnamment, avait sûrement créé une nouvelle amitié. Tu ne pouvais pas être sûr, mais tu étais assez intelligent pour le savoir. Tu avais un cerveau pardi! Tu ne l'accusais pas non plus de te prendre pour un idiot, loin de là était ton but, mais, bon. On peut jamais être sûr.

Tu te levas, car OUI tu t'étais assis et t'époussetas d'un mouvement sec de la main sur tes pantalons. Tu levas ta main en direction de Revan pour une poignée amicale ou pour l'aider à se relever, à lui de décider, dans les deux sens, tu ne t'en souciais pas.
- Amis?
C'est claire mieux d'avoir des amis que des ennemis, non? Enfin, tu n'étais pas la meilleur personne pour parler d'amis. Tu avais passé la plupart de ton enfance tout seul chez ta mère. On ne pouvait pas dire que tu avais eu grand chance d'avoir des amis. Ta mère arrêtait pas de t'interdire de te faire des amis et sabotait chacune de tes amitiés. T'isolant ainsi du reste du monde, mais protégeant ainsi le reste de la race humaine de tes yeux qui étais sois disant, maudit. Tu ne pensait pas vraiment que tes yeux étais une aussi grave malédiction après que ton nouvelle ami t'ai parlé, maintenant. Disons que les belles paroles te touchait particulièrement bien. Te faire changer d'avis était une chose, mais te convaincre d'agir, s'en était une autre. Tu avais déjà de la difficulté à enlever ton bandana en présence de quelqu'un d'autre, imaginer faire quelque chose de plus gros. C'était presqu'impossible pour toi. Tu étais bien trop craintif, non pour toi, mais pour les autres aussi.

" Tu devrais devenir psy plus tard eh "

Devenir psy ? J'y avais sérieusement songé en constatant mon goût prononcé envers le soutient de proches quitte à délaisser mes soucis. Même si je perdais toujours ces proches en questions. Le problème d'être psy, c'est les études à faire derrière. On aura beau être bon, le système Omelette du Fromage nous fout un panneau dans la g**ule et nous prive de travail dont on pourrait exceller. Pour laisser place aux bourgeois bac+10 qui connaissent rien à la vie et aux problèmes de celle-ci.

[Ton de méprisant] " Être psy... Oui, je pense que ça me plairait. Encore faut-il que les systèmes scolaire et de la vie active nous permettent d'exceller dans ce qui nous est approprié. Au lieux de nous filtré injustement sans prendre en compte ce dont on est capable. "

Oui, la vie et ses injustices nous empêchent d'être libre. Nous devons toujours trimer, et souvent pour rien.

Le jeune homme qui s'était visiblement assis, se relève pour me tendre sa main. Ayant les mains dans les poches, je regarde sa main tandis qu'il me dit en souriant

" Amis ? "

Je souris, et soupire en fermant les yeux tout en baissant légèrement la tête. Puis je redresse cette dernière pour déposer mes yeux vers son bandage. Je retire ma main droite de sa poche, et empoigne gentiment la sienne.

" Bien sûr. Si jamais tu en as besoin, compte sur moi !

Je lui souris de nouveau, en lui offrant un clin d’œil. L'amitié est officiel, le début d'un cercle qui, je l'espère, grandira.