Virée en moto entres filles [No-MJ] [PV Juliett]

 Ma chère et tendre motarde m’avait laissé ses coordonnées pour faire notre virée entre copines donc je me dévoue pour trouver un bar bien sympa et quitte à trouver un bar qui change autant aller au bar où j’ai rencontré la petite rouquine… quelle histoire encore, enfin bref, ne parlons pas de ça.

Cette fois-ci, la partie bourg ou vieille-ville, appelez cela comme vous voulez n’avait plus ses décorations de Noël, ce qui rendrait ça tout triste mais bon le charme à l’ancienne fonctionne aussi avec ces petites rues pavés, les caniveaux centraux mais bon aujourd’hui, j’ai décidé qu’on allait faire autrement ! J’irai en centre-ville en moto et en plus je m’y ferai conduire.

J’envois donc un petit message à Miss Jones pour m’attendre devant l’aîle diamant jeudi soir, on va dire à 19h, comme ça, on a le temps de finir de préparer nos cours ou autres trucs et hop on se casse en moto là-bas.

Puis cette fois-ci, peut-être elle sera plus entreprenante que l’autre fois, surtout pas le mioche pour m’embêter et normalement pas d’élèves du tout pour me déconcentrer, ils vont pas traîner dans le centre ville à leur âge et surtout ils ont leur fameux couvre-feu.

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Allez c’est le jour J, j’ai fais en sorte que ma journée soit light pour pouvoir me reposer discrètement dans mon cabinet dans la banquette que je me suis faites installée à l’étage de mon cabinet pour les cas comme ça. J’avais toute l’aprem pour me reposer puis ensuite petite douche, une beauté et je suis parée à envoyer du lourd.

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L’alarme sonne, il est 18h115, j’ai 30 minutes pour me préparer, une petite douche express sans se mouiller les cheveux, on enfile mon jean blue préféré, une chemise blanche et mon blouson de cuir parfait pour faire de la moto. Je m’asperge d’un peu de parfum, remets mes bagues et vérifie l’heure. 18h45, en 5 minutes je serai au point de rendez-vous, j’ai horreur d’être en retard.

Je prends mon sac qui était posé dans la commode et claque la porte de mon cabinet pour marcher tranquillement jusqu’au parking qui se trouvait à l’aile diamant.
Sur la route, je m’imaginais comment elle pourrait bien s’habiller, si elle conduisait bien sa moto, si c’était une brute ou si je peux faire la technique “ ouuuups j’ai glissé, je dois me coller à toi en ville “, la bonne technique ça, enfin si elle m'envoie pas valser à 3 km, quoi qu’il en soit, j’étais arrivée la première et attendit qu’elle arrive patiemment.

 

Ma belle était enfin arrivée en tenue plus que simpliste mais grandement suffisant pour mes yeux puis moins elle a de couches, plus ça sera facile de la déshabiller surtout juste cette petite chemise blanche qui montre clairement ses formes plus que pulpeuses… Mais ne ratons pas des étapes, tout d’abord, boire un verre puis après on fait le reste.

Elle me salua en arrivant près de moi tout en me demandant si j’ai beaucoup attendu. Je lui répondis simplement que ça faisait pas longtemps que j’attendais. Elle m’amène à côté jusqu’à son parking pour montrer sa belle moto.

C’était une magnifique Harley, je ne connaissais pas le modèle exacte ou l’année mais c’était le style que j’aime bien, personnellement je m’acheterai une Triumph Scrambler après quelques mois de salaire mais déjà, j’aimais bien le style. C’est tellement pas confortable les sportives ou autres conneries de ce genre alors qu’une Harley avec sa grosse selle, il y a moyen de se poser tranquille et papoter ensemble.

Quoi qu’il en soit, elle me file un casque que j’enfile telle une habituée en prenant soin de bien passer la lanière dans la double boucle et le serrer comme il faut. Je sors mes gants de mon cuir car sinon ça va cailler… et les mains abîmées c’est vraiment pas top pour la suite des opérations.

J’observe alors ma belle motarde qui avait une sorte de rituel, elle enlève sa barrette pour la ranger délicatement dans son manteau. Elle enfile son casque aussi, chevauche sa moto, fait les derniers réglages d’usage et démarre celle-ci.

Un doux ronronnement commence à s’entendre, le son d’une américaine puissante qui fait vibrer le bitume et les oreilles. Après une trentaine de seconde que le moteur soit OK, elle m’invite à la rejoindre derrière pour grimper sur sa selle.
Je la préviens avant de monter et m’installe à une distance raisonnable, on ne va pas la coller dès le début.

Elle me demande où aller et lui répondit gentiment qu’elle va d’abord au centre ville ensuite je lui indiquerai mieux la route.

On sort tranquillement de l’académie par le portail des profs, je commençais à sentir l’air frais, cette douce sensation de vitesse qu’on a quand on est en moto, bon je ne conduisais pas mais les sensations étaient là. Sentir la moto penchée dans les courbes, les dos d’âne de la mort qui me faisait glisser sur Juliett, du coup au bout de 10 minutes, me voilà collée à elle. C’était agréable et je ne sais pas si ça la dérangeait mais je pourrai toujours dire que c’est la faute de la route.
J’avais mis mes mains sur ses hanches pour me tenir même si avec la vitesse ça servait à rien mais c’était beaucoup plus sympa enfin on s’approchait maintenant du centre-ville donc je lui indique les directives au feu rouge pour rejoindre mon fameux bar.

On gare la moto à une centaine de mètres car on ne pouvait pas atteindre l’avenue piétonne avec les véhicules. Je lui passe mon casque et me remet en panoplie en tirant mon cuir.
Quand elle était prête, je prie la direction du bar en regardant si elle me suivait, on marchait dans la petite rue, on passait devant , le petit Léon, le Machoka, Le socorans puis à ma droite le Sullivan’s, le Memphis puis tout au fond le Dernier Bar avant la Fin du Monde.

Le voilà !!!! Le meilleur bar au monde avec sa devanture noir avec une ambiance un peu spatial, un peu loufoque sur les bords mais la serveuse était grave cool et jolie aussi mais c’était un détail ça !
J’ouvre la porte à ma collègue et l’invite à rentrer dans mon antre. On pouvait voir sur la droite, la barmaid avec sur tout le mur l’ensemble des bouteilles pour les cocktails puis de l’autre côté, des petites tables plus ou moins intimistes pour discuter pour des rendez-vous galants par exemple, enfin je dis ça, je dis rien ! Sinon en général, la plupart des murs étaient noirs avec des néons verts et bleus.

Je lui demande alors

“ Bon voici le bar, je te propose de choisir la table puis on commence les festivités surtout qu’ils font de très bons cocktails “


Je fis un petit clin d’oeil discret à la serveuse et j’attendis patiemment que Juliett fasse son choix.

Juliett observait le bar telle une espionne qui cherchait toutes les caméras pour notre entretien top-secret… enfin c’est que je m’imaginais. Ma collègue semblait assez secrète, je ne sais pas trop ce qu’elle pense non plus mais elle semblait pas toute à fait à l’aise mais on va essayer de changer ça ! 3 verres d’alcool et c’est fini, elle se lâchera avec moi.

Ma collègue choisit une table près d’un mur et elle me tira même la chaise, cet excès de galanterie me semblait bizarre sur le coup, depuis quand elle fait ça elle… elle essaye de me draguer ou elle ne se rends vraiment pas compte ce qu’elle vient de faire. Je lui affichait alors un gentil sourire ainsi qu’un “ Bien aimable “ et m’assoit sur la chaise. Elle était assise en face de moi et si on regarde bien où elle est placée, elle pouvait voir l’ensemble du bar dont moi mais c’était un point de vue intéressant… elle était méfiante donc… peut-être son passé qui sait.

Enfin posée, nous pouvons commencer les hostilités qui fut aussitôt arrêté par son petit discours de non-alcoolique… Comment ça elle n’assume pas ses délires de bourrée mais c’est le but ! Dire des conneries quand on boit… ces jeunes, ils ne savent plus s’amuser de nos jours. Mais bon taquinons la un peu avant tout.

“ Moi qui pensait entendre des histoires drôles sur toi… je suis siiii déçue… On a fait tout ce chemin pour rien alors. “

Je continuais de la regarder tout sourire, observant ses réactions, va-t-elle comprendre que je rigole ou pas ? Enfin j’espère sinon la soirée est mal barrée moi je vous dit.

“ Mais bon, on peut commencer doucement et par quelques petits trucs sympas, ils font de très bon smoothies d’après les dires de la serveuse là-bas, j’ai jamais eu l’occasion d’en boire à vrai dire…”

Effectivement… boire des smoothies dans un bar, pourquoi pas de l’eau pendant j’y suis… le monde à l’envers.

“ Dis moi, tu veux qu’on fasse un petit jeu, laisse moi choisir ta boisson soft à ta place, il y a des trucs que tu aimes pas ? “

Bah quoi… faut bien que je m’amuse non ?

Le fait que je lui dise qu’on sert des smoothies l’étonna grandement en vue de la tête qu’elle me sortit pendant quelques secondes. En quoi c’est si étrange ? On n’est pas obligé de servir que de l’alcool, il y a des cocktails super bons… enfin faudrait que je les goûte ici avant. Puis le diabolo menthe tout pourri où ils mettent trop de sirop dedans, le truc il est vert fluo quoi, tu sens plus la limonade tellement le truc est sucré… personne ne sait faire un diabolo menthe digne de ce nom je trouve, mais c’était un autre débat ça !

Bon elle voulait se prêter au jeu, bon c’est parti, allez énumérons tout ce que je n’aime pas….

“ Alors tant qu’il n’y a pas de légumes dedans ça me va, les trucs chelous comme ça… c’est plus une boisson mais une soupe ! “

Elle préférait me prévenir de son attitude un peu comment on pourrait dire… dans la Lune ou totalement hors contexte, elle ne semble pas du tout à l’aise dans la société ou l’armée l’a trop formaté qui sait… Ca ne me dérangeait pas plus que ça son attitude, c’est sa personnalité, son charme, enfin rien d’alarmant en soit mais ma collègue rebondit pour qu’on se connaisse un peu en se racontant nos vies d’avant tout ça tout le tralalala.

Mais avant mon jeu, je fis signe à la serveuse de venir me voir, c’était une jeune femme, certainement 25 ans toujours habillé de la même façon, un jean slim noir, une chemise blanche avec des bretelles qui change souvent de couleur, aujourd’hui elles étaient bleues, sa barrette à cheveux rouges avec ses cheveux blonds voir blancs qui retombaient le long de son cou… c’était une très jolie femme, j’ai déjà passé plusieurs soirées au comptoir avec elle à discuter de tout et de rien, c’était une fille vraiment sympa comme son meilleur ami punk qui passait de temps en temps qui tient le salon de coiffure d’en face, bon il fait peur des fois mais on s’y fait… Camille savait le calmer quand il le fallait, ils étaient mignons quand ils se battaient mais bon Yuri travaillait encore à son salon donc on était tranquille avant ses crises de jalousie intense... je ne comprendrais jamais leur relation (Camille & Yuri)

Camille s’approchait grand sourire, je l’invite à s’approcher et lui souffle le nom du cocktail que j’avais commandé un basique Banane-Fraise-Mangue du doux nom de La Féline… elle a encore inventé n’importe quoi Camille avec sa carte et lui demande de récupérer la commande de ma collègue pour moi. Après l’avoir prise, elle me fit un dernier clin d’oeil plein de sous-entendu. Je vais la tuer celle-là si Juliett l’a vu, elle va s’imaginer n’importe quoi… comme lui sauter dessus, déjà qu’elle connaît les possibilités de mon pouvoir donc on va éviter un incident diplomatique dans tout ça.

Bon alors, c’est parti pour le racontage de vie basique, je m’assieds un peu mieux sur mon siège pour me mettre à l’aise pour le temps qu’on va passer toutes les deux à papoter. Je croisais instinctivement les jambes et posait mes mains dessus pour entamer la discussion.

“ Donc je suis une canadienne, ma famille habite à Whistler à 120km au nord de Vancouver, j’ai étudié quelques années à l’université de Montréal pour passer mon master de physique puis j’ai décidé de faire un tour du monde pendant quelques années en faisant des boulots saisonniers par ci, par là en attendant de retourner dans mon pays pour faire ma carrière de astrophysicienne. Je fais donc étape en Grande-Bretagne pour les quelques mois et voir ce que me propose l’académie. “

Bon présentation faite, maintenant à son tour.

“ Tu avais dis dans le gymnase, tu te faisais tatouer des étoiles pour les défis accomplis dont celle d’être une bonne prof, à quoi correspondent les autres si je ne suis pas trop indiscrète, c’est assez curieux comme système de médaille ! “

Bon… il doit avoir une histoire tragique là-dedans mais elle n’est pas obligée de tout me raconter non plus.