[Event] Halloween Grande roue (PV les inscrits)

par Mr. Violet Lun 06 Nov 2017, 00:02

Une grande attraction, une imposante attraction : la grande roue est devant vous, décorée de lumières de toutes les couleurs, allant de l’orange au jaune, au rose, et ainsi de suite.

Devant vous, une nacelle ouverte, prête à accueillir votre groupe.

Vous ne pouvez pas dire combien de mètres fait cette grande roue mais vous êtes sûr d’une chose : au summum de cette roue, vous pouvez voir toute la ville, l’académie, ses environs et son paysage.

Vous pouvez voir l’intérieur des nacelles, qui sont bien séparées en quatre sièges par des barres en métal pouvant servir d’accoudoirs. Les sièges sont faits en cuir et les dossiers sont faits en bois, le tout est soutenu par un habitacle en acier.

Prêts à faire un petit voyage proche des nuages ?

par **Spera** Jeu 09 Nov 2017, 19:29

Me voilà donc devant une grande roue. J'ai souvent observé le parc d'attractions de loin, mais je n'y ai jamais mit les pieds. Ce qui veut dire que c'est plus ou moins la "première fois de ma vie" que je vais dans un parc d'amusement. Et c'est le jour d'Halloween alors que des trucs clairement pas communs sont en train de se passer... Génial. Je crois que j'ai bien fait de prendre mon couteau au cas où. Trainer dans les affaires d'Ambre pourrait se révéler plus dangereux que prévu après tout. Bien qu'actuellement ce que je suis en train de faire n'a aucun rapport avec Ambre.

Donc après avoir prit le pas vers la grande roue, voilà que quelques personnes arrivent aussi. Hm... Donc en fait, on fait des petits groupes ? C'est de ça qu'ils parlaient plus loin ? Au final on est quatre et comme l'attraction possède quatre places... Je suppose que c'est parfait dans ce cas. Je continuais de fixer la cabine ouverte quand une pensée vient heurter mon esprit.

- Je me rappelle avoir vu deux trois Slashers y'a de ça un moment. Ça me fait penser un peu à ça en ce moment. La plupart me faisaient plus rire que peur après... Bon je suppose qu'on va devoir faire ce que "le parc" nous suggère. Non ?

Sur la fin je me met à fixer les quelques jeunes qui m'entourent, un léger sourire en coin. Arborant le masque de l'innocence comme à mon habitude depuis un certain moment déjà. Je veux voir ce qu'ils vont dire. Je ne rejette pour le moment aucune hypothèse sur le pourquoi de ces rumeurs ou des événements dans ce parc. S'ils veulent faire des trucs, je vais peut-être écouter ce qu'ils ont à dire. Pour le coup j'ai bien l'impression qu'ils sont de Tsuki, mais j'ai encore des doutes. Ma récente inactivité doublée de ma mémoire flanchante n'aide pas.

Alors, est-ce qu'ils ont des suggestions ? Un membre du groupe n'a pas l'air très enjoué, un autre est déguisé et la dernière... Je dirais les deux, enfin ça faut voir. En bref je ne sais vraiment pas ce qu'allait nous réserver cette petite escapade. Rien de bien dangereux j'espère. Cette attraction à l'air assez hors sujet pour un Halloween. Après on parle de s'élever à une distance suffisante du sol pour se casser un truc si ce n'est tout simplement mourir. Donc je pense que cette attraction est probablement la plus flippante des trois. Enfin c'est dans le cas où les choses tournent vraiment mal. Espérons que ce ne soit pas le cas.

par Invité Sam 11 Nov 2017, 19:48

J'avais posé mes couilles sur la table et le mec chelou du cours de Ezeckiel était même venu confirmer mes propos, si ça ça prouve pas que j'ai toujours raison, je sais pas ce qu'il faut de plus. Bon en vrai, je faisais le malin mais j'étais pas non plus sans soupçons, voir des attractions qui reprennent vie comme ça laisserait n'importe qui dans le doute et puis c'est même pas comme si tout le parc était à nouveau en marche, non, c'était seulement ces 3 attractions. Bon allez, même si mon costume m'empêche de le faire, je me remonte les manches, déterminé à voir comment tout ça va se dérouler. Je me suis donc dirigé vers la grande roue, ça semblait pépère comme attraction et puis j'avoue que je suis jamais allé aussi haut, alors pourquoi pas. En y allant, j'observe que chacun décide d'aller un peu partout et comme le hasard fait bien les choses, on s'est tous retrouvé en "équipe de 4" j'en avais que faire des autres, même si le Jïnn un peu chelou m'avait laissé perplexe. Dans tous les cas, je crois bien qu'on allait être à quatre dans la même cabine. Je soupire en espérant que les cabines ne soient pas trop petites.

Et alors que je m'approchais de la fameuse attraction, le prof trop jeune se mit à raconter sa vie. Et j'avoue que j'avais trouvé ça plutôt marrant qu'il veuille mettre l'ambiance lui aussi, c'était un mec amusant pour sûr ! Je devais lui montrer que j'avais peur de rien et puis si je pouvais rajouter un peu de pression aux deux autres qui me suivaient ce serait vraiment cool. On est Halloween, on est là pour se foutre la flipette ! Je me rapprocha donc du fameux blagueur en lui mettant la main sur l'épaule.

"Tu sais... si un ou deux tueurs se pointent, on fuira et les plus lents se débrouilleront et j'ai personnellement entièrement confiance en ma capacité à fuir ! Après... à voir pour les autres..."

Je souriais comme un gamin en espérant que cela marche, et puis no regret si ça n'avait aucun effet. J'avançais fièrement vers le monstre mécanique luminescent en regardant un peu l'état de la cabine. Elle semblait assez spacieuse pour nous quatre et on pouvait clairement voir autour de nous les environs, j'imaginais même pas l'effet que ça ferait quand on sera tout en haut. Je me posa donc en tâtant le siège sur lequel j'étais posé et fit signe aux 3 autres de me rejoindre. Et puis pour que le "voyage" ne soit pas trop ennuyant je commença tout de suite les présentations en bonne et due forme, après à eux de voir s'ils voulaient bien se présenter.

"Allez, venez ! Ce n'est juste qu'une grande roue ! Y a même la place pour 4 là-dedans ! Et au fait, l'homme au fameux déguisement que vous avez en face de vous se nomme Edwin ! Enchanté !"

Je me mis à jouer le majordome en faisant comme si c'était moi qui tenait la porte de la cabine, histoire d'un peu leur forcer la main et qu'on entre au plus vite là-dedans !

par **Margaret Cavendish** Lun 13 Nov 2017, 14:21

Makumo

Je suivais le garçon qui faisait du feu sans rien dire. Je n'étais même pas sûr d'être capable d'articuler une phrase sans bégayer comme un crétin. Nous fûmes rejoins par une fille déguisée elle aussi. Elle ne semblait pas en mener bien large, tout comme moi. C'est dans ce silence de mort que nous rejoignîmes l'adulte ou peut être avait-il notre âge ? Non, quand même, il se dégageait de lui un peu plus de maturité. Je regardais la grande roue depuis son pied, écrasé par la hauteur. Normalement ce genre d'attraction est tout à fait calme et lente, pour prendre le temps d'apprécier la vue et puis on est bien tenu ça devrait pas faire trop peur ... Je sursautais quand le prof/élève prit la parole.

- Je me rappelle avoir vu deux trois Slashers y'a de ça un moment. Ça me fait penser un peu à ça en ce moment. La plupart me faisaient plus rire que peur après... Bon je suppose qu'on va devoir faire ce que "le parc" nous suggère. Non ?

Pardon des slashers ? Il pensait vraiment qu'un tueur allait nous sauter dessus ? En même temps on était un petit groupe de jeunes gens isolé dans un parc vide ... la nuit. Je me surpris à jeter des coups d’œils inquiets tut autour de moi pour vérifier que nous étions bien seul. Je me sentais maintenant observé de toute part. C'était sans compter sur Monsieur feu d'artifice, ou plutôt Edwin, qui en rajouta une couche. Super j'étais tombé dans un groupe d'amateur de film d'horreur la soirée allait être passionnante ... Je savais d'avance que dans l'ordre des choses la blonde y passerait avant moi et que je serais probablement le suivant Pourquoi je suis venu ici déjà ? Ah oui parce que je suis con.

Je crois bien que je devais maintenant être blanc comme un longe. Heureusement que l'éclairage coloré le masquait un petit peu. Je vis le garçon monter dans la cabine et nous inviter à entrer. Je n'étais absolument pas près à rentrer la dedans, vraiment pas. Mais réflexion faites si je reste en bas, je vais me retrouver tout seul ! J'avais encore plus peur de rester là que de monter donc je m'élançais dans cette cabine maudite sans réfléchir plus que ça. De toute façon il n'y avait personne pour déclencher le mécanisme donc je ne risquais rien ici.

"Je m'appelle Makumo", murmurais-je pour cacher les tremblant de ma voix.

Je m'installai sur un siège, laissant la pression tomber un peu. J'allais surement devenir fou avec toute cette émotion.

par Invité Lun 13 Nov 2017, 16:54

Après l’agitation de l’arrivée face aux grilles du parc, le groupe s’était décidé à se diviser en trois petits groupes de quatre personnes pour aller explorer les 3 manèges qui avaient « repris vie »
J’avais opté pour la Grande roue, une attraction calme qui n’était, en temps normal, pas une attraction à sensations fortes… Mais ce soir avec cet air lugubre et la tension presque palpable qui émanait du parc, je n’étais pas sûr d’avoir fait le meilleur choix.

Mon groupe était composé de 3 hommes (…) Un qui semblait être plus âgé et avait pris la tête du groupe en avançant en premier vers les nacelles. Il n’était pas déguisé mais semblait être un peu tendu. D’un regard, il se résumait à … « rouge » Bon… c’est très réducteur mais je n’étais pas à l’aise dans ce parc et je me sentais oppressée … observée… je jetais fréquemment des coups d’œil autour de moi. Reportant mon attention sur lui, je remarquais qu’il était vraiment grand et habillé en costard-cravate et dégageait ce genre de prestance que les hommes habitués à porter ce type de vêtement avaient…

Le deuxième était le « faiseur de poudre » avec sa touffe de cheveux brune. A croire que quelqu’un lui ébouriffait la crinière tout le temps. Mais ça lui donnait un air drôle et sympathique, malgré sa grande taille. Ces pupilles orange étaient vraiment surprenantes. Et il était déguisé, lui ! ça ne le rendait que plus sympathique à mes yeux et je me sentais un peu moins idiote de m’être déguisée.

Quand au dernier, il avait l’air d’être aussi effrayé que moi... voir pire. Je ne voulais pas paraitre impolie à le dévisager. J’avais juste pu voir qu’il semblait moins grand que les deux autres et qu’il était frêle et silencieux. Presque une ombre… son visage décrivait son angoisse. « Le pauvre ! »
Enfin … mon masque cachait un peu mon visage et le châle sur mes épaules cachaient les tremblements dont je n’arrivais pas à faire cesser … mais je n’étais vraiment pas à l’aise ici.
Pour une fois, j’étais contente d’avoir des gens autour de moi…

Notre « chef » de groupe se tourna vers nous après nous avoir observé quelques secondes.

- Je me rappelle avoir vu deux trois Slashers y'a de ça un moment. Ça me fait penser un peu à ça en ce moment. La plupart me faisaient plus rire que peur après... Bon je suppose qu'on va devoir faire ce que "le parc" nous suggère. Non ?

« Des slashers … qu’est-ce que c’est ça ??? » Je regardais les deux autres, ils avaient l’air d’avoir compris de quoi il s’agissait.

Le jeune homme tout ébouriffé s’approcha et posa sa main sur l’épaule de l’homme, un sourire satisfait sur le visage.

- Tu sais... si un ou deux tueurs se pointent, on fuira et les plus lents se débrouilleront et j'ai personnellement entièrement confiance en ma capacité à fuir ! Après... à voir pour les autres...

« Les plus lents se débrouilleront …» Pourquoi me sentais-je visé ?

Mais … ils pensaient vraiment qu’il y avait des tueurs dans le parc ? Les bruits parlaient plutôt d’un parc hanté … pas de tueurs… et pourquoi s’en prendraient-ils à nous ? Et puis … je ne croyais pas aux fantômes… il devait bien y avoir une explication logique à ces attractions qui reprenaient vie … un dysfonctionnement au niveau électriques ? uniquement sur 3 attractions … ?

- Allez, venez ! Ce n'est juste qu'une grande roue ! Y a même la place pour 4 là-dedans ! Et au fait, l'homme au fameux déguisement que vous avez en face de vous se nomme Edwin ! Enchanté !

Désignant la nacelle ouverte du doigt, le jeune homme se positionna à coté et se prit pour un majordome nous invitant à y entrer.
« Pourquoi ça a l’air de tant l’amuser … ? »

J’entendis à coté de moi un faible :

- Je m'appelle Makumo

Le jeune homme frêle avait parlé si bas que je me demandais si tout le monde l’avait entendu. Il se dirigeait déjà vers la nacelle et s’était installé. Son air effrayé aurait été mignon si je n’étais pas aussi angoissée…

En passant devant le « majordome » je lui fis un petit sourire en me présentant.

- Enchanté … je suis … Aiky.

Je ne sais pas si les autres m’avaient entendu … Je m’asseyais vivement sur le siège à coté de celui de Makumo. Je triturais mes doigts dans l’attente de la suite ne sachant vraiment pas à quoi m’attendre … je savais seulement que la balade dans les nuages n’allait pas être calme et paisible.

par Mr. Violet Lun 13 Nov 2017, 20:24

La nacelle est donc pleine, les quatre personnes sont tranquillement installées sur leur siège et attendent le départ qui semble être imminent.

A l’intérieur de la nacelle close vous pouvez apercevoir une sorte de spirale sur le plafond, avec en son centre un gros bouton rouge. Une personne de taille moyenne peut facilement appuyer dessus en tendant son bras vers le haut. Une musique joue continuellement dans la nacelle.

Assis, sagement, on a d’abord Ulli. Jeune, très jeune, et même trop jeune par rapport au règlement de l’académie, mais ses capacités lui ont permis de devenir un membre respecté de la maison diamant. Devant lui, le timide ou plutôt peureux Makumo qui n’est vraiment pas à son aise dans ce parc et qui se demande ce qu’on a bien pu lui faire pour qu’il accepte de venir ici. A côté de Makumo, Aiky, cachée derrière un masque, bien que ce dernier ne puisse lui ôter cette mauvaise sensation que quelque chose ne va pas ici, et qui pense que ce voyage dans les nuages ne sera pas de tout repos. Enfin, l’auto-proclamé majordome de ce groupe, Edwin, un individu haut en couleur et avide de jeux qui n’attend qu’une chose… Le départ.

Tous étaient donc installés et attendent… Mais quoi ? Ou plutôt, qui ?

On a donc de nouveaux jouets qui sont prêts. Ma foi, cette attraction attire les pauvres mortels, voyons voir ce qu’elle vaut.

Un lever de mon index fait apparaître une miniature de la grande roue sur la table à côté du train fantôme que je viens de lancer.

« Bon voyage ! » dis-je, loin de toute écoute et de toute perception.

Et je commence à faire tourner la roue avec mes doigts, les posant l’un après l’autre sur les nacelles.

La porte de la nacelle s’est donc fermée et la grande roue s’est mise en mouvement très lentement. Tout doucement la roue s’élève et vous pouvez apercevoir les autres groupes commencer leurs attractions. Puis après plusieurs minutes, vous apercevez les alentours du parc, dénués de visiteurs. Puis encore après, la ville qui vit, bien que personne ne s’approche du parc. C’est comme si une ligne de sécurité imaginaire était là, interdisant de s’approcher du parc. Et ça continue, continue jusqu’à atteindre le summum de la grande roue, là où vous voyez toute la ville, ses alentours, l’académie. Un rapide coup d’œil vers pour les plus téméraires et vous pouvez comprendre qu’une chute de cette hauteur serait mortelle, mais pourriez donner une magnifique explosion cadavérique et morbide tellement l’impact serait violent.

Et à cette hauteur... Tout s’arrête. Plus de mouvement, plus de musique, plus rien. Seul le bruit de votre respiration est audible.

HRP:

par **Margaret Cavendish** Jeu 16 Nov 2017, 16:11

Makumo

C'est un parc vide, tu es dans une grande roue qui est l'attraction la plus douce possible, il n'y a rien à craindre, vraiment rien ... Je continuais de me répéter cette phrase pour me rassurer. De toute façon il n'y avait personne pour la faire tourner cette roue ... non ? Je regardais du coin de l’œil la fille dénommée Ayki, puis retournai à la contemplation de mes pieds. Tout va bien se passer, la peur n'est qu'une illusion bordel. Je me prenais mes balls à deux mains et je ... non en faite non mes pieds sont plus intéressant. Le type plus âgé fini par nous rejoindre et s'assit à côté de nous. Un petit moment de silence se fit pesant, me laissant espéré que rien ne se passerait comme je l'espérais ardemment

Soudain la porte de la nacelle se ferma m’arrachant un petit cri et je pus voir que nous commencions à monter. J'aurais pu sauter maintenant mais j'étais tétanisé par la peur, paralysé à ma place. Je regardais encore plus fixement le sol mais rien d'effrayant n'arriva. Je levai la tête pour admirer la vue sur le parc. Je pouvais voir les autres groupes à leur attraction, j'entendais leurs voix au loin, surtout celle du type rose à vrai dire. J'étais bien content de ne pas être dans son groupe. Je pris de la hauteur, me coupant des sons en contre-bas, plus je montais et plus les lumières de la ville devenaient visibles. Quelque part cela me rassurait, c'était un tour de grande roue normale au final.

"Bon je m'attendais à pire, on a une super vue d'ici !" dis-je innocemment.

A peine avais-je fini de prononcer ces mots que la roue s'arrêta nette à son point culminant. Je savais que je n'aurais pas du monter ! Je jetai un œil désespéré vers le bas pour constater qu'une chute vers le bas nous tuerait à coup sur. Quel con !

"Bon ok si je reste envie je promet de fermer ma gueule ! On peut redescendre s'il vous plaît ?"

par Invité Ven 17 Nov 2017, 14:26

Bon… il y avait concrètement deux groupes dans la nacelle : les effrayés, à savoir moi, crispée dans mon siège et Makumo et ... Les deux autres qui semblaient presque à l’aise.

Nous étions assis tous les quatre et attendions… un léger vent faisait balançait la nacelle et je commençais à avoir froid. Resserrant mon châle sur mes épaules, je jetais un coup d’œil aux alentours. Il n’y avait personne dans la cabine de commande de la grande roue… donc personne pour la mettre en route….
Les autres groupes étaient déjà parti pour leurs attractions et je ne voyais que la lumière dans la pénombre.

Tout à coup, la nacelle bougea, arrachant un cri à Makumo et à moi. Je plaquais mes mains sur ma bouche, les joues rouges d’avoir criée. « Du calme Aiky … »
La nacelle s’éleva sans bruit, hormis la petite musique d’ambiance qui était diffusé par les hauts parleurs de la nacelle. C’était vraiment lugubre. Je jetais des coups d’œil à mes compagnons, le calme de certains me rassurait un peu mais je voyais Makumo tétaniser.

Nous prenons de la hauteur et nous élevons dans le ciel, au-dessus du parc. Hormis la petite musique persistante, il n’y a que le calme

-Bon je m'attendais à pire, on a une super vue d'ici !

Je me tourne vers Makumo et lui fais un petit sourire, étant tout à fait d’accord avec lui !

J’observe le ciel étoile, cherche du regard la grande ourse. Le vent commence à devenir plus piquant sur mon visage et fait balancer la nacelle.

Et … d’un coup …tout s’arrête. La grande roue s’immobilise, les lumières se coupent, nous plongeant dans le noir. La peur me fait planter mes ongles dans l’accoudoir et mon regard est fixé sur Edwin… sans raison mais j’ai besoin de fixer mon regard sur quelque chose pour ne pas paniquer.

- Bon ok si je reste en vie je promets de fermer ma gueule ! On peut redescendre s'il vous plaît ?

J’acquiesçais à la dernière phrase que Makumo avait faiblement murmuré, mes mains tremblent de peur et de froid. Il n’y a pas grand-chose à faire d’autre que d’attendre mais le silence devint pesant. Risquant un coup d’œil par-dessus la nacelle, j’aperçus le sol au loin, une petite lumière de sécurité dans la cabine de contrôle de la grande roue, mais personne… Seulement le grincement sinistre de la nacelle se balançant au gré du vent. Je ne savais pas s’il y avait quelque chose d’autre à faire que d’attendre que notre attraction redémarre… J’essayais seulement de calmer les battements presque convulsifs de mon cœur que la peur faisait accélérer au fur et à mesure que le temps passait.

- Vous … vous pensez qu’elle va … redémarrer ?

Ma voix n’était qu’un murmure insignifiant presque englouti par le vent et je posais la question en observant les deux hommes en face de moi, mes bras entourant mon torse comme un bouclier, essayant de retrouver un peu de chaleur et de courage.

par Invité Dim 19 Nov 2017, 16:37

Galères en nacelle

Le dernier bonhomme venait de se poser également dans la nacelle. On était donc bien quatre à y être et d’après ce que j’avais pu voir c’était la seule avec du monde à l’intérieur. Tout ça semblait tellement scénarisé que je ne serais même pas surpris si le karma se ramenait au seul moment où on ouvrirait notre gueule. Mais bon, je ne pense pas être assez intelligent pour prévoir à quel moment ça nous arriverait. Sur ces pensées un peu copieuses, la grande roue démarra sa longue et lente course en traînant sa carcasse pour faire avancer les nacelles. Dans un grand bruit sourd, les portes se fermèrent et on se mit tous à observer autour de nous, bien que la vue fût beaucoup obstruée encore bien trop près du sol.

Avec la vitesse de la grande roue, on avait largement le temps de regarder tous les détails de la nacelle et des autres personnes du groupe, finalement je ne m’attardais pas tant que ça sur la nacelle. Les deux qui étaient en face de moi avaient vraiment l’air d’avoir les chocottes et ce n’était pas peu dire. Ils avaient tous les deux sortis un cri étonnement pas très viril, en particulier pour un homme. Le calme se ressentait vraiment après ça, malgré la musique on pouvait presque entendre les respirations de tout le monde et c’était un peu gênant. Heureusement, le flippé prit la parole et rompu le calme plat qui s’était instauré, il avait dû prendre son courage à deux mains pour réussir à sortir une petite phrase, je souris sur cette pensée un peu méchante.

-Bon je m'attendais à pire, on a une super vue d'ici !

Prendre autant de courage pour simplement sortir ça, quel gâchis. Bon, ce n’était pas faute d’essayer, on pouvait saluer l’effort. Et puis c’est pas comme si… Oh merde ! Je venais de repenser sur ce que j’avais dit tout à l’heure ! Le karma ! Je le sentais, il arrivait ! Quelque chose allait nous tomber dessus ! J’en suis sûr ! Et alors là, comme si j’avais toujours raison, tout s’arrêta. La musique, la lumière et la cabine, tout était arrêté. On se croyait dans une boucle temporelle où le monde venait de s’arrêter. Je mis soudainement la main contre mon visage, un facepalm dans les règles de l’art. Why are you talking so much, idiot ? Oh là ! Ça faisait longtemps que mon anglais ne s’était pas ramené de la sorte ! Il fallait que je me calme où j’allais lui en coller une, à ce mec qui défiait les lois de la malchance. En plus, la fille en face de moi se mit à me fixer d’un coup, qu’est-ce qu’elle voulait ? Je suis pas magicien moi, juste prestidigitateur pour focaliser l’attention des gens, c’tout !

- Bon ok si je reste en vie je promets de fermer ma gueule ! On peut redescendre s'il vous plaît ?

Mais c’est qu’il en rajoute une couche en plus ! Mais ferme-la ! Enfin, m’énerver dans une toute petite nacelle n’arrangerait pas les choses. Tiens, la preuve que cette situation a une mauvaise influence sur moi, je suis en train de devenir sage ! Je pris une grande respiration, regardais autour de moi. Le mec à côté de moi semblait bien plus calme que tout le monde, ce qui n’était vraiment pas le cas de… Aiky, je crois.

- Vous … vous pensez qu’elle va … redémarrer ?

C’est bien joli d’espérer mais je pense honnêtement qu’on est complétement coincé là. Je me levais de mon siège pour voir si on pouvait faire quelque chose, en premier je tentais d’ouvrir la porte, je mis mes mains sur cette dernière aussi froide que la mort et essayais de l’ouvrir en la poussant et en tirant, sans grand succès. Je soupirai un grand coup avant d’acquiescer sur mon idée complétement débile.

« M’ouais. Qu’on puisse ouvrir la porte ou pas n’aurait pas changé grand-chose à part augmenter le risque d’une mort certaine… »

Je me rassis donc en cherchant des possibilités, faire trop bouger la nacelle nous serait sûrement fatale… Et alors que je soupirais encore une fois sur notre situation tristement nulle je cru apercevoir, dans le noir, un truc sur le plafond. On pouvait y accéder facilement, mais avec l’obscurité ambiante je n’étais même pas sûr de ce que je voyais. Alors dans le doute, je demandais à mes compagnons de la galère, espérant un deus ex machina qui nous sortirait de cette impasse.

« Euh… Dîtes-moi. Vous voyez aussi ce truc sur le plafond ? Quécecé ? »

Code by Aekko – Cimer à ma Waifu Paria

par **Spera** Jeu 23 Nov 2017, 20:52

Je pense... Je pense à pleins de choses, comme toujours il semblerait. L'une de ces pensées revient au contexte actuel. Comment je me suis retrouvé ici ? Ah oui, j'ai marché jusque là... Pourquoi ? Des suspicions. Et si c'était une erreur ? Mon sixième sens de fugitif est en train de me crier que c'est pas comme ça qu'on enquête. Certes, me jeter dans la gueule du loup n'est pas forcément le plus sûr... Mais je vois pas d'autre moyen que de rentrer dans le jeu de "notre hôte" pour trouver des réponses.

Un bruit de claquement viens me sortir de ma profonde réflexion, la porte de la nacelle s'est fermé et je suis assis à l'intérieur... Soit. J'essaie de garder une expression calme voir même joviale, la nacelle monte petit à petit, nous faisant découvrir lentement l'horizon qui recouvre la ville plongée dans une légère pénombre. La vue est tout à fait charmante, je crois même apercevoir l'entrepôt d'ici. Un endroit bien situé, une parfaite planque, j'en suis désormais un peu plus sûr en le voyant d'ici. On approche du point culminant, d'un coup une idée me vient à la tête ! Je fouille frénétiquement mes poches à la recherche de quelque chose. Je finis par sortir de ma poche gauche une petit sachet contenant deux macarons. Seulement deux certes, mais ils viennent d'un pâtissier du coin qui fait des merveilles. Je gardais ces petites doses de sucre en cas d'évènement particulier, je pense que c'est le bon moment. Alors que la nacelle s'approche finalement du point culminant je calcule le parfait timing duquel je pourrais savourer mon macaron en regardant la ville depuis l'immensité de la grande roue.

Et c'est chose faite, alors que la nacelle s'arrête brusquement je suis en train de savourer ma pâtisserie tout en fixant l'horizon dans un court et joyeux moment. Peut-être un peu trop d'ailleurs vu que je n'ai pas l'air de faire attention à mon entourage, ni de prendre au sérieux le fait qu'on vient de s'arrêter à une coordonnée y suffisante pour tous nous transformer en purée d'humain, si ce n'est en soupe si jamais on venait à tomber. À cette courte pensée et après une tête digne de la révélation que je viens de me faire, je me dis que tout ça n'est plus très ragoutant.

- Bon ok si je reste en vie je promets de fermer ma gueule ! On peut redescendre s'il vous plaît ?

- Vous … vous pensez qu’elle va … redémarrer ?

Je me contente de fixer les deux en face, d'un air plutôt désenchanté, j'essaie de penser à des trucs, voire j'essaie d'analyser la situation. On est vraiment dans un Slasher ou quoi ?

- - Hm.

Finalement, aucune pensée incroyable ne me vient à l'esprit. Sérieusement... Tant que la nacelle se détache pas on est plutôt bon à vrai dire. Je pense pouvoir être assez doué pour jouer à l'escalade de la mort dans le pire des cas, après je doute que ce soit le cas de tout le monde... Espérons qu'on trouve un moyen de redescendre à peu près normalement. D'un coup l'autre grand bonhomme s'exprime après avoir fait des trucs dont je n'ai pas vraiment été des plus attentifs.

« M’ouais. Qu’on puisse ouvrir la porte ou pas n’aurait pas changé grand-chose à part augmenter le risque d’une mort certaine… »

En effet. D'autres suggestion plus productives ? De mon côté je reste assis droit avec mon dernier macaron dans son sachet sur mes genoux, scrutant le sol d'en haut d'un air légèrement sérieux. J'ai pas vraiment le vertige, non.

« Euh… Dîtes-moi. Vous voyez aussi ce truc sur le plafond ? Quécecé ? »

Ma première réaction est de fixer le dit "truc sur le plafond". En effet il semble y avoir quelque chose mais on y voit pas grand chose sans lumière.

- Attends deux secondes...

Je range mon ultime macaron dans sa poche attribuée et cherche dans une autre - la poche intérieur droite de ma veste - mon téléphone. Une fois sorti je l'allume et tapote sur l'écran tacile. Une fois fait, une lumière vive jaillit du flash de l'appareil photo sur le dos du téléphone, éclairant mes pieds posés sur le sol de la nacelle. J'illumine ensuite le plafond de la nacelle, déjà plus intéressant que mes chaussures.

- Hm... C'est quoi ça ?

En effet, très bonne question que je pose là.

par Mr. Violet Ven 24 Nov 2017, 15:21

Le silence règne dans la cabine, tout est calme, et après quelques minutes de silence une voix retentit dans l’habitacle.

« Vous vous en douter, l’attraction va prendre tout son sens maintenant. Et comme je suis magnanime, je vais vous aider a bien vous installez et à être en sécurité durant l’attraction ». Cette phrase fut suivie par un rictus.

Une horrible musique commence à être jouée dans la nacelle.

Et à ce moment, les accoudoirs commencent à se tordre et à essayer de vous emprisonner sur vos sièges. Ils se tendent, se plient, s’enroulent autour de vous, sans réaction de votre part vous savez que vous allez vous retrouver ficelés telle un rôti prêt à être mis au four.

Après cela, la nacelle commence à tanguer pendant quelques secondes et d’un coup, elle commence à tourner à grande vitesse, 130 km/h pour être précis. Ajoutez à cela les fenêtres de la nacelle qui se brisent et laisse passer l’air donnant un magnifique courant sur vos visages et qui en plus de cela crée un appel d’air.

Qu’allez-vous faire ? Être entraîné vers l’extérieur, être piégé sur votre siège ? Je me le demande.

par Invité Mar 28 Nov 2017, 10:37

Les garçons s'étonnent de quelque chose au plafond et je relève à mon tour la tête pour voir de quoi ils parlent. Le plus vieux se lève et allume la lampe de son téléphone pour éclairer le plafond. C'est un gros bouton rouge . Nous hésitions à l'enclencher et au final, une voix retenti dans la cabine ne nous laissant pas le loisir de savoir l'utilité de ce bouton

-Vous vous en douter, l’attraction va prendre tout son sens maintenant. Et comme je suis magnanime, je vais vous aider a bien vous installez et à être en sécurité durant l’attraction.

Un rictus suivi ce petit discours et un long frisson glacé parcourut ma colonne vertébrale. J'allais poser une question mais une horrible musique couvrit mes mots, rendant l'ambiance malaisante, lourde et stressante.
Les accoudoirs bougèrent comme par magie, commençant à se tordre, s'allonger, se déplièrent et surtout je me rendis compte avec horreur qu'ils s'enroulaient autour de ma taille. Je lâchais un cri d'effroi, sentant les barres métalliques se fermer contre mes hanches et j'essayais vainement de les repousser, de m'échapper de leur emprise glacée mais elles s'enroulaient plus solidement sur moi, me clouant au siège. Une de mes mains commençaient même à être bloquer par une barre de métal et je tirais mon bras pour m'en dépêtrer.

- Aidez moi !!!!

Ma voix était montée dans les aiguës sur le coup de la peur et je sentais mon cœur tambouriner violemment dans ma poitrine. Je tirais mon bras jusqu'à m'en faire mal pour le libérer et ma respiration devenait saccadée. la peur me serrait la gorge mais l’adrénaline m’empêcher de rester tétanisée.

Luttant contre ces serpents gris, je ne me rendis pas compte tout de suite que la nacelle avait de nouveau tangué pour reprendre sa course d'abord lentement puis de plus en plus rapidement.
La vitesse qu'atteignait la grande roue me clouait plus brutalement encore que les accoudoirs et la puissance de la force centrifuge éclata les vitres de la nacelle , rependant des débris de verres sur mes camarades et moi, faisant violemment voler mes longs cheveux. J'étais trop secouée et la tête me tournait tellement que je n'arrivais plus à comprendre ce qu'il se passait. Je me sentais partir en arrière contre le siège. Le vent s'engouffrait librement à travers les vitres brisées et me glaçait jusqu'à la pointe des pieds. Je n'arrivais pas à crier ...

Je pensais juste au garçon à coté de moi qui devait être aussi terrifié que moi, mais cela n’eus rien de rassurant, pour le coup.

par **Margaret Cavendish** Ven 01 Déc 2017, 18:57

Makumo

La voix des autres me rassura quelque peu. Aiky n'était pas plus rassurée que moi à l'idée de rester coincée aussi haut. Ce ne semblait pas être le cas pour les deux autres. Encore une fois, je perdais mon calme alors que la situation exigeait le plus de concentration possible. I aurait ... non je ne veux pas être comme lui ! Edwin inspecta la nacelle, trouvant le courage de se lever contrairement à moi. J'avais cette horrible impression que si je me levais j'allais tomber. Cette chaise était devenue pour l'endroit le plus stable de la cabine. Tant que j'étais assis rien ne pourrait m'arriver. Soudain le garçon du feu regarda le plafond de la nacelle avec intérêt.

« Euh… Dîtes-moi. Vous voyez aussi ce truc sur le plafond ? Quécecé ? »

Je jetai à mon tour un regard vers l'étrange forme qui se détachait de la cabine. On aurait dit que quelque chose dépassait, mais il était impossible de voir ce que c'était. Avec ma vue j'aurais pu le distinguer, cependant je ne souhaitais pas rester sourd pendant une heure, avec un téléphone on pourrait peut-être... Je fus aveuglé par le flash du portable du plus âgé. Je m'étais habitué à la pénombre du coup je ne l'avais pas vu venir. Je me frottais les yeux en grommelant quelques secondes, le temps de retrouver la vue. Il éclaira alors le plafond et nous pûmes voir ... une sorte de bouton ? C'était tellement étrange de voir ça ici que je n'arrivais même pas à comprendre ce que c'était.

Pendant que nous regardions cette étrange objet, une voix terrifiante retentit dans la cabine. Je savais qu'il y avait un truc louche dans ce parc. C'est à coup sûr le tueur qui nous parle !

"Bordel de ... AAAAHH!"

J'avais crié à l'instant même où quelque chose de froid avait touché mon bras. Dans un réflexe de préservation je me relevai d'un coup. Tout autour de moi je voyais les accoudoirs se tordre et emprisonner les occupants de la cabine. Aiky était déjà saucissonnée à son siège, la pauvre hurlait à plein poumons.

- Aidez moi !!!!

Une des barres de fer attrapa mon poignet droit m'obligeant à m'approcher du siège et les autres finirent de m'attacher comme ma pauvre voisine. J'assistais impuissant à la suite. La cabine partit littéralement en vrille. La force centrifuge me scotcha à mon siège et j'appréciais un peu d'être bien attaché. Mon champ visuel se rétrécit, ne me laissant voir les côté que de manière flou. Je serrais les dents de douleurs à cause des barres qui m'écrasaient littéralement les membres pour m'empêcher de m'envoler. L'air restait coincé dans mes poumons, mais celui à l'extérieur fit carrément explosé les vitres nous couvrant de débris tranchants. Je n'entendais plus rien à part le claquement du vent autour de nous. Une dernière pensée traversa mon esprit avant que je m'évanouisse.

On avait dit que c'était la blonde qui passait en premier.

par Invité Dim 03 Déc 2017, 17:13

La tête baissée vers le doute

Le plus vieux fit le premier pas en ce qui concernait ce truc sur le plafond, c’était bien un bouton mais à quoi cela pourrait servir ? Un bouton d’arrêt d’urgence ou utile en cas de panne ? J’aurais bien voulu tester mais il semblerait que ce serait plus difficile que prévu. En quelques secondes l’atmosphère se transforma totalement, ma confiance en prit un coup et laissa place à un état d’incompréhension. Une musique horrible sortait de nulle part, bien évidemment glauque à souhait et au son strident qui pourrait faire pleurer tous les gosses. Une phrase dont je ne pouvais connaître la venue se fit entendre et nous était destinées. Je compris dès lors qu’elle ce qu’elle voulait dire. Et comme par effet boule de neige tout s’enchaîna.

Dire que je m’étais rassis sur le siège après avoir vu le bouton, je regrettais amèrement cette décision. Les barres en métal qui devaient nous « protéger » firent tout le contraire et essayèrent de nous emprisonner contre notre gré à ces sièges tels des serpents ou des tentacules froides comme de l’acier. Même avec toute ma force, je n’avais même pas pu ne serait-ce que retenir ces monstres et je me retrouvai prisonnier comme les autres. Alors que je croyais avoir tout vu, la nacelle se remit à tanguer, c’était impossible ! La roue s’était remise en marche ! Et elle ne le faisait pas qu’à moitié ! On allait de plus en plus vite et les vitres finirent même par se briser, ne nous laissant même pas touchés par les morceaux de ces dernières à cause de la vitesse. On était maintenant tous emprisonnés tels des viandes prêtes à cuire.

J’avais les bras écrasées sur le long du corps, je pouvais avoir accès à mon paquet d’allumettes mais impossible d’au moins essayer de les ouvrir et je ne voyais pas non plus d’utilités à les balancer. Je commençais à avoir du mal à respirer avec le vent et j’avais toujours le fameux bouton sur le plafond en tête. Mais vu notre situation, c’était impossible de le toucher et puis même balancer un objet était futile. La situation était trop bordélique et je n’avais plus aucunes idées… J’étais trop faible. Je ne voyais absolument rien à faire à part entendre les deux autres crier.

…

En fait… fallait-il vraiment faire quelque chose ? En attendant de trouver une solution, ne pouvait-on pas juste attendre ? Après tout, nous n’avions pas tant de risques que ça. AH AH ! Notre agresseur était assez idiot pour nous mettre dans une situation pareille parce que peu importe notre vitesse vu comment on était serré ça aurait compliqué d’avoir de gros risques. Alors je baissais ma tête, fermais mes yeux et tentais de faire le vide dans ma tête. Je devais juste me préoccuper de ma respiration et essayer de voir si on pouvait au moins faire quelque chose. Je m’étonnais moi-même sur ce coup-là mais je pense que paniquer plus ne servais à rien.

Code by Aekko – Merci à ma Waifu Non-Binaire

par **Spera** Dim 03 Déc 2017, 17:29

Une fois le plafond illuminé de la puissante lumière de mon téléphone tout aussi puissant, on a pu tous constater que ce qui était eu plafond était... Une bonton ? C'est ça ? Peut-être. Quelle découverte incroyable, même si ça nous avance à rien pour le coup. Peut-être que si on appuyait dessus on pourrait faire redémarrer la machine... J'aurais bien essayé de faire ça moi, mais comment dire... On m'en a pas vraiment laissé le temps.

Voilà qu'une sorte de voix trop démoniaque sortie des ténèbre essaie de nous faire peur... Désolé, j'ai joué à des RPG au voice acting plus que douteux et ce genre de truc me ferait plus rire que peur... Sauf que là, contrairement aux dits RPG... Bah le bougre a des arguments plutôt... Solides ? Je soupçonne un pouvoir de maîtrise des métaux, mais ça ressemblerais plus à un bon gros poltergeist classique dans le fonctionnement. Peut-être ? Quoi qu'il en soit, on finit tous plus ou moins bloqué à nos sièges par les barres de protections qui ont "pris vie". Je ne parle pas de la prise de vitesse du manège... Au moins la grande roue à redémarré d'elle même.

À ce moment là je dois avouer qu'une profonde frustration et rage monte en moi. L'incapacité de bouger de faire quoique ce soit... Le fait d'être totalement immobilisé sans réel liberté, ça m'enrage. Mais comme je ne suis pas le seul dans cette situation, j'ai tout intérêt à garder mon calme. C'est avec le plus grand mal que j'arrive à discipliner à peu près mon esprit pour garder un semblant de lucidité... Au final tout ce que je constate c'est la panique de mes voisins d'en face et la tactique de l'autruche employée par la personne adjacente... En fait. Cette tactique littérale de l'autruche est probablement la seul chose qu'on puisse faire. Espérer que rien n'arrive et tenter d'encaisser le coup.

C'est donc après un court moment à fixer le vampire improvisé la tête dans ses épaules, que j'imite le geste, dans le but de me protéger aussi du mieux que je le peux actuellement. Pendant ce temps j'essaie de réfléchir alors que mon cerveau panique à essayer de trouver une solution, mais sans succès. Tous les scénarios que j'essaie de déployer dans mon esprit ne mènent qu'à l'échec.

par Mr. Violet Dim 03 Déc 2017, 23:39

Vous êtes tous bien installé sur vos sièges, l’un est tombé dans les pommes, l’une crie et les 2 autres sont en train de se concentrer pour ne pas être comme le pauvre Makumo.

En parlant de Makumo qui est évanoui, vous remarquez que les accoudoirs qui le maintiennent se desserrent très rapidement, au point où son corps n’est plus retenu par rien du tout et passe par la fenêtre due à l’appel d’air, vous le voyez partir et dès le moment où il quitte la cabine vous ne le voyais plus due à la vitesse. Que va-t-il devenir ? S’est-il lamentablement écrasé sur le sol ? Est-il en vie ? Vous ne le saurez peut-être jamais.

Reservé a Makumo. Merci de ne pas ouvrir ce spoiler:

Les personnes dans la cabine, vous sentez pendant plusieurs dizaines de secondes qui vous semble interminables une vitesse constante de 130 km/h puis d’un coup une accélération qui amène la vitesse de la roue à 180 km/h qui se met à décélérer assez rapidement pour ré accéléré pour ré atteindre 180 km/h, mais cette fois de façon constante.

Régles HRP:

par **Margaret Cavendish** Lun 04 Déc 2017, 01:24

C'est pas vos oignons :

Sérieux c'est réservé au mj :

Avoue que si tu insistes c'est que tu as lu son spoiler vilain ! :

par Mr. Violet Lun 04 Déc 2017, 01:29

Reservé a Makumo encore:

Dans la grande roue, vous êtes comme dit précédemment à une grande vitesse, puis après quelque longues dizaines de secondes vous sentez un ralentissement… qui se suit rapidement par une ré accelération. Mais après une minute d’un coup d’un seul la roue se freine brusquement ! Les accoudoirs vous maintiennent mais vous sentez que ce freinage ne fait pas du bien à votre corps entier, tête comme le reste. Vous sentez les étreintes s’enlever et après quelque secondes si vous regarder par la fenêtre vous êtes a hauteur assez convenable pour sauter en dehors de la cabine. Makumo est devant la grande roue et la regarde.

par Invité Mar 05 Déc 2017, 10:16

Finalement je n'étais pas la seule a avoir été emprisonnée par les accoudoirs. Les deux hommes en face de moi tenter de rester calme et cela aurait-été plus judicieux mais la peur et l'angoisse m'empêcher de rester silencieuse. Alors que la roue tournait comme une toupie, je vis du coin de l’œil que Makumo s'était évanoui et le pire c'est que les accoudoirs se défaisaient , le libérant.

Je tendis mon bras libre pour l'attraper par le poignet mais avec les fenêtres qui venaient d'éclater et l'appel d'air je ne parvins pas à le maintenir à l’intérieur et il passa par la fenêtre. Je crie, impuissante.

- NON !

Je ne pus réfléchir à sa chute ni à rien d'autre bien longtemps car la roue continuait inexorablement à tourner et accéléra même plus violemment encore. J'avais mal à la tête et une horrible envie de vomir, comprimée par les accoudoirs et la force centrifuge. Je ne sais pas combien de temps cela dura ... 10 secondes .... une heure ?
La roue s’arrête puis repris sa course et j'ai l'impression que ma tête comme mon ventre vont éclater rapidement à ce train là ...

Enfin la roue s’arrête. j'ai l'"impression que tous mes os se sont brisés en mille morceaux. Ma tête tourne trop et je tremble comme une feuille.
Les serpents d'acier nous relâche enfin et je m'écroule au fond de la cabine , tentant de reprendre mes esprits et réfuter mon envie de vomir.

Je parvins à me relever et me retourne pour voir mes deux autres camarades, vérifier qu'ils ne vont pas trop mal.

- ça ... ça ... va tous les deux ?

J'ai parlé à voix basse , un bras autour de mon ventre, reprenant enfin mon souffle. Depuis les fenêtres brisées, je vois que nous ne sommes plus si haut par rapport à tout à l'heure. Me rapprochant des fenêtres, je constate en soupirant qu'en effet, notre cabine n'est pas loin du sol et je pense que je peux sauter sans me briser la nuque. Je ne sais pas si mes jambes tiendront le coup mais je ne veux pas rester ici une minute de plus . Je monte sur le siège et pose le pied sur le rebord de la fenêtre ... il va falloir que je me réceptionne correctement si je veux éviter de me tordre la cheville.

J'hésite un peu ... sauter dans le vide n'est pas ma tasse de thé mais refaire un tour dans cette roue me décide à sauter rapidement, sans oublier de tenir ma robe d'une main... histoire de pas jouer à Marilyn ...

Je réussis à tomber à peu près correctement , sentant tout de même le choc dans mes chevilles et je me laisse tomber à genou , le souffle court.
Je ferme les yeux, tentant de dompter mon tournis constant et prends de grands goulées d'air avant de relever la tête .

- Makumo ?

Il est devant moi, le regard relevé vers la grande roue ... le regard vide. Il est .. pied nu ? et tient ses chaussures défoncées dans une main.

- Mais comment ? Je ... je t'ai vu ... partir par la fenêtre ...?

Je le regarde, agenouillé sur le sol, les yeux écarquillés , sans comprendre, le cœur battant.

par **Spera** Dim 10 Déc 2017, 10:41

C'est donc tête baissée est prêt à prendre un sale coup que je continue comme les autres cette propulsion dans la roue... Combien exactement ? Au moins 100 kilomètres par heure, à cette vitesse on est clairement tous morts si il le manège ne s'arrête pas bientôt et en douceur.

Et j'aurais dû vite fermer ma gueule, car je finis par voir l'un des deux peureux passer par la fenêtre--

...

CES PUTAINS DE BARREAUX DE FER. SI JE TROUVE LE TYPE DERRIÈRE ÇA--

Alors que tout mon corps se contracte dans le but de briser les liens qui me bloquent, j'essaie de me calmer en vain, je pourrais finir comme lui, mais... Pas encore. Pourquoi ça m'arrive encore ? J'ai un destin si merdique que ça ? La nacelle accélère. Est-ce qu'il est mort ? On est le jour des morts, le jour des tourments. J'ai l'intuition... Non, j'espère de tout mon coeur que ce n'est pas encore fini. Et si je trouve celui qui tire les ficelles... Le calme ne revient toujours pas. Si par malheur j'ai lâché une IEM... Non, calme toi, même si c'était le cas et que j'avais claqué toutes les IEM qui soient j'aurais pas atteint l'électronique au centre... Merde, la roue fait quel diamètre ? J'ai pas vraiment le temps de réfléchir à la suite, la roue se met à accélérer et décélérer à plusieurs reprises, me faisant perdre encore plus la notion de l'espace. Puis enfin, la roue s'arrête. Elle commençait à ralentir et puis se stop d'un coup. Y'a-t-il seulement des frein capable de faire ça sur une grande roue. Actuellement on vient tous de se prendre un nombre de g considérables. Génial. C'est sûrement dû au type et ses barreaux vivants. On est tous mal en points au vu de ce qu'on vient de se bouffer. Putain de merde, alors que j'essaie de m'extraire je vois que l'autre peureux à l'air sain et sauf... Au moins y'a des chances qu'on veuille pas notre mort dans l'immédiat.

- ça ... ça ... va tous les deux ?

J'ai une envie de meurtre.

- Je pète la forme.

J'en profite pour sortir de la cabine, comme si de rien n'était. J'ai mal, mais je peux faire abstraction de ce détail gênant. J'ai prit cher, mais je crois que je ressens moins les effets de la vitesse que les deux autres qui n'ont pas l'air très bien, au pire quelques capillaires ont sautés. Comment ça se fait que l'autre est en vie ? Encore le GM hein ? Ouais c'est le seul nom que j'ai trouvé, ça fonctionne pareil après tout. On est sur son petit plateau de jeu là, non ? Je me remet sur pied aussitôt que possible, essayant d'ignorer ce qui vient de ce passer juste avant.

Alors que la petite se dirige vers le miraculeux survivant, je continue de marcher un peu plus loin mains dans les poches, j'en profite pour fouiller une de ces poches et en sort le dernier macaron du jour pour le manger. En plus de ça j'ai paumé mon téléphone... Bon à la vitesse où on allait il est sûrement éclaté et irrécupérable, une moindre bonne nouvelle. Je vais devoir refaire refaire tout le PwnPhone et je vais devoir trouver un téléphone qui correspond aux bons critères, fais chier. J'en profite pour scruter un peu partout dans le parc. Je finis par me retourner et détail la roue de mon regard, pour voir son état général et le contenu de toutes les nacelles y comprit la nôtre.

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