Tu tires ou tu pointes ? (Pv Mira)
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Tu tires ou tu pointes ? (Pv Mira)
Comme énoncé précédemment, j’avais l’intention de rencontré un maximum de témoins pour en savoir le plus possible sur ce qui s’est passé. Comme on dit, "le savoir, c’est le pouvoir", et je dois récolter un maximum d’information afin de me préparer au mieux sur ce que je dois affronter. Une fois de plus, j’avais revisionné une fois de plus le reportage pour ma quête de témoins. Une autre personne m’avait particulièrement marqué pour son témoignage qui démontrait une grande maturité pour son âge apparent et surtout une certaine sagesse non-négligeable. On ne pouvait pas en dire autant de tous les moutons effarouché qui servent de téléspectateur. En plus, non seulement, je sais à quoi elle ressemble, mais en bonus j’ai pu connaître son identité et son lieu de travail … Enfin… En espérant qu’il n’ait pas changé depuis … Il m’a suffi de chercher sur les pages jaunes et Google maps pour connaître l’emplacement exact de ce stand de tir.
Je m’y suis donc rendu dès la fin des cours en usant des transports en commun. Cette rencontre représentait par ailleurs un double avantage pour moi. Le premier étant comme vous le savez une avancée dans mon enquête, et le second … Et bien comment dire… L’usage d’arme à feu fait partis des matières enseignés en cursus super héros. Hors, mon niveau dans ce domaine est pour ainsi dire inexistant. Par conséquent cet endroit serait pour moi une opportunité de rattraper mon sévère retard sur mes camarades. Ce qui me fait donc un parfait prétexte pour me rapprocher de cette fille.
Je m’engageais donc dans cet établissement en direction de l’accueil.
Je m’y suis donc rendu dès la fin des cours en usant des transports en commun. Cette rencontre représentait par ailleurs un double avantage pour moi. Le premier étant comme vous le savez une avancée dans mon enquête, et le second … Et bien comment dire… L’usage d’arme à feu fait partis des matières enseignés en cursus super héros. Hors, mon niveau dans ce domaine est pour ainsi dire inexistant. Par conséquent cet endroit serait pour moi une opportunité de rattraper mon sévère retard sur mes camarades. Ce qui me fait donc un parfait prétexte pour me rapprocher de cette fille.
Je m’engageais donc dans cet établissement en direction de l’accueil.
Re: Tu tires ou tu pointes ? (Pv Mira)
Tu tires ou tu pointes ?
Je sursautais quand une main se posa sur mon épaule sans que je m’y sois attendu. Mes yeux avaient dû s’ouvrir comme ceux d’un lapin ébloui par les phares d’une voiture, ce qui évidemment fit apparaitre le pli soucieux sur le front d’Alain qui n’avait pourtant pas voulu m’effrayer. Je voyais souvent ce pli ces derniers temps. J’étais revenu au boulot depuis une semaine mais je n’étais pas vraiment encore très à l’aise… J’étais, comme le disait très bien mon patron, sur les nerfs. Un rien pouvait m’affoler, m’apeurer avant que je reprenne rapidement un calme apparent et un faux sourire amusé. C’était ma manière de combattre cette peur qui subsistait depuis le procès…
Alain me fit signe de le rejoindre à l’accueil. Je m’activai alors à charger l’arme qui était dans ma main et la tendit avec un sourire à celui qui m’avait demandé de l’aide. Cet habitué me demandait toujours de mettre les balles pour son premier chargement de la journée, il disait que j’étais son porte-bonheur… Je n’étais pas sûre que ce fût vraiment le cas. Ou alors la vie avait voulu que je ne me porte pas chance moi-même. Je rejoins le boss avec cette drôle d’idée en tête, ce qui me valut donc un de ses regards accusateurs.
– Mira, j’aimerais vraiment que tu prennes un peu plus de temps pour toi. Termine le mois tranquillement, repose-toi. Je suis sûre que Peter pense comme moi.
– Pourquoi ? Il t’a dit que je travaillais mal ? Je n’ai pourtant pas fait d’erreur, je…
– Tu n’y ai pas du tout. Peter et moi, on pense la même chose. Tu es toujours très efficace et professionnelle mais tu… tu es différente. Je ne vois plus ton vrai sourire, je ne t’entends plus rire. Tu as besoin de plus de temps.
– Je t’ai déjà dit de ne pas t’en faire pour ça. Je ne vais certes pas sauter dans le bonheur d’un coup mais si je ne travaille pas, je vais devenir folle !
Et je savais ce que je disais. Ma semaine à l’hôpital avait été horrible, affreuse. Tous les soirs, je m’étais réveillé en hurlant que ce soit le prénom de Julien, d’Alexandre ou bien simplement un cri de terreur… Et quand je me retrouvai seule dans ma chambre, aseptisée, sans âme, je ne faisais que ressasser les événements, les revivre et cauchemarder les yeux ouverts. Vu mon état, j’ai aussi hésité à reprendre le travail aussi rapidement mais quand je suis rentrée chez moi, que pour éviter de penser à quoi que ce soit, je me suis mise à faire le ménage en de fond en comble, j’ai su que je devais m’occuper pour ne pas sombrer complètement. Travailler était pour moi un répit. Je ne voyais pas quoi faire d’autre pour l’instant. IL n’y avait que le temps qui pourrait me faire revenir à la normal… Du moins je l’espérai.
– Tu as avancé sur ton envie de devenir journaliste ?
Un profond soupir répondit à sa question. C’est bien beau d’avoir une idée mais ça ne fonctionne pas en claquant des doigts. Plus j’avais réfléchi sur ça, plus je me disais que l’idéal était bien le journaliste de télévision. Me voir sur le petit écran régulièrement allait forcément contenter mes parents. Mais comment y arriver sans finir en potiche ? Parce qu’après avoir tenté d’envoyer des articles à des journaux ou magazines, ce qui avait plutôt bien fonctionné, j’étais allé voir une chaîne de télévision. Comment dire… Le mec m’avait dit en gros que mon joli minois pouvait fonctionner mais fallait penser à en montrer un peu plus… là, avec un cercle de la main devant sa poitrine. J’étais à deux doigts de lui mettre ma main dans la figure. Du coup, je doutais. Me contenter du papier ? Cela pouvait être suffisant pour rencontrer Alexandre… Mais pour mes parents ?
– Ne t’inquiète pas, fit Alain en remettant sa main sur mon épaule, tu trouveras la solution qui te conviendra. Remets-toi d’abord et après tu pourras y travailler. Tiens, un client, je te laisse t’en occuper, ajouta-t-il avant que je puisse l’interroger sur ces mots qui répondaient exactement à mes interrogations intérieures.
Pas le temps de protester, le travail avant tout. Je vérifiai que ma chemise était bien en place dans mon short en jeans et réarrangeai mes plusieurs bracelets, prête à reprendre mon statut d’employée modèle. Je me tournais donc vers le nouvel arrivant et m'accoudai sur le comptoir avec un sourire accueillant.
– Bonjour Monsieur ! C’est la première fois que l’on vous voit ici. Que puis-je faire pour vous ?
Re: Tu tires ou tu pointes ? (Pv Mira)
Je ne tardais pas à être accueillis au guichet par une jeune femme qui par le plus grand des hasards se trouvait être justement celle que je voulais rencontrer. Elle était facilement reconnaissable, je dois dire. Je demande quel âge elle peut avoir. À en juger par ses traits fins et harmonieux elle ne doit pas être bien vieille. Si je devais me risquer à lui donner un âge (chose qui pourrait passer pour une tentative de suicide avec une dame …) je dirais qu’elle doit avoir à peu près pareil que moi.
Par ailleurs, ses cheveux bruns ainsi que ses yeux azurés ne gâchent rien. Mais bon, trêve de plaisanterie je ne suis pas là pour me rincer l’œil à mon plus grand malheur, mais pour un autre but on ne peut plus sérieux.
Quoiqu’il en soit la jeune employée, semblait m’avoir remarqué et m’accueillis avec un sourire des plus avenants.
– Bonjour Monsieur ! C’est la première fois que l’on vous voit ici. Que puis-je faire pour vous ?
Je lui répondais avec un sourire également amical.
_ Bonjour et bien, c’est sans doute normal puisque je viens tout juste d’arriver dans cette ville …
Bon, il est temps d’entamer mon vrai/faux prétexte pour être venue ici, je ne voudrais pas mettre la charrue avant les bœufs.
_ Alors voilà, enfaîte dans mon cursus il y a une matière qui demande à utiliser les armes à feux et enfaite j’ai un sévère retard sur ce terrains-là par rapport à mes camardes. Pour être honnêtes avec vous, je n’y connais strictement rien et je cherche un endroit pour combler mes lacunes. Alors dites-moi est-ce que vous proposez des cours particuliers ou des choses comme ça ?
Par ailleurs, ses cheveux bruns ainsi que ses yeux azurés ne gâchent rien. Mais bon, trêve de plaisanterie je ne suis pas là pour me rincer l’œil à mon plus grand malheur, mais pour un autre but on ne peut plus sérieux.
Quoiqu’il en soit la jeune employée, semblait m’avoir remarqué et m’accueillis avec un sourire des plus avenants.
– Bonjour Monsieur ! C’est la première fois que l’on vous voit ici. Que puis-je faire pour vous ?
Je lui répondais avec un sourire également amical.
_ Bonjour et bien, c’est sans doute normal puisque je viens tout juste d’arriver dans cette ville …
Bon, il est temps d’entamer mon vrai/faux prétexte pour être venue ici, je ne voudrais pas mettre la charrue avant les bœufs.
_ Alors voilà, enfaîte dans mon cursus il y a une matière qui demande à utiliser les armes à feux et enfaite j’ai un sévère retard sur ce terrains-là par rapport à mes camardes. Pour être honnêtes avec vous, je n’y connais strictement rien et je cherche un endroit pour combler mes lacunes. Alors dites-moi est-ce que vous proposez des cours particuliers ou des choses comme ça ?
Re: Tu tires ou tu pointes ? (Pv Mira)
Le jeune homme qui venait d’entrer devait être un peu plus jeune que moi mais il me dépassait d’au moins une dizaine de centimètre. Mais pour dire vrai, ce n’était pas le détail le plus remarquable chez lui. Il arborait des cheveux teints, verts avec une mèche jaune, qui pourtant ne juraient pas avec ses yeux bruns et plusieurs piercings. C’est sûr que ce n’était pas un look que tout le monde pouvait avoir en l’assumant totalement mais pour le coup ça lui allait plutôt bien et ça n’avait pas l’air de lui poser de problème à lui. J’aimais bien ce genre de personne, ne pas avoir peur de s’afficher tel que l’on le voulait était une qualité que beaucoup ne pouvait pas avoir.
Il me sourit à son tour avant de me répondre.
– Bonjour et bien, c’est sans doute normal puisque je viens tout juste d’arriver dans cette ville …
Il s’arrêta un moment. Je me demandai si je devais rebondir sur ce qu’il venait de dire ou plutôt lui parler du club pour l’aider à savoir ce qu’il voulait mais finalement il ajouta rapidement ces volontés.
– Alors voilà, enfaîte dans mon cursus il y a une matière qui demande à utiliser les armes à feux et enfaite j’ai un sévère retard sur ce terrains-là par rapport à mes camardes. Pour être honnêtes avec vous, je n’y connais strictement rien et je cherche un endroit pour combler mes lacunes. Alors dites-moi est-ce que vous proposez des cours particuliers ou des choses comme ça ?
Cursus ? Un cursus qui demande à savoir manier des armes à feu ? Cela me rappelait vaguement une discussion avec Jïnn… Aurais-je encore un membre de l’académie d’Abondance devant moi ? L’Académie qui forme les dotés à devenir des héros… Encore un doté, toujours des dotés. Je me redressai en regardant rapidement le jeune homme de haut en bas. Après les événements qui s’étaient passé, j’avais travaillé sur ma méfiance des dotés. Après tout, j’avais remarqué que ma vraie peur n’était pas de souffrir ou même de mourir face à un doté ou un porteur de gears mais plutôt de me ressentir impuissante face à quelqu’un, quel qu’il puisse être. C’était un travail sur moi qu’il fallait que je fasse avant tout et les autres n’y étaient pour rien. Mais ! Je n’étais toujours pas sereine à me retrouver face à un doté inconnu après le procès. Et s’il prenait l’envie à Death Mask de retrouver tous les témoins pour les tuer ? Bon… Je n’en voyais pas trop l’intérêt après autant de temps mais je n’étais pas dans la tête de ce psychopathe. Et surtout je n’étais pas encore libérée des cauchemars qui le concernaient, ce qui me rendait assez parano.
Professionnalisme Mira. Professionnalisme ! Il n'était pas temps de se poser de questions ! On fait abstraction des soucis personnels et au travail !
Je replaquai alors rapidement un sourire sur mon visage pour répondre à la question du jeune homme.
– On ne fait pas de cours particulier ici, nous sommes pour l’instant que deux ou deux et demi plutôt à gérer le club. Mais si vous vous inscrivez, on vous accompagne si vous le souhaitez pour vous faire progresser. C’est-à-dire que vous venez quand vous voulez et on s’arrange pour passer un moment avec vous pour vous apprendre ce que vous ne savez pas, vous réexpliquer ce que vous ne maîtrisez pas et évidemment on ne vous laisse pas seuls tant qu’on n’est pas sûr que vous ne sentiez pas prêt à tirer seul.
Je jetai un coup d’œil sur les moniteurs de surveillance pour vérifier où étaient les inscrits et les places de libre. Ce n’était pas la foule aujourd’hui. Ça me laissait le champ libre pour une initiation adaptée. Du moins si ça le tentait.
– Vous pouvez faire une séance d’essai maintenant si vous le souhaitez ou un autre jour si ça vous arrange. J’aurais juste besoin que vous me parliez de votre expérience de tir et si vous possédez une licence ou autre papier concernant la manipulation d’arme. C'est essentiellement pour savoir ce qui vous serez le plus adapté
Il me sourit à son tour avant de me répondre.
– Bonjour et bien, c’est sans doute normal puisque je viens tout juste d’arriver dans cette ville …
Il s’arrêta un moment. Je me demandai si je devais rebondir sur ce qu’il venait de dire ou plutôt lui parler du club pour l’aider à savoir ce qu’il voulait mais finalement il ajouta rapidement ces volontés.
– Alors voilà, enfaîte dans mon cursus il y a une matière qui demande à utiliser les armes à feux et enfaite j’ai un sévère retard sur ce terrains-là par rapport à mes camardes. Pour être honnêtes avec vous, je n’y connais strictement rien et je cherche un endroit pour combler mes lacunes. Alors dites-moi est-ce que vous proposez des cours particuliers ou des choses comme ça ?
Cursus ? Un cursus qui demande à savoir manier des armes à feu ? Cela me rappelait vaguement une discussion avec Jïnn… Aurais-je encore un membre de l’académie d’Abondance devant moi ? L’Académie qui forme les dotés à devenir des héros… Encore un doté, toujours des dotés. Je me redressai en regardant rapidement le jeune homme de haut en bas. Après les événements qui s’étaient passé, j’avais travaillé sur ma méfiance des dotés. Après tout, j’avais remarqué que ma vraie peur n’était pas de souffrir ou même de mourir face à un doté ou un porteur de gears mais plutôt de me ressentir impuissante face à quelqu’un, quel qu’il puisse être. C’était un travail sur moi qu’il fallait que je fasse avant tout et les autres n’y étaient pour rien. Mais ! Je n’étais toujours pas sereine à me retrouver face à un doté inconnu après le procès. Et s’il prenait l’envie à Death Mask de retrouver tous les témoins pour les tuer ? Bon… Je n’en voyais pas trop l’intérêt après autant de temps mais je n’étais pas dans la tête de ce psychopathe. Et surtout je n’étais pas encore libérée des cauchemars qui le concernaient, ce qui me rendait assez parano.
Professionnalisme Mira. Professionnalisme ! Il n'était pas temps de se poser de questions ! On fait abstraction des soucis personnels et au travail !
Je replaquai alors rapidement un sourire sur mon visage pour répondre à la question du jeune homme.
– On ne fait pas de cours particulier ici, nous sommes pour l’instant que deux ou deux et demi plutôt à gérer le club. Mais si vous vous inscrivez, on vous accompagne si vous le souhaitez pour vous faire progresser. C’est-à-dire que vous venez quand vous voulez et on s’arrange pour passer un moment avec vous pour vous apprendre ce que vous ne savez pas, vous réexpliquer ce que vous ne maîtrisez pas et évidemment on ne vous laisse pas seuls tant qu’on n’est pas sûr que vous ne sentiez pas prêt à tirer seul.
Je jetai un coup d’œil sur les moniteurs de surveillance pour vérifier où étaient les inscrits et les places de libre. Ce n’était pas la foule aujourd’hui. Ça me laissait le champ libre pour une initiation adaptée. Du moins si ça le tentait.
– Vous pouvez faire une séance d’essai maintenant si vous le souhaitez ou un autre jour si ça vous arrange. J’aurais juste besoin que vous me parliez de votre expérience de tir et si vous possédez une licence ou autre papier concernant la manipulation d’arme. C'est essentiellement pour savoir ce qui vous serez le plus adapté
Re: Tu tires ou tu pointes ? (Pv Mira)
Curieusement, suite à me demander, peut-être que je me trompe, mais j’ai l’étrange impression qu’elle me dévisage. Je n’ai pas que je ne sois pas habitué bien au contraire avec mon physique si atypique, mais là, c’est différent. Je crois que c’est ma demande qui l’a fait tiquer. Avec ce que je lui ai dit, sera-t-elle suspicieuse à mon égard ? Mes inquiétudes furent bien vite balayées par un sourire et un comportement tout à fait professionnel.
– On ne fait pas de cours particulier ici, nous sommes pour l’instant que deux ou deux et demi plutôt à gérer le club.
Deux et demi ? Il y a quelqu’un qui ne se ballade qu’avec la moitié de son corps ici ? Un amputé des deux jambes peut-être ? Je ne pus m’empêcher de regarder autour de moi pour chercher ces fameux, 1.5 . J’ai bien repéré l’autre type du comptoir, mais je ne vois personne en fauteuil roulant.
Mais si vous vous inscrivez, on vous accompagne si vous le souhaitez pour vous faire progresser. C’est-à-dire que vous venez quand vous voulez et on s’arrange pour passer un moment avec vous pour vous apprendre ce que vous ne savez pas, vous ré expliquer ce que vous ne maîtrisez pas et évidemment, on ne vous laisse pas seuls tant qu’on n’est pas sûr que vous ne sentiez pas prêt à tirer seul.
Ah vrai dire, je ne comprends pas la réelle différence entre ce qu’elle me propose et un cours particulier. Mais bon ne jouons pas le rabat-joie. J’acceptais donc ça proposition en souriant.
_ Ho voilà qui est intéressant.
– Vous pouvez faire une séance d’essai maintenant si vous le souhaitez ou un autre jour si ça vous arrange. J’aurais juste besoin que vous me parliez de votre expérience de tir et si vous possédez une licence ou autre papier concernant la manipulation d’arme. C'est essentiellement pour savoir ce qui vous serez le plus adapté.
_ Effectivement, c’est vraiment tentant ! Mais comme je vous l’ai dit, je n’y connais strictement rien en matière d’arme à feu. En fait la seule arme que je maîtrise, c’est… Hum… Le couteau de cuisine ! Je peux vous dire que je suis redoutable pour émincer les aliments. Que ce soit la viande ou les légumes.
Un peu d’humour pour briser la glace ça ne fait jamais de mal…
– On ne fait pas de cours particulier ici, nous sommes pour l’instant que deux ou deux et demi plutôt à gérer le club.
Deux et demi ? Il y a quelqu’un qui ne se ballade qu’avec la moitié de son corps ici ? Un amputé des deux jambes peut-être ? Je ne pus m’empêcher de regarder autour de moi pour chercher ces fameux, 1.5 . J’ai bien repéré l’autre type du comptoir, mais je ne vois personne en fauteuil roulant.
Mais si vous vous inscrivez, on vous accompagne si vous le souhaitez pour vous faire progresser. C’est-à-dire que vous venez quand vous voulez et on s’arrange pour passer un moment avec vous pour vous apprendre ce que vous ne savez pas, vous ré expliquer ce que vous ne maîtrisez pas et évidemment, on ne vous laisse pas seuls tant qu’on n’est pas sûr que vous ne sentiez pas prêt à tirer seul.
Ah vrai dire, je ne comprends pas la réelle différence entre ce qu’elle me propose et un cours particulier. Mais bon ne jouons pas le rabat-joie. J’acceptais donc ça proposition en souriant.
_ Ho voilà qui est intéressant.
– Vous pouvez faire une séance d’essai maintenant si vous le souhaitez ou un autre jour si ça vous arrange. J’aurais juste besoin que vous me parliez de votre expérience de tir et si vous possédez une licence ou autre papier concernant la manipulation d’arme. C'est essentiellement pour savoir ce qui vous serez le plus adapté.
_ Effectivement, c’est vraiment tentant ! Mais comme je vous l’ai dit, je n’y connais strictement rien en matière d’arme à feu. En fait la seule arme que je maîtrise, c’est… Hum… Le couteau de cuisine ! Je peux vous dire que je suis redoutable pour émincer les aliments. Que ce soit la viande ou les légumes.
Un peu d’humour pour briser la glace ça ne fait jamais de mal…
Re: Tu tires ou tu pointes ? (Pv Mira)
Mes propos eurent l’air d’attirer l’attention du jeune homme mais je ne pouvais être sûre de répondre exactement à sa demande. J’avais l’impression que lui-même ne savait pas exactement ce qu’il voulait. Surtout que ma demande sur ses qualifications sembla aussi le déstabiliser.
– Effectivement, c’est vraiment tentant ! Mais comme je vous l’ai dit, je n’y connais strictement rien en matière d’arme à feu. En fait la seule arme que je maîtrise, c’est… Hum… Le couteau de cuisine ! Je peux vous dire que je suis redoutable pour émincer les aliments. Que ce soit la viande ou les légumes.
Un petit sourire amusé m’échappa mais pour le coup j’étais plus surprise qu’autre chose. Il n’avait aucune expérience en arme à feu et pourtant il devait suivre des cours à cette fameuse académie. Je pensais qu’ils s’organisaient au moins pour que les élèves soient en règle avant de commencer les cours… J’étais un peu embêtée pour le coup. Je ne savais pas comment fonctionner cette institution et je ne savais pas ce qui pourrait être le plus utile pour le jeune homme devant moi. Je ne pouvais pas non plus lui proposer quelque chose qui serait en désaccord avec l’enseignement qu’il recevrait. Je ne savais vraiment s’il y avait une différence entre un club de tir et un cours de tir pour les super-héros… Pendant ma réflexion, mon doigt s’était posé sur mon menton et je le tapotai distraitement. Mais ce n’est pas ça qui m’aida à trouver une bonne solution.
Je me penchai alors pour chercher la brochure que nous donnions aux nouveaux inscrits et la posai sur le comptoir en l’ouvrant sur le sujet voulu. Elle renseignait sur le club comme les horaires, ses dispositions et ses installations, les services possibles mais aussi sur la pratique du tir en général. Je montrai donc à ce potentiel client la rubrique sur les licences.
– Je ne remets aucunement en doute vos talents de cuisinier, lui souris-je avec une visage un brin moqueur, mais ce n’était pas vraiment de cela que je parlais. Je voulais savoir si vous aviez une licence de tir ou si l’académie vous donnait quelque chose d’équivalent. Normalement c’est le club de tir qui s’en occupe mais je ne sais pas quelles sont les pratiques avec l’académie. Je vous invite donc à vous renseigner auprès de l’administration ou de votre professeur peut-être.
Je poussai la brochure vers lui pour qu’il la garde.
– Evidemment quelque soit la réponse, vous serez le bienvenu si vous souhaitez venir prolonger vos entraînements chez nous.
Je fis le tour du comptoir et ouvrai un des placards situés sur le côté d’un mur. J’en sortis une carabine à plomb ainsi qu’un pistolet à plomb.
– Si vous sentez tout de même prêt à tester aujourd’hui, je vous propose d’aller voir comment vous vous débrouiller sur notre stand de tir à 10 mètres à plomb. La carabine est plus facile pour commencer mais je suppose que vous devrez plus être confronter à des pistolets dans vos cours. C’est à vous de voir si vous voulez vous lancer ou pas !
Je lui fis un sourire en haussant un sourcil de défi. Il fallait savoir attirer les nouveaux clients !
– Effectivement, c’est vraiment tentant ! Mais comme je vous l’ai dit, je n’y connais strictement rien en matière d’arme à feu. En fait la seule arme que je maîtrise, c’est… Hum… Le couteau de cuisine ! Je peux vous dire que je suis redoutable pour émincer les aliments. Que ce soit la viande ou les légumes.
Un petit sourire amusé m’échappa mais pour le coup j’étais plus surprise qu’autre chose. Il n’avait aucune expérience en arme à feu et pourtant il devait suivre des cours à cette fameuse académie. Je pensais qu’ils s’organisaient au moins pour que les élèves soient en règle avant de commencer les cours… J’étais un peu embêtée pour le coup. Je ne savais pas comment fonctionner cette institution et je ne savais pas ce qui pourrait être le plus utile pour le jeune homme devant moi. Je ne pouvais pas non plus lui proposer quelque chose qui serait en désaccord avec l’enseignement qu’il recevrait. Je ne savais vraiment s’il y avait une différence entre un club de tir et un cours de tir pour les super-héros… Pendant ma réflexion, mon doigt s’était posé sur mon menton et je le tapotai distraitement. Mais ce n’est pas ça qui m’aida à trouver une bonne solution.
Je me penchai alors pour chercher la brochure que nous donnions aux nouveaux inscrits et la posai sur le comptoir en l’ouvrant sur le sujet voulu. Elle renseignait sur le club comme les horaires, ses dispositions et ses installations, les services possibles mais aussi sur la pratique du tir en général. Je montrai donc à ce potentiel client la rubrique sur les licences.
– Je ne remets aucunement en doute vos talents de cuisinier, lui souris-je avec une visage un brin moqueur, mais ce n’était pas vraiment de cela que je parlais. Je voulais savoir si vous aviez une licence de tir ou si l’académie vous donnait quelque chose d’équivalent. Normalement c’est le club de tir qui s’en occupe mais je ne sais pas quelles sont les pratiques avec l’académie. Je vous invite donc à vous renseigner auprès de l’administration ou de votre professeur peut-être.
Je poussai la brochure vers lui pour qu’il la garde.
– Evidemment quelque soit la réponse, vous serez le bienvenu si vous souhaitez venir prolonger vos entraînements chez nous.
Je fis le tour du comptoir et ouvrai un des placards situés sur le côté d’un mur. J’en sortis une carabine à plomb ainsi qu’un pistolet à plomb.
– Si vous sentez tout de même prêt à tester aujourd’hui, je vous propose d’aller voir comment vous vous débrouiller sur notre stand de tir à 10 mètres à plomb. La carabine est plus facile pour commencer mais je suppose que vous devrez plus être confronter à des pistolets dans vos cours. C’est à vous de voir si vous voulez vous lancer ou pas !
Je lui fis un sourire en haussant un sourcil de défi. Il fallait savoir attirer les nouveaux clients !
Re: Tu tires ou tu pointes ? (Pv Mira)
À en juger par l’amusement que je pouvais lire sur ses lèvres, je crois que ma plaisanterie à été bien reçus par mon hôtesse d’accueil.
– Je ne remets aucunement en doute vos talents de cuisinier, mais ce n’était pas vraiment de cela que je parlais. Je voulais savoir si vous aviez une licence de tir ou si l’académie vous donnait quelque chose d’équivalent. Normalement, c’est le club de tir qui s’en occupe mais je ne sais pas quelles sont les pratiques avec l’académie. Je vous invite donc à vous renseigner auprès de l’administration ou de votre professeur peut-être.
Aille ça se corse par ici… Donnez moi un cadavre à disséquer, une blessure à soigner, une maladie meme répugnante a diagnostiqué et là je m’en sortirais mais les armes à feu … Je suis vraiment en terre inconnue…
_ vous avez raison ; il faudra que je me renseigne… J’avoue, je suis venue ici avec la fleur au fusil…
Je remarquais sur le comptoir à côté de moi un membre du personnel qui tenait une arme semblable à celles utilisées par mon père à la chasse. C’est pourquoi je me permettais d’ajouter.
_ Enfin je veux dire… Sans mauvais jeu de mots… Bref.
Elle me confia une brochure en ajoutant.
– Évidemment quelque soit la réponse, vous serez le bienvenu si vous souhaitez venir prolonger vos entraînements chez nous.
Je parcourais rapidement le papier tout en l’écoutant d’une oreille.
– Si vous sentez tout de même prêt à tester aujourd’hui, je vous propose d’aller voir comment vous vous débrouiller sur notre stand de tir à 10 mètres à plomb. La carabine est plus facile pour commencer mais je suppose que vous devrez plus être confronté à des pistolets dans vos cours. C’est à vous de voir si vous voulez vous lancer ou pas !
Je lui répondais donc avec un sourire révélant une certaine motivation de ma part.
_ He ben écoutez, maintenant que je suis là, ce serait con de ne pas en profiter non ?Et de toute façon, il faut bien commencer par le début alors autant tester la carabine quand même !
– Je ne remets aucunement en doute vos talents de cuisinier, mais ce n’était pas vraiment de cela que je parlais. Je voulais savoir si vous aviez une licence de tir ou si l’académie vous donnait quelque chose d’équivalent. Normalement, c’est le club de tir qui s’en occupe mais je ne sais pas quelles sont les pratiques avec l’académie. Je vous invite donc à vous renseigner auprès de l’administration ou de votre professeur peut-être.
Aille ça se corse par ici… Donnez moi un cadavre à disséquer, une blessure à soigner, une maladie meme répugnante a diagnostiqué et là je m’en sortirais mais les armes à feu … Je suis vraiment en terre inconnue…
_ vous avez raison ; il faudra que je me renseigne… J’avoue, je suis venue ici avec la fleur au fusil…
Je remarquais sur le comptoir à côté de moi un membre du personnel qui tenait une arme semblable à celles utilisées par mon père à la chasse. C’est pourquoi je me permettais d’ajouter.
_ Enfin je veux dire… Sans mauvais jeu de mots… Bref.
Elle me confia une brochure en ajoutant.
– Évidemment quelque soit la réponse, vous serez le bienvenu si vous souhaitez venir prolonger vos entraînements chez nous.
Je parcourais rapidement le papier tout en l’écoutant d’une oreille.
– Si vous sentez tout de même prêt à tester aujourd’hui, je vous propose d’aller voir comment vous vous débrouiller sur notre stand de tir à 10 mètres à plomb. La carabine est plus facile pour commencer mais je suppose que vous devrez plus être confronté à des pistolets dans vos cours. C’est à vous de voir si vous voulez vous lancer ou pas !
Je lui répondais donc avec un sourire révélant une certaine motivation de ma part.
_ He ben écoutez, maintenant que je suis là, ce serait con de ne pas en profiter non ?Et de toute façon, il faut bien commencer par le début alors autant tester la carabine quand même !
Re: Tu tires ou tu pointes ? (Pv Mira)
Le jeune homme devant moi sembla être réceptif à toutes mes recommandations. Il me confirma qu’il les suivrait et même si je ne pouvais pas en être sûre, j’étais déjà contente qu’il m’est complètement écouté. Au moins mon semblant d’explication, n’avait pas été vaine.
Et lorsqu’il fallut choisir, j’eus droit à un sourire de sa part qui me montra un certain entrain à l’initiation.
– He ben écoutez, maintenant que je suis là, ce serait con de ne pas en profiter non ?Et de toute façon, il faut bien commencer par le début alors autant tester la carabine quand même !
Bien ! S’il était vraiment décidé, on allait pouvoir y aller. Je lui mis donc la carabine d’essai dans les mains et allai ranger le pistolet. Je pris aussi, au cas où une petite démonstration était nécessaire, ma propre carabine qui se trouvait dans un autre casier et attrapai une boite de plombs qui se trouvait sous le comptoir et un paquet de cibles.
– Vous me suivez ?
D’un signe de tête, toujours accompagné d’un sourire accueillant, je lui indiquai le chemin. On sortit dans la petite cour intérieure pour prendre ensuite la porte qui menait aux stands de tirs à plomb. Quand on entra, il n’y avait que trois tireurs, bien concentrés et qui ne nous jetèrent même pas un regard à notre entrée. Je décidais alors que nous pourrions nous installer dans le fond de la salle, assez retiré des autres stands utilisés. C’était plus pratiques si je devais donner des explications. Je posai ma carabine contre le mur, la boite de munitions sur la tablette du stand avec les cibles, sauf une, et j’actionnai le mécanisme qui permettait de faire venir le support de cible jusqu’au tireur. Je plaçai correctement la cible retirée du paquet et réappuyai sur le bouton pour qu’elle aille se placer à dix mètres.
– Bien ! Ce que je vous propose pour commencer, c’est d’essayer de tirer comme vous le sentez. La seule chose que je vous demanderai par contre c’est de ne viser qu’exclusivement vers la cible.
Je fis un petit sourire amusé en lui tendant un plomb.
– Je vous laisse essayer de charger vous-même ?
J’avoue, j’aurai pu le faire moi-même pour la première fois. Mais c’était un petit amusement pour moi de voir les nouveaux tireurs tenter de plier les carabines comme à la foire où même la tourner dans tous les sens avant de me regarder avec des yeux ronds. Même si ces derniers temps cela me paraissait beaucoup moins drôle, je me disais qu’en gardant certaines habitudes, je finirais par oublier. Enfin, oublier était une trop grande espérance pour l’instant…
– Sinon vous pouvez m’appelez Mira.
Encore un peu et j’avais failli oublier de me présenter. Bravo la politesse. J’espère qu’il ne m’en tiendra pas rigueur. Si en plus je perdais de mon professionnalisme, c’est que j’allais bientôt complètement déraillée…
Et lorsqu’il fallut choisir, j’eus droit à un sourire de sa part qui me montra un certain entrain à l’initiation.
– He ben écoutez, maintenant que je suis là, ce serait con de ne pas en profiter non ?Et de toute façon, il faut bien commencer par le début alors autant tester la carabine quand même !
Bien ! S’il était vraiment décidé, on allait pouvoir y aller. Je lui mis donc la carabine d’essai dans les mains et allai ranger le pistolet. Je pris aussi, au cas où une petite démonstration était nécessaire, ma propre carabine qui se trouvait dans un autre casier et attrapai une boite de plombs qui se trouvait sous le comptoir et un paquet de cibles.
– Vous me suivez ?
D’un signe de tête, toujours accompagné d’un sourire accueillant, je lui indiquai le chemin. On sortit dans la petite cour intérieure pour prendre ensuite la porte qui menait aux stands de tirs à plomb. Quand on entra, il n’y avait que trois tireurs, bien concentrés et qui ne nous jetèrent même pas un regard à notre entrée. Je décidais alors que nous pourrions nous installer dans le fond de la salle, assez retiré des autres stands utilisés. C’était plus pratiques si je devais donner des explications. Je posai ma carabine contre le mur, la boite de munitions sur la tablette du stand avec les cibles, sauf une, et j’actionnai le mécanisme qui permettait de faire venir le support de cible jusqu’au tireur. Je plaçai correctement la cible retirée du paquet et réappuyai sur le bouton pour qu’elle aille se placer à dix mètres.
– Bien ! Ce que je vous propose pour commencer, c’est d’essayer de tirer comme vous le sentez. La seule chose que je vous demanderai par contre c’est de ne viser qu’exclusivement vers la cible.
Je fis un petit sourire amusé en lui tendant un plomb.
– Je vous laisse essayer de charger vous-même ?
J’avoue, j’aurai pu le faire moi-même pour la première fois. Mais c’était un petit amusement pour moi de voir les nouveaux tireurs tenter de plier les carabines comme à la foire où même la tourner dans tous les sens avant de me regarder avec des yeux ronds. Même si ces derniers temps cela me paraissait beaucoup moins drôle, je me disais qu’en gardant certaines habitudes, je finirais par oublier. Enfin, oublier était une trop grande espérance pour l’instant…
– Sinon vous pouvez m’appelez Mira.
Encore un peu et j’avais failli oublier de me présenter. Bravo la politesse. J’espère qu’il ne m’en tiendra pas rigueur. Si en plus je perdais de mon professionnalisme, c’est que j’allais bientôt complètement déraillée…
Re: Tu tires ou tu pointes ? (Pv Mira)
Ainsi donc la jeune femme pris des armes pour nous deux avant de me guider vers la salle de tir. Je dois bien admettre que le fait de me retrouver avec cette chose dans la main fut une sensation des plus étrange pour moi. au point que je suis resté en figé un petit moment en regardant cette objet. Je suis plus un homme à scalpel et bistouri qu’un homme à fusil et pistolet. Dans ma vie les seul gros calibres que j’ai eu à manipuler étaient entre les jambes des hommes…
– Bien ! Ce que je vous propose pour commencer, c’est d’essayer de tirer comme vous le sentez. La seule chose que je vous demanderai par contre, c’est de ne viser qu’exclusivement vers la cible.
Elle me tendit une première munition.
– Je vous laisse essayer de charger vous-même ? Sinon vous pouvez m’appeler Mira.
_ Enchanté moi, c’est Sam’ !
Suite à cela, je tachais de charger l’arme moi-même. Je commençais par l’analyser sous toutes les coutures et visiblement elle elle différente de ce qu’on peut voir en fête foraine, ce qui quand on y réfléchit parait logique enfaite … Bref puis je fouillais dans ma mémoire pour tâcher de ma rappeler les armes de chasse de mon père… Il avait déjà essayé de m’expliquer la chose, mais j’avoue ne pas m’être vraiment montré attentif à l’époqueje ne pensais que ça me serais utile un jour … Je me souviens d’une espèce de levier qu’on tirait pour faire apparaître un trou, mais visiblement, ce n’est pas le cas ici.
Je ne suis quand même pas con, il doit bien y avoir un compartiment planqué quelque part…
Ah mon avis, je dois tellement faire pitié que la meuf elle se demande que je fous là genre « ouais … ben y a du boulot ! »
Quoiqu’il en soit, je profitais du fait que nous soyons à peu près seule tous les deux pour me jeter dans la fosse aux lions.
_ Et sinon… comment allez-vous depuis le 1er juillet ?
– Bien ! Ce que je vous propose pour commencer, c’est d’essayer de tirer comme vous le sentez. La seule chose que je vous demanderai par contre, c’est de ne viser qu’exclusivement vers la cible.
Elle me tendit une première munition.
– Je vous laisse essayer de charger vous-même ? Sinon vous pouvez m’appeler Mira.
_ Enchanté moi, c’est Sam’ !
Suite à cela, je tachais de charger l’arme moi-même. Je commençais par l’analyser sous toutes les coutures et visiblement elle elle différente de ce qu’on peut voir en fête foraine, ce qui quand on y réfléchit parait logique enfaite … Bref puis je fouillais dans ma mémoire pour tâcher de ma rappeler les armes de chasse de mon père… Il avait déjà essayé de m’expliquer la chose, mais j’avoue ne pas m’être vraiment montré attentif à l’époqueje ne pensais que ça me serais utile un jour … Je me souviens d’une espèce de levier qu’on tirait pour faire apparaître un trou, mais visiblement, ce n’est pas le cas ici.
Je ne suis quand même pas con, il doit bien y avoir un compartiment planqué quelque part…
Ah mon avis, je dois tellement faire pitié que la meuf elle se demande que je fous là genre « ouais … ben y a du boulot ! »
Quoiqu’il en soit, je profitais du fait que nous soyons à peu près seule tous les deux pour me jeter dans la fosse aux lions.
_ Et sinon… comment allez-vous depuis le 1er juillet ?
Re: Tu tires ou tu pointes ? (Pv Mira)
– Enchanté moi, c’est Sam’ !
Bon, il m’avait répondu comme si de rien n’était ! Cela voulait dire qu’il n’avait pas fait attention à ma présentation tardive, non ? C’est déjà un souci de moins. Maintenant je devais me concentrer pour jouer mon rôle de pseudo initiatrice avec efficacité. L’objectif n’était pas de le faire devenir le meilleur tireur en une heure mais plutôt de le rendre le plus à l’aise possible avec une arme. C’était la clé pour bien commencer une activité qui pouvait effrayer certaine personne.
Mais pour l’instant, un petit sourire apparut sur mon visage quand je le vis examiner la carabine dans tous les sens. Ça marchait à tous les coups. Cependant je remarquai que cela ne m’amusait pas comme avant. Alain avait peut-être raison… Je riais moins parce qu’il y avait moins de choses qui arrivaient à me faire rire… Depuis un moment, il y avait un filtre entre moi et le reste du monde. Un filtre qui me fermait aux petits plaisirs de ma vie pourtant pas toujours facile d’avant et qui m’enfermait dans la douleur de mes souvenirs.
– Et sinon… comment allez-vous depuis le 1er juillet ?
Je relevai la tête vers lui avec des yeux surpris. Heureusement les siens semblaient être exclusivement dirigés vers la carabine. Je rebaissai la tête instantanément et mes mains se nouèrent nerveusement. Comment… Pile quand je sombrai dans mes pensées, il m’y avait plongé encore plus profondément. Cette mention à cette date m’avait autant surprise que j’en entendais parler à voix haute. Ça faisait un moment qu’on n’avait pas osé en discuter avec moi et l’entendre à voix haute avait fissuré la fine bulle en verre que j’avais érigé pour me protéger de l’horreur… Mais il était hors de question que je me laisse submerger d’un coup.
Mais d’ailleurs pourquoi cette question d’un coup. Pourquoi me dit-il ça à moi ? Pour passer le temps ? Si c’était le cas, je pense bien qu’il aurait choisi un sujet un peu moins délicat, lourd et affreux pour un début. Non, ce n’était pas ça. Il m’avait vu alors… Il m’avait vu à la télé. Et il voulait mon impression. C’était un de ces curieux morbides qui m’avaient envoyé plusieurs messages pour en savoir plus. Deux d’entre eux avaient aussi tenté leur chance au stand de tir. Je regrettai de l’avoir divulgué à Abondance TV. Mais ils avaient tout de suite montré leur réelle intention, ce qui n’était pas le cas de celui qui cherchait encore à charger une arme. Aurais-je un fourbe juste à côté de moi ?
Agacée par cette constatation, je ne lui répondis pas. Je lui pris l’arme des mains, plus sèchement que je l’aurais dû et la tiens comme si j’allais tirer. Sur la cible, évidemment.
– Vous voyez le levier ? Vous le tirez vers vous puis sur le côté. Vous insérez le plomb dans le trou, il ne faut pas qu’il dépasse. Puis vous faites l’inverse, vous remettez le levier en position de départ en l’enfonçant à nouveau. Et maintenant vous pouvez tirer.
Une fois que j’avais illustré mes mots par une démonstration en direct, je retirai rapidement le plomb et lui redonnai l’arme en la poussant contre son torse.
– Bien évidemment, si vous n’avez rien retenu parce que vous êtes venu ici juste pour parler d’une horreur et satisfaire votre curiosité malsaine, je vous invite à rejoindre la porte et à ne jamais revenir. Dans le cas contraire, je vous laisse vous débrouiller avec ce plomb.
Je posai le plomb sur la tablette du stand de tir avec un peu trop de force. J’avais sûrement l’air énervée mais je sentais mes yeux remplis de larmes. Ma bulle s’était brisée et je revoyais tous ces instants cauchemardesques défiler dans ma tête. Pourtant je serrai les dents pour qu’elles ne s’échappent pas de mes yeux et me contentai de défier celui qui avait osé se jouer de moi...
Bon, il m’avait répondu comme si de rien n’était ! Cela voulait dire qu’il n’avait pas fait attention à ma présentation tardive, non ? C’est déjà un souci de moins. Maintenant je devais me concentrer pour jouer mon rôle de pseudo initiatrice avec efficacité. L’objectif n’était pas de le faire devenir le meilleur tireur en une heure mais plutôt de le rendre le plus à l’aise possible avec une arme. C’était la clé pour bien commencer une activité qui pouvait effrayer certaine personne.
Mais pour l’instant, un petit sourire apparut sur mon visage quand je le vis examiner la carabine dans tous les sens. Ça marchait à tous les coups. Cependant je remarquai que cela ne m’amusait pas comme avant. Alain avait peut-être raison… Je riais moins parce qu’il y avait moins de choses qui arrivaient à me faire rire… Depuis un moment, il y avait un filtre entre moi et le reste du monde. Un filtre qui me fermait aux petits plaisirs de ma vie pourtant pas toujours facile d’avant et qui m’enfermait dans la douleur de mes souvenirs.
– Et sinon… comment allez-vous depuis le 1er juillet ?
Je relevai la tête vers lui avec des yeux surpris. Heureusement les siens semblaient être exclusivement dirigés vers la carabine. Je rebaissai la tête instantanément et mes mains se nouèrent nerveusement. Comment… Pile quand je sombrai dans mes pensées, il m’y avait plongé encore plus profondément. Cette mention à cette date m’avait autant surprise que j’en entendais parler à voix haute. Ça faisait un moment qu’on n’avait pas osé en discuter avec moi et l’entendre à voix haute avait fissuré la fine bulle en verre que j’avais érigé pour me protéger de l’horreur… Mais il était hors de question que je me laisse submerger d’un coup.
Mais d’ailleurs pourquoi cette question d’un coup. Pourquoi me dit-il ça à moi ? Pour passer le temps ? Si c’était le cas, je pense bien qu’il aurait choisi un sujet un peu moins délicat, lourd et affreux pour un début. Non, ce n’était pas ça. Il m’avait vu alors… Il m’avait vu à la télé. Et il voulait mon impression. C’était un de ces curieux morbides qui m’avaient envoyé plusieurs messages pour en savoir plus. Deux d’entre eux avaient aussi tenté leur chance au stand de tir. Je regrettai de l’avoir divulgué à Abondance TV. Mais ils avaient tout de suite montré leur réelle intention, ce qui n’était pas le cas de celui qui cherchait encore à charger une arme. Aurais-je un fourbe juste à côté de moi ?
Agacée par cette constatation, je ne lui répondis pas. Je lui pris l’arme des mains, plus sèchement que je l’aurais dû et la tiens comme si j’allais tirer. Sur la cible, évidemment.
– Vous voyez le levier ? Vous le tirez vers vous puis sur le côté. Vous insérez le plomb dans le trou, il ne faut pas qu’il dépasse. Puis vous faites l’inverse, vous remettez le levier en position de départ en l’enfonçant à nouveau. Et maintenant vous pouvez tirer.
Une fois que j’avais illustré mes mots par une démonstration en direct, je retirai rapidement le plomb et lui redonnai l’arme en la poussant contre son torse.
– Bien évidemment, si vous n’avez rien retenu parce que vous êtes venu ici juste pour parler d’une horreur et satisfaire votre curiosité malsaine, je vous invite à rejoindre la porte et à ne jamais revenir. Dans le cas contraire, je vous laisse vous débrouiller avec ce plomb.
Je posai le plomb sur la tablette du stand de tir avec un peu trop de force. J’avais sûrement l’air énervée mais je sentais mes yeux remplis de larmes. Ma bulle s’était brisée et je revoyais tous ces instants cauchemardesques défiler dans ma tête. Pourtant je serrai les dents pour qu’elles ne s’échappent pas de mes yeux et me contentai de défier celui qui avait osé se jouer de moi...
Re: Tu tires ou tu pointes ? (Pv Mira)
Sans surprise j’eus droit à une réaction des plus agacées comme pour les deux autres avant elle. Elle m’arracha l’arme des mains pour me montrer comment charger avec des explications dont le ton trahissait son agacement.
– Vous voyez le levier ? Vous le tirez vers vous puis sur le côté. Vous insérez le plomb dans le trou, il ne faut pas qu’il dépasse. Puis vous faites l’inverse, vous remettez le levier en position de départ en l’enfonçant à nouveau. Et maintenant vous pouvez tirer.
Elle ajoutant ensuite après avoir retiré la charge pour me rendre l’arme.
– Bien évidemment, si vous n’avez rien retenu parce que vous êtes venu ici juste pour parler d’une horreur et satisfaire votre curiosité malsaine, je vous invite à rejoindre la porte et à ne jamais revenir. Dans le cas contraire, je vous laisse vous débrouiller avec ce plomb.
Décidément cette femme a du caractère ! Elle me plait bien ! Je préfère ça aux potiches niaises à vomir. Quoi qu’il en soit je ne me laissais pas déstabiliser par son agressivité.
_ Curiosité malsaine hein ? Ce n’est pas comme ça que j’aurais définis l’envie de savoir comment un membre de ma famille a perdu la vie, mais chacun voit les choses comme il veut… Vous l’avez sans doute déjà vu, il s’appelle… s’appelait, Johann Muninn. Plus grand que moi, cheveux blancs, yeux violets et tenue de policier.
Je m’apprêtais à répéter le geste que m’avait montré l’employée quand il me vint finalement une idée en tête.
Je posais l’arme sur le comptoir avant de me tourner vers elle.
_ Visiblement vous êtes encore affecté par la chose, mais j’ai peut-être une idée qui pourrais vous aider à vous défouler un peu puisque de toute évidence, c’est de ça dont vous avez besoin …
Sans lui accorder plus d’explications, je me fondais en une masse noir et visqueuse coulant sur le sol avant de m’aventurer sur le champ de tir jusqu’au niveau de la cible laissant mes vêtements près de la brune. Une fois à la bonne distance le fluide se dressa et se modela en prenant une forme anthropomorphe noir avec une tache blanche en guise de visage.
_ Allez-y. Tirez-moi dessus. Sous cette forme, les balles ne me font pas grand-chose. Profitez-en ! Beaucoup de personnes rêveraient d’être à votre place. Ce serait dommage de laisser passer cette occasion.
J’attendais les bras croisés qu’elle se décide enfin, mais je me permettais d’ajouter néanmoins afin de la motiver un peu et de surpasser ses apriorité pour cette situation assez hors norme dans lequel je la mets.
_ A moins qu’il ne faille que je prenne l’apparence de Death Mask pour vous inciter à extérioriser votre haine…
– Vous voyez le levier ? Vous le tirez vers vous puis sur le côté. Vous insérez le plomb dans le trou, il ne faut pas qu’il dépasse. Puis vous faites l’inverse, vous remettez le levier en position de départ en l’enfonçant à nouveau. Et maintenant vous pouvez tirer.
Elle ajoutant ensuite après avoir retiré la charge pour me rendre l’arme.
– Bien évidemment, si vous n’avez rien retenu parce que vous êtes venu ici juste pour parler d’une horreur et satisfaire votre curiosité malsaine, je vous invite à rejoindre la porte et à ne jamais revenir. Dans le cas contraire, je vous laisse vous débrouiller avec ce plomb.
Décidément cette femme a du caractère ! Elle me plait bien ! Je préfère ça aux potiches niaises à vomir. Quoi qu’il en soit je ne me laissais pas déstabiliser par son agressivité.
_ Curiosité malsaine hein ? Ce n’est pas comme ça que j’aurais définis l’envie de savoir comment un membre de ma famille a perdu la vie, mais chacun voit les choses comme il veut… Vous l’avez sans doute déjà vu, il s’appelle… s’appelait, Johann Muninn. Plus grand que moi, cheveux blancs, yeux violets et tenue de policier.
Je m’apprêtais à répéter le geste que m’avait montré l’employée quand il me vint finalement une idée en tête.
Je posais l’arme sur le comptoir avant de me tourner vers elle.
_ Visiblement vous êtes encore affecté par la chose, mais j’ai peut-être une idée qui pourrais vous aider à vous défouler un peu puisque de toute évidence, c’est de ça dont vous avez besoin …
Sans lui accorder plus d’explications, je me fondais en une masse noir et visqueuse coulant sur le sol avant de m’aventurer sur le champ de tir jusqu’au niveau de la cible laissant mes vêtements près de la brune. Une fois à la bonne distance le fluide se dressa et se modela en prenant une forme anthropomorphe noir avec une tache blanche en guise de visage.
_ Allez-y. Tirez-moi dessus. Sous cette forme, les balles ne me font pas grand-chose. Profitez-en ! Beaucoup de personnes rêveraient d’être à votre place. Ce serait dommage de laisser passer cette occasion.
J’attendais les bras croisés qu’elle se décide enfin, mais je me permettais d’ajouter néanmoins afin de la motiver un peu et de surpasser ses apriorité pour cette situation assez hors norme dans lequel je la mets.
_ A moins qu’il ne faille que je prenne l’apparence de Death Mask pour vous inciter à extérioriser votre haine…
Re: Tu tires ou tu pointes ? (Pv Mira)
J’aurais cru que j’aurais au moins un mouvement de recul ou une mine surprise devant ma réaction. Souvent ces gens étaient tellement dans leur délire qu’ils ne se rendaient pas compte de leur comportement déplacé. Mais ce ne fut pas le cas de ce Sam. Loin de là d’ailleurs.
– Curiosité malsaine hein ? Ce n’est pas comme ça que j’aurais définis l’envie de savoir comment un membre de ma famille a perdu la vie, mais chacun voit les choses comme il veut… Vous l’avez sans doute déjà vu, il s’appelle… s’appelait, Johann Muninn. Plus grand que moi, cheveux blancs, yeux violets et tenue de policier.
Ma respiration se coupa et je mobilisai toutes mes forces pour retenir mes larmes qui commençaient vraiment à s’accumuler au bord de mes yeux. Johann… Ma main me picotait comme si je pouvais encore sentir son tentacule contre ma paume. Elle vient se plaquer contre ma poitrine en serrant mon poing. Je ne voulais pas me souvenir de cette sensation. Je ne voulais pas garder l’horreur ancrée dans ma peau.
Je sursautai quand Sam, au lieu de charger l’arme comme je lui avais demandé, la posa sur le stand et enchaîna avant que je puisse esquisser au moins une excuse.
– Visiblement vous êtes encore affecté par la chose, mais j’ai peut-être une idée qui pourrais vous aider à vous défouler un peu puisque de toute évidence, c’est de ça dont vous avez besoin …
Et là, il fondit. Il fondit en quelque chose, une matière que je ne pouvais identifier, mais d’un noir qui m’était presque dérangeant pour une raison que je ne m’expliquais pas. Il n’y avait plus de Sm, seulement cette masse informe… Je n’étais pas encore habituée aux manifestations des dotés, surtout une de ce genre… C’était impressionnant, déroutant et une nouvelle fois dérangeant…
Je secouai la tête en fermant les yeux. Je devais me concentrer sur le moment présent. Or là, il n’y avait plus que des vêtements à mes pieds et je ne comprenais toujours pas le sens de ses paroles. Je vis alors le fluide noir passer de l’autre côté du stand, juste devant les cibles. Mon cœur fit un bond dans ma poitrine et j’étais prête à lui crier que c’était dangereux quand il me prit à nouveau de cours.
– Allez-y. Tirez-moi dessus. Sous cette forme, les balles ne me font pas grand-chose. Profitez-en ! Beaucoup de personnes rêveraient d’être à votre place. Ce serait dommage de laisser passer cette occasion.
Je fronçai les sourcils et mes yeux se posèrent un moment sur l’arme à feu. Depuis que j’étais revenu travailler au stand de tir, il n’y avait pas un soir où je ne me prenais pas un temps après la fermeture pour tirer sur les cibles. Au début, je n’avais pas compris pourquoi j’avais cette envie, ou plutôt cette fixette Tous les soirs je devais vider mon chargeur sur une ou deux cibles, avant de pouvoir souffler et pouvoir rentrer chez moi l’esprit plus tranquille. C’était en fait pour me « défouler » comme le disait si bien Sam, évacuer toute la négativité que je traînais depuis ce jour. Et si tirer sur cette chose pouvait être encore plus efficace ?
Mes doigts effleurèrent le canon de la carabine, mais au même moment un frisson me parcourra l’échine. Tirer sur quelqu’un, ce n’était vraiment pas mon genre. Même s’il ne risquait rien… Du moins même s’il prétendait qu’il ne risquait rien… Après tout, je ne savais pas en quoi consistait le pouvoir de celui qui était devant moi… Je retirai ma main et reculai d’un pas.
_ A moins qu’il ne faille que je prenne l’apparence de Death Mask pour vous inciter à extérioriser votre haine…
Ce nom… Les images défilèrent dans ma tête, sa voix résonna dans mon crâne comme s’il ne l’avait jamais quitté. Une colère sourde monta en moi. Et c’est avec un masque devant mes yeux aveuglés par des souvenirs horribles que mes mains agirent d’elles même. Je pris l’arme, la chargeai rapidement, me positionnai et levai la carabine vers la forme anthropomorphique. Mais au moment d’appuyer sur la gâchette, mon doigt s’arrêta. Je ne voyais plus claire. Mes larmes étaient bien trop présentes et tout était devenu flou.
Mon arme s’abaissa et c’est avec lenteur que je déchargeai la carabine. Entre temps mes yeux s’étaient fermés et mes pleurs dévalaient silencieusement sur mes joues.
– Je ne peux pas… Je ne suis pas comme ça… Je ne veux pas lui ressembler…
Je posai l’arme et je me tournai. Ma main se plaqua contre ma bouche quand je sentis que je ne pouvais plus contrôler mes sanglots.
– Je suis… tellement.. désolée…
J’eus tellement de mal à articuler ces mots que je ne savais même pas s’il comprenait que je parlais de Johann… Je ne m’étais même pas retournée, je n’avais pas rouvert les yeux, je ne voulais pas lui faire face alors que j’avais craqué. Je ne le pouvais pas. Johann, je suis tellement désolée…
– Curiosité malsaine hein ? Ce n’est pas comme ça que j’aurais définis l’envie de savoir comment un membre de ma famille a perdu la vie, mais chacun voit les choses comme il veut… Vous l’avez sans doute déjà vu, il s’appelle… s’appelait, Johann Muninn. Plus grand que moi, cheveux blancs, yeux violets et tenue de policier.
Ma respiration se coupa et je mobilisai toutes mes forces pour retenir mes larmes qui commençaient vraiment à s’accumuler au bord de mes yeux. Johann… Ma main me picotait comme si je pouvais encore sentir son tentacule contre ma paume. Elle vient se plaquer contre ma poitrine en serrant mon poing. Je ne voulais pas me souvenir de cette sensation. Je ne voulais pas garder l’horreur ancrée dans ma peau.
Je sursautai quand Sam, au lieu de charger l’arme comme je lui avais demandé, la posa sur le stand et enchaîna avant que je puisse esquisser au moins une excuse.
– Visiblement vous êtes encore affecté par la chose, mais j’ai peut-être une idée qui pourrais vous aider à vous défouler un peu puisque de toute évidence, c’est de ça dont vous avez besoin …
Et là, il fondit. Il fondit en quelque chose, une matière que je ne pouvais identifier, mais d’un noir qui m’était presque dérangeant pour une raison que je ne m’expliquais pas. Il n’y avait plus de Sm, seulement cette masse informe… Je n’étais pas encore habituée aux manifestations des dotés, surtout une de ce genre… C’était impressionnant, déroutant et une nouvelle fois dérangeant…
Je secouai la tête en fermant les yeux. Je devais me concentrer sur le moment présent. Or là, il n’y avait plus que des vêtements à mes pieds et je ne comprenais toujours pas le sens de ses paroles. Je vis alors le fluide noir passer de l’autre côté du stand, juste devant les cibles. Mon cœur fit un bond dans ma poitrine et j’étais prête à lui crier que c’était dangereux quand il me prit à nouveau de cours.
– Allez-y. Tirez-moi dessus. Sous cette forme, les balles ne me font pas grand-chose. Profitez-en ! Beaucoup de personnes rêveraient d’être à votre place. Ce serait dommage de laisser passer cette occasion.
Je fronçai les sourcils et mes yeux se posèrent un moment sur l’arme à feu. Depuis que j’étais revenu travailler au stand de tir, il n’y avait pas un soir où je ne me prenais pas un temps après la fermeture pour tirer sur les cibles. Au début, je n’avais pas compris pourquoi j’avais cette envie, ou plutôt cette fixette Tous les soirs je devais vider mon chargeur sur une ou deux cibles, avant de pouvoir souffler et pouvoir rentrer chez moi l’esprit plus tranquille. C’était en fait pour me « défouler » comme le disait si bien Sam, évacuer toute la négativité que je traînais depuis ce jour. Et si tirer sur cette chose pouvait être encore plus efficace ?
Mes doigts effleurèrent le canon de la carabine, mais au même moment un frisson me parcourra l’échine. Tirer sur quelqu’un, ce n’était vraiment pas mon genre. Même s’il ne risquait rien… Du moins même s’il prétendait qu’il ne risquait rien… Après tout, je ne savais pas en quoi consistait le pouvoir de celui qui était devant moi… Je retirai ma main et reculai d’un pas.
_ A moins qu’il ne faille que je prenne l’apparence de Death Mask pour vous inciter à extérioriser votre haine…
Ce nom… Les images défilèrent dans ma tête, sa voix résonna dans mon crâne comme s’il ne l’avait jamais quitté. Une colère sourde monta en moi. Et c’est avec un masque devant mes yeux aveuglés par des souvenirs horribles que mes mains agirent d’elles même. Je pris l’arme, la chargeai rapidement, me positionnai et levai la carabine vers la forme anthropomorphique. Mais au moment d’appuyer sur la gâchette, mon doigt s’arrêta. Je ne voyais plus claire. Mes larmes étaient bien trop présentes et tout était devenu flou.
Mon arme s’abaissa et c’est avec lenteur que je déchargeai la carabine. Entre temps mes yeux s’étaient fermés et mes pleurs dévalaient silencieusement sur mes joues.
– Je ne peux pas… Je ne suis pas comme ça… Je ne veux pas lui ressembler…
Je posai l’arme et je me tournai. Ma main se plaqua contre ma bouche quand je sentis que je ne pouvais plus contrôler mes sanglots.
– Je suis… tellement.. désolée…
J’eus tellement de mal à articuler ces mots que je ne savais même pas s’il comprenait que je parlais de Johann… Je ne m’étais même pas retournée, je n’avais pas rouvert les yeux, je ne voulais pas lui faire face alors que j’avais craqué. Je ne le pouvais pas. Johann, je suis tellement désolée…
Re: Tu tires ou tu pointes ? (Pv Mira)
Ah l’énonciation du nom de mon coussin la jeune fille se figea. Pire, encore, je voyais ses yeux rougirent et s’humidifier. J’ai l’impression qu’elle le connaissait un peu plus que les deux derniers témoins que j’ai pu interroger dernièrement.
Quoiqu’il en soit malgré mon invitation la jeune fille se montra plus qu’hésitante à me tirer dessus. Remarquez, c’est compréhensible, je ne pense pas qu’on doit lui demander ça souvent et ma petite provocation si je puis la qualifié comme telle ne fut pas de trop pour l’encourager à sauter le pas.
Vivifiée d’une nouvelle énergie morbide, la jeune femme chargea son arme avant de pointer le canon dans ma direction. Je l’avoue j’ai tout de même eu une sueur froide sur le coup, on pouvait distinguer une série d’ondes parcourir la surface de mon corps comme lorsqu’on jette un caillou dans un point d’eau, c’est de cette façon que se manifeste la chair de poule lorsque mon pouvoir est actif.
Je m’apprête donc à recevoir une belle, elle vise, pose son doigt sur la détente… Et … Et… ? Rien ?
Je la voyais se raviser en déchargeant l’arme. Je l’avoue je ressentais quand même un peu de soulagement bien que mêlé à un brin de déception…
– Je ne peux pas… Je ne suis pas comme ça… Je ne veux pas lui ressembler…
Bon …Et bien je suppose que ça ne sers à rien que je reste sur le champ de tir alors. Sous forme liquide, je franchissais à nouveau le comptoir avant de regagner mes vêtements pour finalement retrouver une forme humaine. C’est qu’une fit proche que j’ai pu remarquer les larmes qui dégoulinaient abondamment de ses joues. Cela dit, je n’ai pas pu le voir très longtemps, car elle me tourna le dos comme pour se cacher par pudeur.
– Je suis… tellement... Désolée…
Je ne sais pas exactement à quoi elle faisait allusion, mais allez savoir pourquoi pour cette fois-ci, j’ai voulu me tester à l’altruisme, alors délicatement, je posais ma main sur son épaule tout lui parlant d’une voix douce.
_ Vous n’avez pas à l’être… Rien de tout cela n’est de votre faute, vous savez ? Vous n’avez rien à vous reprocher.
Quoiqu’il en soit malgré mon invitation la jeune fille se montra plus qu’hésitante à me tirer dessus. Remarquez, c’est compréhensible, je ne pense pas qu’on doit lui demander ça souvent et ma petite provocation si je puis la qualifié comme telle ne fut pas de trop pour l’encourager à sauter le pas.
Vivifiée d’une nouvelle énergie morbide, la jeune femme chargea son arme avant de pointer le canon dans ma direction. Je l’avoue j’ai tout de même eu une sueur froide sur le coup, on pouvait distinguer une série d’ondes parcourir la surface de mon corps comme lorsqu’on jette un caillou dans un point d’eau, c’est de cette façon que se manifeste la chair de poule lorsque mon pouvoir est actif.
Je m’apprête donc à recevoir une belle, elle vise, pose son doigt sur la détente… Et … Et… ? Rien ?
Je la voyais se raviser en déchargeant l’arme. Je l’avoue je ressentais quand même un peu de soulagement bien que mêlé à un brin de déception…
– Je ne peux pas… Je ne suis pas comme ça… Je ne veux pas lui ressembler…
Bon …Et bien je suppose que ça ne sers à rien que je reste sur le champ de tir alors. Sous forme liquide, je franchissais à nouveau le comptoir avant de regagner mes vêtements pour finalement retrouver une forme humaine. C’est qu’une fit proche que j’ai pu remarquer les larmes qui dégoulinaient abondamment de ses joues. Cela dit, je n’ai pas pu le voir très longtemps, car elle me tourna le dos comme pour se cacher par pudeur.
– Je suis… tellement... Désolée…
Je ne sais pas exactement à quoi elle faisait allusion, mais allez savoir pourquoi pour cette fois-ci, j’ai voulu me tester à l’altruisme, alors délicatement, je posais ma main sur son épaule tout lui parlant d’une voix douce.
_ Vous n’avez pas à l’être… Rien de tout cela n’est de votre faute, vous savez ? Vous n’avez rien à vous reprocher.
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