Dans un long couloir blanc... [PV Yumie]
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Dans un long couloir blanc... [PV Yumie]
par Invité Sam 25 Juil 2015, 21:43
J’ouvris les yeux avec difficulté. Autour de moi, tout était clair. Je ne reconnaissais rien. J’étais totalement perdue. Après avoir pris quelques secondes pour m’habituer à la lumière éclatante, je compris que j’étais dans un lit. Quesque je faisais ici ? Je ne me souvenais plus de rien…
D’un bond, je me tirai du lit. Mais je fus prise de vertiges et du me tenir à un mur pour marcher. Je parvins à sortir de la chambre dans laquelle je me trouvais et tombai sur un couloir. Là non plus, je ne reconnaissais pas les locaux. Je ne savais pas quoi faire. Soudain, j’aperçus un homme ne blouse blanche.
« Dites, qu’est-ce qu’il m’est arrivé ? » demandai-je d’une voix non-assurée
« Comment vous vous appelez mademoiselle ? »
« Heu… Mel je crois… Oui, Mel Satô. »
« Vous avez reçu un choc à la tête et vous avez perdu connaissance. Vous avez un léger traumatisme crânien. » m’annonça l’homme d’une voix calme
« C-comment ça se fait que je suis ici ? »
Ma voix commençait à trembloter.
« Selon les autres élèves, l’un de vos camarades vous a retrouvé inconsciente sur le sol et vous a transporté sur son dos jusqu’au reste du groupe. » répondit-il, toujours sur le même ton
Soudain, des souvenirs ressurgirent dans mon esprit. Des soldats, une attaque, de la douleur et des cris, du sang… Du
sang ?! Kris ! Le garçon loup qui saignait du nez !
« E-Et Kris ?! Où… Où est Kris ?! » demandai-je, paniquée
« Nous n’avons pas répertorié de Kris dans les rescapés mademoiselle. Je suis désolé. » me dit le médecin avec toujours autant de neutralité après avoir regardé un dossier qu’il avait entre les mains.
« Q-Quoi ?! Non… Non ! C’est pas possible ! Il était avec moi et… »
Plus je parlai, plus ma voix tremblait.
Le médecin me répéta une dernière fois qu’il ne savait rien de Kris avant de me laisser seule dans le long couloir. Je m’adossais contre un mur et me laissai glisser, posant ma tête dans mes genoux.
« C’est pas possible… C’est un cauchemar… » chuchotai-je, les larmes aux yeux
Tout me revenait maintenant. Nous avions été attaqués par des nazis, j’avais été grièvement blessée, et Kris avait été enlevé par l’un d’eux sous mes yeux. Et moi, je n’avais rien pu faire. C’était ma faute… Et puis je n’avais pas réussit à retrouvé la petite inconnue. Je ne savais même pas si elle avait été sauvée. Moi qui avais tant voulu porter secours aux autres, au final, je n’avais pu aider personne.
« Je ne suis qu’une incapable… » murmurai-je encore
Je finis par éclater en sanglots. Je m’en voulais tellement !
D’un bond, je me tirai du lit. Mais je fus prise de vertiges et du me tenir à un mur pour marcher. Je parvins à sortir de la chambre dans laquelle je me trouvais et tombai sur un couloir. Là non plus, je ne reconnaissais pas les locaux. Je ne savais pas quoi faire. Soudain, j’aperçus un homme ne blouse blanche.
« Dites, qu’est-ce qu’il m’est arrivé ? » demandai-je d’une voix non-assurée
« Comment vous vous appelez mademoiselle ? »
« Heu… Mel je crois… Oui, Mel Satô. »
« Vous avez reçu un choc à la tête et vous avez perdu connaissance. Vous avez un léger traumatisme crânien. » m’annonça l’homme d’une voix calme
« C-comment ça se fait que je suis ici ? »
Ma voix commençait à trembloter.
« Selon les autres élèves, l’un de vos camarades vous a retrouvé inconsciente sur le sol et vous a transporté sur son dos jusqu’au reste du groupe. » répondit-il, toujours sur le même ton
Soudain, des souvenirs ressurgirent dans mon esprit. Des soldats, une attaque, de la douleur et des cris, du sang… Du
sang ?! Kris ! Le garçon loup qui saignait du nez !
« E-Et Kris ?! Où… Où est Kris ?! » demandai-je, paniquée
« Nous n’avons pas répertorié de Kris dans les rescapés mademoiselle. Je suis désolé. » me dit le médecin avec toujours autant de neutralité après avoir regardé un dossier qu’il avait entre les mains.
« Q-Quoi ?! Non… Non ! C’est pas possible ! Il était avec moi et… »
Plus je parlai, plus ma voix tremblait.
Le médecin me répéta une dernière fois qu’il ne savait rien de Kris avant de me laisser seule dans le long couloir. Je m’adossais contre un mur et me laissai glisser, posant ma tête dans mes genoux.
« C’est pas possible… C’est un cauchemar… » chuchotai-je, les larmes aux yeux
Tout me revenait maintenant. Nous avions été attaqués par des nazis, j’avais été grièvement blessée, et Kris avait été enlevé par l’un d’eux sous mes yeux. Et moi, je n’avais rien pu faire. C’était ma faute… Et puis je n’avais pas réussit à retrouvé la petite inconnue. Je ne savais même pas si elle avait été sauvée. Moi qui avais tant voulu porter secours aux autres, au final, je n’avais pu aider personne.
« Je ne suis qu’une incapable… » murmurai-je encore
Je finis par éclater en sanglots. Je m’en voulais tellement !
Invité- Invité
Re: Dans un long couloir blanc... [PV Yumie]
par Yumie Dim 26 Juil 2015, 05:54
Je sors finalement de la chambre, seule, sans Chizuru. Elle est fatiguée, et a besoin de se retrouver, je comprends. Quant à moi, je veux retrouver certaines personnes que je connais. Notamment cette fille. Brusquement, les souvenirs de mon père au téléphone remonte à travers de ma gorge. J'ai vraiment du mal à boire ces paroles, bien que je suis curieuse à la venue de ma cousine. Je veux revoir cette jeune femme aux courbes parfaites, non seulement pour être sûr qu'elle soit en vie, mais aussi pour me confier à elle, égoïste que je suis. Mais tout d'abord, je dois songer à la chercher.
Je me ballade un peu partout, voyant de très nombreuses personnes en pitoyable état, ce qui m'attriste fortement et me fait culpabiliser. Dieu m'a donner beaucoup de chance. Trop de chance.
Brusquement, j'entends des cris dans un autre couloir. Interloquée, je vais jeter un œil et la voit enfin. Je sursaute.
L'inconnue semble complètement paniquée. Le scientifique se contente de répondre ses questions avec cynisme. Quant à moi, je l'observe, avec angoisse. Ces foutus terroristes ont fait beaucoup trop de mal à beaucoup d'innocent, que ce soit physiquement ou psychologiquement. La voir à ce point paniquée me met la larme à l’œil. C'est dur comme scène. Vraiment dur. Sa voix est tremblotante, nouée par un nœud indémêlable et les larmes ne cessent de fuir ses yeux. Le désespoir et la tristesse est contagieux. Je ne veux plus la voir comme ça, elle qui m'a consolé il y a peu.
Le scientifique l'a laissé un peu seule, l'abandonnant dans son chagrin. Sans plus attendre, je me dirige vers la jeune troublée. Cette dernière mérite du réconfort, et je lui suis redevable. Je viens alors vers elle, le sourire serein mais les yeux rouges. Je caresse alors doucement sa tête avec cet air incroyablement maternel.
« Ne dit pas de connerie. Tu n'es pas une incapable. »
Je me baisse alors à son niveau, plantant mon regard dans le sien.
« Je ne sais pas ce que tu as pus faire pendant cet horrible événement, j'ai eus peu d'occasion de te croiser. Je te remercie pour le soutien que tu m'as donné, ça semblait peu, mais c'était beaucoup pour moi, que quelqu'un me porte de l'intérêt. Tu n'es pas une incapable, on a peut-être perdu des vies, mais tu as résisté malgré tout. »
Je ricane doucement en me grattant ma tête.
« Désolé, je ne suis pas très douée pour réconforter les gens ! Mais saches que maintenant, c'est fini, nous sommes sauvés, nous n'avons plus rien à craindre. »
Je me ballade un peu partout, voyant de très nombreuses personnes en pitoyable état, ce qui m'attriste fortement et me fait culpabiliser. Dieu m'a donner beaucoup de chance. Trop de chance.
Brusquement, j'entends des cris dans un autre couloir. Interloquée, je vais jeter un œil et la voit enfin. Je sursaute.
L'inconnue semble complètement paniquée. Le scientifique se contente de répondre ses questions avec cynisme. Quant à moi, je l'observe, avec angoisse. Ces foutus terroristes ont fait beaucoup trop de mal à beaucoup d'innocent, que ce soit physiquement ou psychologiquement. La voir à ce point paniquée me met la larme à l’œil. C'est dur comme scène. Vraiment dur. Sa voix est tremblotante, nouée par un nœud indémêlable et les larmes ne cessent de fuir ses yeux. Le désespoir et la tristesse est contagieux. Je ne veux plus la voir comme ça, elle qui m'a consolé il y a peu.
Le scientifique l'a laissé un peu seule, l'abandonnant dans son chagrin. Sans plus attendre, je me dirige vers la jeune troublée. Cette dernière mérite du réconfort, et je lui suis redevable. Je viens alors vers elle, le sourire serein mais les yeux rouges. Je caresse alors doucement sa tête avec cet air incroyablement maternel.
« Ne dit pas de connerie. Tu n'es pas une incapable. »
Je me baisse alors à son niveau, plantant mon regard dans le sien.
« Je ne sais pas ce que tu as pus faire pendant cet horrible événement, j'ai eus peu d'occasion de te croiser. Je te remercie pour le soutien que tu m'as donné, ça semblait peu, mais c'était beaucoup pour moi, que quelqu'un me porte de l'intérêt. Tu n'es pas une incapable, on a peut-être perdu des vies, mais tu as résisté malgré tout. »
Je ricane doucement en me grattant ma tête.
« Désolé, je ne suis pas très douée pour réconforter les gens ! Mais saches que maintenant, c'est fini, nous sommes sauvés, nous n'avons plus rien à craindre. »
Yumie
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Re: Dans un long couloir blanc... [PV Yumie]
par Invité Dim 26 Juil 2015, 20:54
(HRP : Je passe en narration au présent, ce sera plus simple puisque tu le fais aussi. ^w^
Autre chose, la couleur que tu utilise pour parler n'est pas dispo dans les couleurs de base. Pour l'instant, je mets tes paroles en #ED8F8F car je n'ai rien d'autre, mais préviens-moi si jamais tu veux une autre couleur =3)
________________________________________
« Ne dit pas de connerie. Tu n'es pas une incapable. »
Je relève la tête. Une fille se trouve devant moi. Non. Elle se trouve devant moi. Je n’en crois pas mes yeux. Incapable de bouger, je me contente de l’écouter :
« Je ne sais pas ce que tu as pus faire pendant cet horrible événement, j'ai eus peu d'occasion de te croiser. Je te remercie pour le soutien que tu m'as donné, ça semblait peu, mais c'était beaucoup pour moi, que quelqu'un me porte de l'intérêt. Tu n'es pas une incapable, on a peut-être perdu des vies, mais tu as résisté malgré tout. »
Soudain, elle sourit d’une manière enfantine et gênée :
« Désolé, je ne suis pas très douée pour réconforter les gens ! Mais saches que maintenant, c'est fini, nous sommes sauvés, nous n'avons plus rien à craindre. »
Ses paroles sont pour moi comme de l’or. Mes yeux bordés de larmes s’illuminent, je flanque un sourire soulagé sur mon visage et lui saute au cou.
« Merci. »
C’est la seule chose que je suis capable de dire. Je ne sais pas pourquoi je réagis comme ça en la voyant, pourquoi je suis si soulagée de l’avoir retrouvé alors que je ne la connais presque pas, mais je continue à la serrer dans mes bras et à pleurer. La joie, la tristesse, le soulagement, tous mes sentiments se mélangent. Je crois que j’ai tout simplement besoin de réconfort.
Après un certain temps _je ne rends pas bien compte_, je finis par m’écarter et sécher mes larmes. Grâce à elle, je vais déjà un peu mieux. Je me fends d’un grand sourire :
« Au fait, je m’appelle Mel, Mel Satô. Et toi ? »
Elle a raison, je dois me ressaisir. Je ne peux pas rester indéfiniment dans cet état. Maintenant, c’est mon tour d’aider les autres.
Autre chose, la couleur que tu utilise pour parler n'est pas dispo dans les couleurs de base. Pour l'instant, je mets tes paroles en #ED8F8F car je n'ai rien d'autre, mais préviens-moi si jamais tu veux une autre couleur =3)
« Ne dit pas de connerie. Tu n'es pas une incapable. »
Je relève la tête. Une fille se trouve devant moi. Non. Elle se trouve devant moi. Je n’en crois pas mes yeux. Incapable de bouger, je me contente de l’écouter :
« Je ne sais pas ce que tu as pus faire pendant cet horrible événement, j'ai eus peu d'occasion de te croiser. Je te remercie pour le soutien que tu m'as donné, ça semblait peu, mais c'était beaucoup pour moi, que quelqu'un me porte de l'intérêt. Tu n'es pas une incapable, on a peut-être perdu des vies, mais tu as résisté malgré tout. »
Soudain, elle sourit d’une manière enfantine et gênée :
« Désolé, je ne suis pas très douée pour réconforter les gens ! Mais saches que maintenant, c'est fini, nous sommes sauvés, nous n'avons plus rien à craindre. »
Ses paroles sont pour moi comme de l’or. Mes yeux bordés de larmes s’illuminent, je flanque un sourire soulagé sur mon visage et lui saute au cou.
« Merci. »
C’est la seule chose que je suis capable de dire. Je ne sais pas pourquoi je réagis comme ça en la voyant, pourquoi je suis si soulagée de l’avoir retrouvé alors que je ne la connais presque pas, mais je continue à la serrer dans mes bras et à pleurer. La joie, la tristesse, le soulagement, tous mes sentiments se mélangent. Je crois que j’ai tout simplement besoin de réconfort.
Après un certain temps _je ne rends pas bien compte_, je finis par m’écarter et sécher mes larmes. Grâce à elle, je vais déjà un peu mieux. Je me fends d’un grand sourire :
« Au fait, je m’appelle Mel, Mel Satô. Et toi ? »
Elle a raison, je dois me ressaisir. Je ne peux pas rester indéfiniment dans cet état. Maintenant, c’est mon tour d’aider les autres.
Invité- Invité
Re: Dans un long couloir blanc... [PV Yumie]
par Yumie Lun 27 Juil 2015, 03:36
Peu après avoir baissé mon bras, Mel, les larmes au bord des yeux, me sert fort contre elle. Elle me remercie d'une voix qui me touche encore une fois. Je suis assez surprise, n'ayant pas l'habitude de recevoir de tels tendresses hâtives. Mais c'est plaisant. La jeune blonde commence à couiner, pleurant probablement. Elle doit être elle aussi excédée par les événements. Je la comprends, il faut qu'elle lâche son sac. J'hésite à caresser la tête mais finalement je le fais. C'est très étrange de faire cela à une fille qui semble beaucoup plus grande et mature que vous. Mais c'est adorable de voir une personne dans un état inimaginable. Je souris malgré quelques larmes débordant de mes yeux. L'étreinte est longue, mais dieu, que ça fait du bien de sentir sa poitrine contre la mienne d'embrasser quelqu'un. Cela m'apaise et me fait une fois de plus oublié toutes les mauvaises ondes externes. Les gens ont un don pour ça, c'est incroyable. Enfin, nous nous lâchons. La jeune demoiselle essuie ses petites larmes avant de me poser une question.
« Au fait, je m'appelle Mel, Mel Satô. Et toi ? »
Mel. Elle semble beaucoup plus sereine, et je suis heureuse d'avoir pu lui rendre le sourire. C'est vraiment satisfaisant. Je vais donc lui porter compagnie jusqu'à ce qu'elle soit en forme. Je lui répond aussitôt.
« Moi je suis Yumie, de la Maison Saphir. Tu es de quel maison d'ailleurs ? »
Je décide de m'asseoir contre le mur, l'invitant à venir à mes côtés.
« Au fait, je m'appelle Mel, Mel Satô. Et toi ? »
Mel. Elle semble beaucoup plus sereine, et je suis heureuse d'avoir pu lui rendre le sourire. C'est vraiment satisfaisant. Je vais donc lui porter compagnie jusqu'à ce qu'elle soit en forme. Je lui répond aussitôt.
« Moi je suis Yumie, de la Maison Saphir. Tu es de quel maison d'ailleurs ? »
Je décide de m'asseoir contre le mur, l'invitant à venir à mes côtés.
•••
- HRP:
- Oh, désolé ! Mon code couleur est #CD5C5C
Dernière édition par Yumie le Lun 27 Juil 2015, 13:49, édité 2 fois
Yumie
Re: Dans un long couloir blanc... [PV Yumie]
par Ren' Lun 27 Juil 2015, 13:27
Intervention MJ :
Un scientifique vous rejoins dans le couloir, et voici ce qu'il vous dit : http://www.academie-tsuki.com/t1806-event-la-fin-de-tsuki-liaison-fantome-pv-mel-yumie-nephelie#36567
Un scientifique vous rejoins dans le couloir, et voici ce qu'il vous dit : http://www.academie-tsuki.com/t1806-event-la-fin-de-tsuki-liaison-fantome-pv-mel-yumie-nephelie#36567
Ren'
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