Étudions ensemble [Pv Yumie - FIN]
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Étudions ensemble [Pv Yumie - FIN]
par Invité Mer 22 Avr 2015, 01:13
Après avoir passé quelques cours sans comprendre grand-chose, j'avais décidé de m'installer dans un endroit calme. J'avais pris tous mes livres et mon cahier de notes pour essayer de tirer au clair ce qu'on avait essayé de m'apprendre. C'est dans cette optique que je m'étais dirigée et réfugiée dans le grenier. J'espérais que je n'y serais pas dérangée par de quelconques fêtards ou autres turbulents.
Après m'être confortablement installée, j'entrepris d'éparpiller mes livres. Le but était de choisir la matière dans laquelle j'avais le plus de difficultés. Je m'éditai quelques dizaines de minutes avant de me rendre compte qu'en réalité j'avais d'énormes lacunes partout. Je pris donc celle que j'aimais le moins, histoire d'avoir le meilleur pour la fin. C'était les langues.
Pendant que m'entêtais à vouloir apprendre par coeur chaque mot de vocabulaire, j'entendis du bruit. Je levai la tête pour vérifier de quoi il s'agissait. Mais je ne vis rien et la nuisance sonore s'était arrêtée. Je me remis donc au travail... jusqu'à ce que ça recommence. Je relevai la tête mais ne vis toujours rien. Je me frottai alors les yeux pensant que le manque de sommeil devait être la cause, que j'imaginais des sons inexistants. Jusqu'à ce que j'ouvre à nouveau les yeux et que je découvre devant moi une jeune fille aux yeux noisettes et aux cheveux châtains clairs. Pâle et maigrichonne, elle semblait être presque aussi grande que moi.
Ne voulant ni la froisser, ni la peiner, bien que j'avais voulu travailler tranquillement, j'attendis de voir ce qu'elle allait faire avant de lui adresser la parole. Je lui adressai tout de même un sourire pour lui montrer que je n'étais pas fâchée contre elle et qu'elle était libre. Mais pourquoi aurais-je été fâchée?
Après m'être confortablement installée, j'entrepris d'éparpiller mes livres. Le but était de choisir la matière dans laquelle j'avais le plus de difficultés. Je m'éditai quelques dizaines de minutes avant de me rendre compte qu'en réalité j'avais d'énormes lacunes partout. Je pris donc celle que j'aimais le moins, histoire d'avoir le meilleur pour la fin. C'était les langues.
Pendant que m'entêtais à vouloir apprendre par coeur chaque mot de vocabulaire, j'entendis du bruit. Je levai la tête pour vérifier de quoi il s'agissait. Mais je ne vis rien et la nuisance sonore s'était arrêtée. Je me remis donc au travail... jusqu'à ce que ça recommence. Je relevai la tête mais ne vis toujours rien. Je me frottai alors les yeux pensant que le manque de sommeil devait être la cause, que j'imaginais des sons inexistants. Jusqu'à ce que j'ouvre à nouveau les yeux et que je découvre devant moi une jeune fille aux yeux noisettes et aux cheveux châtains clairs. Pâle et maigrichonne, elle semblait être presque aussi grande que moi.
Ne voulant ni la froisser, ni la peiner, bien que j'avais voulu travailler tranquillement, j'attendis de voir ce qu'elle allait faire avant de lui adresser la parole. Je lui adressai tout de même un sourire pour lui montrer que je n'étais pas fâchée contre elle et qu'elle était libre. Mais pourquoi aurais-je été fâchée?
Dernière édition par Yumiko le Dim 19 Juil 2015, 22:38, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Étudions ensemble [Pv Yumie - FIN]
par Yumie Ven 08 Mai 2015, 16:58
Il y a très peu de temps, j'étais encore à l'infirmerie. Il y a très peu de temps, j'étais dans un coma. Et maintenant, je suis vide de l'intérieur. Je suis toujours perdue malgré la présence rassurante de l'infirmière que j'aime beaucoup, faisant rappeler le comportement de Maman.
Je ne veux plus dormir, je ne veux plus utiliser mon pouvoir. En fait, je suis trop fatiguée, je ne pourrais jamais abandonner cette partie de moi, ce lourd fardeau que je porte avec beaucoup d'intérêt. Mes rêves ne représentent qu'un vaste champ de blé rasé avec un ciel bleu et un soleil flamboyant. Je suis en général recroquevillée, les yeux sans vie ou noyés par les larmes. KumuKumu me tient toujours compagnie, sa présence reste rassurante. Je n'ose même pas ouvrir les portes, je suis épuisée après tout, je suis restée plus de six mois dans un long et douloureux rêve. D'ailleurs, Omna reviendra-t-elle ? Restera-t-elle toujours dans mes songes ? Je n'ai pas pu me débarrasser d'elle, je pense beaucoup trop à elle, au mal qu'elle a infligé à toute famille énormément de souffrance, et mes remords qui me ronge complètement.
Mon dortoir est un dortoir fantôme. Il me semble que je vais déménager bientôt, avoir de véritable colocataire … Je me demande si je suis prête pour un nouveau départ, je me suis beaucoup habitué à mes illusions. Je me rends compte à quel point je suis faible dans la vraie vie et cela me fait peur. Je frémis. Assise sur mon lit, je regarde ma table de nuit. Quelques souvenirs me sont revenus, il me semble qu'il y a eu autrefois une tonne de médicament sur cette table et un petit verre d'eau. Je suis vraiment aussi mal que cela ? Après tout, j'ai de la chance d'être dans une Académie spécialisée pour des gens comme moi, où l'on a des cours et où l'on vit normalement. Je n'ai pas forcément d'ennemi, personne ne me connaît ou peu, j'ai le pouvoir de prendre un nouveau départ, correctement.
Je bondi alors de mon lit avant de me tapoter brutalement mes joues pour me réveiller, et me secouer avant de finalement les caresser avec un sourire ému et des yeux un peu plus vivant.
« Allez Yumie, on peut le faire. » murmure-je.
Je vais prendre une douche et mettre mon uniforme avec mon pull fétiche au dessus avant de partir de ma chambre pour errer dans les couloirs, comme avant.
Pendant que je marche lentement dans le couloir, je songe à la première personne que j'ai rencontré dans cette Académie. Je me souviens, c'est au grenier où ma nouvelle vie a commencé -dit comme ça c'est un peu étrange. Alors, pour la nostalgie, je décide de m'y rendre de nouveau, avec ces même pas trainant.
Une fois dedans, la nostalgie monte. Même si j'ai passé peu de temps là-bas, je peux me souvenir de l'odeur, l'ambiance, et des objets. Beaucoup d'élèves ont dus visiter cet endroit, il y a eu du changement. Je m'avance doucement, regardant les environs, je semble avoir écraser quelque chose. Je sursaute et ne peut m'empêcher d'échapper un bref cri de frayeur. Ce n'est rien, ou presque. C'est une petite boule à neige avec une petite fille seule sur un banc avec une écharpe rouge. Son socle est blanc et bleu, comportant des petites branches d'arbres et une écriture : « Joyeux Noël Petite Fille. ». J'ai malheureusement cassé le verre, mais le petit objet en porcelaine n'est pas touché. Le liquide sort abondamment de la fissure. Je prends alors le petit objet par son socle, brisant et retirant délicatement le verre et la substance liquide. Je nettoie ensuite le contour de la petite humaine et contemple le personnage. Plus je la regarde sourire, plus je lis l'écriteau, plus je me sens triste. Je sers alors le petit objet sur mon pull grenadine. Je me permets de le prendre avec moi.
Je continue alors ma marche avant que je ne marche sur planche très grinçante. Étant au troisième étage, j'ai eu peur qu'elle craque. Puis, enfin, j'aperçois une personne par mis tout ces objets esseulés. Je m'approche doucement d'elle, un peu interloqué et surprise d'une telle présence. Elle m’envoie un sourire confiant qui me met à l'aise. Je le lui rend avant de voir ce qu'elle fait. Je me mets à croupi à côté de la jeune fille, faisant attention à mon petit objet que je tiens dans mes petites mains. La jeune fille est menue de son uniforme. Elle a de long cheveux longs et une jolie coiffure. Ses yeux sont d'un bleu azur resplendissant mais surtout, concentré, fixant quelque chose. Je regarde dans leur direction et constate que cette élève travaille. Que cela fait longtemps que je n'ai pas étudié, c'est fou. J'analyse chaque cahiers et livres qu'elle a sorti de façon silencieuse. Ce sont les langues. De l'Anglais ? Je me souviens que j'étais plutôt douée et motivée en langue. Le plaisir d'apprendre différentes cultures, histoires, mais aussi la façon de parler, les coutumes et j'en passe. J'ai toujours souhaité quitter mon pays natales qui est bien trop stricte et insupportable pour moi. On avait une pression monstre, il fallait être performant partout, c'est l'une des raisons principales de mon renfermement et de mon isolement. Je suis si heureuse d'être dans un autre pays, je suis décidément égoïste de penser que tout va mal dans le pire des mondes. C'est malheureux que j'ai perdu mes connaissances à force de sécher.
La regardant réfléchir, écrire ses réponses ne font que me motiver. Un sourire apaisé illumine mon visage de nature blême. Je m'amuse à lire ses réponses, ses cours et ses exercices. Je n'ai jamais su que c'est aussi berçant de voir quelqu'un travailler dans le calme absolu, dans un lieu des plus riches de l'école selon moi. Peut-être parce que cela fait un bon moment que je n'ai pas vu quelqu'un étudier avec une telle détermination et sérieux ?
Je m'installe un peu plus confortablement en me mettant maintenant en tailleur.
« Continue je t'en pris. »
Bien qu'elle n'est pas besoin de mon ordre, je veux que cette fille aux cheveux d'or continue à travailler. Plus je le regarde, plus ma volonté et ma considération augmente. Me transmet-t-elle ses sentiments ?
Je ne veux plus dormir, je ne veux plus utiliser mon pouvoir. En fait, je suis trop fatiguée, je ne pourrais jamais abandonner cette partie de moi, ce lourd fardeau que je porte avec beaucoup d'intérêt. Mes rêves ne représentent qu'un vaste champ de blé rasé avec un ciel bleu et un soleil flamboyant. Je suis en général recroquevillée, les yeux sans vie ou noyés par les larmes. KumuKumu me tient toujours compagnie, sa présence reste rassurante. Je n'ose même pas ouvrir les portes, je suis épuisée après tout, je suis restée plus de six mois dans un long et douloureux rêve. D'ailleurs, Omna reviendra-t-elle ? Restera-t-elle toujours dans mes songes ? Je n'ai pas pu me débarrasser d'elle, je pense beaucoup trop à elle, au mal qu'elle a infligé à toute famille énormément de souffrance, et mes remords qui me ronge complètement.
Mon dortoir est un dortoir fantôme. Il me semble que je vais déménager bientôt, avoir de véritable colocataire … Je me demande si je suis prête pour un nouveau départ, je me suis beaucoup habitué à mes illusions. Je me rends compte à quel point je suis faible dans la vraie vie et cela me fait peur. Je frémis. Assise sur mon lit, je regarde ma table de nuit. Quelques souvenirs me sont revenus, il me semble qu'il y a eu autrefois une tonne de médicament sur cette table et un petit verre d'eau. Je suis vraiment aussi mal que cela ? Après tout, j'ai de la chance d'être dans une Académie spécialisée pour des gens comme moi, où l'on a des cours et où l'on vit normalement. Je n'ai pas forcément d'ennemi, personne ne me connaît ou peu, j'ai le pouvoir de prendre un nouveau départ, correctement.
Je bondi alors de mon lit avant de me tapoter brutalement mes joues pour me réveiller, et me secouer avant de finalement les caresser avec un sourire ému et des yeux un peu plus vivant.
« Allez Yumie, on peut le faire. » murmure-je.
Je vais prendre une douche et mettre mon uniforme avec mon pull fétiche au dessus avant de partir de ma chambre pour errer dans les couloirs, comme avant.
Pendant que je marche lentement dans le couloir, je songe à la première personne que j'ai rencontré dans cette Académie. Je me souviens, c'est au grenier où ma nouvelle vie a commencé -dit comme ça c'est un peu étrange. Alors, pour la nostalgie, je décide de m'y rendre de nouveau, avec ces même pas trainant.
[insérez la référence au RP avec Arianna]
A force de réfléchir à mon réveil et à l'infirmière, me voilà déjà devant cette vieille salle immense rempli d'antiquités.Une fois dedans, la nostalgie monte. Même si j'ai passé peu de temps là-bas, je peux me souvenir de l'odeur, l'ambiance, et des objets. Beaucoup d'élèves ont dus visiter cet endroit, il y a eu du changement. Je m'avance doucement, regardant les environs, je semble avoir écraser quelque chose. Je sursaute et ne peut m'empêcher d'échapper un bref cri de frayeur. Ce n'est rien, ou presque. C'est une petite boule à neige avec une petite fille seule sur un banc avec une écharpe rouge. Son socle est blanc et bleu, comportant des petites branches d'arbres et une écriture : « Joyeux Noël Petite Fille. ». J'ai malheureusement cassé le verre, mais le petit objet en porcelaine n'est pas touché. Le liquide sort abondamment de la fissure. Je prends alors le petit objet par son socle, brisant et retirant délicatement le verre et la substance liquide. Je nettoie ensuite le contour de la petite humaine et contemple le personnage. Plus je la regarde sourire, plus je lis l'écriteau, plus je me sens triste. Je sers alors le petit objet sur mon pull grenadine. Je me permets de le prendre avec moi.
Je continue alors ma marche avant que je ne marche sur planche très grinçante. Étant au troisième étage, j'ai eu peur qu'elle craque. Puis, enfin, j'aperçois une personne par mis tout ces objets esseulés. Je m'approche doucement d'elle, un peu interloqué et surprise d'une telle présence. Elle m’envoie un sourire confiant qui me met à l'aise. Je le lui rend avant de voir ce qu'elle fait. Je me mets à croupi à côté de la jeune fille, faisant attention à mon petit objet que je tiens dans mes petites mains. La jeune fille est menue de son uniforme. Elle a de long cheveux longs et une jolie coiffure. Ses yeux sont d'un bleu azur resplendissant mais surtout, concentré, fixant quelque chose. Je regarde dans leur direction et constate que cette élève travaille. Que cela fait longtemps que je n'ai pas étudié, c'est fou. J'analyse chaque cahiers et livres qu'elle a sorti de façon silencieuse. Ce sont les langues. De l'Anglais ? Je me souviens que j'étais plutôt douée et motivée en langue. Le plaisir d'apprendre différentes cultures, histoires, mais aussi la façon de parler, les coutumes et j'en passe. J'ai toujours souhaité quitter mon pays natales qui est bien trop stricte et insupportable pour moi. On avait une pression monstre, il fallait être performant partout, c'est l'une des raisons principales de mon renfermement et de mon isolement. Je suis si heureuse d'être dans un autre pays, je suis décidément égoïste de penser que tout va mal dans le pire des mondes. C'est malheureux que j'ai perdu mes connaissances à force de sécher.
La regardant réfléchir, écrire ses réponses ne font que me motiver. Un sourire apaisé illumine mon visage de nature blême. Je m'amuse à lire ses réponses, ses cours et ses exercices. Je n'ai jamais su que c'est aussi berçant de voir quelqu'un travailler dans le calme absolu, dans un lieu des plus riches de l'école selon moi. Peut-être parce que cela fait un bon moment que je n'ai pas vu quelqu'un étudier avec une telle détermination et sérieux ?
Je m'installe un peu plus confortablement en me mettant maintenant en tailleur.
« Continue je t'en pris. »
Bien qu'elle n'est pas besoin de mon ordre, je veux que cette fille aux cheveux d'or continue à travailler. Plus je le regarde, plus ma volonté et ma considération augmente. Me transmet-t-elle ses sentiments ?
Yumie
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Re: Étudions ensemble [Pv Yumie - FIN]
par Invité Sam 09 Mai 2015, 19:17
Après avoir observé la jeune fille nouvellement arrivée pendant quelques instants, je me remis à travailler. Du coin de l'œil, je la vis s'accroupir à côté de moi et me regarder à son tour. Elle semblait très intéressée par ce que je faisais tandis que, moi, j'avais énormément de difficultés à comprendre de simples exercices.
Après avoir écrit, effacé, réfléchi, repris une réponse, appris le vocabulaire et répondu à diverses questions, je levai la tête. Je m'inquiétais du fait que la jeune fille veuille me parler. En la regardant, je constatai qu'elle continuai de m'observer avec un expression que je ne su déterminer. La passion? L'espoir? L'ennui? Elle dû se rendre compte que je n'étais plus penchée sur mes cahiers car elle me fit en s'installant en tailleur :
« Continue je t'en pris. »
Je lui souris de nouveau. Je devinai qu'elle souhaitait simplement me regarder faire. Mais, pour quelle raison? Etait-elle dans le même situation que moi? N'avait-elle pas pu étudier dans sa vie? Puis, je lui demandai :
- J-je m'appelle Yumiko. S-souhaites-tu étudier a-avec moi?
Allait-elle accepter? Ou ma proposition allait-elle la faire fuir? Je n'en avais aucune idée et la dernière chose que je souhaitais, c'est qu'elle parte en ayant une mauvaise image de moi, ou encore en pensant que j'étais... comment disait-on?... Pénible, ennuyeuse.
Après avoir écrit, effacé, réfléchi, repris une réponse, appris le vocabulaire et répondu à diverses questions, je levai la tête. Je m'inquiétais du fait que la jeune fille veuille me parler. En la regardant, je constatai qu'elle continuai de m'observer avec un expression que je ne su déterminer. La passion? L'espoir? L'ennui? Elle dû se rendre compte que je n'étais plus penchée sur mes cahiers car elle me fit en s'installant en tailleur :
« Continue je t'en pris. »
Je lui souris de nouveau. Je devinai qu'elle souhaitait simplement me regarder faire. Mais, pour quelle raison? Etait-elle dans le même situation que moi? N'avait-elle pas pu étudier dans sa vie? Puis, je lui demandai :
- J-je m'appelle Yumiko. S-souhaites-tu étudier a-avec moi?
Allait-elle accepter? Ou ma proposition allait-elle la faire fuir? Je n'en avais aucune idée et la dernière chose que je souhaitais, c'est qu'elle parte en ayant une mauvaise image de moi, ou encore en pensant que j'étais... comment disait-on?... Pénible, ennuyeuse.
Invité- Invité
Re: Étudions ensemble [Pv Yumie - FIN]
par Yumie Dim 10 Mai 2015, 01:48
Alors que je continue de fixer sa paperasse, je sens la jeune fille se tourner de nouveau vers moi. Je quitte mon regard perdu dans les feuilles pour venir le planter dans celui de la jeune demoiselle. Cette dernière m'affiche un autre petit sourire avant qu'elle commence à m'interroger.
« J-je m'appelle Yumiko. S-souhaites-tu étudier a-avec moi? »
Sa voix est cristalline qui ne siffle pas aux oreilles. Elle balbutie beaucoup, je me demande si c'est de nature ou pour un stress quelconque. Et dire que j'étais ainsi il y a un moment, j'ai beaucoup changé depuis, quand je me rends compte, bien que je ne suis toujours pas en paix avec moi-même. Je ne sais même pas qui je suis.
Alors, au lieu de garder cette tête inexpressive et même froide, je décide de lui renvoyer son sourire mais encore plus chaleureux pour la mettre en confiance.
« Je suis Yumie de la maison Saphir. Et, en ce qui concerne les cours ... »
Mon sourire s'efface, laissant place à un visage songeur. Mon index et mon pouce se pose sur mon menton, les yeux plongés sur le cahier de langue de la jeune Yumiko. Il est vrai que cela fait un bon moment que je n'ai pas étudié, comme je n'ai pas arrêté de me le dire, et je suis complètement motivée pour me remettre dans le bain. Cependant, je suis un peu perdue, je ne sais pas vraiment où l'on en ai dans le programme, et cela va être assez dur de reprendre le rythme. Et puis, la demande me semble si soudain …
Je relève ma tête, un peu confuse pour enfin lui répondre.
« Et bien, ça va faire plus la moitié d'une année que je n'ai pas étudié, donc c'est un peu déstabilisant. »
Un nouveau sourire illumine mon visage.
« M-mais je veux bien essayer de t'aider, et que tu m'aides un peu en retour. »
A ces mots, je me relève, sentant des fourmis dans les jambes. Je tapote un peu mes pieds pour avoir une meilleure circulation du sang avant de me mettre en face d'elle, assise en tailleur. Je m'adresse de nouveau à la jeune fille aux cheveux de blés.
« Tu étudies les langues ? Vous en êtes rendus où dans le programme ? »
« J-je m'appelle Yumiko. S-souhaites-tu étudier a-avec moi? »
Sa voix est cristalline qui ne siffle pas aux oreilles. Elle balbutie beaucoup, je me demande si c'est de nature ou pour un stress quelconque. Et dire que j'étais ainsi il y a un moment, j'ai beaucoup changé depuis, quand je me rends compte, bien que je ne suis toujours pas en paix avec moi-même. Je ne sais même pas qui je suis.
Alors, au lieu de garder cette tête inexpressive et même froide, je décide de lui renvoyer son sourire mais encore plus chaleureux pour la mettre en confiance.
« Je suis Yumie de la maison Saphir. Et, en ce qui concerne les cours ... »
Mon sourire s'efface, laissant place à un visage songeur. Mon index et mon pouce se pose sur mon menton, les yeux plongés sur le cahier de langue de la jeune Yumiko. Il est vrai que cela fait un bon moment que je n'ai pas étudié, comme je n'ai pas arrêté de me le dire, et je suis complètement motivée pour me remettre dans le bain. Cependant, je suis un peu perdue, je ne sais pas vraiment où l'on en ai dans le programme, et cela va être assez dur de reprendre le rythme. Et puis, la demande me semble si soudain …
Je relève ma tête, un peu confuse pour enfin lui répondre.
« Et bien, ça va faire plus la moitié d'une année que je n'ai pas étudié, donc c'est un peu déstabilisant. »
Un nouveau sourire illumine mon visage.
« M-mais je veux bien essayer de t'aider, et que tu m'aides un peu en retour. »
A ces mots, je me relève, sentant des fourmis dans les jambes. Je tapote un peu mes pieds pour avoir une meilleure circulation du sang avant de me mettre en face d'elle, assise en tailleur. Je m'adresse de nouveau à la jeune fille aux cheveux de blés.
« Tu étudies les langues ? Vous en êtes rendus où dans le programme ? »
Yumie
Re: Étudions ensemble [Pv Yumie - FIN]
par Invité Dim 10 Mai 2015, 18:27
La tension que j'avais accumulée en quelques secondes commença à se tarir lorsqu'elle m'adressa un sourire qui illumina son visage. Mais elle ne s'effaça pas lorsqu'elle commença à me répondre :
« Je suis Yumie de la maison Saphir. Et, en ce qui concerne les cours ... »
Par la position qu'elle prit (son index et son pouce sur son menton avec ses yeux rivés sur mes cahiers), je compris qu'elle réfléchissait sérieusement à ma proposition. Qu'est-ce qui pouvait la bloquer? Ne ressentait-elle pas la motivation nécessaire pour travailler? Ou était-ce une autre raison à laquelle je ne pensais pas? Tout en me posant ces questions, je l'observai dans l'espoir de déchiffrer ses émotions... sans succès. Je pus, en revanche, la voir relever la tête, une expression que je ne sus pas comprendre, avant qu'elle me réponde :
« Et bien, ça va faire plus la moitié d'une année que je n'ai pas étudié, donc c'est un peu déstabilisant. »
Sa situation n'était pas très éloignée de la mienne, bien que je n'ai pas étudié pendant 15 ans et elle une demi-année. Mais je comprenais sa confusion. Je fus à la fois surprise et contente de la voir sourire. Elle continua :
« M-mais je veux bien essayer de t'aider, et que tu m'aides un peu en retour. »
Sur ces mots, qui me firent plaisir, elle se leva, fit quelques pas sur place (mais pour quoi faire?!), puis elle s'assit de nouveau, mais à côté de moi. Enfin, elle s'intéressa à ce que je faisais :
« Tu étudies les langues ? Vous en êtes rendus où dans le programme ? »
Je lui répondis alors en lui souriant :
- J-j'avais prévu de t-tout étudier, m-mais j'ai b-beaucoup de soucis en l-langue... Je m'arrêtai un instant avant d'avouer : J-je n'avais jamais é-étudié... a-avant d'être ici... Sentant la tristesse m'envahir, je pris une profonde inspiration et lui répondit : S-sinon, j-j'étais en train les l-langues, et en p-particulier l'anglais...
« Je suis Yumie de la maison Saphir. Et, en ce qui concerne les cours ... »
Par la position qu'elle prit (son index et son pouce sur son menton avec ses yeux rivés sur mes cahiers), je compris qu'elle réfléchissait sérieusement à ma proposition. Qu'est-ce qui pouvait la bloquer? Ne ressentait-elle pas la motivation nécessaire pour travailler? Ou était-ce une autre raison à laquelle je ne pensais pas? Tout en me posant ces questions, je l'observai dans l'espoir de déchiffrer ses émotions... sans succès. Je pus, en revanche, la voir relever la tête, une expression que je ne sus pas comprendre, avant qu'elle me réponde :
« Et bien, ça va faire plus la moitié d'une année que je n'ai pas étudié, donc c'est un peu déstabilisant. »
Sa situation n'était pas très éloignée de la mienne, bien que je n'ai pas étudié pendant 15 ans et elle une demi-année. Mais je comprenais sa confusion. Je fus à la fois surprise et contente de la voir sourire. Elle continua :
« M-mais je veux bien essayer de t'aider, et que tu m'aides un peu en retour. »
Sur ces mots, qui me firent plaisir, elle se leva, fit quelques pas sur place (mais pour quoi faire?!), puis elle s'assit de nouveau, mais à côté de moi. Enfin, elle s'intéressa à ce que je faisais :
« Tu étudies les langues ? Vous en êtes rendus où dans le programme ? »
Je lui répondis alors en lui souriant :
- J-j'avais prévu de t-tout étudier, m-mais j'ai b-beaucoup de soucis en l-langue... Je m'arrêtai un instant avant d'avouer : J-je n'avais jamais é-étudié... a-avant d'être ici... Sentant la tristesse m'envahir, je pris une profonde inspiration et lui répondit : S-sinon, j-j'étais en train les l-langues, et en p-particulier l'anglais...
Invité- Invité
Re: Étudions ensemble [Pv Yumie - FIN]
par Yumie Lun 11 Mai 2015, 00:09
Sans plus attendre, mon interlocutrice me répond peu après lui avoir posé mes questions.
« J-j'avais prévu de t-tout étudier, m-mais j'ai b-beaucoup de soucis en l-langue... »
Elle s'arrête un instant. Je hoche la tête, fronçant légèrement l'un de mes sourcils.
« J-je n'avais jamais é-étudié... a-avant d'être ici... »
La jeune fille fait de nouveau une pose, prenant longue respiration. Quelque chose n'a pas l'air d'aller. Je prends un air un peu soucieuse m'apprêtant à lui faire un petit « Eh ... », mais la demoiselle aux cheveux dorés finis sa phrase.
« S-sinon, j-j'étais en train les l-langues, et en p-particulier l'anglais... »
Ses bégaiements ne sont pas communs. Est-elle aussi gênée par ma présence ? Sa jolie voix semble un peu tremblante et pesante. Je ne sais pas si je dois niée ceci au risque d'empirer la situation, mais je pense pour l'instant lui répondre.
« Oh, c'était l'une de mes matières préférées avec les mathématiques. J'aime bien apprendre d'autres langues, cela permet de m'éloigner de ma langue maternelle. » dis-je sur un ton chaleureux.
Mon regard se perd de nouveau dans la paperasse. Alors que j'effleure les feuilles, je préfère demander l'autorisation de Yumiko.
« Je peux ? »
Sans plus attendre, je prends son cahier de cours, tournant les pages. Plus je lis les cours, plus ma connaissance dans le domaine me revient. Un sourire satisfait et illuminé se dessine sur mes lèvres. Puis, étrangement, je repense à la voix de Yumiko. Cela me pèse un peu de la voir dans un tel état, ou est-ce juste moi ? Je souhaite m'en assurer. Je repose alors le cahier à la bonne page, avant de la regarder de nouveau avec des yeux plus intenses.
« D-dit … Est-ce que ça va ? »
C'est un peu embarrassant de lui poser la question, si cela se trouve, je n'ai aucun soucis à me faire et dans ces cas là, je serai encore plus confuse, mais qu'importe, je n'a rien à perdre.
« J-j'avais prévu de t-tout étudier, m-mais j'ai b-beaucoup de soucis en l-langue... »
Elle s'arrête un instant. Je hoche la tête, fronçant légèrement l'un de mes sourcils.
« J-je n'avais jamais é-étudié... a-avant d'être ici... »
La jeune fille fait de nouveau une pose, prenant longue respiration. Quelque chose n'a pas l'air d'aller. Je prends un air un peu soucieuse m'apprêtant à lui faire un petit « Eh ... », mais la demoiselle aux cheveux dorés finis sa phrase.
« S-sinon, j-j'étais en train les l-langues, et en p-particulier l'anglais... »
Ses bégaiements ne sont pas communs. Est-elle aussi gênée par ma présence ? Sa jolie voix semble un peu tremblante et pesante. Je ne sais pas si je dois niée ceci au risque d'empirer la situation, mais je pense pour l'instant lui répondre.
« Oh, c'était l'une de mes matières préférées avec les mathématiques. J'aime bien apprendre d'autres langues, cela permet de m'éloigner de ma langue maternelle. » dis-je sur un ton chaleureux.
Mon regard se perd de nouveau dans la paperasse. Alors que j'effleure les feuilles, je préfère demander l'autorisation de Yumiko.
« Je peux ? »
Sans plus attendre, je prends son cahier de cours, tournant les pages. Plus je lis les cours, plus ma connaissance dans le domaine me revient. Un sourire satisfait et illuminé se dessine sur mes lèvres. Puis, étrangement, je repense à la voix de Yumiko. Cela me pèse un peu de la voir dans un tel état, ou est-ce juste moi ? Je souhaite m'en assurer. Je repose alors le cahier à la bonne page, avant de la regarder de nouveau avec des yeux plus intenses.
« D-dit … Est-ce que ça va ? »
C'est un peu embarrassant de lui poser la question, si cela se trouve, je n'ai aucun soucis à me faire et dans ces cas là, je serai encore plus confuse, mais qu'importe, je n'a rien à perdre.
Yumie
Re: Étudions ensemble [Pv Yumie - FIN]
par Invité Lun 11 Mai 2015, 08:30
« Oh, c'était l'une de mes matières préférées avec les mathématiques. J'aime bien apprendre d'autres langues, cela permet de m'éloigner de ma langue maternelle. »
J'étais tellement contente que la matière lui plaise que je lui fis un très grand sourire. Elle aimait aussi les mathématiques, matière dans laquelle j'avais encore plus de lacunes... Peut-être accepterait-elle de m'aider après? Mais, à ce moment là, il fallut que je me concentre sur la jeune fille qui souhaitait voir mes notes :
« Je peux ? »
- B-bien sûr ! lui répondis-je en lui donnant les feuilles qu'elle effleurait.
Yumie-chan parcourut ce que j'avais écrit avant de paraître ravie. Oui, elle devait vraiment aimer cette matière. A moins qu'il n'y eut autre chose que je ne parvenais pas à voir? Mais peu importait. Ce que je devais retenir, c'est que être avec moi pour étudier l'anglais ne la gênait pas. Et ça me faisait plaisir aussi. Je me sentais moins seule. Pourtant, quelques instants plus tard, elle reposa le cahier et se retourna vers moi, l'air inquiet. Qu'avait-elle donc? Quelque chose n'allait pas?
« D-dit … Est-ce que ça va ? »
Surprise, je la regardai sans comprendre. Pourquoi ça n'irait pas? Quelque chose l'avait gênée? Avais-je semblé triste? Je n'aurais su le dire. Puis, après avoir réfléchis en jouant avec une mèche de mes cheveux, je me souvins avoir pris une grande inspiration en lui expliquant ne pas avoir étudié pendant 15 ans. Peut-être s'inquiétait-elle de cela? Ce n'était pas ce que j'avais souhaité. Pourtant, c'est ce qui se passait. Allais-je devoir expliquer mon passé? J'avais peur que cela l'inquiète encore plus. Puis, comme je n'étais pas du tout certaine de ce qu'elle avait voulu dire en me posant cette question, je lui demandais :
- P-pourquoi me demandes-tu c-cela? C-c'est parce que j-j'ai pris une grande in-inspiration tout à l'heure? Ou c-c'est à cause d'autre ch-chose?
Inconsciemment, je continuai à malmener ma mèche de cheveux. Je me trouvais malpolie et très irrespectueuse. Mais était-ce à cause de mon passé, ou l'étais-je réellement?
J'étais tellement contente que la matière lui plaise que je lui fis un très grand sourire. Elle aimait aussi les mathématiques, matière dans laquelle j'avais encore plus de lacunes... Peut-être accepterait-elle de m'aider après? Mais, à ce moment là, il fallut que je me concentre sur la jeune fille qui souhaitait voir mes notes :
« Je peux ? »
- B-bien sûr ! lui répondis-je en lui donnant les feuilles qu'elle effleurait.
Yumie-chan parcourut ce que j'avais écrit avant de paraître ravie. Oui, elle devait vraiment aimer cette matière. A moins qu'il n'y eut autre chose que je ne parvenais pas à voir? Mais peu importait. Ce que je devais retenir, c'est que être avec moi pour étudier l'anglais ne la gênait pas. Et ça me faisait plaisir aussi. Je me sentais moins seule. Pourtant, quelques instants plus tard, elle reposa le cahier et se retourna vers moi, l'air inquiet. Qu'avait-elle donc? Quelque chose n'allait pas?
« D-dit … Est-ce que ça va ? »
Surprise, je la regardai sans comprendre. Pourquoi ça n'irait pas? Quelque chose l'avait gênée? Avais-je semblé triste? Je n'aurais su le dire. Puis, après avoir réfléchis en jouant avec une mèche de mes cheveux, je me souvins avoir pris une grande inspiration en lui expliquant ne pas avoir étudié pendant 15 ans. Peut-être s'inquiétait-elle de cela? Ce n'était pas ce que j'avais souhaité. Pourtant, c'est ce qui se passait. Allais-je devoir expliquer mon passé? J'avais peur que cela l'inquiète encore plus. Puis, comme je n'étais pas du tout certaine de ce qu'elle avait voulu dire en me posant cette question, je lui demandais :
- P-pourquoi me demandes-tu c-cela? C-c'est parce que j-j'ai pris une grande in-inspiration tout à l'heure? Ou c-c'est à cause d'autre ch-chose?
Inconsciemment, je continuai à malmener ma mèche de cheveux. Je me trouvais malpolie et très irrespectueuse. Mais était-ce à cause de mon passé, ou l'étais-je réellement?
Invité- Invité
Re: Étudions ensemble [Pv Yumie - FIN]
par Yahiko Sam 23 Mai 2015, 02:36
Durant cette journée, deux jeunes étudiantes de Saphir s'étaient rencontrées. L'une des deux revient de loin alors que l'autre essaye de perfectionner sa connaissance des langues. Une nouvelle amitié naissante et alors qu'elles apprenaient à mieux se connaître tout en voulant commencer leurs révisions, elles furent interrompus par un adorable petit oiseau. Celui-ci c'était faufilé par le toit, accompagné par ses petits cris mélodieux, il vint se poser sur une chaise à côté des deux jeunes filles.
Yahiko- Administrateur
Re: Étudions ensemble [Pv Yumie - FIN]
par Yumie Sam 23 Mai 2015, 12:01
Son regard paraît confus, et m'embrouille encore plus dans mon raisonnement. Elle triture nerveusement l'une de ses mèches blondes, semblant analyser la situation. Peu après, Yumiko me répond avec cette même tonalité qui lui donne l'air fragile et farouche.
« P-pourquoi me demandes-tu c-cela? C-c'est parce que j-j'ai pris une grande in-inspiration tout à l'heure? Ou c-c'est à cause d'autre ch-chose? »
Ah, elle a visé juste, ou presque. Je hoche la tête pour approuver ses questions. Je ramène mes genoux vers moi, posant ma tête dessus, posant ma petite statuette à côté de moi. Je la tripote tout en forçant un sourire embarrassé.
« Hum, oui, eett, je me demandais d'où venait ce bégaiement constant. Ma présence te gêne ? »
Je relève la tête après avoir arrêté de jouer avec mon nouveau jouet et la regarde droit dans les yeux, attendant à nouveau sa réponse.
Soudainement, un piaillement par mis tant d'autres semble être plus proche. Je me retourne et vois un oisillon posé sur une chaise près de nous. Je le regarde avec des yeux blasés, décidément peu impressionnée qu'un oiseau ose venir vers nous. Il semble si petit et si peu soucieux du danger qu'il entoure. Et dire que j'ai perdu cette insouciance si tôt, je le regrette tellement. Le contemplant gazouiller gaiement, ma jalousie devient plus intense : ma naïveté me manque, mon enfance me manque, ma maman me manque. Je m'apprête à frapper machinalement l'innocent volatile, tout en gardant cette moue sur le visage. Il me fait beaucoup trop rappeler une période qui me rend nostalgique et triste.
« ...Les oiseaux sont chiants. » je sors ces mots avec un certain naturel effrayant.
« P-pourquoi me demandes-tu c-cela? C-c'est parce que j-j'ai pris une grande in-inspiration tout à l'heure? Ou c-c'est à cause d'autre ch-chose? »
Ah, elle a visé juste, ou presque. Je hoche la tête pour approuver ses questions. Je ramène mes genoux vers moi, posant ma tête dessus, posant ma petite statuette à côté de moi. Je la tripote tout en forçant un sourire embarrassé.
« Hum, oui, eett, je me demandais d'où venait ce bégaiement constant. Ma présence te gêne ? »
Je relève la tête après avoir arrêté de jouer avec mon nouveau jouet et la regarde droit dans les yeux, attendant à nouveau sa réponse.
Soudainement, un piaillement par mis tant d'autres semble être plus proche. Je me retourne et vois un oisillon posé sur une chaise près de nous. Je le regarde avec des yeux blasés, décidément peu impressionnée qu'un oiseau ose venir vers nous. Il semble si petit et si peu soucieux du danger qu'il entoure. Et dire que j'ai perdu cette insouciance si tôt, je le regrette tellement. Le contemplant gazouiller gaiement, ma jalousie devient plus intense : ma naïveté me manque, mon enfance me manque, ma maman me manque. Je m'apprête à frapper machinalement l'innocent volatile, tout en gardant cette moue sur le visage. Il me fait beaucoup trop rappeler une période qui me rend nostalgique et triste.
« ...Les oiseaux sont chiants. » je sors ces mots avec un certain naturel effrayant.
Yumie
Re: Étudions ensemble [Pv Yumie - FIN]
par Invité Sam 23 Mai 2015, 20:07
Yumie, après avoir fait un mouvement positif de la tête, ramena ses genoux vers sa poitrine pour y poser sa tête et commencer à jouer avec un objet que je ne parvins pas à identifier. Puis, en me souriant, elle précisa :
« Hum, oui, eett, je me demandais d'où venait ce bégaiement constant. Ma présence te gêne ? »
Je réfléchis à ma réponse qui se devait d'être claire et honnête sans pour autant raconter en détail ce que j'avais vécu. Et, finalement, je réussis à mettre en place dans mon esprit une explication qui pouvait faire l'affaire. Je lui répondis donc :
- T-tu ne me gêne pas du tout. En réalité, c-c'est mon éducation qui f-fait que je suis intimidée... J-je t'avoue que je suis c-comme ça avec toutes les personnes que j-je rencontre.
Je lui souris avant de reprendre mes leçons. Puis, un oiseau vint chanter près de nous. J'en fus réellement contente. Ces sons m'avaient tant bercée durant ces années dans ma cage. Mais, si j'aimais cela, ce n'étais apparemment pas le cas de yumie-chan qui s'apprêtait à frapper le petit animal. Tout en esquissant son geste, elle fit d'une voix monocorde :
« ...Les oiseaux sont chiants. »
Par peur pour l'oiseau, je retins Yumie-chan en criant :
- Non! Ne fais pas ça!
L'oiseau partit à tire d'ailes, me laissant seule avec la jeune fille. Plus les secondes passaient, plus le malaise vint m'enserrer douloureusement les entrailles. Je lâchai donc Yumie-chan, rouge de honte, et baissais le tête pour lui dire d'une petite voix :
- P-pardon... Je... Les oiseaux s-sont une des choses les plus chères à mon cœur. J-je ne veux pas qu'on leur fasse de mal...
« Hum, oui, eett, je me demandais d'où venait ce bégaiement constant. Ma présence te gêne ? »
Je réfléchis à ma réponse qui se devait d'être claire et honnête sans pour autant raconter en détail ce que j'avais vécu. Et, finalement, je réussis à mettre en place dans mon esprit une explication qui pouvait faire l'affaire. Je lui répondis donc :
- T-tu ne me gêne pas du tout. En réalité, c-c'est mon éducation qui f-fait que je suis intimidée... J-je t'avoue que je suis c-comme ça avec toutes les personnes que j-je rencontre.
Je lui souris avant de reprendre mes leçons. Puis, un oiseau vint chanter près de nous. J'en fus réellement contente. Ces sons m'avaient tant bercée durant ces années dans ma cage. Mais, si j'aimais cela, ce n'étais apparemment pas le cas de yumie-chan qui s'apprêtait à frapper le petit animal. Tout en esquissant son geste, elle fit d'une voix monocorde :
« ...Les oiseaux sont chiants. »
Par peur pour l'oiseau, je retins Yumie-chan en criant :
- Non! Ne fais pas ça!
L'oiseau partit à tire d'ailes, me laissant seule avec la jeune fille. Plus les secondes passaient, plus le malaise vint m'enserrer douloureusement les entrailles. Je lâchai donc Yumie-chan, rouge de honte, et baissais le tête pour lui dire d'une petite voix :
- P-pardon... Je... Les oiseaux s-sont une des choses les plus chères à mon cœur. J-je ne veux pas qu'on leur fasse de mal...
Invité- Invité
Re: Étudions ensemble [Pv Yumie - FIN]
par Yumie Ven 26 Juin 2015, 05:18
« Non ! Ne fais pas ça ! » sont les mots qui me sort de mes noirs songes.
Ma main s'est arrêtée nette, en plein mouvement, tandis que le petit volatile s'échappe de ce danger qui s'est apprêté à s'abattre sur lui. Mon regard surpris suit le jeune oiseau naïf s'envolant vers la liberté, vers l'avenir, remplis de gaieté et de chaleur. C'est ainsi que je perçois la scène. Une pièce de théâtre philosophique qui donne à réfléchir.
C'est l'histoire d'un oisillon, petit et insouciant dans un vaste monde. Il le découvre sans prudence, volant de ses petites ailes agiles n'importe où, où il veut. Un jour, il se pose près d'une petite fille. Cette dernière vit un cauchemar et se sent au plus bas. De terribles choses lui sont arrivés ce qui l'ont rendus triste et terriblement jalouse du bonheur d'autrui. Lorsqu'elle aperçoit ce petit oiseau contempler son univers avec simplicité. La jeune fille est verte de jalousie, pensant que ce volatile de pacotille ne connaît rien à la vie et que ce monde ne mérite pas d'être admiré par des petits yeux aussi vierge. Alors, pour lui faire comprendre les enjeux de la vie, la gamine vient lui donner une gifle jusqu'à ce qu'une voix l'interpellant lui dit : « Non! Ne fait pas ça ! ». La petite fille s'arrête, et l'oiseau prend son envol, partant vers des lieux inconnus.
On pourrait l'appeler : « L'oisillon et la petite fille jalouse. »
Mais que se passe-t-il finalement pour la petite fille ? Elle en conclura qu'il ne mérite pas d'avoir une vie beaucoup plus belle que la sienne. Pourquoi mériterai-t-elle un tel châtiment des Dieux si ils existent ? Et que représente la manifestation de Yumiko dans l'histoire ? Me remémorant alors brièvement ma petite enfance, mes meilleures souvenirs sont là-bas. Le petit oiseau n'a pas encore besoin d'une confrontation avec les embûches, il doit s'adapter à son nouvel environnement. Yumiko signifie-t-elle le destin ? Finalement, je suis vraiment la méchante de l'histoire, et l'idiote de première.
Pendant que je m'emporte dans une vague de pensée éthique, je reste là, bloqué dans cette position où la main de Yumiko s'accroche à mon poignet. Après un laps de temps, elle la retire et je me positionne comme avant, reprenant doucement ma place, encore troublée.
« P-pardon... Je... Les oiseaux s-sont une des choses les plus chères à mon cœur. J-je ne veux pas qu'on leur fasse de mal... » me dit honteuse ma camarade.
Je me sens intensément coupable. Cela ne devrait pas être elle de s'excuser, mais bien à moi. Cette jeune fille a un côté fort intriguant Son éducation pertinente a du vraiment être difficile, si j'ai bien compris. J'ai envie d'en savoir plus sur elle, son histoire, son passé, sa courte vie. Je lui affiche alors un sourire soudain mais serein.
« Tu n'as pas à t'excuser, je suis coupable. Je n'aurais pas du avoir une telle réaction. »
Je ris légèrement. Quand j'y pense, je l'aurai pulvérisé dans mes rêves, j'en aurai fait du pâté pour chien que je jetterai prétentieusement dans une décharge. Mais, vu que dans ce monde ici je n'ai aucune puissance, je suis résignée et je me remets en question. Je me demande comment je serai sans mon pouvoir, probablement rien. Dans quoi pourrais-je défouler ma haine et ma soif de vengeance ? Je mourrai sans ce pouvoir, j'en suis dépendante.
Je me décide en fin de compte de me remettre dans le bain des études. Enfin, je suis plutôt concentrée sur le personnage de Yumiko. Je la contemple, remarquant son air soumis et timide qui semble innée chez elle. Je ne sais pas comment introduire mes questions, je pense alors m'en abstenir et voir ce qu'elle fait, jusqu'à ce qu'une illumination m'excite. Je me remets alors à la regarder avec espièglerie.
« Hey. »
Je tente d'attirer son attention.
« Hey, how are you now sir ? » continue-je sur une prononciation anglaise déplorable mêlé à cet accent japonais irrécupérable, au point de donner envie aux anglais de sauter du haut d'un pont.
Ma main s'est arrêtée nette, en plein mouvement, tandis que le petit volatile s'échappe de ce danger qui s'est apprêté à s'abattre sur lui. Mon regard surpris suit le jeune oiseau naïf s'envolant vers la liberté, vers l'avenir, remplis de gaieté et de chaleur. C'est ainsi que je perçois la scène. Une pièce de théâtre philosophique qui donne à réfléchir.
C'est l'histoire d'un oisillon, petit et insouciant dans un vaste monde. Il le découvre sans prudence, volant de ses petites ailes agiles n'importe où, où il veut. Un jour, il se pose près d'une petite fille. Cette dernière vit un cauchemar et se sent au plus bas. De terribles choses lui sont arrivés ce qui l'ont rendus triste et terriblement jalouse du bonheur d'autrui. Lorsqu'elle aperçoit ce petit oiseau contempler son univers avec simplicité. La jeune fille est verte de jalousie, pensant que ce volatile de pacotille ne connaît rien à la vie et que ce monde ne mérite pas d'être admiré par des petits yeux aussi vierge. Alors, pour lui faire comprendre les enjeux de la vie, la gamine vient lui donner une gifle jusqu'à ce qu'une voix l'interpellant lui dit : « Non! Ne fait pas ça ! ». La petite fille s'arrête, et l'oiseau prend son envol, partant vers des lieux inconnus.
On pourrait l'appeler : « L'oisillon et la petite fille jalouse. »
Mais que se passe-t-il finalement pour la petite fille ? Elle en conclura qu'il ne mérite pas d'avoir une vie beaucoup plus belle que la sienne. Pourquoi mériterai-t-elle un tel châtiment des Dieux si ils existent ? Et que représente la manifestation de Yumiko dans l'histoire ? Me remémorant alors brièvement ma petite enfance, mes meilleures souvenirs sont là-bas. Le petit oiseau n'a pas encore besoin d'une confrontation avec les embûches, il doit s'adapter à son nouvel environnement. Yumiko signifie-t-elle le destin ? Finalement, je suis vraiment la méchante de l'histoire, et l'idiote de première.
Pendant que je m'emporte dans une vague de pensée éthique, je reste là, bloqué dans cette position où la main de Yumiko s'accroche à mon poignet. Après un laps de temps, elle la retire et je me positionne comme avant, reprenant doucement ma place, encore troublée.
« P-pardon... Je... Les oiseaux s-sont une des choses les plus chères à mon cœur. J-je ne veux pas qu'on leur fasse de mal... » me dit honteuse ma camarade.
Je me sens intensément coupable. Cela ne devrait pas être elle de s'excuser, mais bien à moi. Cette jeune fille a un côté fort intriguant Son éducation pertinente a du vraiment être difficile, si j'ai bien compris. J'ai envie d'en savoir plus sur elle, son histoire, son passé, sa courte vie. Je lui affiche alors un sourire soudain mais serein.
« Tu n'as pas à t'excuser, je suis coupable. Je n'aurais pas du avoir une telle réaction. »
Je ris légèrement. Quand j'y pense, je l'aurai pulvérisé dans mes rêves, j'en aurai fait du pâté pour chien que je jetterai prétentieusement dans une décharge. Mais, vu que dans ce monde ici je n'ai aucune puissance, je suis résignée et je me remets en question. Je me demande comment je serai sans mon pouvoir, probablement rien. Dans quoi pourrais-je défouler ma haine et ma soif de vengeance ? Je mourrai sans ce pouvoir, j'en suis dépendante.
Je me décide en fin de compte de me remettre dans le bain des études. Enfin, je suis plutôt concentrée sur le personnage de Yumiko. Je la contemple, remarquant son air soumis et timide qui semble innée chez elle. Je ne sais pas comment introduire mes questions, je pense alors m'en abstenir et voir ce qu'elle fait, jusqu'à ce qu'une illumination m'excite. Je me remets alors à la regarder avec espièglerie.
« Hey. »
Je tente d'attirer son attention.
« Hey, how are you now sir ? » continue-je sur une prononciation anglaise déplorable mêlé à cet accent japonais irrécupérable, au point de donner envie aux anglais de sauter du haut d'un pont.
Yumie
Re: Étudions ensemble [Pv Yumie - FIN]
par Invité Ven 26 Juin 2015, 10:02
« Tu n'as pas à t'excuser, je suis coupable. Je n'aurais pas du avoir une telle réaction. »
J'avais joint mes mains devant moi en entrelaçant mes doigts. J'avais fait cela pour éviter de me toucher les cheveux, geste que j'effectuais toujours quand j'étais nerveuse ou honteuse. Ce geste me calmait toujours un peu, ou du moins me permettait de garder une certaine contenance. Les excuses de la jeune fille auraient dû me rendre plus sereine. Pourtant, j'avais encore l'impression d'avoir fait quelque chose de mal. Peut-être était-ce simplement parce que j'avais été éduquée pour être invisible et me taire? Certainement.
Ce que la vie ici est agréablement différente! pensai-je en souriant timidement.
Après cela, nous nous remîmes au travail en silence. Plongée dans mon cahier d'anglais, je tentais de retenir les conjugaisons dites "irrégulières" que j'avais beaucoup de difficultés à apprendre. J'articulais doucement, sans émettre de son, les mots que je lisais. Incertaine, je ne comprenais pas comment j'arrivais à tenir des conversations avec de telles difficultés.
Plongée dans ses pensées, je fut surprise quand Yumie-chan m'interpella :
« Hey. »
Je sursautai et la regardais. Le regard qu'elle me portait me semblait étrange. Enfin, tout cela pour dire que je ne comprenais pas ce qu'elle voulait. J'attendis donc qu'elle me parle à nouveau, ce qu'elle fit :
« Hey, how are you now sir ? »
J'analysais sa phrase pour être certaine de bien avoir compris ce qu'elle me disait. Puis, finalement, je lui répondis timidement, très peu sûre de ce que je disais :
- I... I am not a sir. But I am... fine. And you?
Je me remis à rougir. Me mettait-elle à l'épreuve? Oui certainement, mais pourquoi? Peut-être parce que nous étions simplement en train d'étudier. Oui, ce devait être cela.
J'avais joint mes mains devant moi en entrelaçant mes doigts. J'avais fait cela pour éviter de me toucher les cheveux, geste que j'effectuais toujours quand j'étais nerveuse ou honteuse. Ce geste me calmait toujours un peu, ou du moins me permettait de garder une certaine contenance. Les excuses de la jeune fille auraient dû me rendre plus sereine. Pourtant, j'avais encore l'impression d'avoir fait quelque chose de mal. Peut-être était-ce simplement parce que j'avais été éduquée pour être invisible et me taire? Certainement.
Ce que la vie ici est agréablement différente! pensai-je en souriant timidement.
Après cela, nous nous remîmes au travail en silence. Plongée dans mon cahier d'anglais, je tentais de retenir les conjugaisons dites "irrégulières" que j'avais beaucoup de difficultés à apprendre. J'articulais doucement, sans émettre de son, les mots que je lisais. Incertaine, je ne comprenais pas comment j'arrivais à tenir des conversations avec de telles difficultés.
Plongée dans ses pensées, je fut surprise quand Yumie-chan m'interpella :
« Hey. »
Je sursautai et la regardais. Le regard qu'elle me portait me semblait étrange. Enfin, tout cela pour dire que je ne comprenais pas ce qu'elle voulait. J'attendis donc qu'elle me parle à nouveau, ce qu'elle fit :
« Hey, how are you now sir ? »
J'analysais sa phrase pour être certaine de bien avoir compris ce qu'elle me disait. Puis, finalement, je lui répondis timidement, très peu sûre de ce que je disais :
- I... I am not a sir. But I am... fine. And you?
Je me remis à rougir. Me mettait-elle à l'épreuve? Oui certainement, mais pourquoi? Peut-être parce que nous étions simplement en train d'étudier. Oui, ce devait être cela.
Invité- Invité
Re: Étudions ensemble [Pv Yumie - FIN]
par Yumie Ven 26 Juin 2015, 18:38
Je prends mes aises facilement avec elle. Sa timidité et sa discrétion permette probablement de me mettre en valeur, et m'intimide très peu. Je me dévoile alors tranquillement, me lâchant enfin un peu. Je n'ai jamais su à quel point cela procurer un soulagement fou, de se montrer et de se laisser aller, sans être obligé de se retenir par peur d'être juger. Cette fille dégage quelque chose qui me permet enfin d'être d'humeur taquine. Ou alors, ai-je changé depuis ? Ai-je une plus grande facilité à exhiber l'un de mes visages ?
« I... I am not a sir. But I am... fine. And you? » me répond-t-elle avec cette voix cristalline et incertaine.
Je m'allonge alors doucement par terre, posant ma lourde tête sur mes mains, la fixant encore avec ce même regard joueur.
« I like call people ''Sir'' because … it's charming to call people for me. I'm fine actually. » dit-je en peinant sur mes mots et ma prononciation exagérée.
J'ai pu remarquer que son accent est fortement similaire au mien. Vu son nom, cela ne détrompe pas ses origines. Je roule pour me mettre finalement sur le dos, la quittant pas du regard.
« So, w-what do you think about Japan ? Have you got a good …, je réfléchis un cours moment avant de retrouver le mot,ah ! Memories from Japan ? »
C'est une manière intelligente de tirer des informations sur quelques choses qui ne me convient pas. J'aime beaucoup parler anglais, car cela m’entraîne et parler d'une autre manière que ma langue d'origine et commune m'amuse beaucoup. C'est pour cela que j'ai des capacités en langue que je devrais exploiter. Je pense que dialoguer ainsi lui fera apprendre d'avantage l'anglais et deviendra à l'avenir plus amusant à étudier, même si notre grammaire n'est pas correcte, ni notre conjugaison, ni notre vocabulaire peu riche.
« I... I am not a sir. But I am... fine. And you? » me répond-t-elle avec cette voix cristalline et incertaine.
Je m'allonge alors doucement par terre, posant ma lourde tête sur mes mains, la fixant encore avec ce même regard joueur.
« I like call people ''Sir'' because … it's charming to call people for me. I'm fine actually. » dit-je en peinant sur mes mots et ma prononciation exagérée.
J'ai pu remarquer que son accent est fortement similaire au mien. Vu son nom, cela ne détrompe pas ses origines. Je roule pour me mettre finalement sur le dos, la quittant pas du regard.
« So, w-what do you think about Japan ? Have you got a good …, je réfléchis un cours moment avant de retrouver le mot,ah ! Memories from Japan ? »
C'est une manière intelligente de tirer des informations sur quelques choses qui ne me convient pas. J'aime beaucoup parler anglais, car cela m’entraîne et parler d'une autre manière que ma langue d'origine et commune m'amuse beaucoup. C'est pour cela que j'ai des capacités en langue que je devrais exploiter. Je pense que dialoguer ainsi lui fera apprendre d'avantage l'anglais et deviendra à l'avenir plus amusant à étudier, même si notre grammaire n'est pas correcte, ni notre conjugaison, ni notre vocabulaire peu riche.
Yumie
Re: Étudions ensemble [Pv Yumie - FIN]
par Invité Ven 26 Juin 2015, 19:35
Yumie-chan se coucha par terre avec des gestes fluides. Puis, elle posa son menton sur la paume de ses mains. Je ne m'étais jamais positionnée ainsi et je me demandais si on pouvait être confortablement installé de la sorte. Enfin, si elle n'était pas bien comme ça, elle se mettrait autrement. Ce qui me gênait cependant, c'était sa façon de me fixer. J'étais un peu mal à l'aise.
« I like call people ''Sir'' because … it's charming to call people for me. I'm fine actually. »
Je souris. Si ça lui plaisait d'appeler tout le monde ainsi, pourquoi l'en priver? Cette appellation ne me gênait pas tant que ça, bien que ça sonnait bizarrement à mes oreilles.
Elle se mit sur le dos, toujours avec des gestes assez fluide qu'on aurait pu lui envier... toujours en me fixant. Je n'aimais pas ça. C'est la raison pour laquelle mon sourire disparu. Pour moi, lorsqu'on me fixait, c'était mauvais signe. C'est donc tendue que j'écoutais ce qu'elle me disait.
« So, w-what do you think about Japan ? Have you got a good … ah ! Memories from Japan ? »
Mon souffle se coupa comme si on venait de me mettre un coup dans le ventre. Ce que je connaissais du Japon... Si j'avais de bon souvenir dans ce pays qui m'avait vu naître... Comment lui dire? Si je lui expliquais, comprendrait-elle? Mais, ne venait-elle pas elle-même de là-bas? Elle semblait si impliquée en parlant du pays du soleil levant. Je me demandais si elle le trouvais beau, si elle avait de beaux souvenirs là-bas... Certainement plus que moi, déjà.
- I... I know only my cage, in Japan.
Je ne voulais pas rester sur cette affirmation. Mais la douleur de ce souvenir était trop grande pour que je continue à chercher mes mots en anglais. Je continuais donc en japonais, ma langue natale, n'était-ce pour voir si elle savait la parler :
- Est-ce que tu connais la famille Okamoto? Celle dont un des membres est ministre de l'intérieur.
« I like call people ''Sir'' because … it's charming to call people for me. I'm fine actually. »
Je souris. Si ça lui plaisait d'appeler tout le monde ainsi, pourquoi l'en priver? Cette appellation ne me gênait pas tant que ça, bien que ça sonnait bizarrement à mes oreilles.
Elle se mit sur le dos, toujours avec des gestes assez fluide qu'on aurait pu lui envier... toujours en me fixant. Je n'aimais pas ça. C'est la raison pour laquelle mon sourire disparu. Pour moi, lorsqu'on me fixait, c'était mauvais signe. C'est donc tendue que j'écoutais ce qu'elle me disait.
« So, w-what do you think about Japan ? Have you got a good … ah ! Memories from Japan ? »
Mon souffle se coupa comme si on venait de me mettre un coup dans le ventre. Ce que je connaissais du Japon... Si j'avais de bon souvenir dans ce pays qui m'avait vu naître... Comment lui dire? Si je lui expliquais, comprendrait-elle? Mais, ne venait-elle pas elle-même de là-bas? Elle semblait si impliquée en parlant du pays du soleil levant. Je me demandais si elle le trouvais beau, si elle avait de beaux souvenirs là-bas... Certainement plus que moi, déjà.
- I... I know only my cage, in Japan.
Je ne voulais pas rester sur cette affirmation. Mais la douleur de ce souvenir était trop grande pour que je continue à chercher mes mots en anglais. Je continuais donc en japonais, ma langue natale, n'était-ce pour voir si elle savait la parler :
- Est-ce que tu connais la famille Okamoto? Celle dont un des membres est ministre de l'intérieur.
Invité- Invité
Re: Étudions ensemble [Pv Yumie - FIN]
par Yumie Ven 10 Juil 2015, 10:10
La jeune filles aux cheveux de blé marque une petite pause. Elle doit réfléchir à son ressenti par rapport à son pays natal. Oh oui, réfléchie bien, tu vas mettre du temps à trouver une bonne réponse.
« I... I know only my cage, in Japan. »
Cette réponse me perplexe. Je ne sais pas comment la prendre, tout ce que je sais, c'est qu'il s'est passé de drôle de trucs là-bas. « only my cage », en résumé, elle ne sait rien, elle ne ressent rien vis à vis du Japon ? Cette réponse est perturbante et se lit bien sur mon visage complètement interrogatif. Cette fille camoufle des choses, camoufle pleins de choses qui ne sont sans doute pas très bonne à savoir. Lorsque je pense à ses réactions précédentes, je me dis que Yumiko est bien plus mystérieuse que je ne l'ai pensé. Soudainement, mon interlocutrice se met à parler en ma langue maternelle, ce qui me déstabilise d'avantage.
« Est-ce que tu connais la famille Okamoto ? Celle dont un des membres est ministre de l'intérieur. »
Oh oui ce nom me dit quelque chose, il est connut dans toute l'archipel. Ne me dîtes pas que c'est un membre de sa famille ? A elle ? Serait-ce la fille, la nièce de cet homme haut placé ? Parle-je donc a une gosse de riche ?
Mon visage est encore plus troublé, je cherche désespérément mes mots japonais en balayant le sol remplis de papier du regard.
« O-oui je la connais. Ne me dis pas que ... »
Je lève mes yeux vers les siens.
« Est-ce un membre de ta famille ? Père ? Oncle ? Frère ? Grand-père ? Arrière-grand père ? Maman ? »
Je rigole bien sur, et le ton que je prends m'apaise personnellement mais pas assez. Je souhaite en connaître un peu plus sur son passé, bien qu'une inconnue impolie comme moi ne le mérite absolument pas.
« I... I know only my cage, in Japan. »
Cette réponse me perplexe. Je ne sais pas comment la prendre, tout ce que je sais, c'est qu'il s'est passé de drôle de trucs là-bas. « only my cage », en résumé, elle ne sait rien, elle ne ressent rien vis à vis du Japon ? Cette réponse est perturbante et se lit bien sur mon visage complètement interrogatif. Cette fille camoufle des choses, camoufle pleins de choses qui ne sont sans doute pas très bonne à savoir. Lorsque je pense à ses réactions précédentes, je me dis que Yumiko est bien plus mystérieuse que je ne l'ai pensé. Soudainement, mon interlocutrice se met à parler en ma langue maternelle, ce qui me déstabilise d'avantage.
« Est-ce que tu connais la famille Okamoto ? Celle dont un des membres est ministre de l'intérieur. »
Oh oui ce nom me dit quelque chose, il est connut dans toute l'archipel. Ne me dîtes pas que c'est un membre de sa famille ? A elle ? Serait-ce la fille, la nièce de cet homme haut placé ? Parle-je donc a une gosse de riche ?
Mon visage est encore plus troublé, je cherche désespérément mes mots japonais en balayant le sol remplis de papier du regard.
« O-oui je la connais. Ne me dis pas que ... »
Je lève mes yeux vers les siens.
« Est-ce un membre de ta famille ? Père ? Oncle ? Frère ? Grand-père ? Arrière-grand père ? Maman ? »
Je rigole bien sur, et le ton que je prends m'apaise personnellement mais pas assez. Je souhaite en connaître un peu plus sur son passé, bien qu'une inconnue impolie comme moi ne le mérite absolument pas.
Yumie
Re: Étudions ensemble [Pv Yumie - FIN]
par Invité Mar 14 Juil 2015, 08:46
Je n'eus pas à attendre bien longtemps avant que mon interlocutrice me réponde :
« O-oui je la connais. Ne me dis pas que ... »
Elle savait parler japonais. Tant mieux. Par contre, le regard qu'elle leva vers moi ne me mis pas très à l'aise. Et ses questions non plus :
« Est-ce un membre de ta famille ? Père ? Oncle ? Frère ? Grand-père ? Arrière-grand père ? Maman ? »
Je ris pas, ni ne souris. Je ne lui en voulais pas de plaisanter, mais je n'avais pas la force de le faire. Je lui répondis donc simplement, quoi qu'un peu hésitante :
- Il... C'est... Biologiquement, c'est mon père. Sur le papier, c'est aussi mon père. Mais... pour la famille, je n'existe pas.
Je pris une profonde inspiration. Ce n'était pas la première fois que je racontais mon passé, pourtant, c'était toujours aussi difficile. A chaque fois, j'avais l'impression de revivre ce qui me semblait être mon pire cauchemar. Je pris donc mon temps, parlant lentement dans ma langue maternelle, en espérant qu'elle ne m'en veuille pas :
- Quand mon pouvoir a été découvert, peu de temps après ma naissance, ce fut en même temps que la faiblesse qui l'accompagne. Cette dernière n'est pas tolérée par la famille qui m'a vue naître. Alors, avant même que je n'atteigne l'âge de raison, avant que je sache parler ou même me souvenir, on m'a enfermée dans une cage, dans le sous-sol de la maison. Je n'ai jamais vu l'extérieur : pendant quinze ans parce que je n'ai jamais pu sortir... enfin, mes seules promenades étaient dans les extérieurs du bâtiment qui connaissait mon histoire, et quand je suis sortie pour venir ici, le peu que j'en ai vu, je n'ai pas pu en profiter. La seule chose qu'on m'ait apprise c'est la politesse. Le seul contact que j'ai eu c'est celui avec les domestique à qui je ne pouvais pas parler. Alors...
J'avais résisté pour ne pas pleurer pendant que je racontais ce que je connaissais de ma vie au Japon. Mais, quand je dû conclure, je ne pu empêcher les larmes de couler. Et même lorsque je tentais de les ressuyer, ça ne servis à rien, tandis que je finissais :
- .... je suis la fille maudite que la famille Okamoto a mise au monde avant de la cacher au monde pour la remplacer par... ma petite sœur. Je ne suis pas sûre que ce soit ta vision du Japon...
Je n'osais pas le regarder, redoutant sa réaction. La plupart des personnes que j'avais rencontrées et à qui j'avais raconté mon passé m'avaient consolée. Mais cette japonaise était peut-être différente. Je n'en savais rien et je préférais espérer plutôt que me poser mille et une questions.
« O-oui je la connais. Ne me dis pas que ... »
Elle savait parler japonais. Tant mieux. Par contre, le regard qu'elle leva vers moi ne me mis pas très à l'aise. Et ses questions non plus :
« Est-ce un membre de ta famille ? Père ? Oncle ? Frère ? Grand-père ? Arrière-grand père ? Maman ? »
Je ris pas, ni ne souris. Je ne lui en voulais pas de plaisanter, mais je n'avais pas la force de le faire. Je lui répondis donc simplement, quoi qu'un peu hésitante :
- Il... C'est... Biologiquement, c'est mon père. Sur le papier, c'est aussi mon père. Mais... pour la famille, je n'existe pas.
Je pris une profonde inspiration. Ce n'était pas la première fois que je racontais mon passé, pourtant, c'était toujours aussi difficile. A chaque fois, j'avais l'impression de revivre ce qui me semblait être mon pire cauchemar. Je pris donc mon temps, parlant lentement dans ma langue maternelle, en espérant qu'elle ne m'en veuille pas :
- Quand mon pouvoir a été découvert, peu de temps après ma naissance, ce fut en même temps que la faiblesse qui l'accompagne. Cette dernière n'est pas tolérée par la famille qui m'a vue naître. Alors, avant même que je n'atteigne l'âge de raison, avant que je sache parler ou même me souvenir, on m'a enfermée dans une cage, dans le sous-sol de la maison. Je n'ai jamais vu l'extérieur : pendant quinze ans parce que je n'ai jamais pu sortir... enfin, mes seules promenades étaient dans les extérieurs du bâtiment qui connaissait mon histoire, et quand je suis sortie pour venir ici, le peu que j'en ai vu, je n'ai pas pu en profiter. La seule chose qu'on m'ait apprise c'est la politesse. Le seul contact que j'ai eu c'est celui avec les domestique à qui je ne pouvais pas parler. Alors...
J'avais résisté pour ne pas pleurer pendant que je racontais ce que je connaissais de ma vie au Japon. Mais, quand je dû conclure, je ne pu empêcher les larmes de couler. Et même lorsque je tentais de les ressuyer, ça ne servis à rien, tandis que je finissais :
- .... je suis la fille maudite que la famille Okamoto a mise au monde avant de la cacher au monde pour la remplacer par... ma petite sœur. Je ne suis pas sûre que ce soit ta vision du Japon...
Je n'osais pas le regarder, redoutant sa réaction. La plupart des personnes que j'avais rencontrées et à qui j'avais raconté mon passé m'avaient consolée. Mais cette japonaise était peut-être différente. Je n'en savais rien et je préférais espérer plutôt que me poser mille et une questions.
Invité- Invité
Re: Étudions ensemble [Pv Yumie - FIN]
par Yumie Dim 19 Juil 2015, 22:20
Aucune réaction à ma ''vanne'', ce qui était prévisible car ce n'est pas vraiment le moment de rigoler. Je reste alors très attentive à sa prochaine prise de parole.
« Il... C'est... Biologiquement, c'est mon père. Sur le papier, c'est aussi mon père. Mais... pour la famille, je n'existe pas.
- Woaw, la classe. », c'est la première chose à laquelle j'ai pensé. Mais c'est triste en même temps. Mais je peux comprendre dans un certain sens, mon père fait de même. Avant de débattre d'avantage là-dessus, j'attends la suite.
Elle marque une pause. Cela doit être probablement dur pour elle. J'en profite pour sentir le vent doux et chaud me caresser les cheveux. Je ferme les yeux. C'est fort plaisant.
« Quand mon pouvoir a été découvert, peu de temps après ma naissance, ce fut en même temps que la faiblesse qui l'accompagne. Cette dernière n'est pas tolérée par la famille qui m'a vue naître. Alors, avant même que je n'atteigne l'âge de raison, avant que je sache parler ou même me souvenir, on m'a enfermée dans une cage, dans le sous-sol de la maison. Je n'ai jamais vu l'extérieur : pendant quinze ans parce que je n'ai jamais pu sortir... enfin, mes seules promenades étaient dans les extérieurs du bâtiment qui connaissait mon histoire, et quand je suis sortie pour venir ici, le peu que j'en ai vu, je n'ai pas pu en profiter. La seule chose qu'on m'ait apprise c'est la politesse. Le seul contact que j'ai eu c'est celui avec les domestique à qui je ne pouvais pas parler. Alors... »
C'est alors que des larmes roulent sur ses joues, inondant alors ses magnifiques yeux azurs. Je suis restée indifférente, bien que cela me fait de la peine.
« .... je suis la fille maudite que la famille Okamoto a mise au monde avant de la cacher au monde pour la remplacer par... ma petite sœur. Je ne suis pas sûre que ce soit ta vision du Japon...
- C'est triste. » dit-je sur un ton neutre.
Ma pauvre interlocutrice ne lève même pas les yeux sur moi, alors que je suis contemplative à sa peine. Je souris.
« Mais en même temps, c'est marrant. »
Je me redresse un peu. Ma posture m'a mit mal à l'aise, et pour expliquer ma réaction, je dois trouver une bonne posture. Tripotant mon petit trésor, je regarde le très haut plafond de la salon.
« Parc'que, tu vois, c'est moi qui m'suis renfermée toute seule. Ma cage, c'était ma chambre. »
Je réfléchis un instant avant de reprendre :
« Mais tu vois, je me demande si tes parents te voulait du bien. Certes ils t'ont remplacés par ta sœur, mais ils auraient pu t'abandonner, te mettre à l'orphelinat et j'en passe. Indirectement, ils ont quand même prit soin de toi, mais non cependant pas exprimer leur amour correctement. Je peux comprendre ta souffrance, mais … Come on ! »
Je me lève subitement me laissant dépassée par la situation. Je lui affiche un grand sourire en lui tendant la main.
« Tout ça, c'est du passé ! C'est fini maintenant, tu es un oiseau libre Yumiko ! Tu découvres enfin ce qu'il y a derrière tes barreaux, et tu as du probablement te faire des amies vu ta gentillesse et ta sensibilité. N'es-tu pas plus heureuse maintenant ? Allez viens, je te paye une boisson et allons étudier sérieusement ! »
C'est ma façon de pensée. Je me demande si ce n'est pas le coma qui m'a fait cela, mais je ne peux que jouir de redécouvrir le monde réel, donc je ne peux qu'être satisfaite. Cette rencontre m'a motivé d'avantage à me reprendre en main et à reprendre foi en moi. Sans en attendre plus, je la lève et lui montre l'un de mes plus beaux sourires. Je l'amène alors avec moi, chercher une boisson.
« Il... C'est... Biologiquement, c'est mon père. Sur le papier, c'est aussi mon père. Mais... pour la famille, je n'existe pas.
- Woaw, la classe. », c'est la première chose à laquelle j'ai pensé. Mais c'est triste en même temps. Mais je peux comprendre dans un certain sens, mon père fait de même. Avant de débattre d'avantage là-dessus, j'attends la suite.
Elle marque une pause. Cela doit être probablement dur pour elle. J'en profite pour sentir le vent doux et chaud me caresser les cheveux. Je ferme les yeux. C'est fort plaisant.
« Quand mon pouvoir a été découvert, peu de temps après ma naissance, ce fut en même temps que la faiblesse qui l'accompagne. Cette dernière n'est pas tolérée par la famille qui m'a vue naître. Alors, avant même que je n'atteigne l'âge de raison, avant que je sache parler ou même me souvenir, on m'a enfermée dans une cage, dans le sous-sol de la maison. Je n'ai jamais vu l'extérieur : pendant quinze ans parce que je n'ai jamais pu sortir... enfin, mes seules promenades étaient dans les extérieurs du bâtiment qui connaissait mon histoire, et quand je suis sortie pour venir ici, le peu que j'en ai vu, je n'ai pas pu en profiter. La seule chose qu'on m'ait apprise c'est la politesse. Le seul contact que j'ai eu c'est celui avec les domestique à qui je ne pouvais pas parler. Alors... »
C'est alors que des larmes roulent sur ses joues, inondant alors ses magnifiques yeux azurs. Je suis restée indifférente, bien que cela me fait de la peine.
« .... je suis la fille maudite que la famille Okamoto a mise au monde avant de la cacher au monde pour la remplacer par... ma petite sœur. Je ne suis pas sûre que ce soit ta vision du Japon...
- C'est triste. » dit-je sur un ton neutre.
Ma pauvre interlocutrice ne lève même pas les yeux sur moi, alors que je suis contemplative à sa peine. Je souris.
« Mais en même temps, c'est marrant. »
Je me redresse un peu. Ma posture m'a mit mal à l'aise, et pour expliquer ma réaction, je dois trouver une bonne posture. Tripotant mon petit trésor, je regarde le très haut plafond de la salon.
« Parc'que, tu vois, c'est moi qui m'suis renfermée toute seule. Ma cage, c'était ma chambre. »
Je réfléchis un instant avant de reprendre :
« Mais tu vois, je me demande si tes parents te voulait du bien. Certes ils t'ont remplacés par ta sœur, mais ils auraient pu t'abandonner, te mettre à l'orphelinat et j'en passe. Indirectement, ils ont quand même prit soin de toi, mais non cependant pas exprimer leur amour correctement. Je peux comprendre ta souffrance, mais … Come on ! »
Je me lève subitement me laissant dépassée par la situation. Je lui affiche un grand sourire en lui tendant la main.
« Tout ça, c'est du passé ! C'est fini maintenant, tu es un oiseau libre Yumiko ! Tu découvres enfin ce qu'il y a derrière tes barreaux, et tu as du probablement te faire des amies vu ta gentillesse et ta sensibilité. N'es-tu pas plus heureuse maintenant ? Allez viens, je te paye une boisson et allons étudier sérieusement ! »
C'est ma façon de pensée. Je me demande si ce n'est pas le coma qui m'a fait cela, mais je ne peux que jouir de redécouvrir le monde réel, donc je ne peux qu'être satisfaite. Cette rencontre m'a motivé d'avantage à me reprendre en main et à reprendre foi en moi. Sans en attendre plus, je la lève et lui montre l'un de mes plus beaux sourires. Je l'amène alors avec moi, chercher une boisson.
•••
- HRP:
- Ça te dit qu'on s'arrête là ? Je trouve que stopper ici donne une jolie fin hihi. Si tu veux, tu peux répondre, mais pour moi, c'est fini. C'était un plaisir ♥
Yumie
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