[Event] La fin de Tsuki [Liaison fantôme] [PV Mel, Yumie, Néphélie]

Alors que je m'apprête à faire une amie, il semble y avoir un imprévu. Un scientifique vient briser notre bulle de bonheur. Retrouver nos amis ? Des élèves et professeurs se sont fait kidnapper ? Oh mon dieu, c'est d'une injustice inouïe. Pourquoi nous aurons le droit de nous détendre et de rigoler alors que d'autres se font forcément torturer ? Je culpabilise. Je me relève aussitôt et part directement aux côtés de Mel vers la salle où nous devons nous retrouver.

A l’intérieur se trouve une gigantesque machine digne d'un film de science-fiction. Il s'y trouve trois sièges avec pleins de câbles les enroulant. C'est pour moi et Mel ? Ainsi que la jeune inconnue qui vient de nous rejoindre ? Je l'admets que j'appréhende un peu le projet du type. Ils ne m'inspirent pas confiance au premier abord alors je peux avoir toutes les craintes du monde. Par la suite, ils nous expliquent que cette machine est neuve et que nous allons être les premiers cobayes à l'essayer car ils ont besoin de nos pouvoirs. De mon pouvoir ? Que vont-ils bien pouvoir faire avec mon pouvoir ? Apparemment, la machine va l'analyser et le manier avec ruse pour retrouver les prisonniers. Il nous dit par la suite que ses confrères ont réussi à en localiser une sur une voiture mais finalement ils ont acheté leur jouet chez Carrefour et finalement, leurs efforts sont vains. J'ai envie d'applaudir. Bien qu'ils n'aient pas un budget large, il faut beaucoup investir dans un tel projet, voilà que cela nous fait obstacle. Cet échec me rend d'avantage méfiante vis à vis de cet objet de torture. Mais apparemment, grâce à nos trois pouvoirs combinés -ce passage m'intéresse particulièrement- nous avons d'infimes chances de venir à la rescousse de ces pauvres gens.

Très peu convaincant. Franchement.
Cependant, si c'est le seul et unique moyen de leur venir en aide, et bien je le ferai. Je m'exclame d'une voix grave.

« Je ne vous fais absolument pas confiance, ni à vous, ni à cette machine. »

Je m'avance vers cette dernière.

« Mais si le seul moyen de sauver nos congénères, alors je le ferai. Mais pour eux. »

Je savoure tranquillement le calme qui m'entoure. Je me suis isolée un petit moment, ma tête se repose, moi aussi d'ailleurs puisque je somnole depuis un petit moment déjà. Je ne m'attendais pas à ce que l'on vienne me déranger de si tôt. Enfin, l'homme qui vient me voir ne me semble pas avoir de mauvaises intentions, alors je le suis sans protester en direction d'une salle, où trône une ENORME machine. La technologie me révulse et m'effraie un peu, je ne la comprend pas et qui sait si un jour elle ne va pas se retourner contre nous ? Autant dire que cette machine, reliée à des casques étranges, me fait reculer d'un pas, l'air assez...effrayée. Bah quoi ? Certains craignent les araignées, moi je crains la modernité. En plus, c'est mignon les araignées, ça mange les moustiques ! Alors que toute cette technologie est austère, impersonelle, froide, effrayante, du moins à mes yeux. Je ne sais pas envoyer un mail ou taper un texto, et alors ? Cela ne m'empêche pas de vivre.

Plongée dans mes réflexions, je sursaute lorsque la voix du scientifique s'élève, pour nous expliquer notre "mission". Enfin. Apparemment tout ce que nous avons à faire est de nous asseoir. Nous asseoir et attendre une...connexion. Je suis assez réticente à être sous l'emprise de cette énorme machine, qui de plus ne semble pas être si performante, mais l'homme semble sincère -même si je ne prends pas la peine de fouiller pour vérifier-, et si c'est pour aider nos camarades je veux bien. Je ne suis pas attachée particulièrement à eux, puisque je ne suis ici que depuis une semaine, mais je suis répugnée à l'idée que ces Nazis du 21ème siècle puissent enlever sa vie à un(e) pauvre innocent(e). C'est donc un peu effrayée, mais motivée tout de même que je prends place sur l'un des sièges.

Je regarde mes deux camarades, je ne leur avait pas prêté attention avant. Yumie Konoko, et Mel Satô, si j'en crois ce que me dis l'esprit de l'homme à côté. Je me demande quels sont leurs pouvoirs ? Je devrais leur demander après. Elles ne me connaissent pas, mais je leur sourit. La politesse avant tout ! Puis j'attends, un peu angoissée.

"Excusez-moi, vous êtes bien Mlle Konoko et Mlle Satô ? Nous avons besoin de vous de suite? "

Je n’ai eu le temps d’échanger que quelques mots avec Yumie. Nous avons été interrompue avant même de pouvoir entamer une discussion par un homme en blouse blanche. Je jette un œil à Yumie. Alors que je viens de la retrouver et que je peux en faire mon amie, je dois encore abandonner le projet… L’homme me tire soudainement de mes pensées en poursuivant :

"Nous allons retrouver vos amis. Veuillez vous rendre dans la salle L4c, c'est celle qui se trouve sur la droite tout au bout de ce couloir derrière moi. Je vous rejoins dans une petite minute."

J’ouvre de grands yeux et pense à la vitesse d’un éclair :

« Retrouver nos amis…? Mais alors… Kris ! »

D’un coup, ça change la donne. Si on peut tous les libérer du cauchemar qu’ils sont sans doute en train de vivre, ce sera fantastique pour tout le monde ! Je me lève alors d’un bond et entame une marche déterminée dans le couloir. Je fais attention à ce que Yumie me suive, mais plus j’approche de la salle, plus je me focalise sur le sauvetage. Je ne sais pas encore en quoi consiste leur plan, mais on devrait nous l’apprendre dans quelques minutes.

Bingo ! Une fois entrées dans la salle, nous sommes rejointes par une autre fille, blonde elle aussi, et l’homme de toute à l’heure. Il nous explique que la machine vient d’être construite pour nous _donc personne ne l’a jamais testé, ça, ce n’est pas rassurant_ et qu’ils ont réussit à localiser le quartier dans lequel se trouvent les nazis _si ce sont toujours eux qui détiennent les élèves. Ils ont besoin de que l’on combine nos pouvoirs _c’est possible ça ?_ pour découvrir l’endroit précis où nos camarades sont détenus. Personnellement, je les trouve un peu louche avec leur histoire. Comment peut-on être surs que la machine ne va pas nous tuer, ou que leur plan va fonctionner ? Comment peut-on être surs que tout est au point, si personne ne l’a jamais testé ?

…

Bon. Ce n’est pas le moment de se poser ce genre de questions. Si je veux les sauver, je dois le faire à n’importe quel prix. Je remarque que l’autre fille vient de prendre place sur un siège et me fait un sourire. Je mime un « salut » d’un air amical et rassurant, en espérant qu’elle soit capable de lire sur mes lèvres, puis m’avance devant la machine et prononce d’un ton neutre :

« C’est OK pour moi. Je marche. »

J’y suis rejointe par Yumie, qui semble encore moins confiante que moi. Elle annonce clairement :

« Je ne vous fais absolument pas confiance, ni à vous, ni à cette machine. Mais si le seul moyen de sauver nos congénères, alors je le ferai. Mais pour eux. »

Bon, au moins, on est fixés sur son avis. Je m’installe sur l’un des sièges des la machine et attends que Yumie nous y rejoigne. Ensuite, je demande :

« Et maintenant, il se passe quoi ? »

HRP:

Dernier post de Maxime, avant le rêve


Pendant le rêve



MJ : Une fois que Maxime eu terminé de parler, Yumie fut expulsé du rêve pour la simple et bonne raison que le jeune homme venait de rendre son dernier souffle sous les yeux de la demoiselle des rêves. La silhouette blanche raccompagna Yumie dans cet endroit tout blanc pour y retrouver la même silhouette tout en noir. Il n'y avait plus qu'à attendre que Mel et Néphélie reviennent elles aussi.

HRP :

Lorsque l’on nous met des casques sur la tête, je ferme les yeux. Je pense que l’on nous plonge dans une sorte de sommeil puisque quand je les ouvre à nouveau, je ne suis plus du tout au même endroit.

La salle sombre et remplie de câbles et d’ordinateurs laisse place à un vide infini, et le scientifique qui prenait quelques secondes plus tôt des notes est remplacé par une immense ombre. Elle s’adresse à nous et nous donne des instructions, puis nous tend ses mains. Hésitante, j’en attrape une, et suis immédiatement téléportée dans une autre salle avec Néphélie. Face à moi, deux sphères bleues. Elles sont traversées de flammes et éclairent plus où moins la pièce. La silhouette blanche qui nous accompagne prend mes mains et les dépose sur les sphères.

A partir de là, je ne sais plus vraiment ce qu’il se passe. Mon corps se met à surbriller et mes cheveux à flotter, comme lorsque j’utilise mon pouvoir, mais je ne contrôle pas vraiment la situation. Je sens que je pénètre dans l’esprit de quelqu’un sans y avoir accès pour autant. Je ne sais pas ce que devient Yumie, qui ne se trouve pas avec nous, ni comment cela se passe pour Néphélie, derrière moi. Je ne fais que me concentrer sur ma tâche, fermant les yeux.

Et puis soudain, le contact est rompu. J’ouvre les yeux, je lâche les sphères et me tourne, pour me retrouver face à Néphélie. La silhouette blanche nous raccompagne jusque dans la "salle principale", où nous retrouvons Yumie.

Les yeux légèrement entrouvertes, elle essayait de bouger sa tête pour voir où elle se trouvait, ce qui l’entourait, mais en vain. Elle avait ensuite décidé de tenter avec le reste de son corps mais elle se sentait comme attachée. Chose qu’elle était surement. Elle essayait de se rappeler de ce qui s’était passé quelques heures ? Jours avant ? Elle n’en avait aucune idée. C’était flou dans sa tête tout autant que sa vue en ce moment.
La seule chose dont elle était sûre c’est qu’elle n’était pas seule dans cette pièce. Elle sentait une présence pas loin d’elle. Elle ne savait pas la nature de cette présence, si ça représentait une menace et qu’elle devrait s’inquiéter ou si c’était tout simplement d’autres personnes de l’académie. L’académie… Que s’est-il arrivé à celle-ci et aux autres élèves ? Là non plus elle n’en avait aucune idée. Par contre, une image venait de remonter à surface de sa mémoire. Le moment où elle fuyait l’agent, qui a finalement réussi à l’attraper, elle n’était pas seule. Il y avait un autre élève avec elle mais, quelqu’un qu’elle n’arrêtait pas de croiser pendant les quelques derniers jours et dont elle ignorait le sort. Peut-être qu’il était déjà mort à cette heure-ci. Malgré qu’elle espérait que ça au début quand elle le trouvait trop soulant, elle ne pouvait s’empêcher d’avoir la chair de poule en ayant cette idée en tête. Parlant de tête, elle commençait à avoir un peu trop mal au crâne. Elle avait froid aussi mais elle était surtout perdue.
D’un geste lent, elle avait essayé de relever à nouveau sa tête, mettant un peu plus d’effort dedans. Sa vue qui s’est un peu éclairci, lui permettait donc d’avoir une idée sur le décor qui l’entourait. C’était une pièce, fermée bien sûr, avec rien dedans à part trois lits. Un sur lequel elle était attachée puis deux autres, un au milieu du mur et l’autre à l’extrémité gauche. Effectivement, elle n’était pas seule, deux autres personnes se trouvaient dans la même situation qu’elle. Deux autres filles plus exactement. Elle les avait déjà croisé aux couloirs de l’académie donc elle avait plus ou moins une petite idée sur qui elles étaient.
Un moment passé dans le vide. Préférant de n’adresser la parole a aucune des deux jeunes filles de peur que ça soit dangereux pour elles. Pour le moment elles allaient bien et c’était quand même rassurant sans se poser des questions sur ce qui allait venir par la suite.

Un autre long moment de déconcentration interrompu par une sorte de pensée qu’elle commençait à recevoir. Une pensée qui n’était pas la sienne. Comme si quelqu’un essayait de la contacter. Quelqu’un qui lui était pas étranger, ou du moins pas à son environnement qui se résume à l’académie. Cette personne avait besoin d’informations qu’elle seule pouvait fournir. Au début elle avait hésité mais finalement elle s’est demandée, pourquoi une personne connaissant déjà les alentours puisqu’elle en fait partie voudrait recevoir la moindre information concernant cela.

Néphélie, ladite personne, est une élève aussi. Elle n’était pas dans la même pièce, la raison pour laquelle elle voudrait la contacter bien évidemment. Le corps d’Asami était très faible pour une raison inconnue vu qu’elle n’avait fourni aucun effort physique après la fuite et qu’elle est restée couchée pendant des heures surement. Mais c’était comme ça et une connexion par télépathie ou pensée ou peu importe ce qu’on voudrait appeler ça, ne serait que plus fatiguant pour elle mais elle le voulait plus qu’elle le devrait. Il faudrait qu’elle fasse vite tout en essayant de fournir le maximum d’informations possible. Elle s’est donc mise à regarder à nouveau un peu partout autour d’elle… C’était vraiment pas mal flippant à voir.

Seuls dans une sorte de salle d’opération à l’ancienne, des tubes bizarres remplis de liquide. Une source d’eau à l’extérieur…

C’est tout ce qu’elle avait pu à former dans sa tête pour ensuite le communiquer à la jeune fille avant de céder a sa fatigue et fermer ses yeux, attendant une réponse.

Je me prépare mentalement à ce qui m'attend. Serais-je capable de faire ce qu'on attend de moi ? Je prends une grande inspiration tandis que le processus commence. Les casques posés sur nos têtes, nous nous retrouvons dans une salle blanche et vide, accompagnées d'une sorte d'ombre immense, qui prend nos mains. Nous nous retrouvons ainsi téléportées dans une autre salle, accompagnées d'une silhouette blanche. Cette salle est éclairée d'une douce lueur bleues. Dans la "pièce", trône une sorte d'autel, comme ceux utilisés il y a des siècles pour les sacrifices, dans les temples de mon pays natal. Sur l'autel, des sphères constituées de flammes bleues, que je trouve particulièrement fascinantes. Le feu m'a toujours fascinée, autant qu'effrayée. La silhouette pose les mains de la jolie blonde nommée Mel sur les flammes. Ne va-t-elle pas se brûler ? Apparemment non. Alors que, depuis le début de l'expérience, les pensées des autres avaient bizarrement cesser de chahuter dans mon cerveau, celles d'une jeune fille inconnue résonnent soudainement dans mes oreilles, fortement, clairement. La silhouette m'explique que, si tout le monde peut entendre les pensées de la jeune fille ici, je suis la seule à pouvoir lui communiquer les miennes. Je m'approche des sphères, qui me semblent être les sources des voix que j'entends. Je transmet le "message" télépathique suivant:

"Qui es tu ? Je suis Néphélie, une autre élève de l'Académie. Nous essayons de t'aider. Peut tu me dire où tu es ? Tu n'as qu'à y penser. Tout les renseignements possibles seront les bienvenus."

J'apprends qu'elle s'appelle Asami. Qu'elle et les autres se trouvent apparemment seuls, dans une sorte de salle d'opération à l'ancienne. En entendant ceci, je suis parcourue d'un frisson. Vont-ils pratiquer sur eux d'abominables expériences et opérations ? Je n'espère pas, je les connais peu mais ils restent mes camarades. J'apprends aussi qu'il y a dans la pièce, des tubes bizarres remplis de liquides (espérons qu'ils ne seront usés à mauvais escient), et que à l'extérieur se trouve une source d'eau. Je la remercie, et le processus termine.


Nous nous retrouvons de nouveau dans la salle immaculée, en compagnie de Mel, et de Yumie. Cette dernière nous apprend quelque chose qui me panique fortement. Nos camarades sont dans un entrepôt de pêche, au bord de la mort. Je suis parcourue d'un grand frisson. Parviendrons-nous à les sauver à temps ?...Je communique au deux filles avec moi tout ce que je sais. Je n'aurais jamais dû quitter la Grèce...

HRP:

HRP:

Lorsque la jeune fille et moi rejoignons Yumi, les deux donnent les informations qu’elles ont pu obtenir. Nos camarades sont enfermés dans une sorte d’entrepôt de pêche, avec une source d’eau à l’extérieur. Et on pratique des expériences sur eux. Je ne réponds rien. Cela me donne la nausée. En quelques secondes, j’imagine des scènes atroces, dignes des pires histoires d’horreur que je n’ai jamais pu lire. Et comme tout le monde sait que l’imagination est le meilleur moyen de se faire peur…

Alors qu’un silence vraiment pesant s’installe entre nous trois, nous sommes violemment tiré hors de cette dimension. J’ouvre brusquement les yeux, comme quand je suis réveillée en sursaut par un mauvais rêve : ça y est, nous voilà de retour dans les sièges inconfortables de la machine. Les scientifiques présents nous lancent des regards interrogateurs. Rapidement, les filles leur donnent les informations dont ils ont besoin.
Reste maintenant à savoir si cela va les satisfaire et s’ils vont pouvoir sauver nos amis…