La ville des conflits [Pv Muro]
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La ville des conflits [Pv Muro]
Encore une fois, j'avais réussis à passer voir mes gamins avant d'aller en cours du soir. Cours nouvellement donnés par un prof qui semblait... concerné, je dirais, par mes difficultés. Malheureusement, tout ne s'était pas passé comme cela aurait dû : sur le chemin vers un autre quartier, un groupe de six garçons, plus leur chef nommé La Brute, me prirent en embuscade. Ce dernier voulaient me faire payer le fait que j'étais devenu fort pour survivre au sein de ces rues qui pouvaient être bien dangereuses, au point de devenir à la fois son égal et son ennemi juré. Depuis ma fugue, il n'avait cessé de me voler et me taper, comme il le faisait avec la plupart des plus faibles que lui qui n'avaient pas une âme corrompue comme la sienne. Puis, quand j'eus découvert mon pouvoir, j'avais commencé à me défendre, ce qui lui avait fortement déplu... au point de vouloir me poignarder avec un couteau, par exemple.
Ils m'encerclèrent, faisant en sorte que fuir était devenu impossible. J'en avais marre de ces situations. J'aimais me battre, mais là c'était devenu lourd à supporter. Ils se mettaient maintenant toujours à plusieurs contre moi seul et utilisaient des armes plus ou moins sophistiquées. Ce jour-là, ils avaient opté pour des couteaux, des battes de baseball fraîchement volées et des pierres. Je commençais vraiment à avoir peur pour ma vie. N'allait pas me demander pas pourquoi... Mais je ne le montrai pas. Je ne voulais pas leur faire ce plaisir. C'est donc les mains dans les poches, un début de colère mêlé à de l'agacement sur le visage, que je me tournais vers mon ennemi de longue date pour lui demander :
- T'en as pas marre de m'chercher? On dirait un flic!
On dirait pas comme ça, mais je venais de lui faire la pire des insultes. Pour lui, un policier était la pire des créatures qui pouvait exister. En même temps, quand on savait qu'on le rechercher pour vole, passages à tabac et autres troubles publics et qu'il était majeur... je pense qu'on peut comprendre que son statut de personne rechercher comparé à un policier le mette dans tous ses états. Quoi que...
Bref, il ne mit pas longtemps avant de me cracher :
- Sale fils de pute! Tu vas me payer ça très cher! Aller les gars!
Alors, non seulement il venait de m'insulter, insulter ma mère (personne morte dont il ne fallait surtout pas toucher la mémoire sous peine de m'enrager à un point sans retour) et de déclarer la guerre. C'est donc fou de rage que je commençai à me défendre contre mes assaillants. Je me prenais des coups de tous les côtés, m'empêchant de créer mes boules de lumière. Au final, je fus acculé contre un mur en briques. j'avais une arcade sourcilière en sang qui me faisait super mal après qu'une pierre m'ait atteint là, des bleus partout et la lèvre en sang. Avais-je déjà été en si mauvais état? Mmh... Peut-être bien.
Lorsque La Brute s'approcha de moi alors que les autres avaient arrêté de me frapper, je profitai de mon moment de répit pour former une boule de lumière noire. Je n'entendis pas ce que me dit mon ennemi et n'attendis pas qu'il ajoute quoi que ce soit avant de lui mettre ma boule dans son estomac, le projetant de l'autre côté de la ruelle, à deux mètres de là. Les autres virent rouge et vinrent me taper de plus belle alors que je tentai vainement de me défendre...
Ils m'encerclèrent, faisant en sorte que fuir était devenu impossible. J'en avais marre de ces situations. J'aimais me battre, mais là c'était devenu lourd à supporter. Ils se mettaient maintenant toujours à plusieurs contre moi seul et utilisaient des armes plus ou moins sophistiquées. Ce jour-là, ils avaient opté pour des couteaux, des battes de baseball fraîchement volées et des pierres. Je commençais vraiment à avoir peur pour ma vie. N'allait pas me demander pas pourquoi... Mais je ne le montrai pas. Je ne voulais pas leur faire ce plaisir. C'est donc les mains dans les poches, un début de colère mêlé à de l'agacement sur le visage, que je me tournais vers mon ennemi de longue date pour lui demander :
- T'en as pas marre de m'chercher? On dirait un flic!
On dirait pas comme ça, mais je venais de lui faire la pire des insultes. Pour lui, un policier était la pire des créatures qui pouvait exister. En même temps, quand on savait qu'on le rechercher pour vole, passages à tabac et autres troubles publics et qu'il était majeur... je pense qu'on peut comprendre que son statut de personne rechercher comparé à un policier le mette dans tous ses états. Quoi que...
Bref, il ne mit pas longtemps avant de me cracher :
- Sale fils de pute! Tu vas me payer ça très cher! Aller les gars!
Alors, non seulement il venait de m'insulter, insulter ma mère (personne morte dont il ne fallait surtout pas toucher la mémoire sous peine de m'enrager à un point sans retour) et de déclarer la guerre. C'est donc fou de rage que je commençai à me défendre contre mes assaillants. Je me prenais des coups de tous les côtés, m'empêchant de créer mes boules de lumière. Au final, je fus acculé contre un mur en briques. j'avais une arcade sourcilière en sang qui me faisait super mal après qu'une pierre m'ait atteint là, des bleus partout et la lèvre en sang. Avais-je déjà été en si mauvais état? Mmh... Peut-être bien.
Lorsque La Brute s'approcha de moi alors que les autres avaient arrêté de me frapper, je profitai de mon moment de répit pour former une boule de lumière noire. Je n'entendis pas ce que me dit mon ennemi et n'attendis pas qu'il ajoute quoi que ce soit avant de lui mettre ma boule dans son estomac, le projetant de l'autre côté de la ruelle, à deux mètres de là. Les autres virent rouge et vinrent me taper de plus belle alors que je tentai vainement de me défendre...
Re: La ville des conflits [Pv Muro]
Bougon, Muro avait rapidement quitté l'Académie pour rejoindre le supermarché le plus proche avant que les magasins ne ferment. Les membres du journal l'avaient envoyé courir acheter de nouvelles cartouches d'encre noir pour l'édition du lendemain. C'était à son tour de faire le coursier, à son plus grand désespoir. Il avait juste eu le temps d'enfiler une veste en jean sur son pantalon beige pour ne pas attraper froid à la nuit tombante et avait attrapé un bus pour la ville.
La brise de début de soirée lui soufflait dans les cheveux lorsqu'il enfonça ses mains dans ses poches. Des mèches folles venaient lui taquiner le visage de caresses agaçantes. Il traversait les rues à grandes enjambées, persuadé qu'il trouverait son bonheur dans le quartier animé. Dans une zone de la ville qui ne dormais jamais, on devrait bien trouver de quoi se mettre des cartouches d'encre sous la dent ! Mais au détour d'une ruelle, il fut alerté par un bruit surprenant perçu par ses oreilles hors du commun. Il percevait des élévations de voix, des coups et même des suffocations douloureuses. Certes, les bagarres de rue n'étaient pas ce qu'il y avait de moins courant mais il ne put s'empêcher de s'engager dans la rue en pressant le pas, plus par curiosité que par excès de gentillesse.
En s'approchant de la source sonore, il distingua un attroupement autour d'un jeune homme. Il n'avait pas prévu cela. Ils étaient beaucoup plus nombreux que ce qu'il avait anticipé et étaient visiblement armés de couteaux, de battes de base-ball et de pierre. Il sentit son sang lui battre contre les tempes quand il comprit que le bruit sourd qu'il avait perçu était bien celui de poings qui s'enfoncent dans la chair.
Perdre son temps ou accomplir le geste civique de la journée ? Il allait tourner les talons pour attraper le dernier magasin ouvert quand un détail, au loin, l'interpella. Il se mit à froncer les paupières, réflexe humain analogue au zoom des appareils photo, pour essayer de discerner les traits du jeune homme qui semblait en mauvaise position. Un type dont il était persuadé d'avoir déjà croisé le visage. Probablement dans le QG des Rubis. Il laissa échapper un grognement. Il devait au moins essayer de tenter quelque chose, par honneur ou par intérêt. Ne savait-on jamais, il pourrait peut-être se révéler utile à un moment donné.
Il attrapa une barre métallique au sol – quel chance ! - reste probable d'un ancien chantier de travaux. Ses cours avec le professeur de sport Edwin Medley lui avait appris agilité et rapidité pour se défendre un minimum dans les moments critiques. Il pourrait essayer d'être utile. Il allait s'élancer en direction des brigands quand une boule de lumière traversa son champ de vision. Il haussa un sourcil, admiratif du pouvoir de son jeune protégé. Au moins, il était encore vivant.
La main droite crispée sur l'arme improvisée qu'il dissimulait derrière sa jambe, le jeune étudiant utilisa l'ouverture que venait de créer l'agressé pour se rapprocher de lui. Il profita de la position retourné d'un attaquant pour le frapper au niveau du cou. Il s'écroula brusquement de tout son poids. Immobilisé, il était. Mais certainement pas mort. Muro n'avait jamais pris la vie de qui que ce soit et ce n'était pas aujourd'hui que ça allait changer.
Il se positionna devant son protégé, face à leurs opposants, l'arme brandie. Le sang qui lui coulait de l'arcade sourcilière lui donnait une mise déplorable. Subitement, Muro se mordit la lèvre inférieur, inquiet.Vu d'ici, la situation semblait délicate. De prise, son pouvoir n'était pas offensif et, s'il pouvait manier son arme pour s'occuper de deux ou trois brutes, il était bien incapable de se débarrasser de toute la bande. Il reprit confiance en lui en resserrant sa prise sur la barre de métal. Il utiliserait ses propres points forts : il jouerait sur le menace et susciterait la peur.
« Mes chers amis, interpella-t-il de sa voix la plus posée, permettez-moi de vous indiquer que les capacités magiques auxquelles vous venez d'assister sont d'une puissance minime par rapport à ce que d'autres peuvent faire. Et pourtant, vous pouvez admirer le résultat – Allez-y retournez-vous je ne suis pas un truand qui attaque toujours par derrière -, vos copains ne sont pas vraiment en bon état... Alors si vous voulez bien déguerpir. Je préférerai ne blesser aucun d'entre vous par maladresse... »
Il tourna la tête et se rapprocha du jeune Rubis pour que seul lui entende le reste de ses paroles.
« Il va vite falloir trouver un plan de secours, jeune padawan... » Il était bien conscient qu'il n'allait pas pouvoir les retenir bien longtemps avec de simples paroles.
Ne jamais se mêler des affaires qui ne nous regardaient pas. C'était pourtant l'un des premiers principes qu'on nous apprenait pour ne pas s'attirer d'ennuis et éviter les « il se trouvait au mauvais moment au mauvais endroit ». Mais qu'importe. Il était Rubis et l'un de ses camarades avait plutôt besoin d'aide.
La brise de début de soirée lui soufflait dans les cheveux lorsqu'il enfonça ses mains dans ses poches. Des mèches folles venaient lui taquiner le visage de caresses agaçantes. Il traversait les rues à grandes enjambées, persuadé qu'il trouverait son bonheur dans le quartier animé. Dans une zone de la ville qui ne dormais jamais, on devrait bien trouver de quoi se mettre des cartouches d'encre sous la dent ! Mais au détour d'une ruelle, il fut alerté par un bruit surprenant perçu par ses oreilles hors du commun. Il percevait des élévations de voix, des coups et même des suffocations douloureuses. Certes, les bagarres de rue n'étaient pas ce qu'il y avait de moins courant mais il ne put s'empêcher de s'engager dans la rue en pressant le pas, plus par curiosité que par excès de gentillesse.
En s'approchant de la source sonore, il distingua un attroupement autour d'un jeune homme. Il n'avait pas prévu cela. Ils étaient beaucoup plus nombreux que ce qu'il avait anticipé et étaient visiblement armés de couteaux, de battes de base-ball et de pierre. Il sentit son sang lui battre contre les tempes quand il comprit que le bruit sourd qu'il avait perçu était bien celui de poings qui s'enfoncent dans la chair.
Perdre son temps ou accomplir le geste civique de la journée ? Il allait tourner les talons pour attraper le dernier magasin ouvert quand un détail, au loin, l'interpella. Il se mit à froncer les paupières, réflexe humain analogue au zoom des appareils photo, pour essayer de discerner les traits du jeune homme qui semblait en mauvaise position. Un type dont il était persuadé d'avoir déjà croisé le visage. Probablement dans le QG des Rubis. Il laissa échapper un grognement. Il devait au moins essayer de tenter quelque chose, par honneur ou par intérêt. Ne savait-on jamais, il pourrait peut-être se révéler utile à un moment donné.
Il attrapa une barre métallique au sol – quel chance ! - reste probable d'un ancien chantier de travaux. Ses cours avec le professeur de sport Edwin Medley lui avait appris agilité et rapidité pour se défendre un minimum dans les moments critiques. Il pourrait essayer d'être utile. Il allait s'élancer en direction des brigands quand une boule de lumière traversa son champ de vision. Il haussa un sourcil, admiratif du pouvoir de son jeune protégé. Au moins, il était encore vivant.
La main droite crispée sur l'arme improvisée qu'il dissimulait derrière sa jambe, le jeune étudiant utilisa l'ouverture que venait de créer l'agressé pour se rapprocher de lui. Il profita de la position retourné d'un attaquant pour le frapper au niveau du cou. Il s'écroula brusquement de tout son poids. Immobilisé, il était. Mais certainement pas mort. Muro n'avait jamais pris la vie de qui que ce soit et ce n'était pas aujourd'hui que ça allait changer.
Il se positionna devant son protégé, face à leurs opposants, l'arme brandie. Le sang qui lui coulait de l'arcade sourcilière lui donnait une mise déplorable. Subitement, Muro se mordit la lèvre inférieur, inquiet.Vu d'ici, la situation semblait délicate. De prise, son pouvoir n'était pas offensif et, s'il pouvait manier son arme pour s'occuper de deux ou trois brutes, il était bien incapable de se débarrasser de toute la bande. Il reprit confiance en lui en resserrant sa prise sur la barre de métal. Il utiliserait ses propres points forts : il jouerait sur le menace et susciterait la peur.
« Mes chers amis, interpella-t-il de sa voix la plus posée, permettez-moi de vous indiquer que les capacités magiques auxquelles vous venez d'assister sont d'une puissance minime par rapport à ce que d'autres peuvent faire. Et pourtant, vous pouvez admirer le résultat – Allez-y retournez-vous je ne suis pas un truand qui attaque toujours par derrière -, vos copains ne sont pas vraiment en bon état... Alors si vous voulez bien déguerpir. Je préférerai ne blesser aucun d'entre vous par maladresse... »
Il tourna la tête et se rapprocha du jeune Rubis pour que seul lui entende le reste de ses paroles.
« Il va vite falloir trouver un plan de secours, jeune padawan... » Il était bien conscient qu'il n'allait pas pouvoir les retenir bien longtemps avec de simples paroles.
Ne jamais se mêler des affaires qui ne nous regardaient pas. C'était pourtant l'un des premiers principes qu'on nous apprenait pour ne pas s'attirer d'ennuis et éviter les « il se trouvait au mauvais moment au mauvais endroit ». Mais qu'importe. Il était Rubis et l'un de ses camarades avait plutôt besoin d'aide.
Re: La ville des conflits [Pv Muro]
Alors que je me faisais tabasser comme jamais auparavant, le bruit d'un corps qui tombe à terre se fit entendre avant que tout ne s'arrête. Ce n'était pas moi : j'étais déjà au sol. Puis, deux jambes enveloppées d'un pantalon sable vinrent se positionner devant moi.
Le souffle court, je me relevai avec difficultés et fis un rapide portrait de mon "sauveur". C'était un gars aux cheveux noirs, à la peau blanche et légèrement plus petit que moi. Mais, paumé comme je l'étais, je ne le reconnus pas du tout. Même pas en tant qu'élève de l'Académie croisé une ou deux fois dans la maison rubis. Heureusement pour moi, il se mit à parler à mes agresseurs, ce qui me permit de remettre mes idées en place :
« Mes chers amis, permettez-moi de vous indiquer que les capacités magiques auxquelles vous venez d'assister sont d'une puissance minime par rapport à ce que d'autres peuvent faire. Et pourtant, vous pouvez admirer le résultat – Allez-y retournez-vous je ne suis pas un truand qui attaque toujours par derrière -, vos copains ne sont pas vraiment en bon état... Alors si vous voulez bien déguerpir. Je préférerai ne blesser aucun d'entre vous par maladresse... »
Puis, alors que j'arrivais enfin à voir clair dans la situation plus que limite, il se tourna vers moi et me chuchota :
« Il va vite falloir trouver un plan de secours, jeune padawan... »
Jeune quoi... ?!
J'étais déjà pas en forme, alors qu'il vienne m'assomer avec des noms trop bizarres n'arrangea en rien ma colère. Serrant les dents, je créai deux boules lumineuses, rouges tintées de noir, et je les lançai sur les personnes qui m'avaient tabassé à mort. Deux garçons se retrouvèrent assommés, étendus à côté de mon pire ennemi. Puis je demandai d'une voix cinglante, pleine de venin, aux autres encore debout :
- Vous en voulez encore?!
Ils reculèrent d'un pas. Puis deux. Enfin, ils prirent leurs camarades et s'enfuirent la queue entre les jambes.
Quand ils eurent disparus, je me laissai tomber à terre. J'avais du mal à respirer. Mon arcade sourcilière me lancai. Et je ne parle même pas de mes multiples entailles sur tout le corps. Je soupirail donc :
- Ils voulaient vraiment ma peau, cette fois...
Puis, tournant les yeux vers mon "sauveur", je fis :
- Merci.
Le souffle court, je me relevai avec difficultés et fis un rapide portrait de mon "sauveur". C'était un gars aux cheveux noirs, à la peau blanche et légèrement plus petit que moi. Mais, paumé comme je l'étais, je ne le reconnus pas du tout. Même pas en tant qu'élève de l'Académie croisé une ou deux fois dans la maison rubis. Heureusement pour moi, il se mit à parler à mes agresseurs, ce qui me permit de remettre mes idées en place :
« Mes chers amis, permettez-moi de vous indiquer que les capacités magiques auxquelles vous venez d'assister sont d'une puissance minime par rapport à ce que d'autres peuvent faire. Et pourtant, vous pouvez admirer le résultat – Allez-y retournez-vous je ne suis pas un truand qui attaque toujours par derrière -, vos copains ne sont pas vraiment en bon état... Alors si vous voulez bien déguerpir. Je préférerai ne blesser aucun d'entre vous par maladresse... »
Puis, alors que j'arrivais enfin à voir clair dans la situation plus que limite, il se tourna vers moi et me chuchota :
« Il va vite falloir trouver un plan de secours, jeune padawan... »
Jeune quoi... ?!
J'étais déjà pas en forme, alors qu'il vienne m'assomer avec des noms trop bizarres n'arrangea en rien ma colère. Serrant les dents, je créai deux boules lumineuses, rouges tintées de noir, et je les lançai sur les personnes qui m'avaient tabassé à mort. Deux garçons se retrouvèrent assommés, étendus à côté de mon pire ennemi. Puis je demandai d'une voix cinglante, pleine de venin, aux autres encore debout :
- Vous en voulez encore?!
Ils reculèrent d'un pas. Puis deux. Enfin, ils prirent leurs camarades et s'enfuirent la queue entre les jambes.
Quand ils eurent disparus, je me laissai tomber à terre. J'avais du mal à respirer. Mon arcade sourcilière me lancai. Et je ne parle même pas de mes multiples entailles sur tout le corps. Je soupirail donc :
- Ils voulaient vraiment ma peau, cette fois...
Puis, tournant les yeux vers mon "sauveur", je fis :
- Merci.
Re: La ville des conflits [Pv Muro]
Le souffle coupé, le jeune Rubis avait scruté la situation avec des yeux ronds. Il n’aurait jamais imaginé que son camarade, frêle et amoché comme il était, avait encore de telles capacités. Même dans un sale état, il restait bien plus puissant que lui… C’en été impressionnant, il devait l’avouer, mais l’étincellement rouge et noir lui avait également donné froid dans le dos. Il était bien content d’être de ce côté-là de la bataille !
Il observa la bande déguerpir, baissa sa garde, déposa sa barre de métal au sol. Finalement, il n’aura même pas eu besoin de dépenser la moindre calorie pour aider le jeune homme.
« Merci ? », répéta Muro en dévisageant le manipulateur de boules de lumière. « Je n’ai pourtant pas fait grand-chose, il me semble que c’est toi qui nous a sorti de ce mauvais pas. Merci plutôt à toi ! » Tout au plus il lui avait donné la confiance qu’il n’avait pas en lui offrant son bras. Mais l’acte héroïque n’était pas de son fait.
Il s’approcha des deux victimes du jeune padawan qui s’était transformé en véritable maître Jedi – quand l’élève dépasse le maître… - et s’accroupit à côté des corps inertes. Il savait à leurs battements de cœur qu’ils étaient toujours vivants, ce qui était rassurant, mais il voulait s’assurer qu’ils n’étaient pas gravement blessés. Il les retourna chacun prudemment d’une main, observa leur visage, leurs membres, fit marcher quelques articulations, examina leurs vêtements. Pas de tâches de sang. Il soupira de soulagement. Inutile de s’afficher en ville en utilisant inconsciemment ses pouvoirs. D’ailleurs, il aurait à peine su quelle attitude adopter en cas de pépin.
Il retourna au chevet de son protégé - qu’il avait à peine protégé - et l’inspecta à son tour du regard avec inquiétude. Son arcade sourcilière était boursoufflée et une traîné de sang séché venait mourir à la naissance de sa paupière. Rien de bien grave, si ce n’est cette respiration anormale. S’était-il trop donné ou la pression redescendait-elle ?
« Tu as mal quelque part ? », l’interrogea-t-il, le regard plongé dans les prunelles. Il lui prit délicatement le menton entre les doigts pour placer son visage face à lui et le dévisagea. Il essayait de replacer un nom sur les traits du garçon. « Yasushi, c’est ça ? »
Il desserra son emprise et glissa ses mains sous les aisselles du presque-cadavre pour le glisser contre le mur. Il cala prudemment son dos contre les briques et déboutonna le haut de sa chemise - l'uniforme de l'Académie! - bien qu’elle n’était pas fermée jusqu’en haut. Ca ne l’aiderait certainement pas beaucoup plus à respirer, mais c’était un réflexe.
« Tu es dans les vapes, Yasushi, ou tu es capable de m’expliquer rapidement à quel moment une bande de délinquants à décider de passer leur colère sur toi ? » Il était trop curieux. Mais après tout, n’était-il pas un apprenti journaliste ?
Il observa la bande déguerpir, baissa sa garde, déposa sa barre de métal au sol. Finalement, il n’aura même pas eu besoin de dépenser la moindre calorie pour aider le jeune homme.
« Merci ? », répéta Muro en dévisageant le manipulateur de boules de lumière. « Je n’ai pourtant pas fait grand-chose, il me semble que c’est toi qui nous a sorti de ce mauvais pas. Merci plutôt à toi ! » Tout au plus il lui avait donné la confiance qu’il n’avait pas en lui offrant son bras. Mais l’acte héroïque n’était pas de son fait.
Il s’approcha des deux victimes du jeune padawan qui s’était transformé en véritable maître Jedi – quand l’élève dépasse le maître… - et s’accroupit à côté des corps inertes. Il savait à leurs battements de cœur qu’ils étaient toujours vivants, ce qui était rassurant, mais il voulait s’assurer qu’ils n’étaient pas gravement blessés. Il les retourna chacun prudemment d’une main, observa leur visage, leurs membres, fit marcher quelques articulations, examina leurs vêtements. Pas de tâches de sang. Il soupira de soulagement. Inutile de s’afficher en ville en utilisant inconsciemment ses pouvoirs. D’ailleurs, il aurait à peine su quelle attitude adopter en cas de pépin.
Il retourna au chevet de son protégé - qu’il avait à peine protégé - et l’inspecta à son tour du regard avec inquiétude. Son arcade sourcilière était boursoufflée et une traîné de sang séché venait mourir à la naissance de sa paupière. Rien de bien grave, si ce n’est cette respiration anormale. S’était-il trop donné ou la pression redescendait-elle ?
« Tu as mal quelque part ? », l’interrogea-t-il, le regard plongé dans les prunelles. Il lui prit délicatement le menton entre les doigts pour placer son visage face à lui et le dévisagea. Il essayait de replacer un nom sur les traits du garçon. « Yasushi, c’est ça ? »
Il desserra son emprise et glissa ses mains sous les aisselles du presque-cadavre pour le glisser contre le mur. Il cala prudemment son dos contre les briques et déboutonna le haut de sa chemise - l'uniforme de l'Académie! - bien qu’elle n’était pas fermée jusqu’en haut. Ca ne l’aiderait certainement pas beaucoup plus à respirer, mais c’était un réflexe.
« Tu es dans les vapes, Yasushi, ou tu es capable de m’expliquer rapidement à quel moment une bande de délinquants à décider de passer leur colère sur toi ? » Il était trop curieux. Mais après tout, n’était-il pas un apprenti journaliste ?
Re: La ville des conflits [Pv Muro]
Pour une raison qui m'echappait totalement, il sembla interloqué par mes remerciements :
« Merci ? »
Ben quoi?! pensai-je alors qu'il me devisageait.
Puis, il reprit :
« Je n’ai pourtant pas fait grand-chose, il me semble que c’est toi qui nous a sorti de ce mauvais pas. Merci plutôt à toi ! »
Je ne lui dis rien. J'avais juste évacué mes nerfs sur des salauds qui tentaient de me faire la peau après avoir insulté ma mère et ma personne en un seul coup. Je n'allait certainement pas laisser passer ça!
Il alla voir mes victimes restées sur place. J'imaginais qu'il vérifiait que je n'étais pas devenu un tueur sans scrupule. Mais je n'étais guère intéressé par leur sort, bizarrement. Et je savais que mes boules de lumière ne tuaient pas. Je regardais donc le sol, la tête basse.
Le jeune homme revint vers moi et resta un moment silencieux. Je ne dis rien, trop concentré sur ma respiration pour que celle-ci ne soit pas trop douloureuse.
« Tu as mal quelque part ? »
J'eus un petit rire. Mais la douleur provoquée m'arrêta net et je repris repris ma respiration plus rapide qu'à l'accoutumée, mais plus confortable en l'occurrence.
Mon interlocuteur me prit le menton et me releva ma tête. Si j'avais plus d'energie, je me serais certainement débatu. Mais là, je n'allais pas faire fuir la seule personne capable de me donner un coup de main dans le coin!
« Yasushi, c’est ça ? »
Je lui fais un signe de tête pour lui répondre que c'était bel et bien mon nom. Mais aucun son ne sortit de ma gorge.. Sauf lorsqu'il me replaca contre le mur avant de déboutonnée ma chemise. Les manipulations avaient été si douloureuses que j'en avais gémit gravement, tel un grognement.
Ne pas tourner de l'œil... Surtout, ne pas tourner de l'œil...
« Tu es dans les vapes, Yasushi, ou tu es capable de m’expliquer rapidement à quel moment une bande de délinquants à décider de passer leur colère sur toi ? »
Je le regardai en ayant deux envies : lui taper sa sale caboche d'ignar en lui expliquant que je faisais partie, en quelque sorte, de ce qu'il appelait "délinquants", et de lui hurler de ne pas mettre tout le monde dans le même sac. Ces deux preuves de force n'étant pas vraiment une bonne chose pour mon avenir proche, je lui répondis d'une voix rauque :
- Ce ne sont pas des délinquants... Du moins, pas comme tout le monde le crois... Je fis une grimace de douleur et continuai : Et le premier gars que j'ai réussis à mettre à terre, c'est aussi celui qui veut ma peau depuis que je fuis... mon père.
J'avais craché ce dernier mot tant le personnage me répugnait. Pour moi, cet homme était loin de l'image paternelle à laquelle j'aspirai. Mais, de toute façon, la famille depuis la mort de ma mère n'était plus vraiment une option à mes yeux. Et ce n'était pas vraiment répondre à sa question que de lui répondre ça. De plus, parler n'était pas bien agréable. Je le montrai, sans me plaindre, en grimaçant se douleur et en portant une main sur mes côtes droites.
Bon sang! Faites que je n'ai pas une côte cassée... Manquerait plus que ça...
« Merci ? »
Ben quoi?! pensai-je alors qu'il me devisageait.
Puis, il reprit :
« Je n’ai pourtant pas fait grand-chose, il me semble que c’est toi qui nous a sorti de ce mauvais pas. Merci plutôt à toi ! »
Je ne lui dis rien. J'avais juste évacué mes nerfs sur des salauds qui tentaient de me faire la peau après avoir insulté ma mère et ma personne en un seul coup. Je n'allait certainement pas laisser passer ça!
Il alla voir mes victimes restées sur place. J'imaginais qu'il vérifiait que je n'étais pas devenu un tueur sans scrupule. Mais je n'étais guère intéressé par leur sort, bizarrement. Et je savais que mes boules de lumière ne tuaient pas. Je regardais donc le sol, la tête basse.
Le jeune homme revint vers moi et resta un moment silencieux. Je ne dis rien, trop concentré sur ma respiration pour que celle-ci ne soit pas trop douloureuse.
« Tu as mal quelque part ? »
J'eus un petit rire. Mais la douleur provoquée m'arrêta net et je repris repris ma respiration plus rapide qu'à l'accoutumée, mais plus confortable en l'occurrence.
Mon interlocuteur me prit le menton et me releva ma tête. Si j'avais plus d'energie, je me serais certainement débatu. Mais là, je n'allais pas faire fuir la seule personne capable de me donner un coup de main dans le coin!
« Yasushi, c’est ça ? »
Je lui fais un signe de tête pour lui répondre que c'était bel et bien mon nom. Mais aucun son ne sortit de ma gorge.. Sauf lorsqu'il me replaca contre le mur avant de déboutonnée ma chemise. Les manipulations avaient été si douloureuses que j'en avais gémit gravement, tel un grognement.
Ne pas tourner de l'œil... Surtout, ne pas tourner de l'œil...
« Tu es dans les vapes, Yasushi, ou tu es capable de m’expliquer rapidement à quel moment une bande de délinquants à décider de passer leur colère sur toi ? »
Je le regardai en ayant deux envies : lui taper sa sale caboche d'ignar en lui expliquant que je faisais partie, en quelque sorte, de ce qu'il appelait "délinquants", et de lui hurler de ne pas mettre tout le monde dans le même sac. Ces deux preuves de force n'étant pas vraiment une bonne chose pour mon avenir proche, je lui répondis d'une voix rauque :
- Ce ne sont pas des délinquants... Du moins, pas comme tout le monde le crois... Je fis une grimace de douleur et continuai : Et le premier gars que j'ai réussis à mettre à terre, c'est aussi celui qui veut ma peau depuis que je fuis... mon père.
J'avais craché ce dernier mot tant le personnage me répugnait. Pour moi, cet homme était loin de l'image paternelle à laquelle j'aspirai. Mais, de toute façon, la famille depuis la mort de ma mère n'était plus vraiment une option à mes yeux. Et ce n'était pas vraiment répondre à sa question que de lui répondre ça. De plus, parler n'était pas bien agréable. Je le montrai, sans me plaindre, en grimaçant se douleur et en portant une main sur mes côtes droites.
Bon sang! Faites que je n'ai pas une côte cassée... Manquerait plus que ça...
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