Une rencontre impromptue. [Privé Mr. Taylor]
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Une rencontre impromptue. [Privé Mr. Taylor]
A peine arrivée dans le parc, je me sentais déjà mal à l'aise. L'affluence de personnes autour de moi me déstabilisait énormément. Je sentais des regards sur moi, qui n'étaient sûrement que le fruit de mon imagination, et, à ce moment là, je n'avais qu'une envie: retourner d'où je venais. En partant de chez moi, j'étais très enthousiaste à l'idée de découvrir un endroit où personne ne m'ignorerait et me fuirait. Seulement, je n'avais pas pensé que celle qui aurait le plus peur, ce serait moi. La foule me fit paniquer de manière incontrôlable et je dus aller m'asseoir sur un des bancs en bois posés sur le bord du chemin en cailloux blancs. Appuyée sur le dossier, je penchais ma tête en arrière, flottant dans le vide. Je fermais mes yeux et concentrais mes oreilles sur le chant des oiseaux pour essayer de retrouver mon calme. Je sentais mes mains se décrisper peu à peu et finis par me détendre totalement quelques minutes plus tard. Je redressais ma tête et observait tout autour de moi, méditant sur ce qui m'entourait. Je savais que je n'avais pas à avoir peur ici, mais c'était plus fort que moi. J'avais déjà été tellement jugée que je n'avais aucune idée sur comment réagir à présent. L'envie de me cacher était toujours présente mais ce n'était pas la solution et j'en étais consciente. Certaines personnes autour, marchant dans ce parc, étaient comme moi. Elles aussi avaient été rejetées par le passé et étaient venues dans cette ville, cette école, pour trouver la paix et se sentir enfin "normales". Je devais pouvoir me libérer de la peur du monde et aller de l'avant.
Je décidais de continuer le tour du parc que j'avais entreprit plus tôt. Marchant sur le chemin, je ne pouvais m'empêcher de faire attention à chaque personne qui passait à côté de moi, analysant leur expression en toute discrétion. Je me rendis bien compte à cet instant que ma panique était absurde. Ces personnes n'en avaient pas après moi. J'avais simplement fait un report de situation alors que ça n'avait pas lieu d'être. Je m'en voulais un peu d'avoir pensé que ces personnes me jugeaient alors qu'elle vivaient simplement leur vie sans rien demander. Je ne fis plus attention à chaque personne, même si certaines attiraient mon attention quelques fois. Je préférais admirer la nature environnante. La verdure au sol, sans un seul brin fané, des arbres de toutes espèces, des fleurs sauvages.. C'était vraiment magnifique. Certains diront que ce n'est qu'un parc similaire à beaucoup d'autres, mais je pense que même quelque chose d'ordinaire peut être d'une beauté incroyable. Cet endroit me rappelle les bois entourant la maison dans laquelle j'ai vécu jusqu'à aujourd'hui, des bois apaisants et rassurants en toute circonstance, le seul endroit où je me sentais réellement chez moi. Je regrettais de ne pas être plus en contact avec la nature comme autrefois. Toutes ces petites odeurs singulières à chaque végétal, je ne pouvais plus les capter en profondeur avec mon odorat humain. Je ne pouvais plus ressentir chaque sensation intensément grâce à mes vibrisses. Je me sentis nostalgique, d'un coup. Je marchais, le regard vide, me souvenant du mieux que je pouvais de tout ce que j'avais pu éprouver en traversant la forêt sous ma forme animale pour la première fois. C'était enivrant à un point que personne, ni même moi aujourd'hui, ne pourrait imaginer.
« Wouah ». Cet aboiement déclencha mon signal d'alarme. Secouée intérieurement, je repris mes esprits et m'arrêtais net, me retournant dans l'élan. Un épagneul breton se dirigeait droit sur moi, au pas de course, en aboyant. Je fis une grimace plutôt significative de mon étonnement et me mis à courir pour échapper à ce chasseur. Si les Hommes me fuyaient, les chiens, eux, se ruaient sur moi pour me faire la peau. Ce n'est pas exactement le genre de relations auxquelles j'aspirais. Pour le coup, je n'avais pas de chance puisque cette race de rien est généralement utilisée pour la chasse de gibier. Devinez quoi, j'en suis un -enfin, à peu de choses près, hm-! J'essayais de courir du plus vite que je pouvais, mais, avec ma rapidité de moule, je n'espérais pas semer ce mangeur de renards. J'ai souvent expérimenté ce genre de courses-poursuites lorsque je pouvais encore me transformer mais cela ne m'était encore jamais arrivée en tant qu'humaine. Mon odeur de renard émane à travers l'orbe que je porte. Je ne vois pas ce qui pourrait attiser l'instinct de ce chien à part ça.
J'étais à bout de souffle. J'essayais de zigzaguer entre les arbres pour lui faire perdre un peu de temps et me permettre d'en gagner mais en le voyant me rattraper aisément, je me doutais qu'il était bien entraîné. Voilà une chose que je pourrais travailler ardemment dès mon arrivée à l'école: mon endurance! Je traversais le chemin caillouteux, esquivant quelques personnes surprises par mon passage, pour me rendre de l'autre côté. Je sautais sur la première branche venue et essayais de m'y agripper comme je pouvais. Vu de loin, cette tentative devait sembler ridicule, pour les personnes qui avaient leurs yeux posés sur ma personne. Moi qui était venue ici pour vivre comme une personne tout à fait normale, c'était loupé! Il fallait que, dès mon premier jour ici, je me pende à un arbre! Et pas de n'importe quelle manière: artiste dans l'âme, mon acrobatie suspendue devait être des plus admirables, sans aucun doute. En plus de cela, le chien sautait en bas de l'arbre alors que j'avais déjà du mal à me maintenir "sur" la branche. Je manquais de force, vu le sprint que j'avais dû faire à travers le parc et je me sentais glisser. Vous voyez ce sentiment qui vous submerge lorsque vous avez peur de vous faire attraper mais que, même si vous vous tenez du mieux que vous pouvez, vous savez que vous allez vous retrouver dans la gueule du loup? Et bien c'est exactement ce que je ressentais à cet instant. Je me sentais frustrée de ne pas trouver quoi faire pour me sortir de ce bourbier mais au moins je pouvais reprendre ma respiration, ce qui n'était pas une mauvaise chose vu les circonstances.
Après quelques minutes à mobiliser mes forces pour tenir sur le bout de bois, je remarquais que l'animal se lassait de rester là à attendre que je descende. Il s'éloignait un peu plus à chaque minute qui passait, toujours en restant prudent au cas où je décide de descendre. L'estimant assez loin de l'arbre après une attente qui me fut presque interminable, je prenais mon courage à deux mains et me laissais tomber au sol pour.. courir, encore. No comment, le courage c'est pas forcément de mise pour affronter ses peurs. Qui a dit ça? Moi-même, uhuh. Un cri était sorti de ma bouche au moment où je quittais le bas de l'arbre pour entamer ma course. Bah quoi? On vous a jamais dit que les gens courageux, ça criait, hein? Et puis, qui vous dit que c'était un cri de peur? Ça aurait pu être un cri de guerre, dans le genre, viril. Non?.. Non, d'accord. Je courais donc à toutes jambes et déviais ma trajectoire lorsqu'un virage apparut devant moi. Je regardais furtivement en arrière pour voir où était ce satané canidé. Rien en vue. Je l'avais semé! Le renard gagne toujours!
Je m'arrêtais au milieu du passage et soutenais mon corps de mes mains, posées sur mes cuisses, pour reprendre ma respiration. Ma gorge était en feu. Lorsque je me revitalisais, plutôt rapidement grâce à mon orbe, j'entendis un bruit sourd au loin. Je tournais la tête d'un côté et de l'autre, prise de curiosité. Quelle ne fut pas ma surprise lorsque je vis le chien revenir, au loin. J'attendais, espérant qu'il ne venait pas pour moi. Plus je le voyais approcher, plus cette idée s'évaporait de mon esprit. Je me redressais et titubais un peu en arrière avant de me remettre à courir.
D'un coup, une douleur heurtait le côté droit de mon corps. Maintenant, j'avais sacrément mal aux fesses. Je me retrouvais le derrière au sol, sans comprendre le pourquoi du comment. Je posais ma main gauche sur mon front, comme pour apaiser un peu ma douleur passagère. M'étais-je prise un poteau? J'ai une vue moins développée, certes, mais je l'aurais vu quand même. C'est gros, un poteau. Dans le genre, très gros. Regardant au sol au moment de ma réflexion, quelques secondes après être tombée, je voyais des pieds devant moi. Pire qu'un poteau, j'avais tamponné une personne. Subitement, je n'étais plus du tout sûre de ce dont j'avais pu me convaincre plus tôt sur mes relations humaines. Toutes mes bonnes résolutions s'étaient envolées en une seconde et ma peur reprenait le dessus. J'étais effrayée à l'idée que cette personne réagisse mal. Après tout, c'était la seule réaction à laquelle j'avais été habituée lorsque je rencontrais quelqu'un. De plus, qui aimerait entreprendre un contact involontaire avec quelqu'un? Je ne savais plus où poser mes yeux, jusqu'à ce que j'entende le chien aboyer de plus belle. Il avait ralenti son allure et s'était arrêté à quelques pas de moi. J'étais désormais coincée entre les deux et je savais que je ne pouvais pas me sortir de là sans séquelle, émotionnelle ou physique, ou les deux.
Je décidais de continuer le tour du parc que j'avais entreprit plus tôt. Marchant sur le chemin, je ne pouvais m'empêcher de faire attention à chaque personne qui passait à côté de moi, analysant leur expression en toute discrétion. Je me rendis bien compte à cet instant que ma panique était absurde. Ces personnes n'en avaient pas après moi. J'avais simplement fait un report de situation alors que ça n'avait pas lieu d'être. Je m'en voulais un peu d'avoir pensé que ces personnes me jugeaient alors qu'elle vivaient simplement leur vie sans rien demander. Je ne fis plus attention à chaque personne, même si certaines attiraient mon attention quelques fois. Je préférais admirer la nature environnante. La verdure au sol, sans un seul brin fané, des arbres de toutes espèces, des fleurs sauvages.. C'était vraiment magnifique. Certains diront que ce n'est qu'un parc similaire à beaucoup d'autres, mais je pense que même quelque chose d'ordinaire peut être d'une beauté incroyable. Cet endroit me rappelle les bois entourant la maison dans laquelle j'ai vécu jusqu'à aujourd'hui, des bois apaisants et rassurants en toute circonstance, le seul endroit où je me sentais réellement chez moi. Je regrettais de ne pas être plus en contact avec la nature comme autrefois. Toutes ces petites odeurs singulières à chaque végétal, je ne pouvais plus les capter en profondeur avec mon odorat humain. Je ne pouvais plus ressentir chaque sensation intensément grâce à mes vibrisses. Je me sentis nostalgique, d'un coup. Je marchais, le regard vide, me souvenant du mieux que je pouvais de tout ce que j'avais pu éprouver en traversant la forêt sous ma forme animale pour la première fois. C'était enivrant à un point que personne, ni même moi aujourd'hui, ne pourrait imaginer.
« Wouah ». Cet aboiement déclencha mon signal d'alarme. Secouée intérieurement, je repris mes esprits et m'arrêtais net, me retournant dans l'élan. Un épagneul breton se dirigeait droit sur moi, au pas de course, en aboyant. Je fis une grimace plutôt significative de mon étonnement et me mis à courir pour échapper à ce chasseur. Si les Hommes me fuyaient, les chiens, eux, se ruaient sur moi pour me faire la peau. Ce n'est pas exactement le genre de relations auxquelles j'aspirais. Pour le coup, je n'avais pas de chance puisque cette race de rien est généralement utilisée pour la chasse de gibier. Devinez quoi, j'en suis un -enfin, à peu de choses près, hm-! J'essayais de courir du plus vite que je pouvais, mais, avec ma rapidité de moule, je n'espérais pas semer ce mangeur de renards. J'ai souvent expérimenté ce genre de courses-poursuites lorsque je pouvais encore me transformer mais cela ne m'était encore jamais arrivée en tant qu'humaine. Mon odeur de renard émane à travers l'orbe que je porte. Je ne vois pas ce qui pourrait attiser l'instinct de ce chien à part ça.
J'étais à bout de souffle. J'essayais de zigzaguer entre les arbres pour lui faire perdre un peu de temps et me permettre d'en gagner mais en le voyant me rattraper aisément, je me doutais qu'il était bien entraîné. Voilà une chose que je pourrais travailler ardemment dès mon arrivée à l'école: mon endurance! Je traversais le chemin caillouteux, esquivant quelques personnes surprises par mon passage, pour me rendre de l'autre côté. Je sautais sur la première branche venue et essayais de m'y agripper comme je pouvais. Vu de loin, cette tentative devait sembler ridicule, pour les personnes qui avaient leurs yeux posés sur ma personne. Moi qui était venue ici pour vivre comme une personne tout à fait normale, c'était loupé! Il fallait que, dès mon premier jour ici, je me pende à un arbre! Et pas de n'importe quelle manière: artiste dans l'âme, mon acrobatie suspendue devait être des plus admirables, sans aucun doute. En plus de cela, le chien sautait en bas de l'arbre alors que j'avais déjà du mal à me maintenir "sur" la branche. Je manquais de force, vu le sprint que j'avais dû faire à travers le parc et je me sentais glisser. Vous voyez ce sentiment qui vous submerge lorsque vous avez peur de vous faire attraper mais que, même si vous vous tenez du mieux que vous pouvez, vous savez que vous allez vous retrouver dans la gueule du loup? Et bien c'est exactement ce que je ressentais à cet instant. Je me sentais frustrée de ne pas trouver quoi faire pour me sortir de ce bourbier mais au moins je pouvais reprendre ma respiration, ce qui n'était pas une mauvaise chose vu les circonstances.
Après quelques minutes à mobiliser mes forces pour tenir sur le bout de bois, je remarquais que l'animal se lassait de rester là à attendre que je descende. Il s'éloignait un peu plus à chaque minute qui passait, toujours en restant prudent au cas où je décide de descendre. L'estimant assez loin de l'arbre après une attente qui me fut presque interminable, je prenais mon courage à deux mains et me laissais tomber au sol pour.. courir, encore. No comment, le courage c'est pas forcément de mise pour affronter ses peurs. Qui a dit ça? Moi-même, uhuh. Un cri était sorti de ma bouche au moment où je quittais le bas de l'arbre pour entamer ma course. Bah quoi? On vous a jamais dit que les gens courageux, ça criait, hein? Et puis, qui vous dit que c'était un cri de peur? Ça aurait pu être un cri de guerre, dans le genre, viril. Non?.. Non, d'accord. Je courais donc à toutes jambes et déviais ma trajectoire lorsqu'un virage apparut devant moi. Je regardais furtivement en arrière pour voir où était ce satané canidé. Rien en vue. Je l'avais semé! Le renard gagne toujours!
Je m'arrêtais au milieu du passage et soutenais mon corps de mes mains, posées sur mes cuisses, pour reprendre ma respiration. Ma gorge était en feu. Lorsque je me revitalisais, plutôt rapidement grâce à mon orbe, j'entendis un bruit sourd au loin. Je tournais la tête d'un côté et de l'autre, prise de curiosité. Quelle ne fut pas ma surprise lorsque je vis le chien revenir, au loin. J'attendais, espérant qu'il ne venait pas pour moi. Plus je le voyais approcher, plus cette idée s'évaporait de mon esprit. Je me redressais et titubais un peu en arrière avant de me remettre à courir.
D'un coup, une douleur heurtait le côté droit de mon corps. Maintenant, j'avais sacrément mal aux fesses. Je me retrouvais le derrière au sol, sans comprendre le pourquoi du comment. Je posais ma main gauche sur mon front, comme pour apaiser un peu ma douleur passagère. M'étais-je prise un poteau? J'ai une vue moins développée, certes, mais je l'aurais vu quand même. C'est gros, un poteau. Dans le genre, très gros. Regardant au sol au moment de ma réflexion, quelques secondes après être tombée, je voyais des pieds devant moi. Pire qu'un poteau, j'avais tamponné une personne. Subitement, je n'étais plus du tout sûre de ce dont j'avais pu me convaincre plus tôt sur mes relations humaines. Toutes mes bonnes résolutions s'étaient envolées en une seconde et ma peur reprenait le dessus. J'étais effrayée à l'idée que cette personne réagisse mal. Après tout, c'était la seule réaction à laquelle j'avais été habituée lorsque je rencontrais quelqu'un. De plus, qui aimerait entreprendre un contact involontaire avec quelqu'un? Je ne savais plus où poser mes yeux, jusqu'à ce que j'entende le chien aboyer de plus belle. Il avait ralenti son allure et s'était arrêté à quelques pas de moi. J'étais désormais coincée entre les deux et je savais que je ne pouvais pas me sortir de là sans séquelle, émotionnelle ou physique, ou les deux.
Dernière édition par Miho le Ven 20 Nov 2015, 13:09, édité 1 fois
Re: Une rencontre impromptue. [Privé Mr. Taylor]
J'étais en repos ce jour-là, le jour où j'ai sauvé une renarde d'un chien mal éduqué, mais commençons par le commencement, vous voulez bien ?
C'était une journée banale, elle commença plutôt bien, je m'étais levé à 8h, j'avais fait mes exercices matinaux, j'avais pris un bon thé tout en étudiant tous les pouvoirs de touts les élèves ainsi que du corps étudiant. Je prenais mon travail vraiment à cœur, je voulais aider et guider ses jeunes gens sur la voie de la maîtrise et de la bienveillance, même s'il y allait sûrement avoir des ratés, mais ça, je n'aurais rien pu y faire même avec les plus grands efforts du monde.
Enfin bref, le temps passé plutôt vite, il était déjà 13h avant même que je m'en rende compte, je posais le dossier que j'étais en train de lire, pour aller me mettre en tenu de sport après avoir pris une petite douche. C'était une très belle journée pour faire un petit jogging, c'est donc l'esprit serein que je quittais mon appartement pour aller vers le parc public.
Après un bon petit moment de marche, j'arrivais enfin à destination, comme prévu par le beau temps, il y avait du monde, heureusement pour moi, je ne suis pas agoraphobe, donc rien à craindre. Je faisais donc mes échauffements m'aidant d'un banc pour bien tirer mes muscles, je pouvais sentir des regards posés sur moi, des regards passagers, et certain plus insistant de jeune femme, et même moins jeunes, ça me gêner assez à vrai dire. Il faut bien vous le dire, je ne suis pas à l'aise avec l'agente féminine. Je n'ai aucun problème en ce qui concerne les bonnes manières et le contact avec celle-ci, mais dés que l'on rentre dans un cercle un peu plus privée, j'ai tendance à perdre mes moyens, ironiques n'est-ce pas ? Quoi qu'il en fût, j'arrêtais d'y penser pour me mettre à faire mon jogging.
Je faisais gentiment le tour du parc, passant par les chemins et aussi par des endroits moins fréquentés pour éviter de devoir slalomer entre les passants, pas que c'est embêtant, mais un peu tout de même. Je m'étais totalement vidé l'esprit un peu après avoir emprunté un chemin vide de toutes personnes, je regardais les arbres autour de moi, ne pensant vraiment à rien juste à mon rythme respiratoire et à ma course, mais je fus sortie de mes pensées en sentant quelque chose me percuter, enfin, je devrais plutôt dire quelqu'un. C'était effectivement une jeune fille à l'apparence très singulière qui m'avait percuté, j'étais littéralement en train de la dévisager quand un flash me vint à l'esprit, Miho... Oui, c'était ça, c'était bien son dossier qui était dans ceux que j'avais lus ce matin. Cette jeune fille était donc en soit, l'une de mes élèves.
Je lui tendis la main pour l'aider à se relever.
- Ça va b-...
Je fus stoppé dans ma manœuvre par les grognements d'un chien se trouvant derrière elle, celui-ci se mit à courir vers elle, lui sautant littéralement dessus.
- Attention !
Criais-je en passant derrière elle rapidement pour intercepter le chien dans son saut avant de le plaquer au sol d'une seul main. Je posais mon pouce sur un point de pression situé au niveau du cou du chien, c'est un endroit qui permet non seulement de calmer le chien, mais surtout de le soumettre. Puis enfin, je le regardais droit dans les yeux avec comme message de lui montrer qui commande, après cela, je le lâchais et il repartit la queue entre les jambes. Je revins ensuite vers la jeune fille au sol et lui tendis à nouveau ma main.
- Ça va bien ? Rien de casser, j'espère.
C'était une journée banale, elle commença plutôt bien, je m'étais levé à 8h, j'avais fait mes exercices matinaux, j'avais pris un bon thé tout en étudiant tous les pouvoirs de touts les élèves ainsi que du corps étudiant. Je prenais mon travail vraiment à cœur, je voulais aider et guider ses jeunes gens sur la voie de la maîtrise et de la bienveillance, même s'il y allait sûrement avoir des ratés, mais ça, je n'aurais rien pu y faire même avec les plus grands efforts du monde.
Enfin bref, le temps passé plutôt vite, il était déjà 13h avant même que je m'en rende compte, je posais le dossier que j'étais en train de lire, pour aller me mettre en tenu de sport après avoir pris une petite douche. C'était une très belle journée pour faire un petit jogging, c'est donc l'esprit serein que je quittais mon appartement pour aller vers le parc public.
Après un bon petit moment de marche, j'arrivais enfin à destination, comme prévu par le beau temps, il y avait du monde, heureusement pour moi, je ne suis pas agoraphobe, donc rien à craindre. Je faisais donc mes échauffements m'aidant d'un banc pour bien tirer mes muscles, je pouvais sentir des regards posés sur moi, des regards passagers, et certain plus insistant de jeune femme, et même moins jeunes, ça me gêner assez à vrai dire. Il faut bien vous le dire, je ne suis pas à l'aise avec l'agente féminine. Je n'ai aucun problème en ce qui concerne les bonnes manières et le contact avec celle-ci, mais dés que l'on rentre dans un cercle un peu plus privée, j'ai tendance à perdre mes moyens, ironiques n'est-ce pas ? Quoi qu'il en fût, j'arrêtais d'y penser pour me mettre à faire mon jogging.
Je faisais gentiment le tour du parc, passant par les chemins et aussi par des endroits moins fréquentés pour éviter de devoir slalomer entre les passants, pas que c'est embêtant, mais un peu tout de même. Je m'étais totalement vidé l'esprit un peu après avoir emprunté un chemin vide de toutes personnes, je regardais les arbres autour de moi, ne pensant vraiment à rien juste à mon rythme respiratoire et à ma course, mais je fus sortie de mes pensées en sentant quelque chose me percuter, enfin, je devrais plutôt dire quelqu'un. C'était effectivement une jeune fille à l'apparence très singulière qui m'avait percuté, j'étais littéralement en train de la dévisager quand un flash me vint à l'esprit, Miho... Oui, c'était ça, c'était bien son dossier qui était dans ceux que j'avais lus ce matin. Cette jeune fille était donc en soit, l'une de mes élèves.
Je lui tendis la main pour l'aider à se relever.
- Ça va b-...
Je fus stoppé dans ma manœuvre par les grognements d'un chien se trouvant derrière elle, celui-ci se mit à courir vers elle, lui sautant littéralement dessus.
- Attention !
Criais-je en passant derrière elle rapidement pour intercepter le chien dans son saut avant de le plaquer au sol d'une seul main. Je posais mon pouce sur un point de pression situé au niveau du cou du chien, c'est un endroit qui permet non seulement de calmer le chien, mais surtout de le soumettre. Puis enfin, je le regardais droit dans les yeux avec comme message de lui montrer qui commande, après cela, je le lâchais et il repartit la queue entre les jambes. Je revins ensuite vers la jeune fille au sol et lui tendis à nouveau ma main.
- Ça va bien ? Rien de casser, j'espère.
Re: Une rencontre impromptue. [Privé Mr. Taylor]
Me retrouvant au sol après avoir percuté quelqu'un, je ne savais plus où me mettre. Cette situation était vraiment gênante. Après avoir jeté un œil au chien qui était derrière moi, je déviais mon regard vers la personne que j'avais heurtée. Je fus encore plus gênée lorsque je vis qu'il me regardait de bas en haut en me détaillant. Est-ce que j'étais tombée sur un pervers? Il manquerait plus que ça! Je le regardais à mon tour. Je n'avais jamais vu quelqu'un comme ça -en même temps je n'avais pas vu grand monde-. Il était bronzé avec des cheveux blancs et, bon dieu, ce qu'il était musclé! Même s'il n'avait pas d'expression particulière, il avait tout de même l'air gentil. Je ne savais vraiment pas quoi en penser. J'arrêtais de détailler son apparence subitement. Qu'est-ce que j'étais en train de faire, enfin? Regarder quelqu'un comme ça, de manière aussi insistante, c'était très impoli de ma part. Est-ce qu'il allait penser que j'étais impolie? Ou peut-être mal intentionnée aussi? Ou aurait-il peur, comme les autres? Je me demandais si un homme aussi fort pourrait avoir peur d'une fille comme moi.. En y réfléchissant un peu plus attentivement, si je pouvais me transformer en renard dans le temps, je pense qu'effrayer un homme comme lui ne devait pas être impossible, haha. Mon regard vide, qui se révélait souvent lorsque je rêvassais ou réfléchissais, resta posé sur lui quelques secondes avant que je ne le vois me tendre sa main tout en m'adressant la parole:
- Ça va b-...
Son intervention fut arrêtée par le grognement du chien qui se trouvait derrière moi. Je me retournais immédiatement vers l'animal, qui était déjà en train de me sauter dessus. Prise de peur, un petit cri assez strident sortit de ma bouche alors que je mettais mes bras devant ma tête, en fermant les yeux, pour me protéger. Au milieu de mon geste et d'un coup de vent s'apparentant à un mouvement, j'entendis l'inconnu me prévenir d'un « Attention! ». Après un choc au sol, je n'entendis plus rien. Je retirais prudemment mes bras de devant mon visage et rouvrais mes yeux avec tout autant de précautions. Je vis d'abord l'inconnu à genoux, puis mon regard se posa ensuite sur le chien. Analysant rapidement ce qui se passait, je réalisais que cet homme avait réussi à intercepter la bête et qu'il la maitrisait parfaitement. C'était très certainement le mauvais moment mais, alors que je voyais le chien s'éloigner, je replongeais dans mes pensée. Je m'en voulais un peu d'avoir une première pensée aussi mauvaise vis-à-vis de lui. Je ne le connaissais pas et c'était peut-être justifié comme réaction mais quelque part, je l'avais jugé sans même le connaître, justement. Je ne savais pas de quoi était fait son esprit, s'il était bon ou mauvais, mais il avait eu la gentillesse de m'aider quand je me faisais attaquer. Ce n'est effectivement pas une raison qui me prouve qu'il est gentil. J'ai assez expérimenté ce côté là des choses pour savoir que même si une personne a l'air gentille et commet des actes altruistes, elle n'est pas forcément bonne. Mais le but que je dois atteindre ici, en parallèle de mes études, c'est aussi d'apprendre à vivre avec les gens. Comment je pourrais accomplir ceci sans faire quelques erreurs? De toute façon, il m'est impossible d'éviter les personnes malveillantes, au sein comme à l'extérieur de l'école.
C'est au milieu de cette pensée que j'entendis l'homme inconnu s'adresser à moi, me ramenant de mes pensées:
- Ça va bien? Rien de cassé, j'espère.
Je me mis à le regarder. Il s'était relevé et avait de nouveau sa main tendue vers moi. Je bloquais quelques secondes. Je savais qu'il fallait que je lui réponde, mais je n'avais jamais eu de contacts avec d'autres personnes que Grand-Mère et ses deux amis. Je n'avais jamais parlé à des inconnus. Non pas que je ne voulais pas, mais eux oui. Avec le temps, je me suis forgée une barrière. Puisque personne ne voulait me parler, je ne parlais pas non plus. Mais dans une situation pareille, il fallait bien que je me fasse violence. Je devais avoir l'air suffisamment bête, assise là, par terre. Je ne voulais pas, en plus, lui donner l'occasion de penser que j'étais muette. Ça serait prendre une lancée bien erronée comparée à celle dans laquelle je voulais me projeter. Difficilement et en bégayant, je lui répondis:
- Je.. Heuu.. J-Je.. Je vais bien.. M-Merci..
J'étais sûrement toute rouge, je sentais mes pommettes me brûler. Maintenant il devait me prendre pour une empotée, sans aucun doute. Avant que je ne reparte vers mes pensée, me parlant intérieurement, je réalisais qu'il avait toujours sa main tendue vers moi. Je l'aurais presque oublié, dans ma précipitation de vouloir en finir avec tout ça au plus vite. Je regardais sa main fixement. Je tendais mon bras vers lui puis stoppais soudainement mon geste. Je bloquais encore. Pire que de devoir parler à quelqu'un, c'était sûrement toucher une personne que je ne connaissais pas. Même si je le voulais, je ne pouvais pas poser ma main dans la sienne. J'avais beau me faire violence, cette fois ça ne passait pas. Me retrouvant au sol après avoir percuté quelqu'un, je ne savais plus où me mettre. Cette situation était vraiment gênante. Je me sentais mal d'avoir refusé de prendre sa main mais je ne pouvais pas me forcer à faire ce que mon corps et mon esprit n'acceptaient pas pour le moment. Je rabattais alors mon bras vers moi puis je m'aidais de ma main pour me relever. Une fois debout, je frottais mes mains sur ma robe blanche unie pour enlever les saletés qui s'y étaient probablement accrochées lors de ma chute. Je regardais une nouvelle fois l'homme qui se trouvait en face de moi, dans les yeux cette fois. Même si je voulais fuir en courant, je devais au moins m'excuser de ne pas avoir accepté sa gentille attention. Parler était devenu quelque chose de plus facile à réaliser après l'avoir fait une première fois. Je me lançais alors, toujours aussi mal à l'aise:
- Je.. Je suis désolée.. Je ne.. pouvais pas la prendre..
J'appréhendais sa réaction. Je ne pouvais pas discerner s'il avait ou non une bonne raison de se mettre en colère contre moi. Je voulais partir sur le champs pour éviter de me retrouver dans une situation inconfortable. Je sais, c'est une façon égoïste de penser, mais c'est comme ça que je me protège. Lorsque j'envoyais l'ordre à mes jambes de bouger, elles ne répondaient pas. J'avais beau forcer dessus, j'étais comme pétrifiée sur place. J'étais arrivée à un tel point que je ne me rendais même plus compte de la peur qui m'envahissait. C'était comme si avoir peur était devenu totalement pour mon corps. Si normal qu'il ne me mettait même plus en état d'alerte. Il ne me prévenait plus de ma propre peur. C'était comme avoir peur sans avoir peur. Je restais donc plantée devant cet homme plutôt baraqué. Je me sentais tellement gênée à cet instant que j'en avais les larmes qui me montaient aux yeux.
- Ça va b-...
Son intervention fut arrêtée par le grognement du chien qui se trouvait derrière moi. Je me retournais immédiatement vers l'animal, qui était déjà en train de me sauter dessus. Prise de peur, un petit cri assez strident sortit de ma bouche alors que je mettais mes bras devant ma tête, en fermant les yeux, pour me protéger. Au milieu de mon geste et d'un coup de vent s'apparentant à un mouvement, j'entendis l'inconnu me prévenir d'un « Attention! ». Après un choc au sol, je n'entendis plus rien. Je retirais prudemment mes bras de devant mon visage et rouvrais mes yeux avec tout autant de précautions. Je vis d'abord l'inconnu à genoux, puis mon regard se posa ensuite sur le chien. Analysant rapidement ce qui se passait, je réalisais que cet homme avait réussi à intercepter la bête et qu'il la maitrisait parfaitement. C'était très certainement le mauvais moment mais, alors que je voyais le chien s'éloigner, je replongeais dans mes pensée. Je m'en voulais un peu d'avoir une première pensée aussi mauvaise vis-à-vis de lui. Je ne le connaissais pas et c'était peut-être justifié comme réaction mais quelque part, je l'avais jugé sans même le connaître, justement. Je ne savais pas de quoi était fait son esprit, s'il était bon ou mauvais, mais il avait eu la gentillesse de m'aider quand je me faisais attaquer. Ce n'est effectivement pas une raison qui me prouve qu'il est gentil. J'ai assez expérimenté ce côté là des choses pour savoir que même si une personne a l'air gentille et commet des actes altruistes, elle n'est pas forcément bonne. Mais le but que je dois atteindre ici, en parallèle de mes études, c'est aussi d'apprendre à vivre avec les gens. Comment je pourrais accomplir ceci sans faire quelques erreurs? De toute façon, il m'est impossible d'éviter les personnes malveillantes, au sein comme à l'extérieur de l'école.
C'est au milieu de cette pensée que j'entendis l'homme inconnu s'adresser à moi, me ramenant de mes pensées:
- Ça va bien? Rien de cassé, j'espère.
Je me mis à le regarder. Il s'était relevé et avait de nouveau sa main tendue vers moi. Je bloquais quelques secondes. Je savais qu'il fallait que je lui réponde, mais je n'avais jamais eu de contacts avec d'autres personnes que Grand-Mère et ses deux amis. Je n'avais jamais parlé à des inconnus. Non pas que je ne voulais pas, mais eux oui. Avec le temps, je me suis forgée une barrière. Puisque personne ne voulait me parler, je ne parlais pas non plus. Mais dans une situation pareille, il fallait bien que je me fasse violence. Je devais avoir l'air suffisamment bête, assise là, par terre. Je ne voulais pas, en plus, lui donner l'occasion de penser que j'étais muette. Ça serait prendre une lancée bien erronée comparée à celle dans laquelle je voulais me projeter. Difficilement et en bégayant, je lui répondis:
- Je.. Heuu.. J-Je.. Je vais bien.. M-Merci..
J'étais sûrement toute rouge, je sentais mes pommettes me brûler. Maintenant il devait me prendre pour une empotée, sans aucun doute. Avant que je ne reparte vers mes pensée, me parlant intérieurement, je réalisais qu'il avait toujours sa main tendue vers moi. Je l'aurais presque oublié, dans ma précipitation de vouloir en finir avec tout ça au plus vite. Je regardais sa main fixement. Je tendais mon bras vers lui puis stoppais soudainement mon geste. Je bloquais encore. Pire que de devoir parler à quelqu'un, c'était sûrement toucher une personne que je ne connaissais pas. Même si je le voulais, je ne pouvais pas poser ma main dans la sienne. J'avais beau me faire violence, cette fois ça ne passait pas. Me retrouvant au sol après avoir percuté quelqu'un, je ne savais plus où me mettre. Cette situation était vraiment gênante. Je me sentais mal d'avoir refusé de prendre sa main mais je ne pouvais pas me forcer à faire ce que mon corps et mon esprit n'acceptaient pas pour le moment. Je rabattais alors mon bras vers moi puis je m'aidais de ma main pour me relever. Une fois debout, je frottais mes mains sur ma robe blanche unie pour enlever les saletés qui s'y étaient probablement accrochées lors de ma chute. Je regardais une nouvelle fois l'homme qui se trouvait en face de moi, dans les yeux cette fois. Même si je voulais fuir en courant, je devais au moins m'excuser de ne pas avoir accepté sa gentille attention. Parler était devenu quelque chose de plus facile à réaliser après l'avoir fait une première fois. Je me lançais alors, toujours aussi mal à l'aise:
- Je.. Je suis désolée.. Je ne.. pouvais pas la prendre..
J'appréhendais sa réaction. Je ne pouvais pas discerner s'il avait ou non une bonne raison de se mettre en colère contre moi. Je voulais partir sur le champs pour éviter de me retrouver dans une situation inconfortable. Je sais, c'est une façon égoïste de penser, mais c'est comme ça que je me protège. Lorsque j'envoyais l'ordre à mes jambes de bouger, elles ne répondaient pas. J'avais beau forcer dessus, j'étais comme pétrifiée sur place. J'étais arrivée à un tel point que je ne me rendais même plus compte de la peur qui m'envahissait. C'était comme si avoir peur était devenu totalement pour mon corps. Si normal qu'il ne me mettait même plus en état d'alerte. Il ne me prévenait plus de ma propre peur. C'était comme avoir peur sans avoir peur. Je restais donc plantée devant cet homme plutôt baraqué. Je me sentais tellement gênée à cet instant que j'en avais les larmes qui me montaient aux yeux.
Re: Une rencontre impromptue. [Privé Mr. Taylor]
J'étais là, la main dans le vide à attendre à ce qu'elle la prenne pour se relever, mais elle semblait totalement pétrifiée, je veux dire vraiment pétrifier, pas un seul mouvement, juste un regard à la fois curieux et apeuré. Sur le coup, je me disais que peut être, elle avait une phobie des chiens, tout est possible après tout, mais il semblait tout de même qu'il en était autrement, après tout le chien était parti grâce à moi. Elle finit tout de même par réussir à dire quelque mots non trop sans mal, mais assez pour me faire comprendre ses remerciements et me signifier qu'elle allait bien, j'étais soulagé à l'entente de sa voix, car j'allais finir par croire qu'elle faisait une crise de tétanie, mais non, tout allait bien.
Par contre, une autre réaction se fit comprendre par son corps, elle était rougeoyante, sûrement gênée. Ça me mit une petite pique pour le coup, j'étais si imposant que ça ? Je veux dire oui, j'entretiens mes muscles, me procurant une carrure assez importante, mais je veux dire que ce n'est pas une carrure de gonflette, je ne ressemble pas à Mister Universe toute de même. Pour continuer dans l'élan, elle se leva sans me prendre la main, je retirais alors ma main, la regardant quelque secondes avant de totalement la retirer, en me disant ce que j'avais bien pu faire. Mais j'ai aussi appris au fil du temps que ça pouvait ne pas forcément venir de moi, mais je n'allais pas non plus lui demander ouvertement si quelque chose clochait, ça ne faisait pas.
Tous mes doutes furent partiellement envolés quand elle dit sa phrase suivante, toujours aussi gênée, elle s'excusa de ne pas pouvoir prendre ma main, en entendant ça, je compris tout de même que ça devait être une fille très réservée. Alors en la regardant avec le sourire pour la rassurer, je lui adressais quelque mots.
- Il n'y a aucun mal, la principale, c'est que vous allez bien.
Je ne voulais vraiment pas qu'elle me voie comme un grand méchant monsieur, c'est vraiment le contraire de la personne que je veux être. Comme je venais d'arrêter de courir et que je n'allais sûrement pas courir tout de suite, je me mis à m'étirer un peu tout en continuant de lui parler.
- Au fait, pardonne mon impolitesse, je ne suis pas présenté à toi, Dean Taylor, je suis un professeur dans l'académie.
J'avais fini ma phrase en même temps que mes étirements, et comme je vis qu'elle n'était vraiment pas à l'aise plus tôt, j'avais peur que ça ne soit pas forcément qu'avec moi, mais avec tout le monde, qu'elle est une sorte de peur du contact, ce qui en soit n'est vraiment pratique quand on se trouve dans un parc public, étant son professeur, certes en congé, mais tout de même, je ne voulais pas la voir faire une crise d'angoisse au milieu d'une foule incompréhensive. Je décidais donc de l'aider à aller mieux et de même peut être faire un bout de chemin avec elle.
- Ça ne te dérange pas si on marche un peu ensemble ? Je te vois toute crispée et peu être que ça va te détendre. Disais-je avec le sourire.
Par contre, une autre réaction se fit comprendre par son corps, elle était rougeoyante, sûrement gênée. Ça me mit une petite pique pour le coup, j'étais si imposant que ça ? Je veux dire oui, j'entretiens mes muscles, me procurant une carrure assez importante, mais je veux dire que ce n'est pas une carrure de gonflette, je ne ressemble pas à Mister Universe toute de même. Pour continuer dans l'élan, elle se leva sans me prendre la main, je retirais alors ma main, la regardant quelque secondes avant de totalement la retirer, en me disant ce que j'avais bien pu faire. Mais j'ai aussi appris au fil du temps que ça pouvait ne pas forcément venir de moi, mais je n'allais pas non plus lui demander ouvertement si quelque chose clochait, ça ne faisait pas.
Tous mes doutes furent partiellement envolés quand elle dit sa phrase suivante, toujours aussi gênée, elle s'excusa de ne pas pouvoir prendre ma main, en entendant ça, je compris tout de même que ça devait être une fille très réservée. Alors en la regardant avec le sourire pour la rassurer, je lui adressais quelque mots.
- Il n'y a aucun mal, la principale, c'est que vous allez bien.
Je ne voulais vraiment pas qu'elle me voie comme un grand méchant monsieur, c'est vraiment le contraire de la personne que je veux être. Comme je venais d'arrêter de courir et que je n'allais sûrement pas courir tout de suite, je me mis à m'étirer un peu tout en continuant de lui parler.
- Au fait, pardonne mon impolitesse, je ne suis pas présenté à toi, Dean Taylor, je suis un professeur dans l'académie.
J'avais fini ma phrase en même temps que mes étirements, et comme je vis qu'elle n'était vraiment pas à l'aise plus tôt, j'avais peur que ça ne soit pas forcément qu'avec moi, mais avec tout le monde, qu'elle est une sorte de peur du contact, ce qui en soit n'est vraiment pratique quand on se trouve dans un parc public, étant son professeur, certes en congé, mais tout de même, je ne voulais pas la voir faire une crise d'angoisse au milieu d'une foule incompréhensive. Je décidais donc de l'aider à aller mieux et de même peut être faire un bout de chemin avec elle.
- Ça ne te dérange pas si on marche un peu ensemble ? Je te vois toute crispée et peu être que ça va te détendre. Disais-je avec le sourire.
Re: Une rencontre impromptue. [Privé Mr. Taylor]
Contrairement à ce que j'avais pu imaginer, il n'avait pas mal réagi. Ça me soulageait, je n'aurais pas pu supporter une situation contraire. D'après sa phrase, il semblait même se préoccuper de moi. Lorsqu'il se mit à s'étirer, je remarquais sa tenue sportive. C'est pas vrai.. Je l'avais dérangé en plein exercice. Une pointe de culpabilité fit son apparition. Visiblement, je dérangeais toujours quelqu'un, c'était plus fort que moi. Je n'eus même pas le temps de lui dire que j'allais partir pour le laisser à son exercice qu'il m'adressa la parole, en plein mouvement:
- Au fait, pardonne mon impolitesse, je ne suis pas présenté à toi, Dean Taylor, je suis un professeur dans l'académie.
Je n'arrivais pas à croire ce qu'il venait de dire. Mes yeux étaient fixés sur lui, pleins de surprise. Mes sourcils, eux, reflétaient parfaitement la situation tragique dans laquelle je me trouvais. Si on récapitule depuis le début, ça donne un schémas ressemblant à: je tamponne quelqu'un, le dérange en plein exercice, et pour finir, lui que je croyais être un passant tout à fait banal est en fait mon professeur! Je sentais presque le sol s'écrouler sous mes pieds. Une chose est sûre, je commençais bien mon année! Et c'était évidemment ironique, je crois que je n'ai jamais autant foiré de toute ma vie. Enfin, dans la mesure où je viens de foirer quelque chose de plus grave que mes tartes au pommes..
Je ne pouvais plus m'enfuir en courant, maintenant. Une autre de ses interventions me sorti de mes pensées:
- Ça ne te dérange pas si on marche un peu ensemble ? Je te vois toute crispée et peu être que ça va te détendre.
La première chose qui me frappa fut son sourire. On n'imagine jamais qu'un homme aussi bien bâtit et d'une taille conséquente puisse sourire. Pour les autres, c'est un peu comme une sorte de carapace de tortue, ce genre de corpulence. Ensuite vint le moment où je captais ce qu'il venait de me dire. Il avait donc remarqué que j'étais mal à l'aise en sa présence. Comment ne pas le remarquer, c'est à la limite d'être cicatrisé sur mon front. Et il me demandait d'aller marcher avec lui pour arranger ça, en plus. Mais est-ce que ça allait vraiment arranger mon stress constant? Je ne crois pas. Ça allait sûrement même être pire. Me balader avec mon professeur. Haha, impossible. Mais je ne pouvais pas refuser, pour la même raison que je voulais refuser. Je m'étais vraiment mise dans une situation délicate. Ce n'est pas réellement que je ne voulais pas marcher avec lui, c'est que je ne sais pas si je saurais gérer le regard des gens. Que penseraient-ils d'un homme de cet âge qui se balade avec une jeune fille, aussi rouge qu'une écrevisse, qui plus est. Avouez que ça porte à confusion, de loin! Mais le fait était que je n'avais pas trop le choix. Enfin, en soi si. Quelque part, il le faisait pour moi, pas pour lui. La vrai question était donc: est-ce que j'avais envie de sortir de cet était de stresse et de peur constants ou est-ce que je voulais m'y enterrer? Concrètement, je m'empêchais toute seule de "guérir" et c'était aussi une des choses que je voulais éviter. Peut-être que ça ne serait pas une si mauvaise idée, finalement. Je suis sûre qu'il se pose déjà des questions sur mon état de santé mental après tout ça alors je ne veux pas en rajouter. J'allais devoir faire preuve de maîtrise. Au final, c'était un mal pour un bien. Avant même que je ne pense à lui répondre, je réalisais que je je n'avais pas répondu à sa présentation. Il devait au moins savoir comment je m'appelle, on allait se revoir de toute façon.
- Je.. Je m'appelle Miho, monsieur. Humm, hésitais-je, gênée, ça ne me dérange pas. Merci.
J'envoyais donc un ordre à mes jambes pour qu'elles bougent. A ma grande surprise, elles obéissaient. Difficilement, mais c'était déjà ça. Je me retournais donc vers le chemin que mon professeur arpentait et lui jetais un œil, lui signifiant que j'étais prête à y aller.
Nous commencions à marcher calmement. Enfin, calmement en apparence pour ma part. Je ne savais pas où me mettre, mais c'était un sentiment déjà plus léger que précédemment. Je n'avais jamais fait ça avant, surtout pas avec un garçon. Enfin, un homme. Je me demandais ce qu'il pensait en ce moment. Il avait vraiment l'air calme. Je crois que je n'ai jamais vu quelqu'un d'aussi calme. Enfin, ce n'était pas pour me déplaire, au contraire. Je préférais avoir une compagnie calme que quelqu'un qui me pose tout un tas de question tout le temps. Allons-y doucement, je ne suis pas prête pour les grands discours.
- Au fait, pardonne mon impolitesse, je ne suis pas présenté à toi, Dean Taylor, je suis un professeur dans l'académie.
Je n'arrivais pas à croire ce qu'il venait de dire. Mes yeux étaient fixés sur lui, pleins de surprise. Mes sourcils, eux, reflétaient parfaitement la situation tragique dans laquelle je me trouvais. Si on récapitule depuis le début, ça donne un schémas ressemblant à: je tamponne quelqu'un, le dérange en plein exercice, et pour finir, lui que je croyais être un passant tout à fait banal est en fait mon professeur! Je sentais presque le sol s'écrouler sous mes pieds. Une chose est sûre, je commençais bien mon année! Et c'était évidemment ironique, je crois que je n'ai jamais autant foiré de toute ma vie. Enfin, dans la mesure où je viens de foirer quelque chose de plus grave que mes tartes au pommes..
Je ne pouvais plus m'enfuir en courant, maintenant. Une autre de ses interventions me sorti de mes pensées:
- Ça ne te dérange pas si on marche un peu ensemble ? Je te vois toute crispée et peu être que ça va te détendre.
La première chose qui me frappa fut son sourire. On n'imagine jamais qu'un homme aussi bien bâtit et d'une taille conséquente puisse sourire. Pour les autres, c'est un peu comme une sorte de carapace de tortue, ce genre de corpulence. Ensuite vint le moment où je captais ce qu'il venait de me dire. Il avait donc remarqué que j'étais mal à l'aise en sa présence. Comment ne pas le remarquer, c'est à la limite d'être cicatrisé sur mon front. Et il me demandait d'aller marcher avec lui pour arranger ça, en plus. Mais est-ce que ça allait vraiment arranger mon stress constant? Je ne crois pas. Ça allait sûrement même être pire. Me balader avec mon professeur. Haha, impossible. Mais je ne pouvais pas refuser, pour la même raison que je voulais refuser. Je m'étais vraiment mise dans une situation délicate. Ce n'est pas réellement que je ne voulais pas marcher avec lui, c'est que je ne sais pas si je saurais gérer le regard des gens. Que penseraient-ils d'un homme de cet âge qui se balade avec une jeune fille, aussi rouge qu'une écrevisse, qui plus est. Avouez que ça porte à confusion, de loin! Mais le fait était que je n'avais pas trop le choix. Enfin, en soi si. Quelque part, il le faisait pour moi, pas pour lui. La vrai question était donc: est-ce que j'avais envie de sortir de cet était de stresse et de peur constants ou est-ce que je voulais m'y enterrer? Concrètement, je m'empêchais toute seule de "guérir" et c'était aussi une des choses que je voulais éviter. Peut-être que ça ne serait pas une si mauvaise idée, finalement. Je suis sûre qu'il se pose déjà des questions sur mon état de santé mental après tout ça alors je ne veux pas en rajouter. J'allais devoir faire preuve de maîtrise. Au final, c'était un mal pour un bien. Avant même que je ne pense à lui répondre, je réalisais que je je n'avais pas répondu à sa présentation. Il devait au moins savoir comment je m'appelle, on allait se revoir de toute façon.
- Je.. Je m'appelle Miho, monsieur. Humm, hésitais-je, gênée, ça ne me dérange pas. Merci.
J'envoyais donc un ordre à mes jambes pour qu'elles bougent. A ma grande surprise, elles obéissaient. Difficilement, mais c'était déjà ça. Je me retournais donc vers le chemin que mon professeur arpentait et lui jetais un œil, lui signifiant que j'étais prête à y aller.
Nous commencions à marcher calmement. Enfin, calmement en apparence pour ma part. Je ne savais pas où me mettre, mais c'était un sentiment déjà plus léger que précédemment. Je n'avais jamais fait ça avant, surtout pas avec un garçon. Enfin, un homme. Je me demandais ce qu'il pensait en ce moment. Il avait vraiment l'air calme. Je crois que je n'ai jamais vu quelqu'un d'aussi calme. Enfin, ce n'était pas pour me déplaire, au contraire. Je préférais avoir une compagnie calme que quelqu'un qui me pose tout un tas de question tout le temps. Allons-y doucement, je ne suis pas prête pour les grands discours.
Re: Une rencontre impromptue. [Privé Mr. Taylor]
Monsieur ? J'avais l'air si vieux ? C'est sûrement car j'avais dis que j'étais son professeur, mais je sais pas pourquoi, je n'arrive pas à me faire appeler monsieur, je veux dire même mes subordonnée à l'armée ne m'appelez pas monsieur, dans le pire des cas c'était Chef, mais sinon voilà, pas monsieur. Bon je m'emporte, mais c'est juste que quand on a à peine 29 ans, on se sent pas vieux.
Sinon ensuite, elle m'avait donné son prénom, que en soit je connaissais déjà, mais je voulais pas vraiment le dire, ça aurait pu être pris bizarrement. Mais le plus important ici, c'était qu'elle avait acceptée de venir faire un bout de chemin avec moi, ce qui montrait déjà un certain laisser aller, et donc, on évitait une crisse d'angoisse soudaine devant mes yeux.
- Tu peux m'appeler Dean, et me tutoyer, j'ai du mal avec « Monsieur » héhé.
On reprenait donc la route, en marchant par contre, vous vous en doutez. Elle était toujours gênée et je ne pouvais pas lui en vouloir, pour certains jeunes rien que s'imaginer faire un bout de route avec son professeur c'est je cite « trop la honte », alors pour une fille qui de base semble très timide, ça ne devait pas forcément être très simple. Elle semblait très préoccupé par le regard des gens, regardant toujours de temps à autre autour de nous pour voir qui nous observait, je pensais savoir ce qui devait l'inquiéter. Elle devait se dire que les gens pourrait mal comprendre la situation, et pour le coup un professeur avec une élève, c'est pas vraiment très bien vu. Mais si vous voulez le fond de ma pensée, je n'ai que faire des langues de vipères qui pourrait venir cracher leurs venin sur moi, je ne suis pas le genre d'homme qui se laisse déborder par des rumeurs à deux sous. Après sinon en prenant du recule, si je voyais la jeune fille à mes côtés comme une femme et non comme un élève, je pourrais comprendre que certains pourraient croire que je sois tomber sous ses charmes. C'était une jeune fille loin d'être vilaine, mais je n'oserais jamais toucher à l'une de mes élèves, premièrement car je ne voudrait pas perdre mon travail mais surtout car quel genre d'homme je serais si je draguais l'une de mes élèves ? Je serais tout sauf un gentleman. Pour finir, même si je devais outre-passer tout ce que je venais de dire, j'ai déjà du mal avec une femme tout court, alors imaginez la situation avec l'une de mes élèves, aha, j'en ris qu'en y pensant.
Vous voulez savoir ce qu'y était le plus drôle ? C'est que si seulement les gens ne faisait que regarder, ça serait simple, car les regards ne me gêne pas du tout, mais il avait fallu que après un peu de marche, une dame de peut être une quarantaine d'année vienne vers nous et nous dise.
- Bonjour, excusez moi, vous êtes ensemble ?
A la simple entente de cette phrase je ne pu m'empêcher de ressentir une très grande gêne, je veux dire, le penser dans son coin est une chose, mais venir clairement le demander comme ça, il n'y avait plus aucun doute à ce que les gens autour de nous pensait. C'était donc avec une légère rougeur sur mes joues, quelque chose qui m'arrive donc très rarement, que je lui répondis.
- N-non, il y a méprise je le crains.
N'avais-je même pas le temps de penser à quelque chose qu'elle enchaîna tout de suite.
- Oh quel dommage, je trouvais que vous alliez bien ensemble, un grand jeune homme bien musclé avec une jeune fille toute mignonne, mais bon, pardonnez moi de vous avoir dérangé.
- N-non, il n'y a pas de problème.
J’espérais que j'avais pas viré au rouge, car clairement cette femme avait réussi à me mettre dans un état de grande gêne, pour fallait il que ma seule faiblesse soit les femmes ? Et quand je voyais ma gêne, je n'osais même imaginer celle de Miho.
Sinon ensuite, elle m'avait donné son prénom, que en soit je connaissais déjà, mais je voulais pas vraiment le dire, ça aurait pu être pris bizarrement. Mais le plus important ici, c'était qu'elle avait acceptée de venir faire un bout de chemin avec moi, ce qui montrait déjà un certain laisser aller, et donc, on évitait une crisse d'angoisse soudaine devant mes yeux.
- Tu peux m'appeler Dean, et me tutoyer, j'ai du mal avec « Monsieur » héhé.
On reprenait donc la route, en marchant par contre, vous vous en doutez. Elle était toujours gênée et je ne pouvais pas lui en vouloir, pour certains jeunes rien que s'imaginer faire un bout de route avec son professeur c'est je cite « trop la honte », alors pour une fille qui de base semble très timide, ça ne devait pas forcément être très simple. Elle semblait très préoccupé par le regard des gens, regardant toujours de temps à autre autour de nous pour voir qui nous observait, je pensais savoir ce qui devait l'inquiéter. Elle devait se dire que les gens pourrait mal comprendre la situation, et pour le coup un professeur avec une élève, c'est pas vraiment très bien vu. Mais si vous voulez le fond de ma pensée, je n'ai que faire des langues de vipères qui pourrait venir cracher leurs venin sur moi, je ne suis pas le genre d'homme qui se laisse déborder par des rumeurs à deux sous. Après sinon en prenant du recule, si je voyais la jeune fille à mes côtés comme une femme et non comme un élève, je pourrais comprendre que certains pourraient croire que je sois tomber sous ses charmes. C'était une jeune fille loin d'être vilaine, mais je n'oserais jamais toucher à l'une de mes élèves, premièrement car je ne voudrait pas perdre mon travail mais surtout car quel genre d'homme je serais si je draguais l'une de mes élèves ? Je serais tout sauf un gentleman. Pour finir, même si je devais outre-passer tout ce que je venais de dire, j'ai déjà du mal avec une femme tout court, alors imaginez la situation avec l'une de mes élèves, aha, j'en ris qu'en y pensant.
Vous voulez savoir ce qu'y était le plus drôle ? C'est que si seulement les gens ne faisait que regarder, ça serait simple, car les regards ne me gêne pas du tout, mais il avait fallu que après un peu de marche, une dame de peut être une quarantaine d'année vienne vers nous et nous dise.
- Bonjour, excusez moi, vous êtes ensemble ?
A la simple entente de cette phrase je ne pu m'empêcher de ressentir une très grande gêne, je veux dire, le penser dans son coin est une chose, mais venir clairement le demander comme ça, il n'y avait plus aucun doute à ce que les gens autour de nous pensait. C'était donc avec une légère rougeur sur mes joues, quelque chose qui m'arrive donc très rarement, que je lui répondis.
- N-non, il y a méprise je le crains.
N'avais-je même pas le temps de penser à quelque chose qu'elle enchaîna tout de suite.
- Oh quel dommage, je trouvais que vous alliez bien ensemble, un grand jeune homme bien musclé avec une jeune fille toute mignonne, mais bon, pardonnez moi de vous avoir dérangé.
- N-non, il n'y a pas de problème.
J’espérais que j'avais pas viré au rouge, car clairement cette femme avait réussi à me mettre dans un état de grande gêne, pour fallait il que ma seule faiblesse soit les femmes ? Et quand je voyais ma gêne, je n'osais même imaginer celle de Miho.
Re: Une rencontre impromptue. [Privé Mr. Taylor]
Dean? Il m'avait demandé de l'appeler Dean? Suite à cette demande, je lui avais lancé un regard des plus surpris. Déjà que j'avais du mal à me lancer dans une simple balade avec lui, alors l'appeler par son prénom.. En plus de l'appeler pas son premier nom comme si nous avions le même âge, il me demandait de le tutoyer. Je ne le connaissais pas depuis dix ans tout de même! L'appeler par son prénom passe encore, même si ça serait difficile au début, mais pas le tutoyer. C'est mon professeur, je lui dois le respect.
- Je suis désolée mais, hum.. Je ne peux pas vous tutoyer, monsieur Dean. Oh heu.. Pardon..
Mes pommettes se coloraient de rose. Je m'emmêlais dans ce que je disais. Ça allait vraiment être difficile de l'appeler par son prénom.. Imaginez en plus que quelqu'un l'entende. Ça renforcerait encore plus le regard qu'ils ont sur nous. Oui, parce que je regarde tout de même de temps à autre si certains biglent sur nous. Non pas que sa compagnie soit dérangeante, loin de là, mais je sais à quel point les gens peuvent se faire une idée rapidement et s'y tenir, même si elle n'est pas vraie pour autant. Je n'aime pas les idées reçues. Je préfère avoir une preuve pour juger quelqu'un. Enfin, si cela arrive un jour. J'ai été jugée tant de fois que je ne sais pas si je serais capable de le faire à mon tour.
Alors que je jetais un œil à une passante, je vis qu'elle s'approchait de nous, assez dangereusement si vous voulez mon avis. Et c'est ainsi que ce que je redoutais arriva:
- Bonjour, excusez moi, vous êtes ensemble ?
Suite à cette question, je devins toute rouge. Je voulais vraiment m'en empêcher parce que ça ne faisait certainement que renforcer l'avis que les gens se faisaient sur nous. Oui, parce que si elle venait nous demander ça, c'est qu'elle n'était certainement pas la premier à se poser la question. Je n'en revenais d'ailleurs pas de la façon dont elle nous avait abordé. Elle avait une telle facilité. Contrairement à celle de mon professeur, ce n'était pas le genre de facilité d'approche que j'admirais. En quoi ça la concerne? On n'aborde pas les gens de cette façon pour leur poser des question sur le genre de relations qu'ils entretiennent, c'est impoli! Ça ne m'étonne pas d'elle. Vu son air, cette femme avait certainement tout pour elle et ce genre d'intrusion dans la vie des autre ne devait pas la déranger plus que ça. Je ne supportait pas ce genre de personne. J'ai aussi connu trop de personnes de ce genre pour les apprécier. J'étais très gênée par cette question, mais cette gêne était plus que dépassée par un énervement aussi profond que mon temps passé sur cette terre. Mes sourcils commençaient d'ailleurs à se crisper. J'allais lui répondre comme il se devait, mais monsieur Taylor l'avait fait avant moi:
- N-non, il y a méprise je le crains.
Je ne sais pas comment il pouvait garder son calme et sa politesse. Je jetais un œil au visage du professeur, qui, au son de sa voix semblait gêné. Je pouvais apercevoir de légères rougeurs. Elle avait réussi à le gêner plus qu'il n'en fallait.
Cette femme ne nous laissait même pas le temps d'ajouter quelque chose avant de reprendre:
- Oh quel dommage, je trouvais que vous alliez bien ensemble, un grand jeune homme bien musclé avec une jeune fille toute mignonne, mais bon, pardonnez moi de vous avoir dérangé.
Dans ma colère et ma gêne profonde, je fus tout de même flattée par son compliment. De plus, il est vrai que monsieur Taylor est un très bel homme. C'est tout de même très agréable de se dire qu'une personne trouve que nous sommes accordés. Qui sait, peut-être la couleur de cheveux qui fait ça, haha. Je rougis encore plus à ces pensées. Mais il ne fallait pas que je pense à mon professeur de cette façon car justement c'était un enseignant. Mis à part ce compliment appréciable à l'oreille, je trouvais toujours qu'elle avait du culot de venir nous demander ça et ensuite de nous demander pardon aussi facilement, comme si ce n'était pas une grande affaire.
Je voulais lui en toucher deux mots, lui dire combien c'était déplacé, mais l'homme qui se trouvait à côté de moi me rasa l'herbe sous le pied:
- N-non, il n'y a pas de problème.
Il avait l'air visiblement encore plus gêné que tout à l'heure. Cette situation n'était de toute évidence pas facile pour lui. Je me demande si c'était ses propos et la perspective que l'on nous voit ensemble qui le gênait ou s'il était tout simplement attiré par cette femme. Oui car, il serait injuste de le nier simplement par haine, elle était très jolie. Un beau visage et de belles formes, elle avait vraiment tout pour elle. D'ailleurs, sa robe rouge ne faisait rien de moins que la mettre en valeur. Cela dit, si lui, ça ne lui posait pas de problème, moi oui. D'ailleurs, je n'allais pas me gêner pour le lui dire. Elle n'aurait pas le temps d'en placer une.
- Si, il y a un problème. Vous pensez vraiment pouvoir aborder des gens en leur posant ce genre de questions personnelles? Nous ne sommes pas ensembles, effectivement, mais qu'est-ce que ça vous aurait fait si nous l'avions été? Il me semble que, qui que vous êtes, vous n'avez en aucun cas un droit de jugement sur les relations qu'entretiennent les gens autour de vous. Encore moins quand vous ne les connaissez pas. Vous êtes bien gentille de nous complimenter sur notre compatibilité physique, mais tout de même! Je trouve ceci impoli de votre part, madame.
Alors que j'allais continuer sur ma lancée, elle essaya de parler:
- Pardo..
- Oh, j'allais y venir, justement! Cessez de demander pardon aussi facilement! Vous avez eu envie de nous déranger pour nous poser cette question alors ne faites pas de telles demandes faussement, sil-vous-plaît! Vous n'avez pas l'air de quelqu'un de mauvais, mais en vous comportant ainsi c'est pourtant tout ce que vous montrez.
A cet instant, elle me faisait réellement penser à ces femmes qui venaient donner des leçons à celle qui m'avait élevée sans qu'elle ne leur ai demandé quoique ce soit. « Oh, excusez-moi pour le dérangement », « Je ne voulais pas paraître intrusive », c'est à peu près tout ce que j'entendais régulièrement après des phrases commençant par « vous devriez » ou « vous ne devriez pas.. ». Je ne supporte pas ça.
J'étais tellement emportée par de vieux ressentiments que j'en oubliais presque la présence de mon enseignant. C'était comme si j'étais seule dans une bulle avec cette femme. Si on avait été dans un dessin animé, des vapeurs me seraient sorties par les oreilles et une explosion me serait sortie du crâne. En regardant la femme avec un air plutôt dur, je remarquais qu'elle ne savait plus où se mettre et il y avait de quoi. Ce n'est cependant pas pour cela que j'allais l'excuser. Je suis extrêmement rancunière.
- Je suis désolée mais, hum.. Je ne peux pas vous tutoyer, monsieur Dean. Oh heu.. Pardon..
Mes pommettes se coloraient de rose. Je m'emmêlais dans ce que je disais. Ça allait vraiment être difficile de l'appeler par son prénom.. Imaginez en plus que quelqu'un l'entende. Ça renforcerait encore plus le regard qu'ils ont sur nous. Oui, parce que je regarde tout de même de temps à autre si certains biglent sur nous. Non pas que sa compagnie soit dérangeante, loin de là, mais je sais à quel point les gens peuvent se faire une idée rapidement et s'y tenir, même si elle n'est pas vraie pour autant. Je n'aime pas les idées reçues. Je préfère avoir une preuve pour juger quelqu'un. Enfin, si cela arrive un jour. J'ai été jugée tant de fois que je ne sais pas si je serais capable de le faire à mon tour.
Alors que je jetais un œil à une passante, je vis qu'elle s'approchait de nous, assez dangereusement si vous voulez mon avis. Et c'est ainsi que ce que je redoutais arriva:
- Bonjour, excusez moi, vous êtes ensemble ?
Suite à cette question, je devins toute rouge. Je voulais vraiment m'en empêcher parce que ça ne faisait certainement que renforcer l'avis que les gens se faisaient sur nous. Oui, parce que si elle venait nous demander ça, c'est qu'elle n'était certainement pas la premier à se poser la question. Je n'en revenais d'ailleurs pas de la façon dont elle nous avait abordé. Elle avait une telle facilité. Contrairement à celle de mon professeur, ce n'était pas le genre de facilité d'approche que j'admirais. En quoi ça la concerne? On n'aborde pas les gens de cette façon pour leur poser des question sur le genre de relations qu'ils entretiennent, c'est impoli! Ça ne m'étonne pas d'elle. Vu son air, cette femme avait certainement tout pour elle et ce genre d'intrusion dans la vie des autre ne devait pas la déranger plus que ça. Je ne supportait pas ce genre de personne. J'ai aussi connu trop de personnes de ce genre pour les apprécier. J'étais très gênée par cette question, mais cette gêne était plus que dépassée par un énervement aussi profond que mon temps passé sur cette terre. Mes sourcils commençaient d'ailleurs à se crisper. J'allais lui répondre comme il se devait, mais monsieur Taylor l'avait fait avant moi:
- N-non, il y a méprise je le crains.
Je ne sais pas comment il pouvait garder son calme et sa politesse. Je jetais un œil au visage du professeur, qui, au son de sa voix semblait gêné. Je pouvais apercevoir de légères rougeurs. Elle avait réussi à le gêner plus qu'il n'en fallait.
Cette femme ne nous laissait même pas le temps d'ajouter quelque chose avant de reprendre:
- Oh quel dommage, je trouvais que vous alliez bien ensemble, un grand jeune homme bien musclé avec une jeune fille toute mignonne, mais bon, pardonnez moi de vous avoir dérangé.
Dans ma colère et ma gêne profonde, je fus tout de même flattée par son compliment. De plus, il est vrai que monsieur Taylor est un très bel homme. C'est tout de même très agréable de se dire qu'une personne trouve que nous sommes accordés. Qui sait, peut-être la couleur de cheveux qui fait ça, haha. Je rougis encore plus à ces pensées. Mais il ne fallait pas que je pense à mon professeur de cette façon car justement c'était un enseignant. Mis à part ce compliment appréciable à l'oreille, je trouvais toujours qu'elle avait du culot de venir nous demander ça et ensuite de nous demander pardon aussi facilement, comme si ce n'était pas une grande affaire.
Je voulais lui en toucher deux mots, lui dire combien c'était déplacé, mais l'homme qui se trouvait à côté de moi me rasa l'herbe sous le pied:
- N-non, il n'y a pas de problème.
Il avait l'air visiblement encore plus gêné que tout à l'heure. Cette situation n'était de toute évidence pas facile pour lui. Je me demande si c'était ses propos et la perspective que l'on nous voit ensemble qui le gênait ou s'il était tout simplement attiré par cette femme. Oui car, il serait injuste de le nier simplement par haine, elle était très jolie. Un beau visage et de belles formes, elle avait vraiment tout pour elle. D'ailleurs, sa robe rouge ne faisait rien de moins que la mettre en valeur. Cela dit, si lui, ça ne lui posait pas de problème, moi oui. D'ailleurs, je n'allais pas me gêner pour le lui dire. Elle n'aurait pas le temps d'en placer une.
- Si, il y a un problème. Vous pensez vraiment pouvoir aborder des gens en leur posant ce genre de questions personnelles? Nous ne sommes pas ensembles, effectivement, mais qu'est-ce que ça vous aurait fait si nous l'avions été? Il me semble que, qui que vous êtes, vous n'avez en aucun cas un droit de jugement sur les relations qu'entretiennent les gens autour de vous. Encore moins quand vous ne les connaissez pas. Vous êtes bien gentille de nous complimenter sur notre compatibilité physique, mais tout de même! Je trouve ceci impoli de votre part, madame.
Alors que j'allais continuer sur ma lancée, elle essaya de parler:
- Pardo..
- Oh, j'allais y venir, justement! Cessez de demander pardon aussi facilement! Vous avez eu envie de nous déranger pour nous poser cette question alors ne faites pas de telles demandes faussement, sil-vous-plaît! Vous n'avez pas l'air de quelqu'un de mauvais, mais en vous comportant ainsi c'est pourtant tout ce que vous montrez.
A cet instant, elle me faisait réellement penser à ces femmes qui venaient donner des leçons à celle qui m'avait élevée sans qu'elle ne leur ai demandé quoique ce soit. « Oh, excusez-moi pour le dérangement », « Je ne voulais pas paraître intrusive », c'est à peu près tout ce que j'entendais régulièrement après des phrases commençant par « vous devriez » ou « vous ne devriez pas.. ». Je ne supporte pas ça.
J'étais tellement emportée par de vieux ressentiments que j'en oubliais presque la présence de mon enseignant. C'était comme si j'étais seule dans une bulle avec cette femme. Si on avait été dans un dessin animé, des vapeurs me seraient sorties par les oreilles et une explosion me serait sortie du crâne. En regardant la femme avec un air plutôt dur, je remarquais qu'elle ne savait plus où se mettre et il y avait de quoi. Ce n'est cependant pas pour cela que j'allais l'excuser. Je suis extrêmement rancunière.
Re: Une rencontre impromptue. [Privé Mr. Taylor]
J'étais absolument bouché bée, je pensais que cette jeune fille timide ne saurait pas où se mettre, qu'elle ne pourrait pas décrocher un seul mot dû à la situation singulière à là quelle, on faisait face. Mais il n'en était absolument rien, loin de là, sa gêne, c'était transformé en une sorte de haine, elle dégorgea toute celle-ci sur la femme devant nous. En fait, j'étais un total spectateur face à cette situation, je ne m'y attendais tellement pas que je ne pouvais même pas réagir correctement. Elle était en train de clairement la sermonner, de lui faire une leçon de vie, je veux dire, c'était à se demander qui avait quel âge entre les deux. La réaction de la femme ne se fit pas attendre, elle était totalement débordée, ne sachant pas où se mettre, je veux dire cette femme à l'âge mûr était clairement en train de se faire rembarrer par une jeune fille de 18 ans, tout ça pour une question déplacée. Je pense que je faisais face à une sorte d'explosion de la jeune fille, à force d’emmagasiner de la gêne et de se sentir mal à l'aise, elle avait totalement perdu le contrôle avec cette goutte d'eau en trop.
La femme avait même tenté de s'excuser, mais elle ne la laissa même pas faire, lui soulignant que si c'était pour faire des excuses hypocrites, ce n'était certainement pas la peine. Je crois que je n'avais jamais vu une jeune fille aussi mignonne partir en sang de cette façon, je ne savais même pas comment réagir. J'étais juste là, à regarder la scène se faire, les yeux fixés, je devais avoir un air spécial sur le visage, vous savez ce genre d'air que vous faite quand vous assistez à une situation totalement inattendue.
Après donc une toute petite seconde, je repris mes esprits, me giflant mentalement. Je me mis un peu devant Miho et posais ma main sur son épaule, la regardant avec un sourire.
- Bon bah, on va y aller nous, au revoir. Avais-je dit en m'adressant à la femme qui était toujours totalement dépassée par ce qui venait de se passer.
Puis je passais derrière Miho et en posant mes mains sur ses épaules, je la poussais légèrement pour reprendre la route, je voulais désamorcer cette situation avant que peut être, elle ne s'empire. Après donc quelques mètres, je la lâchais. Puis d'un coup, je me mis à rire, vous savez un rire de bon cœur, car malgré tout ça, la situation m'avait bien fait rire dans le fond, je veux dire voir cette femme aux allures mal placées se faire totalement remettre à sa place par une jeune fille, c'était quand même bien drôle. Je ne devais pas vraiment donner un bon exemple pour le coup, mais au diable l'avarice, je reste humain avant d'être professeur, et puis surtout que je suis prof de pouvoir, pas de bonnes manières.
- Pardon, il fallait que je rigole, pfiouuu. Tu sais que tu es une jeune fille surprenante ? Je ne saurais jamais attendu à te voir aussi détendu d'un coup pour pouvoir lui dire ses 4 vérités, au moins mon idée de marcher ensemble à fonctionné nan ? Disais-je avec le sourire aux lèvres.
Et oui, elle avait fini par totalement se décrisper, c'était donc un mal pour un bien en soit nan ? C'est pour ça qu'être professeur dans cette académie est un métier formidable, car on assiste tous les jours à une situation qu'on n'aurait jamais put vivre autre part, et on rencontre tous les jours des nouveaux élèves hauts en couleur et absolument singulier.
La femme avait même tenté de s'excuser, mais elle ne la laissa même pas faire, lui soulignant que si c'était pour faire des excuses hypocrites, ce n'était certainement pas la peine. Je crois que je n'avais jamais vu une jeune fille aussi mignonne partir en sang de cette façon, je ne savais même pas comment réagir. J'étais juste là, à regarder la scène se faire, les yeux fixés, je devais avoir un air spécial sur le visage, vous savez ce genre d'air que vous faite quand vous assistez à une situation totalement inattendue.
Après donc une toute petite seconde, je repris mes esprits, me giflant mentalement. Je me mis un peu devant Miho et posais ma main sur son épaule, la regardant avec un sourire.
- Bon bah, on va y aller nous, au revoir. Avais-je dit en m'adressant à la femme qui était toujours totalement dépassée par ce qui venait de se passer.
Puis je passais derrière Miho et en posant mes mains sur ses épaules, je la poussais légèrement pour reprendre la route, je voulais désamorcer cette situation avant que peut être, elle ne s'empire. Après donc quelques mètres, je la lâchais. Puis d'un coup, je me mis à rire, vous savez un rire de bon cœur, car malgré tout ça, la situation m'avait bien fait rire dans le fond, je veux dire voir cette femme aux allures mal placées se faire totalement remettre à sa place par une jeune fille, c'était quand même bien drôle. Je ne devais pas vraiment donner un bon exemple pour le coup, mais au diable l'avarice, je reste humain avant d'être professeur, et puis surtout que je suis prof de pouvoir, pas de bonnes manières.
- Pardon, il fallait que je rigole, pfiouuu. Tu sais que tu es une jeune fille surprenante ? Je ne saurais jamais attendu à te voir aussi détendu d'un coup pour pouvoir lui dire ses 4 vérités, au moins mon idée de marcher ensemble à fonctionné nan ? Disais-je avec le sourire aux lèvres.
Et oui, elle avait fini par totalement se décrisper, c'était donc un mal pour un bien en soit nan ? C'est pour ça qu'être professeur dans cette académie est un métier formidable, car on assiste tous les jours à une situation qu'on n'aurait jamais put vivre autre part, et on rencontre tous les jours des nouveaux élèves hauts en couleur et absolument singulier.
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