Le lourd suivi de l'étrange, COMBO ! [Pv~ Akatsuki]

Rappel du premier message :

La sonnerie retentit, mais je ne me rendais pas en cours. C'était presque devenu une habitude de sécher certains d'entre eux. Peu à peu, les étudiants désertèrent les couloirs, mon groupe se dispersa.

- Tu ne vas pas à ton prochain cours ?
- Non, pas cette fois.
- Ah je te comprends, on se retrouve après alors.

Et peu à peu, nous ne fumes plus que quatre, plus que trois, et finalement, plus que deux.
Pourquoi fallait-il qu'il ait décidé de rester me tenir compagnie ? Juste lui ? Je dois avouer que ce rubis était séduisant, plutôt grand, enfin ce n'était pas bien compliqué de paraître grand à côté de moi. Bien bâti, de type sportif, des cheveux sombres et dressés sur sa tête, un regard pénétrant... mais malheureusement aucun cerveau. Je veux dire, s'il en avait un celui là se trouvait certainement dans son pantalon. Et voila quelques temps qu'il avait jeté son dévolu sur moi. Depuis que j'avais changé de couleur de cheveux en fait. Mais je savais pertinemment que s'il me tournait autours, ce n'était pas pour mon intellect, mon humour ou les traits de mon visage. Non, j'étais un défis, une fille qui refusait de se soumettre à lui et qui le repoussait sans cesse. Il n'en fallait pas plus pour irriter son ego surdimensionné de tombeur.
Mais voila, ne l'avais je pas poussé à bout depuis tout ce temps ? Je veux dire, cela faisait déjà un bon moment, et ses attaques étaient de plus en plus fourbes et de plus en plus persistantes. En bref, je commençais à me lasser de lui. J'adore quand on me court après, mais ce genre d'imbéciles puérils ce n'est pas trop mon truc.
Son regard se plongea alors dans le mien, il se rapprocha doucement de moi et je ne cillais pas, ne bougeant pas d'un cils. Il prit mon menton entre ses doigts et redressa mon visage vers le sien, son regard se fixant sur mes lèvres avant de doucement remonter jusqu'à mes yeux.  

- Alors, douce anglaise, comptes tu me céder tes lèvres ?

Un sourire amusé étira mes lèvres. Je saisissais sa main et la repoussais, sans pour autant baisser mon visage ou mes yeux. Il m'ennuyait tellement avec ses attaques stupides.

- Eh bien, il faut croire que non, tu devrais abandonner dès maintenant, je suis sûre que tu en as autant marre que moi de jouer à ce petit jeu non ?

Je le vis légèrement froncer les sourcils. Avais-je été trop dure ? Ce n'était pas la première fois que je le remballais de la sorte. Et soudain un sourire amusé vint étirer ses traits, il se pencha alors vers moi, et mon corps fut parcouru d'un frisson, il y avait quelque chose de menaçant dans son regard. Je ne l'avais encore jamais vu comme ça, et je dois bien l'avouer, ça ne me rassurait pas du tout.

- T'as raison, moi aussi j'en ai marre.

Il me saisit alors par les épaules et me colla contre le mur qui n'était pas si loin derrière moi. Il saisit l'un de mes poignets et l'immobilisa au dessus de ma tête, me privant ainsi de l'une de mes mains. Très fair-play celui là. J'ouvris la bouche pour protester, mais il planta sa main sur celle-ci, m'empêchant ainsi de m'exprimer.

- Chut, tu vas pas faire ta timide quand même ? Pour une fois qu'on est seul tout les deux, tout le monde est en cours... Une petite fille faible comme toi n'a pas son mot à dire ok ?

Moi ? Petite et faible ? Il n'en fallait pas plus pour me faire réagir, j'enfonçais mon talon dans son pieds en y mettant le plus de forme que je pouvais, il étouffa un juron tandis qu'il libérait ma main. J'en profitais donc pour le repousser, mais évidemment j'étais trop fière pour m'enfuir en courant. Ça aurait peut être était la meilleure solution mais que voulez vous.

- Qui traites tu de petite et faible ? Tu t'es vu ? Tu pleurniches parce qu'on te marche sur le pieds ! Réfléchies la prochaine fois avant de t'en prendre à...

Soudain, il se redressa, je n'eu même pas le temps de voir son expression qu'il me saisit de nouveau le poignet et me ramena contre le mur bien plus violemment cette fois. Je serrais les dents en absorbant le choc alors qu'il me bloquai contre le mur, son visage un peu trop près du mien. Ses traits reflétaient la colère, le désir et l'amusement. C'était plutôt étrange à voir.

- T'es vraiment une peste. Mais continues de te débattre comme un chaton, ça ne te rend que plus mignonne.

Je serrais les dents, m'apprêtais à répondre quand il vint déposer ses lèvres dans mon cou. Je lâchais un grognement de dégoût alors que je devinais qu'il s'apprêtait à me faire un suçon. Crier à l'aide ? Non, ce n'était pas mon genre. Je pouvais m'en sortir toute seule, et si possible avant que la marque qu'il était en train de faire dans ma nuque ne soit trop voyante.

Décidément, cette version là hésitait énormément et pour le coup semblait bien moins sûr de lui. Visiblement, il y avait bien eu un changement. C'était impressionnant ! Et également très dur à croire ! Peut être se moquait-il de moi ? Peut être jouait-il la comédie histoire de me dire à la fin que je suis crédule et facile a duper ? Décidément, j'avais du mal à le cerner ! Et ces dernières révélations n'allaient pas m'aider.
Il ne me repoussa même pas concrètement alors que je l'enlaçais, il était si différent d'il y a seulement quelques minutes, son arrogance et son mépris avait laissé place à ses hésitations et son incompréhension... était-il possible qu'il... non. Enfin, le concept de double personnalité était peut être encore un peu abstrait pour moi ? Je dois avouer que je ne comprenais pas vraiment comment l'on pouvait vivre avec plusieurs personnalités dans un même corps, même être seul pouvait déjà se révéler parfois très compliqué !
Alors, il retira ses mains des miennes avant de s'exprimer, hésitant.

- Je... Je vois pas de quoi tu parles... Et... je ne viens pas d'une autre planète...

Bon au moins n'était-il pas un alien. C'était un bon début mais, pourquoi avait-il l'air si désemparé ? Ce surveillant était définitivement un cas très intriguant ! N'avait-il aucun contrôle sur ce qui arrivait à son corps quand l'autre prenait sa place ? D'ailleurs, pouvais-je être sûre qu'il était bien le vrai Akatsuki ? Qui sait, c'était peut être lui, la seconde personnalité ! Soudain, une idée me traversa l'esprit, il ne voyait pas de quoi je parle ? Était ce parce qu'il... peut être bien... je ne pus alors m'empêcher de lui poser la question :

- Vous ne vous rappelez pas de tout ce qui vient de se passer entre nous ? Demandais-je d'une voix sérieuse.

Depuis le moment où il m'avait sorti des griffes de l'autre empaffé, en passant par nos querelles, le baiser et pour finir par la chute, de quoi se souvenait-il donc ? Peut être de rien... ce serait très déstabilisant !

Son regard te gênait affreusement. Tu avais vraiment l'impression qu'elle te regardait comme une bête de foire et tu n'aimais pas ça. Ce n'était pas de ta faute si tu n'était pas sain d'esprit après tout, c'est de leur faute. Tu ne pouvais pas t'empêcher de maudire celui qui était là avant que tu ne revienne de ta petite "sieste" pas vraiment méritée. Il y a des fois où tu aurais vraiment aimé ne pas être malade ou même avoir un pouvoir en rapport avec ta maladie, mais il semblerait que ça a été voulu autrement ; tu faisais avec, mais c'est chiant.

- Vous ne vous rappelez pas de tout ce qui vient de se passer entre nous ?

Tu ne voulais pas lui avouer que tu ne te rappelai de rien. C'était le trou noir entre le moment où tu l'a reconnue et le moment où tu t'es réveillée... sur elle. Mais si tu lui disais que tu t'en rappelai parfaitement, que dirais-tu ? Elle avait de toute façon le moyen de vérifier si tu mentais ou non, vu qu'elle se rappelait de ce qu'il s'était passé, et pas toi. Tu pourrais le vérifier, mais tu sais très bien qu'il ne te donnera pas de renseignements quelconque avant la fin de cette histoire. La seule option qui te restait, c'était lui avouer que tu ne pouvais pas te rappeler de quelque chose, vu que les souvenirs de la personnalité qui était là avant toi ne sont pas tes souvenirs.

- Je... Non... C... c'est assez compliqué en fait...

Ressaisi-toi putain. Tu ne savais vraiment ni quoi dire, ni quoi faire. Tu détestais être ainsi "impuissant". Il fallait que tu fasse dériver la conversation ou même trouver un échappatoire, mais tu étais acculé, sans aucun moyen de t'échapper. Tu devais donc la laisser te poser toutes les questions qu'elle veut en répondant le plus vaguement possible en espérant qu'elle te fiche la paix au bout d'un moment. Et tu devait absolument retrouver ton attitude "normale" devant elle, mais là de suite tu essayait de digérer le fait qu'elle savait que tu étais un malade mental.

Une hésitation dans son regard, pourquoi était-il si tourmenté ? Ce n'était pas lui qui venait de découvrir qu'une de ses connaissances avait plusieurs personnalités !
Sa réponse à ma question fut d'ailleurs assez vague. Je dirais même qu'en fait, il n'y avait pas du tout répondu ! Mais rien a faire, son cas m'intriguait, bien que je n'aimais pas du tout le précédent, cet Akatsuki là je l'appréciais, et j'avais vraiment envie de le comprendre. Bien évidemment, je n'étais pas du genre à répandre des rumeurs, à part si quelqu'un m'a fait du mal et que j'ai besoin de me défouler, mais là ce n'était pas le cas ! Alors pourquoi semblait-il si soucieux ? Je ne sais même pas si le mot soucieux est vraiment adapté ! Enfin, je n'allais pas m'arrêter là, j'aurais pu l'épargner, me redresser avec un grand sourire et lui tendre la main en faisant comme si de rien été, pourtant... non, ce n'était pas mon genre. Si je n'obtenais pas de réponse, cette histoire allait me hanter l'esprit.

- Eh bien, j'ai tout mon temps ! Expliquez moi !

Comment pourrait-il éluder cette fois ? De toute évidence il ne semblait pas vouloir en parler avec moi... Je pouvais toujours le menacer non ? Je ne suis pas foncièrement méchante, mais je ne suis pas non plus un agneau. Je voulais les informations qu'il me cachait, et au plus il s'évertuais à éluder mes questions, au plus j'avais besoin de réponse. Je n'allais pas abandonner si facilement !
J'ajoutais donc d'une voix taquine accompagnée d'un sourire enjôleur :

- Ne faites pas le timide monsieur, ce n'est pas comme nous n'étions pas déjà très proche... je vous ai embrassé après tout !

Puis, faisant mine d'avoir dit une boulette, je plaçais ma main devant ma bouche, dissimulant à moitié le sourire amusé qui étirait mes lèvres roses.

- Ah mais, vu que ce n'était pas vraiment vous, vous ne vous en souvenez pas non ?

Je le testais bien évidemment, mais cette fois, prétendre l'avoir embrassé n'était même pas un mensonge !

Lily ne voulut pas lâcher l'affaire. Tu te dit que, cette fille, c'est comme un chien, dès qu'elle a une balle dans la gueule, elle veux plus la lâcher sauf si tu lui arraches de force.

- Eh bien, j'ai tout mon temps ! Expliquez moi !

Alors là tu rêve. Ce n'était franchement pas ton genre de tout déballer au premier inconnu qui déboule sur ta route. Et puis tu n'avais pas envie de reparler de ton passé, ça ne lui servirait à rien, sinon à le répéter partout. Et ça, c'est bien la dernière chose dont tu as envie. Raison de plus pour t'en débarrasser le plus rapidement possible. Comme pour te pousser à parler -ce tu ne fera pas de toute façon-, elle rajouta :

- Ne faites pas le timide monsieur, ce n'est pas comme nous n'étions pas déjà très proche... je vous ai embrassé après tout !

... Timide, moi ? Et après elle fait mine d'avoir dit une boulette et rajoute un truc que tu prends la peine d'ignorer. Tu soupire. Il l'a vraiment embrassée ? Cette pensée te répugnait, mais en un sens ce n'était pas toi qu'elle avait embrassé. Quoique, si on prend le fait que vous partagez le même corps... putain de merde. Tu te relève. Tu n'avais plus envie de rester avec elle. Certes elle risquait au mieux de te stalker encore plus qu'un paparazzi qui colle une star avec une cervelle de moineau, au pire de tout révéler. Mais franchement, t'avais pas envie de lui parler de tout ça. De toute façon tu ne lui faisais pas assez confiance pour ça. Les très rares personnes qui savent tout sont ta cousine et... et c'est tout. Et encore. Tu finis par t'éloigner d'elle après avoir repris ton air sérieux et lui avoir lâché un "Fous-moi la paix" aussi froid que le marbre ou la glace -à moins que ce ne soit les deux mélangés. Tu te doutais bien qu'elle allait tenter quelque chose pour essayer au moins d'obtenir une autre information, mais tu ne lui dirais rien ; ça ne la concernait pas et ce n'est qu'une simple connaissance qui n'a pas à se mêler de tes affaires plus ou moins personnelles.

Je levais les yeux au ciel. Aucune réaction face à ma provocation, il n'a ni rougie, ni démentie, rien. Je dois avouer que j'étais un peu déçue. Je m'étais fadé l'autre en espérant retrouvé celui avec qui j'avais passé quelques instants très amusant la dernière fois, et même quand il était "de retours" il était tout aussi ennuyant. Mais j'étais quand même intrigué par son cas, comment ne pas l'être ? Il se releva alors, m'invitant cordialement à le laisser tranquille, invitation que je comptais refuser bien sur, alors qu'il s'éloignait, je me levais à mon tour et le rattraper, glissant mon bras sous le sien avec un sourire que je voulais sympathique.

- S'il vous plaît, je vous jure que je serais très gentille monsieur !

Enfin, je doutais fortement que ça marcherait si facilement, je veux dire, l'argument "je serais gentille" n'allait sans doute pas avoir un très grand poids pour cet homme. Ce n'est pas comme si il avait envie que je sois gentille avec lui ou un truc du genre... non ? Après, avoir une adorable jeune femme aux petits soins, douce et attentive, c'est toujours agréable non ? Mais, je ne pensais pas vraiment qu'il était le genre d'homme qui aspirait à ce genre de compagnie, aussi ajoutai-je :

- On pourrait jouer à un jeu ? Vous m'expliquez et en échange... vous pouvez me demander ce que vous voudrez ! Enfin, une fois seulement !

C'est étrange, mais lui ne me semblait pas être un pervers, je ne semblais pas l’attirer donc de toute évidence, je n'avais pas grand chose à craindre de sa demande... si ?

Comme c'était si prévisible, Lily la sangsue décida de te suivre. Pourquoi il fallait que tu te ramasse tous les pots de colle du coin ? Pourtant tu faisais tout pour les éviter. Enfin, avec les gens en général, ils sont trop chiant, trop bruyant, savent même pas se pousser, se mettent à dix sur un trottoir où tu peux à peine passer à trois, et surtout ils sont infiniment cons. C'est pire quand l'une d'eux s'appelle Lily et qu'elle s'amusent à glisser leur bras sous le tien, du genre on se connait depuis toujours, même qu'on sors ensemble. Sauf qu'entre toi et l'amour, y'a un sacré fossé impossible à combler tellement il est grand.

- S'il vous plaît, je vous jure que je serais très gentille monsieur !

Cette remarque réussit à t'arracher un petit sourire en coin. Un petit. Bien sûr, c'est vrai qu'elle va changer du jour au lendemain.

- Oui bien sûr, je te crois, tu lui répond en levant les yeux au ciel, ironique.

Ton petit sourire disparaît et tu redeviens impassible pendant que tu lui fait plus ou moins gentiment lâcher prise. Tu allais accélérer le pas quand elle émis une proposition plus ou moins intéressante :

- On pourrait jouer à un jeu ?

J'ai pas envie, casse-toi.

- Vous m'expliquez et en échange... vous pouvez me demander ce que vous voudrez ! Enfin, une fois seulement !

Tu t'arrêtes. Tout ce que tu veux ? Mais genre, vraiment tout ? Même lui casser les bras et les jambes ? Tu n'irai pas jusqu'à cet extrême quand même. Tu ne savais pas trop quoi lui demander. En vrai, tu avais juste envie de lui dire de se barrer -avec quelques coups de pieds s'il le faut-, mais tu savais qu'il y avait un truc dont elle ne voulait absolument pas parler à votre première rencontre et... oui, ça te revenait. Il y avait un truc qui la perturbait, mais elle ne voulait absolument pas te le dire. Ce serait la bonne occasion de lui demander, non ? Mais il te fallait confirmer quelque chose avant :

- Vraiment tout ? tu dis avec un sourire malicieux.

Juste pour voir si tu pouvais lui poser cette question. Tu savais que tu devrai lui expliquer le pourquoi du comment sur toi, mais tu allais passer rapidement dessus en prenant soin de cacher ta troisième personnalité -et une grosse partie de ton passé. Pas la peine d'en rajouter une couche. D'ailleurs, tu devais lui expliquer quoi exactement ?

J'avais vraiment dit tout ? Je dois avouer que je n'avais pas très bien réfléchit aux conséquences qui en découleraient, mais, comme je l'ai dit précédemment, il ne s'intéressait pas à moi, alors je ne risquais rien à ce niveau... et si la contre partie me déplaisait vraiment, je n'avais qu'à refusé et le deal était annulé. Enfin, je suppose. Et puis, pourquoi tiendrais je ma parole ? Je suis une rubis, et j'aime mentir, et s'il m'embête vraiment, je saurais le calmer d'un seul toucher... ou l'exciter ? En bref, régler le problème.

- Vraiment tout ? Ajouta-t-il, enfonçant un peu plus le clou en m'adressant un sourire, ce qui est déjà rare, mais de plus malicieux !

Je restais un instant sans réaction, il y avait tant de sous entendus dans ce sourire, je ne savais pas vraiment comment réagir. Je pouvais tout annuler maintenant, mais je n'aurais pas les informations que je souhaite, en revanche, si je continuais je m'exposais à des risques. Au pire, je ferais ce que j'ai dit précédemment, mensonge et charme sont toujours vainqueurs.

- Dans la mesure du possible évidemment, répondis-je en haussant les épaules, puis reprenant un air taquine, mais s'il s'agit de réaliser vos fantasmes monsieur, j'en serais ravie !

Bien évidemment, je le taquinais, mais alors que j'ouvrais la bouche pour lui poser une question, la sonnerie retentit. Déjà ? J'avais donc passé autant de temps avec lui ? Et puis... OH NON ! J'avais un rendez vous avec une amie, on prévoyait de faire le mur ensemble pendant le prochain cours et d'aller faire du shopping ensemble ! Prenant un grand sourire je m'empressais d'ajouter :

- Oh eh bien, désolée monsieur mais j'ai un truc important à faire, alors je vous laisse et nous reprendrons notre conversation une prochaine fois d'accord ?

Je lui fis signe de la main avant de m'enfuir, me fondant dans la foule d'élève qui émergeait des différentes salles de classes. Chose très pratique parce que s'il avait eu l'envie de me suivre alors que j'allais faire le mur, j'aurais était dans le pétrin, or là, il ne pouvait pas. De plus, avec ma nouvelle couleur de cheveux, je ne sortais plus vraiment du lot !
En revanche, ce que je ne savais pas c'est que je n'allais pas revoir ce cher pion, car voyez vous, peu de temps après ça, mes parents ont décidés de me rappeler à la demeure familiale, ils trouvaient que je me comportais comme une dévergondée indigne des Marshall. Mais ne vous en faites pas, aujourd'hui, je donne tout ce que j'ai pour leur faire vivre un vrai enfer doré !
Alors merci monsieur le surveillant asiatique de m'avoir tant divertie au cours de nos deux rencontres !