Mais je m'en fous ! ( Terminée )

Je roule, je roule. Toujours avec mon fidèle destrier, aka mon vélo du ghetto le swag du pompier. Je rentrais comme à mon habitude de mon école, bonnet sur la tête, sac dans le dos et mon vélo vert, passant sur une route assez dangereuse et accidentée, manœuvrer sur cette route était assez difficile et je me disais à chaque fois que j'allais tombé violemment pour mourir dans le tas de foret qu'il y a en bas, c'est sur que j'en reviendrai pas les potes. Et là, pouf le drame. Un gros creux fit obstacle à ma roue et à ma route, tournant ma roue sur le coté et m'envoyant littéralement en bas, m'éclatant au sol contre les cailloux, les branches et toutes les saloperies au sol. J'avais pas mal, étrange. La douleur viendra surement après, ou alors je suis déjà mort et je ne le sais pas, c'est vraiment triste comme histoire je trouve. Me retournant légèrement pour faire face à ce que j'allais me prendre ( oui ) je vis une branche, que dis-je un arbre, je sais pas un gros truc, posée là, pile sur ma route, prêt pour me transpercer et me laisser mourir ici, empalé comme une vielle merde. Des images, des images dans ma tête. Mon vélo, mon cousin Jinn, mon KFC, des choses que j'espère voir au Paradis un jour, j'ai passé une vie agré..POUF ! Le choc. J'ai même pas été transpercé et genre j'ai été balancé sur le coté comme ça, m'éclatant au fond de cette petite foret. Je respirais fort, très fort et...Je n'avais pas mal, même pas une égratignure. C'est impossible, comment est-ce possible, on se demande tous holalala ? Je pris mon courage en essayant de remonter la pente, m'éclatant le visage sur un caillou, aucune douleur non plus. J'ai compris..Je..Ne peux pas ressentir la douleur ? Je suis comme les G-Womans ? Une dose d'excitation et de peur parcourue mon corps, me forçant à aller plus vite et à rapidement prendre mon vélo pour vite retourner dans mon petit appartement d'étudiant pauvre. Je rentrais chez moi, garant mon vélo à coté de mon lit car t'as vu c'est un peu la desh là. Je n'avais pas manqué de prendre tout le petit courrier, j'ai peut-être une lettre me disant que j'ai gagné la vie et le loto ultime de la vie ? Je déchire les lettres, une par une pour finalement tombé sur une lettre mentionnant une Académie, c'est quoi ce bordel ? Mon regard se posa sur mon vélo, je pars pas sans lui c'est clair et net et sur et certain ! Je me dirige vers mon balcon, reprenant mon calme et ma nature calme. C'est rien, la vie est tranquille et on fait du remplissage comme on veut. J'ai surement une lettre de ma mère aussi, je vérifie et en faite non j'ai rien. Je prépare mes affaires et décide de me rendre de cette académie si étrange.

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