Comment on appelle un super-héros qui sert des verres à des gens ? Un barman (terminé)

Dans un coin paumé de Londres, des personnes étaient entrain de s'agiter. Malgré que la rue ne soit petite, toutes ces personnes étaient entrain de courir, comme si elles fuyaient le pire. Encore, et toujours entrain de courir, ces personnes ne savaient pas que l'issue de cette course était en leurs défaveurs. Arrivés au bout de la ruelle, les premiers coureurs s'arrêtèrent nette. Une ombre s'approcha d'eux. Le bruit des pas raisonnant dans la scène, les hommes étaient entrain de paniquer.

Alors comme ça... 

La voix raisonna au travers la rue, crispant les hommes qui étaient dégoulinant de sueurs à cause de leur sprint d'avant. La voix était grave, assez énervé et lente à la fois.

On a osé foutre le souk dans mon bistro, partir sans payer la commande et casser les vitres du bar ?!

La voix s'avança, et plus elle retentissait dans la rue, plus une silhouette pouvait se former. Une silhouette avec une ombre difforme qui volait vers le ciel. Quelques secondes avant la fin de la phrase, la silhouette jeta quelque chose par terre. Les hommes regardaient fixement le sol avant de voir un mégot de cigarette avec la moitié de tabac qui dépassait. Un nouveau bruit de pas se fit entendre. Cette fois-ci, grâce à la lumière de la lune, des cheveux blonds avec des lunettes à verres bleus et un visage fin. Cette personne, c'était moi.

Vous voulez crever, ou quoi ?!

Suite à ça, des bruits d'os cassés se firent entendre, alors que le calme errait dans la ville d'Angleterre.


Patron, est-ce que je pourrais avoir ma journée samedi ? Demandais-je.

Pourquoi donc, Metatoon ?

Juste que dimanche, j'ai les exams' pour passer ceinture noire en judo...

S-sérieusement ? Tu es déjà ceinture noire ? Tu n'as commencé qu'il y a quelques mois... Quoique, avec ta force herculéenne, cela ne me surprend pas trop non plus. Dit calmement le patron.

Ne dites pas ça ! Cela ne sert à rien de me flatter sur ma force, cela ne va juste que me porter malheur lors de l'épreuve que je vais bientôt passer ! Dis-je en râlant un peu, tout en commençant à remplir un verre pour un client venant de demander une bière.

Mais écoute mon petit... Je ne fais que dire la vérité ! Rien que la dernière fois tu as envoyé valsé les personnes qui avaient causées du grabuge dans le bar ! Après cela, le patron se mit à rire et à me donner une claque amicale sur le dos, me faisant un peu paniquer et renverser l'alcool qui était dans le verre, sur le sol.

Hum... Je n'ai qu'une force normale, car je ne suis qu'une personne normale... Murmurais-je en répétant cette phrase dans ma tête.

C'est vrai... Je me tuais à me dire que je n'étais qu'une personne normale, mais j'avais ce petit plus que les autres n'avaient pas... Je pouvais contrôler la fumée. Dès que je souffle avec ma bouche de la fumée, je m'amuse avec, et cela remonte dès ma première cigarette. Mais à cause de cette anormalité pas si anormale que ça, je me posais différentes questions. Qu'est-ce donc que ce don ? Pourquoi moi et pas un autre ? Pourquoi ce don est totalement naze contrairement à ce que l'on pouvait voir comme pouvoirs dans les mangas prenait autant importance dans ma vie ?

Je me demandais tout cela avant de recevoir une lettre. Cette lettre parlait d'une académie, du fait que j'avais une sorte de pouvoir et que cette école allait m'aider. Bien-sûr, je n'avais pas cru en ces idioties, avant de fouiller un peu sur le net et de découvrir qu'il y avait beaucoup de rumeurs concernant cette académie. La notion de mystère était pour moi quelque chose d'inconnu, avant d'expliquer la situation à mon patron.

Tu sais, mon petit Met', je le savais depuis le début que tu n'étais pas comme les autres ! J'essayais de te le faire comprendre à travers nos discussions...

Mais comment avez-vous su ?


Tu penses que je ne t'avais pas vu t'amuser avec ta fumée pendant tes pauses clopes ?! Bref, maintenant, va à cette académie, tu n'y perdras rien, car si tu veux retourner aussi, tu seras le bienvenu.

Après tout, je n'avais pratiquement pas d'amis, ni de famille. la seule personne sur qui je pouvais compter était mon patron... Donc, quand il m'a annoncé que je pouvais partir, je n'ai pas réfléchit, j'ai pris mes affaires et je suis parti en direction de Tsuki !