J'adore être un connard ! (PV Makumo)

par Invité Ven 05 Mai 2017, 00:45

C’est après un cour de littérature que je me baladais dans les couloirs pendant la pause m’apprêtant à rejoindre la cour suivant. Il faut dire que ce cours a été particulièrement riche en rebondissements. Surtout au début. Je me suis fait agresser par une petite fille masqué à coup de griffes qui a essayer de me dessapé. Un élève s’est donné en spectacle une autre a cru a ses pseudos pleurs et nous fit la morale tandis que moi j’avais dit tout haut ce que les autres pensaient tout bas. Le pleurnichard ne la pas supporter et s’est barré en courant non sans avoir semé un jolie bordel dans la salle. S’en est suivit un long discourt paternaliste du mec naïf dont je n’ai au final pas retenus grand-chose en fait. C’est dire à quel point ça m’a marqué et paru important.

En descendant les escaliers je remarque la présence de quelque traces de sang mais cela ne m’alerte pas plus que ça … encore quelqu’un qui a fait preuve de maladresse et un duel de pouvoir ou ils y sont allé un peu fort je pensais … rien de bien surprenant ici en fait. Du moins c’est ce que je pensais. J’avais le casque vissé sur les oreilles et écoutais la musique « When you’re evil » de Voltaire que je ne manquais pas de chanter de ma voix de baryton.

_ I'm the fear that keeps you awake
I'm the shadows on the wall
I'm the monsters they become
I'm the nightmare in your skull
I'm a dagger in your back
An extra turn on the rack
I'm the quivering of your heart
A stabbing pain, a sudden start

When you're evil Voltaire:

C’est en passant devant à proximité de l’infirmerie que je croise Makumo en train d’en sortir. Je le regarde avec un léger sourire en coin avant de lui faire.

_ Tiens ! Voila mon bon samaritain préféré !

par **Margaret Cavendish** Ven 05 Mai 2017, 18:30

Makumo

Je refermais la porte de la salle des lits derrière moi. J'étais encore secoué par ce qu'il venait de se passer. J'avais d'abord voulu aider Antoine lors du cours, puis j'avais craint le pire quand je l'avais trouvé inconscient sur le sol. J'étais passé par tout un tas d'émotions et je ne savais plus trop ce que je ressentais. Bon au moins il va bien maintenant, je ne pouvais rien faire de plus.
I : "Il faut qu'on se change d'urgence là."

Me dirigeant vers la sortie je pris le temps de m'arrêter devant le miroir. La glace me renvoya l'image d'un psychopathe après son crime. Le sang avait coulé sur ma tête puis dans mon dos. Une tâche écarlate se dessinait sur mon T-shirt. Le sang avait dégouliné sur mon visage laissant ça et là des trainés morbides en travers de ma face. J'étais vraiment au top pour le soir Halloween... Une douche s'imposait à moi comme une évidence. J'étais crevé, sale et sur les nerfs, c'était vraiment une journée pourrie... Encore heureux que je ne sentais pas le sang poisseux dans mon dos vu que mon toucher était toujours désactivé.

J'ouvris la porte de l'infirmerie violemment, il était temps de rentrer. Je m'engageais sur le sentier qu'en j'entendis quelqu'un chanter au loin.

I'm the fear that keeps you awake
I'm the shadows on the wall
I'm the monsters they become
I'm the nightmare in your skull
I'm a dagger in your back
An extra turn on the rack
I'm the quivering of your heart
A stabbing pain, a sudden start

Hum des paroles pleines de gentillesse... La voix était grave mais fine à l'oreille. Il chante plutôt bien en fait. Le mystérieux baryton tourna à l'angle du bâtiment. Je reconnaissais immédiatement la personne, ces cheveux noirs, ces yeux de serpent. Ce connard de Noa venait jubiler de sa connerie. Mes traits se déformèrent sous l'effet de la rage, ce type était une ordure de première, j'avais pas envie de perdre mon temps avec lui. Je tournais des talons pour partir à l'opposé quand il me lança un :

Tiens ! Voila mon bon samaritain préféré !

Raté pour la fuite en douce j'allais devoir le supporter, encore.... Je me retournais vers lui et lui décochais mon sourire le plus acide.

"Tiens voilà mon connard préféré. Quel mauvais vent t'amène ici ?"

par Invité Ven 05 Mai 2017, 21:53

Je n’avais pas remarqué tout de suite les traces rouges qui constellaient les vêtements du saphir. Ce serait-il renverser du ketchup ou du coulis dessus ? Bref au pire, on s’en fout. Il me fit face en m’adressant un sourire qui ne cachait en rien l’animosité qu’il avait à mon égard. Je retirais mon casque de mes oreilles pour le laisser pendre autour de mon cou afin d’entre sa réponse.

"Tiens voilà mon connard préféré. Quel mauvais vent t'amène ici ?"

Tiens tiens ….. Le petit saphir s’énerve ? Je suis curieux de voir ce que sa donnerais si je poussais le vice un peu plus loins ….Face à sa remarque un sourire malicieux ce dessina sur mes lèvres.

_ Le hasard mon petit chou ! Le hasard tout simplement !

J’accompagnais le surnom affectueux par un petit clin d’œil afin de le provoquer un peu histoire de voir ça réaction. Vas ’y Makumo , vend moi du rêve !

_ Mais dis-moi …c’est vrai que je suis ton connard préféré ? Je me sens flatté soudainement ! Tant de compliment je vais attraper la grosse tête !

Quoi qu’il en soit je note qu’il attaque direct avec une insulte alors que je me suis montré parfaitement poli ! Mais soit ! Une petite joute verbale rien de telle pour se distraire et s’amuser un peu … je sens que ça va être intéressant ! Bien plus que le pleurnichard du cour en tout cas (c’est pas difficile en même temps) Oui je sais j’aggrave mon cas !

par **Margaret Cavendish** Dim 07 Mai 2017, 11:31

Makumo

I : "Non mais ça va pas de l'attaquer comme ça ?? Tu veux qu'il nous saute dessus ?"
J'avais épuisé mon capital patience pour la journée, je ne me sentais plus de faire semblant d'être gentil et poli. La seule présence de Noa à la sortie de l'infirmerie en sachant que c'est entièrement de sa faute si je suis ici au lieu d'être en cours, m'exaspérait. Un sourire carnassier se dessina sur ses lèvres. Il aime se faire insulter ?
I : "Non idiot il va juste chercher les emmerdes avec nous pour mieux nous éclater la gueule."

T'as beau dire ça, il n'en reste que je ne supporte pas ce mec. C'était un connard fini, doublé d'un inconscient. Il me regarda et me dit :

Le hasard mon petit chou ! Le hasard tout simplement !

Le hasard mon cul oui ! C'était une magnifique coïncidence que de le croiser ici et maintenant après avoir trainé Antoine jusqu'à l'infirmerie. Je pense plutôt qu'il est venu se repaitre du mal qu'il a lui même créé. Et puis pourquoi il m'appelle "petit chou" ? Il se fout de ma gueule c'est ça ?
I : "J'en ai bien peur"

Il continua sur un air amusé :

Mais dis-moi …c’est vrai que je suis ton connard préféré ? Je me sens flatté soudainement ! Tant de compliment je vais attraper la grosse tête

Ok il me prenait vraiment pas au sérieux.
I : "En même temps il pourrait nous éclater avec ses tentacules en moins de temps qu'il faut pour le dire."
J'en avais rien à faire. Son attitude désinvolte compte tenu de la situation m'énervait au plus haut point. Je serrais le poing en répliquant du tac au tac :

"Ne t'en fait pas mon cher, tu as déjà pris la grosse tête. Et donc tu es venu jubiler ? Parce que tu vois j'ai pas trop le temps là, je pus le sang séché et j'aimerais bien aller me doucher."

Je voulais finir cette rixe le plus vite possible avant de perdre patience.

par Invité Dim 07 Mai 2017, 20:48

"Ne t'en fait pas mon cher, tu as déjà pris la grosse tête.

Ok lui ça se voit qu’il me connait très mal !

Et donc tu es venu jubiler ? Parce que tu vois j'ai pas trop le temps là, je pus le sang séché et j'aimerais bien aller me doucher."

Jubilé ? Du sang ? Je ne comprenais pas vraiment de quoi il parlait ni de quoi il m’accusait ce qui se manifesta d’ailleurs par un mouvement de sourcil en pointe. C’est en voyant furtivement la madeleine allonger sur un lit à l’infirmerie que je compris ce qu’il voulait dire. Whow … alors c’est ça l’image qu’il a de moi ? Ok ! Et ben autant en joué je vais lui faire comprendre à quel point ses accusations sont ridicules.
Je fis pousser deux rubans assez courts sur mon front pour en faire des petites cornes tandis qu’un autre sortait au bas de mon dos comme une sorte de queue. C’est sous ce pseudo costume de diablotin que j’adoptais une attitude de méchant surjoué.

_ J’avoue ! Tu m’as percé à jour ! Je suis le diable je repends le malheur partout où je vais et sème le mal dans le cœur des hommes et mon plus grand plaisir est d’admiré le fruit de mes méfait s’accomplir pleinement !

Je finis ce petit sketch par un rire machiavélique. Puis je fit disparaitre mes attributs avant de reprendre une attitude a peu près sérieuse.

_ Sérieusement …tu crois vraiment que j’ai que ça a foutre ? Pour que je prenne la peine de me déplacer pour ce gugus faudrait déjà qu’il soit un minimum digne d’intérêt.

Fis-je en levant les yeux au ciel

_ En vrai j’allais juste à mon prochain cour. Mais maintenant je suis responsable quand quelqu’un se vautre comme une merde dans les escaliers ? C’est nouveau ça ! On ne me l’avais encore jamais faite celle-là !

par **Margaret Cavendish** Mar 09 Mai 2017, 16:32

Makumo

Noa ne semblait pas comprendre ce que je lui reprochais. Mais ça petite comédie ne marchais pas avec moi. Il avisa Antoine allonger sur le lit et me fit un petit numéro ridicule en se faisant pousser des cornes et une queue. Il se fout de ma gueule en plus.
I : "Evidemment il cherche à te provoquer ne rentre pas dans son jeu."

Je tiltais cependant à sa dernière remarque.

Sérieusement …tu crois vraiment que j’ai que ça a foutre ? Pour que je prenne la peine de me déplacer pour ce gugus faudrait déjà qu’il soit un minimum digne d’intérêt. En vrai j’allais juste à mon prochain cour. Mais maintenant je suis responsable quand quelqu’un se vautre comme une merde dans les escaliers ? C’est nouveau ça ! On ne me l’avais encore jamais faite celle-là !

Mais je rêve ! Ce type doit avoir un ou deux ans de plus que moi et se comporte comme un gosse. C'est pas ma faute si les autres vont mal maitresseuuhhhhh. Plus il parlait et plus le sang me montait à la tête. Je retenais ma colère avec de plus en plus de difficulté.

"Ça m'étonne qu'un gamin bercé trop près du mur comme toi puisse comprendre la notion de responsabilité. Utilise pas des mots dont tu ne connais pas le sens"

Je fermais la porte derrière moi pour pas qu'Antoine profite de son venin. J'avais plus rien à faire ici. Cette discussion toxique allait tourner au vinaigre dans pas longtemps, je le savais, je ne pourrai pas me retenir. Je commençais à partir dans la direction du dortoir, me trainant presque sur le sol tellement j'étais crevé.
I : "T'as pris la bonne décision, il en vaut ps la peine."

HRP:

par Invité Mer 10 Mai 2017, 20:22

hrp:

Je pouvais sentir que le petit saphir fulminait il en faudrait peu pour le faire sortir de ces gons … je me demande ce que ça donnerais …

"Ça m'étonne qu'un gamin bercé trop près du mur comme toi puisse comprendre la notion de responsabilité. Utilise pas des mots dont tu ne connais pas le sens"

Ah ses mots je me retenais quelque seconde avant de finalement craqué et exploser de rire au point que les larmes me venaient aux yeux.

_ Hahahahaha.

Je retrouvais un semblant de sérieux malgré ce large sourire qui ornait mes lèvre et me redressait en essuyant du bout de l’index une larme.

Alors celle-là elle est trop bonne ! Voilà qu’un pauvre gamin vindicatif et hargneux vient me faire la morale sur la notion de responsabilité.

Je le voyais s’éloigner petit à petit mais n’eut aucun mal à me posté devant lui de manière à lui bloqué le passage.

Je serais responsable à cause de ce que j’ai dit à l’autre ? Vois le bon côté de la chose. Moi au moins j’ai obtenus une réaction ! Et surtout je n’ai fait que dire tout haut ce que tout le monde pensais tout bas. Mais puisque tu es si intelligent et sur de toi, hé bien vas-y explique donc au pauvre inconscient que je suis ce que serais donc la responsabilité. Je t’écoute vend moi du rêve.

J’ai bien trop envie de le voir s’énervé pour le laisser filé comme ça. Sa colère est porté de main je n’ai qu’a tendre le bras pour la saisir. Une bonne vieille joute verbale. Ça faisait longtemps que je n’y avais pas eu droit.

par **Margaret Cavendish** Ven 12 Mai 2017, 12:11

Makumo

Je pensais enfin pouvoir repartir et mettre fin à cet échange des plus déplaisants mais l'autre con partit dans un fou rire avant de me dire :

Alors celle-là elle est trop bonne ! Voilà qu’un pauvre gamin vindicatif et hargneux vient me faire la morale sur la notion de responsabilité.

Bah oui il faut bien que quelqu'un le fasse car visiblement tes parents l'ont oublié. Si il avait pas envie qu'on lui fasse la morale, il avait qu'à me laisser partir. Serrant le poing un peu plus fort à m'en faire blanchir la peau, je tournais des talons et repris ma route. C'était sans compter l'emmerdeur qui se posta juste devant moi bien décidé à me faire mourir d'ennui.

Je serais responsable à cause de ce que j’ai dit à l’autre ? Vois le bon côté de la chose. Moi au moins j’ai obtenus une réaction ! Et surtout je n’ai fait que dire tout haut ce que tout le monde pensais tout bas. Mais puisque tu es si intelligent et sur de toi, hé bien vas-y explique donc au pauvre inconscient que je suis ce que serais donc la responsabilité. Je t’écoute vend moi du rêve.

Oh monsieur voulait apprendre la vie ?
I : "Non il veut juste te faire parler, pour mieux se foutre de ta gueule."
Ouvrant le poing et prenant une grande inspiration, je lui répondis de manière ironique.

"Oh tu te rends enfin compte de ton immaturité et tu viens demander à grand frère Makumo de t'apprendre la vie ?"
Je lui jetais un sourire narquois en lui tapotant le crâne comme à un gamin. Continuant ma tirade je lui parlais comme à un enfant.

"Et bien tu vois mon petit Noa, dans la vie il faut savoir attendre. Tu as obtenu une réaction certes mais ce n'était pas la bonne. Si tu avais laissé le temps aux grandes personnes tout ce serait bien passé."

Je lui jetais mon plus beau faux sourire.

"Aller comme je suis gentil je vais t'apprendre quelque chose. Je ne suis PAS tout le monde. Tu sais ce qui nous différencie ? Moi j'aborde la situation avec maturité contrairement à vous, mais tu avoues penser comme une gamine de 10 ans c'est bien de s'en rendre compte."

Bon c'était pas sympa pour Maya, elle avait voulu aider Antoine mais c'était pour enfoncer le clou.

par Invité Ven 12 Mai 2017, 14:08

Tiens tiens je le vois ce calmer et arboré un faux sourire. Dommage ! C’est suite à cela qu’il me sert un numéro de grand frère qui explique la vie au cadet de la famille. Même si je n’ai pas vraiment compris pourquoi il me traître de GaminE. Mais mon sourire ne s’effaça en rien, bien au contraire.

_ C’est con, avec quelque centimètre en plus tu aurais presque pu être convaincant … presque. Donc c’est comme ça que tu vois les choses ? Intéressant ! Moi ce que je vois surtout c’est un pauvre gamin pathétique qui se donne en spectacle dans l’espoir qu’un gugus un peu trop crédule lui accorde de l’attention. Une fois fait il va tout simplement s’y accroché comme un vulgaire parasite pour lui pompé du temps, de l’énergie et de l’attention. Tout ça pourquoi ? Pour rien du tout, car en réalité le petit parasite n’aura aucune envie d’aller mieux car il aime se faire apitoyer et se conforter dans sa pseudo détresse. Et inversement le jour où son hôte aura besoin d’aide à son tour le parasite sera aux abonner absent et laisserai son ami seul dans la détresse. Tu vois ? C’est pour ça que les « grandes personnes » comme tu dis (faisant le signe des guillemets avec mes doigts) n’ont pas bouger le petits doigt car eux connaissent bien ce genre d’énergumène car il en vue défiler des tas !

Je plantais à nouveau mon regard dans celui du saphir.

_ Tu crois que ce qui nous différencie c’est la maturité

Je pouffais légèrement de rire face à cette idée.

_ La maturité c’est bien plus que de se prendre pour un adulte quand on est qu’un gamin présomptueux.

Très franchement là tout de suite je vois en face l’une de ces pouffes du collège et du lycée qui se prennent pour des adultes en faisant a tout le monde « holala ce que tu peux être gamin ! » alors qu’en réalité elle font bien pire.

_ Ce qui fait la maturité c’est l’expérience. Chose que tu n’as de toute évidence pas.

par **Margaret Cavendish** Ven 12 Mai 2017, 20:15

Makumo

Cette "conversation" ne menait à rien. Ce type était coincé dans sa vison des choses comme 100% des êtres humains sur cette planète. Et voilà qu'après Antoine il s'en prenait à moi ? Comment ose-t-il dire que je n'ai pas d'expérience ? J'ai passé DEUX ans dans un hôpital psychiatrique à croiser dans les couloirs ce qui se fait de pire en matière de dépression et l'autre me sort que je sais pas faire la différence entre une personne qui va mal et un mec en manque d'affection ? Je grinçais littéralement des dents tellement j'en avais ma claque de ce type. Je finissais par regretter de mettre inscrit à ce maudit cours de littérature.

"Mais qu'est-ce que tu sais de mon expérience ? Tu veux vraiment savoir ? J'ai rencontré des dizaines de personnes qui allaient VRAIMENT mal. Des types qui s'entaillaient les veines avec leurs dents, d'autres qui se laissaient mourir de faim on aurait dit des squelettes, d'autre qui se sont pendu DEVANT MOI ! ALORS VIENS PAS ME DIRE QUE JE NE SAIS PAS CE QUE C'EST QUE D'ALLER VRAIMENT MAL ! CE MEC PATHÉTIQUE A PERDU ÇA MÈRE FIGURE TOI ET ..... OH ET PUIS MERDE !"

J'en avais ras le bol de ce type, je pris son épaule et le poussais hors de ma route sans aucune délicatesse. Je me casse d'ici ça mène à rien. Si il veut continuer il faudra me retenir par la force.

"Fous moi la paix maintenant va arracher les ailes des mouches pour te divertir"

par Invité Ven 12 Mai 2017, 20:56

J'adore être un Connard

feat Makumo

Jeu set et match ! Le premier à s’énerver fut bien le jeune saphir. Alors comme ça il a passé une partit de sa vie dans un asile ? Il aurait peut-être dû y rester. Et l’autre gugus aurait perdu sa mère ? Ben voilà autre chose sa me rappelle Marco (plagiat ?). Ceci dit ces grand airs et son petit jeu du celui qui a été le plus malheureux m’agace profondément. Ce qui fit virer mes yeux au violet.

Au moment même où il me bouscule pour me dépasser, trois rubans sortirent de mon dos pour saisir mon camarade a la taille, au cou et un bras. Celles-ci le soulevèrent pour le heurter violemment contre le plafond pour ensuite le frapper avec autant de violence contre le sol et finalement l’envoyer valsé contre un casier dans le mur au fond du couloir.

Tu crois peut être que ton vécu te rend différent des autres ? J’ai vu de mes yeux l’une de mes amies être séquestré, maltraiter et affamé par ses parents. Mon petit ami a vu sa mère se faire assassiner sous ses yeux par son père. Il a dû vivre toute son enfance dans la rue à lutter pour sa survie. Un de mes amis s'est fait broyé et arracher un bras juste sous mon nez. J’ai pu assister à la détresse de ma meilleure amie qui s’est retrouvé seul parce que tout le monde lui a tourné le dos en la traitant de pute parce qu’elle est tombé enceinte a 15 ans. Elle-même a vécu deux ans à subir les coups et les cris du père de son enfant.

Je ne parlais pas de mon propre vécu par choix car je n’avais rien à prouvé. Je tendais la main dans sa direction et fit sortir de ma paume trois rubans qui vinrent le saisir par le cou, le soulever et le plaqué violemment contre le mur en serrant un peu plus leur étreinte.

_ De nombreuses personnes ici ont vécu des choses horribles alors excuse nous de ne pas nous laisser attendrir par les larmes d’un pauvre petit pleurnichard. Tu nous as accusés de juger sans connaitre. MAIS TU NE VAUX PAS MIEUX TU FAIS EXACTEMENT PAREIL !

Cette fois tu peux faire intervenir un Diamant si tu veux. En tout cas je te remercie pour ce rp j'ai adoré !

(c) Yumiko sur Académie Tsuki

par Masuta Gekitsuu Sam 13 Mai 2017, 15:00

J’adore être un connard !

★ Noa featuring Makumo

‘Beat me up, beat me down. Mess me up, beyond all recognition’ ~

Je disposais d’un peu plus d’une heure de libre dans mon emploi du temps. Et une chocolaterie me faisait de l’œil depuis un moment… C’était un signe du destin, je devais faire bon usage de ce temps libre. Enfilant mes écouteurs pour laisser place à un peu de rock japonais, je pris la route vers un plaisir pour mes papilles, mes mains nonchalamment fourrées dans mon pantalon.

Alors que j’arpentais le couloir longeant l’infirmerie, un bruit sourd et une voix s’élevèrent, et le tout ne provenait de toute évidence pas de mes écouteurs… Ôtant l’un d’eux alors que mes sourcils se fronçaient doucement, mon pas se fit légèrement plus pressant, comme pour m’en approcher. Un nouveau bruit, plus sec cette fois, résonna à nouveau dans le couloir. Retirant mes écouteurs pour les fourrer dans la poche de ma veste, aux côtés de mon téléphone, j’accélérai dans ce couloir qui n’était plus si désert que ça. Mes délices chocolatés devraient attendre…

Mes yeux roulèrent et un soupir m’échappa alors que je me stoppais, à quelques mètres de la scène. Un élève tenait à bout de bras, ou à bout de « rubans » plutôt, un autre élève. Et ce dernier, collé contre le mur, semblait étouffer. Les bruits précédents me soufflaient qu’il avait sûrement volé à travers le couloir. Et pas de surveillant en vue… L’administration devrait définitivement songer à plus de personnels, on a des armes sur pattes dans cet établissement…

Reprenant mon avancée, je fis suite aux propos enragés de l’élève de ma voix rauque, cette fois-ci bien plus forte et autoritaire qu’à mon habitude.

« Eh. Je peux vous aider peut-être ? »

Je me plantais à quelques pas des deux jeunes hommes, ne leur prêtant pas réellement attention. La seule chose qui traînait dans ma tête étaient des friandises chocolatées. Loin de moi l’idée d’une quelconque sanction. Je voulais simplement que X lâche Y, pour pouvoir larguer ce dernier à l’infirmerie, qui fort heureusement était à deux pas de là.

Si les chiens et chats avaient tendance à se sauter à la gorge, ceux-ci s’avérèrent simples à faire lâcher – du moins pour le moment. Qui sait ce qui avait poussé le duo à presque s’entretuer dans ce couloir… L’agresseur repris son chemin et s’éloigna rapidement, quand bien même son regard semblait empreint d’une certaine motivation, ou rage, presque animale. Et l’agressé atterrit à l’infirmerie, à côté d’un autre élève blessé. J’espère que les deux cas n’avaient aucun lien…

Je me demande s’il y a déjà eu des tueries entre élèves. Après tout, certains élèves disposent d’armes tout au fond d’eux. Et plus d’un accrochage pourrait finir en massacre dans des cas pareils, ou le personnel est occupé ailleurs... M’enfin, la suite m’importait peu. J’avais fait mon « job », et des choses fort intéressantes m’attendaient.

The end.

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