Écrire contre l'oubli [PV Toko]
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Écrire contre l'oubli [PV Toko]
La matinée était jusqu'à présent plutôt belle. Certes, l'air était frais et la brise qui soufflait n'aidait pas à réchauffer l'atmosphère, cependant le ciel était si radieux et les rayons du soleil si agréables au contact de la peau qu'en étant simplement bien habillé, on pouvait sans problème oublier la température qu'il faisait pour plutôt profiter du temps.
C'est en ce début de journée qu'Annushka décida de mettre le nez dehors afin de se balader sur les sentiers ainsi que la pelouse qui constituaient entre-autre les jardins de l'académie. Elle prenait cette marche non seulement pour profiter de la météo, mais aussi pour évacuer toute pensée pouvant potentiellement la tracasser. Il s'agissait-là d'une méthode qu'elle avait trouvé afin de se calmer, notamment avant de livrer des performances sur scène, mais aussi au quotidien lorsqu'elle n'arrivait plus à voir clair dans ses idées à cause du nombre de choses qui lui passait par la tête. Pourtant, ces temps-ci la Russe n'avait pas à ce soucier de grand chose, si ce n'est des cours qu'elle devait préparer, mais justement elle avait énormément d'idées sans pour autant qu'il lui soit possible de toutes les réaliser. Aussi, depuis le premier cours qu'elle avait donné, elle craignait que l'incident de la fenêtre ne se reproduise encore une fois. Inutile de dire que l'attitude du garçon responsable ne lui avait pas du tout plu et qu'elle n'espérait pas recroiser une telle personne de sitôt, toutefois même en tentant de se convaincre qu'il faisait probablement partie d'une infime minorité d'étudiants au comportement dérangeant, elle ne se sentait pas rassurée.
C'est donc vêtue d'une légère veste bleue céleste, de jeans d'un bleu plus foncé, d'une paire de Converses blanches ainsi que bien entendu de sa caractéristique tresse blonde que la femme dans la fin de la vingtaine se balada au gré de sa volonté. Après plus d'une dizaine de minutes, elle aperçu au loin quelqu'un. En fait, elle avait déjà croisé autrui au cours de sa promenade, mais à la différence des autres, cette personne attira son attention. Il s'agissait d'une demoiselle seule et immobile dont le regard semblait s'être perdu à mi-chemin entre la fixation et la distraction. Dans la lune, pensive ou en pleine observation d'une chose qu'Annushka ne voyait pas de l'endroit où elle se trouvait, cela l'indifférait, car ce qu'elle avait surtout remarqué chez la jeune femme ou plutôt aux alentours d'elle, c'était cette absence flagrante de compagnie.
Peut-être soucieuse du moral de la demoiselle seule dans son coin ou encore peut-être par simple désir égoïste de vouloir s'entretenir avec quelqu'un, la blonde se dirigea vers l'adolescente pour s'arrêter à seulement un ou deux mètres d'elle et lui demander :
- Est-ce que tout va bien ?
C'est en ce début de journée qu'Annushka décida de mettre le nez dehors afin de se balader sur les sentiers ainsi que la pelouse qui constituaient entre-autre les jardins de l'académie. Elle prenait cette marche non seulement pour profiter de la météo, mais aussi pour évacuer toute pensée pouvant potentiellement la tracasser. Il s'agissait-là d'une méthode qu'elle avait trouvé afin de se calmer, notamment avant de livrer des performances sur scène, mais aussi au quotidien lorsqu'elle n'arrivait plus à voir clair dans ses idées à cause du nombre de choses qui lui passait par la tête. Pourtant, ces temps-ci la Russe n'avait pas à ce soucier de grand chose, si ce n'est des cours qu'elle devait préparer, mais justement elle avait énormément d'idées sans pour autant qu'il lui soit possible de toutes les réaliser. Aussi, depuis le premier cours qu'elle avait donné, elle craignait que l'incident de la fenêtre ne se reproduise encore une fois. Inutile de dire que l'attitude du garçon responsable ne lui avait pas du tout plu et qu'elle n'espérait pas recroiser une telle personne de sitôt, toutefois même en tentant de se convaincre qu'il faisait probablement partie d'une infime minorité d'étudiants au comportement dérangeant, elle ne se sentait pas rassurée.
C'est donc vêtue d'une légère veste bleue céleste, de jeans d'un bleu plus foncé, d'une paire de Converses blanches ainsi que bien entendu de sa caractéristique tresse blonde que la femme dans la fin de la vingtaine se balada au gré de sa volonté. Après plus d'une dizaine de minutes, elle aperçu au loin quelqu'un. En fait, elle avait déjà croisé autrui au cours de sa promenade, mais à la différence des autres, cette personne attira son attention. Il s'agissait d'une demoiselle seule et immobile dont le regard semblait s'être perdu à mi-chemin entre la fixation et la distraction. Dans la lune, pensive ou en pleine observation d'une chose qu'Annushka ne voyait pas de l'endroit où elle se trouvait, cela l'indifférait, car ce qu'elle avait surtout remarqué chez la jeune femme ou plutôt aux alentours d'elle, c'était cette absence flagrante de compagnie.
Peut-être soucieuse du moral de la demoiselle seule dans son coin ou encore peut-être par simple désir égoïste de vouloir s'entretenir avec quelqu'un, la blonde se dirigea vers l'adolescente pour s'arrêter à seulement un ou deux mètres d'elle et lui demander :
- Est-ce que tout va bien ?
Dernière édition par Annushka le Ven 19 Mai 2017, 21:35, édité 1 fois
Re: Écrire contre l'oubli [PV Toko]
Titre de mon RP !
L'ennui guettait Toko tel un prédateur sur sa proie. Elle avait eu sa dose d'émotions forte avec les derniers jours. L'enlèvement, le piège à ours, mais elle s'était bien rendue compte que vivre enfermée à l'académie lui faisait courir un tout autre danger, celui de tomber en décrépitude et perdre goût à cette vie pourtant si précieuse. Elle voulait faire quelque chose. Elle regarda cet amalgame d'élèves riches en couleurs et elle se voyait comme de l'encre, tâchant et ruinant ce tableau. Elle n'avait pas sa place... Autre pour faire de l'ombre. Observer serait bien... Observer ne la mettrait pas en danger. Et pourtant... Même si elle faisait partie du royaume des ombres, elle désirait la lumière. Elle voulait la sentir sur sa peau, écouter autre chose que le profond silence. Son cœur voulait une vie loin de cette solitude. Y avait-elle le droit? Le pouvait-elle?
Elle repensait à Noa, à leur petite bataille d'eau que tant considérerait comme puéril, mais qui était pourtant si vivifiant.
C'était depuis ce jour qu'elle se surprenait à vouloir autre chose que de vivre calquée sur les autres sans être pour autant à sa place. Sa rencontre avec lui la troublait, tout comme celle avec Yasushi, son sauveur lors de son enlèvement.
C'est ainsi tourmentée que Toko entendit une voix féminine. Trop prêt d'elle pour s'être adressée à quelqu'un d'autre,
la voix fit lever légèrement la tête de la Saphir.
- Est-ce que tout va bien ?
Elle était si belle... Sa chevelure dorée contrastait en tout avec celle de Toko, elle brillait de milles éclats aux rayons chaud du soleil. Elle avait cette dignité et cette droiture digne d'une reine.
- Je crois que...
Toko s'arrêta. Elle allait donner une réponse banale, vide, du genre qui tuerait la conversation avant même qu'elle n'ait lieu. Peut-être que cette dame pourrait l'aider? Peut-être venait-elle justement lui tendre la main? Toko voulait bouger... Faire un premier pas pour changer. Ou elle resterait à jamais cette Toko... L'oiseau se fossilisant dans la coquille avant même de naître.
- Je ne sais pas trop, en fait..., souffla Toko avec un sourire triste.
La dame semblait avoir dans la vingtaine, c'était donc peu probable qu'elle soit une élève, mais la jeune Saphir demanda tout de même la confirmation. L'apparence d'autrui pouvait s'avérer trompeur.
- Seriez-vous professeur?
(c) Rin sur Epicode
Re: Écrire contre l'oubli [PV Toko]
Le regard posé sur l’étudiante dont la chevelure d’ébène luisait dans la lumière du soleil, j’attendais une réplique et les secondes semblaient s’étirer à cause d’une chose déplaisante. Il y avait cette petite crainte qui avait fait surface au moment même où j’avais posé ma question, c’était celle d’être ignorée par mon interlocutrice, que ce soit de manière volontaire ou non. Très ironique par rapport à l’apprentissage d’un texte, je n’aime pas avoir à me répéter, ainsi lorsqu’elle leva la tête, l’appréhension grandit en moi dans un crescendo instantané et pour je ne sais quelle raison, me voilà persuadée que l’étudiante me demandera pardon car elle n’a pas compris.
- Je crois que…
Je retiens discrètement mon souffle. Que quoi ? Que tu n’as pas entendu la question ?...
- Je ne sais pas trop, en fait...
J’expire l’air que je retenais prisonnier de mes poumons. Je pourrais être un minimum rassurée qu’elle ne m’ait pas demandé de répéter, cependant cette réponse ne m’avance pas d’avantage quant à savoir si elle va bien. En fait, en plus de vouloir m’assurer du bien-être de la jeune femme, je suis maintenant curieuse. Serait-ce indiscret si je creusais autour de son manque de certitude ? Ou plutôt, oserais-je insister pour en savoir d’avantage ? La réponse est oui, mais pas d’un seul coup. Pour ce genre de chose il faut y aller délicatement et faire preuve de respect vis-à-vis de l’autre, ça va de soi, mais trêve de pseudo-psychologie, car voilà que la jeune femme me demande à son tour quelque chose :
- Seriez-vous professeur?
Une question posée pour entamer une conversation plus banale n’est pas une mauvaise chose. Je souris donc en hochant la tête, puis me présente en m’inclinant vers l’avant dans un salut comme ceux exécutés à la fin des prestations artistiques.
- Oui, en effet. Annushka, professeure de théâtre. Puis-je à mon tour savoir quel est votre nom, mademoiselle ?
Voyons voir où cela mènera.
- Je crois que…
Je retiens discrètement mon souffle. Que quoi ? Que tu n’as pas entendu la question ?...
- Je ne sais pas trop, en fait...
J’expire l’air que je retenais prisonnier de mes poumons. Je pourrais être un minimum rassurée qu’elle ne m’ait pas demandé de répéter, cependant cette réponse ne m’avance pas d’avantage quant à savoir si elle va bien. En fait, en plus de vouloir m’assurer du bien-être de la jeune femme, je suis maintenant curieuse. Serait-ce indiscret si je creusais autour de son manque de certitude ? Ou plutôt, oserais-je insister pour en savoir d’avantage ? La réponse est oui, mais pas d’un seul coup. Pour ce genre de chose il faut y aller délicatement et faire preuve de respect vis-à-vis de l’autre, ça va de soi, mais trêve de pseudo-psychologie, car voilà que la jeune femme me demande à son tour quelque chose :
- Seriez-vous professeur?
Une question posée pour entamer une conversation plus banale n’est pas une mauvaise chose. Je souris donc en hochant la tête, puis me présente en m’inclinant vers l’avant dans un salut comme ceux exécutés à la fin des prestations artistiques.
- Oui, en effet. Annushka, professeure de théâtre. Puis-je à mon tour savoir quel est votre nom, mademoiselle ?
Voyons voir où cela mènera.
Re: Écrire contre l'oubli [PV Toko]
Titre de mon RP !
Comme les acteurs saluant leur audiance, la dame, que Toko surnommait mentalement la reine, fit une élégante révérance. Même si elle était étrangère, la Japonaise avait la certitude qu'avec ce geste seul, la reine aux cheveux blonds attirerait l'admiration et le respect de ses camarades ainsi que de ses anciens professeurs. Toko n'avait pas cette envergure, ni cette confiance. Elle regardait ses senpai avec leur démarches dignes, comme si elles étaient des grandes dames et qu'elle ne serait qu'une femme de main.
- Oui, en effet. Annushka, professeure de théâtre. Puis-je à mon tour savoir quel est votre nom, mademoiselle ?
Toko tentait de prononcer mentalement le nom de la professeure, mais elle craignait de ne pas y arriver verbalement et de s'attirer les foudres ou les moqueries. Elle sentit malgré elle ses joues devenirent rosées. Priant pour que la dame ne le remarque pas ou du moins n'en fasse pas mention, la jeune saphir prit la parole, mais pas avant de se lever pour elle-même s'incliner respectueusement.
- Toko... Saionji Toko... Enchantée, professeure.
Elle se releva, cherchant ses mots. Elle savait désormais que la reine enseignait à Tsuki, mais que faire? Elle ne pouvait trouver nulle personne mieux placée pour la guider et la conseiller. Après tout, elle enseignait le théatre, elle avait la confiance de se mouvoir et de s'exprimer sur scène devant des centaines, si ce n'était des milliers de gens. Pour cela il fallait savoir faire sa place dans la vie aussi bien que sur scène, n'est-ce pas?
- À voir vos manières... Votre posture... Vous êtes passionnée par le théatre, pas vrai? Est-ce cela qui vous anime? Qui éveille cette étincelle dans votre regard, demanda Toko après les quelques instants de silence.
(c) Rin sur Epicode
Re: Écrire contre l'oubli [PV Toko]
- Toko... Saionji Toko... Enchantée, professeure.
Je réponds avec le sourire :
- Le plaisir est partagé.
Toko Saionji ? N’est-ce pas là un nom d’origine nippone ? Je crois bien que oui. Mon séjour au pays du soleil levant m’a permis d’apprendre à reconnaitre les noms à consonances japonaises, mais ce n’est pa pour autant que je vais tenter de me lancer dans l’apprentissage de la langue… Du moins, pas pour le moment, mais peut-être un jour, comme plusieurs autres langues. Je regarde la jeune femme se relever. J’aurais bien voulu l’aider, mais j’hésite toujours à tendre la main à quelqu’un, alors je préfère m’abstenir cette fois aussi.
- À voir vos manières... Votre posture... Vous êtes passionnée par le théatre, pas vrai? Est-ce cela qui vous anime? Qui éveille cette étincelle dans votre regard ?
Je suis quelque peu surprise par ce constat. Non pas qu’il soit erroné, bien au contraire, mais ce qui m’impressionne, c’est plutôt de voir que l’élève parvient à tirer cette conclusion seulement quelques minutes après la rencontre ainsi qu’à la suite d’une simple présentation sans trop de prétention. J’acquiesce donc avec le sourire.
- Tout à fait. J’ai grandi au cœur de cet univers et il s’agit bien là de plus qu’une simple passion ou encore qu’une simple profession. Mais… D’abord, laissons tomber les formalités, voulez-vous ? Je ne suis pas une fervente admiratrice de ce genre de formules, du moins, pas à mon égard.
Je lui laissais le temps de donner son approbation, avant de reprendre pour demander ce que j’avais en tête avant que je ne m’auto-interrompe au sujet des formules de politesse :
- Dis-moi, tu dois avoir un bon sens de l’observation pour l’avoir remarqué. Il t’arrive souvent de contempler de près ou de loin les autres ?
Ce que j’apprécie chez les personnes observatrices, c’est qu’elles sont capables de faire de longues descriptions précises et détaillées ou qu’il leur est difficile de faire de courtes descriptions. Plus il y a de précision, mieux on peut se représenter les divers objets, personnes ou lieux décrits, ce qui est merveilleux pour l’imagination.
Je réponds avec le sourire :
- Le plaisir est partagé.
Toko Saionji ? N’est-ce pas là un nom d’origine nippone ? Je crois bien que oui. Mon séjour au pays du soleil levant m’a permis d’apprendre à reconnaitre les noms à consonances japonaises, mais ce n’est pa pour autant que je vais tenter de me lancer dans l’apprentissage de la langue… Du moins, pas pour le moment, mais peut-être un jour, comme plusieurs autres langues. Je regarde la jeune femme se relever. J’aurais bien voulu l’aider, mais j’hésite toujours à tendre la main à quelqu’un, alors je préfère m’abstenir cette fois aussi.
- À voir vos manières... Votre posture... Vous êtes passionnée par le théatre, pas vrai? Est-ce cela qui vous anime? Qui éveille cette étincelle dans votre regard ?
Je suis quelque peu surprise par ce constat. Non pas qu’il soit erroné, bien au contraire, mais ce qui m’impressionne, c’est plutôt de voir que l’élève parvient à tirer cette conclusion seulement quelques minutes après la rencontre ainsi qu’à la suite d’une simple présentation sans trop de prétention. J’acquiesce donc avec le sourire.
- Tout à fait. J’ai grandi au cœur de cet univers et il s’agit bien là de plus qu’une simple passion ou encore qu’une simple profession. Mais… D’abord, laissons tomber les formalités, voulez-vous ? Je ne suis pas une fervente admiratrice de ce genre de formules, du moins, pas à mon égard.
Je lui laissais le temps de donner son approbation, avant de reprendre pour demander ce que j’avais en tête avant que je ne m’auto-interrompe au sujet des formules de politesse :
- Dis-moi, tu dois avoir un bon sens de l’observation pour l’avoir remarqué. Il t’arrive souvent de contempler de près ou de loin les autres ?
Ce que j’apprécie chez les personnes observatrices, c’est qu’elles sont capables de faire de longues descriptions précises et détaillées ou qu’il leur est difficile de faire de courtes descriptions. Plus il y a de précision, mieux on peut se représenter les divers objets, personnes ou lieux décrits, ce qui est merveilleux pour l’imagination.
Re: Écrire contre l'oubli [PV Toko]
Titre de mon RP !
- Le Plaisir est partagé.
La jeune femme avait dit cela avec un sourire. C'était une formule de politesse bien basique et généralement prononcée sans grand sentiment derrière, mais Toko ne put tout de même s'empêcher d'esquisser elle-même l'ombre d'un sourire sur son visage de cire.
Par la suite, la professeure afficha une expression surprise. Était-ce trop présomptueux de sa part d'avoir jugé si hâtivement la dame? Avec une telle réflexion, Toko s'attendait à tout sauf à un visage ravi.
- Tout à fait. J’ai grandi au cœur de cet univers et il s’agit bien là de plus qu’une simple passion ou encore qu’une simple profession. Mais… D’abord, laissons tomber les formalités, voulez-vous ? Je ne suis pas une fervente admiratrice de ce genre de formules, du moins, pas à mon égard.
La jeune Saphir acquiesça impassiblement, mais intérieurement elle paniquait devant la complexité du nom de la dame. Elle inspirait le respect et à son ancienne académie il était hors de question de se montrer familier avec les figures d'autorité. Un univers complètement différent et étourdissant.
- Dis-moi, tu dois avoir un bon sens de l’observation pour l’avoir remarqué. Il t’arrive souvent de contempler de près ou de loin les autres ?
Celle que la japonaise surnommait mentalement la reine n'était pas moins doté de ce don. Toko resta silencieuse quelques secondes, comme le temps de peser le pour et les contre de s'exprimer aussi ouvertement, avant de finalement exposer ce qu'elle avait en tête.
- Je suppose que oui... Je vois la vie comme un immense musée. En arrivant à Tsuki, je me suis rendue compte que les toiles autour de moi étaient si vibrantes et colorés... Alors que toute ma vie je n'ai vu que nature morte et tons sepia. ...Pardonnez le language imagé. Si je puis prendre le jargon de théâtre, je suppose que je suis une spectatrice plutôt qu'une actrice.
Toko baissa la tête, son teint blafard se teindant une nouvelle fois de rose pastel.
(c) Rin sur Epicode
Re: Écrire contre l'oubli [PV Toko]
Elle semble réfléchir pendant un temps, avant de se décider à répondre :
- Je suppose que oui... Je vois la vie comme un immense musée. En arrivant à Tsuki, je me suis rendue compte que les toiles autour de moi étaient si vibrantes et colorés... Alors que toute ma vie je n'ai vu que nature morte et tons sepia. ...Pardonnez le language imagé. Si je puis prendre le jargon de théâtre, je suppose que je suis une spectatrice plutôt qu'une actrice.
Parlant de tons et donc de teintes par extension, le visage pâle de la jeune japonaise se teinte de rosé, alors qu'elle baisse la tête, n'assumant visiblement pas l'entièreté de ses propos ou bien étant gênée de les exprimer à voix haute. J'ai apprécié la manière dont elle a fait le lien entre sa vie et les œuvres d'un musée, bien que ce soit plutôt triste, vu le choix sur lequel elle s'est tournée pour comparer l'existence qu'elle avait avant de venir à l'académie. Pour lui faire redresser la tête, je réponds sur un ton encourageant :
- Dans la vie, les spectateurs sont aussi importants que ceux qui se produisent sur scène, au même titre d'ailleurs que le sont ceux qui travaillent dans l'ombre, derrière celle-ci. Que serait un spectacle s'il n'y avait personne pour s'occuper des éclairages ou du décor ? Ou pire, que serait une œuvre, s'il n'y avait personne pour la voir, l'entendre, l'apprécier ou la comprendre ?
C'est le genre de choses que certains semblent manifestement oublier.
- Je suppose que oui... Je vois la vie comme un immense musée. En arrivant à Tsuki, je me suis rendue compte que les toiles autour de moi étaient si vibrantes et colorés... Alors que toute ma vie je n'ai vu que nature morte et tons sepia. ...Pardonnez le language imagé. Si je puis prendre le jargon de théâtre, je suppose que je suis une spectatrice plutôt qu'une actrice.
Parlant de tons et donc de teintes par extension, le visage pâle de la jeune japonaise se teinte de rosé, alors qu'elle baisse la tête, n'assumant visiblement pas l'entièreté de ses propos ou bien étant gênée de les exprimer à voix haute. J'ai apprécié la manière dont elle a fait le lien entre sa vie et les œuvres d'un musée, bien que ce soit plutôt triste, vu le choix sur lequel elle s'est tournée pour comparer l'existence qu'elle avait avant de venir à l'académie. Pour lui faire redresser la tête, je réponds sur un ton encourageant :
- Dans la vie, les spectateurs sont aussi importants que ceux qui se produisent sur scène, au même titre d'ailleurs que le sont ceux qui travaillent dans l'ombre, derrière celle-ci. Que serait un spectacle s'il n'y avait personne pour s'occuper des éclairages ou du décor ? Ou pire, que serait une œuvre, s'il n'y avait personne pour la voir, l'entendre, l'apprécier ou la comprendre ?
C'est le genre de choses que certains semblent manifestement oublier.
Re: Écrire contre l'oubli [PV Toko]
Écrire contre l'oubli
La dame ne tourna ni en ridicule son allégorie ni semblait en être dérangée. Au contraire, le ton de la voix de la reine fut si chaleureux que Toko leva directement la tête. Les cheveux blonds de la femme brillaient de mille-feux dans le soleil, lui donnant un air d'autant plus radieux voire même saint. La saphir se sentit embarrassée de la comparée ainsi à une icone, priant qu'elle soit pardonnée d'un tel affront. Il n'en resta pas moins qu'elle but les paroles du professeur.
- Dans la vie, les spectateurs sont aussi importants que ceux qui se produisent sur scène, au même titre d'ailleurs que le sont ceux qui travaillent dans l'ombre, derrière celle-ci. Que serait un spectacle s'il n'y avait personne pour s'occuper des éclairages ou du décor ? Ou pire, que serait une œuvre, s'il n'y avait personne pour la voir, l'entendre, l'apprécier ou la comprendre ?
Le coeur de la jeune femme semblait sauter un battement. Indirectement la dame lui donnait une approbation à son existence, une utilité même. Qu'est-ce une oeuvre sans spectateurs... Jamais Toko n'avait pensé à cela. Pourtant, elle réalisait que les paroles étaient vraies. Elle acquiesça lentement, ses yeux noirs brillants alors qu'un sourire se formait. Sur son visage naissait une nouvelle expression: Celle de l'espoir.
- Il y a donc quelque chose en ce monde que même moi je suis capable de faire...
Ou peut-être même quelque chose dont elle seule était capable, mais elle n'osa pas s'avancer jusque là. Elle se tenait toujours debout, regardant enfin An-- Comment l'appeller pour faire simple? Ne voulant pas lui manquer de respect, Toko lui demanda aussi respectueusement que possible.
- Vous qui avez le regard aguérit de la connaissance du théâtre... Dans quel rôle me voyez-vous, Anna-san... Si je puis vous appeler ainsi?
(c) Rin sur Epicode
Re: Écrire contre l'oubli [PV Toko]
Je vois que mes paroles n'ont pas laissé la jeune femme indifférente et cette observation s'accentue avec ce qu'elle dit ensuite :
- Il y a donc quelque chose en ce monde que même moi je suis capable de faire...
Totalement convaincue, j'acquiesce en hochant vivement la tête.
- Vous qui avez le regard aguérit de la connaissance du théâtre... Dans quel rôle me voyez-vous, Anna-san... Si je puis vous appeler ainsi?
Le fait qu'elle demande si elle A la permission de m'appeler de façon différente fait rayonner mon cœur, car j'aime bien le surnom qu'elle propose.
- Oh, oui. Bien-sûr que tu peux ! Ce nom est beaucoup moins compliqué et a une sonorité très agréable.
Aussi, je donne mon avis sur la question qu'elle m'a posé en premier lieu, tâchant en plus d'expliquer mon point de vue afin qu'elle puisse comprendre ce qui alimente mon opinion :
- Étant donné que je ne te connais pas beaucoup, je ne peux pas affirmer que ma réponse est juste, mais selon l'impression que tu me donnes et selon ce que j'ai pu constater, je te vois plutôt dans le profil de la production ou si tu préfères, tu fais partie de ceux qui travaillent à l'arrière de la scène. Les projecteurs ne sont pas directement braqués sur toi, car tu ne recherches pas l'attention, mais tu joues un rôle important dans la production de l'œuvre. Si tu créais quelque chose, tu serais reconnue pour ton travail, mais ce n'est pas toi qui serais l'objet central des regards. Ce serait un tableau, une photo, un livre, une sculpture... Je ne sais pas si c'est clair ou bien si je suis en train de te perdre en confusion...
- Il y a donc quelque chose en ce monde que même moi je suis capable de faire...
Totalement convaincue, j'acquiesce en hochant vivement la tête.
- Vous qui avez le regard aguérit de la connaissance du théâtre... Dans quel rôle me voyez-vous, Anna-san... Si je puis vous appeler ainsi?
Le fait qu'elle demande si elle A la permission de m'appeler de façon différente fait rayonner mon cœur, car j'aime bien le surnom qu'elle propose.
- Oh, oui. Bien-sûr que tu peux ! Ce nom est beaucoup moins compliqué et a une sonorité très agréable.
Aussi, je donne mon avis sur la question qu'elle m'a posé en premier lieu, tâchant en plus d'expliquer mon point de vue afin qu'elle puisse comprendre ce qui alimente mon opinion :
- Étant donné que je ne te connais pas beaucoup, je ne peux pas affirmer que ma réponse est juste, mais selon l'impression que tu me donnes et selon ce que j'ai pu constater, je te vois plutôt dans le profil de la production ou si tu préfères, tu fais partie de ceux qui travaillent à l'arrière de la scène. Les projecteurs ne sont pas directement braqués sur toi, car tu ne recherches pas l'attention, mais tu joues un rôle important dans la production de l'œuvre. Si tu créais quelque chose, tu serais reconnue pour ton travail, mais ce n'est pas toi qui serais l'objet central des regards. Ce serait un tableau, une photo, un livre, une sculpture... Je ne sais pas si c'est clair ou bien si je suis en train de te perdre en confusion...
Re: Écrire contre l'oubli [PV Toko]
Titre de mon RP !
Avec toujours cette agréable, mais déstabilisante gentillesse, le professeur Anna lui répondit avec un plaisir visible qu'elle acceptait ce surnom, faisant quelque peu rougir Toko sans qu'elle puisse l'expliquer. Malgré cette gêne, à nouveau, l'ombre d'un sourire apparaissait sur ses traits. C'était encore étrange de voir une telle ouverture, une telle acceptation. Toko se demandait pour la première fois qu'est-ce qui devait être la norme, son cocon familiale et scolaire ou tout ce qu'elle a vu depuis son départ? Elle cessa cependant ses réflexions lorsque le professeur Anna prit la parole à nouveau. La jeune femme Japonaise avait bien l'intention de boire toutes paroles qui quitteraient les lèvres de cette femme.
- Étant donné que je ne te connais pas beaucoup, je ne peux pas affirmer que ma réponse est juste, mais selon l'impression que tu me donnes et selon ce que j'ai pu constater, je te vois plutôt dans le profil de la production ou si tu préfères, tu fais partie de ceux qui travaillent à l'arrière de la scène. Les projecteurs ne sont pas directement braqués sur toi, car tu ne recherches pas l'attention, mais tu joues un rôle important dans la production de l'œuvre. Si tu créais quelque chose, tu serais reconnue pour ton travail, mais ce n'est pas toi qui serais l'objet central des regards. Ce serait un tableau, une photo, un livre, une sculpture... Je ne sais pas si c'est clair ou bien si je suis en train de te perdre en confusion...
Doucement, Toko secoua la tête.
- Non... Je comprends très bien.
Elle réfléchissait à cela... Une place bien à elle, qui serait tout aussi important. Toko dessinait et écrivait de la poésie, mais pour elle, cela reflètait une partie de son âme, quelque chose qu'elle n'était pas prête à exposer. Ce serait comme se mettre elle-même à nue devant tous. Cependant, une idée lui vint.
- Je crois... Je crois que je sais ce que je peux faire. Je mettrai à profit mon sens de l'observation, Anna-sensei. Je veux écrire un journal... Sur ce château, pour tous les élèves y vivant. Vous m'avez déjà tant aidée, bien plus que vous ne pouvez l'imaginer, serait-ce présomptueux de requérir votre soutien pour ce projet?
(c) Rin sur Epicode
Re: Écrire contre l'oubli [PV Toko]
Toko répondit à l'enseignante par un geste négatif de la tête, en plus d'ajouter :
- Non... Je comprends très bien.
Ce à quoi l'adulte réagit par un subtil soupire de satisfaction.
- D'accord, tant mieux.
Sans la regarder directement dans les yeux, Annushka observa par la suite la japonaise, attendant d'elle une réaction, étant donné qu'elle ne voyait pas ce qu'elle aurait pu ajouter de plus. Toko semblait réfléchir à quelque chose, puis elle exposa ses pensées :
- Je crois... Je crois que je sais ce que je peux faire. Je mettrai à profit mon sens de l'observation, Anna-sensei. Je veux écrire un journal... Sur ce château, pour tous les élèves y vivant. Vous m'avez déjà tant aidée, bien plus que vous ne pouvez l'imaginer, serait-ce présomptueux de requérir votre soutien pour ce projet?
La Russe fut touchée par la demande de l'étudiante et le projet l'emballa. Sans réfléchir plus d'un fraction de secondes, elle porta ses deux mains jointes à son cœur et répondit d'une voix sans l'ombre d'un doute :
- Ce serait un grand honneur ainsi qu'un immense plaisir pour moi de participer à l'élaboration d'une merveilleuse idée comme celle-ci ! Tu peux compter sur mon soutien.
- Non... Je comprends très bien.
Ce à quoi l'adulte réagit par un subtil soupire de satisfaction.
- D'accord, tant mieux.
Sans la regarder directement dans les yeux, Annushka observa par la suite la japonaise, attendant d'elle une réaction, étant donné qu'elle ne voyait pas ce qu'elle aurait pu ajouter de plus. Toko semblait réfléchir à quelque chose, puis elle exposa ses pensées :
- Je crois... Je crois que je sais ce que je peux faire. Je mettrai à profit mon sens de l'observation, Anna-sensei. Je veux écrire un journal... Sur ce château, pour tous les élèves y vivant. Vous m'avez déjà tant aidée, bien plus que vous ne pouvez l'imaginer, serait-ce présomptueux de requérir votre soutien pour ce projet?
La Russe fut touchée par la demande de l'étudiante et le projet l'emballa. Sans réfléchir plus d'un fraction de secondes, elle porta ses deux mains jointes à son cœur et répondit d'une voix sans l'ombre d'un doute :
- Ce serait un grand honneur ainsi qu'un immense plaisir pour moi de participer à l'élaboration d'une merveilleuse idée comme celle-ci ! Tu peux compter sur mon soutien.
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