Errer la nuit tombée [Ft Aiky]
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Errer la nuit tombée [Ft Aiky]
Respirer. Respirer. Encore respirer. J'avais l'impression de ne pas être venu dans cette école depuis des jours. Voire même des années.
La nuit était tombée, je n'avais aucune idée de ce que j'avais bien pu faire la veille, ou la veille de cette veille. J'errais dans les couloirs de l'établissement sans objectif vraisemblable. J'étais une âme perdue qui cherchait .. Quelque chose ? Je me sentais seul, je n'ai pas eu de contacts avec des gens récemment. Je regardais autour de moi, les mains dans les poches. Une nonchalance prononcée qui émanait de moi, pensais-je à la vue de ma personne sur l'un des reflets d'une fenêtre. Cette même fenêtre m'offrait un spectacle sans pareil, la lune étant l'étoile montante de cette scène qui paraissait surréaliste.
J'étais .. émerveillé ? C'n'était pas à mon habitude. L'on pouvait rarement deviner ce à quoi je pensais, ce que je pouvais ressentir. Tout passait par la musique que j'écoutais, que je jouais, que je chantonnais. Ou par mon comportement, lorsque l'on me connaissait un peu. Je regarde alors ma main, qui s'était transformée, sans en avoir donner une quelconque impulsion, aucun danger à l'horizon, et encore moins de ..
Je pensais alors à ceux qui m'étaient proches. Je pouvais les compter sur les doigts d'une .. main. Dans ce monde ou dans un autre, ils étaient important pour moi. Et en cette nuit de pleine lune, qui éclaire les couloirs de l'école de sa triste lumière, je laissais tomber une larme sur cette main qui m'a maudit toute ma vie. Sur ce corps que je ne voulais pas. Sur cette malédiction qui m'a été donnée. Je serrais mon poing, et la plaçait sur mon cœur avec les quelques larmes qui y ont coulées.
"C'est ça, ne pas laisser transparaitre ses sentiments ? "
Des noms s'envolent, des souvenirs, des endroits, des paroles. Ces choses qui semblent venir tout droit d'une autre planète, d'un autre monde. D'un autre univers. J'ai pourtant sincèrement l'impression d'avoir vécu toutes choses. Tout s'emmêlent et je n'ai aucun pouvoir là-dessus. Je suis désordonné, autant dans l'accoutrement que dans le comportement. Je n'sais pas ce que je fais ici. Je n'sais pas ce qui va m'arriver si je reste ici. Je ne sais pas ce que la vie veut que je fasse.
Mon visage prenait maintenant une allure toute autre. Me voila maintenant étonné. Choqué.
Dans chacun de ces souvenirs, était présent quelqu'un. Une personne, voire deux. Trois. Quatres .. Cinq ? Six ? Je me pris la tête, accablé par ces souvenirs qui sont les miens. Enfin, c'est ce que je pensais. Je marche alors, après avoir remis les mains dans les poches. J'avais remis ce masque qu'était celui que l'on voulait voir, celui que je laissais voir, celui qui m'était donné de présenter. Celui qui m'était permit de dévoiler. Mes chaussures faisaient un réel boucan. Mon .. pantalon aussi ? Le tissu qui se froissait .. me donnait l'impression de résonner dans toutes les salles. Les sons s'envolaient, et pris d'une panique inexpliquée, je tournais la tête pour regarder derrière moi.
Le frottement des vêtements me semblaient de plus en plus fort, jusqu'à ce que mes os en frictions me paraissait maintenant aussi bruyant que mes pas. Et alors même que je me demandais ce qu'il pouvait se passer, si je paranoïais, les bruits s’effacèrent pour ne laisser place qu'à ceux des battements de mon cœur. Mes yeux se fermaient, petit à petit, réduisant à chaque seconde mon champ de vision, ainsi que la vitesse des battements. Jusqu'au calme complet. Le noir.
Mes poumons se remplirent d'un seul coup, d'une bouffée d'air, j'étais à nouveau dans ce couloir. Un rêve ? Un cauchemar ? Le seul indicateur de temps qui m'était donné était celui de la lune. Toujours pleine. Je regardais autour de moi, et je n'y voyais rien de différent. Qu'est-ce qu'il a bien pu se passer ? J'étais perdu. Perdu entre la réalité et l'illusion. Entre la réalité et la réalité. Quelle réalité ? Je n'avais aucune idée de l'heure qu'il était. Mais par déduction, je présumais qu'il devait être assez tard. J'ouvrais une fenêtre, l'air frais venu de l'hiver me redonnait vie. J'étais à nouveau moi.
La nuit était tombée, je n'avais aucune idée de ce que j'avais bien pu faire la veille, ou la veille de cette veille. J'errais dans les couloirs de l'établissement sans objectif vraisemblable. J'étais une âme perdue qui cherchait .. Quelque chose ? Je me sentais seul, je n'ai pas eu de contacts avec des gens récemment. Je regardais autour de moi, les mains dans les poches. Une nonchalance prononcée qui émanait de moi, pensais-je à la vue de ma personne sur l'un des reflets d'une fenêtre. Cette même fenêtre m'offrait un spectacle sans pareil, la lune étant l'étoile montante de cette scène qui paraissait surréaliste.
J'étais .. émerveillé ? C'n'était pas à mon habitude. L'on pouvait rarement deviner ce à quoi je pensais, ce que je pouvais ressentir. Tout passait par la musique que j'écoutais, que je jouais, que je chantonnais. Ou par mon comportement, lorsque l'on me connaissait un peu. Je regarde alors ma main, qui s'était transformée, sans en avoir donner une quelconque impulsion, aucun danger à l'horizon, et encore moins de ..
Je pensais alors à ceux qui m'étaient proches. Je pouvais les compter sur les doigts d'une .. main. Dans ce monde ou dans un autre, ils étaient important pour moi. Et en cette nuit de pleine lune, qui éclaire les couloirs de l'école de sa triste lumière, je laissais tomber une larme sur cette main qui m'a maudit toute ma vie. Sur ce corps que je ne voulais pas. Sur cette malédiction qui m'a été donnée. Je serrais mon poing, et la plaçait sur mon cœur avec les quelques larmes qui y ont coulées.
"C'est ça, ne pas laisser transparaitre ses sentiments ? "
Des noms s'envolent, des souvenirs, des endroits, des paroles. Ces choses qui semblent venir tout droit d'une autre planète, d'un autre monde. D'un autre univers. J'ai pourtant sincèrement l'impression d'avoir vécu toutes choses. Tout s'emmêlent et je n'ai aucun pouvoir là-dessus. Je suis désordonné, autant dans l'accoutrement que dans le comportement. Je n'sais pas ce que je fais ici. Je n'sais pas ce qui va m'arriver si je reste ici. Je ne sais pas ce que la vie veut que je fasse.
Mon visage prenait maintenant une allure toute autre. Me voila maintenant étonné. Choqué.
Dans chacun de ces souvenirs, était présent quelqu'un. Une personne, voire deux. Trois. Quatres .. Cinq ? Six ? Je me pris la tête, accablé par ces souvenirs qui sont les miens. Enfin, c'est ce que je pensais. Je marche alors, après avoir remis les mains dans les poches. J'avais remis ce masque qu'était celui que l'on voulait voir, celui que je laissais voir, celui qui m'était donné de présenter. Celui qui m'était permit de dévoiler. Mes chaussures faisaient un réel boucan. Mon .. pantalon aussi ? Le tissu qui se froissait .. me donnait l'impression de résonner dans toutes les salles. Les sons s'envolaient, et pris d'une panique inexpliquée, je tournais la tête pour regarder derrière moi.
Le frottement des vêtements me semblaient de plus en plus fort, jusqu'à ce que mes os en frictions me paraissait maintenant aussi bruyant que mes pas. Et alors même que je me demandais ce qu'il pouvait se passer, si je paranoïais, les bruits s’effacèrent pour ne laisser place qu'à ceux des battements de mon cœur. Mes yeux se fermaient, petit à petit, réduisant à chaque seconde mon champ de vision, ainsi que la vitesse des battements. Jusqu'au calme complet. Le noir.
Mes poumons se remplirent d'un seul coup, d'une bouffée d'air, j'étais à nouveau dans ce couloir. Un rêve ? Un cauchemar ? Le seul indicateur de temps qui m'était donné était celui de la lune. Toujours pleine. Je regardais autour de moi, et je n'y voyais rien de différent. Qu'est-ce qu'il a bien pu se passer ? J'étais perdu. Perdu entre la réalité et l'illusion. Entre la réalité et la réalité. Quelle réalité ? Je n'avais aucune idée de l'heure qu'il était. Mais par déduction, je présumais qu'il devait être assez tard. J'ouvrais une fenêtre, l'air frais venu de l'hiver me redonnait vie. J'étais à nouveau moi.
Dernière édition par Sans le Lun 01 Jan 2018, 23:46, édité 1 fois
Re: Errer la nuit tombée [Ft Aiky]
"Tap ... tap ... tap ... tap ..." Le seul bruit autour de moi... le bruit de mes pas, assourdissant dans le silence de la nuit. Un léger écho répondait à ce son , rendant l'ambiance un peu lugubre. Il était tard.
Je n'étais pas très sereine en m'avançant dans les couloirs vide et sombres, mes bras resserraient sur l'étui de mon violon. J'avais travaillé ce soir et je n'étais rentré que de justesse à l'académie, le concierge à l'entrée m'avait montré du doigt une lourde pendule pour me signifier qu'à quelques minutes près, je dépassais le couvre feu. Honteuse, j'avais filé pour récupérer mon instrument de prédilection et m'étais empressée de m'éloigner. Je marchais doucement à présent dans ces couloirs sombres, épuisée par la soirée passée à genou à frotter un morceau de moquette tachée de café et le froid de ce mois de décembre pour lequel je n'étais pas préparée, vestimentairement parlant. Mon mince gilet ne me tenait pas assez chaud et je tremblait de froid.
Je voulais aller dans la salle de musique, y faire un peu de violon mais au vue de mon état de fatigue après une longue semaine de travail, je ne sais pas si cela serait raisonnable. Les couloirs étaient faiblement éclairés, la plus grande source de lumière était la lune pleine et immense qui diffusait ses froids rayons à travers les grandes vitres. Une lune d'un blanc pur ... sans tâche ... Yuki ...
"Quel temps faisait-il à Ine ?" cette pensée me surprit autant qu'elle me terrifia. Pourquoi pensais-je à ça maintenant ? Ou même pourquoi Yuki venait me hanter ... encore aujourd'hui ? Ce n'était ni le lieu ni le moment de penser au passé ou de s'y attarder. Ma fatigue et le froid me rendait plus sensible à la nostalgie et je me sermonnais mentalement en continuant d'avancer à petit pas. Je n'avais pas envie d'arriver dans ma chambre avec les larmes aux yeux, au risque que quelqu'un s'en aperçoive ... Kaname était particulièrement sensible à mes humeurs ... je ne voulais pas l'inquiéter.
Mes efforts pour laisser le passé derrière moi ne portaient pas encore vraiment leur fruit mais j'étais résolue à faire de mon mieux pour avancer et être heureuse.
... Mais la nuit .... les pensées prennent vite la sombre couleur des ténèbres... Mes bonnes résolutions étaient vacillantes comme une bougie qui s’éteint doucement. Je tenais mon violon comme on tient une bouée et ma gorge se serra inconsciemment en laissant la vague de souvenirs défiler dans mes pensées. Plaquant une main devant ma bouche, j'étouffais un sanglot. "Je ... je ... ne sais pas ... si j'y arriverais ..." Je m’arrêta au milieu du couloir ... abattue par le passé.
Finalement, je me forçais à me calmer, serrant le poing, furieuse de ma faiblesse, ravalent mes larmes amères et essuyant celles qui s'étaient échappés sur mes joues froides.
- Ça ne sert à rien de pleurer ...
Mon cœur battait encore rapidement dans ma poitrine mais je repris ma marche. J'avais besoin de me calmer... Peu après, encore un peu perdue dans mes pensées, je releva la tête pour regarder droit devant moi et je vis quelqu'un près d'une fenêtre. Sous le coup de la surprise, je sursautais. Qui était encore debout à cette heure là ? Un ... homme à la chevelure blanche qui regardait dehors, une fenêtre ouverte dont l'air ébouriffait doucement quelques mèches de ces cheveux. Dans la clarté lunaire il avait des airs fantasmagoriques. Il semblait regarder dans le vague , un air mélancolique dans le regard. Le mien glissa sur lui pour le détailler un peu, comme à mon habitude. Plutôt de taille moyenne, fin c'est cet air perdu sur son visage qui me frappa ...
Devais-je ... faire du bruit pour lui signifier que j'étais là pour qu'il ne s'effraye pas ou bien continuer mon chemin en essayant de ne pas faire de bruit et ne pas le déranger dans sa contemplation silencieuse ?
Je fis un pas dans sa direction sans vraiment trop savoir qui faire ou quoi dire ...
Je n'étais pas très sereine en m'avançant dans les couloirs vide et sombres, mes bras resserraient sur l'étui de mon violon. J'avais travaillé ce soir et je n'étais rentré que de justesse à l'académie, le concierge à l'entrée m'avait montré du doigt une lourde pendule pour me signifier qu'à quelques minutes près, je dépassais le couvre feu. Honteuse, j'avais filé pour récupérer mon instrument de prédilection et m'étais empressée de m'éloigner. Je marchais doucement à présent dans ces couloirs sombres, épuisée par la soirée passée à genou à frotter un morceau de moquette tachée de café et le froid de ce mois de décembre pour lequel je n'étais pas préparée, vestimentairement parlant. Mon mince gilet ne me tenait pas assez chaud et je tremblait de froid.
Je voulais aller dans la salle de musique, y faire un peu de violon mais au vue de mon état de fatigue après une longue semaine de travail, je ne sais pas si cela serait raisonnable. Les couloirs étaient faiblement éclairés, la plus grande source de lumière était la lune pleine et immense qui diffusait ses froids rayons à travers les grandes vitres. Une lune d'un blanc pur ... sans tâche ... Yuki ...
"Quel temps faisait-il à Ine ?" cette pensée me surprit autant qu'elle me terrifia. Pourquoi pensais-je à ça maintenant ? Ou même pourquoi Yuki venait me hanter ... encore aujourd'hui ? Ce n'était ni le lieu ni le moment de penser au passé ou de s'y attarder. Ma fatigue et le froid me rendait plus sensible à la nostalgie et je me sermonnais mentalement en continuant d'avancer à petit pas. Je n'avais pas envie d'arriver dans ma chambre avec les larmes aux yeux, au risque que quelqu'un s'en aperçoive ... Kaname était particulièrement sensible à mes humeurs ... je ne voulais pas l'inquiéter.
Mes efforts pour laisser le passé derrière moi ne portaient pas encore vraiment leur fruit mais j'étais résolue à faire de mon mieux pour avancer et être heureuse.
... Mais la nuit .... les pensées prennent vite la sombre couleur des ténèbres... Mes bonnes résolutions étaient vacillantes comme une bougie qui s’éteint doucement. Je tenais mon violon comme on tient une bouée et ma gorge se serra inconsciemment en laissant la vague de souvenirs défiler dans mes pensées. Plaquant une main devant ma bouche, j'étouffais un sanglot. "Je ... je ... ne sais pas ... si j'y arriverais ..." Je m’arrêta au milieu du couloir ... abattue par le passé.
Finalement, je me forçais à me calmer, serrant le poing, furieuse de ma faiblesse, ravalent mes larmes amères et essuyant celles qui s'étaient échappés sur mes joues froides.
- Ça ne sert à rien de pleurer ...
Mon cœur battait encore rapidement dans ma poitrine mais je repris ma marche. J'avais besoin de me calmer... Peu après, encore un peu perdue dans mes pensées, je releva la tête pour regarder droit devant moi et je vis quelqu'un près d'une fenêtre. Sous le coup de la surprise, je sursautais. Qui était encore debout à cette heure là ? Un ... homme à la chevelure blanche qui regardait dehors, une fenêtre ouverte dont l'air ébouriffait doucement quelques mèches de ces cheveux. Dans la clarté lunaire il avait des airs fantasmagoriques. Il semblait regarder dans le vague , un air mélancolique dans le regard. Le mien glissa sur lui pour le détailler un peu, comme à mon habitude. Plutôt de taille moyenne, fin c'est cet air perdu sur son visage qui me frappa ...
Devais-je ... faire du bruit pour lui signifier que j'étais là pour qu'il ne s'effraye pas ou bien continuer mon chemin en essayant de ne pas faire de bruit et ne pas le déranger dans sa contemplation silencieuse ?
Je fis un pas dans sa direction sans vraiment trop savoir qui faire ou quoi dire ...
Re: Errer la nuit tombée [Ft Aiky]
Ce vent de minuit m'avait redonné vie. J'étais à nouveau moi-même, j'étais à nouveau debout, près à affronter les obstacles qui se dresseraient devant moi. Je serais le poing, pour relâcher ensuite la pression exercée lentement, non pas parce que ça générait une douleur, mais bien parce que j'étais paisible. En paix avec les démons qui me poursuivaient. Ce moment m'avait permit de me libérer une nouvelle fois.
Le silence était maître, j'étais conscient sans l'être. Vous savez, ces fameux moments où le temps s'arrêterait presque pour nous laisser contempler la vie autour de nous, la beauté de simples murs, pavées, arbres, la simplicité de la complexité qu'était la création. J'avais l'impression de pouvoir attraper les rayons de lumière de mes mains. J'étais spectateur d'une scène magnifique. Je n'y étais pas préparé, pourtant j'avais l'impression que mon esprit s'occupait à se délecter d'une telle mise en scène. Quand soudain, tout se tu. La magie s'était arrêtée ? Pourquoi ? Comment ?
Une personne s'était introduite sur les planches. Une élève ? Un professeur ? Qu'importe, je n'saurais que dire dans les deux cas. Une silhouette féminine. Et alors qu'elle fit un pas de plus, elle entrait dans la lumière, me permettant de discerner au mieux maintenant l'inconnue. Un simple blouson, par ce temps ? Et pourquoi est-ce la première chose que je ..
Je n'pensais pas ça possible, mais quelque chose avait réussit à me "couper la pensée.". La fenêtre que j'avais ouvert plus tôt laissa entrer une bourrasque qui avait fait soulever ma veste, me décoiffant par la même occasion. Celui-ci fit son bout de chemin jusqu'à cette personne au bout du couloir, heurtant sa chevelure. Elle entra en contact avec le faisceau qui venait de l'astre lointain, me laissant contempler sa couleur blonde. Elle était vraiment mignonne.
Qu'importe, je clignais des yeux, accompagnant ce réflexe d'une presque approbation de sa présence en ce couloir, qui je le rappelle, ne m'appartient pas du tout, en détournant le regard pour continuer à regarder au loin par la fenêtre. Elle semblait pensif, elle devait sûrement se demander ce que je faisais ici, à cette heure. Sans forcément imaginer que c'est exactement ce que je me pose comme question. Alors du coin de l'oeil, je l'observais à nouveau, pour cette fois-ci y voir des rougeurs sur son visage. Elle devait..
Une nouvelle fois, j'ai été coupé dans mes pensées. La deuxième fois. Ses yeux brillaient, cette couleur qui n'était pas anodine, ses cheveux blonds, et d'une beauté sans pareil.. Un nouvel acte dans cette pièce que je n'pouvais m'empêcher d'apprécier.
Elle n'avait toujours pas bougé, neither do I. Je regardais alors dans sa direction, lui spécifiant par ce biais que je l'avais vu.
Je lui souris et .. Je contemple à nouveau l'horizon, les mains dans les poches.
Le silence était maître, j'étais conscient sans l'être. Vous savez, ces fameux moments où le temps s'arrêterait presque pour nous laisser contempler la vie autour de nous, la beauté de simples murs, pavées, arbres, la simplicité de la complexité qu'était la création. J'avais l'impression de pouvoir attraper les rayons de lumière de mes mains. J'étais spectateur d'une scène magnifique. Je n'y étais pas préparé, pourtant j'avais l'impression que mon esprit s'occupait à se délecter d'une telle mise en scène. Quand soudain, tout se tu. La magie s'était arrêtée ? Pourquoi ? Comment ?
Une personne s'était introduite sur les planches. Une élève ? Un professeur ? Qu'importe, je n'saurais que dire dans les deux cas. Une silhouette féminine. Et alors qu'elle fit un pas de plus, elle entrait dans la lumière, me permettant de discerner au mieux maintenant l'inconnue. Un simple blouson, par ce temps ? Et pourquoi est-ce la première chose que je ..
Je n'pensais pas ça possible, mais quelque chose avait réussit à me "couper la pensée.". La fenêtre que j'avais ouvert plus tôt laissa entrer une bourrasque qui avait fait soulever ma veste, me décoiffant par la même occasion. Celui-ci fit son bout de chemin jusqu'à cette personne au bout du couloir, heurtant sa chevelure. Elle entra en contact avec le faisceau qui venait de l'astre lointain, me laissant contempler sa couleur blonde. Elle était vraiment mignonne.
Qu'importe, je clignais des yeux, accompagnant ce réflexe d'une presque approbation de sa présence en ce couloir, qui je le rappelle, ne m'appartient pas du tout, en détournant le regard pour continuer à regarder au loin par la fenêtre. Elle semblait pensif, elle devait sûrement se demander ce que je faisais ici, à cette heure. Sans forcément imaginer que c'est exactement ce que je me pose comme question. Alors du coin de l'oeil, je l'observais à nouveau, pour cette fois-ci y voir des rougeurs sur son visage. Elle devait..
Une nouvelle fois, j'ai été coupé dans mes pensées. La deuxième fois. Ses yeux brillaient, cette couleur qui n'était pas anodine, ses cheveux blonds, et d'une beauté sans pareil.. Un nouvel acte dans cette pièce que je n'pouvais m'empêcher d'apprécier.
Elle n'avait toujours pas bougé, neither do I. Je regardais alors dans sa direction, lui spécifiant par ce biais que je l'avais vu.
Je lui souris et .. Je contemple à nouveau l'horizon, les mains dans les poches.
Re: Errer la nuit tombée [Ft Aiky]
Le pas que je fis dans la direction de l'homme à la chevelure blanche lui fit tourner un peu la tête vers moi. Bon ... au moins je ne l'avais pas effrayé même si maintenant son regard était braqué sur moi ... et ... cela me troublait. Ces prunelles bleus clairs ressortaient de manière sublime dans le clair de lune ...
Figée, dans l'attente, je l'observais ... comme lui m'observait. Un nouveau courant d'air ébouriffa sa chevelure avant de venir glisser contre mon visage puis de se perdre dans mes cheveux ,les soulevant un peu, un frisson me parcourut l'échine mais je restait immobile ... sans mot dire.
Il fit un très léger mouvement de la tête ... m'invitant à poursuivre ma promenade ? Il n'y avait rien d'hostile qui se dégageait de lui ... presque de la douceur....
Mais à nouveau , je sentis son regard m'effleurer et cette fois , je rougis face à cette curiosité qu'il me portait. La mienne me faisait aussi relever les yeux vers lui, me demandant toujours pourquoi j'avais perçu un air si mélancolique sur son joli visage.
Il tourna plus franchement son regard vers moi, le doute n'était donc plus possible quand au fait que ma présence avait été remarquée. Il me sourit. Son visage sembla s'illuminer sous son sourire... un instant fugace qui rendait la chose encore plus belle peut-être ... je me pris à le regarder, rêveuse, la tête légèrement penchée sur le coté.
Cet instant s’arrêta quand il retourna à sa contemplation nocturne ... Je clignais des yeux, comme au sortie d'un rêve ... ce moment ... avait été ... étrange ...
Reprenant mes esprits, j’espérais surtout, ne pas l'avoir déranger mais ma timidité et le léger claquement de mes dents dû au froid m’empêcher de parler et de m'excuser.
Je n'allais cependant pas rester immobile comme un piquet. Je fis timidement un pas dans sa direction, le cœur légèrement battant et mes bras un peu plus resserrés sur l’étui de mon violon sans oser relever la tête vers lui. Je me sermonnais mentalement à me calmer en avançant encore un peu vers lui ."Il ne vas pas te manger ... tu dis bonsoir et tu continues ton chemin ..."
Je me trouvais à présent à sa hauteur , un peu derrière lui et murmura :
- Bon ... soir
Dans le silence de la nuit, j'avais l'impression que ce petit mot avait été horriblement bruyant alors que cela s'était résumé à un chuchotement tremblant sous le froid et la nervosité de parler à un inconnu. Je ne sais pas s'il l'avait entendu et je tournais un peu nerveusement la tête vers son dos pour voir s'il réagissait ou s'il était à nouveau perdu dans ces pensées.
Figée, dans l'attente, je l'observais ... comme lui m'observait. Un nouveau courant d'air ébouriffa sa chevelure avant de venir glisser contre mon visage puis de se perdre dans mes cheveux ,les soulevant un peu, un frisson me parcourut l'échine mais je restait immobile ... sans mot dire.
Il fit un très léger mouvement de la tête ... m'invitant à poursuivre ma promenade ? Il n'y avait rien d'hostile qui se dégageait de lui ... presque de la douceur....
Mais à nouveau , je sentis son regard m'effleurer et cette fois , je rougis face à cette curiosité qu'il me portait. La mienne me faisait aussi relever les yeux vers lui, me demandant toujours pourquoi j'avais perçu un air si mélancolique sur son joli visage.
Il tourna plus franchement son regard vers moi, le doute n'était donc plus possible quand au fait que ma présence avait été remarquée. Il me sourit. Son visage sembla s'illuminer sous son sourire... un instant fugace qui rendait la chose encore plus belle peut-être ... je me pris à le regarder, rêveuse, la tête légèrement penchée sur le coté.
Cet instant s’arrêta quand il retourna à sa contemplation nocturne ... Je clignais des yeux, comme au sortie d'un rêve ... ce moment ... avait été ... étrange ...
Reprenant mes esprits, j’espérais surtout, ne pas l'avoir déranger mais ma timidité et le léger claquement de mes dents dû au froid m’empêcher de parler et de m'excuser.
Je n'allais cependant pas rester immobile comme un piquet. Je fis timidement un pas dans sa direction, le cœur légèrement battant et mes bras un peu plus resserrés sur l’étui de mon violon sans oser relever la tête vers lui. Je me sermonnais mentalement à me calmer en avançant encore un peu vers lui ."Il ne vas pas te manger ... tu dis bonsoir et tu continues ton chemin ..."
Je me trouvais à présent à sa hauteur , un peu derrière lui et murmura :
- Bon ... soir
Dans le silence de la nuit, j'avais l'impression que ce petit mot avait été horriblement bruyant alors que cela s'était résumé à un chuchotement tremblant sous le froid et la nervosité de parler à un inconnu. Je ne sais pas s'il l'avait entendu et je tournais un peu nerveusement la tête vers son dos pour voir s'il réagissait ou s'il était à nouveau perdu dans ces pensées.
Re: Errer la nuit tombée [Ft Aiky]
Je sentais une once d’hesitation Venant de sa part. Le bruit de ses pas se rapprochaient, tandis que son souffle léger, presque silencieux, accélérait. Elle avait peur ? Peur de moi ? Il était vrai que la situation prêtait à confusion. Elle trouvait un élève dans un couloir, la nuit, contemplant en silence l’horizon par la fenêtre.
« Bon.. soir. »
Ghah. C’etait Horriblement mignon ça. J’en perdais mon calme et ma sérénité a toute épreuve. Je pris alors un temps de réflexion. Elle était venue jisqu’a moi, m’accueillant avec son ( Plus grand ) bonsoir. Elle devait sûrement se poser des questions sur ta présence en ces lieux. Sa timidité a pris le pas sur sa curiosité. Mais qu’importe, je me retournais, faisais dos à la lune, mon corps bloquait toute la lumière qui jusque là arrivait à cette fille. La voilà dans l’obscurité, dans mon obscurité.
Mon regard croisait alors le sien, une nouvelle fois cette nuit. Et les mains dans les poches, je souriais, tentant de calmer un peu son éventuelle peur. J’imagine que croisé un inconnu à cette heure dans les couloirs de l’ecole peut appeurer.
« Bonsoir. »
J’etais proche d’elle, tout en lui laissant son espace privé. C’etait Assez spécial. Et alors que je terminais ma pensée, une nouvelle bourrasque fit irruption, déferlant le froid hiver dans le couloir. Même avec ma grosse veste, je sentais mes muscles se crispés. Je n’osais imaginer ce que devais ressentir cette jeune fille. J’ôtais ma veste, en retirant mon paquet de cigarettes de celui-ci. Je la déposais sur ces épaules, et m’en allumais une. Lui demandant alors sobrement :
« Que peux-tu bien faire ici à cette heure ? »
Elle semblait exténuée de prime abord, mais qu’en savais-je ? Je crachais la fumée de mas première bouchée par la fenêtre, en prenant soin de ne pas en laisser à l´interieur.
( Fait sur téléphone, désolé pour les fautes. Je corrigerais à la maison. Bisous ! )
Re: Errer la nuit tombée [Ft Aiky]
Il y eu quelques secondes ou le temps se figea. Le léger écho de mon bonsoir qui s'estompait doucement , mon souffle légèrement saccadé que je tentais de calmer et l'homme qui restait face à la fenêtre sans réagir. Le silence devenait pesant ... il valait peut-être mieux que je continue mon chemin et je m'apprêtais à avancer quand il finit par se retourner vers moi , projetant son ombre sur moi comme un voile noir.
Il me souriait... encore une fois. Il était calme sans aucune animosité à mon égard... cela me calma un peu.
- Bonsoir
Aucune hésitation ni tremblements dans sa voix. Je soupirais intérieurement de ne pas pouvoir répondre aussi simplement à quelqu'un sans trembler. Ma méfiance en devenait pesante et ma timidité n'avait rien d'avenant pour mes interlocuteurs ...
Un nouveau courant d'air glacé rentra par la fenêtre ouverte pour venir s'engouffrer a l'intérieur et nous enrouler dans son emprise froide. Je voulais m'acheter le produit que j'avais vu pour mon violon mais il allait falloir revoir mes priorités dans une veste plus adaptée à ce froid.
L'homme devant moi bougea à nouveau et je vis avec surprise qu'il... retirait sa veste ?? Mais ... il allait attraper froid ! Il récupèra un paquet de cigarettes et s'approcha de moi. Je ne comprenais pas ce qu'il faisait et je restais figer jusqu'à ce qu'il pose sa grosse veste sur mes épaules. Je devais le regarder avec des yeux écarquillés...
Le temps que je reprenne contenance, il avait allumé une cigarette. Je me rendis compte que mes épaules avaient été crispées longtemps à cause du froid car déjà la chaleur de la veste m'envahissait et calmait mes tremblements. J'étais terriblement gênée car c'est lui qui devait avoir froid à présent ... et ... sa veste portait son odeur ... mes joues avaient sûrement reprit une teinte rouge quand je me surpris à la humer doucement. "Mais ... arrête Aiky !"
- Que peux-tu bien faire ici à cette heure ?
Toujours ce ton calme et je remarquais qu'il me tutoyait sans aucune gêne. Je n'arrivais pas à lui donner d'âge précis ... mais il me paraissait être dans la même tranche d'âge que moi. Il tourna la tête pour souffler vers l'extérieur et je resserais mes bras sur l'étui de mon violon.
- Je ... je rentre du travail. Et ... toi ?
Ce n'est plus le froid qui faisait trembler ma voix mais bien ma timidité et je me mordis la lèvre pour essayer de me calmer...
- Merci ... pour la veste ... mais tu vas attraper froid, tu devrais la reprendre.
Je posais mon étui au sol et tira doucement sur la veste presque à regret mais je ne voulais pas qu'il attrape froid à cause de moi, je m'en voudrais de causer des soucis à quelqu'un... surtout qui avait était naturellement gentil avec moi.
Il me souriait... encore une fois. Il était calme sans aucune animosité à mon égard... cela me calma un peu.
- Bonsoir
Aucune hésitation ni tremblements dans sa voix. Je soupirais intérieurement de ne pas pouvoir répondre aussi simplement à quelqu'un sans trembler. Ma méfiance en devenait pesante et ma timidité n'avait rien d'avenant pour mes interlocuteurs ...
Un nouveau courant d'air glacé rentra par la fenêtre ouverte pour venir s'engouffrer a l'intérieur et nous enrouler dans son emprise froide. Je voulais m'acheter le produit que j'avais vu pour mon violon mais il allait falloir revoir mes priorités dans une veste plus adaptée à ce froid.
L'homme devant moi bougea à nouveau et je vis avec surprise qu'il... retirait sa veste ?? Mais ... il allait attraper froid ! Il récupèra un paquet de cigarettes et s'approcha de moi. Je ne comprenais pas ce qu'il faisait et je restais figer jusqu'à ce qu'il pose sa grosse veste sur mes épaules. Je devais le regarder avec des yeux écarquillés...
Le temps que je reprenne contenance, il avait allumé une cigarette. Je me rendis compte que mes épaules avaient été crispées longtemps à cause du froid car déjà la chaleur de la veste m'envahissait et calmait mes tremblements. J'étais terriblement gênée car c'est lui qui devait avoir froid à présent ... et ... sa veste portait son odeur ... mes joues avaient sûrement reprit une teinte rouge quand je me surpris à la humer doucement. "Mais ... arrête Aiky !"
- Que peux-tu bien faire ici à cette heure ?
Toujours ce ton calme et je remarquais qu'il me tutoyait sans aucune gêne. Je n'arrivais pas à lui donner d'âge précis ... mais il me paraissait être dans la même tranche d'âge que moi. Il tourna la tête pour souffler vers l'extérieur et je resserais mes bras sur l'étui de mon violon.
- Je ... je rentre du travail. Et ... toi ?
Ce n'est plus le froid qui faisait trembler ma voix mais bien ma timidité et je me mordis la lèvre pour essayer de me calmer...
- Merci ... pour la veste ... mais tu vas attraper froid, tu devrais la reprendre.
Je posais mon étui au sol et tira doucement sur la veste presque à regret mais je ne voulais pas qu'il attrape froid à cause de moi, je m'en voudrais de causer des soucis à quelqu'un... surtout qui avait était naturellement gentil avec moi.
- Hrp:
- Pas de soucis ^_^
Re: Errer la nuit tombée [Ft Aiky]
Elle semblait intimidée.. Par moi ? Ou par mon acte ? J'n'en étais pas sûr, mais il était juste tout à fait normal pour moi de proposer ma veste à quelqu'un qui meurs de froid. Certes, dans ce cas précis, elle ne mendiait pas de chaleur, mais j'avais agis à l'instinct, ce n'était pas un acte prémédité. À peine avais-je cracher la fumée que je venais de générer avec la cigarette, mais aussi avec la différence de température entre mon corps et l'extérieur, que j'entendis à nouveau sa voix, mais bien plus précisément que son salut timide.
"Je.. je rentre du travail. Et.. toi ?"
Et moi ? C'était une bonne question ça, j'n'en savais fichtrement rien. J'étais là et las de toute chose, toujours avec ce soupçon d'intérêt pour d'autres sans aucune raison. Je me demandais alors dans quoi pouvait-elle travaillé. Elle devait être étudiante ? Les quelques images que j'avais d'elle me laissait croire qu'elle avait mon âge, ou un qui s'en rapproche. Et terminer à cette heure ? Quelle genre de job peut-elle bien avoir. M'enfin .. J'amenais à nouveau ma cigarette à la bouche, sûrement un réflexe de mon corps pour indiquer que je ne souhaite pas répondre à la question, ou qu'en tout cas, je n'pouvais pas à ce moment précis. Elle poursuivait alors.
"Merci.. pour la veste.. mais tu vas attraper froid, tu devrais la reprendre."
Dans cette académie, tout les élèves avait un pouvoir. Elle devait sûrement en être doté d'un, elle aussi. Je transformais alors une partie de ma nuque et mes bras. Je faisais toujours face à la fenêtre, et il n'y avait aucune raison de transformer mon dos, puisque je portais un T-Shirt. Lentement, mais sûrement, la peau et les muscles disparaissaient, ne laissant derrière eux que les Os. L'air y passait, mais je n'en ressentais pas la température. Le froid, le chaud, je peux les différencier, mais ils ne m'affectent pas. Avec deux phalanges, j'attrapais ma cigarette et lui répondait.
"Ça devrait aller. Gardes donc ma veste, elle te servira plus qu'à moi."
Je me retournais alors, m’asseyant alors au sol, dos au mur sous la fenêtre. Je souriais, comme pour tenter de la réconforter. Elle ne semblait plus trembler, et j'n'espérais qu'une seule chose, ne pas lui avoir fait peur. Des questions me traversait alors l'esprit. Qui était-elle, quelle était son pouvoir, quelle était son passé. Qui. Était. t'elle.
"Enchanté. Moi c'est Sans. Comme dans le sens de la vie. Comique, non ?"
Je prenais à nouveau ma cigarette en bouche.
"Je.. je rentre du travail. Et.. toi ?"
Et moi ? C'était une bonne question ça, j'n'en savais fichtrement rien. J'étais là et las de toute chose, toujours avec ce soupçon d'intérêt pour d'autres sans aucune raison. Je me demandais alors dans quoi pouvait-elle travaillé. Elle devait être étudiante ? Les quelques images que j'avais d'elle me laissait croire qu'elle avait mon âge, ou un qui s'en rapproche. Et terminer à cette heure ? Quelle genre de job peut-elle bien avoir. M'enfin .. J'amenais à nouveau ma cigarette à la bouche, sûrement un réflexe de mon corps pour indiquer que je ne souhaite pas répondre à la question, ou qu'en tout cas, je n'pouvais pas à ce moment précis. Elle poursuivait alors.
"Merci.. pour la veste.. mais tu vas attraper froid, tu devrais la reprendre."
Dans cette académie, tout les élèves avait un pouvoir. Elle devait sûrement en être doté d'un, elle aussi. Je transformais alors une partie de ma nuque et mes bras. Je faisais toujours face à la fenêtre, et il n'y avait aucune raison de transformer mon dos, puisque je portais un T-Shirt. Lentement, mais sûrement, la peau et les muscles disparaissaient, ne laissant derrière eux que les Os. L'air y passait, mais je n'en ressentais pas la température. Le froid, le chaud, je peux les différencier, mais ils ne m'affectent pas. Avec deux phalanges, j'attrapais ma cigarette et lui répondait.
"Ça devrait aller. Gardes donc ma veste, elle te servira plus qu'à moi."
Je me retournais alors, m’asseyant alors au sol, dos au mur sous la fenêtre. Je souriais, comme pour tenter de la réconforter. Elle ne semblait plus trembler, et j'n'espérais qu'une seule chose, ne pas lui avoir fait peur. Des questions me traversait alors l'esprit. Qui était-elle, quelle était son pouvoir, quelle était son passé. Qui. Était. t'elle.
"Enchanté. Moi c'est Sans. Comme dans le sens de la vie. Comique, non ?"
Je prenais à nouveau ma cigarette en bouche.
Re: Errer la nuit tombée [Ft Aiky]
A sa manière de passer sa cigarette pensivement entre ces lèvres et son silence suivant ma question, je compris qu'il ne me répondrais pas concernant mon interrogation sur sa présence tardive en ces lieux sombres ... Je n'allais pas insister, même si je n'en étais pas moins intriguée.
Tout comme mon attention de lui rendre sa veste, il ne répondit pas immédiatement et je vis avec horreur ses bras ... perdent leur peau ... pour ne laisser que des os blancs. Un cri de peur se bloqua dans ma gorge et j'étais tétanisée en voyant cela. Que ... lui ... arrivait-il ??
Inconsciemment mes griffes sortirent légèrement sous la peur mais heureusement, cachées dans les manches trop longues de la veste du jeune homme. Son calme et sa réponse ne calmèrent que bien peu mon coeur qui tapait dans ma poitrine.
- Ça devrait aller. Gardes donc ma veste, elle te servira plus qu'à moi.
Cela devait être son pouvoir mais lorsqu'il prit sa cigarette, faisant bouger ses ... bras... j'eus toutes les peines du monde à ne pas crier. Je devais être blanche comme un linge mais grâce à la pénombre et la lumière blafarde de la lune, il n'en vit rien. J'essayais de respirer doucement pour calmer la cadence effrénée de mon coeur.
Il s'assit sur le sol, dos au mur et me souriait gentiment sans paraître troublé par sa transformation C'était donc bel et bien son pouvoir. Pour le coup je me serrais bien assise aussi pour reprendre mes esprits ou au moins serrer mes bras autour de moi pour éviter a mon coeur de s'exciter autant. Je n'en fis rien et me contenta de rester debout à le dévisager en essayant de ne pas regarder ses bras. Me perdre dans son regard m'aida un peu à me calmer. Le jeune homme continua d'ailleurs en se présentant :
- Enchanté. Moi c'est Sans. Comme dans le sens de la vie. Comique, non ?
Ma curiosité repris doucement le dessus "Sans" voilà un prénom peu commode. J'avouais ne pas comprendre en quoi cela était comique ... une référence qu'il se faisait peut être à lui même ? Je me retins bien de lui montrer mon incompréhension et remis une mèche de cheveux derrière mon oreille, mon coeur enfin un peu plus calme...
Je souriais timidement en évitant cependant de le regarder, ayant peur que mon trouble à la vue de ces bras ne se voit sur mon visage. Par précaution, je me déplaçais légèrement dans l'ombre des battants des fenêtres pour laisser une partie de mon visage dans l'ombre.
- Enchanté ... Sans. Je suis ... Aiky...
Il n'y avait rien de spécial à dire sur mon prénom, et je n'en connaissait pas sa signification... Et le prénom du jeune homme m'intéressait plus que le mien de toute façon.
- D'où... te ... vient ce prénom ?
J'avais, cette fois, plongé mon regard curieux dans le sien, mes bras inconsciemment resserrés sur mon torse et mon rythme cardiaque plus calme. J'en perdais la notionde temps et d'heure,oubliant ma fatigue de la journée.
Tout comme mon attention de lui rendre sa veste, il ne répondit pas immédiatement et je vis avec horreur ses bras ... perdent leur peau ... pour ne laisser que des os blancs. Un cri de peur se bloqua dans ma gorge et j'étais tétanisée en voyant cela. Que ... lui ... arrivait-il ??
Inconsciemment mes griffes sortirent légèrement sous la peur mais heureusement, cachées dans les manches trop longues de la veste du jeune homme. Son calme et sa réponse ne calmèrent que bien peu mon coeur qui tapait dans ma poitrine.
- Ça devrait aller. Gardes donc ma veste, elle te servira plus qu'à moi.
Cela devait être son pouvoir mais lorsqu'il prit sa cigarette, faisant bouger ses ... bras... j'eus toutes les peines du monde à ne pas crier. Je devais être blanche comme un linge mais grâce à la pénombre et la lumière blafarde de la lune, il n'en vit rien. J'essayais de respirer doucement pour calmer la cadence effrénée de mon coeur.
Il s'assit sur le sol, dos au mur et me souriait gentiment sans paraître troublé par sa transformation C'était donc bel et bien son pouvoir. Pour le coup je me serrais bien assise aussi pour reprendre mes esprits ou au moins serrer mes bras autour de moi pour éviter a mon coeur de s'exciter autant. Je n'en fis rien et me contenta de rester debout à le dévisager en essayant de ne pas regarder ses bras. Me perdre dans son regard m'aida un peu à me calmer. Le jeune homme continua d'ailleurs en se présentant :
- Enchanté. Moi c'est Sans. Comme dans le sens de la vie. Comique, non ?
Ma curiosité repris doucement le dessus "Sans" voilà un prénom peu commode. J'avouais ne pas comprendre en quoi cela était comique ... une référence qu'il se faisait peut être à lui même ? Je me retins bien de lui montrer mon incompréhension et remis une mèche de cheveux derrière mon oreille, mon coeur enfin un peu plus calme...
Je souriais timidement en évitant cependant de le regarder, ayant peur que mon trouble à la vue de ces bras ne se voit sur mon visage. Par précaution, je me déplaçais légèrement dans l'ombre des battants des fenêtres pour laisser une partie de mon visage dans l'ombre.
- Enchanté ... Sans. Je suis ... Aiky...
Il n'y avait rien de spécial à dire sur mon prénom, et je n'en connaissait pas sa signification... Et le prénom du jeune homme m'intéressait plus que le mien de toute façon.
- D'où... te ... vient ce prénom ?
J'avais, cette fois, plongé mon regard curieux dans le sien, mes bras inconsciemment resserrés sur mon torse et mon rythme cardiaque plus calme. J'en perdais la notionde temps et d'heure,oubliant ma fatigue de la journée.
Re: Errer la nuit tombée [Ft Aiky]
Je sentais que la transformation partielle de mes bras avait créer une réaction en elle. Du dégoût, peut-être ? Comme toutes les personnes qui découvrait pour la première fois cette facette de moi. De la peur ? La peur de l'inconnu, d'une horrible vision qu'elle n'aurait jamais voulu vivre dans sa vie. J'avais l'impression que son coeur battait fort, elle tenta de retenir quelque chose.. Un rire ? Un .. Non, un cri peut-être ? Qu'importe, j'avais peut-être bien fait de m'asseoir pour démontrer ma passivité quand à sa présence.
Il ne m'était pas inconnu ce sentiment de rejet. Je l'connaissais depuis tout jeune, ou en tout cas, depuis le début de cette connerie. Voilà que je prononce des jurons, accompagnée d'une colère gamine qui s'éveillait. Sa présumée peur générait chez moi une peur à son tour, cette peur que l'on connait tous, celle d'être rejeté, mis à part, marginalisé. Je serrais alors mon poing, presque de rage. L'on me promettait de ne plus vivre ou ressentir cette chose qu'est la mise à l'écart.
Je relevais le regard, qui n'atteignait alors que le violon qu'elle tenait dans ses bras. Ses tremblements me semblait être sans fin, quand enfin, elle me répondait. J'étais un petit peu étonné, je n'aurais pas imaginé qu'elle aurait prit la parole après m'avoir découvert de cette façon.
"Enchanté.. Sans. Je suis.. Aiky.."
Quelle jolie nom. Il devait sûrement avoir une signification, mais je n'en avais guère connaissance. À première écoute, l'on pourrait croire qu'il s'agit d'un prénom d'origine japonaise, peut-être. Elle le serait ?
"D'où.. te.. vient ce prénom ?"
Je ne suis donc pas le seul à être intrigué par l'origine du nom de la personne en face de moi. J'n'ai pas vraiment l'habitude de parler de moi, et pour être honnête, je suis souvent celui qui pose les questions. Pourtant, je n'peux m'empêcher de répondre. Sa présence en ces lieux,son prénom .. Why the heck did I give her my jacket ? Ces questions flottaient dans ma tête pour .. Non .. Un véritable ouragan s'était créé dans mon esprit, me demandant pourquoi est-ce que je porte un intérêt à cette fille, alors que je viens à peine de la rencontrer ?
"C'n'est qu'un surnom. Mon vrai prénom, c'est Seirma. Irlandais, maudit par cette abilité. Mais peu de gens le savent."
Mais pourquoi je le dis alors ? Pourquoi lui dis-je ce que peux de gens savent ? Je parle mais je n'réfléchis pas. Mais .. Si. Si. Je réfléchis, mais j'ai l'impression que ça ne fonctionne pas comme je le souhaite. Je passais ma main dans ma nuque, la rendant à nouveau humaine juste avant le contact avec ma peau, en même temps que sa soeur. La froideur accumulée lorsqu'elle était sur le sol m'a permit de me calmer un peu. Je reprenais mes esprits, et tentait de ne pas paraître idiot devant Aiky.. J'observais alors l'instrument qu'elle portait. Il m'intriguait, et c'est la première fois, depuis notre rencontre, que j'y prête attention.
Je refermais les yeux, plaçant mes deux mains dans mes poches à nouveau.
Il ne m'était pas inconnu ce sentiment de rejet. Je l'connaissais depuis tout jeune, ou en tout cas, depuis le début de cette connerie. Voilà que je prononce des jurons, accompagnée d'une colère gamine qui s'éveillait. Sa présumée peur générait chez moi une peur à son tour, cette peur que l'on connait tous, celle d'être rejeté, mis à part, marginalisé. Je serrais alors mon poing, presque de rage. L'on me promettait de ne plus vivre ou ressentir cette chose qu'est la mise à l'écart.
Je relevais le regard, qui n'atteignait alors que le violon qu'elle tenait dans ses bras. Ses tremblements me semblait être sans fin, quand enfin, elle me répondait. J'étais un petit peu étonné, je n'aurais pas imaginé qu'elle aurait prit la parole après m'avoir découvert de cette façon.
"Enchanté.. Sans. Je suis.. Aiky.."
Quelle jolie nom. Il devait sûrement avoir une signification, mais je n'en avais guère connaissance. À première écoute, l'on pourrait croire qu'il s'agit d'un prénom d'origine japonaise, peut-être. Elle le serait ?
"D'où.. te.. vient ce prénom ?"
Je ne suis donc pas le seul à être intrigué par l'origine du nom de la personne en face de moi. J'n'ai pas vraiment l'habitude de parler de moi, et pour être honnête, je suis souvent celui qui pose les questions. Pourtant, je n'peux m'empêcher de répondre. Sa présence en ces lieux,son prénom .. Why the heck did I give her my jacket ? Ces questions flottaient dans ma tête pour .. Non .. Un véritable ouragan s'était créé dans mon esprit, me demandant pourquoi est-ce que je porte un intérêt à cette fille, alors que je viens à peine de la rencontrer ?
"C'n'est qu'un surnom. Mon vrai prénom, c'est Seirma. Irlandais, maudit par cette abilité. Mais peu de gens le savent."
Mais pourquoi je le dis alors ? Pourquoi lui dis-je ce que peux de gens savent ? Je parle mais je n'réfléchis pas. Mais .. Si. Si. Je réfléchis, mais j'ai l'impression que ça ne fonctionne pas comme je le souhaite. Je passais ma main dans ma nuque, la rendant à nouveau humaine juste avant le contact avec ma peau, en même temps que sa soeur. La froideur accumulée lorsqu'elle était sur le sol m'a permit de me calmer un peu. Je reprenais mes esprits, et tentait de ne pas paraître idiot devant Aiky.. J'observais alors l'instrument qu'elle portait. Il m'intriguait, et c'est la première fois, depuis notre rencontre, que j'y prête attention.
Je refermais les yeux, plaçant mes deux mains dans mes poches à nouveau.
Re: Errer la nuit tombée [Ft Aiky]
-C'n'est qu'un surnom. Mon vrai prénom, c'est Seirma. Irlandais, maudit par cette abilité. Mais peu de gens le savent.
"Seirma" tout aussi original que Sans. Et Irlandais ? Je me fis la remarque que l'Académie accueillait vraiment des personnes de toute horizon. Je ne comprenais pas pourquoi il se disait "maudit" mais ce mot fit écho à mon pouvoir. Je serrais inconsciemment les poings, ma propre malédiction me serrant la gorge sous l'étau du dégout.
D'un coup , Je repensais à ma peur en voyant son pouvoir et j'en fus horriblement honteuse ... J'étais pourtant bien placée pour comprendre ce que l'on pouvait ressentir vis à vis d'un pouvoir non désiré qui pouvait être effrayant ... Je ne savais pas du tout s'il avait perçu ma peur ... ce qu'il pouvait ressentir si c'était le cas...
Après sa phrase, il ferma les yeux, les mains dans ces poches, sa respiration calme troublant à peine le silence du couloir.
Sur le coup , je ne savais pas trop quoi faire, ni quoi ajouter ... Alors, je m’approcha un peu de lui et m'assit à mon tour sur à coté de lui , sans être trop près de lui , laissant plusieurs centimètres entre nous deux. Mon dos était appuyé contre le mur, repliant et mes jambes contre mon torse. Le sol était froid mais la veste de Sans me tenait bien chaud. Je ne pus retenir un petit soupir en m'asseyant, ressentant bien violemment la fatigue sur mes épaules et mes jambes. J'avais posé délicatement mon violon à coté de moi, laissant ma main glisser doucement sur l'étui noir, pensive et ... toujours honteuse.
Il avait rouvert les yeux , me jetant un regard intrigué. Je lui fis un petit sourire timide , la tête légèrement penchée sur le coté, mes longs cheveux barrant mes épaules comme une cape blonde.
- Tu viens d'Irlande ? ça doit être un pays magnifique ... N'ayant jamais voyagé hors du Japon, je ne connais l'Irlande que dans les livres .
J'eus envie de lui demander pourquoi il avait parlé de malédiction ... mais après mon manque de tact tout à l'heure face à son pouvoir, j'hésitais à laisser ma curiosité s'exprimer ... Je ne voulais pas le blesser plus encore ... et je me demandais surtout comment m’excuser sans le blesser d'avantage
"Seirma" tout aussi original que Sans. Et Irlandais ? Je me fis la remarque que l'Académie accueillait vraiment des personnes de toute horizon. Je ne comprenais pas pourquoi il se disait "maudit" mais ce mot fit écho à mon pouvoir. Je serrais inconsciemment les poings, ma propre malédiction me serrant la gorge sous l'étau du dégout.
D'un coup , Je repensais à ma peur en voyant son pouvoir et j'en fus horriblement honteuse ... J'étais pourtant bien placée pour comprendre ce que l'on pouvait ressentir vis à vis d'un pouvoir non désiré qui pouvait être effrayant ... Je ne savais pas du tout s'il avait perçu ma peur ... ce qu'il pouvait ressentir si c'était le cas...
Après sa phrase, il ferma les yeux, les mains dans ces poches, sa respiration calme troublant à peine le silence du couloir.
Sur le coup , je ne savais pas trop quoi faire, ni quoi ajouter ... Alors, je m’approcha un peu de lui et m'assit à mon tour sur à coté de lui , sans être trop près de lui , laissant plusieurs centimètres entre nous deux. Mon dos était appuyé contre le mur, repliant et mes jambes contre mon torse. Le sol était froid mais la veste de Sans me tenait bien chaud. Je ne pus retenir un petit soupir en m'asseyant, ressentant bien violemment la fatigue sur mes épaules et mes jambes. J'avais posé délicatement mon violon à coté de moi, laissant ma main glisser doucement sur l'étui noir, pensive et ... toujours honteuse.
Il avait rouvert les yeux , me jetant un regard intrigué. Je lui fis un petit sourire timide , la tête légèrement penchée sur le coté, mes longs cheveux barrant mes épaules comme une cape blonde.
- Tu viens d'Irlande ? ça doit être un pays magnifique ... N'ayant jamais voyagé hors du Japon, je ne connais l'Irlande que dans les livres .
J'eus envie de lui demander pourquoi il avait parlé de malédiction ... mais après mon manque de tact tout à l'heure face à son pouvoir, j'hésitais à laisser ma curiosité s'exprimer ... Je ne voulais pas le blesser plus encore ... et je me demandais surtout comment m’excuser sans le blesser d'avantage
Re: Errer la nuit tombée [Ft Aiky]
Elle avait la tête penchée sur le côté. Cette réaction me faisait penser à un chat, ou plutôt un chaton. Un chaton curieux, qui se pose des questions sur ce qu'il fait ici, et qui pouvait bien être la personne en face de lui. Je retenais un rire, pas du tout moqueur, mais bien plus.. Raaah. Bien plus ce genre de rire qu'on a lorsqu'une situation ou une personne se trouve être mignonne. C'était la deuxième fois qu'elle faisait ça, et là, alors qu'elle était en face de moi, j'n'pu m'en empêcher. Je pensais qu'elle l'aurait remarqué, mais je détournais le regard pour ne pas trop attirer son attentionj sur ce détails. Elle s'assit alors à mes côtés, à quelques centimètres de moi, et déposait alors son violon de l'autre côté. Elle avait toujours ma veste, et semblait y tenir, puisqu'à plusieurs reprises, elle semblait perdre prise, et tirait un petit peu dessus pour le remettre en place.
"Tu viens d'Irlande ? ça doit être un pays magnifique ... N'ayant jamais voyagé hors du Japon, je ne connais l'Irlande que dans les livres ."
Elle venait bien du Japon. Et c'était cocasse, moi qui personnellement ne connaissait strictement rien du Japon, j'avais eu, il fut un temps, un certain intérêt pour ce pays et sa culture. "Je suis né, et ai grandi à Belfast " pensais-je tout haut. "Cette ville est magnifique pour les touristes, et il y fait bon vivre si l'on sait y survivre." Comme tout pays, il faut avoir une situation pour profiter pleinement d'un espace ou d'une ville. Les paysages, l'art, ou encore les musées n'étaient guère intéressant pour moi. Je vivais au jour le jour, tentant de terrasser la pauvreté qui nous guettait avec mon frère. Mais Belfast était importante pour moi, malgré ce le nombre exorbitant de fois où j'ai pu jurer dessus.
"L'Irlande est un beau pays. Ses habitants ont beau être très nationaliste, ils n'en sont pas moins très accueillants. "
J'avalais ma salive, repensant à ce passé qui m'a hanté, mais la vie à l'académie m'a permit d'm'épanouïr, de vivre comme je le sentais, et ce malgré ma différence. Je regardais alors au plafond, perdue dans mes pensées.
"Tu viens d'Irlande ? ça doit être un pays magnifique ... N'ayant jamais voyagé hors du Japon, je ne connais l'Irlande que dans les livres ."
Elle venait bien du Japon. Et c'était cocasse, moi qui personnellement ne connaissait strictement rien du Japon, j'avais eu, il fut un temps, un certain intérêt pour ce pays et sa culture. "Je suis né, et ai grandi à Belfast " pensais-je tout haut. "Cette ville est magnifique pour les touristes, et il y fait bon vivre si l'on sait y survivre." Comme tout pays, il faut avoir une situation pour profiter pleinement d'un espace ou d'une ville. Les paysages, l'art, ou encore les musées n'étaient guère intéressant pour moi. Je vivais au jour le jour, tentant de terrasser la pauvreté qui nous guettait avec mon frère. Mais Belfast était importante pour moi, malgré ce le nombre exorbitant de fois où j'ai pu jurer dessus.
"L'Irlande est un beau pays. Ses habitants ont beau être très nationaliste, ils n'en sont pas moins très accueillants. "
J'avalais ma salive, repensant à ce passé qui m'a hanté, mais la vie à l'académie m'a permit d'm'épanouïr, de vivre comme je le sentais, et ce malgré ma différence. Je regardais alors au plafond, perdue dans mes pensées.
Re: Errer la nuit tombée [Ft Aiky]
Ma remarque le laissa quelques secondes très pensif. Il finit par répondre d'une voix un peu effacée.
- L'Irlande est un beau pays. Ses habitants ont beau être très nationaliste, ils n'en sont pas moins très accueillants.
" Un beau pays ... " Pourquoi pas ... y aller un jour ? Peut- être ... Plus tard ? J'aimerais voyager et découvrir de nouveaux pays, de nouvelles cultures ... Je n'ai plus d'attache familiale au Japon ... Rien ne m'y retenait ... alors pourquoi ne pas essayer de se reconstruire ailleurs ? Même ici à l'académie, j'avais l'impression de me faire une place ... petit à petit... mais bon .. je ne pourrais pas rester ici indéfiniment .. malheureusement et je perdrais à nouveau les quelques personnes qui compte pour moi ... Kaname ... Natsume .... Gwendoline ...
Cette pensée m'attrista et je resserrais un peu plus mes jambes contre moi, appuyant mon menton contre mes genoux. Dans cette position je pouvais presque fermer la veste et être entièrement dedans. Cette image aurait pu être drôle sans ces pensées obscurcissant mon humeur.
A coté de moi, Sans ... ou plutôt Seirma est silencieux, pensif, le regard perdu vers les plafonds ... à quoi pensait-il à cet instant ? Ma curiosité a son égard était toujours forte mais je ne dis rien, le laissant à ces pensées. Après lui avoir jetait un coup d’œil , je tournais la tête devant moi , regardant dans le vague , levant distraitement une mèche de cheveux barrant mon front sur le coté.
Le silence nous entoure à peine troublé par nos souffles réguliers. Pendant ... combien de temps ? je ne sais pas ... j'ai l'impression que le temps n'a pas d'emprise dans ce couloir. Pourtant mon corps me ramène à me fatigue et je cache un petit bâillement dans ma manche avant d'appuyer ma tête contre le mur, les yeux fermés... Je ne pense pas que j'irais faire du violon finalement ... mais il faudra peut-être que j'aille le ranger dans mon casier après ...
La perspective de devoir me relever me rends flemmarde et je me rends compte que je suis bien ici ... à coté de Seirma ... tout simplement ...
- L'Irlande est un beau pays. Ses habitants ont beau être très nationaliste, ils n'en sont pas moins très accueillants.
" Un beau pays ... " Pourquoi pas ... y aller un jour ? Peut- être ... Plus tard ? J'aimerais voyager et découvrir de nouveaux pays, de nouvelles cultures ... Je n'ai plus d'attache familiale au Japon ... Rien ne m'y retenait ... alors pourquoi ne pas essayer de se reconstruire ailleurs ? Même ici à l'académie, j'avais l'impression de me faire une place ... petit à petit... mais bon .. je ne pourrais pas rester ici indéfiniment .. malheureusement et je perdrais à nouveau les quelques personnes qui compte pour moi ... Kaname ... Natsume .... Gwendoline ...
Cette pensée m'attrista et je resserrais un peu plus mes jambes contre moi, appuyant mon menton contre mes genoux. Dans cette position je pouvais presque fermer la veste et être entièrement dedans. Cette image aurait pu être drôle sans ces pensées obscurcissant mon humeur.
A coté de moi, Sans ... ou plutôt Seirma est silencieux, pensif, le regard perdu vers les plafonds ... à quoi pensait-il à cet instant ? Ma curiosité a son égard était toujours forte mais je ne dis rien, le laissant à ces pensées. Après lui avoir jetait un coup d’œil , je tournais la tête devant moi , regardant dans le vague , levant distraitement une mèche de cheveux barrant mon front sur le coté.
Le silence nous entoure à peine troublé par nos souffles réguliers. Pendant ... combien de temps ? je ne sais pas ... j'ai l'impression que le temps n'a pas d'emprise dans ce couloir. Pourtant mon corps me ramène à me fatigue et je cache un petit bâillement dans ma manche avant d'appuyer ma tête contre le mur, les yeux fermés... Je ne pense pas que j'irais faire du violon finalement ... mais il faudra peut-être que j'aille le ranger dans mon casier après ...
La perspective de devoir me relever me rends flemmarde et je me rends compte que je suis bien ici ... à coté de Seirma ... tout simplement ...
Re: Errer la nuit tombée [Ft Aiky]
J'me sentais bizarre. Cette fille, je venais de la rencontrer, et les mots prononcés n'étaient pas légion. Nous avions échangé quelques regards, couplés à différents sourire. Elle a vu ma malédiction, sans que je ne puisse réellement savoir ce qu'elle en pensait, même si j'en avais une petite idée. Elle s'était assise à côté de moi, et ne disait mot depuis maintenant quelques minutes, pourtant, j'n'avais pas l'impression qu'il y en a avait besoin. J'avais toujours ce regard vide vers le plafond, mes mains sorties de mes poches pour les placé pendu sur mes genoux, preuve de ma nonchalance prononcée envers les bonnes manières qui étaient inculquées plus petit. J'n'avais pas d'objectif précis, ni même de besoin à combler. Ça faisait longtemps mais .. J'étais vraiment bien.
Au début de cette soirée, j'étais perdu, ne sachant pas quoi faire de mon futur ou de mon passé. J'étais encore devant cette fenêtre à contempler la lune avant de croiser son chemin. Je baissais la tête, pour orienter celle-ci vers Aiky. Je la regardais, perdue d'une certaine manière, sa tête sur ses genoux. Elle semblait pensive elle aussi, je n'avais pourtant aucune idée de quelle était sa raison de sa présence ici. Elle revenait du travail, c'est vrai mais .. Qu'est-ce qui peut bien faire qu'elle reste assise ici à mes côtés ? Je n'arrive pas à croiser son regard, ni même à ouvrir la bouche pour attirer son attention.
Dans cette scène qui pourrait paraître anodine, le silence, roi à présent, forçait les autres éléments de cette pièce à se montrer au grand jour. La chaleur qui m'envahissait malgré la température ambiante me rendait mélancolique, tout autant qu'elle me rendait optimiste concernant ce futur que je n'arrivais pas à cerner. Le passé est le passé, et malgré a qu'il ai une place importante dans ma vie, je devais m'en défaire, une bonne fois pour toute. Tenter de tracer un nouveau chemin, pavé d'embûches, cela va de soi, mais qui me permettrait d'avancer de l'avant.
Aiky n'est pas une simple fille qui a croisé ma route dans ce couloir sombre, mais pourtant si illuminé. Elle était une image de moi. Je ne sais pas ce à quoi elle pense, pourtant j'ai l'impression de la connaître. J'ai l'impression de partager quelque chose avec elle. Et alors que cette pensée traversait mon esprit, je découvre qu'elle s'était elle aussi mise à m'observer mais seulement un instant. La connexion s'était faites, mais elle détourna alors le regard la seconde qui suivait et fermait les yeux. Je n'pouvais imaginer ce qui lui passait par la tête à ce moment là, pourtant j'en avais une petite idée.
Le temps passait, et ces secondes se transformaient maintenant en minutes. La lune qui éclairait il y a peu ce couloir qui était devenu le spectacle de notre rencontre s'en allait alors. Les ombres des arbres, du bois des fenêtres, des feuilles qui tombaient et traversaient la forêt entourant le domaine à vive allure disparaissaient peu à peu. Le noir complet s'était installé mais seulement pour quelques .. "Instants." Mes yeux se fermaient petit à petit, la fatigue prenait le contrôle de mon corps, sans que je n'puisse quoi que ce soit. Dans un dernier soupire éveillé, je murmurais un simple "Merci Aiky.".
Au début de cette soirée, j'étais perdu, ne sachant pas quoi faire de mon futur ou de mon passé. J'étais encore devant cette fenêtre à contempler la lune avant de croiser son chemin. Je baissais la tête, pour orienter celle-ci vers Aiky. Je la regardais, perdue d'une certaine manière, sa tête sur ses genoux. Elle semblait pensive elle aussi, je n'avais pourtant aucune idée de quelle était sa raison de sa présence ici. Elle revenait du travail, c'est vrai mais .. Qu'est-ce qui peut bien faire qu'elle reste assise ici à mes côtés ? Je n'arrive pas à croiser son regard, ni même à ouvrir la bouche pour attirer son attention.
Dans cette scène qui pourrait paraître anodine, le silence, roi à présent, forçait les autres éléments de cette pièce à se montrer au grand jour. La chaleur qui m'envahissait malgré la température ambiante me rendait mélancolique, tout autant qu'elle me rendait optimiste concernant ce futur que je n'arrivais pas à cerner. Le passé est le passé, et malgré a qu'il ai une place importante dans ma vie, je devais m'en défaire, une bonne fois pour toute. Tenter de tracer un nouveau chemin, pavé d'embûches, cela va de soi, mais qui me permettrait d'avancer de l'avant.
Aiky n'est pas une simple fille qui a croisé ma route dans ce couloir sombre, mais pourtant si illuminé. Elle était une image de moi. Je ne sais pas ce à quoi elle pense, pourtant j'ai l'impression de la connaître. J'ai l'impression de partager quelque chose avec elle. Et alors que cette pensée traversait mon esprit, je découvre qu'elle s'était elle aussi mise à m'observer mais seulement un instant. La connexion s'était faites, mais elle détourna alors le regard la seconde qui suivait et fermait les yeux. Je n'pouvais imaginer ce qui lui passait par la tête à ce moment là, pourtant j'en avais une petite idée.
Le temps passait, et ces secondes se transformaient maintenant en minutes. La lune qui éclairait il y a peu ce couloir qui était devenu le spectacle de notre rencontre s'en allait alors. Les ombres des arbres, du bois des fenêtres, des feuilles qui tombaient et traversaient la forêt entourant le domaine à vive allure disparaissaient peu à peu. Le noir complet s'était installé mais seulement pour quelques .. "Instants." Mes yeux se fermaient petit à petit, la fatigue prenait le contrôle de mon corps, sans que je n'puisse quoi que ce soit. Dans un dernier soupire éveillé, je murmurais un simple "Merci Aiky.".
Re: Errer la nuit tombée [Ft Aiky]
Mon souffle était calme, une légère brise froide frôla mon front mais avec la veste bien chaude de Seirma, je ne craignais plus le froid. Qui plus est, je me sentais doucement happée par le sommeil .
Seirma ... était-il toujours perdu dans ces pensées ? Il ne disait plus rien, j'entendais à peine son souffle. Le silence avait pourtant quelque chose de ... réconfortant.
Après une journée longue, cette petite parenthèse silencieuse avait réussi à m'apaiser et même à éloigner les vieux démons du passé. un léger sourire s'esquissa sur mon visage sans que je n'ouvre les yeux pour autant.
La vie est parfois étrange ... On rencontre des personnes avec laquelle , peu de mots sont échangés ... et pourtant ils semblent vous apporter bien plus qu'il n'y parait.
La présence de Seirma , sa gentillesse à mon égard, la douceur de son regard et le tact qu'il avait eu en percevant ma frayeur lorsqu'il avait utilisé son pouvoir ... toutes ces petites choses ... avaient éloignés mes premiers troubles, calmé mes peurs ... Je m'étais dit plus tôt que je ne devrais pas me lier d'amitié avec les gens au risque de les perdre trop tôt ... Mais Seirma ... il ... m'avait montré que ce genre de raisonnement pouvait me faire passer à coté de personnes incroyables .
Je lui en étais reconnaissante
Vraiment la vie était très étrange car de cet homme au visage doux, au regard clair et à la chevelure blanche, je ne connaissais que son nom et là d’où il venait ... rien de plus ... Pourtant, je savais que nous partagions au moins une chose ... un pouvoir lourd à porter et trop souvent jugé ... nous avions vécu des choses similaires ... et notre passé devait nous hanter douloureusement ...
Je voulu ouvrir les yeux pour lui parler, lui dire tout ça ... m'excuser pour ma réaction tout à l'heure ... mais les mots restèrent bloqués dans ma gorge ... mes yeux toujours clos pour le sommeil contre lequel il était de plus en plus difficile de résister ...
J'entendis seulement deux petits mots murmurés ... Seirma ...
- Merci Aiky.
Il me semblait les entendre si loin ... La nuit m'emporta ...
J'étais allongé dans une prairie infinie ... Des fleurs, des arbres ... le bruit doux des insectes dans les feuilles, des cigales sur les arbres et des abeilles dans les fleurs ... Le ciel bleu ... a peine entaché par quelques nuages cotonneux.
Je me redressais ... une petit robe blanche seyante couvrant à peine ma poitrine, laissant ma marque visible, aux yeux de tous . Plus de manches trop longues cachant mes mains ... plus de vêtements trop grand pour y cacher mon corps trop fin en dessous.
Et en face de moi ... une petite fille qui court en riant vers moi, tendant les mains comme si elle allait se jeter dans mes bras. Ses boucles blondes rebondissent sur son front. Elle sourit, heureuse.
Au moment ou je crois qu'elle va me toucher, elle ne fait que me traverser comme si je n'étais pas là. Cela ne me trouble pas. Je me retourne pour voir ou elle est passé et je la vois sauter dans les bras de son père qui la soulève au dessus de sa tête en riant, dont je ne perçois pas le visage. Une femme se tient à coté de ces deux là, un chapeau de paille sur la tête qui lui cache, elle aussi le visage. Elle s'approche et les prends tous les deux dans ces bras ... sa maman.... voilà... ce que je voulais ... une famille...
Les larmes coulent sur mes joues ... mais pour la première fois ... ces larmes n'ont pas l'amertume du passé ni la tristesse des regrets.
Ce sont des larmes libératrices ... salvatrices. Elles glissent sur mon torse... coulent contre la marque que je porte au niveau du cœur... ma malédiction ... mais elles me lavent du passé pour m'offrir un futur.
Je me réveille , les joues inondées de larmes. Je ne sais pas quelle heure il est ... ni depuis combien de temps je me suis endormie.
Je tourne la tête et voit Seirma dormir à coté de moi. J’essuie mes larmes du bout des doigts. Elles gardent l'espoir d'avenir de mon rêve.
Je l'observe quelques instants. Il a l'air paisible ... je m'en veux presque de devoir le réveiller ... mais je ne vais pas partir comme une voleuse en le laissant seul ici.
Je pose doucement ma main sur son bras et murmure doucement son nom pour qu'il se réveille. Sa peau est fraiche...
- Seirma ?
Seirma ... était-il toujours perdu dans ces pensées ? Il ne disait plus rien, j'entendais à peine son souffle. Le silence avait pourtant quelque chose de ... réconfortant.
Après une journée longue, cette petite parenthèse silencieuse avait réussi à m'apaiser et même à éloigner les vieux démons du passé. un léger sourire s'esquissa sur mon visage sans que je n'ouvre les yeux pour autant.
La vie est parfois étrange ... On rencontre des personnes avec laquelle , peu de mots sont échangés ... et pourtant ils semblent vous apporter bien plus qu'il n'y parait.
La présence de Seirma , sa gentillesse à mon égard, la douceur de son regard et le tact qu'il avait eu en percevant ma frayeur lorsqu'il avait utilisé son pouvoir ... toutes ces petites choses ... avaient éloignés mes premiers troubles, calmé mes peurs ... Je m'étais dit plus tôt que je ne devrais pas me lier d'amitié avec les gens au risque de les perdre trop tôt ... Mais Seirma ... il ... m'avait montré que ce genre de raisonnement pouvait me faire passer à coté de personnes incroyables .
Je lui en étais reconnaissante
Vraiment la vie était très étrange car de cet homme au visage doux, au regard clair et à la chevelure blanche, je ne connaissais que son nom et là d’où il venait ... rien de plus ... Pourtant, je savais que nous partagions au moins une chose ... un pouvoir lourd à porter et trop souvent jugé ... nous avions vécu des choses similaires ... et notre passé devait nous hanter douloureusement ...
Je voulu ouvrir les yeux pour lui parler, lui dire tout ça ... m'excuser pour ma réaction tout à l'heure ... mais les mots restèrent bloqués dans ma gorge ... mes yeux toujours clos pour le sommeil contre lequel il était de plus en plus difficile de résister ...
J'entendis seulement deux petits mots murmurés ... Seirma ...
- Merci Aiky.
Il me semblait les entendre si loin ... La nuit m'emporta ...
J'étais allongé dans une prairie infinie ... Des fleurs, des arbres ... le bruit doux des insectes dans les feuilles, des cigales sur les arbres et des abeilles dans les fleurs ... Le ciel bleu ... a peine entaché par quelques nuages cotonneux.
Je me redressais ... une petit robe blanche seyante couvrant à peine ma poitrine, laissant ma marque visible, aux yeux de tous . Plus de manches trop longues cachant mes mains ... plus de vêtements trop grand pour y cacher mon corps trop fin en dessous.
Et en face de moi ... une petite fille qui court en riant vers moi, tendant les mains comme si elle allait se jeter dans mes bras. Ses boucles blondes rebondissent sur son front. Elle sourit, heureuse.
Au moment ou je crois qu'elle va me toucher, elle ne fait que me traverser comme si je n'étais pas là. Cela ne me trouble pas. Je me retourne pour voir ou elle est passé et je la vois sauter dans les bras de son père qui la soulève au dessus de sa tête en riant, dont je ne perçois pas le visage. Une femme se tient à coté de ces deux là, un chapeau de paille sur la tête qui lui cache, elle aussi le visage. Elle s'approche et les prends tous les deux dans ces bras ... sa maman.... voilà... ce que je voulais ... une famille...
Les larmes coulent sur mes joues ... mais pour la première fois ... ces larmes n'ont pas l'amertume du passé ni la tristesse des regrets.
Ce sont des larmes libératrices ... salvatrices. Elles glissent sur mon torse... coulent contre la marque que je porte au niveau du cœur... ma malédiction ... mais elles me lavent du passé pour m'offrir un futur.
Je me réveille , les joues inondées de larmes. Je ne sais pas quelle heure il est ... ni depuis combien de temps je me suis endormie.
Je tourne la tête et voit Seirma dormir à coté de moi. J’essuie mes larmes du bout des doigts. Elles gardent l'espoir d'avenir de mon rêve.
Je l'observe quelques instants. Il a l'air paisible ... je m'en veux presque de devoir le réveiller ... mais je ne vais pas partir comme une voleuse en le laissant seul ici.
Je pose doucement ma main sur son bras et murmure doucement son nom pour qu'il se réveille. Sa peau est fraiche...
- Seirma ?
Re: Errer la nuit tombée [Ft Aiky]
J'n'étais plus qu'un simple corps, qui jonchait le sol, toujours assis dans cette même position. L'une de mes jambes étaient plié, l'autre tendue. J'avais les mains dans les poches de mon pantalon, signe d'une recherche de chaleur instinctive venant de mon organisme. Où est-ce que j'étais réellement ?
Une rue pavée, de la pluie, une porte en bois décoré d'une affiche "Ouvert" était apparu devant moi. J'étais trempé, et je cherchais réconfort en ces temps difficile. L'on m'ouvrait la porte, sans dire un mot, m'offrant l'hospitalité. S'agissait-il d'un bar ? Quelle heure était-il ? Les posters aux murs, les boissons servies, j'étais .. À Belfast ? Encore ?
Je ne voyais que la fuite. Plutôt mourir que de rester dans cet endroit. Je me devais de m'enfuir, mais la porte qui m'avait accueillit quelques secondes plutôt n'était plus. Le bar qui, de par ses clients étaient si bruyants, était devenu un amas de vide que je n'pourrais décrire. Le silence présent en aurait fait fuir plus d'un.
Étaient apparus au coin de la pièce, ces bandits, dont je reconnais le visage, mais je n'saurais plus dire quels étaient leurs noms. Ils s'approchaient de moi, chaque pas de leur part faisait à nouveau battre mon cœur de panique. Je tentais d'atteindre quelque chose de ma main, en la secouant derrière moi dans une dernière tentative de fuite, en vain.
Personne ne bougeait, mise à part ces vils salauds. Personne n'allait réagir malgré leurs intentions apparente. J'étais fais comme un rat. Et dans cette situation qui me semblait jusqu'alors dénué de sens, mais tout de même délicate, j'entendais résonné un son. Un son que je reconnais, qui me réchauffe bien plus que cette endroit. Qui fait se reculer ces bandits. Qui fait parler à nouveau ces gens. Qui fait ré-apparaître cette porte.
En l'ouvrant, ce son qui m'était si familier s'accentuait à la mesure de mes pas, cette fois-ci. Plus j'avançais, plus cette rue pavée s’agrandissait. La pluie cessa alors de tomber, et ce son se transformait alors en voix. J'étais libre.
"Seirma ?"
Je me réveillais, saisi par l'appel de cette personne, qui connaissait mon nom, et étant donné que le nombres de personnes qui connaissaient mon prénom était restreints, je pouvais deviner de qui il s'agissait dès lors. J'ouvrais les yeux, découvrant devant moi une jeune femme à la chevelure dorée. Ses pupilles brunes me dévisageaient, mais j'y voyais plus de la compassion, de l'empathie, plus que du questionnement. Aucun doute, c'était elle.
"Aiky .. " - Dis-je, en me prenant la tête d'une main. Je me rendais compte alors que nous avions passer la nuit ici, dans ce couloir. Mes joues étaient gercées, j'avais .. Pleuré ? Je repensais alors à ce cauchemar, j'en voyais encore les images lorsque je fermais les yeux. Mais la vue d'Aiky me permit de reprendre mes esprits, du poil de la bête presque. Quelle heure était-il ? Les premiers rayons de soleils atteignaient bientôt les fenêtres, qui les laissaient passées sur le mur en face de nous.
Je passais une main dans mes cheveux, ne sachant que dire, je devais me remettre sur pieds. Tendais une main à Aiky, pour qu'elle puisse faire de même. Je n'savais que dire, je n'savais quoi penser. Il aurait été peut-être mieux de dormir dans nos dortoirs respectifs, pourtant, j'ai l'impression de pouvoir tirer quelques choses de cette expérience.
Aiky portait toujours ma veste, et cet accoutrement lui donnait ce petit air mignon que j'n'avais pas observé hier soir. Il en ressortait un simple sourire en coin avant un grand bâillement de ma part. Son étui à violon était toujours au sol, il ne fallait surtout pas le laisser là, je le lui indiquais du regard pour qu'elle y prête à son tour attention.
Cette soirée était magique en quelques sortes. Pour être honnête, je n'avais pas prévu cela. J'n'avais pour ainsi dire aucun objectif en tête, certes, mais en aucun cas cette idée me serait passée par la tête. La rencontre de cette fille avait apporté en moi un sentiment nouveau. J'étais maintenant libre d'un tas de choses qui jusqu'à présent me privaientt de toutes pensées contradictoire avec l'avis général.
J'allumais une cigarette, pour la "Première" fois de la journée, et après avoir vérifié qu'Aiky ai prit son violon, je me dirigeais vers les dortoirs Saphir, pour y gagner ma chambre. Elle me suivait d'un pas lent, mais engagé pour qu'enfin, nous nous séparions à l'entrée de notre maison. Elle était donc saphir, elle aussi.
Avant de nous perdre de vue, je lui souriais une dernière fois. Elle avait toujours ma veste, mais ne semblait pas y prêter attention. Elle y pensera peut-être un jour.
Fin.
Une rue pavée, de la pluie, une porte en bois décoré d'une affiche "Ouvert" était apparu devant moi. J'étais trempé, et je cherchais réconfort en ces temps difficile. L'on m'ouvrait la porte, sans dire un mot, m'offrant l'hospitalité. S'agissait-il d'un bar ? Quelle heure était-il ? Les posters aux murs, les boissons servies, j'étais .. À Belfast ? Encore ?
Je ne voyais que la fuite. Plutôt mourir que de rester dans cet endroit. Je me devais de m'enfuir, mais la porte qui m'avait accueillit quelques secondes plutôt n'était plus. Le bar qui, de par ses clients étaient si bruyants, était devenu un amas de vide que je n'pourrais décrire. Le silence présent en aurait fait fuir plus d'un.
Étaient apparus au coin de la pièce, ces bandits, dont je reconnais le visage, mais je n'saurais plus dire quels étaient leurs noms. Ils s'approchaient de moi, chaque pas de leur part faisait à nouveau battre mon cœur de panique. Je tentais d'atteindre quelque chose de ma main, en la secouant derrière moi dans une dernière tentative de fuite, en vain.
Personne ne bougeait, mise à part ces vils salauds. Personne n'allait réagir malgré leurs intentions apparente. J'étais fais comme un rat. Et dans cette situation qui me semblait jusqu'alors dénué de sens, mais tout de même délicate, j'entendais résonné un son. Un son que je reconnais, qui me réchauffe bien plus que cette endroit. Qui fait se reculer ces bandits. Qui fait parler à nouveau ces gens. Qui fait ré-apparaître cette porte.
En l'ouvrant, ce son qui m'était si familier s'accentuait à la mesure de mes pas, cette fois-ci. Plus j'avançais, plus cette rue pavée s’agrandissait. La pluie cessa alors de tomber, et ce son se transformait alors en voix. J'étais libre.
"Seirma ?"
Je me réveillais, saisi par l'appel de cette personne, qui connaissait mon nom, et étant donné que le nombres de personnes qui connaissaient mon prénom était restreints, je pouvais deviner de qui il s'agissait dès lors. J'ouvrais les yeux, découvrant devant moi une jeune femme à la chevelure dorée. Ses pupilles brunes me dévisageaient, mais j'y voyais plus de la compassion, de l'empathie, plus que du questionnement. Aucun doute, c'était elle.
"Aiky .. " - Dis-je, en me prenant la tête d'une main. Je me rendais compte alors que nous avions passer la nuit ici, dans ce couloir. Mes joues étaient gercées, j'avais .. Pleuré ? Je repensais alors à ce cauchemar, j'en voyais encore les images lorsque je fermais les yeux. Mais la vue d'Aiky me permit de reprendre mes esprits, du poil de la bête presque. Quelle heure était-il ? Les premiers rayons de soleils atteignaient bientôt les fenêtres, qui les laissaient passées sur le mur en face de nous.
Je passais une main dans mes cheveux, ne sachant que dire, je devais me remettre sur pieds. Tendais une main à Aiky, pour qu'elle puisse faire de même. Je n'savais que dire, je n'savais quoi penser. Il aurait été peut-être mieux de dormir dans nos dortoirs respectifs, pourtant, j'ai l'impression de pouvoir tirer quelques choses de cette expérience.
Aiky portait toujours ma veste, et cet accoutrement lui donnait ce petit air mignon que j'n'avais pas observé hier soir. Il en ressortait un simple sourire en coin avant un grand bâillement de ma part. Son étui à violon était toujours au sol, il ne fallait surtout pas le laisser là, je le lui indiquais du regard pour qu'elle y prête à son tour attention.
Cette soirée était magique en quelques sortes. Pour être honnête, je n'avais pas prévu cela. J'n'avais pour ainsi dire aucun objectif en tête, certes, mais en aucun cas cette idée me serait passée par la tête. La rencontre de cette fille avait apporté en moi un sentiment nouveau. J'étais maintenant libre d'un tas de choses qui jusqu'à présent me privaientt de toutes pensées contradictoire avec l'avis général.
J'allumais une cigarette, pour la "Première" fois de la journée, et après avoir vérifié qu'Aiky ai prit son violon, je me dirigeais vers les dortoirs Saphir, pour y gagner ma chambre. Elle me suivait d'un pas lent, mais engagé pour qu'enfin, nous nous séparions à l'entrée de notre maison. Elle était donc saphir, elle aussi.
Avant de nous perdre de vue, je lui souriais une dernière fois. Elle avait toujours ma veste, mais ne semblait pas y prêter attention. Elle y pensera peut-être un jour.
Fin.
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