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Un (nouveau) travail (solo)

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Message par Invité Mar 26 Sep 2017, 21:56

Ys venait de temps en temps pour entraîner son pouvoir. Il avait entendu en interrogeant les anciens parler de l'existence d'un puits à souhaits. En fait, il s'agissait d'un vieux puits grillagé et presque condamner qui existait à l'époque ou une ferme occupait cette place du quartier animé. La suite de son enquête lui apprit (auprès de la mairie), la raison pour ce petit trou. Une raison d'évacuation des gaz.
Par contre, la notoriété du puits embêtait l'administration. Si un problème arrivait, parce qu'une imbécile voulait descendre dedans récupérer l'argent, c'est la mairie qui était responsable. Donc un Bobby fut mit en place la nuit et la journée, les commerçants géraient cela, appelant en cas de problèmes les forces de l'ordre.
Mais ce Samedi, Ys ne pourrait s'asseoir au bar pour entraîner son pouvoir. La légende existait avant lui. Il ne faisait qu'en profiter pour s’entraîner discrètement au contrôle. Au final, aucune chance de savoir si cela se déclenchait ou pas. Parfois il en ressortait fatigué anormalement. Mais il n'en connaissait pas la raison. Certainement son pouvoir qui s'activait trop souvent. Il avait entendu parler de ce genre de problèmes avec d'autres pouvoirs à l'académie.

Enfin, 6h du matin, il se trouvait devant l'épicerie d'Ilda. Mais, personne pour l’accueillir. Une voiture s’arrêta et la vitre se baissa. Oh surprise, le patron du café ou il se posait près du puits.

-Ker Ys ? Je viens vous amener à votre lieu de travail, jeune homme.

-Hein ! Euh, je travaille ici avec la Vieille Ilda.

--Elle ne t'a rien dit ? En fait ma fille lui a demandé de te proposer un poste au café.


What ! Quelle était cette embrouille ? Bon, on va monter et le laisser s'expliquer.
Sur la route, le propriétaire et Ys discutèrent. C 'était une idée de sa fille Elizabeth. Elle semblait vouloir de l'aide le samedi matin… Son aide, alors qu'elle avait refuser de prendre un employé avant.

La voiture s’arrêta dans une ruelle et se gara. Ys et Charles en sortirent.  La demoiselle sortait les tables au café. Ys arriva et se vit accueillit par une bise. Ce qui était rare pour lui depuis son arrivée en Angleterre.

Dix minutes plus tard, ils étaient attablés pour une explication. Elizabeth avait trouvé que le nombre de clientes augmentaient qu'en il était de le coin… Après quelques minutes, elle avait découvert qu'il était l'auteur dont elle avait dévoré le livre. L'ayant reconnu, elle s'était renseignée et avait découvert qu'il traîna aussi chez la vieille Ilda (pour les courses d'Éléonore, mais chut). Elle s'était chargé de lui obtenir une dérogation pour travailler. Le fait qu'il soit émancipé avait aidé.
Après une après discutions et une engueulade par son père, Ys accepta le contrat il avait besoin d'argent et le fait de travailler ici, lui permettrait de s’entraîner tout en travaillant.

Le père parti se recoucher et Ys accueillit son premier groupe de client à 6h32 précisément. Un groupe de jeune venant commander de l'alcool.
Ys refusa sans carte d'identité. Le plus grand se leva et regarda Ys droit dans les yeux en s'approchant.
Ils étaient l'un face à l'autre. Le front du branleur touchait presque celui du Breton. Ys en profita pour répliquer

-Si vous voulez un supplément, cela sera aussi carte d'identité et un million de Livres. Je n'accepte pas de me faire emballer pour moi par un homme.

Le sérieux du ton et l'attitude désinvolte mais sérieuse du nouveau déstabilisa l'emmerdeur.
Celui ci continua à le regarder, mais éloigna son visage. Ys put voir un autre, le couteau à la main.

-Sache que Bruce Lee faisait à peu près ma taille et ma carrure. Il était certes plus doué que moi en art martial, mais veux-tu tester pour savoir de combien ?

C'est alors qu'Elizabeth arriva. Je savais qu'ils avaient l'habitude dans le coin, mais elle était à peine plus grande que moi, mais elle leur imposa de suite le respect.

-Encore entrain d'essayé de magouiller ? Votre commande. Et si j’apprends que vous embêtez mon nouveau serveur…

Étonnamment, ils s’assirent et commandèrent des boissons de leur âge. Cela fit plaisir à Ys.
Vers 8h00, ce fut l'arrivée des petits vieux. De couples vivant autour, venant prendre leur petit déjeuner. Ys apprit les noms et les habitudes, mais ne fut pas sûr de tout retenir. La mâtiné avança et les « touristes » arrivèrent ; Il y avait presque foule au puits. Un groupe de français arriva. Une des pétasse de rennes le reconnu. Manque de chance pour elle, Ys l'eut reconnue avant. Elle l’appela par son ancien nom et le nomma le faiseur de miracle.
Ys ne sursauta pas à son ancien nom. Puis n'ayant commencé que ce matin, il avait plus ou moins un alibi.
Elle commença à haranguer son groupe, obligeant presque les clients à faire barrage de leur corps.
Après quelques explications et une vérification de la pièce d'identité, ainsi qu'un comparatif des dates, elle finit presque par retrouver la raison. Ce qui acheva d'innocenter Ys fut la date du premier miracle reconnu du puits : Il y a 2 ans. Alors que Walt Gouesni existait encore.
A leur départ, Ys souffla un peu. Mais le regard d'Elizabeth en dit beaucoup sur ce qu'elle pensait. Un peu trop même. Merde pour son premier boulot, il était grillé. Il demanderait à Éléonore d'en parler à l'Agence.

La mâtiné continua. Ys se montra aimable quoi que légèrement perturbé par cette agression. La clientèle habituelle se fit très vite à sa présence, Elizabeth gérant le comptoir.

Midi sonna, et le mari, ainsi que sa femme arrivèrent prendre la relève. Ys n'en pouvait plus. Servir les gens était presque plus épuisant qu'une journée de sport. Et cela n'avait rien à voir avec son pouvoir.
Une discussion rapide avec le patron, fit qu'il me reconduisit en voiture à un arrêt de bus. Bus qu'Ys ne prit pas pour rentrer. Il passa par les champs et la foret Si quelqu'un souhaitait le suivre, il devrait s'accrocher.
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Message par Invité Jeu 05 Oct 2017, 22:55

Nouvelle journée, nouveau samedi. Ys avait découvert la semaine précédente qu'Elizabeth aimait faire des vêtements. Il arriva donc un peu avant l'ouverture en courant tranquillement. Un peu de sport, un passage rapide dans la salle de bain et le voila prêt pour le service du jour. Ils avaient eut une réservation d'un famille asiatique. C'est une des rare fois ou cela arrivait, on réserve rarement dans un petit café local. Mais la rumeur avait été entendu on ne sait comment. Il semblerait que le flot de touristes se tarisse. Y

Ys pensait qu'il s'agissait certainement de l'Agence. Après, il ne disait rien. Il gardait son boulot, même si pour cela on l'avait travestit en maid. A 6 heures du matin, une jolie serveuse n'attirait pas trop les regards. Mais les habitués comprenant la supercherie firent quelques remarques. L'idée D’Élisabeth eut un peu plus de succès que prévu. Si bien qu'à 8 heures, le café tournait à plein régime. La nouvelle serveuse faisait de son mieux. Heureusement qu'il avait des ballerines et non des talons. Il évitait facilement les mains baladeuses des vieux ou vieilles du coin. Les plus jeunes avaient vite comprit ce qu'ils leur arriverait s'ils tentaient quelque chose.

Vint 10 heures. L'attraction avait perdu un peu de son intérêt et seuls quelques curieux étaient là (en plus des habituels). Un groupe d'asiatiques arriva. Il devait y avoir 3 couples et 4 enfants. On aménagea les tables de façon à ce qu'ils puissent tous s'installer dehors. Cette matinée d'octobre était agréable, même ici.

L'un des adultes essaya de déchiffrer la carte des boissons. Il était clair que son niveau d'anglais lui permettait de se débrouiller, mais pas grand-chose de plus.
Pendant qu'Elizabeth attendait leur commande, Ys continua le service des autres clients. L'un d'eux semblait vouloir payer. Le jeune homme se permit de la déranger. Elizabeth s'excusa.

L'un des enfants m'entendant parlé dit à voix haute quelque chose d’incompréhensiblement pour le commun des mortels. Mais Ys avait appris en solo le japonais au cour de la dernière année. Il n'eut aucun mal à reconnaître la phrase. Il répondit donc dans la même langue

-Oui, je suis bien un garçon. C'est un Cosplay de Shinôji Matsurika de Maria Holic.

Il semblerait que le père connaissait. Ys, profitant d'un répit dans les commandes, discuta quelques minutes, le temps qu'Elizabeth. Il se retrouva à les aider à choisir leur boisson. En fin de compte son japonais lui servait à autre chose. Par contre, niveau comportement, il remarqua très vite, qu'il ne connaissait rien aux coutumes. Il semblait faire de nombreux impairs, mais ils ne lui reprochèrent pas, ne cherchant même pas à l'éduquer.

La pose finit, il transmit les commandes et retourna à son boulot. Il nettoyait des tables, un peu plus loin, quand un des jeunes voyous du coin se saisit du sac de la grand-mère et s'enfuit en courant. Il rencontra malheureusement un charmant Maid.

Il sortit un couteau en se relevant. Ys plaça un magnifique coup de pied dans la main tenant sa lame, dévoilant une culotte féminine Blanche. (Moment Fan service)

Il en fit rien d'autre, car Elizabeth intervint.

-Ed. Je t'ai dit pas les clients. Laisse le sac et file si tu veux pas que j’appelle les Bobbys.

Cela se voyait qu'elle avait grandit parmi eux. Ils la respectaient assez facilement. Mais là, il tenta sa chance. Il courut autour de puits pour prendre la rue s'éloignant du café. Cela aurait put fonctionner, mais Ys n'avait cure de l'obstacle. Un saut de chat pour grimper sur le puits et une sorte de salto avant pour redescendre, suivit d'un roulade au sol. La roulade se finit dans les pieds de l’agresseur qui lâcha le sac et prit la fuite sans demander son reste.

Fêté en héros par les clients, Ys s'excusa le temps de refaire une petite toilette. La robe n'avait pas d'accroc, mais la roulade l'obligea à la dépoussiérer.

La fin de service fut plus tranquille. Les japonais le demandèrent comme interlocuteur. Ils l'invitèrent même à venir manger au restaurant avec eux le midi. C'est ainsi quel jeune homme découvrit une nouvelle adresse dans cette belle ville.
Revenant se changer après avoir dit au revoir aux japonais, Ys reçut une enveloppe d'Elizabeth. Il semblerait que l'ancienne à qui appartenait le sac lui avait laissé un pourboire, malgré le fait qu'il est refusé. Il venait de gagner 25 livres, un repas, rien que parce qu'il avait fait son boulot et comprenait le japonais.
Cela en plus bien sur de sa paye de la journée qu'il toucherait à la fin du mois.
Ys rendit donc son tablier en se demandant ce que lui réservait la semaine prochaine. Cela faisait Quinze jours qu'il travaillait, et aucune de ses demi journée ne se ressemblaient.

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Message par Invité Mar 07 Nov 2017, 20:19

Quatrième semaine
Elizabeth m'avait demandé de venir plus tôt pour mon costume du jour. Je ne vis pas venir l'erreur que je commit en acceptant.
Avoir sa chambre individuelle était un avantage ; je pouvais travailler sur mon nouveau roman, sans gros problème. Elle le savait et j'étais certain que l'excuse des retouches était juste pour en parler.

Je me pointait donc assez tôt, soit une demi heure plutôt. Cela m'avait fait me lever plutôt., j'ai dû donc mettre mon réveil à 4H00.
Levé, petit déjeuner, enfin le truc habituel avant de partir. Je m'offrais par la même, une petite demi heure pour arpenter la ville.

Échauffement, puis chemin jusqu'à la ville. Dès que je rentre dans celle ci, je décide de finir mes échauffements. Ce n'est pas une demi heure de course qui fait un échauffement suffisant pour bien rider la ville.
Cela fait, je me dirige vers mon lieu de travail en faisant un petit détour. La rosée et la fraîcheur matinale ne me gênait pas plus que cela. Je passais même par les toits à un de ses endroits que j'avais déjà repéré. Cela changeait de sauté sans bien voir l'autre côté. J'en avais ressentit un frisson depuis longtemps oublié… Celui de la peur de l'inconnu. Mais en tant qu'amateur professionnel, je me devait de mesurer mes risques, afin d'avoir une pratique saine. Alors de l'inédit…enfin du non travaillé, c’était plutôt. rare depuis mon entrée à l'académie il y a dix euh un an.

5h30, j'étais devant le café. Elle semblait m'avoir vu, car elle ouvrit la fenêtre de sa chambre pour me dire qu'elle allait arriver.
Je lui demanda de s'écarter. Plutôt qu'elle descende ouvrir pour que l'on remonte dans sa chambre, autant que j'y rentre directement.
Utilisant le rebord de la fenêtre de RDC comme premier appui, puis le mur, je pris ensuite appui sur le coté d'un des volets pour m'envoler(sauter) jusqu’à la rambarde forgée de la chambre de ses parents. Une petite traction, un grand pas sur le coté et avec l'aide de la bordure de fenêtre, j'entrais dans la demeure.
Je connaissais sa chambre vu que c'est là le plus souvent que je me changeais.
Bise de bonjour et je put admirer le costume du jour. Un espèce de Mr Jack Skelligton à la Tim Burton. Pour une fois, elle, aussi, semblait costumée en une jolie sorcière.
Bon c'est vrai que pour le casque, il fallait quelques retouches. Je lui emprunta donc sa salle de bain pour commencé à me changer, pendant qu'elle les faisait.

scène pouvant choquer:

On frappa à la porte de la salle de bain. J’ajustai mon nœud papillon et ouvrit la porte. Elle me tendit le masque finit ; pas un mot sur l'incident.

-Je vais ouvrir. Tu devrais te refaire une beauté.


Je pris la clef sur le bureau et descendit couper l'alarme et ouvrir le bar. Je lui laissa ouvrir la caisse, posant les clefs à côté. Je sortit deux tables pour les inconditionnels de l'extérieur. Déjà les habitués arrivaient. Un mot, un sourire et leur commande.
Il se passa cinq minutes avant qu'elle arrive. Elle avait laissée les traces de rimmel ayant coulés, mais ajusté cela afin que cela fasse un peu peur au premier abord.
Les clients plaisantèrent à propos de sa rupture. Tiens, elle avait rompu ? J’ignorai qu'elle avait un petit ami. Cela peut expliquer ceci, mais hors de question que je lui pardonne cela. Je ne lui en veux pas, mais ce qu'elle a tenté de faire est grave.
Les premiers clients partent travailler, les suivants arrivent et la matinée se poursuivit. En écoutant les clients, j'en apprenait plus encore sur le quartier, comme l'installation d'un nouveau gang dans le coin. S'ils parlaient de cela devant moi, c'était que je faisais partie des murs. Je servait et poursuivait mon service. Un homme, un civil quelconque d'un age mur, entra. Mon sixième sens à emmerdes s'activa dès que je repéra la présence d'au moins un holster dans son blouson. Il était bien caché, mais j'avais suivit l’entraînement d'une ex flic. Ce genre de bosse ne me trompait pas. J'avais assez souffert pour apprendre à les reconnaître.

Je fis un signe convenu avec Elizabeth pour la mettre au courant et continua mon service. Quelques instants plus tard, une personne portant un masque caricatural d'un ancien président français. Ses mouvements amples, comme ses vêtements, laissaient libre cours à ses déplacements, sans que l'on sache qui se cachait derrière.
Elle chercha quelqu'un du regard et jeta son dévolu sur la table de l'homme au flingue. J'attendis qu'elle s'assit et m'approcha pour prendre sa commande. Aussi silencieux que je fus, leur conversation s’arrêta. L'homme commanda pour la personne au masque, qui acquiesça d'un signe de tête.
En partant, j'entendis leur conversation reprendre dans un de ses moments de silence. Elle parlait de sortir de là, que cela devenait…. Dangereux je suppose. La conversation des clients n'est pas mienne ; je dois donc ne pas m'en mêler. Je revint avec les boissons. Même cinéma, sauf que ce coup ci, j'ai été moins discret. Ils commandent, discutent normalement, je m'en désintéresse pour m'occuper d'un groupe de jeunes adultes squattant une des tables dehors.

Intéressante commande. Ils semblent du coin, vu qu'ils commandent sans la carte des cocktails maison. Ils me demandent de passer le bonjour à Elizabeth.  Je ne me gêne pas pour le faire. Et me voila dispensé d'apporter les commandes.
Une passante à un problème, l'attache de son sac vient de casser. Le bar est tranquille, je sort donc l'aider. J’entends une partie de la conversation d'Elizabeth avec la table. L'un d'eux doit être son ex. les autres des ami(e)s à elle. La discussion est rapide, je n'ai même pas le temps de finir de réparer le sac avec de la ficelle de cuisine qu'Elizabeth rentre.
La réparation faites, je rentre à mon tour. Elle encaisse un client. Elle semble moins stressé. C'est déjà cela. Même si elle n'ose me regarder en face.
La voila repartit. Au bout de quelques minutes, un client veut payer. Je discute un peu avec lui. Il m’en apprend une belle sur Elizabeth, au travers de deux petites anecdotes. On en rigole et Elizabeth revient avec les verres de l'extérieur. Un coup d’œil me montre la table vide. Je sert la main de mon interlocuteur et laisse ma patronne encaissé. Je vais prendre une nouvelle commande.

Journée chargée. La porte est ouvert avec fracas. Je recule machinalement d'un pas pour me cacher de la vue de l'entrée. Avec le costume, je m'immobilise pour devenir une statue. Mes clients lèvent un sourcil mais ne me prêtent pas plus attention que cela, la leur étant accaparée par les deux hommes qui venaient de rentrer. Ils avaient sur le visage un masque de président américain.  Pff quel manque d'originalité. Leur pistolet était certes sortie dans leur main, mais aucun n'avaient enlever la sécurité.
Merde, pourquoi je remarque des trucs comme cela. J'ai quasi jamais tiré avec une arme. J'ai certes dû en démonter pas mal, les nettoyer et les remonter, mais je ne suis pas un expert.

-On ne bouge pas. Dominique. Qui est ce vieux ? Que fous tu ici. Va prendre la caisse.

Ok un Hold-up. Pas original, en plus, ils appelle leur potentielle complice par son prénom.
C'est l'un des petits vieux qui se lève pour prendre les deux autres à partie.

-Dégagez de notre bar. Je crois pas que vous avez encore l'âge de changer vos couches tous seuls les gamins.

Bon Roger a décidé d'intervenir. De ce que je sais de lui, c'est un ancien délinquant ayant fait de la tôle dans sa jeunesse. Depuis, il se tient à carreau, malgré le fait que parfois…. Enfin comme il dit lui même :  la vie est longue et ennuyante quand on a 70 ans.
Je prend le risque de tourner la tête. Elizabeth n'est pas derrière le comptoir. Elle a la main sur l'épaule de l'inconnu qui discutait avec ce Dominique.
Une troisième personne entre.  Il n'a pas d'armes, mais porte le masque de Dark Vador.
Il murmure quelque chose et les autres semblent perdre leur confiance.
L'un d'eux se dirigea vers la caisse, mais Roger se met devant lui.  Le troisième type tend la main devant lui et Roger se tait, se tenant la gorge. Putain, il s'y croit vraiment.
Observons. L'autre passe devant le champ de vision, ce qui donne quelques dixièmes de secondes à Roger qui tente de décocher une droite à celui devant lui. Mais il n'eut pas le temps de finir son geste.
Il n'en fallut pas plus à Ys pour savoir que son utilisation nécessitait un champ visuel. Et il l'utilisait en public. Certain que ce type n'était pas de Tsuki. 
Il aurait bien aimé avoir un membre de sa bande avec lui. Seul, il n'allait pas être discret. Il fallait une diversion.  L'avantage des anglais, surtout des anciens, c'est leur fierté nationale.
Ys retira son casque et commença du mieux qu'il put.

- God save our gracious Queen
Long live our noble Queen
...


Bon, j'espère que tous le monde a reconnu l’hymne God save the Queen. Cela ne manqua pas. Les habitués prirent leur verre et se levèrent pour continuer le chant.
Merci à eux. Ys en profita pour disparaître comme il était apparu, traversant la salle à la façon Sena au début d'Eyeshield 21.  Bon reprenons de son point de vue.

Mes jambes ont supporté la traversée du bar par impulsion, mais une partie du costume non. Je me retrouva devant le gars prêt de la caisse avant qu'il ne l'ouvre. Le bar bloquant mon pied, je ne peux utiliser une force de projection avec le bonus de vitesse. Je décida donc de frapper le plexus solaire.  Sous le choc l'homme lâcha quasiment sa prise sur son arme. Je le prit, collant mon dos sur son ventre et me servant du bar pour le repousser grâce à la force de mes jambes en arrière.
Il bouscule Roger. Une bonne chose, cela coupe la technique. J'éjecte le chargeur. Pas le temps de vérifier s'ils en ont engagé une ou pas.
Le choc avec Roger me permet de reprendre pied. Deux pas plus tard, je suis devant le second et hors de vue du troisième. J’espère ne pas m’être trompé dans l'utilisation de son pouvoir. Je n'aurais pas d'autres chances. Il lève le bras pour me mettre en joue… Erreur, j'accompagne son bras et son coude, le désarmant et neutralisant en même temps. Je profita de sa surprise pour le pousser vers le troisième homme.
Hein, cette sensation. Je sent qu'un souhait a été émit. Lequel… aucune idée. Il a dut être émit par soit le civil avec un flingue, ou Dominique. Comment le savait-il ? Aucune idée. Mais il fit son maximum pour laisser passer le souhait. Tanpis si c'était mauvais pour lui. Il n'avait pas le temps de lutter. Ce qui est bien avec la plupart des gens, c'est qu'ils préfèrent regarder ailleurs en cas de problème. Donc les habitués chantaient espérant s'en sortir vivant en ne regardant pas.
J’éjectai le chargeur et jeta les deux armes au troisième qui venait d'esquiver son compagnon. Je m’apprêtait à lui dire quelque chose quand je me rappela ce que mes compagnons d’entraînements m'avaient apprit. Je frappa donc d'un crochet à la mâchoire. Il tenta sa technique sur moi, mais ne devait mal la maîtrisé, ou bien le geste était obligatoire. Je me sentit fatigué d'un coup. Pas grand-chose, mais j'avais déjà eut cette sensation. Sûrement lié à mon pouvoir. Je devais vite finir alors. Le kravmaga a de nombreuses techniques d'immobilisations. Certaines plus visuelles que d'autres, mais je décida bien malgré moi d'utiliser une rapide pour le neutraliser. Je le tenait en mon pouvoir. J'allais pouvoir enfin lui arracher son masque.
J'entendis un cri venant de derrière moi. Très clairement une voix de femme. Je put voir un tatouage au niveau du cou de l'utilisateur du pouvoir, mais rien de plus, un Dominique me tombant dessus. Je lâcha mon prisonnier et me releva en même temps que l'agresseur. Le combat de prises d'immobilisations, de contres s'engagea. Elle, car c'était bien une fille, se défendait pas mal en techniques policières. Elle avait un bon niveau mais ne souhaitait pas me faire mal. Ce qui n'était pas mon cas. J'avais toujours en moi cette rage d'être impuissant. Je décida donc que cela ne serait plus le cas.  J'avais affaire à une flic sous couverture certainement. C'est pour cela qu'elle avait du demander à être retiré dans son infiltration. Le type, assis là bas, devait être un de ses confrères, voir son supérieur.
Putain dans quelle merde m'étais je encore foutu. Je décida donc de l'aider. Alors qu'elle s'attendait à un contre de sa technique, elle reçut un coup de coude dans la trachée. Pas assez pour écraser la pomme d'Adam mais suffisant pour la faire suffoquer.
J’essaye rapidement de me remémorer ce qu'elle avait dit en me chargeant. Un truc comme lâche mon mec, ou un truc du genre.
Je me retourna vers l'utilisateur de pouvoir. Trop tard, il me soulevait déjà par la gorge. Je commençais à suffoquer quand il s’aperçut de son erreur, mais trop tard. Contrairement à Roger, j'étais près et pas integralement dans son champ de vision, en plus d'être à portée de frappe ; ce que je n'hésita pas une seconde. Sa rotule ne dut pas apprécié mon coup de pied.  J'allais dire quelque chose, pendant que je tentait la prise du sommeil sur lui, mais la voix d'Elizabeth me retint.
Elle gueulait littéralement, si bien que tous le monde se tue. Je ne l'avais jamais vu aussi énervée, mais c'est vrai qu'elle faisait peur.

-Toi, le privée, ta bouche. Vous, les emmerdeurs, prenez votre Dominique et quittez mon café. Si je dois vous retrouver ici pour une tentative de cambriolage, ou si il arrive quoi que cela soi à ce bâtiment, je vais vous montrer que vous n’êtes que toléré ici. Et que si le quartier si met, je pense que les flics sont des enfants de cœur à côté de nous.

Le flic demanda à parler. Élisabeth relâcha la pression sur son épaule. Il se leva :

-Bien Mademoiselle. Vous avez fait votre choix. Je viendrais ici tous les premiers samedis du mois afin de voir si j'ai des nouvelles que vous souhaiteriez transmettre à votre famille.

Il se retourna vers Elizabeth.

-Bien entendu, les dégâts sont à ma charge.

Un signe de tête d'Elizabeth me fit comprendre de laisser couler. Je relâcha ma prise, murmurant à l'oreille du gars.

-Tu n'est pas le seul dans le monde à avoir ce genre de capacité. J'en ai déjà rencontré un qui fuyait un laboratoire privée voulant faire des expériences sur lui, contre son gré. Alors tache la prochaine fois d'être plus discret. Sinon, c'est moi qui te vend et touche la récompense.

Je glissa dans sa poche les deux chargeurs qui m'encombraient. Et le relâcha, allant chercher ma tête.

Un des types tenta quelque chose, mais son patron gueula un « On se retire. Maintenant ! »
Ouf, je n'avais plus envie de me battre. Remettant ma tête, je me dirigea vers Elizabeth. Je parla bas, histoire que seuls elle et le supposé flic entendent.

-Un tatouage en forme de main allant pour enserrer sa pomme d'Adam. Faites gaffe la prochaine fois en rencontrant une agent infiltré.

Je me dirigea vers le comptoir pour chercher comment relancer l'ambiance. Ce fut Roger qui s'en chargeant

-Tournée général de Whisky ou Ricard. C'est moi qui paie. Enfin sauf pour Mister Jack. Il n'a pas le droit d'Alcool. Prend toi un jus de fruit gamin, gamin et met le sur ma note.

Une tournée. Pas mal comme idée. Les gens venaient au bar chercher le verre. Je faisais gaffe de qui je servait, afin d'éviter les doublons. Puis je m'autorisa un verre lait menthe que je descendit très vite.
Je laissa le comptoir et la caisse à Elizabeth, qui avec l'aide du privé, avaient remit les tables renversées en place. Ils devaient faire un bilan chiffré de la casse.

La matinée se finit tranquillement. J’eus même le droit à un pourboire de Roger. Je refusa, lui disant qu'il me rendrait l'appareil un autre jour. Je sent que je me suis fait un bon contact dans le quartier.
Exceptionnellement, je rentra en Bus. J'étais lessivé et pria pour que la prochaine journée soit plus tranquille.
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Message par Invité Mar 28 Nov 2017, 19:42

Bon nouveau samedi. Il me faut du courage pour aller au boulot. Mais bon, j'y arrive. Première fois depuis longtemps que j'ai du mal à me lever. La course vers mon lieu de travail laisse un peu à désirer. Je rentre par la fenêtre une fois arrivée. Il semble que cela soi amené à devenir une habitude. Gain de temps.
La tension est là, mais pour une fois je n'ai pas l'impression d'être observé dans la salle de bain. C'était donc elle ! Enfin, j'en sais rien, et ne chercherait pas à savoir.
Le costume du jour ne me mettais pas vraiment à l'aise. Le moule bite d'une combinaison de pilote de moto professionnel n'était pas vraiment fait pour moi. Heureusement qu'il n'y avait pas de casque obligatoire, j'aurais crevé de chaud dans le bar.
Ouverture du bar, et service tranquille jusqu'à 7H30, l'heure à laquelle Roger se pointa. Il refusa de passer commande et demanda à parler à Élisabeth en privée. Étonnant.
Bon cela ne m’empêche pas de gérer le bar pendant qu'ils sont en arrière salle. Des potes, à la patronne, se pointent. Je les installe prend leur commandes et les laissent patienter, après leur avoir dit qu'elle était occupé pour quelques instants.

Bon il leur fallut un quart d'heure pour sortir dans leur discussion. Sur le moment, je n'en connaissait pas l'importance, je l'appris malheureusement très vite qu'en Elizabeth et moi échangions nos places.
A première vue, les anciens gangs avaient accepté un deal avec le nouveau. Ils devaient entrer dans une reconstitution de bureau dans un entrepôt et voler quelque chose sans se faire prendre. S'il y arrivait avant ce soir et sous le regard du gang en question, ce dernier se retirait du quartier, voir de la ville. Il me montra les plans de l'installation et les gardes qu'ils avaient repérer. Qu'est ce que j'y connais en cambriolage moi. Enfin plus que je ne souhaiterais.
Je le laissa sur un non ferme, enfin que je voulais ferme. Le défi qu'il me lançais me travaillais. Cela devais le travailler, car il reparti sans rien consommer.
La vieille Ilda passa vers 10 heures. Elle m'invita à prendre le thé à ses frais et me posa pleins de questions sur le travail. J’étais certains que c'était un coup de la psy. Elle n'avait pas apprécié que je soi cachottier par rapport à ce qu'il se passe ici. Elle avait donc envoyé sa meilleure amie locale pour prendre la mesure. Tu me le paieras Eleonore.
Bon allez, entre Roger et Ilda, j'ai eut mes 30 minutes de pose réglementaire. Je me remet au travail, une sorte de coup de bourre non prévu. Plein d'Anciens arrivent par deux ou trois, disant attendre pour aller à un rendez vous. Bien sûr pas de tables dehors, ce qui fait que le local fut vite plein.
Quand Roger revint, tous se levèrent et se mirent (difficilement pour la plupart ) à genoux. Ilda interpella Roger, et celui ci répondit que l'honneur du quartier était en jeu. Elle se mit alors, elle aussi à genoux.
Je vais me faire tuer quant la psy apprendra cela. Et pas qu'un peu. Mais il était hors de question que je joue à leur petit jeu. J'étais un futur héros de la vraie vie, je n'était pas un délinquant.
Je refusa donc encore une fois. Mais les patrons, inquiets par le bruit venant du bar, étaient descendus.

-Monsieur Ker, si vous n'avez pas à cœur l'honneur du quartier, vous n'avez rien à faire ici.

Putain me mettre une telle pression, j'en avais ras le bol. Je jeta le torchon sur un coin du bar et parti en arrière salle.

-Dois je vous compter comme démissionnaire ?

-Puis je aller pisser quand même, avant de répondre ?

Le ton employé par Ys était cinglant, à la limite de l'insulte. Il apprécia la tunique de coureur. Le temps de l'enlever et de la remettre, il eut le temps de calmer un peu ses nerfs. Il avait besoin de ce boulot. Il portait même du Latex pour cela. Enfin une matière collant à la peau.
A la sortie, Elizabeth m'attendait. Je cru qu'elle allait en repasser une couche. Mais ses mots furent différents.

-Accepte ou refuse, cela ne jouera pas ta place ici. Ce n'est pas parce que nous qui sommes nées dans cette ville sommes prêts à se battre pour elle, que tous doivent le faire. Pour que cela soit claire, je vais leur donner ta réponse. Et en cas de refus, personne n'aura le droit de revenir dessus. Cela te convient t'il ?

Ys fut désarçonner. Il mit quelques temps avant de répondre.

-Tu te rappelles la semaine dernière ?

Ce fut Elizabeth qui baissa les yeux.

-Non, je parle pas de cela, mais de notre discussion de fin de service à propos d'un repas dans le monde d'Harry.

Elle acquiesça de la tête.

- Je pense que 4 places au dîner de noël dans le grand hall. 2 pour toi, 2 pour moi. Et tu m'accompagne à l’épreuve. Si ce sont les rigolos de la semaine dernière, j'aurais besoin de ton aide. Car ce sont des filous que je ne pourrais jouer de roublardise seul.

Elle accepta les conditions. Ne restait plus qu'à convaincre le reste.
Ys rentra dans le bar et monta sur une chaise. Il cita ses conditions. Cela fit grincer quelques dents, mais ils acceptèrent. Il fut aussi décidé que cela se passeraient vers 13 heures, après son service.

Ce dernier reprit tranquillement jusqu'à la fin. Ilda n'avait pas apprécié de se faire grondé. Contrairement à Roger, qui ne connaissait pas Eleonore, elle avait beaucoup à perdre de sa demande. Entre autre l'amitié de la psy.
Elle l'avait rabrouer un peu plus tard.

Il fut amener près du lieu de l'épreuve. Il reconnu leur hôte. Le tatouage autour du cou, les descriptions des jeunes ayant brûlé la boutique d'Ilda. Il comprenait mieux son empressement à l'aider.
Il fit le tour de la maison à cambrioler. Par la fenêtre cela devait être l'endroit le plus facile pour entrer. Roger lui avait apprit l'astuce de l'aimant, vu que la structure était en bois.
Bon la partie la plus facile était celle d'entrée dans la pièce.
Ils avaient leur plate de forme d'observation en haut. Ys décida d'y monter. La pièce centrale avait une vitre au dessus de la pièce montrant l'objet à sortir.

Enfin, une vue aérienne lui montra une autre solution.Rien ne disait que la porte derrière la fenêtre n'était pas piégé. Mais comment faire pour distraire les gardes et les observateurs. Aucune idée. Il se renseigna auprès de Roger sur la vitre, qui lui trouva vite un interlocuteur parmi ses gars. L'avantage, c'est qu'elle était cassable. Mais pour cela il fallait une masse suffisante d'une brique tombant de haut. Putain, encore trop compliqué.
Il allait devoir improviser. Mais comment. L’épreuve sonna. Ys se mit en mouvement. Il avait Elizabeth sur la plate de forme et Martin, un ex cambrioleur recommandé par Roger au ravitaillement.
Il réussit à trouver un angle mort de la plate de forme. Le temps qu'ils bougent en haut, Il essayait déjà le crochet. Bien vite, le crochet cessa de bouger. Ys jeta un œil sur la plate de forme. Mais bien sur, le telekinésiste qui utilisait son pouvoir. Elizabeth lui signala un deuxième observateur se concentrant fort. Ys laissa tombé et se dirigea vers un autre point.
C'était le moment. Il cria Vanish. L'attention se dirigea vers lui. Courant, il s'éclipsa pendant qu'Elizabeth retira le haut prétextant être gênée. La diversion ayant fonctionné, ils cherchaient Ys du regard. Celui ci montait au sommet du bâtiment. Les tireurs le mirent en joue, mais il s'élança du toit au sol… courant ici et là sans que personne ne s'inquiète du ravitaillement.
Au bout de quelques minutes, Ys s’arrêta. Élisabeth avait été descendue de la plate de forme afin de ne pas troubler les utilisateurs de pouvoir.
La sonnerie de la victoire retentit peu après. Pourtant Elizabeth était en vue et Ys aussi… Personne n'avait fait gaffe au vieux monsieur qui était entré par la porte d'entrée tout simplement. Martin avait traversé tous les pièges, vu que les personnes qui les rendaient aléatoires regardaient ailleurs.
Ayant reprit sa respiration, le jeune homme se dirigea vers Roger.

-J'espère que tu as apprécié le spectacle d'Elizabeth. Moi, j'ai pas eut le temps.
J'ai tenu ma part de mon marché. Pas de la façon dont tu pensais. Je les soupçonne d'utiliser une technologies de commande à distance et d'avoir des lentilles écrans pour les activer. Détourne leur attention et le tour est jouer.


Ys porta son geste sur le plafond et vit le geste du jeune homme. Il comprit qu'il devait être l'utilisateur de napalm. Il hurla :

-Martin sort au plus vite.

Le jet de napalm partie de la main du jeune homme. Mais il était vraiment con pour utiliser cela devant tous le monde ?
Malgré son âge, Martin se jeta sur la porte menant à la fenêtre. Elle n'était pas fermée à clef, mais les explosifs à peinture recouvrir la pièce. Martin, blessé, ne pouvait sortir le trophée, vu qu'il avait perdu une partie de l'usage de sa jambe. Le Breton se précipita vers la fenêtre qui s'ouvrait. Il sauta sur le balcon du RDC pour arriver au premier. Il saisit la coupe, mais se sentit bloqué. L'homme ne craignait pas plus à l'intérieur. il devait pense à sa propre peau maintenant et finir le jeu devenu mortel. Elizabeth lui sauva la vie. Elle remarqua la concentration de leur chef et activa la descente de la plat de forme sur laquelle il se trouvait. Ce qui permit au jeune homme de se libérer et de foncer vers la porte. Il sprinta comme jamais. Il ne connaissait pas tout leur utilisateurs de pouvoirs et ne souhaitait pas avoir affaire à l'un d'eux.
Leur soldats de l'entrée tentaient de le bloquer, mais il se joua d'eux, trop rapide dans ses mouvements. Franchissant la porte, il cria ;

-Victoire, vol réussit. Putain, Roger tu fais chier. Un vol nécessite de prendre un objet et de l'amener à l'extérieur sans se le faire reprendre.

A l'extérieur , en se relevant, Ys tomba nez à nez avec l'inspecteur venu voir Dominique la semaine dernière. Il lui dit.

-Hormis, moi, la patronne du bar et les vieux, le reste est à vous.

C'est ainsi que les flics menèrent une arrestation de masse. Il semblerait que 2 ou 3 personnes s'échappèrent, mais le gang tomba en intégrale, grâce entre autre à Dominique qui avait suggérer de réunir tout le monde pour l’épreuve dans le même bâtiment.

Ys fut content et reçu sa récompense quelques jours plus tard. Il la partagea même avec Jahia. Il n'était pas près d'oublier la leçon. Le vol, ce n'était très clairement pas pour lui.

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Message par Invité Mar 02 Jan 2018, 00:42

Pourquoi avoir accepter un rôle de serveur pour le premier. Ys se posait encore la question alors que se finissait son entraînement avec Éléonore.
Une douche, un chargement de voiture et quelques minutes de route et le voila en costard cravate devant la salle des fêtes. Ilda sort accueillir la psychiatre… Moi je profite pour rentrer.  Les samedis matin étaient largement plus cléments que le temps de ce soir. Et vu le brouhaha à l'intérieur, il devait y avoir du monde.
Un gamin, enfin quelqu'un de mon âge, m’arrête et me demande mon invitation. Il semble avoir froid et ne pas vraiment avoir choisit d'être ici. Je me décida à lui tendre directement ma carte de séjour. Il réitère sa question et je lui dit de regarder sur la liste des employés… Pas très fut-fute celui là.
Bon, je rentre. Faut que je trouve le patron du bar avant de…. Mince grillé par Madame Berg. Salutation rapide et excuse car je dois aller travailler. Je lui promet de venir boire avec elle pour le toast de minuit…. Bon, je vois au loin Elizabeth. Cool, elle sera où je dois aller.
Le vanish drive était pratique pour passer au travers de la foule. J'arrive enfin en cuisine. Je prends mes instructions, saluant les gens en cuisine. J'entends l'appel aux gens. Le conseiller local va prendre la parole. Cool.
Les verres d'apéros commencent à partir. Ys hérite d'un plateau et va poser les verres devant chaque personne. Après deux verres, Ys remarqua que la table désigné était celle du conseiller du quartier. Ok, donc rien à craindre, personne de cette table ne passait au bar.  Il arriva à la place du représentant de la mairie. Il posa le verre, mais la dame lui dit d'aller le porter sur scène. Mince, l'entrée de la scène est à l'autre bout. Puis Elizabeth est entrain de la monter pour je ne sais quelle raison.  Tanpis pour le protocole. Le jeune homme posa le verre sur la scène, fit deux pas de coté et par la force des bras et d'une bonne impulsion s'éleva sur l'estrade. Profitant de sa position accroupit, il reprit le verre et se releva.
Le conseiller était entrain de saluer Elizabeth, la félicitant pour son travail pour le quartier. Le jeune homme en profita, mais aucun endroit sur le pupitre ou poser le verre. Il devait donc attendre, verre à la main sur la scène à le vue de tous. Il ne s’appelait pas Kokuro pour effacer sa présence et bien des personnes le remarquaient. Enfin c'est ce que les sons lui rapportaient. L'adulte retournait enfin au pupitre. Ys lui présenta son verre.

-Vous devez être le jeune Ker Ys.

Il prit le verre et regarda l'assemblé, non sans tenir Ys par l'épaule.

-Je vous présente l'autre personne ayant aidé au démantèlement du gang de voyous….

Ys s'était fait piégé. Elizabeth souriait et il se promit de lui faire payer.
Blabla politique. Élisabeth en avait profité pour passer derrière lui et le tenir à la place du conseiller. Le voila connu dans le quartier maintenant. Sa patronne lui murmura quelques mots à l'oreille. Il serra le poing et continua à sourire.
Cela se finit et il descendit de l'estrade laissant quelques gouttes de sang derrière lui. Reprenant son plateau, il retourna en cuisine se faire soigner les coupures qu'il s'était infligé.

Suivit les entrées. Chaque fois, on le changeait de tables. Les gens le félicitaient, essayaient d'en savoir plus sur lui. Elizabeth avait déjà parlé de son boulot d'auteur et cela l arrangea pour une fois. Il n'eut que peu de fois à mentionner l'académie. Il était très clairement le troisième sujet de discussion de la soirée. Les gens étaient content de parler à un héros moderne et seraient près à l'aider au besoin. Bon, il ne fallait pas être fin psychologues pour savoir que cette aide n'irait pas très loin. Peut -être 5 minutes de temps, ou un conseil… Mais peu de personnes n'iraient se mettre en danger pour lui.  L'heure fatidique arriva. Nous fîmes venir la tour de verre de champagne et les remplirent à la façon d'une fontaine à champagne. Les patrons étaient habile et remplissaient bien chaque coupe au fur et à mesure. C'était le clou du spectacle du repas.
Pendant ce temps, Ys et les autres serveurs débarrassaient les tables, afin de créer la piste de danse. Eux au moins ne s’intéressaient pas à lui, tant qu'il faisait son boulot. Et niveau rapidité d’exécution, il était presque meilleur que la plupart d'entre eux. Non pas qu'ils n'avaient pas la pratique, certains l'avaient plus qu'Ys, mais lui se fendait pas la foule, il se mouvait avec, facilitant son passage et lui faisant gagner du temps.

- 3…. 2…..1…. BONNNE ANNNEEEE.

Embrassades et accolades de la nouvelle année. Ys était trimballé… A qui a-t-il fait une accolade, à qui a t il fait la bise….
La musique commença et les gens se mirent soit à danser, soit ils s’assirent pour discuter, ou simplement rentrèrent chez eux. La piste commença et les serveurs furent libérés. Ys en profita pour  se lancer sur la piste. Il s'amusait bien, jusqu’à ce qu'un jeune vienne le défier dans une battle de danse.
Cercle, les gens se mirent à regarder plutôt que danser. Ys se sentit obligé d’accepté. Le Dj changea le morceau et Ys enchaîna les figures de break dance sans se soucier de son adversaire.
La chanson finit, Ys eut les applaudissements. Il se releva d'un mouvement un peu brusque et voulut saluer son adversaire qui s'était enfuit vers les cuisines…

Il monta sur la scène, emprunta, avec son accord le micro au DJ.

-Bonne année à vous…. Et bonne fin de nuit.

Ys quitta la salle aussitôt après. Vous vous souvenez de ce mouvement brusque à la fin. Le fond du pantalon s'était déchiré et Ys avait le fond de l'air qui rentrait dans le pantalon.
Il quitta la soirée et rentra par le bus.
Arrivée devant le portail, il utilisa son badge et rentra dans sa chambre recoudre son pantalon avant d'aller se coucher.
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