Lecture de l'âme. [Pv : Jïnn]
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Lecture de l'âme. [Pv : Jïnn]
「Lecture de l'âme.」
Mélyne & Jïnn
Une fois de plus la blanche s’était levée aux aurores et comme bien souvent elle avait passé un temps fou à se préparer, s’habillant d’une grande robe noire ornée de nombreuses arabesques blanchâtres, ajoutant une parure de bijoux dans les tons pourpres puis arrangeant ses cheveux de façon parfaitement ordonnée. Ce n’est qu’après tout ce manège délirant qu’elle daigna enfin quitter ses appartements. Il faisait encore nuit alors qu’elle déambulait dans les couloirs de l’académie. Cela faisait environ deux jours que ses nuits étaient affreusement courtes et elle commençait à en ressentir réellement les effets, cela faisait aussi deux jours qu’un dossier lui avait été donner. Celui d’un élève dont il fallait faire le suivit, elle aurait pu le refuser, n’étant pas psychologue mais ceci aurait été contraire à sa façon d’être. Elle allait tenter d’aider ce dernier, du mieux qu’elle le pourrait après tout elle n’avait rien à y perdre.
Dans un premier temps elle avait lut le dossier à de nombreuses reprises, notant sur un brouillon les choses qui lui semblait extrêmement importante et les choses plus futiles qui ne la regardaient pas ou qu’elle n’aurait pas à aborder. Elle avait même établi plusieurs stratégies manière douce, manière forte, le confronter à la réalité. En soi elle ne pouvait pas choisir la méthode à appliquer tant qu’elle ne l’aurait pas face à elle. Mélyne était une partisane du dialogue et de la douceur mais si elle avait correctement lu, elle allait faire face à un élève qui avait subi de sérieux sévisse psychologique et qui en plus était gardien d’un pouvoir puissant, peut-être même trop puissant une carapace bien rodée en sommes. Cette idée lui arracha une grimace. Ça allait être un travail fastidieux, elle devait l’admettre.
Le jour fit son apparition alors que la jeune femme s’accordait enfin une pause dans les jardins de l’académie emmitouflée dans son habituel châle mauve, cogitant toujours autour du même sujet, un nuage blanc et épais passant la barrière de ses lèvres à un rythme régulier. Rapidement Mélyne fut rattraper par la réalité, son rendez-vous approché et il aurait été de fort mauvais goût d’avoir du retard. Tout en marchant elle se rappela du mot qu’elle avait laissé à l’attention de l’élève l’invitant à la rejoindre afin de s’entretenir avec elle. Une chance sur deux, s’il était bien renseigné il devinerait aisément le sujet de cet entretien et il était probable qu’il le loupe « malencontreusement ». Dans le cas contraire il se présenterait comme une fleur et avec un peu de chance elle n’aurait qu’à le cueillir. « Je n’ai pas assez de données sur cet élève pour m’en faire une idée... » pensa la blanche tout en affichant quelques instants une mine désolée.
Bien vite elle pénétra dans la salle du personnel puis après s’être servi une tasse bouillante de thé alla s’installer dans un recoin éloigné, un peu plus à l’abri des regards que le reste de la pièce. Elle ressortit son tas de feuilles et se remit au travail sans attendre. - Nous prédisons qu'il sera assez imprévisible et dur à comprendre. Cita la jeune femme tout en relisant pour la énième fois les mêmes lignes. Soupirant elle prit une grande gorgée du nectar fumant qui attendait patiemment dans sa tasse. - Ce dossier est tiré par les cheveux. Dit-elle sans cesser de griffonner de sa main droite.
Les minutes défilèrent plus vite qu’elle ne l’aurait voulu et c’est un peu avant qu’une pendule annonce neuf heures du matin où Mélyne releva le nez de ses notes, observant la porte avant de se redresser.
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Dans un premier temps elle avait lut le dossier à de nombreuses reprises, notant sur un brouillon les choses qui lui semblait extrêmement importante et les choses plus futiles qui ne la regardaient pas ou qu’elle n’aurait pas à aborder. Elle avait même établi plusieurs stratégies manière douce, manière forte, le confronter à la réalité. En soi elle ne pouvait pas choisir la méthode à appliquer tant qu’elle ne l’aurait pas face à elle. Mélyne était une partisane du dialogue et de la douceur mais si elle avait correctement lu, elle allait faire face à un élève qui avait subi de sérieux sévisse psychologique et qui en plus était gardien d’un pouvoir puissant, peut-être même trop puissant une carapace bien rodée en sommes. Cette idée lui arracha une grimace. Ça allait être un travail fastidieux, elle devait l’admettre.
Le jour fit son apparition alors que la jeune femme s’accordait enfin une pause dans les jardins de l’académie emmitouflée dans son habituel châle mauve, cogitant toujours autour du même sujet, un nuage blanc et épais passant la barrière de ses lèvres à un rythme régulier. Rapidement Mélyne fut rattraper par la réalité, son rendez-vous approché et il aurait été de fort mauvais goût d’avoir du retard. Tout en marchant elle se rappela du mot qu’elle avait laissé à l’attention de l’élève l’invitant à la rejoindre afin de s’entretenir avec elle. Une chance sur deux, s’il était bien renseigné il devinerait aisément le sujet de cet entretien et il était probable qu’il le loupe « malencontreusement ». Dans le cas contraire il se présenterait comme une fleur et avec un peu de chance elle n’aurait qu’à le cueillir. « Je n’ai pas assez de données sur cet élève pour m’en faire une idée... » pensa la blanche tout en affichant quelques instants une mine désolée.
Bien vite elle pénétra dans la salle du personnel puis après s’être servi une tasse bouillante de thé alla s’installer dans un recoin éloigné, un peu plus à l’abri des regards que le reste de la pièce. Elle ressortit son tas de feuilles et se remit au travail sans attendre. - Nous prédisons qu'il sera assez imprévisible et dur à comprendre. Cita la jeune femme tout en relisant pour la énième fois les mêmes lignes. Soupirant elle prit une grande gorgée du nectar fumant qui attendait patiemment dans sa tasse. - Ce dossier est tiré par les cheveux. Dit-elle sans cesser de griffonner de sa main droite.
Les minutes défilèrent plus vite qu’elle ne l’aurait voulu et c’est un peu avant qu’une pendule annonce neuf heures du matin où Mélyne releva le nez de ses notes, observant la porte avant de se redresser.
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Les douleurs légères s'expriment, les grandes douleurs sont muettes.
Re: Lecture de l'âme. [Pv : Jïnn]
Tchiou....Tchiou....Plus que deux....Un....Ah....
Comme d'habitude, la bonne routine matinale avec les bandes résistantes. Y'a pas à dire c'était vachement mieux que les haltères, moins risqués et surtout plus en adéquations avec son développement harmonieux du corps pour les arts-martiaux. Une véritable aubaine comme bijoux de technologie. Pourtant le principe était tout con, un simple élastique avec différents poids de résistances. En plus c'était pratique à transporter.
C'était son réconfort et son conditionnement afin d'affronter ce qui allait se passer. Il était contacté dans le bureau du personnel et cela ne lui présageait rien de bon, assurément. Bien évidemment, il savait sur quoi il allait être "interrogé". Ils en avaient mis du temps à l'administration. De toute façon, Jïnn ne jugeait que l'incompétence malgré ses erreurs qu'il avait déjà assumé contre un tribu pas du tout négligeable.
C'est donc vêtu de l'uniforme qu'il se dirigeait silencieusement vers le bureau des surveillants. Son pas était lent, précis et assuré. De toute façon, il ne lui suffira qu'à se taire pour juste lui mettre des bâtons dans les roues. Personne ne devait savoir et il n'y en a qu'une seule qui soit au courant dans les détails, une personne qui heureusement était effacée tout autant qu'elle était forte et puissante mentalement. Ce bureau...Il se demandait s'il avait déjà fini dedans tiens. Sur le tas, il ne s'en souvient pas. Après tout, il n'était même pas mis au courant des mots dans son dossier sauf par le biais d'amis diamants. Mélyne ne partait clairement pas gagnante puisque les gens de sa profession n'étaient pas portés bien haut dans le cœur du Junalkin.
Jïnn attendait devant la porte, l'air de se concentrer, pour identifier la personne en question. En réalité ce petit exercice avait pour but de réduire la probabilité qu'il déduise faux. Après tout, qu'est-ce qu'il y avait concrètement de marqué dans son dossier ? Est-ce que le membre du personnel serait énervé ? Joyeux ? Calme ? Stoïque ? Finalement il se concentrait sur son ouïe mais à par quelques bribes, rien de bien tangibles vu que le bureau était pas mal peuplé. Plus que tout, il s'étonnait à se dire qu'il ne préférait pas savoir, influençant certainement son résultat. En tout cas, il rentrait, parfaitement droit. Chaque pas dans la salle avait pour but de faire clairement comprendre à la diamant qu'il n'était pas là pour enfiler des perles. Il arborait un air stoïque et parfaitement calme, une belle carapace. Néanmoins, il n'était pas dénué de politesse et de respect :
Bonjour.
Disait-il de sa voix grave et suave en s'inclinant à peine, restant majoritairement droit et stable, les épaules larges pour souligner sa carrure imposante et forte. Qui pensait réellement qu'un mec musclé n'avait pas un cerveau ? En tout cas, Jïnn faisait tout cela intentionnellement. Il attendait qu'elle lui demande de s'asseoir pour obéir et...démarrer tout cela. Il faut savoir que tout le long de ce premier regard, notre protagoniste ne quittait pas des yeux ceux de Mélyne, essayant de lire en elle, sentir ses intentions comme il en avait la capacité.
Une fois parfaitement installé, il demandait, toujours avec une assurance calme, montrant un parfait contrôle de soi :
Vous voulez me voir pour quoi ?
Evidemment, il connaissait déjà la réponse, vu le nombre limité d'options. Il y avait : Déviance, le banquet, son père, l'agence. Le choix était vite fait. Son père : on s'en fout. L'agence : Elle est normalement comme avec l'attaque de déviance protectrice donc il y a une communication quelconque. Le banquet...bof, c'est passé et géré, il ne pensait pas à ça. Par contre déviance....C'était le plus probable. A voir. Il attendait toujours en lisant la moindre expression faciale de la dame.
Comme d'habitude, la bonne routine matinale avec les bandes résistantes. Y'a pas à dire c'était vachement mieux que les haltères, moins risqués et surtout plus en adéquations avec son développement harmonieux du corps pour les arts-martiaux. Une véritable aubaine comme bijoux de technologie. Pourtant le principe était tout con, un simple élastique avec différents poids de résistances. En plus c'était pratique à transporter.
C'était son réconfort et son conditionnement afin d'affronter ce qui allait se passer. Il était contacté dans le bureau du personnel et cela ne lui présageait rien de bon, assurément. Bien évidemment, il savait sur quoi il allait être "interrogé". Ils en avaient mis du temps à l'administration. De toute façon, Jïnn ne jugeait que l'incompétence malgré ses erreurs qu'il avait déjà assumé contre un tribu pas du tout négligeable.
C'est donc vêtu de l'uniforme qu'il se dirigeait silencieusement vers le bureau des surveillants. Son pas était lent, précis et assuré. De toute façon, il ne lui suffira qu'à se taire pour juste lui mettre des bâtons dans les roues. Personne ne devait savoir et il n'y en a qu'une seule qui soit au courant dans les détails, une personne qui heureusement était effacée tout autant qu'elle était forte et puissante mentalement. Ce bureau...Il se demandait s'il avait déjà fini dedans tiens. Sur le tas, il ne s'en souvient pas. Après tout, il n'était même pas mis au courant des mots dans son dossier sauf par le biais d'amis diamants. Mélyne ne partait clairement pas gagnante puisque les gens de sa profession n'étaient pas portés bien haut dans le cœur du Junalkin.
Jïnn attendait devant la porte, l'air de se concentrer, pour identifier la personne en question. En réalité ce petit exercice avait pour but de réduire la probabilité qu'il déduise faux. Après tout, qu'est-ce qu'il y avait concrètement de marqué dans son dossier ? Est-ce que le membre du personnel serait énervé ? Joyeux ? Calme ? Stoïque ? Finalement il se concentrait sur son ouïe mais à par quelques bribes, rien de bien tangibles vu que le bureau était pas mal peuplé. Plus que tout, il s'étonnait à se dire qu'il ne préférait pas savoir, influençant certainement son résultat. En tout cas, il rentrait, parfaitement droit. Chaque pas dans la salle avait pour but de faire clairement comprendre à la diamant qu'il n'était pas là pour enfiler des perles. Il arborait un air stoïque et parfaitement calme, une belle carapace. Néanmoins, il n'était pas dénué de politesse et de respect :
Bonjour.
Disait-il de sa voix grave et suave en s'inclinant à peine, restant majoritairement droit et stable, les épaules larges pour souligner sa carrure imposante et forte. Qui pensait réellement qu'un mec musclé n'avait pas un cerveau ? En tout cas, Jïnn faisait tout cela intentionnellement. Il attendait qu'elle lui demande de s'asseoir pour obéir et...démarrer tout cela. Il faut savoir que tout le long de ce premier regard, notre protagoniste ne quittait pas des yeux ceux de Mélyne, essayant de lire en elle, sentir ses intentions comme il en avait la capacité.
Une fois parfaitement installé, il demandait, toujours avec une assurance calme, montrant un parfait contrôle de soi :
Vous voulez me voir pour quoi ?
Evidemment, il connaissait déjà la réponse, vu le nombre limité d'options. Il y avait : Déviance, le banquet, son père, l'agence. Le choix était vite fait. Son père : on s'en fout. L'agence : Elle est normalement comme avec l'attaque de déviance protectrice donc il y a une communication quelconque. Le banquet...bof, c'est passé et géré, il ne pensait pas à ça. Par contre déviance....C'était le plus probable. A voir. Il attendait toujours en lisant la moindre expression faciale de la dame.
Re: Lecture de l'âme. [Pv : Jïnn]
「Lecture de l'âme.」
Mélyne & Jïnn
Au bout de quelques secondes, la porte s’ouvrit en un vieux grincement rappelant l’ancienneté de la bâtisse. Mélyne releva alors le nez du dossier, le refermant avec douceur d’une main. L’élève qu’elle attendait venait d’entrer et c’est avec un doux sourire qu’elle l’accueillit.
Jïnn marchait vers elle avec une démarche sûre, le dos droit, un air impassible agrippé à son visage. Étais-ce là son véritable caractère où l’un des nombreux masques que l’espèce humaine s’amusait à revêtir ? Il était beaucoup trop tôt pour le dire.
- Bonjour. Lâcha-t-il avant de s’incliner légèrement, reprenant bien vite sa position initiale.
Sans attendre, elle fit de même avant de l’inviter à s’asseoir. Bien vite la jeune femme remarqua que son regard était fixé sur elle, haussant légèrement les épaules elle ouvrit la pochette marron afin d’en sortir un document qu’elle relut une fois avant d’entrelacer ses doigts, posant son regard d’argent dans ceux de l’élève soutenant son regard à son tour.
- Vous voulez me voir pour quoi .
Elle laissa échapper un petit rire. Au moins il n’y allait pas par quatre chemins, tant mieux, elle appréciait ce genre de personne. Pourtant en l’observant elle pouvait deviner qu’il n’avait pas dans l’idée de livrer tous ses secrets, au contraire elle eut l’impression qu’il était fermement opposé à cette idée.
- Je vais commencer par poser les bases si tu veux bien. Elle lui adressa un nouveau sourire. Je m’appelle Mélyne. Dit-elle avant d’incliner légèrement la tête de la même façon qu’il l’avait faits quelques secondes plus tôt. Je pense qu’il est aisé de deviner le pourquoi de ta présence. Il semblerait que ton comportement soit différent depuis quelque temps. Elle marqua un temps d’arrêt, observant le visage du jeune homme.
Peut-être n’aurait-elle pas du commencer comme ça, mais il ne semblait pas enclin à parler, ce qu’elle redoutait, son but n’était pas de le voir repartir sans avoir pu se livrer bien au contraire elle voulait le décharger de ce fardeau qui avait fait qu’il avait ainsi changé. Elle avait aussi peur des détails qu’elle pourrait apprendre et d’imaginer ce qu’il avait dû subir, pourtant elle le devait.
- Tu as vécu des événements difficiles et j’aimerais que tu sois capable d’en parler. À quelques détails près c’était la vérité pure et simple. Je suis là pour toi, pas pour te forcer, tout cela peut se passer en plusieurs séances si tu le souhaites mais j’aimerais vraiment que tu te libères de ce poids. Elle se tut une nouvelle fois, lui laissant le temps d’assimiler ce qu’elle venait de dire et d’y réfléchir, délicatement elle croisa les jambes sous sa robe.
- Es-tu prêt à m’aider où vais-je devoir batailler avec toi ? Elle déposa son coude avec douceur sur la table puis y déposa son menton avant de sourire docilement à Jinn.
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Jïnn marchait vers elle avec une démarche sûre, le dos droit, un air impassible agrippé à son visage. Étais-ce là son véritable caractère où l’un des nombreux masques que l’espèce humaine s’amusait à revêtir ? Il était beaucoup trop tôt pour le dire.
- Bonjour. Lâcha-t-il avant de s’incliner légèrement, reprenant bien vite sa position initiale.
Sans attendre, elle fit de même avant de l’inviter à s’asseoir. Bien vite la jeune femme remarqua que son regard était fixé sur elle, haussant légèrement les épaules elle ouvrit la pochette marron afin d’en sortir un document qu’elle relut une fois avant d’entrelacer ses doigts, posant son regard d’argent dans ceux de l’élève soutenant son regard à son tour.
- Vous voulez me voir pour quoi .
Elle laissa échapper un petit rire. Au moins il n’y allait pas par quatre chemins, tant mieux, elle appréciait ce genre de personne. Pourtant en l’observant elle pouvait deviner qu’il n’avait pas dans l’idée de livrer tous ses secrets, au contraire elle eut l’impression qu’il était fermement opposé à cette idée.
- Je vais commencer par poser les bases si tu veux bien. Elle lui adressa un nouveau sourire. Je m’appelle Mélyne. Dit-elle avant d’incliner légèrement la tête de la même façon qu’il l’avait faits quelques secondes plus tôt. Je pense qu’il est aisé de deviner le pourquoi de ta présence. Il semblerait que ton comportement soit différent depuis quelque temps. Elle marqua un temps d’arrêt, observant le visage du jeune homme.
Peut-être n’aurait-elle pas du commencer comme ça, mais il ne semblait pas enclin à parler, ce qu’elle redoutait, son but n’était pas de le voir repartir sans avoir pu se livrer bien au contraire elle voulait le décharger de ce fardeau qui avait fait qu’il avait ainsi changé. Elle avait aussi peur des détails qu’elle pourrait apprendre et d’imaginer ce qu’il avait dû subir, pourtant elle le devait.
- Tu as vécu des événements difficiles et j’aimerais que tu sois capable d’en parler. À quelques détails près c’était la vérité pure et simple. Je suis là pour toi, pas pour te forcer, tout cela peut se passer en plusieurs séances si tu le souhaites mais j’aimerais vraiment que tu te libères de ce poids. Elle se tut une nouvelle fois, lui laissant le temps d’assimiler ce qu’elle venait de dire et d’y réfléchir, délicatement elle croisa les jambes sous sa robe.
- Es-tu prêt à m’aider où vais-je devoir batailler avec toi ? Elle déposa son coude avec douceur sur la table puis y déposa son menton avant de sourire docilement à Jinn.
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Les douleurs légères s'expriment, les grandes douleurs sont muettes.
Re: Lecture de l'âme. [Pv : Jïnn]
Le petite rire coquet de la dame ne laissait aucune place à un changement de ses traits si ce n'est que ses épaules déjà détendu le soient d'autant plus. Cependant il restait droit et bien gainé, comme toujours. Il s'installait tout simplement plus confortablement dans le siège. En tout cas, l'échiquier était en place et il avait clairement communiqué son potentiel refus. A voir comment elle gérait son approche. Après tout, il n'avait pas un bête esprit de contradiction.
- Je vais commencer par poser les bases si tu veux bien. Son petit sourire laissait un début d'une fine esquisse, imperceptible presque. Je m’appelle Mélyne. Lui aussi hochait simplement la tête avant de répondre sobrement : Enchanté. Il roulait un peu des épaules, ressentant encore cette petite congestion, il se contractait un peu pour mieux les détendre, laissant une légère expiration d'aise. Cela lui procurait un bien fou. Je pense qu’il est aisé de deviner le pourquoi de ta présence. Il semblerait que ton comportement soit différent depuis quelque temps. Ah bah c'est sûr que quand on sort des sentiers battues de la gentillesse et de la niaiserie...Jïnn expirait sèchement du nez, retenant un léger rire. Ce qu'il fallait pas entendre. Il répondait en restant sérieux toutefois : Il semblerait.
Bon jusque là, rien de bien...impressionnant si on peut le dire ainsi. C'était même très "classique" comme entrée en matière. Pour le coup, si Jïnn avait en face de lui un pote proche, il se serait contenté d'un "no shit sherlock" ou d'un petit Kaaris's quote pour les plus cultivés. On va dire que ça partait d'une bonne intention, même si Jïnn s'en tamponnait royalement. Le soucis, c'était surtout que Mélyne ne dégageait rien de bien négatif, même en s'attardant sur la "pureté de son âme". Elle gagnait des points même s'il en faudra forcément plus pour lui qu'un simple élan de sympathie, d'altruisme et d'autres synonymes bienveillants reflétant des qualités humaines très intéressantes.
- Tu as vécu des événements difficiles et j’aimerais que tu sois capable d’en parler Oui...Certes...Merci capitaine clairvoyance. Il notait toute de même l'élan de sincérité, après tout, difficile de lui mentir à ce garçon. Puis bon, le fait d'en parler faisait certes mal mais quel est l'intérêt ? Dire qu'il en a chié ? Qu'il a de la chance d'être en vie ? Que sa vie s'était de la merde ? Raconter qu'il s'était fait charcuter en deux, en quatre, en huit, en seize s'il le fallait, ça n'allait faire que deux choses selon lui : Dégoutter la personne et la faire fuir. Autant il aimait le réalisme des témoignages, autant il y a des choses qui ne doivent être révélées dans l'immédiat.
Je suis là pour toi, pas pour te forcer, tout cela peut se passer en plusieurs séances si tu le souhaites mais j’aimerais vraiment que tu te libères de ce poids. Au moins elle partait du principe qu'elle n'aurait surement rien la première fois. Quoi que...A voir s'il y a une seconde fois car Jïnn pouvait facilement "s'enfuir" en quelque sorte. Néanmoins il est vrai que ça restait traumatisant, au point qu'il en fasse des cauchemars la nuit, en plus du séjour à l'agence qui avait bien plus joué la psychologie plutôt que le traumatisme physique. Quoi que....Envoyer un commando chercher une personne déjà agonisante, c'était pas si civile que ça dans l'idée.
- Es-tu prêt à m’aider où vais-je devoir batailler avec toi ? En voyant sa posture finale la rendant encore plus coquette ou décontractée voir les deux, Jïnn se grattait la tempe où il y avait sa cicatrice qui descendait jusque presque l'arrière de sa mandibule. Il était pensif, ailleurs, regardant alors les déplacements des autres membres du personnels dans le bureau un court instant. Il souriait très finement cette fois, disant sur un ton semblant assez joueur en restant sérieux comme toujours :
Tout dépend si vous êtes tenaces ou pas. Il la regardait alors, croisant les bras, le gauche devant le droit. Si elle était à l'aise avec le langage corporelle, elle trouverait une multitude de significations. Tout d'abord il exprimait sa personnalité en maintenant les coudes à l'extérieur. D'un autre côté, il ne se rendait pas compte qu'il le faisait pour se protéger lui même. Il masquait de cette façon son insécurité, sa peur, ses craintes. Après tout, il n'avait toujours pas trouvé les possibles infiltrés et ça l'emmerdait d'avoir un pouvoir prétendument puissant alors qu'en touchant un papier il a été incapable de se défendre. Pareil contre une seringue, rien n'aurait du arriver. Cela l'énervait au plus profond de lui même. Il ajoutait calmement avec un certains cynisme caché dans un ton presque monotone :
J'en parle qu'à la seule personne pouvant comprendre cette... expérience unique. Je n'y vois pas d'intérêts à tout vous raconter, déjà que venir ici...ce n'est pas vraiment ce qui m'émoustille le plus. S'étirant alors comme un chat, il tendait le bras gauche vers le bas et l'arrière de sa position en rétractant ses dorsaux afin de se gratter l'arrière de la tête puis son dos en frottant le tissu d'un doigt légèrement arqué. Il expirait doucement par le nez afin de retourner à une clarté d'esprit laissant sa zénitude reprendre du poil de la bête. Néanmoins il était cool :
Vous avez l'air cool, le pouvoir tout ça, ça doit être écrit je pense. J'apprécie le geste mais ça sera pas nécessaire. J'vous remercie quand même d'avoir essayé.
C'était à son tour de placer son visage, particulièrement sa joue, contre sa paume, maintenu par son autre bras reposait sur le dossier du siège. De cette manière il essayait de tester la persévérance de Mélyne, dans une moindre mesure. Il voulait être la lumière, et non la personne qu'on aide. Un cocktail de fierté, de peur, d'auto-persuasion alliée à la paranoïa naissante de trouver des gens possédants des dons trop puissants pour lui...C'était son état d'esprits actuel, dans le foutoir qu'était sa tête au quotidien quand il pensait à tout ça. Son rythme de méditation et de relaxation n'avait jamais été aussi haut depuis cet événement. De la lâcheté ? Ou une auto-protection nécessaire pour rester sain d'esprit ? Lui même l'ignorait mais il était convaincu qu'il avait fait les bons choix.
- Je vais commencer par poser les bases si tu veux bien. Son petit sourire laissait un début d'une fine esquisse, imperceptible presque. Je m’appelle Mélyne. Lui aussi hochait simplement la tête avant de répondre sobrement : Enchanté. Il roulait un peu des épaules, ressentant encore cette petite congestion, il se contractait un peu pour mieux les détendre, laissant une légère expiration d'aise. Cela lui procurait un bien fou. Je pense qu’il est aisé de deviner le pourquoi de ta présence. Il semblerait que ton comportement soit différent depuis quelque temps. Ah bah c'est sûr que quand on sort des sentiers battues de la gentillesse et de la niaiserie...Jïnn expirait sèchement du nez, retenant un léger rire. Ce qu'il fallait pas entendre. Il répondait en restant sérieux toutefois : Il semblerait.
Bon jusque là, rien de bien...impressionnant si on peut le dire ainsi. C'était même très "classique" comme entrée en matière. Pour le coup, si Jïnn avait en face de lui un pote proche, il se serait contenté d'un "no shit sherlock" ou d'un petit Kaaris's quote pour les plus cultivés. On va dire que ça partait d'une bonne intention, même si Jïnn s'en tamponnait royalement. Le soucis, c'était surtout que Mélyne ne dégageait rien de bien négatif, même en s'attardant sur la "pureté de son âme". Elle gagnait des points même s'il en faudra forcément plus pour lui qu'un simple élan de sympathie, d'altruisme et d'autres synonymes bienveillants reflétant des qualités humaines très intéressantes.
- Tu as vécu des événements difficiles et j’aimerais que tu sois capable d’en parler Oui...Certes...Merci capitaine clairvoyance. Il notait toute de même l'élan de sincérité, après tout, difficile de lui mentir à ce garçon. Puis bon, le fait d'en parler faisait certes mal mais quel est l'intérêt ? Dire qu'il en a chié ? Qu'il a de la chance d'être en vie ? Que sa vie s'était de la merde ? Raconter qu'il s'était fait charcuter en deux, en quatre, en huit, en seize s'il le fallait, ça n'allait faire que deux choses selon lui : Dégoutter la personne et la faire fuir. Autant il aimait le réalisme des témoignages, autant il y a des choses qui ne doivent être révélées dans l'immédiat.
Je suis là pour toi, pas pour te forcer, tout cela peut se passer en plusieurs séances si tu le souhaites mais j’aimerais vraiment que tu te libères de ce poids. Au moins elle partait du principe qu'elle n'aurait surement rien la première fois. Quoi que...A voir s'il y a une seconde fois car Jïnn pouvait facilement "s'enfuir" en quelque sorte. Néanmoins il est vrai que ça restait traumatisant, au point qu'il en fasse des cauchemars la nuit, en plus du séjour à l'agence qui avait bien plus joué la psychologie plutôt que le traumatisme physique. Quoi que....Envoyer un commando chercher une personne déjà agonisante, c'était pas si civile que ça dans l'idée.
- Es-tu prêt à m’aider où vais-je devoir batailler avec toi ? En voyant sa posture finale la rendant encore plus coquette ou décontractée voir les deux, Jïnn se grattait la tempe où il y avait sa cicatrice qui descendait jusque presque l'arrière de sa mandibule. Il était pensif, ailleurs, regardant alors les déplacements des autres membres du personnels dans le bureau un court instant. Il souriait très finement cette fois, disant sur un ton semblant assez joueur en restant sérieux comme toujours :
Tout dépend si vous êtes tenaces ou pas. Il la regardait alors, croisant les bras, le gauche devant le droit. Si elle était à l'aise avec le langage corporelle, elle trouverait une multitude de significations. Tout d'abord il exprimait sa personnalité en maintenant les coudes à l'extérieur. D'un autre côté, il ne se rendait pas compte qu'il le faisait pour se protéger lui même. Il masquait de cette façon son insécurité, sa peur, ses craintes. Après tout, il n'avait toujours pas trouvé les possibles infiltrés et ça l'emmerdait d'avoir un pouvoir prétendument puissant alors qu'en touchant un papier il a été incapable de se défendre. Pareil contre une seringue, rien n'aurait du arriver. Cela l'énervait au plus profond de lui même. Il ajoutait calmement avec un certains cynisme caché dans un ton presque monotone :
J'en parle qu'à la seule personne pouvant comprendre cette... expérience unique. Je n'y vois pas d'intérêts à tout vous raconter, déjà que venir ici...ce n'est pas vraiment ce qui m'émoustille le plus. S'étirant alors comme un chat, il tendait le bras gauche vers le bas et l'arrière de sa position en rétractant ses dorsaux afin de se gratter l'arrière de la tête puis son dos en frottant le tissu d'un doigt légèrement arqué. Il expirait doucement par le nez afin de retourner à une clarté d'esprit laissant sa zénitude reprendre du poil de la bête. Néanmoins il était cool :
Vous avez l'air cool, le pouvoir tout ça, ça doit être écrit je pense. J'apprécie le geste mais ça sera pas nécessaire. J'vous remercie quand même d'avoir essayé.
C'était à son tour de placer son visage, particulièrement sa joue, contre sa paume, maintenu par son autre bras reposait sur le dossier du siège. De cette manière il essayait de tester la persévérance de Mélyne, dans une moindre mesure. Il voulait être la lumière, et non la personne qu'on aide. Un cocktail de fierté, de peur, d'auto-persuasion alliée à la paranoïa naissante de trouver des gens possédants des dons trop puissants pour lui...C'était son état d'esprits actuel, dans le foutoir qu'était sa tête au quotidien quand il pensait à tout ça. Son rythme de méditation et de relaxation n'avait jamais été aussi haut depuis cet événement. De la lâcheté ? Ou une auto-protection nécessaire pour rester sain d'esprit ? Lui même l'ignorait mais il était convaincu qu'il avait fait les bons choix.
Re: Lecture de l'âme. [Pv : Jïnn]
「Lecture de l'âme.」
Mélyne & Jïnn
Plus elle l’observait et plus elle voyait en lui un garçon perdu, terrifié à l’idée de se livrer malgré sa carrure de Golgoth et son pouvoir surpuissant. Son regard passa furtivement sur la cicatrice qu’il était en train de toucher, un soubresaut léger fit mouvoir son sourcil. « Avait-il hérité de cette cicatrice lors de cette mésaventure ? » pensa-t-elle mais en toute logique elle n’en parla pas se contentant de reposer les yeux sur lui lorsqu’il prit la parole.
Tenace ? Peut-être pas. Patiente ? Sans aucun doute. Il croisa alors les bras sur sa poitrine et toujours silencieuse elle se contenta de l’observer calmement, son visage révélant toujours la même moue chaleureuse. Puis après un silence de quelques secondes il reprit la parole, Mélyne préférant le laisser parler plutôt que de prendre le risque de l’interrompre.
J'en parle qu'à la seule personne pouvant comprendre cette... expérience unique. Je n'y vois pas d'intérêts à tout vous raconter, déjà que venir ici...ce n'est pas vraiment ce qui m'émoustille le plus.
Alors comme ça il en avait déjà parlé à quelqu’un, ça prouvait déjà qu’il avait été capable de se livrer ne serait-ce qu’une fois à ce sujet malgré son angoisse. D’un geste lent elle se redressa sur son siège posant ensuite ses mains sur ses cuisses toujours croisées sous l’immense robe noire. Une nouvelle fois elle le regarda gesticuler sur sa chaise sans un mot.
Vous avez l'air cool, le pouvoir tout ça, ça doit être écrit je pense. J'apprécie le geste mais ça sera pas nécessaire. J'vous remercie quand même d'avoir essayé.
Juste après avoir fini sa phrase il adopta la même position qu’elle quelques minutes plus tôt si ce n’est son bras pendant le long du dossier de la chaise. Elle l’observa un long moment avant de soupirer doucement griffonnant quelques mots sur le morceau de papier qui lui faisait face, puis d'un ton calme et assuré elle reprit, sa voix contrastant avec les bruits alentour.
- J’ai beaucoup de patience ne t’inquiète pas pour ça. Une nouvelle fois elle lui adressa un sourire qui se voulait chaleureux et confiant. Elle avait compris qu’il ne serait pas aisé de gagner la confiance de ce jeune homme mais le laisser dans une situation telle que celle-ci lui semblait tout simplement impossible. Il ne s’en rendait peut-être pas compte mais ce qu’il portait finirait par le ronger tôt ou tard avant de le détruire à petit feu.
- Tu en as parlé à quelqu’un et c’est déjà une bonne chose. Je ne doute pas que ce soit une personne en qui tu as une grande confiance. C’était même indéniable, Jinn n’avait pas l’air de quelqu’un qui se confiait facilement à un inconnu et en soi c’était aussi une bonne chose mais une autre preuve qu’elle aussi, si elle savait trouver les mots, réussirait à gagner sa confiance. Elle ouvrit une nouvelle fois sa pochette cartonnée afin d’y ranger la feuille qui lui faisait face et d’en sortir une vierge.
Le dos toujours droit, elle décroisa ses jambes puis d’un geste lent elle prit la tasse non loin de là et but une gorgée de thé qui lui permit de se relaxer un peu plus. La tâche qui lui incomber allait être bien plus ardu qu’elle l’avait prévue. Se levant elle prit un mug ou elle versa le liquide chaud qu’elle déposa ensuite près de Jinn. Si cela pouvait lui permettre d’être un peu plus à l’aise cela ne lui coûtait rien.
- Cool ? On l’avait qualifié de beaucoup de choses mais jamais de « cool » et le tout lui arracha un petit rire franc. Par contre s'il pensait s’en débarrasser aussi facilement il se fourvoyait au possible, qu’il ne veuille pas aborder le sujet tout de suite était une chose mais elle avait d'autres questions à lui poser qui lui permettrait de mieux cerner la personnalité de l’élève. -Effectivement il y a beaucoup de choses écrites mais il y a certaines choses que j’aimerais entendre de te bouche si tu veux bien. Je n’ai pas encore essayé, tout ceci n’est que le début. Ses yeux rieurs se posèrent dans ceux de Jinn avant qu’elle ne poursuive faisant tourner plusieurs fois entre ses doigts lestylo plume qu’elle tenait, trahissant sa bonne humeur.
De sa main libre elle avala une nouvelle fois une gorgée. - Si tu n’aimes pas ne te force pas. Après cela elle se tut quelques instants. - Dans un premier temps j’aimerais que tu me parles de ton pouvoir de ton point de vue, comment le ressens-tu ? Est-ce que tu apprécies ce pouvoir ? Et tout ce qui te semblera essentiel. Cessant de jouer avec le stylo plume elle griffonna quelques mots sur le papier avant de relever la tête.
- Comment te sens-tu ces derniers temps ? Et je ne parle pas du niveau physique bien sur. Bien qu’elle en ait une idée, elle voulait l’entendre de sa bouche. Une nouvelle fois elle lui adressa un sourire avant de le couver du regard comme un nouveau-né.
Tenace ? Peut-être pas. Patiente ? Sans aucun doute. Il croisa alors les bras sur sa poitrine et toujours silencieuse elle se contenta de l’observer calmement, son visage révélant toujours la même moue chaleureuse. Puis après un silence de quelques secondes il reprit la parole, Mélyne préférant le laisser parler plutôt que de prendre le risque de l’interrompre.
J'en parle qu'à la seule personne pouvant comprendre cette... expérience unique. Je n'y vois pas d'intérêts à tout vous raconter, déjà que venir ici...ce n'est pas vraiment ce qui m'émoustille le plus.
Alors comme ça il en avait déjà parlé à quelqu’un, ça prouvait déjà qu’il avait été capable de se livrer ne serait-ce qu’une fois à ce sujet malgré son angoisse. D’un geste lent elle se redressa sur son siège posant ensuite ses mains sur ses cuisses toujours croisées sous l’immense robe noire. Une nouvelle fois elle le regarda gesticuler sur sa chaise sans un mot.
Vous avez l'air cool, le pouvoir tout ça, ça doit être écrit je pense. J'apprécie le geste mais ça sera pas nécessaire. J'vous remercie quand même d'avoir essayé.
Juste après avoir fini sa phrase il adopta la même position qu’elle quelques minutes plus tôt si ce n’est son bras pendant le long du dossier de la chaise. Elle l’observa un long moment avant de soupirer doucement griffonnant quelques mots sur le morceau de papier qui lui faisait face, puis d'un ton calme et assuré elle reprit, sa voix contrastant avec les bruits alentour.
- J’ai beaucoup de patience ne t’inquiète pas pour ça. Une nouvelle fois elle lui adressa un sourire qui se voulait chaleureux et confiant. Elle avait compris qu’il ne serait pas aisé de gagner la confiance de ce jeune homme mais le laisser dans une situation telle que celle-ci lui semblait tout simplement impossible. Il ne s’en rendait peut-être pas compte mais ce qu’il portait finirait par le ronger tôt ou tard avant de le détruire à petit feu.
- Tu en as parlé à quelqu’un et c’est déjà une bonne chose. Je ne doute pas que ce soit une personne en qui tu as une grande confiance. C’était même indéniable, Jinn n’avait pas l’air de quelqu’un qui se confiait facilement à un inconnu et en soi c’était aussi une bonne chose mais une autre preuve qu’elle aussi, si elle savait trouver les mots, réussirait à gagner sa confiance. Elle ouvrit une nouvelle fois sa pochette cartonnée afin d’y ranger la feuille qui lui faisait face et d’en sortir une vierge.
Le dos toujours droit, elle décroisa ses jambes puis d’un geste lent elle prit la tasse non loin de là et but une gorgée de thé qui lui permit de se relaxer un peu plus. La tâche qui lui incomber allait être bien plus ardu qu’elle l’avait prévue. Se levant elle prit un mug ou elle versa le liquide chaud qu’elle déposa ensuite près de Jinn. Si cela pouvait lui permettre d’être un peu plus à l’aise cela ne lui coûtait rien.
- Cool ? On l’avait qualifié de beaucoup de choses mais jamais de « cool » et le tout lui arracha un petit rire franc. Par contre s'il pensait s’en débarrasser aussi facilement il se fourvoyait au possible, qu’il ne veuille pas aborder le sujet tout de suite était une chose mais elle avait d'autres questions à lui poser qui lui permettrait de mieux cerner la personnalité de l’élève. -Effectivement il y a beaucoup de choses écrites mais il y a certaines choses que j’aimerais entendre de te bouche si tu veux bien. Je n’ai pas encore essayé, tout ceci n’est que le début. Ses yeux rieurs se posèrent dans ceux de Jinn avant qu’elle ne poursuive faisant tourner plusieurs fois entre ses doigts lestylo plume qu’elle tenait, trahissant sa bonne humeur.
De sa main libre elle avala une nouvelle fois une gorgée. - Si tu n’aimes pas ne te force pas. Après cela elle se tut quelques instants. - Dans un premier temps j’aimerais que tu me parles de ton pouvoir de ton point de vue, comment le ressens-tu ? Est-ce que tu apprécies ce pouvoir ? Et tout ce qui te semblera essentiel. Cessant de jouer avec le stylo plume elle griffonna quelques mots sur le papier avant de relever la tête.
- Comment te sens-tu ces derniers temps ? Et je ne parle pas du niveau physique bien sur. Bien qu’elle en ait une idée, elle voulait l’entendre de sa bouche. Une nouvelle fois elle lui adressa un sourire avant de le couver du regard comme un nouveau-né.
Les douleurs légères s'expriment, les grandes douleurs sont muettes.
Re: Lecture de l'âme. [Pv : Jïnn]
En entendant ce léger soupire, il venait à se demander si cela marquait le début de son agacement et de sa perte d'envie. Est-ce que sa volonté s'effritait comme une pierre se fragilisant par le sable ? D'ailleurs, en parlant de papier, puisqu'elle griffonnait, il regardait d'un œil discret, renforcé par ses sens et de son analyse des mouvements de la dame avec le Hado, afin de déterminer le contenu d'une certaine façon. Même juste comprendre des mots sera suffisant. Après tout, on peut très bien jouer la comédie, autant voir ce que le cœur écrivait plutôt.
- J’ai beaucoup de patience ne t’inquiète pas pour ça Une voix douce qui tranchait avec les bruits ambiants, étant une vrai plaie afin de se concentrer pour être détendu et dans de bonnes conditions. Un mauvais point pour elle. Ce détail non négligeable lui valait un visage neutre en face de ce sourire rayonnant de bonté, à n'en pas douter. Enfin, au moins, il la croyait, elle avait l'air déterminée celle là. Comme quand il s'entêtait lui même. En y repensant, c'était ridicule d'autant compter sur son propre jugement...quoi que...A par se sentir comme un vieux gâteux, il y avait des avantages néanmoins. Est-ce une cause légitime après ce séjour ? Ou juste autre chose ? Il préférait se dire que tout n'était pas uniquement lié à cet événement, ce serait une déduction trop simple et raccourcit pour lui.
- Tu en as parlé à quelqu’un et c’est déjà une bonne chose. Je ne doute pas que ce soit une personne en qui tu as une grande confiance.
Ouais...Bravo Sherlock...Rien de bien grandiose comme déduction. Quoi que...La confiance envers Warren était un mixe de rivalité, de crainte, de peur, mais surtout d'amour en quelque sorte. Cette peur en question n'avait rien d'un sentiment d'angoisse face à sa puissance, bien que ses facultés d'adaptations soient complètement démesurément efficaces, mais à vrai dire, il le plaçait sur un sommet. Ce même sommet qu'il cherche à atteindre bien que comme lui avait dit Noa, il y était déjà selon certains regards. Admettre ce fait, qu'il l'avait dépassé, lui paraissait impensable et pourtant il l'avait senti, c'était indéniable. Se retrouver sans cette torche pour continuer cette ascension sacrée serait effroyable, une source d'ennuie totale ainsi qu'une motivation en moins. En pensant à ce constat, Jïnn se rendait enfin compte que les feuilles avaient disparu pour laisser place à une vierge...Il expirait doucement par le nez, trouvant dommage que ses pensées qu'il voulait maîtriser complètement soient un frein à son observation désirée. Au moins, il aurait pu....aller...essayer de lire pendant 6 secondes environ ? C'était toujours ça de pris.
- Cool ? Ah ? Peut-être avait-il choisit spontanément ce mot ? Il en doutait légèrement, après tout, il restait un gamin, un jeune adulte qui finalement possédait quoi ? Un corps mature ? Il avait beaucoup de chemin à parcourir. Il se contentait de boire une légère gorgée de la boisson, expirant longuement par la bouche, évacuant cette douce chaleur qui titillait son œsophage une fois la déglutition accompli.
-Effectivement il y a beaucoup de choses écrites mais il y a certaines choses que j’aimerais entendre de te bouche si tu veux bien. Je n’ai pas encore essayé, tout ceci n’est que le début
Il jurait entre mille que ce serait une question sur son don ou sa façon de vouloir s'en servir. C'était banal à présent...Puis...Les pouvoirs étaient aussi les maux
de certains Tsukiens. Lui il a toujours eu le contrôle dessus et le vivait bien. Quoi que...C'était surement ça le soucis dans un sens. Par contre, la joie contagieuse de la diamant ne le rassurait pas vraiment. La question était-elle si drôle en perspective ? Il s'attendait à ce genre d'interrogation privée et surement embarrassante. Les amours ? Ce genre de trucs ?
- Si tu n’aimes pas ne te force pas. Les doutes se confirmeraient presque. Dans un premier temps j’aimerais que tu me parles de ton pouvoir de ton point de vue, comment le ressens-tu ? Est-ce que tu apprécies ce pouvoir ? Et tout ce qui te semblera essentiel. Bah voyons.....Bingo...Cela semblait tellement logique en même temps. Il haussait légèrement les épaules, l'air de trouver ça dérisoire dans un sens. Il roulait des épaules puis faisait un rond avec sa tête afin de craquer un peu toute cette ossature. Il préférait attendre, ne disant rien. Elle devait surement griffonner les mots "Silencieux" ou "Dubitatif". Il essayait de voir comme tout à l'heure sur le papier.
- Comment te sens-tu ces derniers temps ? Et je ne parle pas du niveau physique bien sur. Il n'aimait pas ce regard. Se sentir comme un nourrisson, un gosse, un enfant...Sa langue passait sur ses dents à l'avant, montrant qu'il était dubitatif pour le coup. Quoi qu'il en soit, il devait répondre, toujours dans cette posture relaxe en apparence.
Hmm...Il laissait quelque secondes s'écouler.Ce pouvoir est très long à expliquer...Je préfère garder mes petites astuces pour moi mais je peux concevoir de vous parler dans les grandes lignes. Pour commencer, le Hado est une faculté me correspondant parfaitement. Je peux percevoir des tas de choses...analyser bien des flux, m'en servir, être polyvalent. Cela me permet de m'épanouir physiquement et spirituellement. Vous n'imaginez pas à quel point percevoir la vie...de partout...Cela fait relativiser sur la perte de ces lumières. J'ai pu admirer le cycle de la vie, de la mort et même y participer malgré moi. Au début, j'ai découvert des capacités me laissant penser être invincible, au dessus de l'obscurité. Ainsi, rien ne pourrait se mettre sur ma route et je pourrais protéger à ma manière les autres. Ses traits se durcissaient alors. Son regard devenait profond et il se dressait bien droit, l'air imposant. Sa voix changeait de ton, passant d'un air passionné presque à un air de soldat. Il existe des menaces dont la seule solution est l'extermination totale. Vous me direz que l'extrême violence ne résout rien. A cela j'appliquerai un principe simple : Toutes personnes remettants les pieds ici, essayant de nuire à ces lueurs innocentes ne désirant que se développer, ils n'y trouveront que ma personne, prête à les recevoir. Ce pouvoir est donc un muscle de mon corps, une part de moi et je compte agir comme je l'entends avec. Son oralité venait d'atteindre son paroxysme, renforcé par son air sérieux. Une légère aura instinctive se dégageait, invisible, incolore, mais permettant de ressentir une certaine pression. Les murs pourraient même se fissurer légèrement. Il communiquait sa présence, s'affirmant par la force, révélant des désirs gris clairs. Là où cette aura semblait effectivement menaçante, elle était l'incarnation de sa rage contrôlée afin de vaincre déviance et tout autre organisme nuisible. Evidemment, il allait attirer l'attention avec son geste mais n'en aurait que faire. Les contenant pourraient aussi se briser face à son énergie, à la vue du liquide présentant des ondes circulaires telles une pierre lancée dans une eau plane et calme. Son regard puissant transférait toutes les informations nécessaires dans les prunelles de la diamant. Ses sens étaient aussi en plein éveil, lui servant potentiellement à déterminer si un diamant essayait de le calmer au cas où. Il ajoutait ces simples mots : Déviance...doit...disparaître. Pour le bien commun, pour vous, pour moi, pour nous. Il n'avait pas évoqué l'Agence, qui allait rester dans son œil dans la mesure du possible.
Il arrêtait alors de dégager son aura, se remettant alors au fond du siège, puisqu'il s'était approché du visage de Mélyne en se penchant avec le dos droit. Pas la peine de répondre à la question sur son mental...Elle avait déjà la réponse, à quelques précisions près.
- J’ai beaucoup de patience ne t’inquiète pas pour ça Une voix douce qui tranchait avec les bruits ambiants, étant une vrai plaie afin de se concentrer pour être détendu et dans de bonnes conditions. Un mauvais point pour elle. Ce détail non négligeable lui valait un visage neutre en face de ce sourire rayonnant de bonté, à n'en pas douter. Enfin, au moins, il la croyait, elle avait l'air déterminée celle là. Comme quand il s'entêtait lui même. En y repensant, c'était ridicule d'autant compter sur son propre jugement...quoi que...A par se sentir comme un vieux gâteux, il y avait des avantages néanmoins. Est-ce une cause légitime après ce séjour ? Ou juste autre chose ? Il préférait se dire que tout n'était pas uniquement lié à cet événement, ce serait une déduction trop simple et raccourcit pour lui.
- Tu en as parlé à quelqu’un et c’est déjà une bonne chose. Je ne doute pas que ce soit une personne en qui tu as une grande confiance.
Ouais...Bravo Sherlock...Rien de bien grandiose comme déduction. Quoi que...La confiance envers Warren était un mixe de rivalité, de crainte, de peur, mais surtout d'amour en quelque sorte. Cette peur en question n'avait rien d'un sentiment d'angoisse face à sa puissance, bien que ses facultés d'adaptations soient complètement démesurément efficaces, mais à vrai dire, il le plaçait sur un sommet. Ce même sommet qu'il cherche à atteindre bien que comme lui avait dit Noa, il y était déjà selon certains regards. Admettre ce fait, qu'il l'avait dépassé, lui paraissait impensable et pourtant il l'avait senti, c'était indéniable. Se retrouver sans cette torche pour continuer cette ascension sacrée serait effroyable, une source d'ennuie totale ainsi qu'une motivation en moins. En pensant à ce constat, Jïnn se rendait enfin compte que les feuilles avaient disparu pour laisser place à une vierge...Il expirait doucement par le nez, trouvant dommage que ses pensées qu'il voulait maîtriser complètement soient un frein à son observation désirée. Au moins, il aurait pu....aller...essayer de lire pendant 6 secondes environ ? C'était toujours ça de pris.
- Cool ? Ah ? Peut-être avait-il choisit spontanément ce mot ? Il en doutait légèrement, après tout, il restait un gamin, un jeune adulte qui finalement possédait quoi ? Un corps mature ? Il avait beaucoup de chemin à parcourir. Il se contentait de boire une légère gorgée de la boisson, expirant longuement par la bouche, évacuant cette douce chaleur qui titillait son œsophage une fois la déglutition accompli.
-Effectivement il y a beaucoup de choses écrites mais il y a certaines choses que j’aimerais entendre de te bouche si tu veux bien. Je n’ai pas encore essayé, tout ceci n’est que le début
Il jurait entre mille que ce serait une question sur son don ou sa façon de vouloir s'en servir. C'était banal à présent...Puis...Les pouvoirs étaient aussi les maux
de certains Tsukiens. Lui il a toujours eu le contrôle dessus et le vivait bien. Quoi que...C'était surement ça le soucis dans un sens. Par contre, la joie contagieuse de la diamant ne le rassurait pas vraiment. La question était-elle si drôle en perspective ? Il s'attendait à ce genre d'interrogation privée et surement embarrassante. Les amours ? Ce genre de trucs ?
- Si tu n’aimes pas ne te force pas. Les doutes se confirmeraient presque. Dans un premier temps j’aimerais que tu me parles de ton pouvoir de ton point de vue, comment le ressens-tu ? Est-ce que tu apprécies ce pouvoir ? Et tout ce qui te semblera essentiel. Bah voyons.....Bingo...Cela semblait tellement logique en même temps. Il haussait légèrement les épaules, l'air de trouver ça dérisoire dans un sens. Il roulait des épaules puis faisait un rond avec sa tête afin de craquer un peu toute cette ossature. Il préférait attendre, ne disant rien. Elle devait surement griffonner les mots "Silencieux" ou "Dubitatif". Il essayait de voir comme tout à l'heure sur le papier.
- Comment te sens-tu ces derniers temps ? Et je ne parle pas du niveau physique bien sur. Il n'aimait pas ce regard. Se sentir comme un nourrisson, un gosse, un enfant...Sa langue passait sur ses dents à l'avant, montrant qu'il était dubitatif pour le coup. Quoi qu'il en soit, il devait répondre, toujours dans cette posture relaxe en apparence.
Hmm...Il laissait quelque secondes s'écouler.Ce pouvoir est très long à expliquer...Je préfère garder mes petites astuces pour moi mais je peux concevoir de vous parler dans les grandes lignes. Pour commencer, le Hado est une faculté me correspondant parfaitement. Je peux percevoir des tas de choses...analyser bien des flux, m'en servir, être polyvalent. Cela me permet de m'épanouir physiquement et spirituellement. Vous n'imaginez pas à quel point percevoir la vie...de partout...Cela fait relativiser sur la perte de ces lumières. J'ai pu admirer le cycle de la vie, de la mort et même y participer malgré moi. Au début, j'ai découvert des capacités me laissant penser être invincible, au dessus de l'obscurité. Ainsi, rien ne pourrait se mettre sur ma route et je pourrais protéger à ma manière les autres. Ses traits se durcissaient alors. Son regard devenait profond et il se dressait bien droit, l'air imposant. Sa voix changeait de ton, passant d'un air passionné presque à un air de soldat. Il existe des menaces dont la seule solution est l'extermination totale. Vous me direz que l'extrême violence ne résout rien. A cela j'appliquerai un principe simple : Toutes personnes remettants les pieds ici, essayant de nuire à ces lueurs innocentes ne désirant que se développer, ils n'y trouveront que ma personne, prête à les recevoir. Ce pouvoir est donc un muscle de mon corps, une part de moi et je compte agir comme je l'entends avec. Son oralité venait d'atteindre son paroxysme, renforcé par son air sérieux. Une légère aura instinctive se dégageait, invisible, incolore, mais permettant de ressentir une certaine pression. Les murs pourraient même se fissurer légèrement. Il communiquait sa présence, s'affirmant par la force, révélant des désirs gris clairs. Là où cette aura semblait effectivement menaçante, elle était l'incarnation de sa rage contrôlée afin de vaincre déviance et tout autre organisme nuisible. Evidemment, il allait attirer l'attention avec son geste mais n'en aurait que faire. Les contenant pourraient aussi se briser face à son énergie, à la vue du liquide présentant des ondes circulaires telles une pierre lancée dans une eau plane et calme. Son regard puissant transférait toutes les informations nécessaires dans les prunelles de la diamant. Ses sens étaient aussi en plein éveil, lui servant potentiellement à déterminer si un diamant essayait de le calmer au cas où. Il ajoutait ces simples mots : Déviance...doit...disparaître. Pour le bien commun, pour vous, pour moi, pour nous. Il n'avait pas évoqué l'Agence, qui allait rester dans son œil dans la mesure du possible.
Il arrêtait alors de dégager son aura, se remettant alors au fond du siège, puisqu'il s'était approché du visage de Mélyne en se penchant avec le dos droit. Pas la peine de répondre à la question sur son mental...Elle avait déjà la réponse, à quelques précisions près.
Re: Lecture de l'âme. [Pv : Jïnn]
「Lecture de l'âme.」
Mélyne & Jïnn
Quand vint le moment où il prit la parole, elle se tut, écoutant attentivement ce qu’il avait à dire, observant ses faits et gestes avec discrétion. Son pouvoir était beaucoup plus intéressant sortie de la bouche de son propriétaire et elle se surprit même à afficher un demi-sourire devant l’intérêt non dissimulé que portait Jinn à son propre pouvoir ainsi que la façon dont il parlait des auras qu’il percevait. Malgré tout, sa maturité pouvait se sentir dans ses paroles, contrairement à son comportement.
Puis il se tut, ses traits se durcissant. Quand enfin il reprit la parole, la jeune femme pût se rendre compte de la rage qui bouillonnait en lui. Tant et si bien qu’elle aurait pu jurer qu’il utilisait son pouvoir en ce moment même, théorie qui se confirma bien vite lorsque elle-même se sentit oppressée, le liquide dans sa tasse formant de légère oscillation. Certains de ses collègues relevèrent alors la tête à ce moment-là, lançant quelques regards interrogatifs et sur le qui-vive à la jeune femme qui leur fit signe de rester à leur place d'un geste clair et précis. Jïnn maîtrisait parfaitement son pouvoir et même si elle trouvait ce comportement parfaitement puéril et déplacé, il n’y avait aucunement lieu d’intervenir en l’instant. L’instant suivant elle releva la tête pour se plonger dans ceux de l’élève, qui lui transmit parfaitement ses intentions. Néanmoins, son avis était en train de se faire petit à petit et les sujets à aborder avec.
- Déviance...doit...disparaître. Pour le bien commun, pour vous, pour moi, pour nous.
Il avait raison, elle ne pouvait que lui concéder de telles paroles mais à ses yeux il ne pourrait pas y parvenir de cette façon, il lui manquait encore des choses à comprendre, à apprendre même s’il n’en avait pas l’impression. De plus les réactions qu’il avait eues antérieurement lui laissait penser qu’il n’aimait pas être traité juste comme « un élève » soit, elle allait le traiter en adulte comprenant donc les responsabilités qui en découlaient.
- Je suis d’accord avec toi sur le dernier point, je l’admets. Lâcha-t-elle finalement une fois que le calme fut réellement retombé sur la pièce et que le jeune homme eut calmé ses ardeurs. Son visage se ferma alors à son tour, prenant un air beaucoup plus sérieux, lui faisant comprendre qu’elle arrêtait de le traiter comme un simple élève. - Reprenons depuis le début si tu veux bien. Elle prit alors une légère gorgée de thé. - Ton pouvoir est en effet, complexe tout en étant grandiose. Tout ceci à la fois. Ses paroles étaient sincères, le pouvoir de Jinn pouvait facilement être un pouvoir fortement convoité mais plus encore elle le trouvait extrêmement enrichissant mais là n’était pas la question. - Pour ce qui est de la violence, j’ai appris il y a quelque temps que parfois elle peut aussi être une alternative nécessaire et non évitable d’un accomplissement certain. Je n’apprécie pas l’utiliser pour autant mais je conçois qu’elle puisse devenir incontournable. Néanmoins avant de faire preuve de violence il faut en avoir les épaules, il faut être capable d’en assumer les conséquences. C’est là que se pose à mon sens le vrai fond du problème. Elle leva alors les yeux vers lui.
Les mots qu’elle s’apprêtait à lui dire ne lui plairaient sûrement pas, peut-être même qu’il tournerait les talons et quitterait la pièce, pire encore qu’il se mettrait en colère. Quitte ou double. Sa bonté était infinie, c’était une chose indéniable mais bien souvent dans les mots durs ou les critiques les gens ne la voyait plus se contentant de se vexer ou de rebondir de façon à toujours avoir le dernier mot. Après un long soupire elle reprit.
- J’apprécie ta détermination à défendre tous les innocents de cette école, toutes ces âmes qui ne demande qu’à s’épanouir mais il te manque des cartes. Tu as la force physique, la jugeote et l’intelligence mais au fond tu n’es qu’une coquille fissurée par des actes qui l’ont dépassé. Tu es puissant, peut-être même surpuissant… Elle l’observa, pinçant les lèvres un instant. Mais que feras-tu si cette coquille se fissure inexorablement ? Je veux dire… Lorsque tu as utilisé ton pouvoir à l’instant, as-tu pensé que la bâtisse pouvait s’écrouler ? Tu ne pouvais le deviner, elle aurait pu être plus fragile qu’elle en avait l’air et qu’aurais-tu fais si tout c’était écroulé sur les gens présents ? Encore une fois elle se tut. - Ce n’est qu’un exemple. Tu es puissant mais seul face à tous tu ne seras rien, nous aurons tous besoins de nous serrer les coudes élèves comme professeurs, jouer seul n’est pas la solution, si nous sommes en danger tu auras besoin de nous comme nous aurons besoin de toi. Elle avait balancé sa tirade d’une traite, au fond ses paroles étaient très probablement vraies, encore fallait-il qu’ils les acceptent et qu’il soit assez mature pour les prendre de la bonne façon, ce qu’elle espérait très sincèrement.
- Tu ne pourras rester dans ce silence, à porter ce seul fardeau pour toi-même. Je ne suis pas là pour te juger ou t’envoyer plus bas. Je n’attends qu’une chose de toi c’est que tu sois capable de monter au plus haut. La force n’est pas que physique, elle aussi mentale et un jour où l’autre ce secret te rongera, au moment où tu ne t’y attendras pas et tu ne seras plus apte à quoi que ce soit. Avouer ses faiblesses, accepter ses peurs fait aussi partie de la force, une force différente mais tout aussi puissante que les autres. Si tu veux te porter garants de tous ces gens, tous ces enfants et de leur vie, tu ne peux pas te permettre d’agir ainsi. Je sais que c’est pour toi quelques choses de douloureux, peut-être même de terrifiant, je n’en doute pas une seconde mais si tu veux être celui sur qui on peut compter, tu dois être capable de ça. Les cartes étaient posées, à lui d’en disposer comme bon lui semblait. Soutenant son regard, elle attendit sa réaction dans un silence religieux.
Puis il se tut, ses traits se durcissant. Quand enfin il reprit la parole, la jeune femme pût se rendre compte de la rage qui bouillonnait en lui. Tant et si bien qu’elle aurait pu jurer qu’il utilisait son pouvoir en ce moment même, théorie qui se confirma bien vite lorsque elle-même se sentit oppressée, le liquide dans sa tasse formant de légère oscillation. Certains de ses collègues relevèrent alors la tête à ce moment-là, lançant quelques regards interrogatifs et sur le qui-vive à la jeune femme qui leur fit signe de rester à leur place d'un geste clair et précis. Jïnn maîtrisait parfaitement son pouvoir et même si elle trouvait ce comportement parfaitement puéril et déplacé, il n’y avait aucunement lieu d’intervenir en l’instant. L’instant suivant elle releva la tête pour se plonger dans ceux de l’élève, qui lui transmit parfaitement ses intentions. Néanmoins, son avis était en train de se faire petit à petit et les sujets à aborder avec.
- Déviance...doit...disparaître. Pour le bien commun, pour vous, pour moi, pour nous.
Il avait raison, elle ne pouvait que lui concéder de telles paroles mais à ses yeux il ne pourrait pas y parvenir de cette façon, il lui manquait encore des choses à comprendre, à apprendre même s’il n’en avait pas l’impression. De plus les réactions qu’il avait eues antérieurement lui laissait penser qu’il n’aimait pas être traité juste comme « un élève » soit, elle allait le traiter en adulte comprenant donc les responsabilités qui en découlaient.
- Je suis d’accord avec toi sur le dernier point, je l’admets. Lâcha-t-elle finalement une fois que le calme fut réellement retombé sur la pièce et que le jeune homme eut calmé ses ardeurs. Son visage se ferma alors à son tour, prenant un air beaucoup plus sérieux, lui faisant comprendre qu’elle arrêtait de le traiter comme un simple élève. - Reprenons depuis le début si tu veux bien. Elle prit alors une légère gorgée de thé. - Ton pouvoir est en effet, complexe tout en étant grandiose. Tout ceci à la fois. Ses paroles étaient sincères, le pouvoir de Jinn pouvait facilement être un pouvoir fortement convoité mais plus encore elle le trouvait extrêmement enrichissant mais là n’était pas la question. - Pour ce qui est de la violence, j’ai appris il y a quelque temps que parfois elle peut aussi être une alternative nécessaire et non évitable d’un accomplissement certain. Je n’apprécie pas l’utiliser pour autant mais je conçois qu’elle puisse devenir incontournable. Néanmoins avant de faire preuve de violence il faut en avoir les épaules, il faut être capable d’en assumer les conséquences. C’est là que se pose à mon sens le vrai fond du problème. Elle leva alors les yeux vers lui.
Les mots qu’elle s’apprêtait à lui dire ne lui plairaient sûrement pas, peut-être même qu’il tournerait les talons et quitterait la pièce, pire encore qu’il se mettrait en colère. Quitte ou double. Sa bonté était infinie, c’était une chose indéniable mais bien souvent dans les mots durs ou les critiques les gens ne la voyait plus se contentant de se vexer ou de rebondir de façon à toujours avoir le dernier mot. Après un long soupire elle reprit.
- J’apprécie ta détermination à défendre tous les innocents de cette école, toutes ces âmes qui ne demande qu’à s’épanouir mais il te manque des cartes. Tu as la force physique, la jugeote et l’intelligence mais au fond tu n’es qu’une coquille fissurée par des actes qui l’ont dépassé. Tu es puissant, peut-être même surpuissant… Elle l’observa, pinçant les lèvres un instant. Mais que feras-tu si cette coquille se fissure inexorablement ? Je veux dire… Lorsque tu as utilisé ton pouvoir à l’instant, as-tu pensé que la bâtisse pouvait s’écrouler ? Tu ne pouvais le deviner, elle aurait pu être plus fragile qu’elle en avait l’air et qu’aurais-tu fais si tout c’était écroulé sur les gens présents ? Encore une fois elle se tut. - Ce n’est qu’un exemple. Tu es puissant mais seul face à tous tu ne seras rien, nous aurons tous besoins de nous serrer les coudes élèves comme professeurs, jouer seul n’est pas la solution, si nous sommes en danger tu auras besoin de nous comme nous aurons besoin de toi. Elle avait balancé sa tirade d’une traite, au fond ses paroles étaient très probablement vraies, encore fallait-il qu’ils les acceptent et qu’il soit assez mature pour les prendre de la bonne façon, ce qu’elle espérait très sincèrement.
- Tu ne pourras rester dans ce silence, à porter ce seul fardeau pour toi-même. Je ne suis pas là pour te juger ou t’envoyer plus bas. Je n’attends qu’une chose de toi c’est que tu sois capable de monter au plus haut. La force n’est pas que physique, elle aussi mentale et un jour où l’autre ce secret te rongera, au moment où tu ne t’y attendras pas et tu ne seras plus apte à quoi que ce soit. Avouer ses faiblesses, accepter ses peurs fait aussi partie de la force, une force différente mais tout aussi puissante que les autres. Si tu veux te porter garants de tous ces gens, tous ces enfants et de leur vie, tu ne peux pas te permettre d’agir ainsi. Je sais que c’est pour toi quelques choses de douloureux, peut-être même de terrifiant, je n’en doute pas une seconde mais si tu veux être celui sur qui on peut compter, tu dois être capable de ça. Les cartes étaient posées, à lui d’en disposer comme bon lui semblait. Soutenant son regard, elle attendit sa réaction dans un silence religieux.
Les douleurs légères s'expriment, les grandes douleurs sont muettes.
Re: Lecture de l'âme. [Pv : Jïnn]
Installé alors confortablement dans sa chaise, laissant cette tension créée intentionnellement s'abaisser d'un niveau. De deux choses d'une, il fallait qu'il sache jusqu'où irait les nerfs de la dame en plus de montrer son "âme" en quelque sorte. Son visage redevenait alors parfaitement stoïque bien que sérieux, comme toujours.
- Je suis d’accord avec toi sur le dernier point, je l’admets. A ce moment précis, il se demandait réellement si elle avait connu ces gens, si elle les avait croisé de près ou de loin. Il est facile d'être d'accord sans en connaître les véritables bases et socles fondateurs. C'est ainsi qu'il l'observait encore plus intensément, n'ayant visiblement pas plus confiance en elle que ça depuis le début. Au moins, cet air affiché sur son minois pourrait le conforter dans l'idée de ne pas subir l'irritation d'être traité comme un gamin. Il ne se considérait plus comme telle depuis longtemps.
- Reprenons depuis le début si tu veux bien. Il désirait que le thé qu'elle buvait soit un peu plus chaud qu'actuellement pour lui "titiller" gentiment avec amour sa langue. - Ton pouvoir est en effet, complexe tout en étant grandiose. Tout ceci à la fois. Un léger haussement rapide de sourcils avait lieu. Au moins elle n'allait pas être catégorisée comme ce genre de personnes ne comprenant pas l'aspect humain d'un pouvoir. Cet aspect qui, à force de pratique, permet d'embrasser son humanité et non l'inverse. N'importe quel pouvoir pourrait faire ce genre de chose en soi. Il suffit de s'en donner les moyens. Pour ce qui est de la violence, j’ai appris il y a quelque temps que parfois elle peut aussi être une alternative nécessaire et non évitable d’un accomplissement certain. Je n’apprécie pas l’utiliser pour autant mais je conçois qu’elle puisse devenir incontournable. Néanmoins avant de faire preuve de violence il faut en avoir les épaules, il faut être capable d’en assumer les conséquences. C’est là que se pose à mon sens le vrai fond du problème. Jusque là son discours n'intéressait pas notre protagoniste qui avait l'impression d'entendre pour la énième fois la voix de la raison, située sur son épaule droite. "La violence n'est jamais une fin qui ne doit servir qu'en cas d'ultime recours blablablaabla". C'était risible d'entendre ça. La fin l'était d'autant plus. Sa fierté n'avait même pas été touché, la remarque lui glissait dessus. Elle ne le connaissait pas et ne le connaîtrait jamais profondément. Son faciès n'avait pas bronché d'un poil si ce n'est que son regard redouble de concentration tout autant que ses oreilles.
- J’apprécie ta détermination à défendre tous les innocents de cette école, toutes ces âmes qui ne demande qu’à s’épanouir mais il te manque des cartes. Tu as la force physique, la jugeote et l’intelligence mais au fond tu n’es qu’une coquille fissurée par des actes qui l’ont dépassé. Tu es puissant, peut-être même surpuissant… La puissance....la puissance....toujours la puissance...Pour Jïnn, elle n'était qu'une fourmi, capable d'être écrasée d'une simple pression de son index. Jïnn se sentait paradoxalement au niveau d'une fourmi dans ce vaste univers qui ne pouvait que s'étendre. La puissance ne veut strictement rien dire. Elle n'a jamais eu de sens logique. Puis, si cela ne tenait qu'à lui, sans ses principes et sa philosophie, bien des gens auraient été libéré par la mort. Il n'y a pas la mort, il n'y a que l'aura, la restitution de son essence propre à l'univers qui nous dépasse dans cette immensité cosmique. Son silence régnait alors, face à quelques diamants qui retournaient à leurs taches.
Mais que feras-tu si cette coquille se fissure inexorablement ? Je veux dire… Lorsque tu as utilisé ton pouvoir à l’instant, as-tu pensé que la bâtisse pouvait s’écrouler ? Tu ne pouvais le deviner, elle aurait pu être plus fragile qu’elle en avait l’air et qu’aurais-tu fais si tout c’était écroulé sur les gens présents ? "Intelligent" avait-elle dit comme qualité ? Ne comptait-elle plus du tout ? Cette question n'avait aucun sens dans la mesure d'un contrôle volontaire en ayant des informations préalables sur la cause de son acte. Tout était calculé, absolument tout. Parfois c'est chanceux, d'autre fois inconsciemment, mais depuis le temps, il avait appris.
- Ce n’est qu’un exemple. Tu es puissant mais seul face à tous tu ne seras rien, nous aurons tous besoins de nous serrer les coudes élèves comme professeurs, jouer seul n’est pas la solution, si nous sommes en danger tu auras besoin de nous comme nous aurons besoin de toi. Seul face à tous, hein ? Répondre simplement un "Qu'ils y viennent, je les attends" serait tentant mais il gardait encore une fois le silence, restant de marbre, les traits totalement relaxés encore une fois. La seule chose dont il a besoin c'est de gens compétents, tout simplement. Une denrée rare apparemment. Qu'elle pense donc ainsi, cela ne changeait pas sa vie. Encore une fois, rien de sa part.
- Tu ne pourras rester dans ce silence, à porter ce seul fardeau pour toi-même. Je ne suis pas là pour te juger ou t’envoyer plus bas. Je n’attends qu’une chose de toi c’est que tu sois capable de monter au plus haut. La force n’est pas que physique, elle aussi mentale et un jour où l’autre ce secret te rongera, au moment où tu ne t’y attendras pas et tu ne seras plus apte à quoi que ce soit. Avouer ses faiblesses, accepter ses peurs fait aussi partie de la force, une force différente mais tout aussi puissante que les autres. Si tu veux te porter garants de tous ces gens, tous ces enfants et de leur vie, tu ne peux pas te permettre d’agir ainsi. Je sais que c’est pour toi quelques choses de douloureux, peut-être même de terrifiant, je n’en doute pas une seconde mais si tu veux être celui sur qui on peut compter, tu dois être capable de ça. Tout ça pour arriver à cette conclusion ? Quelle perte de temps...Entendre à nouveau les discours qu'il avait déjà assimilé depuis longtemps l'ennuyait et le lassait profondément. Evidemment....Elle ne pourrait faire mieux pour lui puisqu'elle manquait d'informations cruciales sur son développement personnel. Tout ce qu'elle venait de dire il les avait déjà expérimenté. Les plus grands "héros" sont capables de justement être rayonnant car eux mêmes donnent l'impression de ne pas en avoir. L'optique aussi admettant que combattre uniquement pour les autres est une hypocrisie est toujours valide aussi dans un sens. Néanmoins le topo de la situation se dressait très facilement, avec une aisance dérisoire. Il brisait enfin son silence, parlant d'une voix presque basse, pendant qu'il se penchait légèrement en avant pour que la distance n'en soit que réduite de manière presque négligeable.
Sous votre respect, si vous savez une chose ici, c'est que vous ne savez absolument rien. Il reculait alors très légèrement en redressant son buste, posant ses mains sur la table cette fois. Cela sonnait sans la moindre animosité ou agressivité si ce n'est un air plus ferme.Depuis combien de temps vous êtes ici ? Combien d'aventures vous avez vécu dans le "paranormal" ? Hein ? Toujours calmement, il laissait un infime battement de cœur s'installer entre ses deux phrases, laissant comme le temps se suspendre légèrement. Certainement pas assez longtemps pour en comprendre les enjeux. Vos jolis mots, vos jolies tirades, ce n'est que du vent. Non pas que vous n'êtes pas honnête dans votre parole et votre élan de "franchise"....mais vos cartes, je n'ai pas la nécessité de les jouer ou de les récupérer. L'échiquier est tout autre. Pour ce mur par exemple, vous qui m'avez qualifié d'intelligent. Pensez-vous un seul instant que le très "célèbre" Junalkin Jïnn comme je peux l'entendre dans des bruissements d'air lointain, puisse perdre son contrôle à présent ? Il ne l'a jamais perdu, son contrôle. Et donc ? Concrètement ? Qu'est-ce que vous voulez ? Que je vous raconte tous dans les moindres détails afin de me "libérer" de cette pression ? Désolé mais nous ne sommes pas amis et c'est inutile. Je n'ai pas à étaler ça avec qui que ce soit du moment que j'estime que ce n'est pas nécessaire. J'ai bouffé la conséquence de mes actes et je suis passé à autre chose. Les cicatrices sont toujours présentes et donc ? Vous pensez que j'en fais des cauchemars ? La réponse est oui. Toutefois, cette douleur est un moteur, loin de me ronger quand on sait dominer cette énergie. Soupirant alors légèrement et ayant fait preuve d'un peu de cynisme, il pointait le mur avec son pouce, contractant simplement son biceps afin de ramener l'avant bras pour qu'il pointe la bonne direction, cette fois le volume sonore montait d'un cran, toujours légèrement, sans être dans l'excès ni dans un état d'impulsivité quelconque si ce n'est sa divergence d'opinion :
Déviance est déjà venu péter ce mur. Aucun hommage envers les victimes, rien. Aucune mémoire. Puis Halloween et bien d'autres...Ce mur est capable de se reformer de lui même, pendant que nous dormons. Vous n'avez encore rien vu de cette académie, de ce monde qui s'ouvre à moi comme pour vous. Les choses qui nous entourent ne sont qu'obscures illusions. Prétendument sécurisée on y laisse passer armes, drogues, professeurs incompétents, élèves sans suivi. Croyez moi, si ce mur devait tomber pour si peu, autant tous quitter cette académie digne des plus grandes passoires en papier. Ses deux paumes étaient alors posées à nouveau face contre table, son aura bloquait les mouvements du stylo, préférant avoir un vrai regard plutôt qu'une collectrice d'informations sur son état mental.
Il continuait alors : Il n'y a que deux choses qui m'importent ici bas : Le pragmatisme et l'équilibre. Il faut inhiber avec mesure des sentiments capables de nous faire faire des erreurs, toujours se relever, peu importe combien de fois la vie cogne. Vous vous perdez en employant la notion de puissance. Elle ne vaut rien. Ce même corps présent devant vous, cette même faculté que vous trouvez si fascinante, elle n'a rien pu faire contre une seringue et un bout de papier. A mon échelle vous êtes une insecte qu'on peut écraser. A l'échelle de ce que je vise, vous ne serez qu'une poussière en comparaison pendant que moi je serai le cloporte en question. Il recroisait alors une jambe, s'attendant à ce qu'elle réplique assez lourdement et longuement. Il venait à finir sur ces brefs mots : Ma coquille se porte à merveille. Les autres m'ont déjà bien assez aidé comme ça. Si vous voulez vraiment m'aider, trouvez moi des personnes dignes d'apprendre ma faculté, d'être des disciples aidant dans ce dessein. Si les mots ne vous satisfont pas, alors laissez le temps montrer des actes. Des actes tantôt tapis dans la lumière, tantôt dans l'ombre. Il décroisait alors sa jambe, l'air décidé de demander à partir indirectement. Il restait parfaitement neutre, redonnant le contrôle du stylo. Est-ce tout ce dont vous vouliez parler ou bien je peux reprendre ma journée ? Le cours d'anatomie ne va pas se rattraper tout seul. Détendre l'atmosphère ? A quoi bon.
- Je suis d’accord avec toi sur le dernier point, je l’admets. A ce moment précis, il se demandait réellement si elle avait connu ces gens, si elle les avait croisé de près ou de loin. Il est facile d'être d'accord sans en connaître les véritables bases et socles fondateurs. C'est ainsi qu'il l'observait encore plus intensément, n'ayant visiblement pas plus confiance en elle que ça depuis le début. Au moins, cet air affiché sur son minois pourrait le conforter dans l'idée de ne pas subir l'irritation d'être traité comme un gamin. Il ne se considérait plus comme telle depuis longtemps.
- Reprenons depuis le début si tu veux bien. Il désirait que le thé qu'elle buvait soit un peu plus chaud qu'actuellement pour lui "titiller" gentiment avec amour sa langue. - Ton pouvoir est en effet, complexe tout en étant grandiose. Tout ceci à la fois. Un léger haussement rapide de sourcils avait lieu. Au moins elle n'allait pas être catégorisée comme ce genre de personnes ne comprenant pas l'aspect humain d'un pouvoir. Cet aspect qui, à force de pratique, permet d'embrasser son humanité et non l'inverse. N'importe quel pouvoir pourrait faire ce genre de chose en soi. Il suffit de s'en donner les moyens. Pour ce qui est de la violence, j’ai appris il y a quelque temps que parfois elle peut aussi être une alternative nécessaire et non évitable d’un accomplissement certain. Je n’apprécie pas l’utiliser pour autant mais je conçois qu’elle puisse devenir incontournable. Néanmoins avant de faire preuve de violence il faut en avoir les épaules, il faut être capable d’en assumer les conséquences. C’est là que se pose à mon sens le vrai fond du problème. Jusque là son discours n'intéressait pas notre protagoniste qui avait l'impression d'entendre pour la énième fois la voix de la raison, située sur son épaule droite. "La violence n'est jamais une fin qui ne doit servir qu'en cas d'ultime recours blablablaabla". C'était risible d'entendre ça. La fin l'était d'autant plus. Sa fierté n'avait même pas été touché, la remarque lui glissait dessus. Elle ne le connaissait pas et ne le connaîtrait jamais profondément. Son faciès n'avait pas bronché d'un poil si ce n'est que son regard redouble de concentration tout autant que ses oreilles.
- J’apprécie ta détermination à défendre tous les innocents de cette école, toutes ces âmes qui ne demande qu’à s’épanouir mais il te manque des cartes. Tu as la force physique, la jugeote et l’intelligence mais au fond tu n’es qu’une coquille fissurée par des actes qui l’ont dépassé. Tu es puissant, peut-être même surpuissant… La puissance....la puissance....toujours la puissance...Pour Jïnn, elle n'était qu'une fourmi, capable d'être écrasée d'une simple pression de son index. Jïnn se sentait paradoxalement au niveau d'une fourmi dans ce vaste univers qui ne pouvait que s'étendre. La puissance ne veut strictement rien dire. Elle n'a jamais eu de sens logique. Puis, si cela ne tenait qu'à lui, sans ses principes et sa philosophie, bien des gens auraient été libéré par la mort. Il n'y a pas la mort, il n'y a que l'aura, la restitution de son essence propre à l'univers qui nous dépasse dans cette immensité cosmique. Son silence régnait alors, face à quelques diamants qui retournaient à leurs taches.
Mais que feras-tu si cette coquille se fissure inexorablement ? Je veux dire… Lorsque tu as utilisé ton pouvoir à l’instant, as-tu pensé que la bâtisse pouvait s’écrouler ? Tu ne pouvais le deviner, elle aurait pu être plus fragile qu’elle en avait l’air et qu’aurais-tu fais si tout c’était écroulé sur les gens présents ? "Intelligent" avait-elle dit comme qualité ? Ne comptait-elle plus du tout ? Cette question n'avait aucun sens dans la mesure d'un contrôle volontaire en ayant des informations préalables sur la cause de son acte. Tout était calculé, absolument tout. Parfois c'est chanceux, d'autre fois inconsciemment, mais depuis le temps, il avait appris.
- Ce n’est qu’un exemple. Tu es puissant mais seul face à tous tu ne seras rien, nous aurons tous besoins de nous serrer les coudes élèves comme professeurs, jouer seul n’est pas la solution, si nous sommes en danger tu auras besoin de nous comme nous aurons besoin de toi. Seul face à tous, hein ? Répondre simplement un "Qu'ils y viennent, je les attends" serait tentant mais il gardait encore une fois le silence, restant de marbre, les traits totalement relaxés encore une fois. La seule chose dont il a besoin c'est de gens compétents, tout simplement. Une denrée rare apparemment. Qu'elle pense donc ainsi, cela ne changeait pas sa vie. Encore une fois, rien de sa part.
- Tu ne pourras rester dans ce silence, à porter ce seul fardeau pour toi-même. Je ne suis pas là pour te juger ou t’envoyer plus bas. Je n’attends qu’une chose de toi c’est que tu sois capable de monter au plus haut. La force n’est pas que physique, elle aussi mentale et un jour où l’autre ce secret te rongera, au moment où tu ne t’y attendras pas et tu ne seras plus apte à quoi que ce soit. Avouer ses faiblesses, accepter ses peurs fait aussi partie de la force, une force différente mais tout aussi puissante que les autres. Si tu veux te porter garants de tous ces gens, tous ces enfants et de leur vie, tu ne peux pas te permettre d’agir ainsi. Je sais que c’est pour toi quelques choses de douloureux, peut-être même de terrifiant, je n’en doute pas une seconde mais si tu veux être celui sur qui on peut compter, tu dois être capable de ça. Tout ça pour arriver à cette conclusion ? Quelle perte de temps...Entendre à nouveau les discours qu'il avait déjà assimilé depuis longtemps l'ennuyait et le lassait profondément. Evidemment....Elle ne pourrait faire mieux pour lui puisqu'elle manquait d'informations cruciales sur son développement personnel. Tout ce qu'elle venait de dire il les avait déjà expérimenté. Les plus grands "héros" sont capables de justement être rayonnant car eux mêmes donnent l'impression de ne pas en avoir. L'optique aussi admettant que combattre uniquement pour les autres est une hypocrisie est toujours valide aussi dans un sens. Néanmoins le topo de la situation se dressait très facilement, avec une aisance dérisoire. Il brisait enfin son silence, parlant d'une voix presque basse, pendant qu'il se penchait légèrement en avant pour que la distance n'en soit que réduite de manière presque négligeable.
Sous votre respect, si vous savez une chose ici, c'est que vous ne savez absolument rien. Il reculait alors très légèrement en redressant son buste, posant ses mains sur la table cette fois. Cela sonnait sans la moindre animosité ou agressivité si ce n'est un air plus ferme.Depuis combien de temps vous êtes ici ? Combien d'aventures vous avez vécu dans le "paranormal" ? Hein ? Toujours calmement, il laissait un infime battement de cœur s'installer entre ses deux phrases, laissant comme le temps se suspendre légèrement. Certainement pas assez longtemps pour en comprendre les enjeux. Vos jolis mots, vos jolies tirades, ce n'est que du vent. Non pas que vous n'êtes pas honnête dans votre parole et votre élan de "franchise"....mais vos cartes, je n'ai pas la nécessité de les jouer ou de les récupérer. L'échiquier est tout autre. Pour ce mur par exemple, vous qui m'avez qualifié d'intelligent. Pensez-vous un seul instant que le très "célèbre" Junalkin Jïnn comme je peux l'entendre dans des bruissements d'air lointain, puisse perdre son contrôle à présent ? Il ne l'a jamais perdu, son contrôle. Et donc ? Concrètement ? Qu'est-ce que vous voulez ? Que je vous raconte tous dans les moindres détails afin de me "libérer" de cette pression ? Désolé mais nous ne sommes pas amis et c'est inutile. Je n'ai pas à étaler ça avec qui que ce soit du moment que j'estime que ce n'est pas nécessaire. J'ai bouffé la conséquence de mes actes et je suis passé à autre chose. Les cicatrices sont toujours présentes et donc ? Vous pensez que j'en fais des cauchemars ? La réponse est oui. Toutefois, cette douleur est un moteur, loin de me ronger quand on sait dominer cette énergie. Soupirant alors légèrement et ayant fait preuve d'un peu de cynisme, il pointait le mur avec son pouce, contractant simplement son biceps afin de ramener l'avant bras pour qu'il pointe la bonne direction, cette fois le volume sonore montait d'un cran, toujours légèrement, sans être dans l'excès ni dans un état d'impulsivité quelconque si ce n'est sa divergence d'opinion :
Déviance est déjà venu péter ce mur. Aucun hommage envers les victimes, rien. Aucune mémoire. Puis Halloween et bien d'autres...Ce mur est capable de se reformer de lui même, pendant que nous dormons. Vous n'avez encore rien vu de cette académie, de ce monde qui s'ouvre à moi comme pour vous. Les choses qui nous entourent ne sont qu'obscures illusions. Prétendument sécurisée on y laisse passer armes, drogues, professeurs incompétents, élèves sans suivi. Croyez moi, si ce mur devait tomber pour si peu, autant tous quitter cette académie digne des plus grandes passoires en papier. Ses deux paumes étaient alors posées à nouveau face contre table, son aura bloquait les mouvements du stylo, préférant avoir un vrai regard plutôt qu'une collectrice d'informations sur son état mental.
Il continuait alors : Il n'y a que deux choses qui m'importent ici bas : Le pragmatisme et l'équilibre. Il faut inhiber avec mesure des sentiments capables de nous faire faire des erreurs, toujours se relever, peu importe combien de fois la vie cogne. Vous vous perdez en employant la notion de puissance. Elle ne vaut rien. Ce même corps présent devant vous, cette même faculté que vous trouvez si fascinante, elle n'a rien pu faire contre une seringue et un bout de papier. A mon échelle vous êtes une insecte qu'on peut écraser. A l'échelle de ce que je vise, vous ne serez qu'une poussière en comparaison pendant que moi je serai le cloporte en question. Il recroisait alors une jambe, s'attendant à ce qu'elle réplique assez lourdement et longuement. Il venait à finir sur ces brefs mots : Ma coquille se porte à merveille. Les autres m'ont déjà bien assez aidé comme ça. Si vous voulez vraiment m'aider, trouvez moi des personnes dignes d'apprendre ma faculté, d'être des disciples aidant dans ce dessein. Si les mots ne vous satisfont pas, alors laissez le temps montrer des actes. Des actes tantôt tapis dans la lumière, tantôt dans l'ombre. Il décroisait alors sa jambe, l'air décidé de demander à partir indirectement. Il restait parfaitement neutre, redonnant le contrôle du stylo. Est-ce tout ce dont vous vouliez parler ou bien je peux reprendre ma journée ? Le cours d'anatomie ne va pas se rattraper tout seul. Détendre l'atmosphère ? A quoi bon.
Re: Lecture de l'âme. [Pv : Jïnn]
「Lecture de l'âme.」
Mélyne & Jïnn
Puéril et immature furent les deux premiers mots qui naquirent dans l’esprit de la jeune femme lorsqu’elle l’entendit parler. Volontairement elle laissa échapper un soupir de lassitude. Jinn se menait tout seul à sa perte. Son entêtement et sa détermination mal placée se chargeraient du reste. « Quel gâchis... » pensa la blanche au moment même ou son stylo cessait de tourner sous la coupe de l’élève.
Elle avait écouté son long discours dans un silence religieux, hochant la tête à certains moments prenant une gorgée de thé à d'autres. Analysant toujours ses paroles et sa gestuelle.
Il était intelligent c’était une chose indéniable mais il manquait cruellement de remise en question et de réflexion. De plus le voilà qui devenait condescendant. Après réflexion elle ne pourrait que peu de chose pour lui si ce n’est le regarder échouer. Soit, son choix était fait et l’esprit beaucoup trop têtu du jeune homme ne lui permettrait pas de l’aider comme elle le voulait. C’est donc la mort dans l’âme qu’elle reprit la parole.
- Sous ton respect ? Pourtant juger une personne sans la connaître est une forme d’irrespect. Peut-être te semblais-je peu ou pas informée mais je te demanderais dans tous les cas, de ne pas faire de conclusion hâtive sans connaître le fin mot de l’histoire. Elle l’observa un instant avant de reprendre. - Je suis ici depuis quelques mois pour répondre à ta question. Pour ce qui est de mes « aventures paranormale » comme tu dis je pense que j’y baigne depuis un temps suffisamment long. Son regard gris vint alors couvrir son vis-à-vis. - Encore une fois tu parles sans même savoir, c’est une bien triste constatation. Pour ce qui est du reste… Elle marqua un temps d’arrêt. À croire qu’il n’était capable de retenir que ce qu’il voulait. - Je ne t’ai jamais parlé d’une quelconque perte de contrôle Jinn. Je t’ai seulement dit que la bâtisse aurait pu s’écrouler sans que tu ne puisses rien faire, tout ceci n’aurait pas été lié à une perte de contrôle mais à un lieu de vie vieillit par le temps. Les mots que tu qualifies si facilement d’inutiles peuvent faire toute la différence et même plus mais ça tu n’es pas encore capable de voir aveugler par je ne sais quelles sottises et tout ceci est bien triste. Elle entrelaça ses doigts sur la table. - Te rends-tu comptes que tu parles de toi comme d’un célèbre personnage ? Que tu parles de toi à la troisième personne ? N’as-tu pas un seul instant l’impression que ton ego prend un peu trop de place ? Crois-tu que les gens vont croire en quelqu’un qui n’écoute que sa propre logique, sa propre raison sans prendre en compte celle des autres ? Encore une fois je ne doute pas que tu trouves le moyen de me contredire, j’en suis même persuadée mais sache que ce n’est pas en suivant ce genre de route que les gens la prendront avec toi, au contraire.
Ayant avalé sa dernière goutte de thé et sa gorge s’étant asséchées après ce discours. Mélyne se leva afin de se resservir reprenant la parole dans la foulée, dos au jeune homme.
- Quant à l’agissement de Déviance, même s'il n’y a pas eu de commémorations ou une quelconque autre cérémonie. Ne crois pas que l’équipe pédagogique reste passive face à genre d’agissement. Encore une fois ceci serait bien présomptueux de ta part que de croire que nous préférons ignorer plutôt qu'agir. Dans tous les cas, si ce mur venait à s’écrouler bien qu’il se reconstruise dans la nuit comme tu le dis si bien, rien n’empêcherait les blesser voir les morts. Le nectar fumant dans sa tasse, elle l’entoura de ses doigts fins avant de reprendre place aux côtés du « célèbre Junalkin » se déplaçant toujours avec une aisance naturelle, croisant ensuite les jambes sous la table. - Comme je le pensais, tu manques cruellement d’analyse. Agir est une bonne chose, réfléchir est incontournable et complémentaire à cette notion. Auquel cas tu fonceras droit dans un mur. Après tout cela ne regarde que toi. Elle préféra ne pas relever son explication de la puissance, persuadé que tout ceci les pousserait à avancer une fois de plus vers un débat stérile, ressasser les mêmes explications pour une personne qui n’en a cure n’était pas nécessaire
La seconde son regard se fit beaucoup plus sombre, le plantant dans celui de Jinn. Elle ne chercha pas à l’impressionner au contraire elle avait bien compris que rien ni personne à part lui-même ne pourrait l’impressionner mais la jeune femme voulait qu’il comprenne bien -cette fois- ce qu’elle était en train de lui dire. - Sache une chose Jinn. Je ne permettrais pas que des élèves deviennent tes disciples et cour à une mort certaine sous prétexte que tu veux te venger. Je ne tolérerais jamais ceci. Tu as plusieurs choix dont celui de faire partie de ces gens qui défendront l’académie, pas celui d’envoyer à la mort tes camarades. Lâcha-t-elle d’un ton tranchant presque sifflant lui signifiant qu’elle était complètement opposée à cette idée et loin d’en démordre.
Mélyne prit alors sa tasse puis bu avec une lenteur presque exagérée, les yeux clos. Son regard retrouva rapidement toute sa jovialité n’en perdant pas pour autant sa dureté. - Je n’ai pas fini, néanmoins je pense que nous n’avancerons pas plus aujourd’hui. Sans qu’il ne s’en aperçoive elle avait mis le doigt sur suffisamment d’éléments pour en ressortir une analyse, certes maigre mais qui lui suffirait jusqu’au prochain rendez-vous. Même si son attitude avait été plus dure qu’à l'accoutumée elle n’avait pas dans l’idée de le laisser tomber, bien au contraire, il se trahissait à mesure qu’il parlait et même si elle aurait aimé poursuivre cet entretien, elle devinait que le braquer complètement ne serait pas la meilleure des idées. - Si jamais tu en as le besoin, ma porte est toujours ouverte. Lâcha-t-elle finalement sa voix étant redevenue douce. Bien sûr elle le voyait déjà trouver ce genre d’interpellations inutiles voire risible et lui ajouter qu’il n’avait besoin de personne d'autre que de ses fameux disciples dignes d’apprendre un don mais malgré tout, elle voulait lui signifier qu’elle serait là que ce soit pour l’aider ou le contrecarrer.
Elle avait écouté son long discours dans un silence religieux, hochant la tête à certains moments prenant une gorgée de thé à d'autres. Analysant toujours ses paroles et sa gestuelle.
Il était intelligent c’était une chose indéniable mais il manquait cruellement de remise en question et de réflexion. De plus le voilà qui devenait condescendant. Après réflexion elle ne pourrait que peu de chose pour lui si ce n’est le regarder échouer. Soit, son choix était fait et l’esprit beaucoup trop têtu du jeune homme ne lui permettrait pas de l’aider comme elle le voulait. C’est donc la mort dans l’âme qu’elle reprit la parole.
- Sous ton respect ? Pourtant juger une personne sans la connaître est une forme d’irrespect. Peut-être te semblais-je peu ou pas informée mais je te demanderais dans tous les cas, de ne pas faire de conclusion hâtive sans connaître le fin mot de l’histoire. Elle l’observa un instant avant de reprendre. - Je suis ici depuis quelques mois pour répondre à ta question. Pour ce qui est de mes « aventures paranormale » comme tu dis je pense que j’y baigne depuis un temps suffisamment long. Son regard gris vint alors couvrir son vis-à-vis. - Encore une fois tu parles sans même savoir, c’est une bien triste constatation. Pour ce qui est du reste… Elle marqua un temps d’arrêt. À croire qu’il n’était capable de retenir que ce qu’il voulait. - Je ne t’ai jamais parlé d’une quelconque perte de contrôle Jinn. Je t’ai seulement dit que la bâtisse aurait pu s’écrouler sans que tu ne puisses rien faire, tout ceci n’aurait pas été lié à une perte de contrôle mais à un lieu de vie vieillit par le temps. Les mots que tu qualifies si facilement d’inutiles peuvent faire toute la différence et même plus mais ça tu n’es pas encore capable de voir aveugler par je ne sais quelles sottises et tout ceci est bien triste. Elle entrelaça ses doigts sur la table. - Te rends-tu comptes que tu parles de toi comme d’un célèbre personnage ? Que tu parles de toi à la troisième personne ? N’as-tu pas un seul instant l’impression que ton ego prend un peu trop de place ? Crois-tu que les gens vont croire en quelqu’un qui n’écoute que sa propre logique, sa propre raison sans prendre en compte celle des autres ? Encore une fois je ne doute pas que tu trouves le moyen de me contredire, j’en suis même persuadée mais sache que ce n’est pas en suivant ce genre de route que les gens la prendront avec toi, au contraire.
Ayant avalé sa dernière goutte de thé et sa gorge s’étant asséchées après ce discours. Mélyne se leva afin de se resservir reprenant la parole dans la foulée, dos au jeune homme.
- Quant à l’agissement de Déviance, même s'il n’y a pas eu de commémorations ou une quelconque autre cérémonie. Ne crois pas que l’équipe pédagogique reste passive face à genre d’agissement. Encore une fois ceci serait bien présomptueux de ta part que de croire que nous préférons ignorer plutôt qu'agir. Dans tous les cas, si ce mur venait à s’écrouler bien qu’il se reconstruise dans la nuit comme tu le dis si bien, rien n’empêcherait les blesser voir les morts. Le nectar fumant dans sa tasse, elle l’entoura de ses doigts fins avant de reprendre place aux côtés du « célèbre Junalkin » se déplaçant toujours avec une aisance naturelle, croisant ensuite les jambes sous la table. - Comme je le pensais, tu manques cruellement d’analyse. Agir est une bonne chose, réfléchir est incontournable et complémentaire à cette notion. Auquel cas tu fonceras droit dans un mur. Après tout cela ne regarde que toi. Elle préféra ne pas relever son explication de la puissance, persuadé que tout ceci les pousserait à avancer une fois de plus vers un débat stérile, ressasser les mêmes explications pour une personne qui n’en a cure n’était pas nécessaire
La seconde son regard se fit beaucoup plus sombre, le plantant dans celui de Jinn. Elle ne chercha pas à l’impressionner au contraire elle avait bien compris que rien ni personne à part lui-même ne pourrait l’impressionner mais la jeune femme voulait qu’il comprenne bien -cette fois- ce qu’elle était en train de lui dire. - Sache une chose Jinn. Je ne permettrais pas que des élèves deviennent tes disciples et cour à une mort certaine sous prétexte que tu veux te venger. Je ne tolérerais jamais ceci. Tu as plusieurs choix dont celui de faire partie de ces gens qui défendront l’académie, pas celui d’envoyer à la mort tes camarades. Lâcha-t-elle d’un ton tranchant presque sifflant lui signifiant qu’elle était complètement opposée à cette idée et loin d’en démordre.
Mélyne prit alors sa tasse puis bu avec une lenteur presque exagérée, les yeux clos. Son regard retrouva rapidement toute sa jovialité n’en perdant pas pour autant sa dureté. - Je n’ai pas fini, néanmoins je pense que nous n’avancerons pas plus aujourd’hui. Sans qu’il ne s’en aperçoive elle avait mis le doigt sur suffisamment d’éléments pour en ressortir une analyse, certes maigre mais qui lui suffirait jusqu’au prochain rendez-vous. Même si son attitude avait été plus dure qu’à l'accoutumée elle n’avait pas dans l’idée de le laisser tomber, bien au contraire, il se trahissait à mesure qu’il parlait et même si elle aurait aimé poursuivre cet entretien, elle devinait que le braquer complètement ne serait pas la meilleure des idées. - Si jamais tu en as le besoin, ma porte est toujours ouverte. Lâcha-t-elle finalement sa voix étant redevenue douce. Bien sûr elle le voyait déjà trouver ce genre d’interpellations inutiles voire risible et lui ajouter qu’il n’avait besoin de personne d'autre que de ses fameux disciples dignes d’apprendre un don mais malgré tout, elle voulait lui signifier qu’elle serait là que ce soit pour l’aider ou le contrecarrer.
Les douleurs légères s'expriment, les grandes douleurs sont muettes.
Re: Lecture de l'âme. [Pv : Jïnn]
- La petite musique car on pense jamais aux OST:
Les intentions et sentiments éprouvés tout du long par la diamant ne lui échappaient pas. Cette mort dans l'âme, il venait de l'apercevoir et de la garder dans un coin de son esprit, précieusement. Toutes les données obtenues seront utiles un jour ou l'autre à moins que le destin ne fasse en sorte que plus jamais leurs routent ne se croisent. Dans les deux cas, il s'en voyait ravi.
- Sous ton respect ? Pourtant juger une personne sans la connaître est une forme d’irrespect. Peut-être te semblais-je peu ou pas informée mais je te demanderais dans tous les cas, de ne pas faire de conclusion hâtive sans connaître le fin mot de l’histoire. N'était-elle pas en train de faire la même chose ? Quelle déception et tristesse que voilà dans ces propos. Le Junalkin en baillerait presque mais préférait juger cela intérieurement. Je suis ici depuis quelques mois pour répondre à ta question. Pour ce qui est de mes « aventures paranormale » comme tu dis je pense que j’y baigne depuis un temps suffisamment long. Selon lui, la phrase ne voulait rien dire d'autres que "Je suis l'adulte ici et j'ai raison.". Aucune utilité. Si seulement il pouvait lui couper la langue ou simplement ne rien entendre.... - Encore une fois tu parles sans même savoir, c’est une bien triste constatation. Pour ce qui est du reste… Il haussait simplement les épaules, complètement désintéressé. Il se questionnait même sur le pourquoi il restait à perdre du temps précieux. Après tout, la seule chose triste était la vaine tentative de la diamant. Qu'elle y croit dur comme fer si elle le désirait, ça ne changeait rien. - Je ne t’ai jamais parlé d’une quelconque perte de contrôle Jinn. Je t’ai seulement dit que la bâtisse aurait pu s’écrouler sans que tu ne puisses rien faire, tout ceci n’aurait pas été lié à une perte de contrôle mais à un lieu de vie vieillit par le temps. Les mots que tu qualifies si facilement d’inutiles peuvent faire toute la différence et même plus mais ça tu n’es pas encore capable de voir aveugler par je ne sais quelles sottises et tout ceci est bien triste Avait-elle écouté ce qu'il avait dit plus tôt ? Un mur avec fenêtre avait tenu une de ses attaques les plus puissantes à l'époque le tout sans broncher. Le temps n'avait rien vieillit si ce n'est le volume cérébrale de la diamant. L'expression suivante : "Plus on grandit plus on est con" semblait presque réelle à ses yeux. M'enfin...Il continuait de la regarder en silence, neutre, bien que toujours ennuyé. Il portait sa tasse vers sa bouche en écoutant la suite : - Te rends-tu comptes que tu parles de toi comme d’un célèbre personnage ? Que tu parles de toi à la troisième personne ? N’as-tu pas un seul instant l’impression que ton ego prend un peu trop de place ? Crois-tu que les gens vont croire en quelqu’un qui n’écoute que sa propre logique, sa propre raison sans prendre en compte celle des autres ? Encore une fois je ne doute pas que tu trouves le moyen de me contredire, j’en suis même persuadée mais sache que ce n’est pas en suivant ce genre de route que les gens la prendront avec toi, au contraire.
Il manquait presque de cracher le liquide chaud dans sa bouche en retenant un rire. Un léger souffle montrait qu'il se retenait d'exploser de rire. Il pourrait presque en rire de bon cœur mais lui faire un tel cadeau n'était pas dans ses projets. Finalement, elle ne comprenait pas la propre autodérision de notre protagoniste. A ses yeux elle perdait directement tout le reste de crédibilité qu'il pouvait lui accorder. Un fin sourire n'arrivait pas à partir de son visage. Il se demandait même s'il paraissait aussi idiot qu'il le laissait croire. Finalement, le second degré n'est pas à la portée de tout le monde, visiblement. Néanmoins le fait qu'elle ne lui montre que son dos attisait assez fortement son désir de partir directement. Il se contentait alors de croiser les bras et de fermer les yeux, essayant de se projeter mentalement pour l'avoir de face.
- Quant à l’agissement de Déviance, même s'il n’y a pas eu de commémorations ou une quelconque autre cérémonie. Ne crois pas que l’équipe pédagogique reste passive face à genre d’agissement. Encore une fois ceci serait bien présomptueux de ta part que de croire que nous préférons ignorer plutôt qu'agir. Dans tous les cas, si ce mur venait à s’écrouler bien qu’il se reconstruise dans la nuit comme tu le dis si bien, rien n’empêcherait les blesser voir les morts. Forcément il avait fallu qu'elle tourne le dos pour prononcer ces phrase précises, hein ? Il ne croit que ce qu'il voit. L'inaction est flagrante et l'agence supposément destinée à protéger a procédé à des traitements non éthiques en plus de visiblement s'en taper des vies perdus. Les professeurs tout autant que les élèves sont perdus, du moins pour ceux qui attachent de l'importance à l'Histoire. La possibilité même que l'égoïsme de la survie face surface ne le choquerait même pas. - Comme je le pensais, tu manques cruellement d’analyse. Agir est une bonne chose, réfléchir est incontournable et complémentaire à cette notion. Auquel cas tu fonceras droit dans un mur. Après tout cela ne regarde que toi. Il doutait fortement que se manger le mur tout seul puisse être sans conséquences fâcheuses pour tout le monde. M'enfin, aucun problème de son côté à ce propos. On n'apprend pas au poilu comment est la guerre. - Sache une chose Jinn. Je ne permettrais pas que des élèves deviennent tes disciples et cour à une mort certaine sous prétexte que tu veux te venger. Je ne tolérerais jamais ceci. Tu as plusieurs choix dont celui de faire partie de ces gens qui défendront l’académie, pas celui d’envoyer à la mort tes camarades. Oh ? Un regard aussi expressif que cela méritait bien un brin d'intérêt. Cela ne changeait rien à l'idiotie relative de la diamant pour lui, qui le pensait vraiment comme un décérébré. Le choix était vite fait. Créer son groupe suivant ses propres critères de sélection tout en protégeant ce bahut abritant bien des gens ne méritant pas ce cadeau. Il ne voulait que ceux ne craignant pas la mort, cette dernière n'est qu'un élément naturel de la vie qu'il faut accepter de croiser et non redouter. Si personne n'était capable de faire ce travail interne, alors personne n'est digne de se qualifier guerrier ou protecteur. Sans oublier qu'il avait prononcé les mots disciples et non chairs à canon. Il soupirait, définitivement lassé. Elle ne pouvait pas faire grand chose pour l'en empêcher à ses yeux.
- Je n’ai pas fini, néanmoins je pense que nous n’avancerons pas plus aujourd’hui. Tout comme cela ne le sera à jamais et que dans le futur ça restera à ce point précis. Après tout, l'histoire n'a fait que se répéter. A défaut d'avoir les cartes à dispositions par des mesures prises par l'académie, alors il irait lui même les chercher et créer son propre jeu. La guerre approche plus vite qu'on ne le pense et sous biens des formes. Ainsi, il se tiendra prêt pour ce moment. - Si jamais tu en as le besoin, ma porte est toujours ouverte. Eh bien, cela marque donc la fin d'une entrevue qui s'est déroulée plus vite qu'il ne l'espérait. Tant mieux. Il se redressait alors, ayant fini sa tasse. Il retirait toute dureté dans son regard, à son tour. Dos à elle, à environ deux mètres, sa voix posée et calme, bien que plus grave, s'exprimait en ces mots, le tout accompagné d'un regard du coin des yeux :
Superbe. La prochaine fois, essayez de peaufiner votre second degré ainsi que le travail d'interprétation. Il se plaçait alors de profil, souriant finement avec une ironie non dissimulée avant d'ajouter les mains dans les poches. Ah oui aussi, si vous décidez de...comme par exemple surveiller le moindre de mes faits et gestes, restez un peu loin quand même, se faire épier c'est pas la chose qui est le plus agréable. Ainsi, sur la route afin de sortir de la pièce, il ajoutait avec un bref signe de main balayant l'air, de dos évidemment : J'note néanmoins que vous préférez boire sans sucre. Vous êtes une femme à marier dis donc. Il parlait tout en marchant afin de sortir de là. Il n'avait plus envie de lui partager ses réflexions ni son ressenti. Enfin...Sauf quand elle verra ses os et ses entrailles à côté de sa meilleure amie certainement, là une harmonie pourrait surement se faire. Il avait préféré le sarcasme parmi le silence et les jurons. En espérant qu'elle saisisse les nuances. Au passage, les diamants présents l'avait regardé sortir, l'air d'enfin pouvoir respirer un peu sans garder leurs intentions sur lui, par sécurité. Un jour surement il y aura un terrain pour que notre rubis s'y installe et montre son talent.
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