Prendre son envol [solo][Terminé]

Cela fait déjà plusieurs jours (depuis ma dernière escapade nocturne en fait) que je nourris le projet de me faire des ailes. D’authentiques ailes qui me permettraient de voler. Je n’ai plus envie de me contenter simplement de cette espèce de membrane qui me sert de planeur. Qu’est-ce qui alimente ma motivation ? Et bien mon affrontement de l’autre soir. Même si je disposais de plusieurs gros avantages, je ne devrais pas me reposer sur mes acquis. Connaissant Liam il ne se contentera pas de cet affrontement. Il va sûrement vouloir prendre sa revanche et j’imagine qu’il va se fournir d’autres accessoires que ce qu’il avait déjà.

D’ailleurs où est-ce qu’il s’est fournis tout ça ? Grappin, grenades aveuglantes, bâton de combat, etc. Il les a achetés ? Je ne pense pas qu’il y ai des magasins qui vendent ce genre d’articles …À moins qu’il y ait un trafic d’arme à Thoullis ? Il ne s’est quand même pas associer à la pègre ? Et ça soulève également d’autres questions… Où est-ce qu’il a bien pu trouver l’argent pour se fournir tout ça ? Et surtout ou est ce qu’il planque tout son matos ? Je le vois mal se balader avec à l’académie donc il a forcément une cachette en dehors de l’académie.

Je me rencontre maintenant que finalement, je ne sais pas grand-chose sur Liam. C’est fou hien ? On s’imagine connaître les gens et puis finalement… Ben non. Maintenant que j’y pense, il me semblait bien qu’il avait pris un peu de muscle. Je dirais même qu’il est devenu potentiellement baisable. Je comprends mieux d’où ça vient. Oui, j’avoue je mate un peu tout le monde.

Mais là, je m’éloigne du sujet. Reprenons. Ça fait déjà un bon moment que je me renseigne sur la morphologie des chauves-souris. On peut dire que je suis passé par toutes les espèces. Que ce soit la pipistrelle, de France, les vampires d’Amérique, et même le renard Volant des Philippines.

Ça m’a permis de visualiser les dimensions dont j’avais besoin pour pouvoir me soulever ma masse et surtout connaître plus en détail la morphologie de ces petits animaux. Même si elle varie en fonction des espèces et leur milieu de vie, comme par exemple les espèces qui vivent en forêt ou des ailes moins longue et plus larges par exemple, mais grosso merdo le principe et l’anatomie restent le même.

Pour pouvoir mener mes petits tests en toute tranquillité, j’étais allé au gymnase pendant la pause du midi. Au moins à cette heure-ci, je ne serais pas emmerdé. Par ailleurs, il y avait un miroir qui risque de m’être très utile. Je m’étais vêtu de ma tenue de sport afin d’être à l’aise. Mais avais retirais mon T-shirt afin de mettre torse-nu pour des raisons de praticité assez évidente et commençais à me concentrer.

Je fis donc apparaître deux tentacules dans mon dos, plus exactement sur les omoplates à peu près à la hauteur des épaules. Les appendices étaient dépourvus d’écailles pour deux raisons. La première était pour me permettre de modifier les tentacules à ma guise. La seconde était que mon armure l’alourdirait et m’empêcherait de voler comme je le souhaite.

Tout d’abord, mes tentacules prirent l’apparence de deux bras tout à fait normaux, enfin si on exclut l’endroit où ils sont situés. L’idée est que les ailes des chauves-souris, c’est avant tout leur mains, du moins ce qu’elle était à l’origine, du coup, je vais partir sur la même base et les modifier petit à petit selon le besoin. D’ailleurs en leur faisant exécuter quelque mouvement basique, je remarquais tout de suite une certaine gêne. Il me fallait décaler l’articulation comparable aux « épaules » pour que mes ailes puissent bouger plus librement sur un angle de battement plus large.

Une fois ce détail réglé, je passais à la seconde étape la modification, mêmes techniquement elle avait déjà commencé, mais brefs, on s’en fout. Je commençais par faire légèrement s’allonger les avant-bras. C’est pour cette étape-là que le miroir va m’être utile comme ça la modification se font de manière équitable sur les deux bras. Ça m’évitera de ressembler à Némo avec une aile normal de l’autre côté et l’autre qui est miniature. Ensuite, ce sont les bras (je veux dire par là, la partie avec le radius et le cubitus) qui s’allongèrent, au point d’atteindre deux fois leur longueur d’origine. Ensuite, se sont les doigts en particulier la partie métacarpienne. Les phalanges aussi, mais en comparaison la différence parait bien moindre.

Maintenant, je me trimbalais avec ce qui ressemblait à la charpente d’aile de chauves-souris dans le dos. C’est un début…

Bon à présent, je pense avoir fait le plus dur. Je faisais se mouvoir un peu mes substitues d’ailes en exécutant quelque pats à travers le gymnase afin de m’habituer à ces nouvelles sensations et histoire de vérifier que rien ne coince, que ce soit dans les gestes ou même dans mon équilibre au niveau de la répartition du poids de mes tentacules modifiés. Il me fallut procéder à quelque ajustement comme par exemple au niveau des « index et des majeur » que je rapprochais pour qu’ils ne fassent presque plus qu’un sur chaque aile, exactement comme les chiroptères. Ce sera l’une des attaches les plus importantes pour la membrane, c’est pourquoi elles doivent être renforcées. À présent, je pouvais passer à la suite, la dernière étape et non des moindres la membrane qui va relier les doigts et à mon corps. Je repliais donc la charpente de mes ailes plaqué le long de mon corps. Une pellicule élastique se forma le long des doigts, des bras et de mon dos. Je déployais petit à petit à mes ailes, lentement afin que la pellicule puisse suivre la forme sans se rompre, et ainsi jusqu’à ce que mes ailes soit déployé à leur maximum.

Une fois la peau bien tendue sans que cela ne soit excessif, je pouvais maintenant l’épaissir pour une en faire une véritable membrane voir même une sorte de cuir. Voilà qui rappelaient grandement des ailes de dragon. C’est moi qui aurais dû faire le de Drogon dans Games of Throne, c’est moi qui vous le dit ! Ho d’ailleurs ça me fait penser, il manque un petit détail. Des Griffes !

Je modifiais un peu les pouces pour les rendre plus longs et gros et munis de griffes crochues. Celle-ci me permettraient de de m’accrocher au bâtiment pour grimper plus facilement par exemple a la manière des chauves-souris dans leur milieu naturelle. D’autant plus que les griffes sont une arme supplémentaire non-négligeable en cas d’affrontement. Je munissais également les extrémités des autres doigts de griffes.

Il faut bien l’avouer tous ces test et ces modifications corporels me demandaient pas mal d’efforts. Aussi bien sûr le plan physique inutile de vous expliquer pourquoi, mais aussi et surtout sur le plan mental avec toute la concentration et la réflexions que cela me demande. C’est pourquoi maintenant que j’étais munis de mon prototype l’aile de m’accordait une courte pause sans les faires disparaitre. Juste le temps de boire quelque gorgé et me passer un peu d’eau sur le visage avant de passer à la suite : les tests.

Bon maintenant que je me suis rafraichie vais pouvoir passer à l’aspect pratique. Forte heureusement, je me suis un peu renseigner sur les mouvements qu’exerçaient les chauves-souris en vol car, en effet, il est très différent de celui que pratiquent les oiseaux.

Ainsi, j’ai paris que si les oiseaux se servaient de leur plus pour guider l’air, chose que j’ai plus ou moins appris de manière innée grâce à l’époque où je me transformais en corneille, les chauves-souris en revanche vole grâce à leur aile qu’elles peuvent diriger comme bon leur semble grâce à leurs doigts. Chaque aile est indépendante l’une de l’autre et par rapport au mouvement exécuté c’est comme si elle nageait dans l’air.

L’inconvénient est qu’en comparaisons les oiseaux ont un vol plus aérodynamique, mais les chauves-souris, on l’avantage d’être plus doué pour les virages et la voltige, chose dont j’ai besoin pour évoluer dans un ciel urbain ou même forestier. Et puis de toute façon, ce n’est pas que j’y mette de la mauvaise fois, mais je suis incapable de me faire des plumes. Alors comme ça, c’est vit vu.

Je revisionnais encore les vidéos de chauve-souris en slow motion en imitait le mouvement en même temps cela me permettait de sentir à chose, je sentais l’air se déplacer à chacun de mes battements que j’exécutais, même lent cela se faisait bien tout semblais se goupiller au mieux. J’accelarais le mouvement et c’est comme si mon corps était prêt à s’élever dans les airs. Ça me rappelais d’ancienne sensations pas si nouvelle et qui ‘mont manqué, je dois dire. Je révisais encore les différents mouvements et une fois que je les avais bien en tête, je pris un peu de hauteur. Enfin « un peu » … Façon de parler.
En fait, j’avais gravi le mur d’escalade en m’aidant en plus des pouces de mes ailes afin de vérifier leur fiabilité. J’en connais un que je vais mettre dans le vent sur un immeuble ! Une fois au sommet, je déployais encore une fois mes ailes et les agitais un peu en exécutant à nouveau les mouvements que j’avais révisais précédemment.

Bon au bout d’un moment, il va falloir se lancer ! Je reculais de quelques pas avant de prendre de l’élan et me jeter dans la vide aile déployée et battante. Bon, je ne vous cache pas que le premier essaie n’était pas des plus glorieux. En fait, tout tout ce que j’ai réussis à faire c’était amortir la chute. Même l’atterrissage était nul à chier. Au point que je me suis étalé comme une merde, et vous noterez le jeu de mots.

Bon comme on dit, quand on tombe de cheval, il faut tout de suite remonter. C’est pourquoi à peine, je me suis relevé que je commençais déjà à préparer le seconde essaie. Je prenais donc tous les tapis de gym qui étaient à ma disposition et les installa sur une bande de manières a formé comme une piste d’atterrissage. Ainsi, le premier avantage va être d’amortir mes chutes, car même si je peux me soigner, je ne dois pas me montrer négligeant sur la sécurité pour autant. Le second est qu’ainsi, je matérialise un objectif physique et clairement visible et définit à visé et surtout atteindre, plutôt que d’entamer un vol de manière hasardeuse.

Une fois la piste d’atterrissage prête, je gravissais à nouveau le mur d’escalade toujours aidé de mes ailes. Au moins l’avantage, c’est que ça me fait un bon entraînement pour la maniabilité de mes ailes en toute circonstance.

Une fois au sommet, je me positionnais au niveau de la piste d’atterrissage de fortune et pris une grande inspiration. Quelques pas en arrière afin de prendre de l’élan et je lançais à nouveau dans le vide, ailes déployées en battantes. Cette fois –ci il y a vais une légère amélioration dans la coordination de mes mouvements, ainsi grâce à mes battements d’aile bien que n’ayant pas particulièrement avancé, mais j’ai pu atterrir sur mes pieds sans difficulté et sans me blesser. C’est déjà mieux, mais ce n’est pas encore ça.

Il me fallut attendre le troisième essai pour arriver à un résultat concluant qui m’avais permis d’avancer, pas de beaucoup, mais de quelques mètres.
Quelques essais plus tard, je choppais enfin le truc pour avancer correctement et ainsi parvenir à couvrir des distance de plus en plus longues. Au bien sûr ce n’est pas en quelques heures que je vais devenir un virtuose du vol. Il me faudra m’entraîner de manière fréquente et régulière pour pouvoir espérer avoir un vol digne de ce nom et surtout qui soit exploitable pour mes petits projets, mais ce n’est pas un problème ….J’ai bien l’intention de trouver le temps nécessaire dans mon planning…