Ça y est c'est fini (Rp solo)
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Ça y est c'est fini (Rp solo)
C'est fini, je ne suis plus en sécurité ici. La respiration haletante, je fuis, je me perds, je ne sais même pas où je me trouve. Je ne veux pas qu'ils me retrouvent, ils ne m'auront pas. Je poussai la lourde porte du cimetière qui était recouvert par un manteau de brume matinale. Depuis combien de temps fuyais-je ces personnes de noir vêtues ? Je sens mon corps trembler de toute part mais je suis incapable de dire quelle en est la cause. Est-ce le froid glacial de la nuit ou tout simplement la peur qui me tord les tripes ? Je referme le portail, je trébuche, tombe au sol et me relève. Il ne faut pas qu'ils m'attrapent, sinon tout est fini.
Aujourd'hui l'heure est grave. Les membres de ma famille, ma vieille famille, ils m'ont retrouvée. Ça a prit moins de temps que ce que je m'imaginais. J'escalade un grillage, me cache derrière une sépulture, la main sur la bouche. Le souffle court, je les entends, se rapprochant, courts et réguliers, les bruits de pas que font leurs chaussures contre les pavés gelés. Des larmes coulent, incontrôlables, comme l'eau d'une rivière. Mon corps tremble de toutes parts, j'ai déjà pratiquement utilisé tout mon temps de pouvoir, plus rien n'est possible. Les pas s'éloignent, le portillon s'ouvre et se referme aussitôt dans un grincement sourd qui semble résonner dans tout le cimetière perturbant alors, le silence de mort qui y règne. Mon souffle commence à me revenir avec le contrôle de mon corps.
Alors ça y est, c'est la fin.... Je ne suis plus en sécurité ici. Il faut que je fuis avant de n'être qu'un fantôme qui a autrefois habité ces lieux. Parce que c'est ce qui va m'arriver, je vais mourir. Tout cela pour une histoire d'argent et de relations. C'est dingue comme le départ d'une personne importante peut détruire tout ce que d'autres se sont bornés à construire.... Je ne veux pas mourir, je suis trop jeune pour cela. Grand-père ne m'a pas laissé une telle chance pur que je me fasse attraper. Tout ces projets, ces idées que j'avais et que j'aurai pu avoir ici. Ah ! Des projets ! C'est beau de dire que l'on avait des projets mais si on ne les réalise pas, qu'y a-t-il de concret dans tout cela? Tout n'est que paroles ! C'est bien beau de dire qu'on aurait fait plein de chose mais reste à agir ! Je m'asseyais, torturée par ces pensées. Tsuki, pendant un moment, j'y avais vécu un moment de paix, de repos. C'était un moyen de m'évader de cette vie future qui n'allait être basée que sur la fuite et la colère. Ici je m'étais trouvé une famille. J'étais membre de cette famille, du moins je me sentais comme telle. Alors oui je me suis battue, j'ai été faible, j'ai gueulé et chacun m'a répondu à sa façon, qu'elle soit violente ou diplomatique. La triste vérité est que je ne peux rester davantage, que ce soit pour ma sécurité ou pour celle des autres. Je me suis battue et j'ai perdu. Je suis faible. Et ça je ne peux le nier, ma chute n'est due qu'à moi même et pas qu'au autres ni à ma maladie. Un jour aussi Tsuki chutera, j'en suis sûre. Mais je ne peux rester les bras croisés et il faut que je fasse la seule chose que je puisse pour le moment faire, fuir, avant de devenir un souvenir, de disparaître pour de bon. J'inspirai profondément, il était temps de partir. Je suis désolée Tsuki mais je pars. Je ne peux rester ici davantage. Alors me relevant je quittai à pas feutrés le cimetière accompagnée par le soleil qui se levait. Essuyant mes larmes je me décidai à aller de l'avant. Cueillant une fleur dans un carré de gazon je la déposais derrière la sépulture en signe de deuil, de mon deuil. Du deuil de cette courte vie sédentaire et calme.
Adieu Tsuki
Dis-je en regardant la lune qui s'évanouissait peu à peu dans le ciel. Puis j'avançais pensant à un endroit où aller, j'avais entendu parler d'une Agence, un autre danger à éviter. A présent ma vie n'allait plus être la même. Merci Tsuki, c'est la fin nos chemins se séparent à présent, je ne suis pas la première et je ne serai pas la dernière.
Aujourd'hui l'heure est grave. Les membres de ma famille, ma vieille famille, ils m'ont retrouvée. Ça a prit moins de temps que ce que je m'imaginais. J'escalade un grillage, me cache derrière une sépulture, la main sur la bouche. Le souffle court, je les entends, se rapprochant, courts et réguliers, les bruits de pas que font leurs chaussures contre les pavés gelés. Des larmes coulent, incontrôlables, comme l'eau d'une rivière. Mon corps tremble de toutes parts, j'ai déjà pratiquement utilisé tout mon temps de pouvoir, plus rien n'est possible. Les pas s'éloignent, le portillon s'ouvre et se referme aussitôt dans un grincement sourd qui semble résonner dans tout le cimetière perturbant alors, le silence de mort qui y règne. Mon souffle commence à me revenir avec le contrôle de mon corps.
Alors ça y est, c'est la fin.... Je ne suis plus en sécurité ici. Il faut que je fuis avant de n'être qu'un fantôme qui a autrefois habité ces lieux. Parce que c'est ce qui va m'arriver, je vais mourir. Tout cela pour une histoire d'argent et de relations. C'est dingue comme le départ d'une personne importante peut détruire tout ce que d'autres se sont bornés à construire.... Je ne veux pas mourir, je suis trop jeune pour cela. Grand-père ne m'a pas laissé une telle chance pur que je me fasse attraper. Tout ces projets, ces idées que j'avais et que j'aurai pu avoir ici. Ah ! Des projets ! C'est beau de dire que l'on avait des projets mais si on ne les réalise pas, qu'y a-t-il de concret dans tout cela? Tout n'est que paroles ! C'est bien beau de dire qu'on aurait fait plein de chose mais reste à agir ! Je m'asseyais, torturée par ces pensées. Tsuki, pendant un moment, j'y avais vécu un moment de paix, de repos. C'était un moyen de m'évader de cette vie future qui n'allait être basée que sur la fuite et la colère. Ici je m'étais trouvé une famille. J'étais membre de cette famille, du moins je me sentais comme telle. Alors oui je me suis battue, j'ai été faible, j'ai gueulé et chacun m'a répondu à sa façon, qu'elle soit violente ou diplomatique. La triste vérité est que je ne peux rester davantage, que ce soit pour ma sécurité ou pour celle des autres. Je me suis battue et j'ai perdu. Je suis faible. Et ça je ne peux le nier, ma chute n'est due qu'à moi même et pas qu'au autres ni à ma maladie. Un jour aussi Tsuki chutera, j'en suis sûre. Mais je ne peux rester les bras croisés et il faut que je fasse la seule chose que je puisse pour le moment faire, fuir, avant de devenir un souvenir, de disparaître pour de bon. J'inspirai profondément, il était temps de partir. Je suis désolée Tsuki mais je pars. Je ne peux rester ici davantage. Alors me relevant je quittai à pas feutrés le cimetière accompagnée par le soleil qui se levait. Essuyant mes larmes je me décidai à aller de l'avant. Cueillant une fleur dans un carré de gazon je la déposais derrière la sépulture en signe de deuil, de mon deuil. Du deuil de cette courte vie sédentaire et calme.
Adieu Tsuki
Dis-je en regardant la lune qui s'évanouissait peu à peu dans le ciel. Puis j'avançais pensant à un endroit où aller, j'avais entendu parler d'une Agence, un autre danger à éviter. A présent ma vie n'allait plus être la même. Merci Tsuki, c'est la fin nos chemins se séparent à présent, je ne suis pas la première et je ne serai pas la dernière.
- hrp:
- Certains comprendront d'autres non, chacun ses choix et ses connaissances.
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